EN GRÈVE UTILE ET VISIBLE !
Retraite
Les Fédérations nationales CGT des Ports et Docks, des Cheminots, des Industries Chimiques, du Verre et Céramique et des Mines-Énergie en sont convaincues : gagner face au patronat et au gouvernement passera par l’organisation de grèves reconductibles dans les entreprises.
À la SNCF, l’ensemble des Organisations Syndicales représentatives appelle aussi à la grève reconductible. Tous les salariés du ferroviaire doivent agir.
Nous devons changer de ton et, au-delà du rythme parlementaire, imposer l’agenda social.
TOUS ENSEMBLE, PAR LA GRÈVE RECONDUCTIBLE, STOPPONS LA RÉFORME MACRON/BORNE !
Les maîtrises et cadres sont des salariés comme les autres, quels que soient leur statut ou fonction, ils seront impactés par ce projet néfaste de réforme des retraites.
Comme les autres, nous sommes appelés à cesser le travail dès le 6 mars au soir. Comme les autres, nous participerons à la réussite d’un mouvement d’ampleur qui, en arrêtant la production, pèsera sur l’économie. Ensemble, notre mouvement obligera le gouvernement et nos dirigeants à prendre en compte non seulement le rejet de cette réforme, mais aussi les revendications pour un système de retraite plus juste, pour une vraie politique d’égalité et de mixité, pour des revalorisations salariales, pour des emplois.
L’ACTION DE GRÈVE DOIT ÊTRE VISIBLE ET EFFICACE !
C’est le cas quand on s’affiche dans les manifestations et les assemblés générales, mais c’est plus efficace si le travail non-réalisé pendant le temps de la grève n’est pas rattrapé de manière dissimulée.
Même au forfait-jours, (le travail) les objectifs doivent être reportés et la charge annuelle allégée.
Nous avons trop pris l’habitude de réaliser la charge de travail qui nous est imposée sans se poser la question du temps qu’on y passe, sans la mettre en opposition aux moyens alloués, qu’ils soient humains, matériel ou de temps.
POUR ETRE EFFICACES, LES MAÎTRISES ET CADRES DOIVENT TOUTES ET TOUS ÊTRE DANS L’ACTION DÈS LE DÉBUT DU MOUVEMENT !
On ne prend pas un train en marche, personne ne doit rester sur le quai et on ne rattrape pas non plus le travail non-effectué pendant la grève.
L’objectif n’est pas de perdre du salaire au motif que ceux qui sont moins rémunérés vont en perdre, l’objectif est de bloquer, de peser, à court et moyen termes, de façon à faire pression pour le retrait de cette réforme et la construction d’un modèle social plus juste et équitable.
Notre travail est indispensable à la production. En grève, nous en faisons prendre conscience à nos dirigeants.
Il nous faut sortir de la culpabilisation sur la non-réalisation d’une charge de travail. Quand on fait grève, il faut que ça se voit et que ça se ressente !
LE 7 MARS, PROVOQUONS L’ARRÊT D’URGENCE !