Fédération CGT des Cheminots


ArchivesJanvier 2015

STOP À LA RÉPRESSION ! OUI AU DIALOGUE SOCIAL

Rassemblement du 11 février

| Fédération

Depuis plusieurs mois la Direction de la SNCF s’emploie à multiplier les sanctions disciplinaires. Ainsi, sous des prétextes fallacieux, de nombreux cheminots qui résistent à leur politique, se retrouvent avec des demandes d’explication, des convocations devant le conseil de discipline…
Les militants de la CGT sont les premières cibles de cette politique de répression.

La répression, à la SNCF, a atteint un niveau qui n’a rien à envier aux méthodes du MEDEF qui rêve de revenir, avec l’aide du gouvernement, sur l’ensemble des droits du monde du travail.

Les mêmes qui aujourd’hui jouent les chevaliers blancs sont ceux qui bafouent tous les textes : du code du travail au RH 0077, en passant par le dictionnaire des filières, plus rien ne les arrête !

Dernier exemple en date au Fret : un dirigeant d’Unité n’a rien trouvé de mieux que d’exiger des ADC qu’ils se transforment en hors la loi en les sommant d’accepter des prises de service / fins de service délocalisées, des coupures sur les locomotives, en utilisant leur véhicule personnel pour se rendre sur les lieux de prises de service !

Devant le refus des cheminots, la direction n’a pas hésité à utiliser les menaces et le chantage à la fermeture du dépôt. Pire, ce « dirigeant » s’est vanté qu’il allait s’occuper d’autres résidences.

En prenant appui sur la mobilisation des cheminots, face à ce comportement inadmissible, la CGT, lors de la séance plénière du CE Fret, a contraint le Directeur à faire appliquer la réglementation.

La CGT regarde à avoir une démarche au pénal envers tous les dirigeants qui poussent les cheminots à enfreindre les textes réglementaires.

Cette situation est inadmissible !

A contrario, les agents qui respectent la réglementation ont droit, eux, au tout répressif. C’est le cas de notre collègue de Paris Est, Régis Ragon, qui en faisant son devoir de militant se fait traîner par la Direction devant le conseil de discipline. Elle propose 10 jours de mise à pied ferme et dernier avertissement !

Rien que ça !!

La liberté de penser et d’expression n’a plus le droit de cité dans notre entreprise. Ça suffit, exigeons l’arrêt des sanctions et le retour du dialogue social.

En ce sens, nous appelons les cheminots à venir manifester le 11 février 2015 à 13h00 devant la direction régionale de Paris Est !

À L’OFFENSIVE ET DÉTERMINÉS !

Manifestation nationale du 29 janvier 2015

| Action du 29 janvier 2015
Manifestation du 29 janvier 2015

Loin de se résigner, 15 000 cheminots actifs et retraités sont venus manifester à Paris avec le soutien et la participation de plusieurs associations d’usagers.
Ils ont exigé l’ouverture de négociations concernant la réforme du ferroviaire, l’emploi, les salaires et les conditions de vie et de travail des cheminots.

Le gouvernement et la direction de la SNCF, à tous les niveaux, tentent de mettre en oeuvre la loi du 4 août 2014 dans la précipitation, voire par un nouveau passage en force comme en juin 2014. Mais à vouloir tout bâcler, des décisions hâtives et unilatérales sont prises et créent du mécontentement chez les cheminots. Pour la CGT, il est urgent d’ouvrir des négociations sur l’ensemble des sujets qui préoccupe et mobilise les cheminots.

Que ce soit la réforme des rythmes scolaires, celle sur le ferroviaire et maintenant le projet de loi «pour la croissance et l’activité », toutes ces mesures sont dictées par les politiques d’austérité européennes, imposées par les technocrates de Bruxelles, soutenues et mises en oeuvre par le gouvernement français.

Dans ce contexte, ce sont les salariés qui subissent les suppressions d’emplois, la précarisation, les gels des salaires et des dégradations conséquentes de leurs conditions sociales, de vie et de travail au quotidien.

Les usagers ne sont pas en reste, confrontés à des hausses exorbitantes de tarifs en même temps qu’à une casse organisée des services publics qui met en péril l’accès aux besoins fondamentaux, comme l’éducation, l’énergie, le logement, la santé, l’eau, les transports. Pour le ferroviaire, cette politique entraîne une dégradation de la sécurité et de la sûreté des circulations pour les usagers et les cheminots.

Force est de constater que dans ce quinquennat, de réforme en réforme, la même logique persiste celle du désengagement de l’Etat, du non financement, et ceci sur le dos et au détriment des salariés de ces entreprises et des usagers !

Rompre le silence

La CGT a fait des propositions, dans un cadre contraint, en s’appuyant sur un aspect essentiel : comment « faire un train » en toute sécurité et de façon efficace ?

Ces propositions vont être présentées et débattues avec les cheminots puis déclinées aux plans régional et local afin de rendre les choses plus concrètes en proximité. La direction et le gouvernement doivent ouvrir de véritables négociations en tenant compte de nos propositions alternatives.
La CGT va créer les conditions de mobilisations sur les sites ferroviaires avec les cheminots actifs et retraités, les usagers et les élus, car les sujets de mécontentement ne manquent pas.

Malgré les tentatives de déstabilisation, malgré la volonté de la direction et du gouvernement de la mettre hors-jeu sur le dossier de la réforme, la CGT demeure la force incontournable qui mobilise, propose et fait naître l’espoir de renverser l’ordre établi.

La Fédération, avec ses syndicats, va impulser des dépôts de Demande de Concertation Immédiate (DCI) unitaire dans tous les établissements, pour que s’ouvrent enfin de véritables négociations sur l’organisation de la production et la structuration du groupe public, sur la base de nos propositions et ce à tous les niveaux (du local au national), ainsi que concernant les conditions sociales, de vie et de travail des cheminots.

La Fédération CGT des cheminots est engagée dans un large déploiement sur l’ensemble du territoire pour aller à la rencontre des cheminots, des usagers, des populations et des élus de la République pour débattre, les informer et faire connaître nos propositions pour atteindre « La voie du service public SNCF » !

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UNE MOBILISATION QUI VA COMPTER !!!

Rassemblement Matériel et manifestation du 29 janvier 2015

| Action du 29 janvier 2015

Près de 1000 cheminots du Matériel venus de tout le territoire ont répondu présent à l’appel de la seule CGT, afin d’imposer un vrai changement de cap dans la politique du domaine Matériel, pour répondre au plus près des besoins de la nation, de l’aménagement du territoire et aux conditions de travail.

Après une DCI tronquée par son départ précipité, le nouveau Directeur du domaine récidive.
Le Directeur brille à nouveau par son absence et un manque flagrant de courage à l’audience Matériel du 29 janvier 2015.

Pour la Direction, les coûts, les gains de productivité, le marketing des rames, la financiarisation de nos Technicentres de Maintenance par activité, sont de la seule responsabilité des Autorités Organisatrices de Transports (régions politiques). La Direction maintient sa stratégie en termes de renouvellement du matériel (la rationalisation), ce qui aura un impact important sur la charge de travail des Technicentres Industriels et donc sur leur avenir.

La CGT réaffirme que la charge existe ; pour exemple, les opérations mi-vie sur le matériel ont une quinzaine d’années (EUROSTAR, TGV SE, BB26000,…).
Pour l’ingénierie, la Direction confirme sa position en expliquant qu’elle doit maîtriser les règles de maintenance et effectuer le suivi du matériel neuf. Mais comment faire cette charge quand l’effectif fond à vue d’oeil ?

Nous devons amplifier le rapport de force pour endiguer les dégradations sur notre qualité de maintenance.

La délégation CGT a dénoncé la suppression de plus de 1 700 emplois au Matériel en 10 ans due aux 2% de productivité imposés aux cheminots, ainsi que l’intensification de l’utilisation d’emplois précaires (INTERIM, CDD,…) sur des charges pérennes, dans tous nos Technicentres.

La CGT condamne le lourd tribut payé par les cheminots du matériel depuis plus de 10 ans ! Pour 2015, les annonces de dégraissage dans les établissements affolent les compteurs de l’emploi.

Pour preuve, la Direction nous confirme que les 2% de productivité se traduiront par – 260 postes dans les Technicentres de maintenance et – 400 postes dans les Technicentres Industriels.

La Direction n’a aucun état d’âme sur la main-d’oeuvre bon marché, comme les contrats précaires qu’elle utilise abusivement.

« CHEMINOTES, CHEMINOTS DU MATÉRIEL, RESTONS MOBILISÉS.»

Au vu de l’ordre du jour du prochain CCE et à travers la consultation sur la réforme du système ferroviaire, notre intervention est plus que nécessaire. Pour la CGT, le Matériel doit rester une force dans l’EPIC de TETE « SNCF » afin que celui-ci soit un domaine transverse basé sur des métiers à STATUT. C’est la seule organisation garantissant une maintenance uniforme sur tout le territoire.

CHEMINOTS DU MATÉRIEL, NE LÂCHONS RIEN !

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UN APPEL À PROLONGER LA LUTTE !!

Rassemblement Équipement du 29 janvier 2015

| Action du 29 janvier 2015

Rassemblés devant le siège de la SNCF, près de 1000 cheminots de l’équipement ont démontré qu’ils ne laisseront pas faire le détricotage organisé par la direction. La détermination lisible à Saint-Denis et ailleurs donne encore plus de légitimité à toutes les revendications locales, régionales et nationales.

L’ampleur de l’action Equipement du 29 janvier 2014 appuyée de nombreux préavis de grève, s’inscrit dans la continuité des actions du 22 mai et de juin 2014.
Tous les efforts de la direction, afin d’entraver la démocratie sociale n’ont eu aucun effet sur la détermination des cheminots de l’Infra à défendre leur métier et leur technicité. La forte participation de ce 29 janvier le démontre.

Les DCI locales, régionales et nationales ont toutes démontrées qu’une réforme du ferroviaire ne pouvait être viable qu’à partir des besoins des cheminots et des usagers.

Incapable de donner des réponses sur l’emploi, la direction de l’Infra génère, par un budget en dessous des réalités, tous les facteurs de risques pour que de nouvelles catastrophes se reproduisent.

C’est même sans aucun complexe, qu’elle présente les 500 emplois supplémentaires sur l’ensemble du périmètre de SNCF RESEAU, pour ne pas s’exprimer sur ses véritables intentions de supprimer de l’emploi à l’Equipement par une augmentation de la sous-traitance, de l’intérim, des CDD, …
Pour la CGT, le travail de nuit, la mobilité et la sous-traitance sont les sources de la détérioration des conditions d’exécution de la production et de la sécurité des chantiers.

Les véritables spécialistes de la maintenance du réseau que sont les agents de l’Equipement, subissent en permanence toutes les dérives d’un système. Celui-ci n’aura d’efficacité que si leurs revendications aboutissent.
Le 29 janvier 2015, les cheminots de l’Equipement se sont mobilisés pour leur métier, leur technicité, leur savoir-faire et leur sécurité qui n’est ni à vendre, ni à brader ! Si aujourd’hui, c’est à bout de bras qu’ils maintiennent le réseau, leurs conditions de vie et de travail ne peuvent en être le prix.
Par ailleurs, la fédération CGT des cheminots conteste les principes patronaux d’un autre âge qui, par les décisions des Présidents Pépy et Rapoport, annulent purement et simplement le vote des cheminots de l’Equipement en considérant que la CGT n’est plus représentative sur SNCF réseau jusqu’aux prochaines élections professionnelles. Ce véritable déni de démocratie démontre que la fédération CGT des cheminots et son projet « la voie du service public SNCF » a de la force et du sens.

Nous ne baisserons pas la garde !

Maintenir la mobilisation est le meilleur gage pour faire vivre nos revendications ! Le prochain CCE de février qui aura pour ordre du jour la consultation sur la réforme du ferroviaire, le permet. Pour contrer une direction qui ne conçoit le dialogue social que dans un seul sens, celui de l’accompagnement, l’outil le plus efficace demeure l’action collective. D’ores et déjà, la CGT appelle tous les cheminots à amplifier la mobilisation pour combattre une réforme qui, en l’état, est une véritable imposture économique, sociale et environnementale.

 

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INGÉNIEURS, CADRES ET TECHNICIENS CHEMINOTS ET DE L’ENERGIE DANS L’ACTION

MANIFESTATIONS NATIONALES DU 29 JANVIER 2015

| Maîtrise et cadres UFCM

Lors de ses voeux à la Nation, le Président de la République a fixé la protection de l’environnement et de la planète comme priorité pour l’année 2015. La conférence environnementale de Paris de l’automne prochain devrait en être le point cardinal. Trois initiatives législatives récentes, la Loi portant réforme ferroviaire et les projets de Lois de transition énergétique et pour l’activité et l’égalité des chances économiques (dite Loi Macron), démontrent les limites de l’exercice et renvoient le discours présidentiel à des éléments tactiques de communication.

Après analyses conjointes de la situation, les Ingénieurs, Cadres, Techniciens et Agents de Maîtrise de la Fédération CGT Mines et Energie et de la Fédération CGT des Cheminots dénoncent les conséquences économiques, sociales, environnementales et industrielles de ce texte et projets de textes qui ne visent qu’à accompagner le démantèlement des entreprises publiques de l’énergie et des chemins de fer pour les livrer aux appétits financiers de quelques acteurs multinationaux. Cela se traduit…

Pour les chemins de fer

  • par une absence totale de dispositions relatives au financement et au désendettement du système ferroviaire ;
  • par la mise sous contraintes financières de la sécurité ferroviaire ;
  • par l’augmentation des tarifs et l’abandon de relations ferroviaires ;
  • par la libéralisation des transports nationaux par autocar ;
  • par la remise en cause du statut de cheminot de la SNCF et des conditions de travail ;
  • par le gel des salaires et la réduction des emplois.

Pour l’énergie

  • par une large incertitude sur les mesures de financement relatives à la construction et l’habitat, reprises à la Loi de transition énergétique ;
  • par la remise en cause des tarifs sociaux du gaz et de l’électricité jusqu’ici financés par les entreprises ;
  • par la remise en cause des moyens d’assurer l’équilibre de production, de transport et de distribution permettant de répondre aux besoins de la population, quels que soient les conditions et le lieu à un même prix en :
    • Ouvrant à la concurrence et à la privatisation des barrages hydrauliques ;
    •  Plafonnant production électrique nucléaire…
    • En favorisant la régionalisation de moyens de production.

Pour les deux secteurs, ces lois annoncent surtout la poursuite de stratégies de déstructuration de nos entreprises et la remise en cause profonde de leurs missions de service public…

Depuis plusieurs années, les entreprises historiques des secteurs de l’énergie et des chemins de fer affrontent d’importantes transformations structurelles, avec des conséquences non négligeables sur la qualité des services rendus, sur leurs tarifications et sur les conditions et le sens du travail des ingénieurs, cadres et agents de maîtrise. A coups d’externalisations, de filialisations, la précarité s’est installée dans des pans entiers des secteurs énergétiques et ferroviaires et a déstabilisé l’ensemble des filières industrielles qu’ils ont contribué à développer.

Pourtant, le développement de ces deux secteurs n’est-il pas crucial pour assurer une croissance et un développement industriel débarrassés de CO2… Pour la création d’emplois ? Préserver ou permettre d’accéder à des emplois bénéficiant d’un haut niveau de garanties sociales n’est-il pas l’un des maillons essentiels du développement durable de notre société ?

Pourtant, outre qu’elles mettent un coup terrible dans les appareils de production ferroviaires et énergétiques, qu’elles entament le potentiel industriel national, ces restructurations ont été mises en oeuvre sans, et souvent contre, les cadres et agents de maîtrise qui en sont pourtant chargés.

Ils subissent de plein fouet la dégradation des conditions d’exercice de leur activité, de leurs droits, de leur libre arbitre… brouillant tous les jours un peu plus leurs perspectives d’avenir professionnel.

Convaincus des capacités de développement des secteurs énergétiques et ferroviaires et d’apport à la collectivité, les agents de maîtrise, techniciens, cadres et ingénieurs CGT demandent :

  • la mise en place d’un pôle public de l’énergie,
  • la mise en place d’un pôle public des transports,
  • la pérennisation du financement des deux secteurs par le biais d’un pôle public financier,
  • la redéfinition des missions de service public et des tarifications assurant leur accessibilité à l’ensemble des populations,
  • à permettre l’intervention des cadres et agents de maîtrise sur les organisations du travail et de la production,
  • l’amélioration des conditions de travail et l’augmentation des salaires.

A cet effet, les Ingénieurs, Cadres, Techniciens et Agents de Maîtrise de la Fédération CGT Mines et Energie et de la Fédération CGT des Cheminots appellent leurs collègues à participer massivement aux deux manifestations nationales du 29 janvier 2015 à Paris.

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CHEMINOT(E)S VOLONTAIRES…

Réforme du ferroviaire

| Action du 29 janvier 2015

D’après la direction de la SNCF, la réforme ferroviaire votée le 4 août dernier doit tout améliorer… sans rien modifier pour les cheminots…
L’UFCM-CGT émet de larges réserves sur cette déclaration.

D’une part, parce qu’il nous faut justement changer notre fonctionnement pour améliorer la qualité du service public ferroviaire et donner aux cadres et agents de maîtrise les moyens d’assurer une production de qualité.
D’autre part, parce que la solution proposée par la direction du GPF prévoit en réalité de tout modifier pour les cheminots en les maintenant hors de tout processus de négociation.

Que constatons-nous ?

Il n’y aura pas de désendettement du système ferroviaire par l’Etat et le financement sera assuré par les seuls cheminots et utilisateurs (voyageurs et chargeurs).

La direction du Groupe Public Ferroviaire (GPF) propose :

  • Le gel des salaires en 2015,
  • Une réduction drastique des avancements en niveaux,
  • La révision de la réglementation du travail par la remise en cause des 35h et la mise en place du forfait jours sans référence horaire (suppression de jours de repos),
  • La remise en cause des facilités de circulation,
  • L’abandon de relations ferroviaires, le report sur route et la libéralisation des trafics nationaux par autocar,
  • La redéfinition des métiers pour tendre à plus de polyvalence et l’absence de reconnaissance des qualifications,
  • L’augmentation du recours à la sous-traitance,
  • La filialisation des activités lucratives,
  • Une augmentation des tarifs très supérieure à l’inflation prévisible.

Ce que propose l’UFCM-CGT !

L’UFCM-CGT exige du gouvernement :

  • qu’il désendette le système ferroviaire national et qu’il donne au secteur les moyens financiers de sa modernisation et de son développement,
  • qu’il redéfinisse une politique des transports ambitieuse et conforme aux engagements internationaux de réduction d’émission de gaz à effet de serre,
  • qu’il redéfinisse démocratiquement, avec l’ensemble des acteurs, les missions de service public ferroviaire,
  • qu’il relance une véritable politique industrielle et d’innovation pour la construction ferroviaire.

UFCM-CGT revendique auprès de la direction du GPF :

  • L’ouverture immédiate de négociations sur les conditions d’organisation de la production ferroviaire, sur l’octroi d’un droit d’intervention et d’alerte sur les situations dangereuses pour les agents de maîtrise et les cadres, sur le contenu des métiers, sur l’amélioration des conditions de travail, …
  • Une augmentation générale des salaires,
  • La reconnaissance des qualifications et l’amélioration du déroulement de carrière,
  • Le respect de la réglementation du travail en mesurant le travail réel des encadrants (campagne droit à la déconnexion),
  • L’amélioration des conditions de circulation en train pour les cheminots du Groupe Public Ferroviaire (GPF), et l’extension des droits aux facilités de circulation à l’ensemble de la population cheminote quelle que soit l’entreprise,
  • La réalisation d’un plan de modernisation des dessertes ferroviaires sur l’ensemble du territoire national et le développement des relations transfrontalières,
  • La ré-internalisation dans le GPF d’activités ferroviaires (comme SFERIS, STELSIA, MASTERIS, EFFIA, …).

Nos propositions sont réalistes et indispensables au développement du service public, de l’outil de production dans les chemins de fer, de l’emploi et du maintien des compétences ferroviaires.
Allons donc les chercher, ensemble, Ingénieurs, Cadres, techniciens et Agents de maîtrise, avec l’UFCM-CGT, par LA MANIFESTATION DU 29 JANVIER 2015 A PARIS.

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Rien n’est joué, le 29 janvier 2015, restons déterminés !

Appel à agir

| Action du 29 janvier 2015

Le 29 janvier 2015, les Fédérations CGT et SUD-Rail appellent les cheminotes et les cheminots à investir massivement les rues parisiennes.
Ensemble, exigeons des négociations sur la réforme de la SNCF, réaffirmons notre opposition au budget 2015 qui prévoit de nouvelles suppressions d’emplois et le gel des salaires !

En juin 2014, les cheminots se sont mobilisés avec la CGT pour une autre réforme ferroviaire que celle qui a été finalement adoptée le 04 août dernier.

Par la loi, le Gouvernement avait l’occasion de placer le service public au coeur des enjeux de société. Il pouvait maintenir l’unicité sociale et une production intégrée, tout en respectant les règles européennes. La CGT l’a prouvé par son projet alternatif : la « Voie du Service Public SNCF ». Il pouvait décider d’opérer le désendettement du système ferroviaire. Il ne l’a pas fait.

De fait, les premières conséquences de cette réforme non financée ne se sont pas faites attendre. Usagers et cheminots en font déjà les frais. Après un budget 2014 qui comprenait 2 500 suppressions d’emplois, 2015 confirme cette trajectoire inacceptable, puisque environ 2000 emplois sont susceptibles de disparaître cette année. Le recours accru à la sous-traitance, notamment à l’Équipement, est clairement affiché.

Ces choix stratégiques engendreront une dégradation sans précédent des conditions de vie et de travail des cheminots et impacteront l’organisation de la production. Ils auront également des conséquences sur nombre de métiers et menacent l’avenir même de certains, en instaurant la polyvalence de plusieurs d’entre eux pour gagner en productivité.

Salaires, déroulement de carrière, pensions :
des annonces inacceptables !

Lors du dernier Conseil d’Administration, le Président de la SNCF a également annoncé le gel des salaires et l’abaissement des contingents de notations en qualifications et en niveaux pour 2015 !

Pour faire passer la pillule et appâter les cheminots, il propose à nouveau de mettre en place l’intéressement dans les 3 établissements publics. Derriére l’intéressement se cache l’ambition de faire accepter une rémunération individuelle et aléatoire basée sur la productivité de l’emploi et des salaires et du déroulement de carriére. Notre régime spécial de santé et de retraite serait aussi attaqué puisque l’intéressement ne participe pas à son financement.

Les dividendes versés à l’État (450 millions d’euros en trois ans), le crédit d’impôt compétitivité emploi (160 millions d’euros en 2014), le cumul des primes individuelles telles que la GIR et la Prime (100 millions d’euros) sont la preuve que l’argent existe et qu’il serait possible et surtout préférable de procéder à une augmentation générale des salaires pour tous les cheminots.

Les usagers aussi vont payer cette réforme du ferroviaire

L’augmentation des tarifs de 2,6% décidée pour 2015 en est un exemple significatif.

L’absence de sources nouvelles de financement, outre les conséquences directes sur les cheminots, impacte d’ores et déjà la qualité du service public rendu aux usagers. Cela se traduit par des fermetures de guichets, de lignes (voire la menace de privatisation de certaines d’entre elles) et de gares (ou la déshumanisation de celles-ci), la suppression des ASCT sur certaines circulations, le remplacement de trains par des autocars et une profonde remise en cause des fondamentaux en ce qui concerne la sécurité ferroviaire.

Ce ne serait que le début d’une grande braderie du service public SNCF, sauf si, ensemble, nous créons les conditions de fortes mobilisations.

L’indispensable débat, l’indispensable mobilisation !

La manifestation nationale du 29 janvier 2015 à Paris est une nouvelle étape de mobilisation pour l’emploi, les salaires et pensions, les déroulements de carrière, les conditions de vie et de travail pour exiger des négociations sur l’organisation de la production et de la structuration de l’entreprise.

La CGT invite les cheminots à prendre connaissance de nos propositions, à en débattre et à les enrichir dès maintenant.

Pour répondre à la question : comment produire un train et faire des travaux en toute sécurité, la CGT appelle les cheminots à manifester massivement le 29 janvier 2015 et exiger de la Direction SNCF l’ouverture de négociations sur l’ensemble des thèmes. La Fédération a invité les associations d’usagers à se joindre à cette manifestation.

Tous à paris le 29 janvier !
Rendez-vous à 12h – place Iéna

 

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LE 29 JANVIER 2015 : TOUS À PARIS !

Un métier en danger

| Services communs

Les différents messages de remerciements ou la fierté que peut exprimer la Direction lors de ses différentes visites sur les sites SUGE ne peuvent, à eux seuls, venir valoriser le travail difficile, compliqué et responsable qu’accomplissent les cheminots de ce service, dans le cadre des missions importantes et sensibles qui sont les leurs. Ce n’est pas de félicitations ou de messages d’encouragements dont les cheminots de la SUGE ont besoin mais d’actes concrets prenant en compte leurs revendications. 

Au cours de ces dernières années, les cheminots de la Surveillance Générale ont vu se développer la charge mentale et de travail qui pèsent sur eux. Risque pénal, risques d’agressions, horaires atypiques, déséquilibre vie pro – vie perso, responsabilisation du « chef de missions », développement du volant des missions, PDVI, KN, Tandems, proratisation IPA et ICPA pour les temps partiels ou en cas d’arrêts maladie, allongement de la durée de vie au travail en lien avec les facteurs d’exposition, sont autant de contraintes qui n’ont jamais été prises en compte par la Direction. 

Ce n’est ni le budget 2015, dans la suite logique de celui de 2014 (qui, pour rappel, prévoyait environ 2500 suppressions d’emplois), et encore moins les déclinaisons de la réforme ferroviaire qui doivent rassurer les cheminots, qu’ils soient de la SUGE ou d’autres métiers. Au contraire, ce choix stratégique crée les conditions d’une dégradation sans précédent des conditions de vie et de travail des cheminots et impacte l’organisation du travail. Dans ce domaine, le fil rouge à la SUGE est la remise en cause partout des régimes de travail 132 RP par des organisations du travail beaucoup plus contraignantes et usantes.

Des inquiétudes pour le métier

Si ce projet figurait dans les cartons de la Direction de la Sûreté et ce bien avant la réforme ferroviaire, celle-ci, sous prétexte de cette réforme, s’apprête unilatéralement aujourd’hui à bafouer les cheminots de la SUGE en les privant de leurs votes exprimés aux élections professionnelles de mars 2014. Aussi, au 1er mars 2015, les cheminots de la SUGE seront rattachés à la Direction de la Sûreté et dépendront, à cette date, de l’instance représentative DP de cette Direction. Si au premier abord, cette manoeuvre peut paraitre anodine, elle ne sera pourtant pas sans conséquence puisqu’en termes de représentativité, deux organisations syndicales accompagnant en toute conscience le projet de la Direction siégeront avec une très forte majorité aux futures réunions des Délégués du Personnel. En résumé, les cheminots de la SUGE vont, dans les semaines à venir, se retrouver avec des représentants du personnel pour qui ils n’ont pas voté, et ces derniers, tout en conservant leur mandat de proximité, se retrouveront sans plus aucune prérogative pour défendre les cheminots qui les ont élus.

De ce fait, et pour exemple, le suivi des listes d’attente des notations à venir tout comme l’exercice de notations après le 1er avril 2015 laissent craindre à des dérives et des notations de connivence. En l’absence d’instances de proximité, ce sont les pouvoirs de contrôle et de propositions qui sont ainsi supprimés aux élus de terrain. La Direction fait montre ici de son sens du respect de la démocratie et du résultat des urnes.

Nul besoin d’être astrologue pour affirmer qu’il ne s’agit ici que d’une 1ère étape visant à isoler les cheminots de la SUGE. Cette intention est d’ailleurs déjà en marche puisque la Direction de la Sûreté se retrouve aujourd’hui séparée du reste des services communs dans le nouvel EPIC de tête.

La question de l’étape suivante, à savoir sortir la sûreté de l’EPIC de tête, doit se poser d’autant que le fond du projet est bien celui-là. L’appétence financière de la Direction lui fait nourrir l’espoir de pouvoir vendre des prestations non plus aux seules activités mais à l’ensemble des nouveaux entrants (quitte à ce que la quantité des prestations vendues prenne le pas sur la qualité de celles-ci).

Avec l’application de la réforme ferroviaire, c’est la question de l’emploi qui est directement concernée. La Direction peut toujours afficher la constance des effectifs 2014/2015, il ne s’agit pas moins que d’un leurre destiné à masquer la réalité de la situation. A la question régulièrement posée sur l’évolution des effectifs, le seul chiffre avancé par la Direction concerne le périmètre de la sûreté qui englobe celui de la SUGE. Une analyse en proximité du chiffre communiqué démontre que si les effectifs peuvent paraitre stables en première lecture, l’équilibre s’obtient pourtant par l’augmentation des effectifs fonctionnels sûreté (notamment dans les activités) et par la baisse des effectifs opérationnels SUGE de l’autre. L’équation est simple : plus de fonctionnels sûreté et moins d’opérationnels SUGE permettent l’affichage d’une stabilité de l’emploi mais au détriment des conditions de vie et de travail pour les cheminots SUGE. Pour remédier à cette baisse mais aussi à l’évolution des faits sûreté, de nouveaux contrats fleurissent un peu partout sur le territoire : conventions avec la gendarmerie sur de nombreuses DZS, augmentation des contrats avec les sociétés de gardiennage, réflexions sur l’assermentation de la police municipale pour les infractions au code du transport. Dans l’idée qu’elle peut se faire de la Convention Collective Nationale, la Direction s’autorise à penser qu’un cheminot pourrait travailler plus et donc produire plus et avec moins d’effectifs…

Ces premiers éléments viennent justifier le dépôt, le 13 janvier 2015, d’une Demande de Concertation Immédiate (DCI) par la Fédération CGT. Le respect du périmètre des IRP, l’emploi sont des points revendicatifs posés par la CGT auxquels se rajoutent ceux des indemnités de langue, du maintien des indemnités de port d’armes en cas d’absence (temps partiel et autres), du déroulement de carrière, de la question de la pénibilité et des actions à mettre en oeuvre et des mesures à mettre en place dans le cadre de Vigipirate élevé à son plus haut niveau de vigilance (positionnement et composition des équipes, communication aux effectifs opérationnels et sensibilisation de ceux-ci, priorisation des missions…)

Dans le cadre de cette DCI, une délégation CGT sera reçue d’ici la fin de cette semaine. Si d’ores et déjà, l’attitude de la Direction n’était pas différente de celle qui prévalait lors des précédentes rencontres, à savoir balayer les exigences des cheminots de la SUGE, la Direction prendrait la responsabilité d’une situation conflictuelle dont les modalités d’actions seraient décidées sans délai.

La CGT appelle les cheminots à se faire entendre et à accentuer la pression autour des discussions à venir, notamment en participant massivement à la manifestation nationale des cheminots à Paris le 29 janvier prochain à partir de 12h, place Iéna. 

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LE 29 JANVIER 2015 : TOUS À PARIS

| Retraités UFR

Depuis le 1er janvier 2015, la loi portant la réforme du ferroviaire est entrée en vigueur.
Les cheminots paient immédiatement l’addition de cette réforme. En effet, celle-ci n’est pas financée et nous en voyons instantanément les effets.
Le budget 2015 qui vient d’être présenté, acte une nouvelle dégradation de l’emploi, des fermetures de guichets, de gares et des suppressions de contrôleurs dans les trains, etc…
Ce sont plus de 2 000 suppressions de postes, qui sont envisagés dans ce budget de rigueur. 

Nous mesurons, jour après jour, les méfaits de cette réforme construite par la direction de la SNCF, votée par le gouvernement et soutenue par les fédérations syndicales de cheminots UNSA et CFDT.

« Mais rien ne changera pour les cheminots » disaient-ils. On voit que la réalité est tout autre.

Cette réforme s’inscrit dans la continuité de la politique gouvernementale et les retraités sont impactés à plus d’un titre. 

Les usagers sont pleinement concernés mais aussi les cheminots actifs et retraités et les ayants droit, avec l’augmentation du prix des billets SNCF +2,6% et des réservations.

Avec les 3 EPIC, quelle utilisation des structures sociales ? La direction veut nous imposer des CE interrégionaux ou nationaux rendant impossible des activités de proximité, excluant de fait les retraités. La CGT revendique un modèle qui privilégie les structures de proximité.

La fermeture de nombreux cabinets médicaux tourne le dos à notre revendication : donner la possibilité aux retraités d’y accéder.

Concernant le pouvoir d’achat, les pensions restent gelées jusqu’au 1er octobre 2015. Cela fera 30 mois sans augmentation. De même, dans notre pays, 460 000 retraités vont voir leur taux de CSG passer de 3,8% à 6,6%.

Concernant le règlement et le maintien trimestriel à échoir du versement de nos pensions, un décret proroge cette directive pour 2015 mais jusqu’à quand ?

Cela nous prouve simplement que l’action sera nécessaire, la direction de la CPRP laissant entendre que le logiciel de paiement mensuel serait déjà prêt.

La mobilisation des retraités sera également un point d’appui pour faire évoluer les pensions de réversions dans le cadre de la réactivation du groupe de travail que nous avons obtenu au ministère sur le sujet.

Le 29 janvier 2015, nous appelons les cheminotes et cheminots retraité(e)s à investir les rues parisiennes. Cette manifestation nationale doit rassembler massivement la famille cheminote pour imposer une autre politique économique et sociale à la SNCF.

Soyons nombreux le 29 janvier 2015
À partir de 12h00, place iéna

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Le 29 janvier 2015 : toutes et tous à Paris !

Expression unitaire Cheminots CGT - SUD-Rail

| Action du 29 janvier 2015

Le 29 janvier 2015, les Fédérations CGT et SUD-Rail appellent les cheminotes et les cheminots à investir massivement les rues parisiennes. Réforme de la SNCF, suppressions d’emplois, gel des salaires : ensemble, manifestons !

Loi du 4 août 2014 portant réforme du système ferroviaire

Cette réforme, qui ne traite pas le problème du financement, se traduit d’ores et déjà dans le budget 2015. Plus de 2 000 emplois sont susceptibles de disparaître cette année. L’absence de sources nouvelles de financement, outre les conséquences directes sur les cheminots, impacte d’ores et déjà la qualité du service public rendu aux usagers. Fermetures de guichets, de lignes, de gares, le remplacement de trains par des autocars, le retrait des contrôleurs dans certains trains et une profonde remise en cause des fondamentaux en ce qui concerne la sécurité ferroviaire, telles sont les conséquences directes de cette réforme.

Salaires, déroulement de carrière, pensions : des annonces inacceptables !

La Direction SNCF annonce le gel des salaires et la maîtrise de la masse salariale par la baisse des contingents de notation en qualifications et en
niveaux !
Les retraités voient, eux, le niveau de leur pension stagner, voire régresser, depuis trop longtemps. Les dividendes versés à l’État (450 millions d’euros en trois ans), le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (160 millions d’euros en 2014), le cumul des primes individuelles telles que la GIR et la Prime (100 millions d’euros) sont la preuve que l’argent existe et qu’il serait possible de procéder à une augmentation générale des salaires pour tous les cheminots.

L’indispensable débat, l’indispensable mobilisation !

La manifestation nationale du 29 janvier 2015 à Paris est une étape importante de la mobilisation qui s’inscrit dans la continuité des actions locales et nationales pour refuser que les cheminot-e-s et les usagers payent la facture d’une loi dont les premières conséquences ont été l’augmentation du prix du train, les fermetures de lignes et la réduction des services dus aux usagers.
Face à des choix de gestion s’inscrivant dans la précarité et le développement des inégalités, cette journée d’action doit contraindre la Direction SNCF à faire d’autres choix que ceux d’un abaissement du « coût du travail » par une productivité accrue, par des suppressions d’emplois, le gel des salaires, le ralentissement des déroulements de carrière et à ouvrir des négociations s’agissant de l’avenir du Service Public ferroviaire en France et en Europe.

Le 29 janvier 2015, soyons nombreux à Paris !

D’ores et déjà, une interfédérale a été proposée à l’ensemble des Organisations Syndicales représentatives à la SNCF pour le 30 janvier 2015 (lendemain de la manifestation) pour débattre des suites à donner à l’action.

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