Fédération CGT des Cheminots


ArchivesAvril 2016

Un ministre averti et sous pression

Suite aux mobilisations des cheminots

| Espace presse

A la demande des Fédérations de Cheminots représentatives à la SNCF, le Secrétaire d’Etat aux Transports nous a reçus afin de faire le point sur les négociations de l’aménagement du temps de travail ainsi que sur le décret portant sur les «tâches essentielles de sécurité ».

En introduction, les Fédérations Syndicales de Cheminots ont rappelé le contexte dans lequel se déroule cette rencontre : sécurité ferroviaire, sous-effectif à la SNCF, suppressions de dessertes de Train d’Equilibre du Territoire, gel des salaires et blocage patronal des discussions sur l’aménagement du temps de travail.

Concernant la sécurité, conscient des alertes de la CGT sur les risques encourus, le ministre organisera une table ronde en urgence le 12 mai 2016.

Concernant le temps de travail, la loi portant réforme ferroviaire a prévu la mise en place d’une nouvelle réglementation reposant sur 3 normes (un décret socle afin de déroger au Code du travail, un accord de branche et des accords d’entreprises).

Les organisations syndicales (CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) ont remis au patronat une base revendicative unitaire. Elles sont disponibles pour négocier. Le patronat, quant à lui, est dans une posture contreproductive pour le dialogue social. L’UTP (Branche transport public et ferroviaire du MEDEF) a levé la séance du 26 avril précisant qu’elle n’avait pas mandat pour répondre aux revendications.

La CGT fait le constat qu’à ce jour, il n’y a pas de négociation possible !

Conforté par un avant-projet de décret socle a minima du gouvernement, le patronat cherche l’échec des négociations.

Les organisations syndicales rappellent les enjeux pour les conditions de vie des cheminots, pour leur santé et la sécurité ferroviaire. En ce sens, la responsabilité du gouvernement est pointée et ses engagements ne sont pas tenus.

Le Secrétaire d’Etat aux Transports répond qu’il entend les préoccupations des cheminots et qu’il est prêt à travailler avec les organisations syndicales si rien ne bouge, y compris à modifier le décret socle.

Le 10 mai 2016, la prochaine date de négociation, sera sous la pression de la manifestation nationale unitaire des cheminots actifs et retraités. Le patronat doit répondre en séance aux revendications portées par les cheminots. Si tel n’était pas le cas, les organisations syndicales proposeront de modifier les modalités d’action afin d’élever le rapport de force!

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MANIFESTATION NATIONALE DES CHEMINOTS ACTIFS ET RETRAITÉS

| Action du 10 mai 2016

Cheminot-e-s Retraité-e-s,

Inscrites dans une démarche unitaire pour défendre et améliorer les droits du régime spécial de protection sociale des cheminots, les organisations CGT / UNSA / SUD-Rail appellent l’ensemble des cheminots retraités et leur famille à poursuivre et amplifier leurs mobilisations.

Après les actions du 1er mars (avec un rassemblement de plus de 3 000 cheminots et personnel de la CPRP SNCF devant le siège de la CPR à Marseille) et celle du 10 mars (avec les rassemblements interpro­fessionnels en territoires), une nouvelle mobilisation des cheminots actifs et retraités aura lieu le 10 mai 2016 à Paris. Une forte participation des retraités sera l’occasion de peser à nouveau sur le gouvernement, la SNCF et la CPR pour obtenir des avancées concrètes sur nos exigences lors de l’audience déposée au Ministère des affaires sociales.

POUR : 

  • Le RETOUR DES AUGMENTATIONS générales des pensions en janvier,
  • Une AMÉLIORATION DU POUVOIR D’ACHAT DES RETRAITÉS avec une augmentation générale des pensions pour 2016,
  • Le RÉTABLISSEMENT DE LA DEMI-PART FISCALE pour les personnes vivant seules et ayant élevé au moins un enfant et la SUPPRESSION DE LA FISCALISATION des majorations pour 3 enfants ou plus,
  • Le RETOUR DE LA PÉRÉQUATION des pensions sur les salaires,
  • La SUPPRESSION DE LA TAXE DE 0, 3 % au titre de la CASA.
  • L’ABROGATION DU DÉCRET SUR LA MENSUALISATION et le retour du paiement au trimestre,
  • La REVALORISATION DU TAUX DES BASSES PENSIONS de réver­sion pour toutes les veuves (ou veufs) dont les revenus sont inférieurs à 852, 39 € mensuel,
  • L’OUVERTURE D’UNE NÉGOCIATION sur les conséquences de la déma­térialisation des relations entre les affiliés et la caisse (bulletin de pen­sion, décompte maladie, etc…),
  • Le MAINTIEN DES ANTENNES DE LA CPR à Chambéry et Clermont Ferrand et le développement de celles-ci sur l’ensemble du territoire.

Ensemble, actifs et retraités, mobilisons-nous pour défendre et améliorer notre régime spécial de protection sociale.

MANIFESTATION NATIONALE DES CHEMINOTS ACTIFS ET RETRAITÉS LE 10 MAI 2016 À PARIS.

Rendez-vous à 11h30 gare Montparnasse en direction du Ministère des Transports

UFR CGT CHEMINOTS – UNSA – SUD RAIL

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LE 10 MAI 2016, TOUS ENSEMBLE À PARIS !

Salaires, emploi, protection sociale, conditions de travail

| Non classé

La Direction, le Patronat et le Gouvernement ne répondent toujours pas aux légitimes revendications des cheminots, quel que soit le métier ou le grade. Devant cette provocation, les Fédérations proposent une manifestation sous forme d’ULTIMATUM, afin que de véritables négociations s’ouvrent dès ce rendez-vous.

Le 10 mai 2016, les Organisations Syndicales CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT, FO, CFTC, CFE/CGC sont réunies avec l’UTP concernant la CCN ferroviaire, déclinaison de la loi du 04 août 2014.
Ce sera la 3e rencontre dans ce cadre et pour l’heure, alors que sous l’impulsion de la CGT, toutes les Organisations Syndicales formulent des propositions unitaires, c’est un refus de négocier !

Nos conditions de vie et de travail sont en jeu !

Nous ne pouvons pas accepter une régression de nos droits qui mettrait en péril la santé des cheminots, la sécurité des circulations et la qualité du service public ferroviaire.

Il en va de même de notre régime spécial avec des attaques incessantes sur nos retraites et pensions, notre médecine de soins et la non validation des trimestres pour les ex-apprentis.

C’est pourquoi, nos revendications sur les salaires et l’emploi sont légitimes, d’autant plus au regard du gaspillage orchestré par les hauts dirigeants de notre entreprise.

Pour rappel :

  • La SNCF a touché 400 millions d’euros au titre du CICE = rien pour les salaires et continuation des suppressions d’emplois. Où est passé cet argent ?
  • La SNCF a acheté OHL (plateforme logistique aux Etats-Unis : 717 millions d’euros et acquisition d’ATE (principal opérateur de bus en Australie) pour 113 millions d’euros : pas un centime d’euro ne rentre dans les caisses de la SNCF !
  • La SNCF a injecté dans EUROSTAR 246 millions d’euros, dans Thalys 33 millions d’euros ;
  • La SNCF, dans sa prise de participation des trains de banlieue à Boston, via Kéolis, a déjà perdu 29,3 millions d’euros ;
  • La SNCF loue le siège de St Denis pour 8 millions/an et continue de louer le siège de Mouchotte pour 7 millions pendant 12 ans ;
  • La SNCF réinjecte dans OUIBUS 110 millions d’euros et renfloue tous les ans cette filiale qui rentre directement en concurrence avec le train.

Cela vient s’ajouter au budget astronomique dépensé dans la communication, dénoncé par la Cour des Comptes et les scandales financiers (IBM, BTP…) qui sont dévoilés par la presse.
Aujourd’hui, ça suffit ! Le Gouvernement, le Patronat et la Direction de la SNCF doivent répondre aux exigences que nous portons !

Rassemblement à partir de 11h30, gare Montparnasse pour se rendre en manifestation au Ministère des Transports.

Cheminots de la SNCF, des E. F. Privées, Actifs et Retraités, Ensemble le 10 mai pour se faire entendre !

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MOBILISATION DU 26 AVRIL 2016 : EN ROUTE VERS LA GAGNE !

Journée de grève

| Fédération

Contrairement aux allégations de la direction SNCF, près d’un cheminot sur deux s’est mobilisé par la grève ce 26 avril 2016 à l’appel des quatre fédérations syndicales représentatives nationalement (CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT). Il suffit, pour s’en convaincre, de se référer au plan de transport réalisé et aux postes non tenus dans tous les chantiers.

Par leur mobilisation, les cheminots de la SNCF et des entreprises privées ont, à nouveau, exigé du gouvernement, de l’UTP et des directions d’entreprises, de réelles négociations sur le niveau et la qualité de l’emploi, les salaires et les conditions sociales au travers d’un décret socle d’une autre nature et d’une CCN d’un haut niveau sur la base du RH 0077 qu’il convient d’améliorer.

Le dialogue social au sein de la branche ferroviaire ne doit pas se limiter à un slogan, mais se concrétiser dans le déroulement des négociations sur le contenu de la Convention Collective Nationale de branche. Les organisations syndicales représentatives au niveau de la branche (CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT, FO, CFTC, CFE-CFC) sont porteuses de propositions communes pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous les cheminots, qu’ils soient issus du public ou du privé.

L’attitude du patronat et de la direction SNCF qui rechignent à négocier sur la base des propositions formulées par les organisations syndicales dénote leur absence de volonté d’aboutir à un accord améliorant les conditions sociales de l’ensemble des salariés de la branche.

Cette attitude amène les organisations syndicales à envisager des suites à cette forte journée d’action.

Par ailleurs, le niveau de mobilisation des cheminot-e-s n’est pas à déconnecter du contexte revendicatif interprofessionnel contre le projet de loi travail qui impactera nécessairement tous les salariés, qu’ils soient issus du public ou du privé.

D’ores et déjà, la Fédération CGT, à l’appui d’un préavis national, appelle l’ensemble des cheminots à se mobiliser le jeudi 28 avril 2016 par la grève et les manifestations interprofessionnelles, ainsi qu’elle les appelle à faire du 1er Mai un grand rendez-vous revendicatif !

La Fédération CGT des Cheminots et les fédérations syndicales représentatives nationalement se rencontreront afin de débattre des suites du 26 avril qui se traduiront, dans un premier temps, par la manifestation nationale « ultimatum » des cheminots le 10 mai 2016 à Paris.

De même, elle invite les cheminots, dans l’unité la plus large, à réfléchir aux suites qui pourraient être données au processus revendicatif, si d’aventure, le patronat, le gouvernement, la direction de la SNCF devaient rester sourds aux revendications exprimées.

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SALARIÉS DES TRANSPORTS ET DES INFRASTRUCTURES…

TOUS EN GRÈVE... TOUS DANS LA RUE...

| UIT

Après le 31 mars, encore plus fort le 28 avril

TOUS ENSEMBLE, ON CONTINUE POUR :

Le retrait de la loi «El khomri »
Dire : dumping social, précarité, sous-traitance, libération, low cost : ça suffit !!
Gagner : une véritable revalorisation des salaires, des emplois, de meilleures conditions de travail et le progrès social

Les transports sont les laboratoires du dumping social, précurseurs de la politique low cost qui lamine les emplois, les précarise, démantèle les organisations de travail, développe et intensifie la sous-traitance. Des politiques qui éclatent les entreprises intégrées, conduisent à la privatisation, à la mise en concession.

MAIS CELA NE LEUR SUFFIT PAS …!!!

Avec cette future réforme du droit du travail, qu’espère mettre en place le gouvernement en complicité avec le MEDEF et que nous combattons, ils veulent aller encore plus loin dans la précarisation du salariat en l’individualisant au maximum, en le plaçant en opposition et concurrence directe ; sous-entendue l’idée que les protections sociales accordées aux salarié-e-s seraient la cause du chômage!!

MAIS, DEPUIS QUAND LA DÉRÉGLEMENTATION FAVORISE T’ELLE L’EMPLOI ??

L’exemple de nos secteurs est d’ailleurs révélateur dans ce domaine : plus on déréglemente, plus les effectifs globaux diminuent –comme à la SNCF, dans le maritime et l’aérien, dans le Transport Routier Marchandises ou encore dans la Fonction Publique d’Etat, pour les infrastructures routières notamment…

AMPLIFIONS LE RASSEMBLEMENT ET LA MOBILISATION GENERALE PAR LA GRÈVE ET EN MANIFESTANT POUR :

Le retrait de la «loi El Khomri»,
 • Obtenir des augmentations générales de salaires,
 • Stopper les suppressions et la précarisation des emplois,
 • Gagner des embauches pérennes dans tous les secteurs et améliorer les conditions de travail et de vie,
 • Mettre un frein à la sous-traitance, mettre fin à la libéralisation, au dumping social et à la politique du bas coût (low cost), stopper l’abandon des missions publiques, les privatisations et mises en concessions et gagner une véritable complémentarité entre les modes de transports dans un concept de multimodalité, un renforcement de la maîtrise publique et du service public.

Tous ensemble en grève et dans la rue le 28 avril 2016

Dossiers associés

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CE QUE L’ON NE VOUS DIT PAS SUR LA POLITIQUE BUSINESS DE LA SNCF !

ADRESSE AUX USAGERS ET À LA POPULATION

| La réforme du système ferroviaire

Mesdames, Messieurs, bonjour

Depuis des années, la Direction de la SNCF n’a de cesse d’imposer des gains de productivité. Ainsi, du fait de la suppression de près de 30 000 emplois de cheminots depuis 2003, le chiffre d’affaires généré par agent a augmenté de 30 % (sur la base des résultats 2007). Pourtant et au-delà des conséquences catastrophiques sur la qualité du service public ferroviaire (accidents ferroviaires, suppressions et retards de trains, vieillissement du réseau ferré), l’augmentation du prix des billets se poursuit !

Loin d’enrayer l’endettement du système ferroviaire, la réforme de 2014 qui enjoint en fait à l’autofinancement, est marquée en réalité par un désengagement de l’Etat et du Patronat (qui profite largement du transport public) au détriment des cheminots et des usagers qui devront payer la note ! Pire, cette politique engendre un report massif sur les routes de camions et d’autocars… Or, la route est quasi uniquement financée par les deniers publics (infrastructures, coût des émissions de CO2 et de la pollution atmosphérique qui reposent sur les collectivités).

Tandis que le vocable des dirigeants de la SNCF s’enrichit pour passer des « usagers » aux« clients », symptôme supplémentaire de cette politique business, cette même Direction fait le choix d’investir massivement à l’international ainsi que dans les filiales routières plutôt que dans les trains du quotidien pourtant si chers à Guillaume Pépy.

Ils détruisent le ferroviaire, occultent l’écologie, sacrifient des pans entiers de territoires et tout cela avec notre argent !

Ainsi, l’achat d’OHL (USA) a coûté 717 millions d’euros, celui de l’ATE (Australie) 113 millions d’euros et 29,3 millions de pertes de Kéolis à Boston. Le Partenariat Public Privé (PPP) sur la LGV SEA (Sud Europe Atlantique) coûtera au bas mot 230 millions d’euros par an pour engraisser un consortium privé (LISEA) piloté par Vinci Construction ! La libéralisation des autocars (loi Macron) coûtera 200 millions d’euros minimum chaque année. D’ailleurs, les 110 millions d’euros injectés dans « Ouibus » en deux ans serviront directement à faire concurrence aux trains SNCF et ce malgré des remplissages de bus estimés entre 10 et 20 voyageurs.

Exit donc l’égalité de traitement, la péréquation tarifaire, le service public ferroviaire !

D’AUTRES CHOIX EXISTENT !

Ainsi, la Fédération CGT des Cheminots propose de créer une contribution du Patronat pour financer les TER (versement transport), de baisser la TVA, d’augmenter la prise en charge du trajet domicile/travail par les employeurs, de créer un plan d’épargne populaire pour financer les infrastructures de transports… Ce qui permettrait de parvenir aux moyens nécessaires à même d’assurer un service public ferroviaire pour répondre aux besoins exprimés en territoires et d’appliquer une tarification appropriée.

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LE 28 AVRIL 2016, RENFORÇONS LA DYNAMIQUE ENCLENCHÉE

Mobilisation

| Grève du 28 avril 2016

Après la réussite des journées des 9, 17, 24, 31 mars et 9 avril 2016, à l’initiative des organisations syndicales et de certaines organisations de jeunesse, le mouvement de mobilisations contre le projet de loi Travail doit continuer de s’élargir. Les 200 manifestations du samedi 9 avril ont permis à des milliers de citoyens et de salariés n’ayant pu se mobiliser jusque-là, de s’inscrire dans le mouvement pour le retrait de la loi afin d’imposer un Code du travail du 21ème siècle.

Alors que les négociations sur les trois niveaux de la CCN de la branche ferroviaire ont débuté (décret socle, accords de branche et d’entreprises), les cheminots de toutes entreprises sont engagés dans les luttes pour un cadre social amélioré dans l’intérêt d’une meilleure qualité et de la sécurité du transport ferroviaire Fret et Voyageurs.

Ils perçoivent donc particulièrement la nocivité de la loi El Khomri qui place l’intérêt de l’entreprise au-dessus des libertés et droits des travailleurs (inversion de la hiérarchie des normes). Ce n’est plus la norme la plus favorable au salarié (principe de faveur) qui prévaudra mais l’accord d’entreprise voulu par les directions et la possibilité de les imposer à ses salariés par un « référendum » visant à contourner les représentants du personnel.

Concernant les négociations en cours à la SNCF (CCN- Accord d’entreprise), comment croire que des modifications du Code du travail concernant autant de sujets que la durée du temps de travail, les repos, les congés, le licenciement économique etc…, resteraient sans effet sur les conditions sociales des cheminots et, a fortiori, sur les négociations dans le champ ferroviaire alors même que la direction SNCF s’est empressée de mettre en oeuvre la loi Rebsamen, la loi Macron etc…

Il nous faut amplifier à la fois la mobilisation sur le champ professionnel et celle dans les luttes interprofessionnelles qui rassemblent tous salariés.

Pour en finir avec les lois de régression sociale qui vont dans le seul sens des intérêts du capital, la CGT propose un Code du travail du 21éme siècle incluant un nouveau statut du travailleur salarié, la sécurité sociale professionnelle et le passage aux 32 heures hebdomadaires. Cela va dans le sens du progrès social !

C’est pourquoi, la CGT appelle les cheminots de toutes les entreprises ferroviaires à s’inscrire dans la journée interprofessionnelle du 28 avril 2016 initiée par l’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL. Un préavis de grève allant du mercredi 27 avril à 19h00 jusqu’au vendredi 29 avril à 08h00 a été déposé par la Fédération CGT des Cheminots.

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Pas de régression sociale, pas de statu quo !

Appel à manifester

| Action du 9 avril 2016

Le nouveau scandale financier, s’il est honteux, il n’en demeure pas moins qu’il n’est pas surprenant !
L’argent coule à flot dans le monde et dans notre pays. Il gonfle les poches de ceux qui tous les jours nous montrent du doigt. Cette masse financière doit servir au progrès social car ce sont les salariés qui la produisent.
Pour la CGT, c’est le travail qui crée les richesses.

L’aspiration grandissante à un monde solidaire et fraternel se heurte à la voracité financière pourtant, les progrès technologiques et le développement numérique, les gains de productivité permettraient d’envisager un bond en avant progressiste, assurant une formation tout au long de la vie, une sécurité sociale professionnelle et la garantie permanente d’avoir des ressources pour vivre décemment pendant des périodes de non emploi.

La CGT, avec FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL, appelle à faire du samedi 9 avril 2016 une grande journée de mobilisation partout en France.

Plus de 70 % de la population se déclarent opposés au projet de « loi travail ». Jeunes, retraités, actifs, salariés, privés d’emplois, parents, citoyens… nous pouvons contribuer à la réussite de cette journée.

Gagner des droits nouveaux, c’est aussi revendiquer, proposer des alternatives et négocier dans chaque entreprise, sur l’emploi en quantité et en qualité, les salaires, les conditions de vie et de travail, le temps de travail….

À partir d’un socle commun : le Code du travail !

Les cheminotes et cheminots l’ont bien compris !

Ce n’est pas une action de plus mais bien la mise en marche d’un mouvement puissant qui déchire le ciel obscur que nous connaissons depuis des années.

Au moment où les négociations s’engagent dans notre entreprise, l’inversion de la hiérarchie des normes contenue dans le projet de « loi travail », la remise en cause des 35 heures, seraient dramatiques pour notre corporation.

Ce n’est donc pas par solidarité mais bien parce que nous sommes concernés au premier chef que nous nous mobilisons à nouveau.

La Fédération CGT des Cheminots invite tous les salariés du ferroviaire, public et privé, à participer aux rassemblements et manifestations prévus sur tout le territoire le 09 avril 2016.

La loi travail doit être retirée, la CGT propose un Code du travail du XXIe siècle que nous devons porter ensemble.

Le 09 avril tous dans l’action !

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