Fédération CGT des Cheminots


L’EXERCICE DU DROIT DE GRÈVE N’EST PAS NÉGOCIABLE !

| Espace presse

Le Sénat va prochainement examiner une proposition de loi « visant à concilier la continuité du service public de transport avec l’exercice du droit de grève ».

La CGT alerte sur cette attaque contre un exercice démocratique fondamental. Elle mettra tout en oeuvre pour que ce projet de loi ne voit pas le jour.

Ce texte qui constitue une nouvelle charge de la droite parlementaire et du MEDEF contre le droit de grève est l’unique réponse aux revendications posées dans les mouvements sociaux de la dernière période. Il vise à interdire les grèves dans les services publics 60 jours par an, en instaurant une période maximale de suspension de 15 jours consécutifs, chaque période de suspension devant être suivie d’une période neutralisée de 5 jours. En cas de manquements, des peines d’amende pourraient aller jusqu’à 15 000 euros et un an d’emprisonnement, et pourraient être assorties d’une peine complémentaire d’interdiction d’exercer une activité professionnelle en lien avec un service public pour une durée maximale de cinq ans.

La fédération CGT des cheminots réfute toute criminalisation et limitation du droit de grève, droit constitutionnel.

Tout salarié doit pouvoir l’exercer dès lors qu’il le juge nécessaire pour défendre ses intérêts. Face à l’attitude autoritaire d’un gouvernement et d’un patronat qui refusent de négocier et d’entendre les revendications des salariés du secteur public comme du secteur privé, l’exercice du droit de grève est un des moyens de se faire entendre.

La polémique engagée autour du droit de grève sur fond de campagne électorale a pour but de masquer les raisons profondes des mouvements revendicatifs en cours : le démantèlement du service public, ferroviaire notamment, la dégradation des conditions de travail des cheminots, le manque d’emplois et de moyens financiers, la baisse du pouvoir d’achat.

Pour la CGT, le débat doit porter sur :

  • De nouveaux choix et orientations pour les services publics permettant à ceux-ci de se moderniser et de se développer, et de mieux répondre aux attentes et revendications des cheminots.
  • Renforcer la représentation des salariés en proximité pour faire vivre la démocratie sociale.

Le droit de grève est déjà très encadré, le restreindre ne réglera rien.

La CGT exige que les dispositions actuelles, fréquemment bafouées par les directions des entreprises ferroviaires soient respectées et appliquées, notamment la négociation obligatoire dans les délais dévolus.

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POURQUOI UNE ANNEXE À L’ACCORD CPA/CAA ?

| Les conditions sociales

Moins de 3 mois après sa signature, la direction revient sur les dispositifs de l’accord CPA/CAA (Cessation Anticipée d’Activité). En plein cœur de l’été, elle a édité un document « annexe » de l’accord et un « guide d’application » qui réduit les droits des cheminots. La CGT est la seule organisation syndicale à s’y opposer et à revendiquer de nouveaux droits.

Les modifications apportées par la direction n’ont jamais fait l’objet de négociations formelles et ne sont pas de simples « précisions » comme certains l’écrivent. Ces modifications produisent des effets très concrets. Des centaines de cheminots ont d’ores et déjà vu leur demande de CPA/CAA refusée ou modulée. D’autres devront accepter une minoration de leur pension de retraite. Dans certains chantiers, des cheminots contractuels ont déjà appris qu’ils se verront exclure purement et simplement des prochaines mesures d’augmentations individuelles annuelles.

ACCORD INITIAL
(22 avril 2024)
ANNEXE + GUIDE
(15 juillet 2024)
Mesures salariales en fin de carrière (+3%) pour les cheminots contractuels (60 ans) N’interdit pas le cumul avec les augmentations individuelles annuelles Interdit le cumul avec les augmentations individuelles annuelles
Continuité des droits pour les cheminots de FRET SNCF L’adhésion volontaire à l’accord initial GPU est ouvert Renvoie la continuité des droits à la négociation d’un nouvel accord de transition (Guide d’application)
Éligibilité aux dispositifs CPA/CAA Tous les cheminots sont éligibles Ajout de conditions d’éligibilité en fonction du nombre de trimestres validés
Structuration de la rémunération Salaire + ICCA (Indemnités compensatrices) Modifie la structuration, mais n’améliore pas la rémunération
Mesures transitoires pour les cheminots engagés sur l’ancien accord CPA Déjà obtenues : audience CGT du 30 mai 2024 Pas d’évolution
Évolution salariale en fin de parcours professionnel classe 2 Audience CGT du 30 mai 2024 : renvoie à des réunions Pas d’évolution
Mesures d’amorçage des TA et TB Renvoie à des réunions
Extension de la liste des ERPA Pas d’évolution
Suppression des mesures de suspension du décompte pénibilité (GRH 938) Pas d’évolution
Prise en compte de tous les trimestres d’apprentissage Pas d’évolution

DES « RÉTROPÉDALAGES » ET DE LA POUDRE AUX YEUX

Dans les faits, l’annexe et son guide d’application n’apportent aucune garantie supplémentaire. Pire, ces deux textes réduisent l’accès aux droits contenus dans l’accord CPA.

La preuve par l’exemple :

Ludivine : cheminote contractuelle, pensait pouvoir bénéficier à 60 ans des 3 % d’augmentation de son salaire en fin de parcours professionnel prévu dans l’accord, en plus des mesures d’augmentations individuelles annuelles.
Elle vient d’apprendre qu’avec l’application de l’annexe CPA/CAA, elle ne bénéficiera pas de mesures d’augmentations individuelles annuelles à 60 ans.
L’annexe précise que les cheminots contractuels qui perçoivent une augmentation de fin de parcours professionnel à 60 ans ne pourront cumuler les mesures d’augmentations individuelles annuelles.

Renaud est recruté à 18 ans au statut comme ASCT.
À 59 ans, il décide de profiter du nouveau dispositif de CPA/CAA spécial ASCT de 36 mois.
Il aura 164 trimestres validés au début de sa CPA/CAA.
La direction vient de lui refuser sa demande, car la nouvelle annexe précise que le nombre de trimestres cotisés à la fin du CPA/CAA ne doit pas être supérieur au nombre de trimestres minimum requis pour le régime spécial.

Nordine a 58 ans. Après avoir travaillé 4 ans dans une entreprise de droit privé, il a été embauché au statut à 23 ans comme Agent Circulation, un métier repris dans les emplois à pénibilité avérés (ERPA). Il sera polypensionné (régime général et régime spécial).
La direction lui refuse une CPA/CAA pénibilité de 30 mois et lui accorde seulement 18 mois car l’annexe interdit qu’il dépasse le nombre de trimestres cotisés requis au régime général (172 dans ce cas) à l’issue de la CPA/CAA.
Pour les cheminots polypensionnés cela signifie une minoration de pension de retraite SNCF.

Il pourra prendre sa retraite à 59 ans et 10 mois en ayant cotisé 172 trimestres, dont 20 au régime général. Il percevra une pension de retraite SNCF de 67,8 % de sa rémunération de base (75 % X nbre de trimestres cotisés à la SNCF/nbre de trimestres requis régime spécial pour sa classe d’âge= 75 % X 152/168). Sans la nouvelle annexe, sa demande de CPA/CAA de 30 mois aurait été acceptée. Sa pension SNCF aurait alors atteint 69,5 % de sa rémunération de base.

La Fédération CGT des cheminots est signataire de l’accord CPA/CAA. Elle en est même la principale, pour ne pas dire la seule instigatrice. L’annexe n’est ni un avenant à l’accord ni même le produit de négociations formelles.

Dès lors, la signature de l’annexe par 3 organisations syndicales ne peut qu’interroger.

La CGT, quant à elle, continue de porter des revendications pour améliorer l’accord CPA/CAA :

Allongement des durées de CPA/CAA ;
Extension de la liste des ERPA ;
Suppression des mesures de suspension de décompte pénibilité GRH 0938) ;
Évolution salariale pour les cheminots classe 2 ;
Mesures d’amorçage des TA et TB ;
Prise en compte de tous les trimestres d’apprentissage.

 

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METTONS L’EMPLOI SOUS HAUTE SURVEILLANCE

| Trains

La situation de l’emploi aux Trains demeure sensible. Le 7 février 2024, la direction annonçait un volume de recrutement conforme aux revendications de la CGT. Pour autant, et après 9 mois d’exercice, force est de constater que le compte n’y est pas !

Au regard de cette situation inquiétante, la CGT l’affirme, c’est en étant offensifs que nous gagnerons.

En fin d’année, à l’initiative de la CGT lors de la DCI du 7 décembre 2023, la direction s’est engagée à reconduire les mesures Emploi de 2023, soit un point d’accostage à 653 recrutements effectués (engagement initial de 550). Lors de la table ronde du 8 février, par la voix du président Farandou, l’emploi ASCT a été augmenté de 200 emplois, soit 850 recrutements pour l’année 2024. Or, lors de l’ISMB du 16 mai et de la DCI CGT du 9 juillet, la direction a communiqué un niveau de recrutement en-deçà des prévisions : 344 ASCT recrutés (40,5 % des embauches prévues). En outre, le fléchage des emplois laisse apparaître des situations inquiétantes dans plusieurs régions.

Malgré la multiplication des alertes de la CGT, la situation évolue peu. En effet, à 3 mois de la fin de l’année 2024, le risque de finir l’année en-dessous des engagements se matérialise.

La CGT refuse cette situation et ré-interpelle la direction sur ses engagements.

LA THÉORIE DES DOMINOS
Un accostage en-dessous des 850 recrutements aurait de lourdes conséquences sur l’engagement d’accompagner tous les TGV à 2 agents, d’élargir cet engagement sur IC, d’assurer un accompagnement adéquat des trains sur les lignes dites sensibles, de huiler le parcours professionnel entre TER et Voyages et d’équiper les trains TER, notamment les circulations ANS.

La direction ne peut se contenter d’affirmer qu’elle est optimiste et que la situation est sous contrôle. Pour la CGT, il y a urgence !

LE MANQUE D’EFFECTIF CONDUIT À DES DÉRIVES
Pour masquer les difficultés, la direction a tenté plusieurs expériences de dissimulation, la palme revenant aux axes Nord et Est qui ont proposé cet été des accompagnements TGV aux cheminots en devenant VAO (volontaires d’accompagnement occasionnels) (in)formés par lien Teams et rémunérés 30 € l’heure (50 € le week-end). Mieux que l’accord JO…

Cet exemple de dérive concoctée par quelques technocrates du rail démontre, s’il le fallait, l’insuffisance du nombre d’ASCT à disposition et les carences du recrutement.

LES RAISONS D’UN RECRUTEMENT DIFFICILE
Pour éviter la mise en place d’expériences scabreuses et hautement conflictuelles, la direction se doit d’analyser avec plus de lucidité la situation. Pourquoi, dans un contexte Emploi qui demeure délicat, l’attractivité de l’entreprise et du métier sont mises ainsi à rude épreuve ?

Le métier d’ASCT est difficile, exigeant et enjoint les candidats à des sacrifices (week-ends, fériés, horaires décalés, suivi médical intransigeant), le tout avec une rémunération, une perspective de carrière et des incertitudes sur l’avenir loin d’être à la hauteur des attentes.

La direction doit entendre et poursuivre le chemin entrouvert en décembre 2022 et lors des négociations sur la CAA. Aussi, la piste de la revalorisation de la prime de travail doit être maintenue, comme la direction s’y est engagée. La proposition CGT est indéniablement une piste, validée par la signature de 60 % des ASCT.

La CGT va déposer une DCI nationale sur le sujet Emploi et entend construire, avec tous les ASCT, les mobilisations nécessaires à l’amélioration de nos conditions de travail et à la reconnaissance de notre métier.

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NOUVEAU COUP DE RABOT DANS LA FORMATION DE CONDUCTEUR DE LIGNE

| Traction

Fin 2024, dans toutes les UNFT (centres de formation SNCF ), les formations des agents de conduite sont prévues d’être de nouveau raccourcies et limitées à un seul engin moteur.
Cela va participer à l’affaiblissement du métier et faire peser de lourdes conséquences sur la sécurité des circulations.

DES « EXPÉRIMENTATIONS » DANGEREUSES
Cela fait maintenant plusieurs années que la SNCF, dans une logique de rentabilité financière, multiplie les économies sur la formation des agents de conduite. Celle-ci est passée, en quelques années, de 12 à 10 mois pour, demain, être réduite à seulement 8 mois !

Sous couvert d’expérimentations, elle utilise également à moindre coût, depuis quelques années, les formations académiques des universités (DU). Dernièrement, des ex-dirigeants de la SNCF ont ainsi saisi cette opportunité pour créer une société de formation en partenariat avec l’université d’Évry et deux entreprises ferroviaires partenaires (Captrain et SNCF à travers les établissements TER PACA et Transilien lignes D&R, N&U). Les étudiants, qui ne perçoivent aucune rémunération durant leurs études, sont amenés, par la suite, à suivre une formation initiale conduite « raccourcie » avec ces mêmes partenaires.

Dans le même temps, l’expérience récente des formations confiées à la société DIGIRAIL a donné des résultats catastrophiques.
Dans cette grande « foire de la formation », certains établissements, comme TER Pays de la Loire, décident même de s’affranchir des règlements pour remettre en cause les examens finaux.

DANGER POUR LA COMPRÉHENSION DU SYSTÈME FERROVIAIRE
Pour la CGT, la direction de la traction devrait, en premier lieu, prendre en considération le taux d’échec dans les formations externes et reconsidérer ses choix qui ne sont que financiers. La culture de la sécurité ferroviaire est un pilier du service public ferroviaire. La compréhension globale du système ferroviaire est indispensable à la sécurité. Alors que l’année 2024 connaît une hausse vertigineuse du nombre d’incidents et évènements sécurité, ce n’est pas en abaissant encore la formation « initiale  » que la direction verra ses résultats sécurité s’améliorer.

ORGANISATION DE LA CONCURRENCE ET DANGER POUR LES PARCOURS PROFESSIONNELS
Pour la CGT, cette ultra-spécialisation est dé-qualifiante et met en danger les futurs parcours professionnels. Elle va rendre très complexe toute mobilité.

En enfermant le conducteur dans un cercle de compréhension restreint, couplé à une organisation de la production en direction de ligne, par produit, par activité, elle crée autant de type de conducteurs qu’il y a de missions.

Si ces formations plus courtes peuvent, dans un premier temps, être une source de rentabilité, à plus long terme, elles vont participer au déclassement du métier de conducteur et à la baisse de la rémunération.

EXIGEONS LE RESPECT DE NOS MÉTIERS ET DE NOS SAVOIR-FAIRE

La Fédération CGT des cheminots revendique :

  • l’unicité de la filière traction grâce à une formation initiale et commune à l’ensemble des conducteurs. Il est essentiel qu’elle reste attachée à la compréhension des systèmes pour une meilleure appréhension de la sécurité ;
  • que cette formation permette ainsi à tous les conducteurs de pouvoir bénéficier de leur parcours professionnel ou de mutations/permutations ;
  • la multi-activité, seule source d’épanouissement fondamental pour la sécurité ferroviaire ;
  • des formations complètes et qui se fassent dans les établissements sous la responsabilité d’un centre de formation SNCF agréé.

ALORS QUE LA FORMATION PROFESSIONNELLE SUBIT UNE ATTAQUE D’AMPLEUR DANS TOUTES LES COMPOSANTES DE L’ENTREPRISE SNCF, LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS PROFITERA DES PROCHAINES INTERPELLATIONS POUR REMETTRE CE SUJET EN AVANT. ELLE APPELLE LES CHEMINOTES ET CHEMINOTS À S’INSCRIRE MASSIVEMENT DANS LA PROCHAINE JOURNÉE DE MOBILISATION DU 1ER OCTOBRE PROCHAIN.

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LE TRAIN DES PRIMEURS DOIT ROULER !

PERPIGNAN-RUNGIS

| Non classé

Le 28 juin 2024, le train effectuait son dernier trajet avant la traditionnelle reprise de ce trafic à la rentrée. Le plan de discontinuité de Fret SNCF, et les logiques mortifères du marché entravent sa relance.

Des décisions politiques urgentes doivent être prises !

 

Courant juillet, la CGT est intervenue en urgence pour stopper la destruction programmée des wagons frigorifiques du train des primeurs. L’engagement a été pris de les stocker jusqu’à la rentrée.

Le 24 juillet, lors d’une rencontre avec les parlementaires du Nouveau Front Populaire, les forces politiques qui le composent se sont engagées à œuvrer à sa relance, et permettre à Fret SNCF de se positionner sur l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI), déclaré infructueux et qui a été prolongé jusqu’en septembre.

Début août, la Fédération CGT des cheminots a réinterpellé le ministère des Transports sur les points suivants :

  • Arrêt du processus de discontinuité qui interdit à Fret SNCF de se positionner sur ce flux ;
  • Permettre la relance dès septembre de ce train avec les wagons conventionnels ;
  • Permettre à Fret SNCF de répondre à l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) en cours.

Le gouvernement démissionnaire, doit cesser d’entraver les solutions proposées pour la relance de ce train et éviter 20 000 camions par an dès la rentrée !

La relance du train des primeurs, est possible ! Elle permettrait même de relancer le wagon isolé en y couplant d’autres trafics, à l’appui des nombreuses propositions de relance du fret en proximité formulées par nos syndicats.

C’est aussi possible dans le cadre de la discontinuité dans laquelle s’enferre ce gouvernement qui a démissionné de toutes ses responsabilités…

 

La Fédération CGT des cheminots appelle les cheminots à se tenir prêts à agir dans les jours et semaines qui viennent pour gagner :

  • L’arrêt du processus de discontinuité et de liquidation de Fret SNCF ;
  • Permettre à Fret SNCF de répondre à l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) en cours ;
  • Relancer le train des primeurs dès la rentrée.

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MAINTENANT, ON Y VA !

Audience Assemblée nationale

| Tract

Ce 24 juillet, les fédérations CGT Cheminots, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots ont été reçues par le NFP à l’Assemblée nationale.

La CGT y a porté des revendications précises et offensives sur le ferroviaire public.

Au cours de cette rencontre, nous avons revendiqué :

  1. L’arrêt du scénario de discontinuité visant Fret SNCF avec, dans un premier temps, la mise en place immédiate d’un moratoire ;
  2.  Le retour des 23 flux abandonnés dans le cadre du plan de discontinuité, au sein de Fret SNCF ;
  3. Le retour du train des primeurs « Perpignan-Rungis » dès la rentrée et le repositionnement de Fret SNCF sur l’AMI permettant d’exploiter cette circulation ;
  4. Le dépôt d’un projet de loi visant à réunifier le système ferroviaire public.

 

Le NFP a partagé l’ensemble des points évoqués. À l’issue de cette rencontre, il s’engage à :

  • Produire un communiqué reprenant ces quatre points ;
  • Adresser un courrier au Président de la SNCF et au ministre des Transports demandant l’arrêt du scenario de discontinuité, et la mise en œuvre d’un moratoire concernant le Fret SNCF ;
  • Produire une expression spécifique sur le train des primeurs « Perpignan-Rungis » ;
  • Interpeller les différents groupes politiques de la commission transport du Parlement européen.

La Fédération CGT des cheminots, dans l’unité syndicale la plus large possible, va donc poursuivre avec force et détermination, son combat pour le développement du service public ferroviaire et pour l’amélioration des conditions sociales des cheminots.

C’est pourquoi, il nous faut collectivement mettre en débat la construction d’un rapport de forces conséquent, national et tous services, afin de gagner de véritables progrès sociaux et le retour à une entreprise publique, unique, et intégrée : la SNCF !

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LA CGT CHEMINOTS MAINTIENT LA PRESSION SOCIALE !

Audience Assemblée nationale

| Communiqué

C’est à l’initiative de la CGT et suite à l’interpellation par courrier unitaire des parlementaires nouvellement élus (hors RN), que les quatre fédérations syndicales de cheminots seront reçues le 24 juillet prochain à l’Assemblée nationale par les composantes du NFP.

A cette occasion, la Fédération CGT des cheminots exigera que soit porté devant la représentation nationale :

  1. L’arrêt du scénario de discontinuité visant Fret SNCF avec, dans un premier temps, la mise en place immédiate d’un moratoire ;
  2. Le retour des 23 flux abandonnés dans le cadre du plan de discontinuité, au sein de Fret SNCF ;
  3. Le retour du train des primeurs « Perpignan-Rungis » dès la rentrée et le repositionnement de Fret SNCF sur l’AMI permettant d’exploiter cette circulation ;
  4. Le dépôt d’un projet de loi visant à réunifier le système ferroviaire public.

Par ailleurs, la Fédération CGT des cheminots continuera d’exiger entre autres :

  • L’abrogation de la réforme des retraites ;
  •  L’augmentation du SMIC à 2 000 €/brut mensuel.

La Fédération CGT des cheminots dit ce qu’elle fait et fait ce qu’elle dit !

Le NFP doit maintenant tout mettre en oeuvre, y compris au cours de la session parlementaire actuelle qui se tient jusqu’au 02 août, afin de répondre aux aspirations sociales légitimes revendiquées par les cheminots.

De son côté, la CGT prendra toutes les dispositions utiles afin de construire un rapport de force de haut niveau pour gagner sur nos revendications !

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LES WAGONS DU TRAIN DES PRIMEURS N’IRONT PAS À LA CASSE !

Perpignan-Rungis

| Le transport de marchandises

Alors que Gouvernement et direction poursuivent aveuglément leur plan de discontinuité et de liquidation de Fret SNCF, la direction de Fret SNCF a acheminé en catimini les wagons du train des primeurs sur un site en vue de leur destruction !
L’intervention de la CGT a permis de stopper le processus, il nous faut maintenant gagner la remise en service du train des primeurs à l’automne.

Le train des primeurs, qui achemine quotidiennement des produits frais entre Perpignan et Rungis, a théoriquement circulé pour la dernière fois le 28 juin dernier, avec comme conséquence 20 000 camions supplémentaires sur les routes.

Les wagons sont aptes à circuler, il ne manque que la volonté politique !

À l’inverse, ce gouvernement a acté le fait que le flux Perpignan-Rungis devait être abandonné au privé dans le cadre de son plan de discontinuité et de liquidation de Fret SNCF.

Dans le même temps, les « appels au marché », par le biais d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) publié le 31 juillet 2023, se sont avérés infructueux, faute de réponses.

Cela confirme ce que la CGT affirme depuis de nombreuses années, à savoir que Fret SNCF doit être déclaré d’utilité publique et soustrait aux règles du marché.

Un nouvel appel à manifestation d’intérêt (AMI) a été lancé le 16 mai 2024, pour, cette fois-ci, un acheminement en transport combiné, rendu possible par les travaux en cours pour la création d’un terminal de transport combiné. La date limite des réponses est fixée au 19 juillet 2024 et aucune information n’a filtré sur les postulants ou l’éventuel attributaire…

Fret SNCF n’a pas répondu à cet AMI, sous la contrainte du plan de discontinuité qui lui impose, non seulement d’abandonner ce flux, mais aussi lui interdit de se repositionner pendant une période de 10 ans !

Pour autant, la mise en exploitation théorique est prévue pour le service annuel 2026, et les travaux prévus sur le site de Rungis pourraient courir jusqu’en 2027…

La solution existe : relancer le train des primeurs !

Les wagons sont aptes à la circulation, des chargeurs sont prêts à relancer le service, Fret SNCF a les moyens de production, il ne manque que la volonté politique !

Stopper le processus de discontinuité, ne relève pas des « affaires courantes », mais de l’urgence !

ENSEMBLE, GAGNONS :

  • LA RELANCE DU TRAIN DES PRIMEURS,
  • L’ARRÊT DU PROCESSUS DE DISCONTINUITÉ ET DE LIQUIDATION DE FRET SNCF

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PORTONS L’ESPOIR !

| Maîtrise et cadres UFCM

Emmanuel Macron veut poursuivre ses orientations politiques et économiques, comme s’il ne s’était rien passé dans les urnes.

La CGT a pris ses responsabilités en appelant à voter pour le programme du Nouveau Front Populaire (NFP) et en mobilisant très largement contre l’extrême droite. L’espoir suscité doit se matérialiser.

L’extrême droite et ses alliés ont été mis en échec. Le plus grave a été évité, même si des incertitudes demeurent quant à la constitution d’un gouvernement résolument tourné vers le progrès social.

La responsabilité des élus du Nouveau Front Populaire est immense. Le second tour oblige aussi tous les députés qui ont été élus grâce aux voix
des électeurs du Nouveau Front Populaire.

Les Ingénieurs, Cadres, Techniciens et Agents de Maitrise (ICTAM) ont largement compris et partagé ce positionnement ; la poussée de la gauche et le vote de colère en direction du RN démontrent une volonté d’une réorientation sociale dans le pays. La présidence d’Emmanuel Macron a tiré vers le bas l’ensemble des travailleurs. Les services publics, notamment la SNCF avec son explosion en 2018, ont été affaiblis.

Le futur gouvernement devra prendre des décisions stratégiques. L’avenir de la SNCF est lié au futur exécutif. L’espoir suscité par le vote est immense, nos exigences sociales le sont tout autant. En cela, nous exigeons :

  • ▪ L’abrogation de la réforme des retraites ;
  • L’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux ;
  • L’égalité professionnelle femmes-hommes ;
  • Le retour à l’unicité de l’entreprise SNCF ;
  • L’arrêt du processus de privatisation de Fret SNCF par la mise en place d’un moratoire sur le plan de discontinuité, comme le recommande un rapport d’enquête parlementaire ;
  • L’arrêt de la concurrence dans le transport ferré de voyageurs et sa logique de filialisation, dans le cadre des appels d’offres pour les TER, qui conduit au transfert des cheminots dans des sociétés privées ;
  • Des conditions sociales de haut niveau pour l’ensemble des cheminots du secteur ferroviaire ;
  • Une vraie politique de réindustrialisation du pays ;
  • La garantie des libertés, en commençant par voter une amnistie des militants syndicaux condamnés lors d’actions revendicatives.

Le plan à 100 milliards pour le rail d’ici 2040 doit être fléché. Un exécutif progressiste serait à même de bâtir un projet de loi de financement des
infrastructures ferroviaires. Un tel texte pourrait trouver un large consensus, car il répond aux besoins de rail dans les territoires.

Le 18 juillet prochain, la Fédération CGT des cheminots appelle ses syndicats à organiser, en lien avec les structures interprofessionnelles, des rassemblements devant les préfectures et à Paris à proximité de l’Assemblée nationale pour exiger la mise en place d’un gouvernement issu du Nouveau Front Populaire.

NE NOUS FAISONS PAS VOLER NOTRE VICTOIRE !

L’UFCM-CGT invite l’ensemble des cadres et maîtrises du ferroviaire à être attentifs et à participer aux initiatives CGT qui auront lieu près de leurs lieux de travail, de vie et de congés, dès le 18 juillet mais aussi durant tout l’été, sur ces sujets comme sur ceux des problématiques du quotidien.

L’UFCM-CGT prépare son Congrès. Au coeur de ses débats : le rôle, la place, les besoins des cadres et maîtrises pour bien vivre, bien travailler, bien organiser le travail.

Cet été, peut-être que, encore plus que d’habitude, les cadres et maîtrises vont subir une forte pression pour réaliser coûte que coûte la production et pallier le manque d’emplois.

Les syndiqués UFCM-CGT seront à vos côtés !

Des rendez-vous seront organisés sur tout le territoire, sous forme d’assemblées générales ou autres. Venez discuter, échanger. Rapprochez-vous de nos militants pour construire ensemble les revendications et débattre des modes et moyens de mobilisation.

ENSEMBLE,
TOUS CHEMINOTS,
PLUS NOMBREUX,
PLUS FORTS !

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20 août 2024

Train des primeurs : dernier trajet

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