La CGT revendique

• Un retour d’expérience sur la mise en place de l’Infra 2010, tant au niveau économique et social qu’en ce qui concerne la qualité du service public.
• La prise en compte de l’expertise du CCE et des diverses études faites dans les établissements au travers des CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) pour remettre la priorité sur l’humain et ses compétences techniques.
• L’interdiction du cumul des missions de sécurité qui a été signifiée à la direction de l’entreprise par la direction du travail à la suite de notre initiative.
• Des mesures immédiates sur l’emploi pour mettre en adéquation les effectifs avec les cadres d’organisation. Cela passe par le respect des engagements pris par le président Pepy et par des emplois au Statut supplémentaires.
• Des embauches immédiates au Statut dans les EIV, y compris à Chamiers et au Mans.
• Le retour à des établissements à taille humaine, avec des roulements d’astreinte respectés et mis en œuvre.
• L’arrêt de la mobilité imposée pour revenir à des parcours de maintenance, dans les Infra pôles, permettant la connaissance réelle des installations, en partant de l’unité d’affectation.
• L’arrêt immédiat de la sous-traitance de nos missions de sécurité (y compris à la filiale Sferis), eu égard aux problèmes de sécurité constatés sur nos chantiers. La réinternalisation des missions historiquement assurées par les cheminots de l’Équipement.
• La mise à plat de tous les référentiels de l’Infrastructure qui sont inapplicables sur le terrain. Le respect des normes techniques de sécurité sur les installations. Cette mise à jour doit se faire avec un droit de regard des organisations syndicales.
• La mise à disposition dans nos brigades et équipes des référentiels techniques des installations.
• La reconnaissance réelle des déroulements de carrière des cheminots.
• L’arrêt des pressions managériales, pour les cheminots de l’encadrement qui ont en charge d’organiser la production.
• La mise à plat du règlement de sécurité S9 au regard des dérives qui perdurent sur nos chantiers.
• Une réelle transparence sur les chantiers fermés, ce qui doit passer par l’ouverture rapide d’une négociation en présence de RFF, de la SNCF et de l’EPSF (Établissement public de sécurité ferroviaire).
• L’accès à tous les éléments des enquêtes en cours sur l’accident de Brétigny-sur-Orge.
• Dans les instances représentatives du personnel, et à tous les niveaux de l’entreprise, l’information sur tous les événements de sécurité.
• Redonner tout leur sens à nos métiers de service public regroupés dans les ABE (Agence bâtiment et énergie) et les ASTI (Agence de services Télécoms et Informatiques) au sein de l’Infrastructure.
• Des mesures immédiates pour réduire le travail de nuit et respecter le RH0077.
• Un affichage clair de la politique de développement qui sera menée pour nos engins de maintenance en 2015.
• Des moyens nécessaires en interne pour la conception et la maintenance de nos engins Équipement.
• Des moyens de débroussaillage pour nos brigades et nos équipes, dans la proximité.
• Une réelle politique de développement de nos connaissances et moyens techniques pour l’ELOG national (Établissement logistique national.) afin d’assurer les gros chantiers dans de bonnes conditions.
• Des réponses aux revendications portées par les CREQ avec la CGT, autour de la pérennité de leur métier de conducteur à part entière.
• L’ouverture immédiate d’une négociation pour intégrer dans la prime de travail certains EVS (éléments variables de soldes).