Fédération CGT des Cheminots


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Lettre ouverte envoyée ce jour à Jean-Marc Ambrosini, DRH SNCF, sur les facilités de circulation des enfants étudiants

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Objet : Facilités de circulation des enfants étudiants.

Monsieur le Directeur,

La Fédération CGT des Cheminots a pris connaissance, dans un encart d’un prospectus, comme tous les cheminots avec ayants droit, de la volonté de la Direction de modifier unilatéralement un droit ouvert pour les enfants poursuivant des études.

Pour simplifier, vous réduisez les droits de ces étudiants de voyager gratuitement. C’est injuste et inacceptable.

La CGT remarque de nouveau que vous n’avez jamais cherché à engager une discussion sur vos desseins. Vous n’avez pas plus eu l’intention de nous en informer. Pourtant, votre décision touche un droit des cheminots qui a fait l’objet de points dans de nombreux accords ou relevés de décisions. La CGT mesure qu’avant même la fin de la négociation d’un accord sur le dialogue social, vous cherchez à vous attaquer aux droits des cheminots en catimini. Démonstration est faite de votre conception en matière de dialogue et de respect des cheminots.

Sur le fond, votre mesure politique, sans justification économique, a des conséquences particulièrement graves. Les enfants des cheminots, notamment pour les premiers grades de la grille (la PR 5 est désormais sous le SMIC à l’embauche), se verront gravement péjorés pour poursuivre leur cursus. Nous savons tous que le train est cher, pour des questions essentiellement liées à la dette du ferroviaire, pendant que les institutions publiques financent intégralement les infrastructures routières. Et pourtant, le train possède bien des vertus. Nous savons également que les étudiants ont déjà souvent l’obligation de travailler pour financer leurs études, ce qui représente un obstacle majeur à la réussite.

Cette volonté de faire payer les enfants de cheminots nous renvoie vers un frein supplémentaire aux études qui, dans notre pays où l’école devrait être gratuite, est un véritable scandale.

Vos décisions unilatérales n’épargneront, décidément, aucune catégorie de cheminots, après l’encadrement et la forfaitisation du paiement de leur travail, vous vous attaquez à des droits qui, pour les cheminots les plus modestes, sont des bouffées d’oxygène.

Monsieur le Directeur, il est temps de mettre fin à ces politiques méprisantes. Les enfants de cheminots n’ont pas à trinquer pour vos intentions d’instauration d’une politique d’austérité, aussi inutile que punitive.

La Fédération CGT des Cheminots exige, simplement, de revenir à la règle antérieure pour le bénéfice des facilités aux enfants de cheminots qui poursuivent leurs études.

Dans l’attente de vous lire et d’une réponse favorable, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de nos respectueuses salutations.

Pour la Fédération
Jocelyn PORTALIER

CADRE SOCIAL DES FILIALES : COPIE À REVOIR !

Accord filiales

| Fédération

La direction a convoqué une table-ronde nationale Groupe qui se voulait conclusive sur le futur cadre social des filiales le 25 mars 2024.
Face à un projet unitaire complet et aux échanges nourris, la direction a annoncé se donner quelques jours de réflexion pour décider des suites à donner aux discussions.

L’ouverture de cette négociation par une déclaration unitaire de toutes les fédérations a donné le ton des premiers échanges. Quelques jours avant, un courrier unitaire accompagné de propositions de réécriture d’accords existants et du Statut avait été transmis à la direction.

Ce projet unitaire permet de garantir tous les droits repris dans l’ensemble des accords collectifs, mais aussi de revenir sur les récentes évolutions du Statut visant à réduire les capacités d’intervention des cheminots dans un contexte de remise en cause de leurs droits.

MAINTENIR LES DROITS DE TOUS LES CHEMINOTS !

La direction entendait circonscrire les discussions aux seules filiales créées en réponse aux appels d’offres. Pour autant, l’ensemble des fédérations a porté la nécessité d’élargir le périmètre des discussions.

À 9 mois du transfert annoncé des cheminots de Fret dans deux filiales, le refus de l’inclure dans le périmètre de l’accord est inacceptable, et ce alors que Gouvernement et direction s’obstinent à décliner le plan de discontinuité et la liquidation de Fret SNCF.

De la même manière, les propositions unitaires qui ont été portées permettent de garantir la continuité des droits des cheminots dans les groupements d’entreprises, mais aussi plus largement dans les filiales que pourrait créer la SNCF, comme OUIGO Vitesse classique, ou encore d’autres activités.

L’UNITÉ SOCIALE DES CHEMINOTS

Les propositions portées par l’intersyndicale garantissent la pérennité du Comité Central du Groupe Public Ferroviaire dans l’ensemble de ses prérogatives, y compris pour les activités sociales à caractère national, mais aussi nos activités sociales de proximité proposées par les CASI.
Pour la CGT, cette table-ronde, annoncée comme conclusive, n’a pas permis d’acter des avancées sur l’ensemble des sujets portés unitairement, à savoir le champ d’application, la garantie de l’application de l’ensemble du Statut, le maintien des accords Groupe et référentiels RH d’entreprise ou métiers. Les débats ont aussi montré les manques ou incohérences d’un texte ne garantissant pas la continuité des droits des cheminots.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS ENTEND POURSUIVRE ET INTENSIFIER LA BATAILLE CONTRE LA CONCURRENCE ENGAGÉE DEPUIS 2018, NOTAMMENT PAR LE MAINTIEN DES DROITS DE TOUS LES CHEMINOTS.

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APRÈS LE 8 MARS, LA LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES DOIT CONTINUER…

Égalité/Mixité

| Fédération

Suite aux audiences déposées, la CGT a été reçue par l’UTP (union des patrons du ferroviaire) et la direction SNCF pour rappeler l’importance des droits des femmes. Patrons et Direction affichent un féminisme de façade, pendant que les cheminotes subissent les restructurations et les désorganisations du travail.

La politique d’égalité entre les femmes et les hommes s’inscrit dans une logique de communication et non dans une réelle transformation de l’entreprise. Entre les inégalités salariales et la dégradation des conditions de travail, la réalité au travail est beaucoup moins prometteuse…

DES INÉGALITÉS SALARIALES CACHÉES

Les bilans sociaux, les rapports de situation comparée ne permettent pas d’établir les réelles inégalités salariales. Les statistiques et les chiffres avancés par la Direction ne sont pas suffisamment exploitables pour permettre un examen comparatif de salaires entre les femmes et les hommes sur des postes équivalents. De plus, les chiffres fournis sont souvent pondérés. Pour le dire autrement, les éléments qui démontrent des discriminations objectives sont neutralisés dans la construction des statistiques.

La CGT a demandé notamment que soit reprise l’ancienneté des agents en plus du genre et de la classe par CSE dans le rapport de situation comparée. Les dérives constatées nécessitent un contrôle social.

Depuis la mise en place de la transposition de l’accord ClassificationsRémunérations dans l’entreprise, l’opacité s’intensifie sur les rémunérations pour les contractuels. Les remontées des contrats de travail des cheminotes et des cheminots mettent en exergue les différences de salaire entre les femmes et les hommes. Chez les jeunes cadres, les différences sont aussi très marquées.

Sur l’index égalité 2023, les scores affichés par la direction SNCF atteignent 94 points sur 100. Pour la CGT, ces résultats ne reflètent évidemment pas la réalité que les cheminotes et les cheminots vivent dans leur quotidien. Dans de nombreuses entreprises du ferroviaire (y compris à la SNCF), les scores sont très honorables, alors que le quotidien des femmes est un enfer.

L’ORGANISATION DU TRAVAIL DÉPASSÉE

La multiplication des restructurations et l’augmentation de la productivité continuent d’aggraver le quotidien des cheminots. Le travail de nuit et les roulements des conducteurs collés à celui des rames ne font que dégrader les conditions de travail.

Les organisations du travail n’évoluent pas : absence de toilettes, de vestiaires, de vêtements de travail… Sur certains chantiers, il faut marcher plus de 15 minutes pour atteindre les toilettes pour femmes.

L’ensemble des obstacles limitent grandement la mixité. Dans certains métiers (ASCT par exemple) où la parité avait été atteinte, un recul net de la mixité s’est opéré.

LA CGT REVENDIQUE :

  • la modification de l’index égalité pour permettre une mesure plus juste sans tolérance d’écarts et la mise en place d’une grille unique des salaires qui permettrait de gommer les inégalités ;
  • l’amélioration des conditions de travail. En 2024, de nombreux cheminots n’ont pas accès à des toilettes (aux facilités essentielles) équipées d’un lavabo dans le cadre de leur journée de travail ou n’ont pas non plus le temps pour s’y rendre ;
  • la limitation du travail de nuit s’il n’est pas d’une extrême nécessité (continuité du service public). Selon l’Inserm, le travail de nuit (défini comme un travail d’au moins trois heures entre minuit et 5 heures du matin) augmente de 26 % le risque de cancer du sein ;
  • l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle par la réduction du temps de travail et la mise en place des 32 heures sans perte de salaire. Baisser le temps de travail hebdomadaire annuel, c’est permettre à tous de travailler à temps plein tout en assumant la parentalité ;
  • des moyens pour répondre aux besoins des cheminots en matière de garde d’enfants ;
  • la conquête de droits nouveaux, notamment en matière de parentalité pour les femmes et les hommes, d’articulation de temps de vie personnelle-professionnelle, de lutte contre les inégalités de rémunération, contre le sexisme, les violences sexistes et sexuelles au travail, pour la mixité professionnelle et contre la ségrégation professionnelle.
  • une réelle ouverture de l’ensemble des métiers à la mixité.
  • l’atteinte d’une parité femmes-hommes à l’embauche. L’objectif d’égalité et de mixité doit être également atteint sur l’alternance, tant sur les recrutements dans les dispositifs de formation que sur les embauches en CDI à l’issue de ceux-ci.

JE SUIS POUR…

…JE VOTE CGT AUX ÉLECTIONS CA DU 28 MARS AU 4 AVRIL 2024 !

 

Retrouvez toutes les informations et le développement de nos revendications sur
www.renforcement-cheminotcgt.fr

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LA DIRECTION N’ENTEND RIEN !

Table ronde groupe du 5 mars 2024

| Fédération

La table-ronde nationale « conditions d’exercice des métiers » s’est tenue le 5 mars.
La direction n’a donc rien compris à la colère exprimée par les cheminots depuis plusieurs semaines dans les actions locales et les actions métiers.

Au cours de cette table-ronde, la CGT a rappelé :

  • La nécessité de rouvrir des négociations salariales pour acter des augmentations générales des salaires, rattraper le contentieux salarial accumulé et, de manière urgente, annoncer une refonte/revalorisation des primes de travail pour reconnaître la technicité de nos métiers et le juste paiement du travail.
  • La nécessité d’aborder la question de l’emploi en quantité et en qualité, la réduction du temps de travail à 32h, et la nécessité de décliner dans tous les territoires les 7 300 emplois inscrits au budget 2024 et les 1 100 emplois supplémentaires pour permettre aux collectifs de travail d’assurer la production dans de bonnes conditions.
  • La nécessité d’améliorer les dispositifs de CPA existants, avec une CPA de 48 mois pour tous, 66 mois pour les cheminots ayant exercé des métiers à pénibilité avérée durant 20 ans, 72 mois pour 25 ans et une CPA spécifique ASCT pouvant aller jusqu’à 78 mois.

SUR CES TROIS POINTS, LA DIRECTION N’A APPORTÉ AUCUNE RÉPONSE CONCRÈTE ET MESURABLE.

À partir d’échanges et de différents GT ou « groupes miroirs », tenus notamment en direct avec les agents en-dehors des revendications exprimées par les organisations syndicales, et singulièrement la CGT, la direction du Groupe a identifié 4 axes de travail :

  • Conditions de travail, environnement physique, digital ;
  • Rythmes de travail ;
  • Organisation du travail ;
  • Parcours professionnels.

Pour autant, les premières réflexions des SA semblent plus axées sur l’accompagnement de leurs politiques et objectifs de productivité, ou au mieux de proposer des mesures cosmétiques et diverses expérimentations.

LA DIRECTION EST HORS SOL !

Face au mépris de la direction, la Fédération CGT appelle les cheminots à renforcer les actions locales et métiers à venir et à envisager une riposte plus large à caractère national.

JE SUIS POUR…

… JE VOTE CGT AUX ÉLECTIONS CA
DU 28 MARS AU 04 AVRIL 2024 !

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ÉLECTIONS CA : Salariés GEODIS ou salariés KEOLIS

Avec la CGT, on a tout à gagner !

| Fédération

Les dossiers présentés dans les CA ont des conséquences directes pour les cheminots, mais aussi l’ensemble des salariés du Groupe SNCF et ses filiales. Ce sont près de 35 000 salariés qui sont appelés à voter pour ces élections.

Si nous ne voulons plus subir les politiques libérales du groupe SNCF, il est indispensable de renforcer la présence de la CGT au sein du Conseil d’administration de la SNCF.

Télécharger ci-dessous : les deux tracts Geodis et Keolis édités conjointement par notre fédération et la Fédération des Transports.

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DROIT DE RETRAIT : LA SNCF CONDAMNÉE

Accident ferroviaire de Boulzicourt

| Fédération

Le 16 octobre 2019, un TER percutait un convoi exceptionnel sur un passage à niveau au niveau de Boulzicourt (Champagne-Ardenne). Ce train était conduit par un agent de conduite, seul agent SNCF à bord.
En réponse, un droit de retrait a été exercé par de nombreux agents sur tout le territoire. La justice leur donne raison !

Avec l’appui de la CGT et de ses structures, ce sont plus de 450 cheminots qui avaient saisi le Conseil de prud’hommes de Bobigny (93) afin de faire valoir leurs droits suite aux retenues sur salaire opérées par la SNCF aux agents ayant exercé leur droit de retrait.
Le Conseil de prud’hommes a confirmé, par la mise à disposition des jugements, que l’exercice par les cheminots de leur droit de retrait est légitime, et condamne la SNCF aux rappels de salaire en annulant les retenues illicites opérées.

Les jugements qui ont été mis à disposition mettent en évidence dans leur rédaction :

  • « qu’il est patent dans le cas d’espèce que les demandeurs, qui occupent la fonction de conducteur de ligne et d’agent de service commercial, ayant exercé leur droit de retrait avaient un motif raisonnable de penser que leur situation de travail présentait un danger grave et imminent pour leur vie et leur santé eu égard à la défectuosité constatée et persistante des systèmes de protection. Les agents SNCF, lorsqu’ils ont usé de leur droit de retrait, faisaient, incontestablement, face à un danger imminent. » ;
  • « que la situation est inhabituelle puisqu’elle résulte du cumul de la persistance des défauts et irrégularités du matériel roulant ferroviaire Régio2N et du travail en EAS dont les preuves de dangerosité se répètent.».

Les condamnations portent sur :

  • Rappel de salaire ;
  • Congés payés sur rappel de salaire ;
  • Remise d’un bulletin de salaire conforme

La Fédération CGT des cheminots continuera à œuvrer et à agir pour que la sécurité ferroviaire ne soit pas une option et pour que toutes les mesures soient prises pour garantir à la fois la sécurité des circulations, mais aussi des personnels, dont les métiers sont par nature dangereux.

Elle sera attentive aux différents recours qui pourraient être engagés par la SNCF et se tiendra aux côtés des agents pour enfoncer le clou si nécessaire !

LA DIRECTION TENTE UN NOUVEAU COUP DE RABOT !

FASS/action sociale

| Fédération

Différents scénarios d’évolution des aides financières et d’accompagnement pour la garde d’enfants de cheminots de moins de 3 ans sont projetés par la Direction. Ils visent essentiellement à réduire les droits des cheminots.
La CGT revendique de nouveaux droits avec un accompagnement beaucoup plus important de la parentalité.
Sur vos sites, rejoignez les syndicats CGT pour connaître vos droits et en gagner de nouveaux.

La Direction tente d’accaparer l’argent des cheminots destiné à la garde de leurs enfants.
De nombreux cheminots bénéficient de l’Igam (indemnité de garde assistante maternelle) délivrée par le Fass (fonds d’action sanitaire et sociale) via l’Action sociale SNCF. Ce fonds est financé par le travail des cheminots, leurs salaires socialisés (cotisation sociale de 1,1 % collectée par l’employeur). C’est donc un droit pour tous !
Cette aide spécifique vient en complément de toutes les aides, notamment celles de la CAF. Elle est aujourd’hui forfaitaire (100 euros par mois), universelle et n’est donc pas soumise à conditions de ressources. Les travailleurs sociaux de l’Action sociale SNCF accompagnent les cheminots dans leurs démarches.

La Direction souhaite remettre en cause les droits actuels avec la fin de l’universalité de l’aide financière.
En mettant en place un système de tranches ou de plafonnement en fonction des ressources du foyer, elle vise à réduire les aides pour 4 200 enfants et à les supprimer totalement pour plus de deux tiers des cheminots. Elle compte également externaliser et abaisser les missions d’accompagnement des cheminots réalisées aujourd’hui par l’Action sociale SNCF pour ne pas recruter de travailleurs sociaux.

Il est temps de réorienter les politiques publiques de la petite enfance avec des moyens humains et financiers, en commençant par augmenter les salaires.

La CGT revendique :

  • la création de crèches d’entreprise ;
  • de nouveaux droits avec des aides financières et l’accompagnement par l’Action sociale SNCF ;
  • le maintien de l’universalité de la prestation Igam.

AVEC LA CGT, GAGNONS DE NOUVEAUX DROITS !

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LA CGT MET EN DEMEURE ICF HABITAT

Audience du 1er février 2024

| Fédération

La CGT a été reçue par la Direction Immobilière le 1er février.
ICF vend le patrimoine des cheminots, se sert de l’argent dédié à la construction pour remettre aux normes juridiques les logements énergétiquement vétustes et augmente les loyers.

La CGT dit stop ! « Bon » ne s’écrie pas avec un « c » !

DES LOGEMENTS DITS « PASSOIRES ÉNERGÉTIQUES » ?
La loi du 24 août 2021 sur le classement énergétique précise que les logements classés F et G ne seront plus louables en 2025 et que toute augmentation de loyer pour ces logements est interdite.
Jusqu’ici, ICF Habitat n’avait que faire de ces logements, encore moins des charges supplémentaires énergétiques que les locataires devaient payer pour chauffer leur « passoires énergétiques ». Inutile de rappeler que l’ouverture à la concurrence a fait exploser les prix de l’électricité et du gaz. À l’heure où la direction vante les mérites de l’ouverture à la concurrence des trafics voyageurs, la CGT a rappelé la nécessité d’un service public par des entreprises publiques de l’eau, des énergies et du transport ferroviaire.

UNE PAUPÉRISATION DES CHEMINOTS ?
Le pourcentage de cheminots pouvant prétendre aux logements sociaux les plus bas (PLAI) explose. En effet, si le pourcentage était estimé en 2009 (Loi Boutin) à 7 %, la Direction annonce des chiffres pour 2023 de l’ordre de 28 % !
L’abandon du Statut et la Rémunération Annuelle Garantie prévue par l’accord classifications et rémunérations y sont pour beaucoup.
La CGT réaffirme que la réforme ferroviaire de 2018 et l’accord Classifications et Rémunérations sont nocifs pour les cheminots et leur famille.

ICF HABITAT CONTOURNE LA LOI
Cela n’a pas empêché ICF Habitat d’augmenter les loyers de 3,5 % en janvier 2024. Pour les cheminots concernés par les logements classés F et G, le loyer a évolué de 3,5 %, mais la quittance reste la même grâce à l’instauration d’une ristourne correspondant à l’augmentation.

LES CONSTRUCTIONS REVUES À LA BAISSE
Pour effectuer les mises aux normes juridiques, ICF Habitat transfère le budget Construction sur de la réhabilitation. Alors que les besoins en logement grandissent dans les métropoles, l’argent des cheminots est utilisé pour l’économie d’énergie parce qu’une loi l’impose à ICF Habitat. Une fois les travaux terminés, ICF Habitat rajoutera une ligne sur la quittance : « économie d’énergie » et fera payer aux cheminots et à leur famille, la facture. Pour certains, la ristourne disparaitra, et viendra s’ajouter l’augmentation de 2024 alors que la loi l’interdit !
C’est scandaleux !
Plusieurs cités sont restées plusieurs mois oubliées, sans chauffage ni eau chaude en fin d’année 2023 et en ce début 2024, laissant les cheminots et leur famille chauffer l’eau de la douche au gaz et l’appartement avec des radiateurs d’appoint. Ils n’ont pas été oubliés en janvier pour l’augmentation de loyer. Qui paye les surcoûts énergétiques ?

DE L’ARGENT, IL Y EN A !
ICF Habitat a reversé 63 millions de dividende à la SNCF en 2022 et a vendu pour 1,7 milliard de patrimoine cheminot dans la même période. C’est bien au fil du temps et grâce à leur force de travail que ce patrimoine existe, puisque dégagé en salaire différé par le biais du 1 % logement.

La CGT a réexigé :

  • Le retrait pur et simple de l’augmentation des loyers pour 2024, au regard de la très faible augmentation salariale de 2023, afin que le taux d’effort ne dépasse pas les 20 % des revenus ;
  • La revalorisation de 10 % de toutes les mesures d’accompagnement du RH00934 sur l’aide au logement ;
  • L’ouverture des aides sur quittance aux cheminots logés dans le logement temporaire ;
  • Que les délais de visite soient conformes au GRH00333 (4 jours en IDF, 5 jours en province) ;
  • Qu’aucune augmentation de quittance ne soit réalisée à la fin des travaux de mise en conformité énergétique ;
  • Qu’ICF renonce à l’encaissement des loyers en avril pour tous les locataires ayant subi des dysfonctionnements d’eau chaude et de chauffage (190 av. de Clichy, 39 av Lugo, Résidence du Landy…).

La CGT restera vigilante sur les suites et les engagements verbaux de la direction. Elle invite les cheminotes et cheminots à se rapprocher d’un militant CGT pour faire valoir leurs droits en s’organisant pour construire la riposte.

 

ENSEMBLE, PLUS FORTS,
EXIGEONS l’usufruit de notre parc logement au juste prix
avec des normes de confort et de qualité dignes du 21ème siècle.

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CONTRE LA LOI ASILE IMMIGRATION : LE 21 JANVIER, TOUTES LES CHEMINOTES ET TOUS LES CHEMINOTS MOBILISÉ·ES !

Appel commun à la manifestation

| Fédération

Le vote de la loi dite « asile-immigration » marque un tournant extrêmement dangereux dans l’histoire de notre pays ; c’est le texte le plus régressif depuis 40 ans en matière d’immigration. Il va à rebours des valeurs qui fondent la République.

Rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale », cette loi contrevient aux piliers porteurs de notre pacte républicain, hérité du Conseil national de la Résistance. Elle s’attaque ainsi au droit du sol autant qu’aux droits fondamentaux proclamés par la Constitution : au travail, à l’éducation, au logement, à la santé… Ce faisant, tous et toutes, Français autant qu’étrangers, nous nous trouvons menacés.

Victor Hugo écrivait : « Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles. ».

Déterminées à combattre cette loi, nos trois fédérations affirment que notre priorité est le rassemblement et la solidarité plutôt que la division sans fin de notre société. Un appel à une grande marche a été lancé par nos organisations interprofessionnelles et 201 personnalités pour demander que cette loi ne soit pas promulguée.

Les cheminotes et cheminots sont attaqués, concernés et mobilisés

Cette loi n’est pas un texte de plus. C’est le marqueur d’une dérive profonde et inquiétante.

Les dispositions de la loi vont à l’inverse des valeurs du corps social cheminots. Entraide, solidarité, engagement pour le bien commun et le service public, respect de toutes et de tous, dans la diversité et reconnaissance de la contribution de chacune et chacun à notre destin commun, ce sont bien ces valeurs qui nous fondent et doivent nous amener à combattre cette loi dans la société et dans nos entreprises.

« Liberté, égalité, fraternité. » : ces mots sont réels et pas uniquement destinés à être accrochés sur les façades des mairies et des écoles.

Les idées véhiculées par ce texte sont celles qui, dans d’autres pays, ont déjà conduit à une réduction des droits des salariés. Soyons lucides, partout où ces idées s’imposent, les salariés sont attaqués.

TOUS MOBILISÉS LE 21 JANVIER

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DU SALAIRE ! PAS DES POURBOIRES…

NAO Salaires

| Fédération

LES CHEMINOTS PLACENT LES NAO SOUS CONTRÔLE

Le 8 novembre 2023 se tiendront les négociations annuelles (NAO) salariales à la SNCF.

La CGT exigera :

  • Une augmentation générale de 12% des salaires ;

  • Un 13e mois pour tous ;

  • L’augmentation de l’indemnité de résidence ;

  • La revalorisation des primes de travail et de traction et équivalence pour les contractuels ;

  • L’indexation des salaires sur l’inflation (échelle mobile des salaires).

Si un dégel des salaires a été obtenu par la grève des cheminots lors de négociations salariales en 2022, les augmentations n’ont pas été suffisantes pour améliorer leurs conditions de vie. D’ailleurs, face à une inflation qui s’installe durablement et à la faiblesse des salaires dans le GPU SNCF, les directions des différentes SA décident régulièrement de procéder à des perfusions de primes aléatoires et non liquidables, qui viennent gonfler une part variable déjà très importante dans la rémunération des cheminots.

Lors des différentes rencontres avec la direction, la CGT a porté avec détermination la nécessité d’une augmentation importante et générale des salaires qui ne doit pas se limiter à la l’inflation, mais répondre à une juste rémunération des qualifications et du travail des cheminots.

Depuis 40 ans, la désindexation des salaires sur les prix a peu à peu grignoté le pouvoir d’achat des salariés.

La CGT exige le retour à l’indexation des salaires sur les prix !

À la SNCF, les 8 années sans augmentation générale des salaires ont aggravé les conséquences pour les cheminots.

Le contentieux salarial atteint plus de 30 % et l’inflation pour 2023 est proche de 6 %.

Les cheminots subissent de plein fouet l’explosion des prix de l’énergie (+16 % pour l’électricité), des produits alimentaires (+19 %), des forfaits téléphoniques, internet (+9 %) … alors que, dans le même temps, la direction SNCF affiche des bénéfices records.

Plus de 2,4 milliards d’euros de bénéfices en 2022, richesse produite par le travail des cheminots.

L’ARGENT DOIT ÊTRE RENDU AUX CHEMINOTS !

LA CGT REVENDIQUE UNE AUGMENTATION GÉNÉRALE DES SALAIRES DE 12 % :

  • 6 % comme première étape d’un plan de programmation de rattrapage du contentieux ;
  • 6 % au titre de l’inflation 2023
Exemples d’augmentation de 12 % sur le traitement au cadre permanent

Exemples d’augmentation de 12 % sur le traitement au cadre permanent

Exemples d’augmentation de 12 % pour un cheminot contractuel avec 3 ans d’ancienneté

Exemples d’augmentation de 12 % pour un cheminot contractuel avec 3 ans d’ancienneté

UN VÉRITABLE 13E MOIS POUR TOUS LES CHEMINOTS
LA REVALORISATION DE L’INDEMNITÉ DE RÉSIDENCE

Les loyers flambent. En l’espace de 2 ans, ils ont augmenté jusqu’à 7 % (3,5 %/an) dans certaines régions. De nombreux cheminots ne peuvent plus se loger à proximité de leur lieu de travail.

L’indemnité de résidence doit donc être revalorisée en tenant compte de ces réalités.

LA REVALORISATION DES PRIMES DE TRAVAIL ET DE TRACTION ET ÉQUIVALENCE POUR LES CHEMINOTS CONTRACTUELS

Les difficultés pour recruter ou les démissions qui se multiplient sont les conséquences de l’absence de reconnaissance salariale.

Dans tous les établissements, les cheminots se mobilisent localement pour une véritable reconnaissance de leurs métiers et de leurs qualifications.

La CGT exige la refonte et la revalorisation des primes des travail et équivalence pour les cheminots contractuels.

LE 8 NOVEMBRE,
PAR LA GRÈVE, PRENONS LE CONTRÔLE DES NÉGOCIATIONS !
MOBILISONS-NOUS !
DÉPOSONS MASSIVEMENT NOS DII !

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Dans les médias

20 décembre 2023

Fret SNCF : comment la libéralisation a accéléré le déclin du rail

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