Fédération CGT des Cheminots


ArchivesNovembre 2020

Salarié.e.s du groupe AREP, votez CGT au CA de la SNCF !

AREP - PARVIS

| Tract

Voter CGT au CA de la SNCF, c’est se donner les moyens d’agir. Ça nous concerne TOUS !

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION (CA) : UN RÔLE DECISIONNEL !

Il délibère sur les grandes orientations stratégiques, économiques, financières, technologiques et sociales du Groupe. De leur vote, découlent les décisions de l’ensemble du groupe (recrutements, investissements, rémunération, réorganisations …).

Ce qui se passera au niveau du Groupe AREP au sortir de la fusion dont il fait l’objet cette fin d’année, sera à la fois influencé par ces politiques globales mais aussi et surtout par nos capacités à résister ensemble !

POURQUOI CHOISIR NOS CANDIDATS ?

Voter CGT, c’est soutenir une organisation syndicale dont les militant·e·s agissent sur les sujets quotidiens, pour la défense individuelle et collective de l’ensemble des collègues, contre les réorganisations chroniques et surtout pour des revendications qui répondent aux besoins et aspirations des salarié.e.s. La CGT est l’organisation syndicale qui fait le plus d’interventions locales et qui obtient le plus grand nombre d’avancées pour les salarié.e.s, malgré le contexte particulier de confinement que nous connaissons actuellement. Renforcer la CGT dans les urnes, c’est se doter du maximum de chances d’être bien défendus.

Voter CGT au CA, c’est autant de points d’appui pour faire avancer nos propres revendications auprès de la Direction, notamment :

  • Le respect des engagements de maintien des termes des accords existants, dans le cadre de la négociation d’ensemble imposée par la fusion d’AREP Ville et de PARVIS dans AREP ;
  • La mise en place d’une classification des métiers (GPEC) et d’un accord de méthode pour plus d’équité salariale dans le groupe AREP ;
  • L’amélioration des conditions de travail et une réelle prise en compte des RPS, notamment dans le cadre du télétravail ;
  • La mise en place d’un 13ème mois pour tous en 2021 ;
  • Des augmentations salariales « réelles » dans le cadre des NAO.

POUR QUELS ENJEUX ?

Voter CGT, c’est aussi soutenir une organisation syndicale qui fait des propositions de fond. Que ce soit sur les risques psychosociaux, la protection sociale, ou encore la revalorisation des salaires, toutes ces propositions n’ont d’impact que si elles sont validées par un très grand nombre de salarié·e·s.

La CGT est l’organisation qui réalise des contre-projets crédibles au point que nous sommes reçus par les plus hautes autorités du Gouvernement ou de l’entreprise pour les présenter. Et cela pèse sur les stratégies d’entreprise : par exemple les multiples expertises, dénonciations et propositions sur la sous-traitance.

Si la distance à parcourir est encore grande pour imposer une rupture complète avec les stratégies financières, de démantèlement de la SNCF et du service public ferroviaire, un renforcement du poids de la CGT au Conseil d’Administration du Groupe permettrait de s’en rapprocher !

Au CA, nous avons besoin d’élu·e·s CGT qui votent contre les orientations stratégiques néfastes, la mise en concurrence des salarié.e.s, ou encore qui dénoncent les conflits d’intérêt et les manquements de l’État. Nous avons besoin d’élu·e·s militant·e·s qui relayent nos revendications et ne se contentent pas d’avaliser ce qu’on leur soumet.

Voter CGT, c’est s’assurer que les directions puissent être contredites dans leurs velléités incessantes d’accroître nos charges de travail ; que nos salaires soient âprement défendus ainsi que les missions de service public auquel nous participons.

Du 4 au 10 décembre 2020 VOTEZ ET FAITES VOTER CGT !

Le « bulletin électronique CGT » est le meilleur sondage de la détermination des salarié.e.s du Groupe SNCF.

Exprimons-nous très fort grâce à lui !

 

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VOTER CGT AU CA C’EST SE DONNER LES MOYENS D’AGIR ! ÇA NOUS CONCERNE TOUS !

Sferis

| Tract

Le Conseil d’Administration (CA) : un rôle décisionnel ! Il délibère sur les grandes orientations stratégiques, économiques, financières, technologiques et sociales du Groupe.

Ce qui se passera au niveau de SFERIS sera à la fois influencé par ces politiques globales, mais aussi et surtout par nos capacités à résister ensemble !

POURQUOI CHOISIR NOS CANDIDAT·E·S ?

Voter CGT c’est soutenir une organisation syndicale dont les militant·e·s agissent sur les sujets quotidiens, pour la défense individuelle et collective de l’ensemble des collègues, contre les réorganisations, et surtout pour des revendications qui répondent aux besoins et aspirations des salarié·e·s. Ils pourront le faire d’autant plus efficacement s’ils sont « portés » par des travailleur·se·s du rail, s’ils en représentent un très grand nombre et que cela se mesure dans les élections. La CGT est l’organisation syndicale qui fait le plus d’interventions locales et qui obtient le plus grand nombre d’avancées pour les salarié·e·s, malgré le contexte hostile que nous connaissons actuellement. Renforcer la CGT dans les urnes, c’est se doter du maximum de chances d’être bien défendus.

Voter CGT c’est aussi faire avancer nos revendications légitimes auprès de la direction du Groupe !

  • La mise en place d’une classification des métiers pour plus d’équité ;
  • L’amélioration des conditions de travail et une réelle prise en compte des RPS ;
  • Des augmentations salariales « réelles » et la mise en place d’une prime d’ancienneté ;
  • Une évolution professionnelle en fonction des compétences ;
  • Le respect des engagements et des accords signés avec les syndicats ;
  • La création d’une réelle passerelle pour les salarié·e·s souhaitant rejoindre la SNCF.

POUR QUELS ENJEUX ?

Voter CGT c’est aussi soutenir une organisation syndicale qui fait des propositions de fond. Que ce soit sur les règles de sécurité, la protection sociale, ou encore la revalorisation des salaires. Toutes ces propositions n’ont d’impact que si elles sont validées par un très grand nombre de salarié·e·s. La CGT est l’organisation qui réalise des contre-projets tellement crédibles que nous sommes reçus par les plus hautes autorités du Gouvernement ou de l’entreprise pour les présenter. Si la distance à parcourir est encore grande pour imposer une rupture complète avec les stratégies financières, de démantèlement de la SNCF et du service public ferroviaire, un renforcement du poids de la CGT au Conseil d’Administration du Groupe permettrait de s’en rapprocher !

Au CA nous avons besoin d’élu·e·s CGT qui votent contre les orientations stratégiques néfastes, la mise en concurrence des salarié·e·s, ou encore qui dénoncent les conflits d’intérêt et les manquements de l’État. Nous avons besoin d’élu·e·s militant·e·s qui relayent nos revendications et ne se contentent pas d’avaliser ce qu’on leur soumet.

Voter CGT c’est infliger un carton rouge aux directions sur la casse de nos métiers, de nos salaires et du service public.

Le bulletin (électronique) CGT est le meilleur sondage de la détermination des salariés du rail. Alors exprimons-nous très fort grâce à lui !

DU 4 AU 10 DÉCEMBRE, VOTEZ ET FAITES VOTER CGT !

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FIASCO DU GOUVERNEMENT SUR LA CONCURRENCE

Ouverture à la concurrence TET Nantes-Bordeaux / Nantes-Lyon

| Le transport de voyageurs

Érigée par le Gouvernement au printemps 2018 comme la seule solution pour résoudre les maux dont souffre le Ferroviaire, l’ouverture à la concurrence dans le transport de voyageurs connaît un premier échec retentissant.

Décryptage d’un fiasco.

Lors du conflit contre la réforme du ferroviaire, le Gouvernement entonnait en choeur les vertus de la concurrence et les bienfaits supposés de la fin du monopole de la SNCF dans le transport de voyageurs.

A peine les décrets de mise en application de la réforme du ferroviaire parus, l’Etat procédait, en janvier 2019, à la mise en concurrence de 2 lignes d’équilibre du territoire : Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon, pour donner l’exemple à suivre et lancer le processus …

Matériel neuf, infrastructures rénovées, atelier de maintenance flambant neuf et étude du potentiel de trafic voyageurs… toutes les conditions sont réunies par le Gouvernement pour favoriser des opérateurs ferroviaires alternatifs au détriment de l’opérateur historique. L’objectif n’est nullement caché :

La SNCF ne doit pas remporter l’appel d’offres et avant 2022, il faut montrer aux Français les premières concrétisations de la réforme ferroviaire.

Sitôt l’appel à manifestation d’intérêt lancé, 3 « challengers » se déclarent très intéressés, il s’agit de :

  • Transdev, un groupe français multinational de transport, dont l’actionnaire majoritaire est la caisse des dépôts et consignations, donc l’Etat ;
  • Arriva, un prestataire de services de transport de voyageurs, filiale du groupe, opérateur public historique de transport allemand DB ;
  • RégioRail, association du logisticien belge Eurorail et de la société américaine d’investissement et de gestion ferroviaire Railroad Development Corporation (RDC).

De son côté, la SNCF décide répondre à l’appel d’offres via une filiale d’Intercités, créée pour l’occasion, choix d’entreprise largement contestable.

Après 18 mois, et selon des informations croisées et vérifiées, les 3 concurrents de la SNCF ont tous jeté l’éponge et l’Etat se prépare à déclarer son appel d’offres infructueux.

Un camouflet pour l’Etat qui conforte les positions de la Fédération CGT des cheminots, Le service public de transport doit être au service des populations et de l’aménagement du territoire. Les opérateurs alternatifs en quête de profits ne se positionnent que sur des trafic rentables et générateurs de cash !

Malgré les facilités déjà consenties par l’Etat, l’échec de l’appel d’offres envoie un message clair : la concurrence ne marchera que si des moyens publics plus importants sont attribués. Cela confirme que le Service Public réalisé par une entreprise publique est moins coûteux pour la collectivité.

Il faut donc en tirer toutes les leçons, arrêter la libéralisation, utiliser les ressources publiques pour financer le développement du service offert aux usagers, par exemple en relançant les transversales et les trains de nuit.

Les deux lignes (Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon) doivent être attribuées directement à la SNCF !

La Fédération CGT des cheminots continue de combattre l’ouverture à la concurrence voyageurs et marchandises, choix libéral qui n’améliorera en rien la qualité de l’offre et ne répond pas aux besoins des usagers et des chargeurs.

La CGT est confortée dans son exigence de :

  • Stopper tous les appels d’offres en cours, qui plus est dans le contexte actuel de crise sanitaire, économique et sociale ;
  • Attribuer directement à la SNCF les contrats TET et TER ;
  • Relancer massivement les TET de jour comme de nuit, et développer un vrai service public du transport national.

LA CONCURRENCE N’EST PAS LA SOLUTION, C’EST LE PROBLÈME !

DU 4 AU 10 DÉCEMBRE, VOTONS ET FAISONS VOTER CGT AUX CONSEILS D’ADMINISTRATION.

VOTER CGT, C’EST LUTTER !

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L’IMMOBILISME NE PEUT PLUS DURER !

Action du 25 novembre 2020

| Fédération

Le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la CGT organise de nombreuses initiatives sur tout le territoire.

À l’occasion de cette journée mondiale contre les violences sexistes et sexuelles, la CGT interpelle le patronat et le gouvernement.

230 000 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année. 80% de femmes déclarent être victimes de sexisme au travail, 30% de harcèlement sexuel, 10 viols ou tentatives de viol se produisent chaque jour sur un lieu de travail…

Le confinement aggrave encore la situation avec une explosion des signalements.

Pourtant, plus de 80% des entreprises n’ont pas de plan de prévention des violences. Ces chiffres démontrent l’urgence de renforcer la loi.

AU TRAVAIL, DANS LA VIE, # STOP VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES

Engagée dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail et la lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales, la Fédération CGT des Cheminot.e.s a exigé de la direction du GPU qu’elle inscrive des mesures fortes dans le projet d’Accord en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et de la mixité (toujours en cours de négociation).

Les violences sexistes et sexuelles n’ont pas cessé avec la crise sanitaire.

Au contraire, avec le confinement, les violences conjugales ont augmenté et l’isolement accroît les difficultés. Avec l’extension du télétravail, les risques se sont accrus.

Dès le 1er confinement, la Fédération CGT des Cheminot.e.s a interpellé la direction du GPU et vient de réitérer afin que toutes les mesures de protection soient prises et que la mise en oeuvre de dispositions telles que l’hébergement d’urgence, les aides financières et la communication de tous les numéros d’urgence soit réalisée.

La lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail nécessite des moyens, des actions, des engagements loin d’un simple affichage ou de l’affirmation de bons sentiments.

Il doit être mis un terme à l’indifférence et à la tolérance sociale sur les violences sexistes et sexuelles !

La Fédération CGT des Cheminot.e.s revendique :

  • la mise en place d’un plan de prévention et de toutes les mesures nécessaires pour y mettre un terme ;
  • La création d’un nouvel indicateur sur les signalements de violences sexistes et sexuelles et les suites données ;
  • L’obligation de formation des directions, des RH, des « managers » et de sensibilisation de tou.te.s les salarié.e.s ;
  • Le renforcement des droits et moyens des référent·e·s violence des entreprises (gagné·e·s par la CGT en 2018) ;
  • La protection des victimes et de leurs droits ;
  • Des droits nouveaux pour protéger les victimes de violences conjugales : congés supplémentaires pour effectuer des démarches, mobilité géographique, fonctionnelle, …
  • Une vigilance accrue sur les apprenti.e.s, alternant.e.s, CDD, personnel de nettoyage, …

La CGT exige de la France qu’elle ratifie la 190e convention de l’OIT, première loi mondiale contre les violences et le harcèlement au travail. Alors qu’il s’y était engagé, le gouvernement ne l’a toujours pas ratifiée.

Les lieux de travail ne peuvent être l’angle mort dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Pas de tolérance pour les violences sexistes et sexuelles.

La Fédération CGT des Cheminot.e.s s’engage !

DU 4 AU 10 DÉCEMBRE 2020 VOTONS ET FAISONS VOTER CGT  AUX ÉLECTIONS AUX CONSEILS D’ADMINISTRATION

VOTER CGT, C’EST LUTTER

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FLASH INFO – DÉMATERIALISATION DES FC ET SUPPRESSION DE POSTES, POUR LA CGT C’EST NON !

Facilités de circulation

| Fédération

Le jeudi 19 novembre s’est tenue, à l’initiative de la direction, une « Concertation Spécifique de Projet » qui en réalité s’est avérée être une proposition de collaboration à leur projet de dématérialisation des Facilités de Circulation (FC) des cheminots et de leurs ayants droit, devant emporter avec elle la suppression de 70 emplois Temps Plein.

En préambule, la délégation CGT a exigé que soit résolue la privation de l’accès à ce droit pour tous qu’engendre la dématérialisation.

En exigeant le maintien des FC papiers (carte de circulation et fichet), dès lors que le bénéficiaire n’exprime pas le choix du format dématérialisé, la CGT prend notamment en compte la fracture numérique qui résulte de l’absence des outils nécessaires (accès internet, ordinateur, smartphone, imprimante) ou des difficultés d’utilisation de ceux-ci.

Aussi, maintenir les FC papiers implique de préserver les emplois dans les Agences Famille.

C’est sans doute ce qui a poussé la direction à refuser de considérer, pour l’heure, notre demande et nos arguments, dévoilant ainsi la véritable motivation de ce projet, à savoir des gains de productivité et la suppression à termes de tout le pan famille des APF.

La délégation CGT a donc refusé de participer plus longuement à cette fumisterie.

Aussi, une pétition CGT exigeant le maintien des droits aux FC pour tous est actuellement soumise à la signature de tous les cheminots actifs et retraités.

Chacune et chacun a donc la possibilité de peser sur les choix de la direction en y prenant part.

Opposons-nous à la privation de nos droits et à la disparition des Agences Famille.

SIGNONS MASSIVEMENT CETTE PÉTITION !

https://www.cheminotcgt.fr/petitions/

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COVID, PAS DE DOUBLE SANCTION POUR LES ASCT

Tract aux cheminots

| Trains

La direction doit entendre la colère des cheminots ! Alors que le niveau de circulation des trains a brutalement chuté sur inOui, Ouigo, Intercités, TER et Transilien, dans le même temps, et pour la 6e année consécutive, la direction a une fois de plus fermé la porte à une juste augmentation des salaires et des pensions. Le chômage partiel et ses conséquences (le niveau d’activité et la rémunération des cheminots) dans une entreprise de service public comme la SNCF sont inacceptables. D’autres solutions existent, la Fédération CGT des cheminots a des propositions !

Le gouvernement empêtré dans sa gestion calamiteuse de la pandémie de Covid-19 a imposé une nouvelle période de confinement, reconduite jusqu’au 1er décembre, voire au-delà. Les restrictions imposées dans les déplacements ont fait chuter drastiquement les taux d’occupation des trains, entrainant une réduction drastique du plan de transport.

Comme lors du premier confinement, la SNCF entend à nouveau recourir massivement au chômage partiel, voire d’installer ces dispositions dans la durée avec le chômage partiel de longue durée qu’elle entend déployer soit par accord de branche, soit par accord d’entreprise, voire d’établissement (périmètre CSE).

CE N’EST PAS AUX CHEMINOTS DE PAYER LA CRISE !

Lors du premier confinement, la quasi mise à l’arrêt des circulations ferroviaires a entrainé la mise au chômage partiel de milliers de cheminots. Le gouvernement ayant fait le choix de rendre la SNCF éligible à ce dispositif plutôt que de lui apporter une aide directe. Ce choix du gouvernement, qui n’hésite pourtant pas à déverser des milliards pour les entreprises du secteur privé, n’est pas sans conséquences pour les cheminots.

En premier lieu sur la rémunération car même si le traitement, l’indemnité de résidence, et la prime de travail ont été maintenus, ainsi que le versement d’une Indemnité Compensatrice de Service Restreint (ICSR) lors de la mise au chômage partiel, il n’en demeure pas moins que de milliers de cheminots ont vu leur rémunération baisser, et en particulier les ASCT. Récemment, la SA Voyageurs vient d’annoncer qu’elle relève la garantie de maintien du salaire brut de 70 à 80 %. Cette « annonce » unilatérale entérine d’une part le découplage et la disparité de traitement des cheminots du GPU, mais aussi une nouvelle baisse de rémunération qui s’ajoute à celle du premier confinement, au vol de repos, et aux pertes de pouvoir d’achat liées à la 6e année de gel des salaires ! Sans oublier le fait que la mise au chômage partiel affaiblit la protection sociale en ne la finançant pas.

Paradoxalement, certaines organisations syndicales n’hésitent même pas à présenter une baisse de salaire comme une avancée sociale…

D’AUTRES SOLUTIONS EXISTENT !

Alors que l’UNSA et la CFDT ont annoncé leur signature à un accord instaurant une activité partielle de longue durée dans la branche ferroviaire, sans aucune garantie de maintien de l’emploi ou de rémunération, la direction de la SNCF entend déjà organiser et anticiper une baisse durable de charge pour le SA 2021 et probablement au-delà.

En effet, des contractions importantes de charges, notamment pour inOui, avec suppression de circulations et passage en US, sont prévues sur l’ensemble des axes. Une réduction de l’offre TGV et des circulations de l’ordre de 20 %, parfois plus, est projetée. Ce qui aura des conséquences sur l’emploi et les parcours professionnels.

Pour la CGT, c’est le moment de revenir sur les politiques désastreuses de découpage par activités, et de revoir l’organisation de la production en réintroduisant la multi-activité.

Les baisses de charges d’une activité, peuvent être compensées par celles dont l’activité se maintient. C’est aussi l’occasion d’en relancer d’autres comme par exemple les TET de jour comme de nuit.

EN FINIR AVEC L’EAS !

C’est aussi l’occasion de réaffirmer que dans ce contexte si particulier, l’ensemble des circulations doit se faire avec la présence d’un ASCT à bord. L’ensemble des ASCT doit donc être formé 4S, et l’équipement des trains revu à la hausse. La sécurité, la sûreté et le service commercial à bord s’en trouveraient ainsi renforcés.

En ce sens la Fédération CGT des cheminots exige :

  • La réouverture immédiate des négociations salariales ;
  • La revalorisation de la prime de travail des ASCT au regard de l’évolution de la technicité en incluant la valeur moyenne des indemnités et allocations perçues ;
  • Des mesures immédiates spéciale Covid-19, comme l’extension de la prime de réserve pour tous les agents placés en FAC ;
  • La majoration de 20 % de la prime de travail pour faire face également à la gestion calamiteuse des espaces de vie dans les foyers Orféa depuis le 17 mars ;
  • Un mode de calcul élargi de l’ICSR ;
  • La fin de l’EAS et le retour à la multi-activité.

Pour faire face à une situation exceptionnelle, des mesures justes et durables s’imposent. La Fédération CGT des cheminots portera ces sujets auprès de la direction Voyages lors de l’audience qu’elle a sollicitée. 

Pour se faire entendre, le rapport de force est nécessaire. En ce sens, nous invitons tous les personnels des trains à s’emparer de la pétition CGT sur les salaires.

DU 4 AU 10 DÉCEMBRE, VOTONS ET FAISONS VOTER CGT AUX CONSEILS D’ADMINISTRATION.
VOTER CGT, C’EST LUTTER !

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Salarié.e.s de Keolis, votez aux élections CA SNCF

CGT transports

| Tract

La crise économique et sanitaire révèle les failles d’un système où la finance prime sur le social et le service rendu aux usagers.

Le transport de voyageur a été qualifié d’essentiel au maintien des activités de la nation et a continué à fonctionner malgré les incertitudes liées à la Covid-19 et le manque de mesures de protection.

Les salarié·e·s de Keolis ont pris toute leur part dans la continuité de ces missions de services publics et malgré cela, aujourd’hui, ils et elles vont payer les conséquences de cette crise économique et sanitaire.

C’est dans ce contexte que l’élection des représentant·e·s des salariés du groupe SNCF au conseil d’administration va se tenir du 4 au 10 décembre 2020. Ce scrutin permettra aux salariés d’accorder leur confiance aux candidats de la CGT pour la défense de leurs intérêts et de leurs acquis sociaux.

La CGT est dans le paysage actuel, l’organisation syndicale la plus revendicative.

Dans le groupe SNCF et chez Keolis, la CGT se présente comme le seul rempart face aux politiques libérales visant à une recherche effrénée de productivité dans les filiales pour accroitre les résultats financiers du groupe, au détriment du service public et des conditions sociales des salariés le mettant en oeuvre !

Les salariés de l’ensemble du groupe (SNCF, Keolis, Geodis, Effia, …) ne doivent pas être les variables d’ajustement des ambitions financières du groupe et il est nécessaire de porter une vision différente du service public et de l’intérêt général.

Seule la CGT est aujourd’hui suffisamment structurée et organisée pour s’y opposer et proposer des alternatives dans l’intérêt des salariés, pour leurs emplois, leurs rémunérations, leurs conditions sociales et le service public.

Pour ce faire, la CGT fait le choix de proposer un candidat issu de Keolis France afin de porter l’expression des salariés de Keolis au sein du futur conseil d’administration, en lien avec les autres candidats présentés par la CGT dans une logique de complémentarité des modes de transports et non pas d’opposition.

Julien Paulat, 31 ans.
Détaché chez Keolis Lyon, opérateur du réseau des transports urbains de Lyon (TCL), occupe le poste de chef de Quart au Poste de Commande Centralisé du métro lyonnais.
J’ai choisi de m’investir au sein d’une structure syndicale et plus particulièrement de la CGT qui représente pour moi une institution crédible et qui est force de propositions.
Ma candidature s’inscrit dans une démarche d’amélioration de notre outil industriel. Une politique basée sur des résultats à long terme qui tranche avec la vision court-termisme qui prévaut dans le monde du travail.
Les exemples actuels nous montrent que nous avons besoin de champions nationaux pour garantir de l’emploi en France et soutenir la filière du transport collectif de voyageurs, tous modes, qui représente l’avenir des transports à moindre émission de CO2.
Pour atteindre ces objectifs, nous devons investir dans la recherche et la modernisation de notre outil de travail.

L’enjeu dans la période est fort, faire le choix du vote CGT, c’est s’assurer de faire entendre votre voix !

Voter CGT, c’est lutter !

Du 4 au 10 décembre, votons et faisons voter CGT !

Montreuil, le 16 nov. 2020

FNST – CGT
transports@cgt.fr
www.transports.cgt.fr

 

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Salarié.e.s de Geodis, votez aux élections CA SNCF

CGT transports

| Tract

La crise économique et sanitaire révèle les failles d’un système où la finance prime sur le social et le service rendu aux usagers lors de la première période du confinement.

Le transport routier a été qualifié d’utilité publique et s’est révélé comme un maillon essentiel dans la chaine économique.

Les salariés du groupe GEODIS ont pris toute leur part dans la continuité de ces missions de services publics.

Dans ce contexte, les élections du CA du groupe SNCF vont se tenir du 4 au 10 décembre 2020. Ce scrutin permettra aux salariés d’accorder leur confiance aux candidats de la CGT pour la défense de leurs intérêts et acquis sociaux. 

La crise a des impacts conséquents sur le volume du groupe SNCF avec, en parallèle, une insuffisance de l’aide accordée par l’Etat à la SNCF. Cette situation critique risquerait de conduire la SNCF à vendre des actifs.

Le groupe est en train de vendre AKIEM et ERMEWA. Demain, la SNCF vendra une partie de GEODIS. Plus exactement, 49 % des parts de GEODIS vont être vendus sur deux ans.

Le groupe cherche entre 3 et 5 milliards cash pour faire face à la pandémie où, malheureusement, nous constatons un immobilisme de l’Etat quant à sa prise de responsabilité qui accentue les effets de la crise.

La position de GEODIS dans le groupe SNCF est posée. Le désengagement envisagé pourrait avoir des impacts sur la politique sociale et salariale avec une perspective de remise en cause du rôle majeur du premier transporteur routier logistique encore sous pavillon français.

La stratégie du groupe SNCF est de liquider l’activité de fret ferroviaire qui ne sera pas sans conséquence sur le périmètre où l’orientation du marché se fait clairement en faveur de la route. Aujourd’hui, la moitié des tonnes de fret ferroviaire perdues sont récupérées par la route, l’autre moitié par des opérateurs ferroviaires concurrents, y compris par des filiales de la SNCF.

Quelle place pour GEODIS dans ce contexte, quid du socle social d’aujourd’hui ?

La CGT reste attaché à la présence de Geodis dans le Groupe SNCF afin de s’appuyer sur un partenaire industriel fort et une stratégie globale de transport de marchandises.

La contribution de GEODIS dans le groupe SNCF doit se poursuivre et se développer dans l’intérêt des salariés car c’est une source de garantie et de stabilité pour l’avenir.

La synergie des activités de la route et du ferroviaire doit se concentrer sur la complémentarité pour mieux résister à la concurrence à laquelle est soumise le groupe.

La politique sociale de GEODIS est liée au résultat du groupe et de son environnement économique.

Ces élections sont le moment de réaffirmer l’attachement des salariés de GEODIS au groupe SNCF, en accordant votre confiance aux élus CGT qui représenteront et défendront vos intérêts.

Voter CGT, c’est lutter !

Du 4 au 10 décembre, votons et faisons voter CGT !

FNST – CGT
transports@cgt.fr
www.transports.cgt.fr

 

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LA CGT S’OPPOSE À L’IMPOSTURE

Accord chômage partiel de longue durée

| Fédération

Le patronat de la branche ferroviaire (UTP), soutenu par l’UNSA et la CFDT, tente de jeter des milliers de cheminots au chômage pour une longue durée.

Véritable aubaine pour les employeurs, un accord de branche aurait des conséquences gravissimes pour les cheminots et l’activité ferroviaire.

La fédération CGT des cheminots ne signera pas cet accord et ne le laissera pas passer en exerçant son droit d’opposition.

Dans les périodes de crise, la stratégie patronale est toujours la même. Elle consiste à exacerber et à manipuler les craintes des salariés pour créer une forme d’acceptation du moins-disant social.

L’UTP instrumentalise le contexte économique pour orchestrer un « chantage à l’emploi » avec un dispositif de chômage partiel entièrement à sa main.

UN ACCORD POUR UN BLANC-SEING DE TRÈS, TRÈS LONGUE DURÉE

Un accord de branche sur un dispositif de chômage partiel de longue durée permet aux employeurs de se soustraire à l’obligation de négociations dans chaque entreprise.

Jusqu’en juin 2025, les employeurs de la branche ferroviaire pourraient ainsi imposer unilatéralement aux cheminots un chômage jusqu’à 50 % du temps de travail pendant 24 mois, soit 12 mois de chômage.

L’accord permettrait également à l’employeur de se contenter de verser aux cheminots un revenu réduit aux indemnités minimales légales.

Les cheminots percevraient uniquement 70 % de leur rémunération horaire brute, sans EVS, sans prime.

La prime de fin d’année ou le 13e mois seraient également revus.

Sous couvert de l’accord, l’employeur n’aurait plus la moindre obligation de négocier en entreprise pour améliorer cette indemnisation.

Alors que les cheminots subissent le gel de leur salaire et la baisse de leur pouvoir d’achat, un tel dispositif viendrait entériner de nouveaux reculs.

Cependant, l’accord du patronat ne loge pas tout le monde à la même enseigne.

Il n’impose rien aux salariés dirigeants et aux actionnaires et se contente de préconisations creuses sans aucune contrainte.

Les salariés dirigeants et les actionnaires pourraient toujours bénéficier de dividendes et autres augmentations salariales pendant qu’ils imposeraient aux cheminots une baisse de leurs revenus.

AUCUNE GARANTIE EN MATIÈRE D’EMPLOI MAIS UNE BOÎTE DE PANDORE

L’accord de branche n’apporte aucune garantie en matière d’emploi pour les cheminots en activité, mais aussi pour les cheminots en chômage partiel.

D’ailleurs, un décret précise qu’un employeur qui a recours à ce dispositif peut licencier un salarié placé en chômage partiel sans même avoir à rembourser les aides de l’État.

Prétendre que l’accord de branche permet une garantie réelle de l’emploi est donc une imposture.

Dans plusieurs branches professionnelles, les dispositifs de « chantage à l’emploi » mis en oeuvre par les employeurs ont finalement conduit à des licenciements massifs, malgré les baisses de revenus et les reculs sociaux subis par les salariés.

L’accord de l’UTP a les mêmes ressorts que ces dispositifs, il ouvrirait la même boîte de pandore dans la branche ferroviaire.

UNE CASSE SOCIALE LOURDE DE CONSÉQUENCES

L’indemnité perçue par les cheminots en chômage partiel est exclue de l’assiette des cotisations et contributions sociales.

Le chômage partiel et donc l’absence de cotisations sur une longue durée (12 mois jusqu’en 2025) auraient, selon les différents régimes, des répercussions très importantes sur les retraites et le montant des pensions.

Ce n’est pas tout, cet accord aurait aussi des conséquences sur l’action sociale et les activités sociales et culturelles dont le financement repose sur la masse salariale des cheminots.

LES DROITS DES CHEMINOTS DU GPU DANS LE VISEUR

Avec un acharnement féroce, le patronat de la branche ferroviaire vise également, au travers de cet accord, à détruire les droits protecteurs des cheminots du GPU.

Un accord de branche institutionnaliserait la possibilité pour la direction du GPU de balayer, sans plus aucune contrainte, les dispositions réglementaires et statutaires qui garantissent l’emploi et le maintien du salaire de plus de 140 000 cheminots contractuels et au statut.

Dès lors, il n’est pas surprenant que les organisations syndicales qui ont préparé l’éclatement de la SNCF et la fin du recrutement au statut, en accompagnant la réforme ferroviaire de 2014, fassent aujourd’hui la promotion de ce dispositif patronal.

Enfin, cet accord consacre la possibilité pour l’employeur de prendre des mesures unilatérales notamment sur le niveau de rémunération garanti, sans aucune obligation de négociation.

UNE MANNE FINANCIÈRE POUR DÉTRUIRE L’ACTIVITÉ FERROVIAIRE

Avec ce dispositif de chômage partiel, les employeurs recevraient de l’État plus de 85 % de la totalité des indemnités versées aux cheminots.

Une véritable aubaine pour les employeurs qui trouvent là un financement supplémentaire pour accélérer leur politique de réduction d’effectifs en organisant les creux de charge et en accélérant les réorganisations destructrices.

Pour la fédération CGT des cheminots, l’État doit réorienter et augmenter ses investissements pour développer le Service Public Ferroviaire plutôt que de financer sa destruction.

La CGT appelle l’ensemble des cheminots à exiger les moyens pour le Service Public Ferroviaire et à s’opposer aux politiques soutenues par ceux qui entendent se gaver sur leur dos !

DU 4 AU 10 DÉCEMBRE 2020 VOTONS ET FAISONS VOTER CGT AUX ÉLECTIONS AUX CONSEILS D’ADMINISTRATION

VOTER CGT, C’EST LUTTER !

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Recul de l’âge légal de la retraite à 63 ans, vote au Sénat : une tentative inacceptable !

Communiqué de presse confédéral

| Espace presse

Au détour des débats sur le PLFSS (projet de loi de financement de la sécurité sociale) – dont les sénateurs ont confirmé les orientations toutes entières tournées vers plus d’économies au détriment de la santé des citoyens – un élu républicain propose un amendement honteux sur les retraites. La majorité sénatoriale n’hésite pas, alors, samedi soir, en plein confinement, à le voter en douce !

Cet amendement introduit dans la loi de financement de la Sécurité Sociale rien de moins qu’une réforme en profondeur du système de retraites actuel.

Il repousse l’âge légal de départ à la retraite dans un premier temps à 63 ans pour tout le monde dès 2025. Il introduit même une double peine puisqu’il accélère l’allongement de la durée de cotisations nécessaires pour bénéficier d’une pension à taux plein. Ainsi, avec ce projet, il faudrait cotiser 43 ans, dès la génération née en 1965.

C’est une provocation indécente alors que plus de 800 000 jeunes, pénalisés par la crise sanitaire, ne peuvent s’insérer dans la vie active, que les licenciements dans les entreprises se succèdent, que le chômage et la pauvreté menacent des centaines de milliers de personnes.

C’est également une proposition purement idéologique et libérale totalement inefficace alors qu’au contraire il faut maintenant réduire le temps de travail en passant aux 32 heures. Il faut, en effet, travailler toutes et tous, moins et mieux et ainsi reconnaître le droit à des départs anticipés avant 60 ans, notamment pour les métiers pénibles.

Personne ne peut oublier l’épuisement des soignants : infirmières, aides-soignantes, aides à domicile et autres salariés du commerce, du nettoyage ou du traitement des déchets … Tous ces travailleur.euses dont l’espérance de vie en bonne santé serait inférieure à l’âge légal de départ en retraite prévu par cet amendement parlementaire…

Députés comme sénateurs, en votant les orientations gouvernementales du PLFSS, détruisent notre Sécurité sociale alors qu’elle nous protège, notamment en matière de retraite, parce qu’elle est fondée sur la richesse produite par le travail et sur la solidarité entre les professions et entre les générations.

La CGT condamne cette manoeuvre sénatoriale d’autant plus honteuse qu’elle se produit en pleine crise économique et sociale. Elle exige l’abandon de toute mesure de régression en matière de retraite et que le gouvernement s’exprime clairement en annonçant l’abandon d’un projet rejeté par la majorité de la population mobilisée l’an dernier.

Montreuil, le 16 novembre 2020

RELATIONS PRESSE CONFÉDÉRALES
01 55 82 82 73 / presse@cgt.fr /www.cgt.fr

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