Fédération CGT des Cheminots


ArchivesMai 2016

ENSEMBLE, C’EST POSSIBLE !

GRÈVE RECONDUCTIBLE ET ILLIMITÉE - CCN

| La réforme du système ferroviaire

La réforme du système ferroviaire du 4 août 2014 qui ne devait « rien changer » a eu pour effet d’éclater la SNCF en 3 entreprises distinctes. En outre, elle impose aujourd’hui la mise en oeuvre d’une Convention Collective Nationale de la branche ferroviaire. Depuis le 9 mars dernier, la négociation du volet aménagement du temps de travail de la CCN se tient sous la pression de la grève des cheminots de la SNCF et des entreprises privées.

Les futures règles devant régir la réglementation du travail des cheminots, du public comme du privé, reposeront sur 3 textes : un décret socle qui, aujourd’hui est très en deçà des dispositions actuelles, une CCN elle aussi encore très éloignée à ce jour de la réglementation en vigueur à la SNCF et des accords d’entreprises (GPF et entreprises ferroviaires privées).

L’EXIGENCE D’UNE CCN DE HAUT NIVEAU : POURQUOI ?

Un accord de branche applicable, non interprétable, sûr, qui garantisse la sécurité ferroviaire, la santé des cheminots, de bonnes conditions de vie et de travail, sera le rempart au moins disant social.
C’est le point d’ancrage le plus solide. Un décret peut être remis en cause au gré des alternances politiques. Un accord d’entreprise peut être dénoncé à tout moment pour des raisons d’ordre économique notamment, sur décision de la direction.
C’est pourquoi, nous devons nous mobiliser fortement pour imposer la poursuite des négociations et gagner une CCN sur la base de la proposition commune portée par 7 organisations syndicales au niveau de la branche.

LES DANGERS D’UN ACCORD D’ENTREPRISE SANS UNE CCN DE HAUT NIVEAU

Pour l’heure, le ministère (qui, de fait, a mis la direction SNCF sur la touche), va proposer un accord d’entreprise apparemment « discuté » avec certaines organisations syndicales.
Ce projet de texte a pour objectif de diviser les cheminots. Le ministère tente par ce biais de les rassurer en invoquant le quasi maintien des règles actuelles.
Si les mobilisations successives semblent avoir contraint la direction, via le ministère, à faire évoluer le projet d’accord d’entreprise, il n’en demeure pas moins que c’est un piège tendu aux cheminots de la SNCF !
Cet accord, s’il devait voir le jour en dehors d’un décret socle et d’une CCN de haut niveau, servirait de prétexte pour justifier « l’écart de compétitivité » entre les entreprises ferroviaires privées et la SNCF. Il favoriserait ainsi le dumping social, la sous traitance, l’externalisation des tâches, et, in fine, la concurrence. Il pourrait facilement être remis en cause sur décision unilatérale de l’entreprise.

Cette stratégie vise également à diviser les organisations syndicales et à faire oublier l’absence de réponse de la part du patronat.
Le ministère a mis la direction SNCF hors-jeu en décidant lui-même du contenu d’un accord d’entreprise. Dont acte !
Personne ne pourrait comprendre alors que le ministère ne reprenne pas la main pour exiger des annonces du patronat ferroviaire (dans lequel la SNCF représente 95 %) à la hauteur des revendications exprimées par les cheminots.
Le ministère doit donc créer les conditions de la réouverture immédiate des négociations afin que tous les cheminots puissent bénéficier de conditions de travail dignes du 21e siècle !
De même, les cheminots exigent l’ouverture immédiate de négociations salariales permettant d’enrayer le gel des salaires depuis bientôt 2 ans à la SNCF.
Exigeons également l’arrêt de la casse de l’emploi au statut du cadre permanent, organisée par la direction (25 000 en 7 ans), qui provoque fermetures de guichets, de gares, de lignes….
La Fédération CGT appelle l’ensemble des cheminots, de tous métiers et tous collèges à s’inscrire dans le mouvement de grève reconductible pour exiger de véritables négociations afin d’améliorer nos conditions de vie et de travail.

DÉCIDONS, EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
DES SUITES À DONNER AU MOUVEMENT !

 

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LE 02 JUIN, JE VOTE POUR MON AVENIR, JE VOTE CGT !

Élections des représentants du personnel

| Les conditions sociales

La période est particulièrement complexe pour les salariés, les demandeurs d’emplois, les retraités… Patronat et gouvernement agissent main dans la main pour affaiblir les droits de toutes et tous. C’est aussi vrai à la SNCF ! Avec la CGT, agissons tous ensemble !

En répercussion de la réforme du système ferroviaire (loi du 04 août 2014), la SNCF a été éclatée en trois entités distinctes. L’avenir des CE et des activités sociales proposées aux cheminots a été percuté par ces choix. La CGT n’a rien lâché et a proposé de nombreux rendez-vous revendicatifs associant les cheminots et les personnels des CE et du CCGPF pour garantir les emplois. Nos actions ont payé et ont sauvegardé nos emplois.

Concomitamment à ces actions, la CGT a été à l’initiative de l’accord de gestion sur les activités sociales, signé le 28 décembre 2015, pour pallier la création des CE nationaux.

La CGT milite au quotidien pour que vive la mutualisation, afin que la dotation des CE nationaux soit reversée à nos structures régionales pour garantir et développer les activités sociales et culturelles de proximité à même de pérenniser nos emplois. Cette stratégie s’oppose à la mise en place de chèques en tous genres.

La CGT prend ses responsabilités en commission paritaire et négocie dans le sens des intérêts des personnels CE/CCGPF.

  • Février 2014 : le déroulement de carrière automatique est débloqué de 21 points à 27 points.
  • Mai 2014 : manifestation et rassemblement à Paris contre la réforme ferroviaire.
  • 2014/2015 : négociation du contrat groupe « santé » (Mutuelle).
  • 2014/2015 : démarrage des travaux de l’Observatoire des Métiers.
  • 2014/2015 : la mise en place d’un réel Plan d’Evaluation des Risques Professionnels et de pénibilité au travail au niveau national avec un suivi par CE et CCE avec les DP et CHSCT.
  • 2015 : mise en place d’un grand sondage national pour recenser les attentes du personnel pour la Mutuelle.

Demande d’une clause de revoyure (permettant une renégociation de l’abondement employeur, niveau de soins, formule de cotisation…) au bout d’un an de fonctionnement (au cours du 1er semestre 2017).

  • Janvier 2016 : mise en place du contrat groupe « santé » (Mutuelle)

DERNIÈRE MINUTE : « PRIME EXCEPTIONNELLE ! »

Les cheminots du GPF vont se voir verser un intéressement sur leur feuille de paie du mois de mai. Ce système de rémunération a été mis en place par les directions des 3 EPIC, répondant à une revendication portée par l’UNSA/CFDT.

La CGT est opposée à ce type de rémunération car elle est aléatoire et n’entre pas dans le calcul de la protection sociale, la retraite. Ce système a pour objectif d’intégrer les cheminots à la politique de l’entreprise au sens d’une productivité plus importante. Les critères repris pour le versement de l’intéressement vont susciter la modération salariale et l’accentuation des suppressions d’emplois au sein du GPF.

Dans un souci d’équité, comme c’est le cas lorsque les cheminots obtiennent des augmentations de salaires, la Fédération CGT des Cheminots est intervenue pour que l’intéressement versé aux cheminots soit intégré dans la dotation des activités sociales et culturelles sur le budget de fonctionnement des CE.

Le personnel des CE/CCGPF se verra donc verser, de ce fait, une « gratification exceptionnelle ».

TOUS ENSEMBLE, EXIGEONS et CONTINUONS À REVENDIQUER POUR GAGNER :

  • Le maintien de l’ensemble des CE régionaux (permettant plus de proximité avec les cheminots) ;
  • Les moyens pour développer les activités des CE et CCGPF qui passent par l’augmentation de la dotation AS (3 % pour les actifs au lieu de 1,721 % aujourd’hui et 1 % pour les retraites et pensions au lieu de 0 % aujourd’hui) ;
  • La prise en charge des frais de personnels et des fluides par la Direction SNCF, pour la restauration ;
  • Le SMIC à 18OO euros, l’application des 32 heures ; la retraite à 60 ans à taux plein ;
  • L’augmentation de l’indice journalier pour les animateurs en ALSH ;
  • Le déroulement de carrière pour tous durant toute la vie professionnelle ;
  • La prime d’ancienneté non plafonnée (20 %) ;
  • La revalorisation de la valeur du point pour éviter le tassement de la grille ;
  • Le maintien de la convergence d’intérêt entre le personnel CE /CCGPF et les cheminots ;
  • Des facilités de circulation identiques aux cheminots ;
  • L’accès aux cabinets médicaux SNCF.

L’OBTENTION DE CES REVENDICATIONS EST SOUMISE À L’AUGMENTATION DES MOYENS ATTRIBUÉS PAR LA SNCF ! POUR DÉFENDRE NOS EMPLOIS, NOTRE AVENIR, 
JE VOTE CGT ! 
LE 2 JUIN 2016

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MAIS OÙ EST PASSÉ LE « CADRE SOCIAL HARMONISÉ » DE GUILLAUME PÉPY ?

| Action du 31 mai 2016

Les conditions de travail que veulent imposer aux salariés du rail la triade Gouvernement/ UTP/ direction du GPF, sont inacceptables ! Après l’examen légitime de son propre cas, nous invitons l’encadrement à bien en mesurer les conséquences potentielles. Au-delà des questions du quotidien de la production, qui pour la plupart d’entre nous, consomment toute notre énergie, il y a des conséquences inquiétantes.
N’oublions pas les objectifs initiaux de ces négociations, dont celui du Cadre Social Harmonisé ! Pourquoi, personne n’en parle plus ? Quels risques courrons-nous ? Faut-il se mobiliser ? 

L’encadrement ne doit pas s’endormir sur le traversin des 18 RQ : l’heure est à la mobilisation ! 

Pour les agents d’encadrement que nous sommes, il n’est pas nouveau que la recherche d’amélioration de la productivité fasse partie de nos préoccupations au quotidien ! Que l’on soit opposé ou non à l’arrivée de la concurrence, il est facile de comprendre que des conditions différenciées d’utilisation du personnel faussent les règles. Ce « bon sens » a été répété à l’envi par une direction et en premier lieu par le PDG de la SNCF, qui a porté personnellement la nécessité de l’abrogation de la loi de 1940, qui avait instauré une exception au code du travail et des règles particulières. Rappelons qu’il a, à cette même occasion, affirmé que la négociation de la CCN entre le patronat ferroviaire et les Organisations Syndicales, permettrait d’aligner les conditions d’utilisation du personnel sur l’ensemble de la branche. Les agents d’encadrement SNCF doivent faire une lecture approfondie des tableaux comparatifs permettant de sortir du seul constat du fossé qui nous sépare des autres entreprises. Une telle situation serait en effet mortifère pour le GPF en maintenant une possibilité de dumping social sur lequel ne manquera pas de s’appuyer la SNCF. C’est bien pour ces raisons que nous vous proposons de vous mobiliser ! Il faut absolument que le ministre revoie sa copie, qui ne répond pas aux objectifs de sécurité et de protection de la santé des cheminots.

Et la concurrence, comment s’en sort elle ? 

Les entreprises ferroviaires privées du Fret se trouvent actuellement confrontées à des démissions à cause des conditions de travail épuisantes dans lesquelles la vie de famille n’est pas possible. Bien évidemment, cela met ces entreprises en difficulté pour garder du personnel. Malgré ce constat, les dirigeants de ces entreprises et le gouvernement, parfaitement au courant, n’ont de cesse de tirer vers le bas les propositions faites aux OS, surfant sur un taux de chômage élevé.

Et si l’objectif était ailleurs ? 

Il n’est pas besoin d’être extra-lucide pour voir clair dans ce jeu qui consiste à préparer à la vente la découpe du GPF, comme cela a été fait dans d’autres pays européens, et que le différentiel maintenu entre l’accord de branche et l’accord d’entreprise sera largement utilisé par les opérateurs ferroviaires privés, la sous-traitance, et les filiales SNCF. Il nous faut bien mesurer le risque encouru, pour l’entreprise publique et les cheminots !

Le forfait-jours ou un investissement pour le futur ! 

La direction de la SNCF dit regretter l’absence dans le décret socle, de mesures permettant la reconduction des dispositions du Titre 3 du RH 0077. Elle souhaite les remplacer par la signature d’une convention individuelle de forfait en jours, la plaçant dans une relation de tête à tête avec les cheminots dans un rapport de forces largement à son avantage (soumission du déroulement de carrière à l’accord du forfait jours par exemple). Pour l’UFCM-CGT, d’autres solutions sont possibles par voie d’accord d’entreprise permettant un encadrement collectif des conditions de travail de l’encadrement, ainsi que la prise en compte de leur charge de travail. Si le maintien du nombre de jours de RTT est à mettre au profit du rapport de forces, il est aussi la mesure de l’attachement des cheminots de l’encadrement à la mise en oeuvre de l’accord 35H. La mise en place d’un forfait-jours ouvre la porte au renoncement de jours de repos, sur la base d’un « volontariat ». Mais le vrai volontariat n’a jamais existé ! Pour la plupart des agents actuellement soumis au titre III aujourd’hui, derrière l’apparente neutralité du basculement au forfait-jours, se dissimule une douloureuse réalité déjà connue dans d’autres secteurs professionnels (Télécom, banques, etc…). Celle qui confirme l’absence de dispositif qui mesure la quantité d’heures de travail effectivement réalisée, ignorant du même coup le problème d’une charge de travail trop souvent excessive. L’actuel Titre 3 permet de compter les heures réellement effectuées et de les faire compenser et rémunérer au titre des dispositions sur les heures supplémentaires (des exemples partout dans le GPF existent de cheminots qui lassés de faire plus d’heures ont obtenu leur reconnaissance).

La représentation patronale dans la branche : qui pèse combien ? 

La direction annonce dans sa communication qu’elle n’est pas majoritaire au sein de l’UTP. Comment comprendre, alors que la branche ferroviaire se crée, que la direction de l’entreprise qui représente plus de 95% du secteur, tant en termes d’activité qu’en volume d’emplois, se satisfasse de cette situation ? Comment expliquer qu’au sein de la représentation patronale, la direction de la SNCF ait laissé prendre autant de place à des opérateurs qui n’emploient encore aucun cheminot et n’ont aucune activité ferroviaire, comme Transdev ou Keolis ? Pour les Maîtrises et Cadres CGT, cette décision est, soit le fruit d’une inconséquence condamnable, soit le produit d’une stratégie délibérée d’affaiblissement du premier opérateur du secteur au profit d’autres acteurs ; par ailleurs souvent filiales de grands groupes internationaux dont la SNCF. En l’occurrence, malgré ses déclarations rassurantes, la direction de la SNCF se révèle être d’une déloyauté affligeante vis-à-vis des cheminots et de l’entreprise publique.

La logique de privatisation, de vente à la découpe du service public ferroviaire se pare actuellement de formules anesthésiantes de la part des dirigeants de l’entreprise, comme le maintien des jours de repos… Ne succombons pas à ce traitement et prenons en main notre destin… Le 31 mai 2016, rejoignons l’action ! 

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APPEL À LA GRÈVE !

CNN Aménagement du temps de travail

| Grève reconductible et illimitée

Les cheminots de la Traction (ADC, CTT, GM et sédentaires) ont toutes les raisons de se mobiliser pour exiger des conditions de travail dignes du 21ème siècle, au travers une CCN de haut niveau empêchant le dumping social, la remise en cause à court terme des accords d’entreprise et ce quel que soit l’activité ou le produit pour lequel ils travaillent (Fret, Voyageurs, Infra…).

Alors que les négociations durent déjà depuis plusieurs semaines, l’UTP (partie CCN) et la Direction SNCF (partie accord d’entreprise), trainent conjointement des pieds et envisagent de rédiger une réglementation du travail ramenant les cheminots plus de 100 ans en arrière.

Sous la pression du préavis reconductible CGT des mercredis et jeudis et de la mobilisation des cheminots, l’UTP et la Direction de la SNCF ont été contraintes de revoir leurs ambitions de dumping social à la baisse.

Pour autant, nous sommes bien loin encore des exigences portées par la base revendicative unitaire des 7 fédérations de cheminots, impulsée par la CGT, dont quasiment aucune des revendications n’est à ce jour satisfaite, que ce soit pour les roulants, les sédentaires ou encore l’encadrement.

Un accord de branche d’un niveau aussi bas :

  • c’est la non prise en compte des légitimes revendications des cheminots ;
  • ce sont des durées journalières de travail supérieures à celles en vigueur en 1924 ;
  • c’est la remise en cause des taquets 19/6 pour les roulants en vigueur depuis 1937 ;
  • ce sont pour les cheminots des entreprises ferroviaires de droit privé des conditions de travail dégradées sur de nombreux aspects :
    – annualisation du temps de travail qui va réduire le paiement des nombreuses heures supplémentaires accomplies faute d’emplois suffisants ;
    – des délais de prévenance des jours de repos et des horaires de travail réduits jusqu’à respectivement 24 heures et 1 heure ;
    – des dérogations inhérentes à la continuité du Service Public imposées à tous ;
    – des trajets « en voyageur » comptés pour mi-temps alors que plein temps jusqu’alors ;
    – une application à de nombreux salariés du forfait-jours sans encadrement ni limitation des heures de travail ou respect des durées de repos…
  • c’est un différentiel entre l’accord de branche et celui d’entreprise qui, loin d’harmoniser par le haut, condamne directement l’accord d’entreprise vers le moins-disant à court terme au nom du « différentiel de compétitivité » cher aux dirigeants d’entreprises
  • ce sont de nombreuses dispositions régressives qui seraient d’application directe à la SNCF :
    – renvoi par l’accord d’entreprise aux dispositions relatives aux délais de prévenance des jours de repos et des horaires de travail réduits jusqu’à respectivement 24 heures et 1 heure ;
    – fin de la programmation instaurée par l’accord 35 heures (signé par la CGT) pour les agents de la SUGE et des établissements sanitaires et sociaux ;
    – 12h de travail effectif de nuit pour les agents des établissements sanitaires et sociaux ; application directe du forfait en jours sans encadrement, ni limitation du nombre d’heures de travail sur la seule base de l’accord de branche (217 jours de travail par an), pour tous les agents actuellement non soumis à tableau de service, et au delà…

(…)

[La suite en téléchargeant le document ci-dessous]

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LES CHEMINOTS DES SERVICES COMMUNS : TOUS CONCERNÉS, TOUS IMPACTÉS !

| Services communs

Les négociations sur la réglementation du travail se tiennent depuis le 9 mars sous la pression permanente des cheminots. Les projets de modifications de l’aménagement du temps de travail et de son organisation, révèlent un retour en arrière inacceptable pour la CGT, tant cela constitue un recul sans précédent pour le quotidien de vie et de travail des cheminots.

Les conditions de vie des cheminots sont menacées comme jamais par les intentions de la Direction en termes d’aménagement du temps de travail quotidien.
La Direction et le patronat de la branche ambitionnent la flexibilité totale des cheminots de l’EPIC SNCF, tant du point de vue des horaires que du temps de travail faisant fi des conditions de vie des salariés.
La CCN et la loi Travail ont ceci de commun qu’elles visent cette flexibilité exacerbée du salarié par sa mise à disposition et sa mobilité au bon vouloir du patronat, de manière à réaliser le maximum de gains de productivité sur l’emploi.minots de l’EPIC SNCF, tant du point de vue des horaires que du temps de travail faisant fi des conditions de vie des salariés.

Flexibilité et précarité, NON !

En clair, il s’agit de nous faire travailler toujours plus au moment et à l’endroit où la Direction l’exige, tout en diminuant les droits des salariés !
Le mensonge : « Le GPF n’a pas le choix, il faut être concurrentiel et le levier principal est la diminution des coûts du travail ».
Or, le GPF peut et doit s’orienter sur la qualité de service, la sécurité des circulations, la norme tarifaire, l’expertise des métiers de la SNCF comme le suggèrent certains économistes qui démontrent que s’attaquer aux droits des travailleurs limite la compétitivité.
Simon Deakin (économiste) affirme : « ce dont nous avons besoin, c’est d’une main d’oeuvre hautement qualifiée, intensive en savoirs, et cela ne peut venir d’une diminution des droits des salariés et d’une employabilité flexible et précaire. »

La vie quotidienne des cheminots des services transverses, menacée par ce que sera la CCN.

La CGT dénonce des projets humainement intenables pour les cheminots des services communs et un réel danger pour le devenir de nos métiers.

Agences Paie et Famille et les fonctions RH :

  • La mutualisation des métiers ;
  • L’allongement du temps de travail ;
  • La suppression de la petite journée et des temps partiels ;
  • La mobilité liée à la centralisation en grosses entités telles de véritables usines RH ;
  • La pression managériale par l’atteinte d’objectifs ;
  • Des managers sous pression également par la mise en concurrence entre APF.

Surveillance Générale :

  • Fermeture des petites antennes ;
  • Mobilité des agences (agents SUGE et encadrement) ;
  • Accroissement des territoires ;
  • Allongement du temps de travail ;
  • Réduction de la prise en compte des heures de nuit ;
  • Repos programmés modifiables 24h avant ;
  • Horaires modifiables 1h avant la prise de service.

Médicaux Sociaux :

  • Extrême polyvalence des personnels ;
  • Disparition des accueils ;
  • Eloignement de la hiérarchie ;
  • Agrandissement des territoires ;
  • Mobilité des agents et de l’encadrement ;
  • Modification des temps de pause et de la prise en compte des temps de trajet dans le temps de travail ;
  • Service de nuit de 12h au lieu de 8h30 (sans que la totalité de ces heures soient rémunérées en heures de nuit).

SI, DDET, DIT, Compta-Finances :

  • Modification profonde du métier vers un maximum de productivité ;
  • Fusion de certains métiers de la DDET et de la DIT ;
  • Orientation vers un maximum de faire-faire ;
  • Réduction de l’effectif au pilotage des prestations ;
  • Automatisation des tâches à l’extrême ;
  • Modification de la notion de pause et de coupure et de leur rémunération ;
  • Allongement du temps de travail ;
  • Modification de la prise en compte des temps de trajet.

L’ensemble des Services Transverses serait donc profondément impacté si un tel accord de branche passait. Rappelons qu’il faut une CCN de haut niveau qui réduise voire annule les écarts avec les accords d’entreprise sur la base du RH0077 qu’il convient d’améliorer.

En ce sens, la CGT a proposé une base revendicative commune auprès de la Direction.

Celle-ci est portée par les 7 OS représentatives dans la branche du ferroviaire et nous pouvons gagner sur ces revendications.

Les négociations doivent se poursuivre, c’est le moment de hausser le ton et de peser avec l’ensemble des cheminots et des salariés du pays, afin d’imposer la reconnaissance de notre expertise et les conditions de travail qui s’y affèrent.

La mobilisation des cheminots des services transverses quel que soit le collège, doit s’élever. Les cheminots doivent peser lors des négociations et exiger, à travers la CCN, la reconnaissance de l’expertise métier ainsi que des conditions de travail et d’emploi de haut niveau.

Par conséquent, la Fédération CGT appelle tous les cheminots des Services Transverses des 3 EPIC à participer aux Assemblées Générales, pour décider des suites à donner à l’action engagée pour une CCN de haut niveau.

A l’heure actuelle, la CGT et toutes les OS représentatives à la SNCF et dans les EF privées appellent à la grève reconductible à compter du 31 mai 2016 à 19h00.
Ne laissez pas la Direction vous interdire vos modalités légales de grève !

C’est MAINTENANT et TOUS ENSEMBLE que nous :
• Garantissons notre avenir ;
• Imposons notre métier ;
• Exigeons la reconnaissance de notre expertise ;
• Exigeons une CCN de haut niveau pour notre quotidien de demain.

TOUS LES CHEMINOTS EN GRÈVE
À PARTIR DU 31 MAI 19H00 !

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LES CHEMINOTS DU MATÉRIEL VALENT MIEUX QUE ÇA !

APPEL À LA GRÈVE RECONDUCTIBLE

| Matériel

Depuis le 9 mars dernier, la négociation du volet aménagement du temps de travail de la CCN s’est tenue sous la pression de la grève des cheminots de la SNCF et des entreprises privées à l’appel de la CGT.
La CCN reste la clef de voute de la future réglementation. Les accords d’entreprise ne seront solides que si la CCN l’est. Dans ce cadre, les Cheminots du Matériel doivent se mobiliser. En effet, ce qui leur est réservé constituerait un recul sans précédent si cela devait rester en l’état !

Pour rappel, 3 textes, sur 3 niveaux différents, devront régir les futures règles d’organisation du travail pour tous les Cheminots (SNCF et Entreprises ferroviaires privées). La stratégie commune du gouvernement, de l’UTP et de la direction SNCF vise à imposer la dégradation des conditions de vie et de travail et la division de tous les Cheminots, y compris ceux de la fonction Matériel.

1. DECRET SOCLE : GOUVERNEMENT

Dans sa version projet actuelle, il est bien en-deçà des règles existantes.

2. CCN : UTP (patronat ferroviaire, la direction SNCF y pèse 95%)

Elle reste encore très éloignée des règles actuellement en vigueur à la SNCF. C’est la colonne vertébrale de la réglementation future pour l’ensemble des cheminots. L’élévation du rapport de force doit contraindre l’UTP à revoir sa copie. Il en va de l’avenir et de l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous les Cheminots.

3. ACCORDS D’ENTREPRISES : directions des entreprises ferroviaires

Pour l’heure, seule la direction SNCF a fait paraitre un projet Celui-ci vise à diviser les cheminots. Elle tente, par ce biais, de les rassurer en invoquant le quasi-maintien des règles actuelles. C’est un piège tendu aux cheminots de la SNCF ! Cet accord, s’il devait voir le jour en dehors d’un décret-socle et d’une CCN de haut niveau, servirait de prétexte pour justifier « l’écart de compétitivité » entre les entreprises ferroviaires privées et la SNCF. Il favoriserait ainsi le dumping social, la sous-traitance, l’externalisation des tâches et, in fine, la concurrence. Il ne tarderait pas à être remis en cause, les cheminots de la SNCF n’ayant plus comme seul choix, que d’être soumis à une réglementation portant le moins-disant social.

ATTENTION, DANGER POUR LES CHEMINOTS DE LA FONCTION MATÉRIEL !

Ci-après, quelques exemples de ce qui est prévu dans le projet CCN :

PROGRAMMATION

Calendrier prévisionnel jours de repos et travail : 10 jours. Horaires : 3 jours calendaires avant. En cas d’événement imprévu lié aux contraintes d’exploitation, ces délais sont respectivement réduits à 24 heures et 1 heure. Les « événements imprévus liés aux contraintes d’exploitation » sont définis par l’UTP comme les perturbations liées notamment à la grève, l’attribution tardive de sillons (mode de gestion courant des EFP – dans ce cas, le délai de prévenance pour les horaires de travail est « généreusement » poussé à 2h sauf réserve), le remplacement de salarié (y compris pour accorder des congés), les « circonstances exceptionnelles ou imprévisibles impactant l’exploitation » (notion recouvrant une très large palette de cas.

Revendications CGT : Les tableaux de roulement de service annuels ou les programmes annuels doivent faire l’objet d’une négociation et être approuvés par le CHSCT. Délai de prévenance : 15 jours avant toute mise en oeuvre ou modification.

LIEU DE PRISE ET FIN DE SERVICE

PS et FS possibles dans un lieu distant de 45 minutes du Lieu Principal d’Affectation.
Revendications CGT : La résidence d’emploi est définie comme le lieu unique, pré-cis et immuable (et non la zone) où le salarié prend son service et le termine avant chaque repos à la résidence.

DURÉE JOURNALIÈRE DE TRAVAIL EFFECTIF + DURÉE DU TRAVAIL DU TRAVAILLEUR DE NUIT

Personnels sédentaires « affectés à des activités liées aux horaires de transport et à l’assurance de la continuité et de la régularité du trafic » : 10 heures. 8h30 si plus de 2h30 dans la période de nuit ou si travailleur de nuit.
Revendications CGT : La durée maximale journalière de travail effectif est de 8h30, dont 7h30 maximum de travail ininterrompu. Limitée à 7h si la journée comprend tout ou partie de la période de nuit

NOMBRE DE REPOS PERIODIQUES

113 repos pour les personnels sédentaires «affectés à des activités liées aux horaires de transport et à l’assurance de la continuité et de la régularité du trafic» y compris RTT, 104 repos pour les autres personnels. 39 repos doubles incluant 30 repos périodiques doubles
Revendications CGT : Diminution du temps de travail à 32 heures avec augmentation du nombre de repos actuel. 52 repos périodiques doubles ou triples. 3 repos doubles et 1 repos triple par mois. Absence de repos périodique simple.

NOMBRE DE DIMANCHES ET SAMEDIS-DIMANCHES EN REPOS

Dimanches : 14 ; samedis-dimanches : 12
Revendications CGT : 22 repos périodiques comportant un dimanche (non compris ceux accordés dans la période de congés annuels) et 2 dimanches en repos par mois calendaire. 12 samedis-dimanches en repos périodique. 1 samedi-dimanche par mois minimum.
Ces quelques exemples non exhaustifs démontrent tous les dangers d’une CCN qui vise à dégrader de manière scandaleuse les conditions de travail des cheminots.
C’est pourquoi les cheminots de la fonction Matériel, quel que soit leur collège, doivent hausser le ton et se mobiliser massivement par la grève reconductible par période de 24 heures décidée en Assemblée Générale pour imposer une CCN de haut niveau qui garantisse et améliore les conditions de travail et de vie et assure un socle commun à tous les personnels de la SNCF et des entreprises ferroviaires privées.

À PARTIR DU 31 MAI 2016 À 19H00
TOUS EN GRÈVE RECONDUCTIBLE !

 

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VENDEURS, AGENTS D’ESCALE, COMMERCIAL VOYAGEURS, FRET, EIC, ON VAUT MIEUX QUE ÇA !!

| Exploitation

La CGT appelle les cheminots à amplifier la mobilisation par la grève reconductible et illimitée à partir du 31 mai pour contraindre UTP et SNCF à négocier une CCN de haut niveau. A l’Exploitation, maintenant éclatée dans différents EPIC, la Direction doit revoir sa copie afin d’assurer une production de qualité, en toute sécurité et au service des usagers.
LE SERVICE PUBLIC DOIT REDEVENIR LA PRIORITE !

REVENONS A L’ESSENTIEL :

L’Exploitation : regroupe tous les cheminots qui exploitent les installations (installations de Sécurité, les matériels roulants (Fret et Voyageurs), les appareils de vente, etc.) contribuant à la conception, la commercialisation ou la production de transports ferroviaires. La CGT conçoit l’intervention des agents dans une logique de Service Public. Pourtant, la Direction modifie le contenu des métiers de ce service pour les asservir à ses objectifs de pilotage autour d’un Produit, d’une Branche ou d’une Activité.

Malgré l’éclatement en différents EPIC suite à la mauvaise Réforme du Ferroviaire, l’EXPLOITATION doit redevenir une réalité pour garantir le SERVICE PUBLIC SNCF.

COMMUNICATION DE LA DIRECTION : Rien ne change !

PAS UN CHEMINOT N’Y CROIT :

  • Certainement pas les cheminots de l’Exploitation, qui d’année en année depuis 2008 voient la fermeture des gares, des guichets, des boutiques, des BCC, des triages, des postes d’aiguillage, de lignes … Les mêmes constatent que leurs conditions de travail ainsi que leur pouvoir d’achat ne cessent de se dégrader.
  • Pas plus les usagers qui font quotidiennement les frais des mauvaises orientations stratégiques de la Direction.

NEGOCIATIONS EN COURS -> UNE FUSEE A 3 ETAGES :

1) DECRET SOCLE : GOUVERNEMENT.

Les mobilisations importantes depuis le 9 mars ont forcé le gouvernement à ne pas faire paraître le décret socle initialement prévu à la mi-avril 2016. Dans sa version projet, actuelle, il est bien en deçà des règles existantes.

En l’état il est à un niveau -> INACCEPTABLE !

2) CCN : UTP (PATRONAT FERROVIAIRE, LA DIRECTION SNCF Y PESE 95%)

Elle est en cours de négociations. Elle reste encore très éloignée des règles actuellement en vigueur à la SNCF. C’est la colonne vertébrale de la réglementation future pour l’ensemble des cheminots. L’UTP (et donc en grande partie la direction SNCF) joue la montre. L’élévation du rapport de forces doit la contraindre à revoir sa copie. Il en va de l’avenir et de l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous les Cheminots.

PLUS LA CCN SERA DE HAUT NIVEAU -> MOINS IL Y AURA DE RISQUES DE CONCURRENCE PAR LE BIAIS DU DUMPING SOCIAL !

3) ACCORDS D’ENTREPRISES : DIRECTIONS DES ENTREPRISES FERROVIAIRES

Pour l’heure, seule la direction SNCF a fait paraître un projet. Celui-ci vise à diviser les cheminots. Elle tente par ce biais de les rassurer en invoquant le quasi maintien des règles actuelles. C’est un piège tendu aux cheminots de la SNCF ! Cet accord, s’il devait voir le jour, en dehors d’un décret socle et d’une CCN de haut niveau, servirait de prétexte pour justifier « l’écart de compétitivité » entre les entreprises ferroviaires privées et la SNCF. Il favoriserait ainsi le dumping social, la sous-traitance, l’externalisation des tâches, et, in fine, la concurrence. Il ne tarderait pas à être remis en cause, les Cheminots de la SNCF n’ayant plus, comme seul choix, que d’être soumis à une réglementation portant le moins disant social.

LES CHEMINOTS DE L’EXPLOITATION ONT RAISON DE S’INQUIETER POUR LEUR AVENIR.
IL EST TEMPS D’ELEVER LE RAPPORT DE FORCES !

La Fédération CGT des Cheminots a déposé un préavis de grève illimité à partir du mardi 31 mai 2016 à 19h.
Ce préavis est reconductible par période de 24h, soumis aux votes des assemblées générales de cheminots.

TOUS EN GRÈVE !

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CDG EXPRESS : STOP !! APPEL À MANIFESTER LE 1ER JUIN

| La réforme du système ferroviaire

Coûte que coûte, le Gouvernement s’obstine à imposer cette liaison ferroviaire entre Paris Gare de L’Est et l’aéroport Charles de Gaulle Express, malgré une opposition qui prend de l’ampleur dans une démarche rassembleuse.

Alors que sur la ligne B du RER –toujours au bord de la saturation avec une progression constante du nombre d’usagers- les moyens financiers, matériels, humains ne sont pas toujours à la hauteur, l’aménagement de cette nouvelle desserte, CDG EXPRESS, est estimé à 1,41 milliard d’euros Hors Taxes ; à quoi il faut ajouter 160 millions d’euros pour le matériel et 125 millions d’euros pour l’atelier dépôt.

Cela pour un objectif en 2025 de 8,1 millions de passagers alors que le RER B c’est 165,5 millions d’usagers par an !

Une desserte qui ne serait pas accessible à la tarification STIF, avec le prix du billet annoncé à 24€.

Il est, d’ailleurs, anticipé que les recettes ne couvriront pas la totalité des coûts. La Cour des Comptes, comme l’Autorité de Régulation des Activités Ferroviaires et Routières (ARAFER), pointe ces questions de coûts et de financement ; notamment en précisant que SNCF Réseau –déjà très endettée- ne devrait pas financer ce projet. L’Autorité Environnementale (AE) précise que la mise en service de la ligne 17 du Grand Paris Express qui desservirait aussi l’aéroport CDG, diminuerait le nombre de passagers empruntant CDG Express de 15% environ.

Ces quelques éléments nous confortent dans notre démarche engagée depuis plusieurs années pour dénoncer et demander l’arrêt de ce projet.

La CGT, avec d’autres organisations, associations, élus formulent des propositions concrètes pour une autre utilisation des moyens publics afin d’améliorer durablement la desserte du RER B répondant aux attentes des usagers ; y compris ceux de l’aéroport :

  • Bouclage de la ligne B du RER entre Roissy et Mitry-Mory.
  • Création d’un véritable atelier d’entretien du matériel à Mitry.
  • Travaux sur les tunnels de la partie Sud de la ligne afin de permettre la circulation de rames à 2 étages.
  • Ré humanisation des gares et trains

D’autre part, il faut lancer sans attendre –comme le demande la CGT depuis de nombreuses années – le doublement du tunnel entre Chatelet et Paris-Nord : une infrastructure indispensable permettant de répondre durablement à l’évolution des trafics sur deux lignes RER empruntant ce tunnel ; la B et la D.

CDG Express : c’est définitivement NON !!!

Le prochain CA du STIF va aborder le projet CDG EXPRESS et donner un avis. Pour nous faire entendre et porter nos propositions, nous appelons à participer à un rassemblement à l’appel d’élus politiques, d’associations et dans lequel nous sommes partie-prenante le MERCRDI 1er JUIN 2016 à 9h00 devant le STIF ,39-41 rue de Châteaudun, 75009 Paris- Métro : Notre-Dame-de-Lorette (ligne 12)

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LES CHEMINOTS DE L’ÉQUIPEMENT VALENT MIEUX QUE ÇA !!

| Grève reconductible et illimitée

Depuis le 9 mars dernier, la négociation du volet aménagement du temps de travail de la CCN se tient sous la pression de la grève des cheminots de la SNCF et des entreprises privées.

La CCN reste la clef de voute de la future réglementation. Les accords d’entreprises ne seront solides que si la CCN l’est. Dans ce cadre, les Cheminots de l’équipement, quel que soit leur métier, doivent massivement se mobiliser. En effet, en plus des restructurations en cours, du recours massif à la sous-traitance, de la dégradation de la sécurité qui viennent déjà porter des coups sévères aux cheminots de ces Etablissements, ce qui leur est réservé constituerait un recul sans précédent si cela devait rester en l’état !

Pour rappel, 3 textes, sur 3 niveaux différents, devront régir les futures règles d’organisation du travail pour tous les Cheminots (SNCF et Entreprises ferroviaires privées). La stratégie commune du gouvernement, de l’UTP et de la direction SNCF vise à imposer la dégradation des conditions de vie et de travail et la division de tous les Cheminots, y compris ceux de l’équipement.

1) DECRET SOCLE : GOUVERNEMENT

Les mobilisations importantes depuis le 9 mars ont forcé le gouvernement à ne pas faire paraître le décret socle initialement prévu à la mi-avril 2016. Dans sa version projet, actuelle, il est bien en deçà des règles existantes.

2) CCN : UTP (patronat ferroviaire, la direction SNCF y pèse 95%)

Elle est en cours de négociations. Elle reste encore très éloignée des règles actuellement en vigueur à la SNCF. C’est la colonne vertébrale de la réglementation future pour l’ensemble des cheminots. L’UTP (et donc en grande partie la direction SNCF) joue la montre bien que contrainte d’annoncer une nouvelle date de négociations le 26 mai suite aux mobilisations des 18 et 19 mai derniers. L’élévation du rapport de forces doit la contraindre à revoir sa copie. Il en va de l’avenir et de l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous les Cheminots et de ceux de l’équipement en particulier.

3) ACCORDS D’ENTREPRISES : directions des entreprises ferroviaires

Pour l’heure, seule la direction SNCF a fait paraître un projet. Celui-ci vise à diviser les cheminots. Elle tente par ce biais de les rassurer en invoquant le quasi maintien des règles actuelles. C’est un piège tendu aux cheminots de la SNCF ! Cet accord, s’il devait voir le jour, en dehors d’un décret socle et d’une CCN de haut niveau, servirait de prétexte pour justifier « l’écart de compétitivité » entre les entreprises ferroviaires privées et la SNCF. Il favoriserait ainsi le dumping social, la sous-traitance, l’externalisation des tâches, et, in fine, la concurrence. Il ne tarderait pas à être remis en cause, les Cheminots de la SNCF n’ayant plus, comme seul choix, que d’être soumis à une réglementation portant le moins disant social.

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LES PERSONNELS DES ECT VALENT MIEUX QUE ÇA !!

| Grève reconductible et illimitée

Depuis le 9 mars dernier, la négociation du volet aménagement du temps de travail de la CCN se tient sous la pression de la grève des cheminots de la SNCF et des entreprises privées.

La CCN reste la clef de voute de la future réglementation. Les accords d’entreprises ne seront solides que si la CCN l’est. Dans ce cadre, les Cheminots des ECT, qu’ils soient roulants ou sédentaires doivent massivement se mobiliser. Ce qui leur est réservé constituerait un recul sans précédent si cela devait rester en l’état !

Pour rappel, 3 textes, sur 3 niveaux différents, devront régir les futures règles d’organisation du travail pour tous les Cheminots (SNCF et Entreprises ferroviaires privées). La stratégie commune du gouvernement, de l’UTP et de la direction SNCF vise à imposer la dégradation des conditions de vie et de travail et la division de tous les Cheminots, y compris ceux des ECT, qu’ils soient roulants ou sédentaires.

1) DECRET SOCLE : GOUVERNEMENT

Les mobilisations importantes depuis le 9 mars ont forcé le gouvernement à ne pas faire paraître le décret socle initialement prévu à la mi-avril 2016. Dans sa version projet, actuelle, il est bien en deçà des règles existantes.

2) CCN : UTP (patronat ferroviaire, la direction SNCF y pèse 95%)

Elle est en cours de négociations. Elle reste encore très éloignée des règles actuellement en vigueur à la SNCF. C’est la colonne vertébrale de la réglementation future pour l’ensemble des cheminots. L’UTP (et donc en grande partie la direction SNCF) joue la montre bien que contrainte d’annoncer une nouvelle date de négociations le 26 mai suite aux mobilisations des 18 et 19 mai derniers. L’élévation du rapport de forces doit la contraindre à revoir sa copie. Il en va de l’avenir et de l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous les Cheminots et de ceux des ECT en particulier.

3) ACCORDS D’ENTREPRISES : directions des entreprises ferroviaires

Pour l’heure, seule la direction SNCF a fait paraître un projet. Celui-ci vise à diviser les cheminots. Elle tente par ce biais de les rassurer en invoquant le quasi maintien des règles actuelles. C’est un piège tendu aux cheminots de la SNCF ! Cet accord, s’il devait voir le jour, en dehors d’un décret socle et d’une CCN de haut niveau, servirait de prétexte pour justifier « l’écart de compétitivité » entre les entreprises ferroviaires privées et la SNCF. Il favoriserait ainsi le dumping social, la sous-traitance, l’externalisation des tâches, et, in fine, la concurrence. Il ne tarderait pas à être remis en cause, les Cheminots de la SNCF n’ayant plus, comme seul choix, que d’être soumis à une réglementation portant le moins disant social.

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