Fédération CGT des Cheminots


ArchivesFévrier 2017

REFUSONS D’ENTRER DANS L’ÈRE GLACIAIRE !

Emploi/ Salaires

| Les conditions sociales

Le 14 février 2017 dans le cadre d’une interfédérale, la fédération CGT a proposé aux organisations syndicales représentatives nationalement d’engager une démarche unitaire sur les effectifs et les salaires au travers d’un courrier adressé à la direction de l’entreprise.

Le budget 2017, cumulé aux précédents, génère des tensions sur l’emploi dans le Groupe Public Ferroviaire. Il a également des effets désastreux sur les salaires qui sont gelés depuis 2 ans.

L’EMPLOI

L’analyse des bilans sociaux de l’entreprise (effectifs par métiers, cadre permanent, contractuels, intérimaires,…) de ces dernières années fait apparaître la suppression de 25 000 emplois en dix ans à la SNCF impliquant l’ensemble des métiers. Guillaume PEPY a annoncé, durant l’été 2016, la suppression de 24 000 emplois supplémentaires dans les 7 années à venir.

La sous-traitance est utilisée systématiquement pour faire face à des charges de travail que les cheminots, faute d’investissement sur les matériels et d’une démarche volontariste sur l’emploi, ne peuvent plus assumer. Le recours à ces entreprises privées entraîne des dysfonctionnements et un mal être au travail de plus en plus importants.

Le recours à l’emploi précaire est également massivement développé. C’est par ailleurs une politique qui ne permet pas aux cheminots de travailler dans des conditions optimum et d’assumer la charge de travail et ce dans tous les collèges.

Enfin, plusieurs expertises récentes commanditées sur le dossier du forfait jour révèlent une surcharge de travail supportée par l’encadrement. Cette situation inacceptable, qui dure depuis plusieurs années appelle une redéfinition des charges de travail, le respect de la règlementation du travail, un meilleur suivi et l’apport d’effectif en conséquence.

C’est pour toutes ces raisons que les Fédérations syndicales CGT et UNSA, tirent le signal d’alarme en matière d’emplois et exigent la tenue rapide d’une table-ronde nationale sur ce thème.

Les luttes locales, sous l’impulsion de la CGT, se développent souvent dans un cadre unitaire dans les établissements sur ce sujet. Les militants CGT vont amplifier le travail précis de recensement des besoins en emplois déjà entamé en s’appuyant sur l’exigence de respecter les cadres d’organisation (nombre de cheminots nécessaires pour assumer une charge de travail dans les établissements).

LES SALAIRES

Après deux années de gel des salaires, la situation des cheminots s’est largement dégradée.

Les salaires d’embauche à la PR 4 et à la PR 5 sont désormais en-dessous du SMIC. Cette situation n’est pas acceptable. Elle a d’ailleurs donné lieu à des conflits locaux récents qui témoignent d’un mécontentement grandissant des cheminots.

Alors que les premiers dirigeants du GPF voient leur rémunération exploser, que l’argent existant est dilapidé dans l’acquisition de filiales à l’étranger, les cheminots ne peuvent accepter une troisième année de gel des salaires imposée par la Direction SNCF.

La CGT avait demandé à la direction, dans le cadre de la table ronde sur l’agenda social du 14/02/2017, la tenue rapide de tables rondes nationales sur l’emploi et les salaires au regard de l’urgence de la situation. La direction a rejeté cette proposition.

La Fédération CGT des Cheminots a proposé une démarche commune aux organisations syndicales représentatives au sein du GPF (UNSA, SUD-Rail, CFDT) afin d’obtenir de la direction une table ronde nationale sur l’emploi et les salaires.

Après avoir eu un échange commun sur le contenu du courrier prenant en compte les remarques et modifications des uns et des autres, les dirigeants nationaux des fédérations SUD-Rail et CFDT ont finalement décidé de ne pas s’associer à la démarche commune. Seule la fédération UNSA a donné son accord.

La CGT exigera dans ces rendez-vous, à l’appui des mobilisations locales :

  • Une révision du volet emploi du budget 2017 pour obtenir une augmentation des recrutements au cadre permanent ;
  • La régularisation des emplois précaires en emplois stables ;
  • La ré-internalisation des charges de travail sous traitées avec les effectifs correspondants ;
  • Des augmentations générales de salaires qui rémunèrent réellement le travail des cheminots (formation, qualification ancienneté) pour les actifs, ainsi qu’une réévaluation des pensions.

La Fédération CGT des Cheminots, ne baisse pas les bras pour obtenir satisfaction sur les revendications des cheminots en favorisant l’unité syndicale la plus large.

RASSEMBLÉS, NOUS GAGNERONS !

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LA CGT SIGNE UN AVENANT POUR LA PROTECTION SOCIALE DES CONTRACTUELS

Protection sociale : complémentaire HUMANIS

| Les conditions sociales

Fin 2015, une négociation a été ouverte pour diviser par 2 la réserve (accumulation des excédents des régimes prévoyance et frais de santé). La CGT, défavorable à la marchandisation de la santé et de la protection sociale, valide l’abaissement des cotisations sur 4 ans.

Les excédents cumulés des régimes complémentaires des cheminots contractuels « frais de santé » (depuis 2014) et « prévoyance » (depuis 2006) ont dépassé les 30 millions d’euros, soit 14 mois de cotisations d’avance. Cette situation n’est pas saine, elle entraine des comportements peu vertueux de placement des capitaux.

En 2015, la CGT s’était engagée dans la renégociation de la complémentaire santé et prévoyance, dont la mise en place est désormais imposée par la loi pour tous les salariés qui dépendent du régime général.

A l’issue de cette négociation, la baisse des cotisations (exigée par la seule CGT) et l’amélioration de certaines prestations ont permis d’établir un régime à l’équilibre pour 2016. Le régime frais de santé ne génère plus d’excédent.

La CGT refuse tout principe d’augmentation temporaire de certaines prestations afin de réduire la réserve. Cette vision « consommatrice » mènera vers une impasse sur le moyen terme.

Les organisations CGT, UNSA et SUD-Rail ont donc trouvé un point d’équilibre avec la Direction pour une baisse des cotisations temporaire qui profitera aux cheminots contractuels actifs et retraités adhérant à la mutuelle HUMANIS. Elles ont ratifié un avenant le 17 février 2017.

Il en résulte une baisse entre 12 et 16 % en fonction de la situation de chaque agent sur une période de 4 ans maximum (la CGT demandait un lissage sur 5 ans pour éviter les variations brusques de cotisations).

Rappelons que la CGT est opposée à la mise en place des contrats groupe complémentaire santé à caractère obligatoire qui « privatisent » une partie de l’assurance maladie. En remettant en cause la libre adhésion à une mutuelle, cette obligation transforme l’acte mutualiste militant, engagé et solidaire, en une contractualisation commerciale et assurantielle. Elle favorise les grands groupes d’assurance qui spéculent avec les cotisations.

Elle conforte les inégalités en fonction du corps social des salariés de l’entreprise. Les contrats collectifs fragilisent la sécurité sociale et induisent un système plus inégalitaire.

C’est contrainte par la loi et en responsabilité que la CGT est signataire de l’accord d’entreprise. Il serait irresponsable de laisser la gestion de la protection sociale des cheminots contractuels à une organisation syndicale avec une approche clientéliste.

La CGT mesure que de nombreuses formations politiques annoncent des programmes de moins disant en termes de protection sociale par la sécurité sociale. Ne nous laissons pas berner par des promesses de rigueur qui n’alimenteront que les profits des actionnaires. Depuis 1945, le patronat cherche à reprendre ce qu’il a dû concéder.

La CGT défend une protection sociale plus juste, plus solidaire : elle existe, il s’agit de la Sécu, acquis de la lutte du salariat !

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SERVICE PUBLIC SNCF, STATUT, RÉGIME SPÉCIAL, CPRP SNCF : UN SEUL COMBAT!

Protection sociale : avenir de la CPRP

| Les conditions sociales

Tout le monde connait le lien étroit entre le sens de l’entreprise publique SNCF et le régime spécial.
Si la protection sociale des cheminots est d’une grande qualité, c’est en large partie grâce aux agents de la Caisse, leur professionnalisme, leur efficacité.
Mais attention, « l’outil » CPR est aujourd’hui malmené par la politique du Gouvernement, des Directions de la SNCF et de la CPR.

La CGT, ses administrateurs au Conseil d’Administration (CA), comme beaucoup de cheminots et d’agents de la Caisse, croient en la CPR et en son avenir.

Mais celle-ci est fragilisée et nécessite une mobilisation conjointe des personnels et des affiliés pour la défendre.

La première menace est sans aucun doute celle de la Convention d’Objectifs et de Gestion (COG) qui impose des gains de productivité irréalistes.
Comme la suppression d’emplois de conducteurs entraine des suppressions de trains, la perte d’agents de la Caisse entraine une baisse de la qualité et dégrade les conditions de vie et de travail des agents de la CPR. La CGT s’est toujours opposée aux COG dans leur principe et dans leur contenu.

Le schéma directeur des antennes de la Caisse est significatif. Les antennes des régions enclavées sont les plus menacées malgré une hausse de fréquentation (Chambéry, Clermont-Ferrand, demain Limoges ?). La proximité est une valeur du service public, elle doit rester également une composante de la CPR. Les antennes ne doivent pas fermer. Seule la CGT les a défendues dans le vote au CA de la CPR et dans la lutte locale par l’interpellation des directions régionales de la SNCF. Nous appelons les cheminots et les personnels de la caisse à soutenir la CGT dans cette démarche !

Le zèle de la Direction de la CPR accélère le phénomène, notamment au travers de décisions imposées comme la dématérialisation de la correspondance. Non seulement cela se fait dans l’objectif de restructurer la caisse avec un impact négatif pour le personnel, mais cela met en grande difficulté les affiliés.

La CGT est à l’initiative d’une pétition unitaire sur l’amélioration des relations entre la CPR et ses affiliés, qui sera un point d’appui pour porter l’avenir de la Caisse et du régime spécial.

Là encore, nous appelons les cheminots et les personnels au statut, contractuels et UCANSS à s’en emparer pour affirmer leur attachement au Régime spécial et à la CPR !

La seconde menace, qui pèse sur la caisse de prévoyance, est celle de la mise en place d’une complémentaire santé d’entreprise.

Un avis de la direction de la Sécurité sociale affirme qu’elle n’est pas obligatoire pour les cheminots couverts par le régime spécial. Mais certaines organisations syndicales revendiquent néanmoins cette mutuelle obligatoire, comme cela a déjà été imposé aux agents contractuels de la SNCF.

Or les intentions de la direction de la SNCF sont claires : elle indique qu’elle ne financera pas un régime spécial, une médecine de soin et une complémentaire. Elle souhaite donc qu’une éventuelle mutuelle vienne en déduction des droits existants, ce qui serait préjudiciable aux cheminots et fragiliserait un peu plus la CPR, donc ses personnels.

La CGT combattra toute tentative de mise en place d’une mutuelle obligatoire.

Enfin, la troisième menace vient des auteurs de la loi du 4 août 2014, portant réforme du système ferroviaire. Cette réforme fait reposer le financement du système sur la productivité des salariés de la SNCF. L’annonce de 4 000 suppressions d’emplois par an, couplée à l’austérité salariale, réduit les financements du Régime spécial apportés par les cotisations sociales des cheminots.

De plus, la réforme favorise l’installation de la concurrence. Dans ce contexte, le Président de la SNCF, au nom de la compétitivité, ne cache pas son souhait de supprimer la cotisation du Taux T2 qui finance intégralement les droits spécifiques « retraite ». Le gel des salaires, la précarisation de l’emploi, la sous-traitance massive ont pour objectif d’étrangler le financement du régime.

La CGT a proposé aux autres Fédérations syndicales une démarche commune sur l’emploi et les salaires. Au-delà des conditions de travail des cheminots, des capacités à répondre aux besoins du service public, c’est également l’avenir du Régime spécial qui est en jeu.

La Fédération CGT des cheminots appelle les personnels au statut, contractuels et UCANSS de la CPR et les cheminots à s’inscrire dans les démarches CGT pour la défense et le développement du Régime spécial.

La Fédération CGT appelle également les personnels de la CPR à se rapprocher des syndicats CGT pour faire partager aux cheminots les menaces, les attaques et les dysfonctionnements du Régime spécial dont ils sont témoins.

La convergence des revendications et des luttes est la force des salariés !

DÉFENDONS L’EMPLOI CHEMINOT ET L’EMPLOI À LA CPR !
DÉFENDONS NOS ANTENNES CPR !
DÉFENDONS ENSEMBLE LE RÉGIME SPÉCIAL !

SIGNONS MASSIVEMENT LA PÉTITION UNITAIRE « CPR » !

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CE CIRCULATION DU 16 FÉVRIER 2017

Un déni de démocratie

| Fédération

Lors du CE Circulation du 16 Février 2017, méprisant les choix des cheminots exprimés lors des élections professionnelles, l’UNSA, la CFDT et la Direction se sont livrés à un véritable déni de démocratie! Alors qu’en juin 2016, ces organisations syndicales avaient négocié en catimini le moins disant social en signant sans réserve un accord d’entreprise qui dégrade tout particulièrement les conditions de travail des cheminots des EIC, elles souhaitent aujourd’hui rester entre amis pour négocier « la taille des chaînes» !

La DMC (La Direction du Métier de le Circulation) l’avait souhaité, la CFDT et l’UNSA l’ont exaucé.

Alors que l’accord de juin 2016 sur l’aménagement du temps de travail a été vendu par ses signataires (Direction, UNSA et CFDT) comme un RH 077+ préservant et améliorant la situation de cheminots, le bal des régressions se perpétue. Des dispositions inachevées et imprécises dans la réglementation offrent de nouvelles opportunités à la Direction.
Le forfait-jours signé dans son principe dans la CCN du ferroviaire laisse orphelin toutes les Organisations Syndicales quant à son contenu imposé par l’entreprise.
La même chose se passe sur le RH 0677 (directive d’application du RH0077), les règles applicables aux personnels de la SUGE et les médicaux sociaux.
Autant de flous artistiques qui donnent à la Direction, la liberté de se servir de cette réglementation à la faveur de ces ambitions néfastes pour les cheminots des EIC.
Sur nombre de dispositions, c’est un véritable chèque en blanc qu’ont signé ces Organisation syndicales.
D’ailleurs, la Direction présente, elle-même, ce nouvel accord d’entreprise comme « des nouvelles libertés RH » ouvrant de nouvelles opportunités de gains de productivité.
Bien sûr, il ne fait aucun doute que ce sont la sécurité, les usagers et les cheminots des EIC qui paieront le prix des vagues de suppressions d’emplois et des dégradations des conditions de travail qui ne manqueront pas d’accompagner la mise en oeuvre des nouveaux régimes de travail, dans les postes afin de passer d’un régime à 3 séances de travail quotidien à un régime à 2 séances de travail quotidien.

Sans aucune véritable mesure !

Selon ce nouvel accord d’entreprise, les nouveaux régimes de travail ne doivent concerner que certains postes de travail pour lesquels les opérations de sécurité sont en nombre limité et dans le cadre d’une charge mentale compatible avec la sécurité. Une étude locale préalable par un groupe de travail paritaire doit vérifier que les postes concernés remplissent ces conditions.
Ces dernières semaines, plusieurs EIC ont convoqué ces fameux groupes de travail paritaires afin de réaliser de nouveaux gains de productivité.

La CGT est intervenue dans plusieurs régions, comme en Midi Pyrénées où elle dénonce ces groupes de travail qui ne sont en réalité que des coquilles vides ! La mesure des opérations de sécurité et de la charge mentale ne sauraient se cantonner au nombre de DFV et au nombre de trains/jour comme les Directions des EIC le souhaitent! C’est un total manque de reconnaissance du large panel et du haut degré de technicité des métiers de la circulation ferroviaire.
En effet, l’absence de critères ou d’éléments de mesures communes et de cadrage national conduisent à des études minimalistes, ridiculement réduites à 2 ou 3 critères sans aucune véritable considération de la charge de travail et de la charge mentale.

La CGT demande un moratoire sur la mise en œuvre !

La CGT reste opposée à ces nouveaux régimes de travail destructeurs d’emplois, néfastes pour la sécurité et les conditions de vie et de travail.
De plus, tant que ces groupes de travail paritaire n’auront pas de contenu et un véritable cadrage national, il est nécessaire de faire stopper dans les plus brefs délais, dans l’ensemble des EIC, ces pseudos études locales et d’arrêter la mise en place de ces nouveaux régimes de travail !
Ainsi en séance la CGT et Sud Rail, obtenant la majorité des voix, ont voté un moratoire quant à la mise en oeuvre des nouveaux régimes de travail.
L’UNSA et la CFDT ont voté CONTRE ce moratoire rejoignant ainsi la position de la Direction.

Ce que cache le vote de l’UNSA et la CFDT !

A force de mots et suite aux interventions de la CGT en séance plénière, le Direction finira par révéler qu’elle continue de manoeuvrer en coulisse avec l’UNSA et la CFDT afin de mettre à profit leurs petits arrangements entre amis et notamment dans le contenu des groupes de travail paritaires où pourtant siègent l’ensemble des organisations représentatives au CE Circulation.
Les organisations syndicales, habituées des « entre deux portes » restent donc les porteuses d’eau d’une Direction qui tire la ficelle.
Avec l’aide de l’UNSA et de la CFDT, la Direction tente d’écarter la CGT et Sud Rail organisations majoritaires au CE Circulation, méprisant ainsi le vote des cheminots afin de négocier une fois de plus le moins disant social.

Ce petit comité souhaite verrouiller les prérogatives des groupes de travail paritaires pour orchestrer dans le dos des cheminots des EIC, une casse sans commune mesure de l’emploi et les dégradations des conditions de travail.

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FORFAIT-JOURS : CE QU’ON NE VOUS DIT PAS !

Temps de travail : argumentaire

| Maîtrise et cadres UFCM

La direction continue d’affirmer que le forfait-jours va améliorer l’existant et donc les conditions de travail de l’encadrement. Les cheminots en question sont si peu convaincus qu’elle vient de sortir un tchat de 10 pages censé répondre à une quarantaine de questions qu’ils se posent. Même les directions intermédiaires sont en incapacité (et on les comprend) d’expliquer l’inexplicable ! La CGT continue d’affirmer que c’est faux ! Avec ce contre argumentaire nous le prouvons par l’exemple. Nous espérons que cette lecture vous permettra d’aborder plus sereinement votre droit à ne pas signer les avenants individuels au contrat de travail pour passer au forfait-jours. Nous tenons à vous rappeler que le signer est aujourd’hui un acte irréversible ! La direction n’hésite pas à vous mentir… par omission. Bien évidemment c’est à vous de juger mais sachez que pour l’UFCM-CGT, il existe d’autres réglementations sur l’aménagement du temps de travail qui permettent le respect des 35h annualisées, le respect de l’équilibre vie professionnelle, vie personnelle et in fine protègent l’encadrement du surtravail et de toutes les pathologies et incidents qu’il engendre. Il n’y a aucune raison que nous n’ayons pas les mêmes droits que les autres cheminots ! L’heure est à la mobilisation cher(e)s collègues !

» Feuilletez l’argumentaire UFCM forfait-jours

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LA DIRECTION DE L’ENTREPRISE DOIT MAINTENANT ENTENDRE LES EXIGENCES DES CHEMINOTS

Logement : droits des cheminots

| • Droits et infos pratiques

Malgré plusieurs rencontres auprès de la Direction RH, notamment l’audience du 02 novembre 2016, à l’initiative de la Fédération CGT, les représentants de la SNCF ne répondent toujours pas à la situation d’urgence sociale des cheminots.

La politique logement de la SNCF et de sa filiale ICF Habitat, à qui la Direction a confié la maîtrise des choix de gestion, accentuée par la réforme ferroviaire (loi du 04 août 2014), est une attaque frontale contre les droits des cheminots.

La stratégie d’ICF Habitat, qui repose sur une seule logique comptable et de marchandisation du logement, ne peut satisfaire les aspirations des cheminots actifs et retraités.

Les cheminots ont de moins en moins accès aux logements sociaux et rencontrent de plus en plus d’obstacles pour se loger avec leur famille. Leurs conditions de logement se dégradent et les niveaux des loyers deviennent inaccessibles.

La décision de la filiale ICF Habitat, avec l’aval de la Direction du GPF, d’arrêter le prélèvement sur solde des loyers et redevances locatives dès avril 2017, est un non-sens économique et social. Leur seul objectif est bien de consacrer une rupture du lien entre les cheminots et l’entreprise sur ce qui est un bien commun, le patrimoine logement.

La CGT s’y oppose d’autant que, contrairement à ce qui est affirmé, la loi ALUR (Accès au Logement et un Urbanisme Rénové) ne s’applique pas à la « convention de mise à disposition ».

Cette mesure, qui porte un coup à la politique sociale de l’entreprise dans sa mise en oeuvre, est accompagnée du paiement de 2 loyers. La CGT dénonce cet acte qui met des cheminots dans de grandes difficultés financières.

Cette disposition, qui ne connaît d’ailleurs pas le même traitement par les bailleurs sociaux du groupe ICF Habitat et ICF Habitat Novedis – en dépit de la demande de RH Agence Logement à ICF Habitat de procéder à un étalement sur plusieurs mois, sans que celle-ci ait depuis informé les locataires du détail de ses propositions – ne répond aucunement aux préoccupations essentielles des cheminots.

La CGT, dans son tract du 07 novembre 2016, invitait les cheminots à ne pas se précipiter suite au courrier d’ICF Habitat qui recherche à imposer le prélèvement automatique sur compte bancaire. Ce mode de règlement inique habiliterait la filiale ICF Habitat à décider seule du montant de chaque prélèvement. Les cheminots peuvent régler leur loyer par chèque ou carte bancaire. Ce moyen de paiement, déjà utilisé, permet aussi aux locataires de ne payer qu’une seule échéance et à terme échu.

La politique logement est de la responsabilité de l’entreprise SNCF. La Direction doit garantir le droit d’accès et le maintien au logement pour tous les cheminots actifs et retraités.

Sans solutions apportées rapidement, la CGT sera force de propositions d’actions afin de mieux servir les cheminots.

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Lettre ouverte du lundi 13/02/2017 envoyée à Jean-Marc Ambrosini concernant la nouvelle fiche de paie

| • Droits et infos pratiques

Montreuil, le 13 février 2017

Monsieur le Directeur,

Les cheminots ont découvert, avec surprise, la modification de leur fiche de paie. Il n’y aura pas eu la moindre explication de l’employeur aux premiers intéressés, ni même à la Fédération CGT des Cheminots. Il en résulte une fiche de paie incompréhensible avec des cotisations dont nous ne connaissons pas à quoi elles correspondent, ni leur taux et leur assiette.

L’objectif est-il de rendre illisible la composition de la rémunération ?

Pour preuve, en pied de page, vous adressez un renvoi vers le site du gouvernement « servicepublic.com » pour toute information sur la nomination des rubriques de la paie. Information, par ailleurs, particulièrement difficile à trouver.

Ces explications ne peuvent suffire et démontrent le désengagement de la Direction dans l’information des droits des agents. Elles sont une forme de dévalorisation du travail.

Oui, la lecture du bulletin de paie est un élément politique. La simplification de la fiche de paie (décret du 25 février 2016), dont la Fédération ne doute pas qu’elle vous servira de justification, est en effet la réponse du gouvernement Valls aux revendications portées par le Patronat.

Le MEDEF de M. Gattaz, auquel vous avez fait adhérer la SNCF, a depuis toujours cherché à tromper les salariés en menant une bataille des idées. Il évoque les charges sociales en lieu et place de cotisations qui sont en réalité une part du salaire socialisé pour financer nos retraites, la couverture maladie, de la famille…

Derrière cette disposition se cache l’attaque de la protection sociale, avec pour argument mensonger la propagande patronale autour d’un « coût du travail ». Argument largement éculé par la Direction de l’entreprise. Nous nous rappelons votre véhémence au printemps 2016 pour dégrader les conditions de vie et de travail des cheminots en attaquant leur RH0077. La question de la cotisation supplémentaire T2, qui finance les droits spécifiques « retraite » des cheminots, était habilement apparue dans une presse dédiée à l’économie libérale au moment du conflit.

La Fédération CGT des Cheminots voit, au travers de cette modification unilatérale du bulletin de paie, sans même en avoir informé qui que ce soit, une volonté d’attaquer notre régime spécial.

Vous savez mieux que quiconque que les cheminots du Cadre Permanent financent leurs droits spécifiques. En ne pouvant plus justifier des ressources, vous alimentez les calomnies contre notre régime, vous placez les cheminots sous la vindicte populaire.

C’est pourquoi, la Fédération CGT des Cheminots ne prend pas à la légère cette modification qui entraîne aussi la disparition de la référence au RH001 « Statut des relations collectives entre le GPF et son personnel ».

Là aussi, vous n’ignorez pas que la convention collective s’applique aux cheminots du Cadre Permanent pour toute disposition non couverte par le Statut. Cela concerne le contrat de travail, la rémunération, le droit syndical, la cessation d’activité, le déroulement de carrière, la prévoyance du régime spécial, la réforme …

Bien sûr, au-delà de la forme, il y a le contenu de la paie. Après deux années de gel des salaires, le pouvoir d’achat des cheminots est de nouveau dévalorisé. Vous choisissez de précariser la rémunération et donc vous contribuez à la paupérisation de la société à l’instar de l’action patronale en France. Un cheminot embauché avec le Baccalauréat peut désormais être au niveau du SMIC par l’intermédiaire d’une prime compensatoire. C’est inadmissible et c’est toute la grille qui est tirée vers le bas.

Aussi, la Fédération CGT des Cheminots exige d’être reçue dans les plus brefs délais pour établir une présentation de la fiche de paie la plus claire possible et débloquer une négociation salariale pour une augmentation générale des salaires.

Dans l’attente de vous lire, veuillez recevoir, Monsieur le Directeur, mes sincères salutations.

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Grand métier conduite … et tout devient possible !

Groupe de travail « Mouvement matériel »

| Matériel

Le Groupe de Travail « parcours professionnel » sur le métier « Mouvement MATÉRIEL » a pour objectif, aux yeux de la CGT, de favoriser la reconnaissance, les compétences métiers, le déroulement de carrière et surtout le parcours professionnel des cheminot-e-s de la spécialité Mouvement.

CE QUI DEVRAIT CHANGER :
Dans l’optique de cadrer un métier qui pendant des années a été dévalué à grand renfort de primes et autres indemnités, le GT Mouvement tente encore, au bout de 5 réunions, de faire bouger les lignes :
• faciliter les passerelles en lien ou non avec le métier vers les autres filières (y compris autres EPIC) ;
• poursuivre l’évolution du métier et du déroulement de carrière ;
• permettre une montée en compétences vers les métiers de conducteur Traction ;
• valoriser le parcours professionnel Mouvement.

CE QU’IL CONVIENT ENCORE DE GAGNER :
La CGT a soumis à la Direction un cadrage entre les niveaux/qualifications et les tâches/missions à accomplir dans le but d’établir une évolution et un déroulement de carrière clairement définis, tout en les rendant hermétiques à d’éventuels écarts réglementaires.

CONCERNANT LES EVS, INDEMNISATION ET PRIMES :
La CGT dénonce l’attitude des directions locales qui distillent savamment primes et autres gratifications dans le but d’augmenter le rendement et la productivité, contrairement aux orientations prises par ce GT parcours professionnel et les souhaits affichés de la Direction du domaine tendant à uniformiser le système d’indemnisation.

La CGT affirme que c’est par un redimensionnement de l’emploi au statut et la création d’un parcours professionnel assurant l’évolution et le déroulement de carrière des cheminot-e-s, que la spécialité Mouvement MATÉRIEL sera à nouveau attractive et valorisante.

La prochaine rencontre avec la Direction du Matériel concernant le cadrage des propositions aura lieu le 07 mars 2017

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Cheminots : s’impliquer pour maintenir et obtenir de nouveaux droits !

Formation professionnelle

| Non classé

La loi du 04 août 2014 portant réforme ferroviaire prescrit la création d’une Convention Collective Nationale de branche applicable aux cheminots du Groupe Public Ferroviaire (GPF) et des entreprises ferroviaires privées « titulaires d’un certificat de sécurité ou d’une attestation de sécurité… dont l’activité principale est le transport de marchandises ou voyageurs ».

Après les négociations sur le champ d’application de la CCN, la désignation de l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA AGEFOS-PME), les dispositions générales, le contrat de travail et l’organisation du travail dans la branche ferroviaire, suivront celles sur la formation professionnelle, les classifications et rémunérations, les garanties collectives des salariés de la branche (prévoyance), le droit syndical.

Le 26 janvier 2017, lors de la Commission Mixte Paritaire (CMP), l’Union des Transports Publics et Ferroviaires (UTP) a présenté son projet de texte sur le volet Formation
Professionnelle. Son contenu ne vise qu’à redéfinir le contour et le périmètre des métiers et à instaurer, par la formation, la multi-fonctions (polyvalence, polycompétence) comme un outil de productivité. La part du budget dédiée à la formation professionnelle serait réduite à la portion congrue. Sa teneur n’est ni plus ni moins que le socle du Code du Travail.

La CGT a rappelé le respect de la hiérarchie des normes et des principes de faveur. Un accord collectif ne peut déroger à la loi que dans un sens plus favorable aux salariés. Le principe de faveur doit également être respecté entre les conventions et accords collectifs eux-mêmes.

La CGT a porté ses observations, ses désaccords sur la nature du document. Elle a surtout posé les enjeux de la Formation Professionnelle comme essentiels. Disposer de ce droit associé à d’autres doit être source de progrès social, lui-même moteur de développement économique basé sur l’emploi.

La Formation Professionnelle ne peut se réaliser que sur la reconnaissance pluridimensionnelle de la qualification d’un salarié qui est la somme de son parcours en termes de formation initiale, de formation continue – d’où la revendication de la CGT de consacrer sur le temps de travail 10% des heures collectivement travaillées -, d’expérience professionnelle et d’expérience sociale.

Les actions de formation dépendent du professionnalisme, du savoir-faire, de l’expertise.

La transférabilité des droits cumulatifs et progressifs d’une entreprise à une autre, opposables à tout employeur, est la condition pour que les mobilités professionnelles, souvent imposées, ne soient pas contradictoires voire même contribuent à des progressions de salaires, à des évolutions des formations et qualifications à l’avantage des salariés.

Le transport ferroviaire a besoin de personnel hautement qualifié. La formation des cheminots doit permettre de garantir les fondements et la compréhension globale du système ferroviaire solidifiant la chaîne de production et de sécurité. Composante centrale de l’exercice des métiers, de leur parfaite maîtrise, la formation est à considérer comme un investissement permanent contribuant à la consolidation des compétences professionnelles et au développement des entreprises du secteur ferroviaire.

Les négociations se poursuivront tout au long du premier semestre 2017. La CGT a demandé à l’UTP de revoir sa copie pour assurer une formation qualitative et quantitative qui apporte des réponses adaptées à la singularité de chaque salarié en fonction de ses aspirations et de ses besoins.

La CGT sera force de propositions, en appui des revendications et des mobilisations des cheminots, pour faire de la Formation Professionnelle un domaine d’intervention décisif pour des perspectives d’évolution et de reconnaissance professionnelles.

 

 

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Le 21 mars 2017… Tous mobilisés pour le Printemps de l’industrie

Adresse à tous les syndiqué-e-s des transports et infrastructures

| UIT

TRANSPORTS ET INDUSTRIE : ENJEUX POUR LE SERVICE PUBLIC, L’ENVIRONNEMENT ET L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

La CGT a lancé une grande campagne sur « L’URGENCE d’une reconquête industrielle », avec la tenue d’Assises Nationales qui se tiendront le 22 février 2017, à la Cité de l’Industrie à Paris, avec la participation de 1000 camarades venus de toute la France.

Les enjeux industriels sont étroitement liés à ceux des transports. C’est pourquoi, nous voulons faire converger notre démarche revendicative CGT entre les différents secteurs de l’industrie, le service public et la place des transports en lien avec l’aménagement, la reconquête des territoires. Les transports sont au coeur de la stratégie capitalistique des échanges mondiaux moteur du dumping social, des délocalisations… Un système sous contrôle globalisé des marchés et du patronat bien éloigné des enjeux environnementaux, de l’avenir et des besoins des peuples et des conditions sociales des salariés. Un an après la COP 21 qui a conduit à saturer l’espace médiatique d’annonces démagogiques, et au sortir de la COP 22, il est urgent de mettre en adéquation les paroles et les actes.

Besoin de diminuer les émissions de Gaz à Effet de Serre(GES), mais aussi notre empreinte environnementale, nécessitant de relocaliser des productions pour développer les circuits courts et l’économie circulaire.

Le transport est tellement sous tarifé qu’il n’est même plus un frein aux délocalisations industrielles, multipliant les parcours « parasites » de marchandises et contribue à vider l’emploi des territoires. Aujourd’hui, le patronat fait le tour du monde du moins disant social et environnemental pour fabriquer ses produits, conduisant à ce que 60% des produits industriels soient importés. La très faible rémunération du coût du transport, maritime et routier fait que le coût transports dans le prix final d’un produit importé est inférieur à 1,5%.

Nous venons de passer sous la barre des 3 millions de salariés dans l’industrie. Il y a un besoin de changement radical de politique en matière d’industrie en sortant du poids du tout financier. Le cas d’Airbus est démonstratif en la matière ; des carnets de commandes remplis pour 10 ans et plus de 1000 emplois sont menacés de suppressions. Situation similaire avec Alsthom qui engrange les commandes et supprime des emplois avec danger pour l’avenir de certains sites.

Notre volonté est de replacer la question de l’industrie en phase avec les services publics au centre des débats, de redonner de la hauteur et de l’espoir face à la médiocrité politique dans cette campagne électorale et de préparer -de façon concrète- les suites des assises nationales de l’industrie organisées par la confédération en préparant, dans la continuité, une grande journée de mobilisation nationale interprofessionnelle, le 21 mars 2017.

Les 5 fédérations de l’UIT ont décidé, en bureau de l’UIT, d’en faire une grande journée d’actions et de manifestations -dans tous les territoires et bassins d’emplois- de l’ensemble des salariés de nos champs fédéraux, en lien avec ceux de l’industrie, des services publics…

Depuis plusieurs mois, les conflits se multiplient dans les transports, ancrés sur des luttes locales rassembleuses permettant souvent des avancées. Ces luttes portent toutes des questions et choix de société où se mêlent salaires et emplois, conditions de travail et pénibilité, service public et aménagement du territoire, en lien avec les politiques européennes.

Depuis des années, les transports sont les laboratoires du dumping social, -précurseurs de la politique low cost qui supprime les emplois, les précarise, démantèle les organisations de travail, développe et amplifie la sous-traitance. Des politiques qui éclatent les entreprises intégrées, conduisent à la privatisation, à la mise en concession. C’est cette même stratégie politique qui sévit dans l’industrie avec les mêmes effets opposant les salariés entre eux –en les plaçant en concurrence- pour mieux les exploiter et servir les seuls intérêts du capital, à tous les niveaux : national, européen et mondial !

Il est bon de rappeler que les transports et infrastructures ont un impact central dans l’évolution des territoires et doivent faire l’objet de notre démarche de façon transverse. Aujourd’hui, l’ensemble des réseaux (ferroviaires, fluviaux, routiers …) sont mis à mal par le désengagement de l’Etat se défaussant sur les collectivités locales sans en avoir les moyens. Pire, la politique d’austérité du gouvernement réduit –de façon drastique- les finances de ces collectivités.

Et les réseaux pâtissent de ces politiques. Les réformes territoriales qui se suivent, tout comme les différentes réformes dans les transports et infrastructures conduisent, d’une part, à plus de mobilités imposées, avec des infrastructures qui se dégradent. Et dans le même temps, elle concourt à la désertification des territoires, à la désindustrialisation.

D’où l’enjeu, pour nous, de travailler la question des transports –infrastructures et logistiques- dans une logique de complémentarité et de maîtrise publique en lien avec les relocalisations industrielles qui répondent aux besoins, limitant les parcours « parasites ».

Ce qui impose d’autres choix politiques, sortis des logiques uniquement financières, d’où l’importance de travailler en convergence à partir des bassins d’emplois, des sites industriels, avec les salariés, les populations.
Transports, sous maîtrise et contrôle publics et industrie (recherche et production) sont les fondements d’une société moderne et de progrès, pour aujourd’hui et les générations futures.

Ainsi, la campagne de la CGT « L’urgence d’une reconquête industrielle » correspond à la démarche que l’UIT avec ses fédérations constituantes et les territoires ont engagée depuis plusieurs années.

L’industrie est au centre des défis environnementaux et sociaux. Il nous faut, dans cette campagne, remettre en avant notre campagne sur le coût du capital, en opposition au coût du travail, seul créateur de richesses, en réaffirmant que le développement industriel doit être basé sur le triptyque économique, social et environnemental.

Pour appuyer cette campagne, un livret intitulé «L’urgence d’une reconquête industrielle » a été édité en masse et est disponible auprès des UD et des FD. Le bulletin de l’UIT de décembre 2016 (N°89) a consacré son dossier à l’enjeu Industrie et Transport. En s’adressant à chaque syndiqué-e-, nous voulons ensemble créer les conditions d’une puissante mobilisation, le 21 mars 2017. Mobilisation construite au plus près dans nos entreprises, nos services, dans nos territoires ; à partir du vécu, des attentes et de ce que nous portons aussi localement.

Un tract d’appel à la mobilisation de l’UIT sera disponible après la tenue des Assises Nationales.

TOUS ENSEMBLE POUR LE PRINTEMPS DE L’INDUSTRIE EN LIEN AVEC LES TRANSPORTS ET UN GRAND SERVICE PUBLIC ACCESSIBLE ET AU SERVICE DE TOUS !

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