Fédération CGT des Cheminots


ArchivesNovembre 2021

CES PRIMES QUI NOUS COÛTENT CHER !

Rémunération

| Fédération

En cette fin d’année, la direction SNCF n’en finit plus de déverser des primes en tous genres. Derrière cette soudaine « générosité » se cache cependant une stratégie salariale et managériale peu glorieuse.

Les récentes Négociations Annuelles Obligatoires qui se sont tenues le 17 novembre dernier relèvent d’une pièce de théâtre savamment orchestrée et jouée par quelques acteurs dociles. Il en résulte une absence totale d’augmentation générale et la poursuite du gel des salaires pour la huitième année consécutive.

UNE AUGMENTATION GÉNÉRALE DES SALAIRES, C’EST QUOI ?

Pour la CGT, cela se traduit notamment par une augmentation en pourcentage, identique pour tous les cheminots, sans distinction de leur métier, grade, fonction ou contrat de travail. C’est une mesure pérenne, qui a un impact positif sur notre rémunération à long terme, sur notre protection sociale (tant du point du vue de la santé que de la retraite).

Les annonces de la direction ne relèvent donc pas d’une mesure générale, sauf pour les primes de travail, bien que les propositions soient bien en deçà des exigences liées à l’évolution technique des métiers et à l’augmentation d’une productivité imposée par des choix stratégiques hasardeux.

La direction soumet à signature un accord salarial jusqu’au 10 décembre. Elle fait le choix du chantage et de la culpabilisation puisqu’elle conditionne certaines annonces à la validation par toutes les Organisations Syndicales de cette NAO qui n’en est pas une ! Dans les faits, la non signature aurait pour seule conséquence la non perception de 15 à 20 euros mensuels.

UNE DÉCISION UNILATÉRALE DE L’EMPLOYEUR, C’EST QUOI ?

La direction SNCF peut décider elle-même et seule des mesures qu’elle souhaite voir appliquer aux cheminots. C’est précisément ce qu’elle a fait lorsqu’elle a annoncé tout récemment une nouvelle prime sur le périmètre de la SA Voyageurs.

Alors que la direction se répandait encore tout récemment dans les médias sur la chute vertigineuse d’un chiffre d’affaires impacté par la pandémie, justifiant ainsi la mise en place d’un accord sur le chômage partiel (APLD), elle annonce donc, contre toute attente, que les « résultats » permettent le versement de cette énième prime.

Bien que semblant incohérente, cette stratégie cache en vérité une réalité bien moins reluisante.

LA VÉRITÉ SUR LA STRATÉGIE DE LA DIRECTION SNCF

Le niveau des salaires et le gel de ceux-ci depuis 2014 engendrent un recul indéniable du niveau de vie des cheminots. Il est donc compréhensible que l’annonce du versement immédiat de certaines primes soit vécue comme un bol d’air pour bon nombre d’entre nous.

Dans les faits, ils cherchent pourtant à nous asphyxier !

DES PRIMES, MAIS À QUEL PRIX ?

  • La direction SNCF finance ces primes en opérant des saignées dans les effectifs par milliers, comme elle le prévoit encore pour 2022.
  • La direction SNCF dégrade donc nos conditions de travail au quotidien, par manque de moyens humains permettant d’assurer un service public de qualité.
  • La direction SNCF tente d’acheter et de diviser les cheminots entre eux, puisque nous sommes traités différemment selon nos grades, notre ancienneté, notre statut, notre SA d’appartenance, nos métiers, « l’activité » dans laquelle nous travaillons.
  • La direction SNCF travaille une idéologie à long terme afin de nous faire « oublier » ce qu’est une véritable augmentation générale des salaires. Dans sa démarche de déconstruction, elle vise particulièrement les plus jeunes d’entre nous, qui pour certains, n’ont encore jamais connu d’augmentation depuis qu’ils sont à la SNCF.

La direction SNCF poursuit, en parallèle, sa casse de l’entreprise publique pour en faire une entreprise comme une autre, soumise aux aléas du « marché », dans laquelle les salariés seraient infantilisés et asservis aux objectifs financiers. C’est la stratégie du « marche ou crève ».

Dans ce contexte, la Fédération CGT a proposé aux autres Organisations Syndicales représentatives nationalement une démarche commune visant à demander la réouverture immédiate de véritables négociations salariales.

Malheureusement, une unité large n’a pu être trouvée, certaines d’entre elles considérant que « ce qui est pris n’est plus à prendre » et que « c’est mieux que rien » !

La Fédération CGT considérant que la direction SNCF ne peut être quitte, exige à nouveau la réouverture d’une table ronde salaires dans les plus brefs délais !

Le climat actuel, sur la question salariale comme sur d’autres, nécessite donc une montée en puissance de l’action revendicative dans le « Groupe Public Unifié ». Rien n’est acquis sans luttes collectives, massives et organisées.

Les cheminotes et les cheminots qui subissent quotidiennement les assauts d’une direction SNCF prête à tout pour en finir avec le train public, avec les droits sociaux, avec un Statut social de haut niveau, ne sont ni à acheter, ni à vendre !

La Fédération CGT appelle donc les cheminotes et cheminots à faire vivre le débat collectif au sein de nos 300 syndicats locaux, à renforcer la CGT en y adhérant et à réfléchir activement à l’élévation du rapport de forces, y compris en envisageant une action tous services de haut niveau dans les semaines et mois à venir.

Téléchargements

DES DROITS MAINTENUS ET AMÉLIORÉS POUR L’ENSEMBLE DES PERSONNELS CASI/CSE/CCGPF !

Négociations accord national

| Personnel CASI/CSE/CCGPF

Dans l’ensemble du monde du travail, y compris à la SNCF, de nombreux coups sont portés aux droits des salariés par le gouvernement et le patronat. C’est dans cet environnement, et au terme de 4 réunions de négociations, que la CGT obtient un nouvel accord national sanctuarisant et améliorant les droits des salariés CASI/CSE/CCGPF !

CONGÉS SPÉCIAUX : LA CGT OBTIENT DES CONGÉS SUPPLÉMENTAIRES (DÉLAIS DE ROUTE) POUR LES SALARIÉS !

Les salariés frappés par le décès d’un membre de leur famille bénéficient de congés spéciaux pour se rendre aux obsèques. Dorénavant, ces congés seront majorés comme suit : 1 congé supplémentaire si la distance reliant le domicile du salarié au lieu d’obsèques est de 400 à 600 Km aller-retour, 2 congés supplémentaires si cette distance est supérieure à 600 Km aller-retour et 3 congés supplémentaires si le trajet est Métropole/DROM-COM (anciennement DOM-TOM). Une revendication portée et obtenue par la seule CGT !

CONGÉ PATERNITÉ : LA CGT OBTIENT LE MAINTIEN DU SALAIRE !

Selon le code du travail, les salariés bénéficiant d’un congé paternité devaient, jusqu’ici, engager des démarches administratives pour percevoir leurs indemnités journalières, versées par la caisse d’assurance maladie en lieu et place du salaire. Ces démarches pouvaient conduire à un retard de versement pénalisant voire mettant en difficulté les salariés.

Au terme du travail réalisé par la CGT, l’employeur maintiendra le salaire des personnels bénéficiant d’un congé paternité. La CGT obtient la subrogation de salaire et évite ainsi aux salariés tous désagréments ! Seule la CGT a porté et défendu cette revendication lors des négociations ! Le 02 décembre prochain, donnons-nous de la force pour l’avenir en votant CGT !

DÉFENDRE L’INTÉRÊT DE TOUS, L’AVENIR DES PERSONNELS CASI/CSE/CCGPF ET DES CHEMINOTS : UN ENGAGEMENT QUOTIDIEN DE TOUTE LA CGT !

L’exemple concret de l’attribution de la ligne Marseille/Nice à Transdev aura des conséquences pour les usagers, les cheminots et les personnels CASI/CSE/CCGPF. Il en sera de même pour toutes les lignes attribuées à une filiale SNCF de droit privé !

De cet exemple, chacun sait que les répercussions sur les Activités Sociales et Culturelles (ASC) pourraient être conséquentes. La diminution du nombre de cheminots relevant d’un CASI induite par leur transfert dans ces entreprises privées, la baisse de la dotation ASC et la baisse de la fréquentation de nos installations (IST) qui en découlerait, menacent nos Activités Sociales et Culturelles et nos emplois. Pour l’avenir de nos activités, une seule solution : lutter ensemble, cheminots et personnels CASI/CSE/CCGPF contre la concurrence et les transferts !

Il vous appartient de donner de la voix en votant massivement pour les candidats CGT aux élections des représentants du personnel le 02 décembre 2021 pour mener à bien cette lutte indispensable !

LE 02 DÉCEMBRE 2021, VOTEZ CGT !

Téléchargements

GAGNER UN STATUT SOCIAL DE HAUT NIVEAU

FLASH

| Les conditions sociales

Le 22 novembre dernier, s’est tenue une Table Ronde de négociation sur le futur Statut Social des contractuels dans l’entreprise et la transposition des classifications de Branche dans l’entreprise. La CGT y a développé ses propositions. La Table Ronde, qui se voulait conclusive, ne le sera pas. La CGT souhaite que ces négociations ne soient pas confidentielles.

Réouverture du volet classifications et rémunérations de Branche

La réouverture des négociations de Branche demandée par la CGT, après avoir fait valoir son droit d’opposition à l’accord de bas niveau sur les classifications et rémunérations, vient d’être annoncée par l’UTP et les négociations devraient reprendre d’ici la fin de l’année dans la Branche et parallèlement se poursuivre dans l’entreprise. D’ores et déjà, les premières propositions du patronat, avant même l’ouverture des négociations, sont au-dessus du texte qui avait été validé par les Organisations Syndicales signataires. Démonstration est faite que la CGT avait raison d’exiger un autre niveau d’accord et appelle à placer ces négociations sous surveillance et à se tenir prêts à agir pour gagner un Statut social de haut niveau dans l’entreprise et dans la Branche.

Pour un Statut Social des contractuels de haut niveau

Face à une direction qui campait sur une transposition du décret a minima, cette Table Ronde a été l’occasion de rappeler nos propositions :

  • Une définition précise de nos métiers et filières, avec des parcours professionnels clairement définis ;
  • L’instauration d’une véritable grille des salaires constituant un repère collectif pour les contractuels et non pas des « minima d’entreprise » ;
  • Une reconnaissance des diplômes à l’embauche et en cours de carrière par un positionnement dans la grille en fonction du niveau des diplômes détenus ;
  • Une progression professionnelle automatique sur l’ensemble de la carrière (36 ans), non soumise aux « processus managériaux » ;
  • Le passage automatique d’une classe ou qualification tous les 12 ans, permettant à chaque cheminot de dérouler sur 3 qualifications en dehors de tout arbitraire patronal ;
  • Une majoration d’ancienneté au moins égale aux dispositions statutaires sur l’ensemble de la carrière et pour TOUS les collèges ;
  • Des règles de progression professionnelle et de reconnaissance de l’ancienneté qui améliorent l’existant pour les contractuels relevant des différentes annexes du RH 0254 ;
  • Un 13ème mois pour TOUS.

Pour la Fédération CGT, ces propositions doivent constituer le socle des négociations aussi bien dans l’entreprise que dans la Branche.

ENSEMBLE, GAGNONS UN STATUT SOCIAL DES CONTRACTUELS DE HAUT NIVEAU

Téléchargements

RENDEZ L’ARGENT AUX CHEMINOTS !

NAO - Salaires

| Fédération

Le 17 novembre 2021, 1 cheminot sur 6 était en grève à l’appel de la CGT à l’occasion des négociations annuelles salariales après 7 années de gel des salaires à la SNCF.

Si la mobilisation des cheminots par la grève a permis d’arracher certaines mesures à la direction, le compte n’y est pas et les augmentations générales de salaires sont toujours absentes des propositions patronales.

LES CHEMINOTS SONT VICTIMES DU GEL DE LEURS SALAIRES DEPUIS 2014

Les cheminots ont perdu 30 % de pouvoir d’achat depuis 1983 dont un tiers depuis 2014.

A pouvoir d’achat comparé à 2014, les cheminots travaillent bénévolement à partir du mois d’octobre et devraient gagner en moyenne 200 euros supplémentaires par mois.

Lors de la table-ronde de NAO salaires, la direction s’est réfugiée derrière les augmentations de rémunération dont auraient bénéficié les cheminots en 2021 au titre des notations et des échelons d’ancienneté.

La direction va ainsi jusqu’à prétendre que 95 % des cheminots auraient bénéficié d’augmentations supérieures à l’inflation depuis 6 ans.

Or, lorsqu’un cheminot prend une position, un niveau ou une qualification supplémentaire, c’est en reconnaissance de son expérience, de sa qualification professionnelle, d’un examen ou d’une formation qu’il a suivi avec succès.

La direction profite de cette hausse de qualification du cheminot dont la productivité et l’efficacité sont accrues.

En revanche, la direction refuse de compenser cette hausse des prix sur le salaire des cheminots.

Les cheminots, même de moins en moins nombreux, produisent davantage de richesses chaque année (+ 8 % de richesses produites entre 2016 et 2019) et la part des salaires dans les richesses produites est en constante diminution (- 5,5 % entre 2016 et 2019).

La rémunération moyenne des 10 plus hauts dirigeants de l’entreprise, hors jetons de présence des différents conseils d’administration de filiales, s’élevait en 2019 à 31 043 € par mois, soit 9.5 fois le salaire moyen des cheminots.

103 200 cheminots ont un salaire mensuel inférieur au salaire moyen affiché par la direction SNCF.

IL EST TEMPS DE RENDRE L’ARGENT AUX CHEMINOTS !

À l’issue de cette table ronde, la direction propose des mesures au titre des années 2021 ET 2022.

La plupart de ces mesures ne concernent pas 2021 et certaines sont renvoyées à plusieurs années.

Parmi les mesures arrachées par la lutte des cheminots :

  • Majoration au 1er janvier 2022 de 220 euros brut par an de la prime de travail et prime de traction, ou du salaire brut de base pour les personnels qui ne perçoivent pas de prime de travail.
  • Revalorisation au 1er janvier 2022 de 130 euros brut par an des salaires des positions de rémunération 4 à 15 et augmentation identique pour les cheminots contractuels.
  • Augmentation en 2022 de l’enveloppe de révision salariale individuelle des cheminots contractuels de 1.1 % pour l’exécution et la maîtrise et 1,8 % pour les cadres.
  • Réduction du délai maximum de séjour sur le niveau 1 des qualifications B à H de 14 à 12 ans.
  • Création d’un niveau 3 de la qualification H et d’une Position 36 en 2023.
  • Création d’une position D2 20 en 2023.
  • Création d’une position C2 16 en 2023.
  • Mise en place en 2022 d’un délai de passage maximum sur les positions des qualifications B et TA afin de neutraliser l’impact négatif de la fin du recrutement au Statut pour les cheminots présents sur ces qualifications.
  • Promesse de discussions sur la création en 2023/2024 d’une position TA2 14 et d’une position TB3 21.
  • Mise en place dans les 3 ans d’un échelon d’ancienneté supplémentaire pour les salariés statutaires.

En lieu et place d’une augmentation générale des salaires au titre de 2021, la direction propose, une Prime « Macron » ponctuelle, d’un montant de 300 à 600 euros, qui serait versée en décembre 2021.

Cette prime non-soumise à cotisations sociales est un cadeau offert au patronat pour lui éviter de verser des augmentations pérennes des salaires et affaiblit la protection sociale des cheminots.

La direction cherche à diviser les cheminots et à affaiblir leur protection sociale alors que les moyens existent :

  • La productivité est en hausse constante sous l’effet de la hausse de la qualification et de la technicité des métiers.
  • Le patronat à la tête de l’entreprise a bénéficié de 117 millions d’euros d’exonération de cotisations sociales du Régime Spécial dans le cadre de l’activité partielle en 2020.
  • Le patronat à la tête de l’entreprise a bénéficié de 6 points d’exonération de cotisations sociales maladie pour tous les salaires inférieurs à 2.5 fois le SMIC (soit environ 127000 cheminots), ce qui représente environ 25 millions d’euros.
  • Le patronat à la tête de l’entreprise profite du non-paiement des heures de travail accomplies par les cheminots en forfait-jours, ce qui représente l’équivalent de 6 000 emplois et un grand nombre de cheminots payés en deçà du SMIC horaire.
  • Le patronat à la tête de l’entreprise fait héberger l’entreprise par les salariés en télétravail, ce qui réduit ses frais de structures…

Pour la CGT, ces moyens doivent permettre l’amélioration des conditions de vie et de travail des cheminots.

AUCUNE AUGMENTATION GÉNÉRALE DES SALAIRES !

La table ronde de négociations salariales du 17 novembre se solde donc par une 8ème ET une 9ème année de gel des salaires.

La Fédération CGT des Cheminots exige la tenue d’une nouvelle table ronde sans délai.

La CGT a proposé aujourd’hui une démarche unitaire en ce sens aux 3 autres fédérations syndicales de cheminots, représentatives nationalement, afin de créer unitairement les conditions d’un rapport de force pour qu’enfin la direction nous « rende notre argent !».

Téléchargements

STATUT SOCIAL DES CONTRACTUELS : AMÉLIORONS LES DROITS DE TOUS LES CHEMINOTS !

Rémunération

| Fédération

Suite à la réforme de 2018, les nouveaux embauchés depuis le 1er janvier 2020 ne bénéficient plus des droits liés au Statut. Au-delà de la protection sociale, le principal recul concerne la grille de rémunération et le droit à la carrière.

Une table ronde aura lieu le 22 novembre 2021 sur la rémunération de ces contractuels.

Cette négociation concerne TOUS les cheminots, car la direction veut étendre par la suite l’application des nouvelles règles à tous les contractuels et même aux statutaires. La CGT formulera des propositions précises pour l’égalité entre les cheminots.

Mais nous tirons déjà le signal d’alarme sur le projet transmis aux Organisations Syndicales par la direction !

Quel est le nouveau système proposé ?

Conformément à la CCN ferroviaire, les cheminots se verraient attribuer non plus une qualification, mais une classe :

Pour chacune de ces classes, la direction propose une Rémunération Annuelle Garantie (RAG) à l’embauche.

Ces montants se situent en dessous de ce qui se pratique actuellement à la SNCF !

Ensuite, l’agent gagnerait une augmentation de 1,5 % tous les 3 ans, liée à sa progression professionnelle (ce qui remplace en quelque sorte la progression en Position de Rémunération), mais celle-ci se bloquerait après 24 ans dans l’entreprise.

L’agent bénéficierait également d’une majoration d’ancienneté (équivalent des échelons du Statut), mais qui serait limitée à 24 ans elle aussi et ne donnerait que 14,4 % d’augmentation maximale (contre 23,6 % au Statut).


Pour comparer les propositions de la direction avec la situation actuelle, prenons l’exemple d’un cheminot « opérateur de maintenance » du Matériel, code prime 33, avec une indemnité de résidence 3 (0 ), sans aucune majoration de son traitement, ni aucun EVS, mais en intégrant la PFA, la GAEX et la GVAC :

À l’embauche (Qualif B PR4 / Classe 2) :
Au Statut, son salaire brut serait : 19 980,2par an.
Dans la grille de la direction, son salaire brut serait : 19 600 par an…

– 380 €/an

En fin de carrière (Qualif C PR13 /Classe 3) :
Au Statut, son salaire brut serait : 29 465,39par an, sans pénibilité.
Dans la grille de la direction, son salaire brut serait :  27 321 € par an…

-2 144 €/an

Les différences avec les rémunérations statutaires sont de plus en plus importantes au fil des classes, sauf pour les cadres supérieurs (classes 8 et 9).


Des règles très inégalitaires !

Pourquoi un passage de la classe 2 à la classe 3 conduit à une hausse de salaire de 600 € par an, alors qu’un passage de la classe 8 à la classe 9 conduit à une hausse de salaire de 13 000 € ?!

Pourquoi un seuil de progression professionnelle de la classe 1 conduit à une hausse de salaire de 287 par an alors qu’un seuil de la classe 9 conduit à une hausse de salaire de 885 € par an ?

Pourquoi un agent ayant un BAC+5 n’a pas la garantie d’être embauché sur une classe du collège Cadre ? Et s’il est embauché sur une classe exécution, qu’est-ce qui garantit à ceux qui n’ont pas les mêmes diplômes qu’ils ne seront pas péjorés dans leur déroulement de carrière ?

Dans la proposition de la direction, les petits salaires progressent peu alors que les gros progressent beaucoup. Ce n’est pas juste !

Si certains affirment que ces propositions sont « mieux que rien », la CGT considère au contraire qu’il s’agit d’une injustice parce que nous ne partons pas de « rien ». Aujourd’hui, les règles qui prévalent sont celles du Statut. Il n’est pas juste que les contractuels nouveaux embauchés ne bénéficient pas de règles au moins équivalentes. À travail égal, salaire égal !

Le 22 novembre, la CGT exigera l’égalité entre Statutaires et Contractuels.
Elle fera des propositions dans ce sens.

Cheminotes et cheminots contractuel·le·s, organisez-vous avec la CGT pour obtenir satisfaction sur cette revendication d’égalité !

Téléchargements

LE 17 NOVEMBRE, ON CONVERGE POUR NOS SALAIRES !

Appel à la grève du Collectif CGT des personnels CASI/CSE/CCGPF

| CSE/CCGPF

Le 17 novembre 2021, se tiendront des négociations salariales à la SNCF. Ensemble, avec les cheminots, les personnels CASI/CSE/CCGPF sont appelés à se mobiliser, par la grève, pour de réelles augmentations de salaires !

En convergence pour la revalorisation des salaires de toutes et tous !

De l’augmentation générale des salaires des cheminots, du volume d’emplois de cheminots… dépend le niveau des salaires des personnels CASI/CSE/CCGPF, tout comme la pérennité des activités sociales et culturelles et des emplois associés.

En effet, les moyens financiers alloués aux CASI/CSE/CCGPF sont calculés sur la masse salariale cheminote. Cette masse salariale est fonction du volume d’emplois et du niveau des salaires des cheminots. Elle a donc une incidence directe sur le niveau des salaires des personnels CASI/CSE/CCGPF.

Les cheminots et les personnels CASI/CSE/CCGPF subissent une perte de leur pouvoir d’achat relative à la hausse constante des prix conjuguée à l’absence d’augmentation générale des salaires depuis 7 ans !

Pire, depuis 2 ans, les personnels CASI/CSE/CCGPF ne perçoivent plus les miettes accordées aux cheminots sous forme de primes car elles ne « rentrent » plus dans le calcul des dotations ASC réalisé par la direction du GPU SNCF.

Il nous faut agir par la grève collectivement et en convergence, allumer les torches pour réchauffer nos salaires et sortir de l’ère glaciaire.

Gagner la satisfaction des revendications portées par la Fédération CGT pour les cheminots doit permettre la traduction des revendications établies par le Collectif National CGT Personnels CASI/CSE/CCGPF à la faveur des personnels :

  • L’augmentation générale des salaires ;
  • Porter le SMIC à 2 000 € brut (1589 actuellement).

Pour ces raisons, le Collectif National CGT des Personnels CASI/CSE/CCGPF appelle l’ensemble des Personnels CASI/CSE/CCGPF à se mobiliser par la grève, dans le cadre de la convergence des luttes avec les cheminots pour peser sur les négociations salariales.

PERSONNELS CASI/CSE/CCGPF – CHEMINOTS,  TOUS ENSEMBLE, LE 17 NOVEMBRE 2021, EN GRÈVE !

 

Téléchargements

LES MAINS VIDES !

Table ronde Voyages "Rémunération des ADC" du 10 nov. 2021

| Traction

Suite au conflit des conducteurs sur l’Axe Atlantique, la direction SNCF Voyages a convoqué ce jour une Table Ronde sur la rémunération des conducteurs. Force est de constater qu’elle est venue les mains vides. Pourtant, lors des négociations sur l’Axe, les revendications des ADC sur le sujet ont été largement exprimées, à savoir la reconnaissance de l’expérience et des compétences acquises passant inéluctablement par une réforme du système actuel !

Depuis des années, la direction réorganise l’entreprise et la production sans se soucier des conséquences sur les usagers et les cheminots. A l’occasion de cette Table Ronde, elle a été obligée de reconnaître sa responsabilité dans la multiplication des conflits qui agitent la traction, notamment concernant les conditions de travail et la rémunération.

Néanmoins, elle n’a formulé aucune proposition, ni aucune annonce, si ce n’est la promesse d’une nouvelle Table Ronde Voyages.

La Fédération CGT a donc réaffirmé la nécessité de prendre en compte les légitimes revendications des cheminots. A cet effet, des mesures fortes devront être annoncées par la direction du GPU dès le 17 novembre à l’occasion des négociations salariales, notamment concernant :

  • L’augmentation générale des salaires ;
  • la revalorisation des primes de travail.

Par ailleurs, la Fédération CGT des Cheminots considère que des solutions pérennes et transverses au GPU doivent être apportées concernant la rémunération des conducteurs.

Le système actuel de Primes Traction, considéré comme en « bout de course » par une majorité d’organisations syndicales et la direction Voyages elle-même, nécessite d’être reposé.

Le système de Primes Traction, proposé par la CGT, permettrait de garantir une rémunération qui ne serait tributaire, ni des aléas de production, ni des réorganisations de la direction.

Basé sur une part forfaitaire garantie, la reconnaissance de la production (temps de conduite et amplitudes horaires) et des qualifications professionnelles, ce système garantirait l’équité et le niveau de la rémunération de l’ensemble des cheminots de la filière Traction.

La CGT a donc également porté et exigé que la direction examine de manière transverse le sujet du système de Primes Traction dans le cadre des NAO le 17 novembre.

NOS SALAIRES, NOS DROITS, NOS MOYENS, QU’ILS NOUS RENDENT NOTRE ARGENT

LE 17 NOVEMBRE 2021, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE !

Téléchargements

LE 2 DÉCEMBRE 2021, MOBILISATION NATIONALE DES RETRAITÉ-E-S

| Retraités UFR

Les cheminots ont rendez-vous à 11h00 devant la Direction SNCF à St Denis, ils rejoindront à 13h30 la manifestation unitaire au départ de Denfert-Rochereau à Paris.

Le 1er octobre 2021, à l’appel de 9 organisations syndicales et associations de retraités, les retraités ont été plusieurs dizaines de milliers à se retrouver dans les 136 points de rassemblements et de manifestations organisés dans tout le pays et de très nombreux retraités cheminots avaient répondu à l’appel.

Les retraités, lucides, ont exprimé leur mécontentement et leurs exigences en matière de pouvoir d’achat et de revalorisation des pensions, de Sécurité sociale et du droit à la santé pour tous, du maintien et du développement de véritables services publics de proximité répondant aux besoins.

Le 02 décembre 2021, toujours dans l’unité, nous appelons l’ensemble des retraités à poursuivre et amplifier la mobilisation.

Les retraités ont vu leur pouvoir d’achat, le niveau de leur pension chuter quand dans le même temps, l’infime minorité des plus riches est de plus en plus riche. Cette situation scandaleuse entraîne une dégradation du niveau de vie d’une majorité de retraités.

Le Capital et ses serviteurs, à commencer par le « Président des riches » qui n’a jamais si bien porté son nom, sont à la manoeuvre pour préserver et accroître leur richesse et leur domination par tous les moyens, y compris celui de la crise sanitaire. Rien ne nous est épargné, comme avec cette scandaleuse réforme de l’assurance chômage qui va encore plus appauvrir plus d’1 million de chômeurs.

Un véritable scandale que nous devons continuer à combattre !

Pourtant, si cette crise est très dure à vivre pour de plus en plus de retraités et de jeunes, les chômeurs et précaires…les actionnaires eux ne connaissent pas la crise. Ainsi, les entreprises du CAC 40 voient leurs profits exploser et battre des records !

Les prix de l’énergie et des produits de première consommation flambent pendant que Macron, depuis son arrivée au pouvoir, fait les poches des retraités en leur « volant » en 5 ans plus de 42 milliards !

Ça suffit ! Les retraités ont contribué toute leur vie à la création de richesses. Ils contribuent au financement de la sécurité sociale et des services publics et sont aujourd’hui un rouage essentiel dans la vie associative, sociale, culturelle et sportive du pays.

Les retraités exigent une véritable augmentation des pensions comme des salaires, source de tout le financement de la Sécurité sociale.

Ils demandent une Sécurité sociale intégrale, solidaire, universelle et démocratique avec un financement à 100% par les cotisations sociales et pour les retraités cheminots l’extension du régime spécial de prévoyance et de retraite à l’ensemble des cheminots actifs et retraités de la branche ferroviaire. Ils réclament des services publics de proximité sous contrôle et maîtrise publics.

Les moyens existent pour satisfaire ces revendications ! Tous ensemble, c’est ce que nous dirons avec force et détermination le 02 décembre en participant en masse à la manifestation nationale unitaire à 13h30.

Le matin, à 11h00, les cheminots retraités sont appelés à se rassembler devant la direction SNCF où la CGT sera, à sa demande, reçue :

  • Facilités de Circulation : Alors que le Président de la SNCF affirme qu’il n’est pas question de remettre en cause les FC, dans les faits, la situation est bien différente. Ainsi, il est de plus en plus difficile d’acheter ses réservations aux guichets (quand ils sont ouverts). La distribution des contremarques n’est plus assurée pour franchir les portillons en Ile de France, obligeant nombre d’ayants droit à acheter un ticket… Oui ce sont bien des attaques sur les FC du seul fait de la direction SNCF. Tout comme elle veut généraliser la dématérialisation des FC à tous les retraités dès 2022. Ce sont des dizaines de milliers de retraités et ayants droit qui pourraient être exclus des FC. Il faut continuer d’exiger leur maintien, leur développement, le retour à la gratuité totale, l’arrêt de leur dématérialisation imposée et affirmer notre refus de toute forme de fiscalisation.
  • L’accès aux cabinets médicaux pour les retraités et leurs ayants droit, c’est le droit et l’accès aux soins pour tous dans l’esprit de la Sécurité sociale. Malgré les mobilisations en mai et nos multiples interventions, la direction fait la sourde oreille. D’où l’importance de rappeler nos exigences en matière d’accès gratuit pour les retraités et leurs ayants droit aux cabinets et centres médicaux ou dans les centres de santé pour les consultations, les bilans de santé, les soins, les radios…sans restriction d’âge. C’est aussi l’accès à des spécialistes ou à des examens spécifiques qui est permis comme pour les actifs.

Les retraités, dans leur diversité, disent ça suffit et se mobilisent pour exiger :

Le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat relatives au gel, à la désindexation des pensions sur les prix et revenir au principe d’indexation des pensions sur le salaire moyen pour le régime général et une péréquation élargie au salaire imposable pour le régime spécial des cheminot-e-s ;
La revalorisation des pensions au 1er janvier de l’année considérée ;
Le relèvement du minimum de pension SNCF pour l’aligner sur le SMIC brut revendiqué par la CGT, soit actuellement 2000€ ;
Relever le taux de la pension de réversion à 75% de la pension directe (avec un seuil minimum équivalant à 80% de la pension minimum) sans condition d’âge, de sexe, de ressources…
L’abrogation de la CSG (et commencer par l’annulation de son augmentation pour tous les retraités), la CRDS, la CASA et la fiscalisation des majorations enfants…

Le gouvernement doit entendre le mécontentement et répondre aux attentes qu’expriment les retraités.

Le 02 décembre 2021, nous appelons toutes et tous les retraité-e-s cheminot-e-s et leurs ayants droit à participer massivement à cette grande journée de mobilisation.

Téléchargements

LE 17 NOVEMBRE : RENDEZ-NOUS NOTRE ARGENT !

Grève nationale tous services

| Grève nationale le 17 novembre 2021

• DES AUGMENTATIONS DE SALAIRES SIGNIFICATIVES, ET TOUT DE SUITE !

La direction souhaiterait imposer en 2021 une 7ème année de gel des salaires. Pourtant, les richesses produites par les cheminots sont en hausse (+8 % entre 2016 et 2019) quand, parallèlement, le coût de la vie n’a cessé d’augmenter ces dernières années. C’est une double peine qui précise la nécessité et la faisabilité d’une réelle augmentation générale des salaires !

Aussi, une augmentation générale des salaires et des primes de travail doit être engagée pour tenir compte de la hausse de la technicité de nos métiers.

Nous n’avons rien volé ! Notre travail a de la valeur ! De l’argent, il y en a !

La SNCF est riche, pas les cheminots !

• LE STATUT SOCIAL DES CHEMINOTS

Pour pérenniser les droits de tous, une véritable grille des salaires doit être instaurée pour les contractuels. Cette grille doit être accompagnée de dispositifs de déroulement de carrière automatique et de la prise en compte de l’ancienneté dans des proportions identiques aux statutaires.

Le statut social des cheminots statutaires ou contractuels doit être maintenu intégralement sur la base des droits existants. Pour le garantir, il doit être transposé dans une CCN ferroviaire de haut niveau, notamment dans le volet « classifications et rémunérations ».

Il doit en être de même pour les autres droits sociaux des cheminots : FC, retraite, prévoyance, logement, médecine, formation, conditions de travail, conditions d’exercice des métiers, etc.

Nos droits sont à défendre et à améliorer ! Allons-y !

• LES MOYENS DE BIEN TRAVAILLER

Un autre modèle économique que celui de la suppression permanente d’effectifs est possible. Des embauches doivent être déclenchées, notamment et a minima pour tenir les postes nécessaires à la production, la ré-internalisation des charges de travail et la requalification en CDI des contrats précaires. Ce sont autant d’atouts pour bien travailler.

L’organisation de la production doit être améliorée en réunifiant les activités permettant une mutualisation efficace des moyens de production.

NOS SALAIRES, NOS DROITS, NOS MOYENS,
RENDEZ-NOUS NOTRE ARGENT !
LE 17 NOVEMBRE 2021,
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE !

Préavis national tous services du 16/11 19h00 au 18/11 08h00

Téléchargements

ACTIVITÉS : LA RÉGRESSION EN COMMUN

| Traction

La Fédération CGT des Cheminots a été reçue en audience par l’ensemble des activités (FRET, Transilien, Voyages, TER) ! Toutes déploient une stratégie commune pour détruire le service public et vendre l’entreprise aux plus offrants.

Charge de travail

Selon la direction Transilien et celle de Voyages, la charge de travail n’est pas revenue au point nominal d’avant la crise sanitaire. Le comportement des voyageurs notamment professionnels aurait changé en raison du développement du télétravail.

Pour Voyages, environ 85% du plan de transport est assuré. Les RAD (Réserves à disposition) INFRA vont connaître une « reconfiguration » :

  • Suppression de celles de Nîmes et Marseille pour Roquemaure.
  • Suppression de celles de St Pierre-des-Corps et Montparnasse pour Courtalain.
  • Suppression de celles de Reims et de Lyon.
  • Maintien de celle de Metz.
  • Déplacement de celle de Besançon à Bordeaux.

L’autorité Ile-de-France a également revu son plan de transport à la baisse sur les lignes C, D, E, H, N et U pour le SA 2022. En attendant, elle utilise l’APLD comme moyen d’ajustement de son personnel.

Enfin à FRET, la direction souligne qu’il faut prendre en compte la mise en route du Perpignan-Rungis et l’augmentation du trafic sur l’autoroute ferroviaire. Elles doivent permettre une augmentation des effectifs « conduite ».

Pour le TER, la charge de travail est à l’identique.

Pour la CGT, la suppression des RAD INFRA dans les UP va entraîner une baisse des conducteurs autorisés TGV. La CGT revendique la mixité dans tous les roulements, ce qui permettrait d’absorber l’augmentation de la charge de travail des trains de marchandises.


Effectifs

Quelle que soit l’activité, le manque de conducteurs est flagrant.

Les activités vont devoir prévoir des mises en stage dès la fin de l’année. Par exemple : une école CRML Voyages débuterait dès novembre pour l’axe Atlantique et une autre pour l’axe Nord.

Au FRET, également deux écoles CRML devraient commencer dès 2022 ainsi qu’une école TA vers TB.

Transilien envisagerait aussi des écoles CRML à Paris Nord, à PRG ou encore sur Paris Est. Deux écoles de CRTT devraient débuter en 2021 et 2022.

Des écoles CRL (TA sur CRL, CRL initiales) ont été également budgétées afin de répondre à la mise en place d’EOLE (RER E) pour le SA 2023.

Devant le sous-effectif chronique, TER prévoirait également plusieurs écoles.

Voyages, comme les années précédentes, réaliserait 110 mises en stage (Ecole TGV).

La CGT veillera à ce que l’effectif soit mis en adéquation avec la charge de travail. C’est un gage d’amélioration de nos conditions de travail et la base incontournable de la bonne réalisation de notre mission de service public.


Polyvalence

Le non-respect du dictionnaire des filières (GRH263) est un autre point que toutes les activités ont en commun. Elles mélangent les tâches des différents métiers existants.

Cette polyvalence s’immisce dans tous les métiers :

  • Chez les CTT qui se voient attribuer des contrôleurs dans leur équipe.
  • Chez les CRTT qui font des tâches de CRML.
  • Chez les TB/ TA qui font des tâches de l’exploitation : accroche/décroche, freins, visite à l’arrivée.
  • Le transfert de charge CTT sur les ARC (Adjoints Conduite Référents) qui sont conducteurs !

La CGT est opposée à toute forme de transfert de tâches de certains métiers sur d’autres. Les cheminots sont formés à des métiers, ce qui permet un haut niveau de sécurité ferroviaire !


Parcours professionnel

Toutes les activités ne jurent que par le respect du parcours professionnel. Elles ont toutes signé la TT0449 suite à la mise en place « d’atout conduite ».

La Fédération CGT a dénoncé les manquements constatés dans toutes les activités : non suivi des listings, conducteurs pas repris en formation pour intégrer une école, …

Mais toutes préfèrent se renvoyer la balle en accusant leur voisin de ne pas libérer les agents dans de bonnes conditions.

La CGT veillera au respect des parcours professionnels dans toutes les régions !

« Atout conduite » est un programme mis en place par la direction qui ne répond pas aux besoins des conducteurs et de la production.


L’ouverture à la concurrence

Dans plusieurs régions, des appels d’offres sont en cours pour ouvrir le TER ou le Transilien à la concurrence ! La SA Voyageurs a décidé de se positionner sur ces offres qu’avec des filiales !

Dans ces nouvelles entreprises, les acquis sociaux des cheminots seront remis en cause.

La CGT est opposée à toute forme de concurrence et revendique une entreprise unique et intégrée sur l’ensemble du territoire.


Les CRML Voyageurs dans la tourmente

Côté voyageurs, les dirigeants estiment qu’il y a trop d’agents dans l’équation. Les CRML sont dans le viseur à Transilien, au TER ainsi qu’à Voyages. Parmi les pistes envisagées, les remiseurs/dégareurs (les R/D) pourraient faire les évolutions en lieu et place des TA sur certains sites ferroviaires. L’inverse sur d’autres chantiers est également envisagé.

Les TB seraient eux aussi mis à contribution avec une dégradation certaine du montage des journées.

Au Fret, la direction continue de modifier les contours du métier CRML avec l’ajout de tâches d’agents de desserte : manoeuvres d’aiguilles et de signaux, essais de frein, contacts avec les chargeurs, maintenance, pleins de gasoil, etc.


En conclusion, toutes les activités appliquent une politique de sous-effectif. Pour répondre aux besoins de la couverture de la charge des différents plans de transport, elles n’hésitent pas à transgresser les accords (Accord sur l’aménagement du temps de travail, …) et à multiplier les pools FAC un peu partout (GIRAF au FRET, Pool Fac national à Voyages ou encore Pool Fac à Transilien, …).

La CGT exige le respect de tous les textes réglementaires. Elle analysera les différents plans de transport pour gagner la mise en adéquation des effectifs, afin d’assurer les conditions de vie et de travail des cheminots et d’acheminer les trains en toute sécurité.

TOUS EN GRÈVE LE 17 NOVEMBRE 2021, POUR EXIGER :

> DES MOYENS POUR BIEN TRAVAILLER ET DE BONNES CONDITIONS DE TRAVAIL ;
> DES EMBAUCHES ;
> UN SALAIRE DÉCENT.

Téléchargements

Lexique

Contact

J'adhère

Bandeaux publicitaires

  • Les pétitions, ça ce signe ici.