Fédération CGT des Cheminots


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DES CONQUÊTES À CONCRÉTISER AUX TRAINS !

Notations 2023

| ASCT

L’exercice de notations 2023 revêt, dans le cadre de l’après-conflit de la fin d’année 2022, un caractère particulier.

Les mesures arrachées à la direction lors des NAO 2022 et de la table ronde Trains du 22 décembre font état de réelles avancées pour tous les cheminots de la filière, quels que soient leurs activités et territoires.

Les délégations CGT vont désormais veiller à ce qu’elles soient rigoureusement mises en œuvre.

Depuis plusieurs années, la Fédération CGT des cheminots intervient auprès de la direction sur les conséquences des politiques menées contre le déroulement de carrière des cheminots, notamment celles et ceux de la filière Trains.

De tables rondes en négociations NAO, la CGT n’a eu de cesse de « presser » la direction qui a dû, à plusieurs reprises, consentir des mesures supplémentaires au travers de « Hors-Comptes » et/ou de majorations de contingent. Grâce à cette démarche, ce sont 1 983 niveaux de plus qui ont été obtenus ces deux dernières années (12 780 niveaux au lieu des 10 797 prévus).

Le conflit de fin d’année aux Trains a également contraint la direction à répondre aux revendications portées par la CGT : 30 % minimum d’ASCT à la classe 4, mise en place de listings ASCT, remplacement 1 pour 1, déroulement automatique tous les 4 ans maximum, mesures HC afin de « débloquer la grille » pour les ASCT en « bout de tube » (B11, C15, D15…).

Lors d’une bilatérale le 31 janvier, la direction a exposé les déclinaisons envisagées dans les BU. Elles laissent apparaître des écarts entre l’esprit des négociations et la mise en oeuvre de l’accord.

Avec ses militants, la CGT se saisira des commissions notations pour astreindre la direction à respecter :

L’application des mesures NAO :

  • 15 % de niveaux supplémentaires (60 niveaux supplémentaires pour les notations 2023) ;
  • Création des PR 16 et 20 et mesures d’amorçage (notations automatiques HC au 01 avril 023 pour les cheminots positionnés sur les PR15 et 19 avant ou à date du 01 avril 2017) ;
  • Attribution automatique du supplément de rémunération pour les agents sur la PR 19 depuis plus de 18 mois au 01 avril 2023 ;
  • Délai de séjour sur les PR.

L’application des mesures spécifiques ASCT :

  • Accès à la classe 4, soit 60 % des ASCT d’ici 2025 pour Inoui, 34 % IC (38 % pour les établissements sans possibilité de parcours professionnels) d’ici 2024, 25 à 30 % sur TER d’ici 2025 et 24 % Transilien d’ici 2024 ;
  • Accès à la classe 3 sous conditions (5 ans d’ancienneté si issu du parcours professionnel + 3 ans de présence sur Inoui, IC) ;
  • Passage à la PR supérieure via un contingent Hors Compte de tout ASCT sur la même PR depuis au moins avril 2019 ;
  • Garantie d’une promotion tous les 4 ans (en PR, niveau ou en classe) ;
  • Remplacement 1 pour 1 ASCT à la classe 4 ;
  • Extraction pour listing notations spécifique ASCT.

PARCE QUE TOUT EST LIÉ, À PARTIR DU 07 MARS, INSCRIVONS-NOUS MASSIVEMENT  DANS LA LUTTE AVEC LA CGT POUR GAGNER !

LA CGT À L’OFFENSIVE !

| ASCT

À la suite des négociations de décembre 2022, la Fédération CGT a actualisé sa proposition sur la Prime de travail validée par la signature de 60 % des ASCT.

La CGT s’est attachée à renforcer le coeur de sa proposition, en l’adaptant au regard des éléments conquis lors de la période. Ainsi, la CGT se rendra aux prochaines négociations en étant force de proposition et à l’offensive.

Le coeur du projet CGT sur la prime de travail intègre la nécessité d’une revalorisation financière et l’intégration d’un nouvel élément structurant primant la reconnaissance de l’expérience acquise et des compétences des agents.

Lors des négociations de la fin de l’année 2022, 2 points liés directement à la prime de travail ont été actés :

  • intégration de 600 euros par an, soit 50 euros par mois (mesures générales NAO du 7 décembre 2022) ;
  • intégration de 720 euros par an, soit 60 euros par mois (mesures conciliation action du 22 décembre 2022).

Ainsi, et afin de respecter le coeur de notre projet, la Fédération CGT propose d’intégrer la somme de 600€ annuels (50€ par mois) issue des mesures NAO dans la rubrique EA, ce qui aurait pour effet immédiat d’augmenter le taux actuel de 2,63€, soit 17,14€

Concernant l’indemnité spécifique train (720€ annuels), celle-ci répond à notre revendication initiale du projet CGT (ARMT). Elle repose sur l’expérience acquise et la reconnaissance métier.

Aussi, la Fédération CGT propose d’intégrer cette indemnité dans la nouvelle rubrique de la prime de travail. Celle-ci aura vocation à être revalorisée, comme la direction s’y est engagée lors des NAO 2024 et 2025.

PROJET FÉDÉRATION CGT POUR UN ASCT CLASSE 3, NIVEAU 2, POSITION 13

(Télécharger ci-dessous le tract pour visualiser le projet CGT)

La proposition CGT permettrait d’intégrer 65 % de notre future prime de travail dans le traitement. Cela garantirait à tout ASCT, y compris durant diverses absences (maladies, blessures, SU…), son versement. Cela reviendrait à intégrer dans le traitement le montant moyen actuel de la prime de travail de manière pérenne et liquidable, et ainsi atteindre, selon cet exemple, un montant de 780 €.

Cette adaptation de notre projet répond plus que jamais au besoin d’augmenter les salaires, et à la reconnaissance des spécificités du métier. Avec la CGT, la lutte pour la fiche de paie, c’est du concret!

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DES ACQUIS POUR TOU.TE.S LES ASCT !

| ASCT

Lors des différentes tables rondes, la CGT a porté les revendications pour l’ensemble des cheminot·e·s de la filière Trains.

Le 24 octobre 2022, la Fédération CGT des cheminots a déposé une DCI pour les personnels de la filière Trains, quels que soient leurs activités et métiers. Celle-ci s’est inscrite dans le prolongement de la démarche revendicative initiée en octobre 2021 par une pétition à l’échelle nationale sur la prime de travail.

Le 19 mai 2022, 600 ASCT de tous territoires et de toutes activités (Inoui, Ouigo, IC, TER, Transilien) ont remis à la direction Voyageurs 4 632 signatures de cette pétition. Ce projet, validé par 60 % des ASCT, exige la revalorisation et la refonte de notre prime de travail. La Direction porte une lourde responsabilité dans ce conflit en se refusant à répondre aux revendications légitimes des ASCT.

Dans le prolongement du rassemblement, la CGT a consulté ses structures à plusieurs reprises afin de déterminer le meilleur processus pour poursuivre et amplifier notre démarche revendicative. En parallèle, plusieurs collègues ASCT, mécontents à juste titre du mépris de la Direction à l’égard des ASCT, ont décidé de se regrouper dans un collectif.

Le Collectif et la CGT : malgré ce qui a pu être écrit, la fédération CGT n’a jamais été contactée pour intégrer le groupe. La CGT n’a pas cherché non plus à s’y associer.

Pourquoi ? Si 90 % des revendications étaient communes (prime de travail, déroulement de carrière, listing ASCT), l’essence même du syndicalisme CGT est de défendre et de porter les revendications de tous les salariés quels que soient leur activité et leur grade. Même si la situation a évolué par la suite, les ASCT TER et Transilien, ainsi que les RET, avaient été oubliés dans les premiers écrits du groupe.

Face à l’ambiance dans la filière, la direction a été contrainte de s’asseoir à la table des négociations avec les organisations syndicales.

Après plusieurs séances de discussion, au cours desquelles la CGT a porté les revendications sur le déroulement de carrière, la prime de travail, l’emploi, le parcours professionnel pour l’ensemble des agents de la filière trains (ASCT, RET), les mesures suivantes ont été arrêtées :

  • Versement d’une indemnité de 720 € par an et intégration dans la prime de travail dès janvier 2023. Des mesures complémentaires seront décidées lors des NAO 2024 et 2025 ;
  • Évolution du taux de qualification D/classe 4 à 60 % au TGV d’ici 2025 et de 25 à 30 % au TER selon l’existence d’un accès TGV sur la région ;
  • Passage hors contingentement à la position de rémunération (PR) supérieure pour tous les ASCT qui sont sur la même position de rémunération depuis au moins avril 2019 ;
  • Garantie pour tous les ASCT d’une promotion tous les 4 ans en PR, en niveau ou en qualification ;
  • Engagement de deux ASCT par TGV (en conception) avec l’annonce de recrutement de 160 agents supplémentaires en 2023 et la création de 40 emplois supplémentaires fléchés sur les trains sensibles avec ouverture de discussions locales dans les commissions sûreté.

Au total, 550 recrutements d’ASCT sont prévus pour 2023.

  • Recréation de la ligne métier avec la mise en place d’un directeur métier au niveau de la SA Voyageurs et de référents métiers dans les activités (Voyages, TER, Intercités, Transilien) ;
  • Création d’une instance nationale qui se réunira deux fois par an et sera chargée, entre autres, du suivi des mesures de l’accord (notations, emplois, etc.).

Ces mesures s’ajoutent à celles déjà obtenues lors des tables rondes des 08 et 14 décembre 2022.

Ce sont ces éléments qui ont conduit la CGT à lever son préavis de grève, comme les autres organisations syndicales.

La fédération CGT des cheminots entend la colère de l’ensemble des cheminot·e·s. Une interfédérale aura lieu le 05 janvier 2023 pour appeler unitairement les cheminot·e·s à agir rapidement sur les salaires, l’emploi, les conditions de travail et l’avenir de notre protection sociale.

 

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LA DIRECTION RELANCE LES DISCUSSIONS !

Conflit ASCT

| ASCT

Dans le cadre des préavis en cours, la direction Voyageurs a provoqué une timide reprise des discussions avec les fédérations syndicales. À cette occasion, la CGT a remis sur la table des négociations ses revendications. La balle est plus que jamais dans le camp de la direction. 

Pour faire face au déferlement médiatique de ces dernières heures, la direction a convoqué de nouveau les fédérations syndicales pour trouver une issue au conflit. Par ailleurs, la CGT condamne l’attitude du Gouvernement qui encourage le SNCF bashing, probablement avec l’arrière-pensée qu’une mauvaise image des cheminots lui sera utile dans le conflit des retraites à venir. 

La situation : suite au maintien des différents préavis, la direction Voyageurs a retiré l’ensemble de ses propositions qu’elle avait conditionnées à leur levée. 

La CGT a rappelé les revendications reprises dans son préavis : 

Déroulement de carrière : pour la CGT, il est nécessaire que la direction améliore le point des 30 % d’accès à la classe 4, afin de garantir une réelle équité entre activités et territoires. Les 30 % sont une revendication CGT débattue et validée avec nos militants. Pour autant, pour permettre une amélioration du déroulement de carrière de tous les ASCT et rendre possible l’atteinte des dernières positions de la grille, il est nécessaire de l’associer avec d’autres mesures structurantes. 

Prime de travail : la CGT a proposé aux ASCT une pétition portant un projet qui a recueilli 4 632 signatures. Aujourd’hui, la direction intègre une partie de notre projet (mesure NA0 sur l’intégration dans le traitement, revalorisation partielle et reconnaissance des acquis via l’indemnité spécifique ASCT). Toutefois, il reste du chemin à parcourir. Aussi, la CGT a exigé que l’indemnité ASCT soit réévaluée à la hausse et intégrée au même titre que la mesure NAO dans la prime de travail afin qu’elle soit liquidable. 

Effectifs : la direction Voyageurs a annoncé via un communiqué deux ASCT par TGV… Or, la CGT constate que l’annonce de la direction ne répond pas à la question de l’emploi induit. Concrètement, ce sont des dégradations des conditions de travail qui s’annoncent, puisque ces équipements se feraient à coût constant. 

Concernant les équipements à deux pour Intercités et TER, la direction ne prend pour l’heure aucun engagement. Elle renvoie le sujet vers TER en région, et campe sur sa position initiale. 

Ligne métier : pour la CGT, il y a nécessité d’un retour d’une ligne métier et d’une instance spécifique aux métiers Trains répondant aux sujets et préoccupations de la filière. 

En conclusion, la direction a rouvert le cycle de discussions, désormais les réponses sont attendues. La CGT a insisté pour que toutes les mesures soient effectives à tous les ASCT quelques soient leur activité et leur territoire, ainsi qu’aux autres métiers de la filière. Ce conflit ne peut pas se terminer par un retrait des mesures. 

La direction a proposé de revenir rapidement vers les fédérations syndicales et se dît prête à s’engager par écrit. La CGT demeure disponible pour poursuivre les discussions dans l’intérêt des ASCT, des cheminot·e·s de la filière Trains et du Service Public Ferroviaire. 

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TABLE RONDE : LA CGT SERA À L’OFFENSIVE !

| ASCT

Le jeudi 8 décembre, la Direction de la S.A Voyageurs invite les Fédérations Syndicales à une nouvelle rencontre dans le cadre des différents préavis.

L’organisation de cette table ronde au lendemain de la première étape des NAO ouvre-t-elle des perspectives de réelles prises en compte de nos revendications ?

La Fédération CGT des cheminots s’y rendra avec la ferme intention d’obtenir des avancées pour tous les cheminots de la filière, quelle que soit leur activité.

Dans la continuité de la DCI et du préavis spécifique Trains, la Fédération CGT maintient la pression à tous les étages du GPU afin que les revendications qui ont été travaillées, débattues et votées par ses adhérents et militants soient entendues et appliquées.

Dans un contexte social dégradé et d’explosion de la vie chère, fruit de l’inflation galopante et de rémunérations insuffisantes, les cheminots, et tout particulièrement les ASCT, expriment des attentes fortes. Elles nécessitent des réponses significatives.

Lors de cette table ronde, et lors de la table ronde NAO du 07/12, la Fédération CGT des cheminots et son collectif technique Trains seront à l’offensive sur :

La prime de travail : en cohérence avec le projet développé par la CGT, validé par 4 632 ASCT signataires de la pétition, la CGT exige sa refonte et sa revalorisation pour les métiers de la filière Trains.

La reconnaissance métier : la CGT exige que les métiers Trains et leur contenu soient reconnus et respectés. Le projet CGT sur la prime de travail, les revendications portées par la CGT sur le déroulement de carrière, la pénibilité et les départs anticipés à la retraite s’inscrivent pleinement dans la reconnaissance métier. En outre, le métier GET doit être reconnu et valorisé au regard de son importance dans le dispositif du travail quotidien des ESV, EST…

Le déroulement de carrière : la CGT exige que des mesures pérennes soient mises en place pour tous les ASCT, statutaires et contractuels, des différentes composantes de Voyages, de TER et de Transilien afin que tout agent puisse avoir un déroulement de carrière sur le deuxième niveau de la classe 4. Si après débats lors de la conciliation du préavis CGT, la Direction a traité partiellement une de nos revendications (30 % d’ASCT à la Q.D), le contingent de niveaux supplémentaires annoncé doit être augmenté et précisé en termes de volume et de répartition. Il reste donc du chemin à parcourir.

Le 08/12, la Fédération CGT sera à l’offensive afin que les ASCT obtiennent les réponses attendues.

Les parcours professionnels : la CGT exige que la direction prenne un engagement clair afin qu’ils soient respectés dans tous les établissements et activités. Tout ASCT a le droit de pouvoir évoluer dans son métier d’une activité à l’autre. Aucun agent ne doit être bloqué sous prétexte qu’il n’y a pas d’embauche dans son activité ou parce qu’il n’a plus les formations adéquates. L’ancienneté doit redevenir le critère principal.

L’emploi : la CGT exige un plan massif d’embauches pour assurer l’équipement complet de tous les trains (Inoui, IC et TER). Un haut niveau de sûreté, de service à bord et l’amélioration des conditions de travail nécessitent un accompagnement des trains qui ne peut être différencié selon l’activité.

La Fédération CGT des Cheminots est déterminée à faire entendre la voix de tous les ASCT, GET et RET, quels que soient leur activité et leur territoire. La balle est désormais dans le camp de la Direction.

Le 07 décembre, veille de la table ronde, la mobilisation à l’appel de la CGT, SUD Rail et la CFDT sera, pour les cheminots de la filière, une nouvelle occasion de se faire entendre et respecter.

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DES SPÉCIFICITÉS FORTES À DÉFENDRE, DE NOUVEAUX DROITS À CONQUÉRIR !

Métiers de l'encadrement de la filière Trains

| ASCT

Défense du métier de RET dans une filière Trains chapeautant un seul métier, celui d’ASCT, refonte de la prime de travail, parcours professionnels spécifiques, la CGT est bel et bien la seule à oeuvrer pour défendre les encadrants de la filière Trains !

La CGT fédère bien l’ensemble de la famille cheminote, dans toute sa diversité.

Depuis la disparition de la ligne métier incarnée par la direction des Trains et les établissements commerciaux Trains, les métiers de l’encadrement de la filière Trains, et plus particulièrement celui de RET, ont été profondément impactés et déstabilisés. Les réorganisations libérales du travail ont conduit à des suppressions de postes précieux pour exercer un encadrement de qualité. Les cheminotes et les cheminots de la filière ont largement tenu la barre, souvent au détriment de leur santé. La CGT propose de reprendre la main sur les organisations du travail en partant aussi des besoins exprimés par celles et ceux qui les mettent en oeuvre quotidiennement !

1. Métiers de l’encadrement Trains : des spécificités au service des ASCT !

L’accord Classifications et rémunérations finit d’entériner le concept de flexibilité totale que l’encadrement devrait décliner et subir sans mot dire. La notion d’agent de la relation clients pouvant exercer ses missions indifféremment au sol ou à bord est un mélange des genres porteur de menaces pour l’avenir du métier d’ASCT. Le métier de RET est, par voie de conséquence, menacé d’extinction au profit de postes et emplois fourre-tout. La réalité de l’encadrement d’équipes d’ASCT démontre exactement une nécessité inverse : le métier de RET, issu du dictionnaire des filières, est la seule modalité à même de garantir un encadrement efficace et performant à destination des ASCT !

La polycompétence réclamée par la Direction, via l’encadrement de plusieurs métiers de production, finit de provoquer une perte dans la maîtrise de technicité dont le RET est détenteur vis-à-vis des ASCT.

La CGT défend la pérennité du métier, alors que la Direction cherche par tous les moyens à le noyer dans des missions d’encadrement généraliste. Un « manager » serait ainsi capable d’exercer ses fonctions aussi bien en direction d’ASCT que d’ADC ou d’agents des gares, vendeurs, etc.

Aussi, les N+1 des RET sont de moins en moins issus de la filière Trains. Cette perte en ligne de la connaissance des métiers de la filière Trains par les N+2 des ASCT révèle de plus en plus de contradictions entre ce que vivent les ASCT et leur encadrement de proximité et ce qu’imaginent les dirigeants d’unité, directeurs de ligne, dirigeants de secteur, etc.

Les injonctions contradictoires se multiplient alors, fruits du décalage entre objectifs assignés et réalité des moyens à disposition pour produire le ferroviaire.

La CGT exige :

  • que le métier de RET soit pérennisé, ses spécificités reconnues ;
  • que les postes de spécialistes Trains en pôle de soutien retrouvent l’envergure qui était la leur avant la disparition des ECT.

2. Redonner les moyens pour un service rendu de qualité

Depuis la disparition des postes de spécialistes Trains de la DDT et des ECT, l’autonomie des encadrants s’est muée en isolement. Ils seraient ainsi voués à produire du management généraliste, mais également tout le contenu métier auparavant fourni par des experts métiers (sécurité, sûreté, LAF, tarifaire et services…). D’omnipraticien déclinant le travail de spécialistes des différents pôles de soutien, le RET est devenu un polyspécialiste qui n’aurait pas d’autre alternative que sa propre inspiration, à coût constant, pour faire progresser les équipes placées sous sa responsabilité. Cette polycompétence imposée par les réorganisations successives, combinée à l’augmentation significative des missions, est en premier lieu génératrice de risques psychosociaux pour les RET via l’explosion de la charge mentale dont ils deviennent victimes malgré eux !

La CGT revendique :

  • le retour d’une direction des Trains afin de renouer avec un pilotage des métiers des Trains robuste et performant, au service des besoins des cheminots de la filière ;
  • des équipes d’ASCT ne dépassant pas 15 agents, gage d’un accompagnement personnalisé et de qualité pour chaque ASCT.

3. Autonomie et sens du travail : un fonctionnement démocratique à regagner

La CGT porte un projet démocratique et vertueux quant à la place que l’encadrement se doit de retrouver. La Direction, aidée par certaines organisations de salariés dites proches de l’encadrement, a de plus en plus isolé les RET au sein de la ligne managériale. Ils se retrouvent aujourd’hui maintenus dans une position intenable : assurer les responsabilités et les délégations qui leur sont confiées au nom de l’employeur, tout en étant systématiquement tenus à l’écart des cercles de décisions. Ce modèle est absolument non vertueux puisqu’il tend à cantonner le RET à une position d’exécutant de décisions prises sans qu’il soit consulté. Non seulement cette lubie est inefficace quant à la portée, la crédibilité et l’efficacité des positions prises mais elle incarne, en premier lieu, la volonté de ne pas considérer le RET comme un véritable professionnel.

La CGT revendique :

  • un statut protecteur pour l’encadrement garantissant la pluralité des opinions et reconnaissant leur rôle central dans la production ferroviaire ;
  • une place active et cohérente des RET au sein de la ligne hiérarchique, comme contributeurs directs des prises de décisions.

4. Déroulements de carrière : en finir avec la double peine, garantir un mécanisme spécifique d’évolution professionnelle

À la perte d’autonomie et du sens du travail, s’ajoute le déroulement de carrière des RET, dont les modalités et les spécificités ont été dissoutes dans un processus global de sélection des profils, faisant l’impasse sur l’expérience et les qualifications acquises sur les postes et laissant place à l’appréciation unilatérale de l’employeur.

Or, il convient de rappeler que les parcours professionnels des RET, initialement en ECT, étaient guidés par une philosophie d’acquisition progressive des compétences, et donc d’une reconnaissance des qualifications en conséquence. Ainsi, le changement de collège engendré par le changement de qualification (E pour F) était une modalité prise en compte dans le déroulement de carrière des RET. Or, désormais, la Direction se plait à affirmer que les RET de la qualification E (classe 5) devraient, via Ambition cadre, prouver leur aptitude à devenir cadres. Cherchez l’erreur quand ces cheminots sont, au quotidien, définis comme « encadrants » par leur direction !

La CGT revendique un mécanisme facilitant l’accès au collège Cadres pour les RET du collège Maîtrises, sous surveillance des représentants des salariés afin d’écarter tout risque de pratiques abusives de l’employeur. La « détection des potentiels », dispositif opaque sans contrôle et sans contradiction possible, doit être abandonnée. Les compétences réellement détenues, l’expérience acquise sur le poste, doivent être les seuls critères d’appréciation opposables pour le déroulement de carrière !

La CGT Cheminots et son Union fédérale des cadres et maîtrises défendent et défendront systématiquement les intérêts de tous les cheminots de la filière Trains, sans distinction de métier, de statut ou de collège.

Ensemble, avec la CGT, en considérant les spécificités de chaque métier, gagnons la bataille pour produire un service public ferroviaire de haut niveau, obtenir des moyens et des conditions de travail qui nous respectent !

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TENONS LE FIL DE NOS REVENDICATIONS

Filière Trains

| ASCT

Les yeux rivés sur les objectifs financiers, la direction occulte les réalités du terrain et mène une politique de précarité et de dérèglementation.

Or, l’explosion des faits sûreté, des équipements de trains non-conformes, des modifications de commandes, des congés refusés, … témoignent d’une dégradation continuelle du quotidien des ASCT et de leurs responsables d’équipe.

DES EFFECTIFS À RELEVER !

Depuis 2014, les effectifs aux trains s’amenuisent, passant de 10 096 à 8 100, à mesure que les objectifs visés par la direction augmentent (volonté d’accroître le service) et dégradent la sûreté (équipement des trains pas respecté, absence d’agent B…) comme les conditions de vie et de travail (congés refusés, modifications de commandes…).

La bataille pour l’emploi est donc essentielle et permanente. C’est la clé de voûte de l’amélioration de nos conditions sociales et de travail.

La Fédération CGT revendique :

  • Des embauches aux Trains en adéquation avec les charges (respect et revoyure du coefficient RCM) ;
  • Les effectifs nécessaires à l’équipement de tous les trains (2 minimum par train et par rame) ;
  • La mise en place de la semaine des 32H. Elle permettrait l’embauche de 985 ASCT supplémentaires ;
  • La fin de la précarité avec la régularisation de tous les CDD.

LE RESPECT, C’EST DES PARCOURS PROS POUR TOUS !

Bien que la direction s’en défende, les parcours professionnels sont remis en cause dans toutes les Activités.

Les premières entorses ont eu lieu lorsqu’elle a décidé, seule, qu’une lettre de motivation et/ou un entretien professionnel étaient nécessaires au processus de changement d’activité, reléguant de fait l’ancienneté à un élément subsidiaire. La mise en place des ESV a accru les cloisonnements et les écarts dans les parcours.

En parallèle, la disparition de la ligne métier Trains (DDT) au profit d’activités surpuissantes et capricieuses a servi de passe-droit pour sacrifier nos fondamentaux. En effet, en objectivant financièrement chaque activité, les autorisations d’embauches à TER s’articulent au gré des conventions et de l’actualité (ouverture à la concurrence, Covid…). Ceci a conduit à des transgressions ces derniers mois qui, sans l’intervention de la Fédération CGT et de ses syndicats de proximité, auraient vu leur nombre exploser.

Avec la Fédération CGT, je refuse l’éclatement de nos parcours professionnels.

Ils sont propres à chaque agent et ne doivent en aucun cas être guidés par la stratégie patronale.

  • L’unicité de l’entreprise est garante du respect des accords et du maintien des passerelles entre activités. À cet effet, une direction nationale doit être remise en place pour la filière Trains ;
  • Le 1er critère d’accès doit demeurer l’ancienneté ;
  • Les « entretiens d’embauche » mis en place par certaines directions doivent cesser ;
  • Chaque transfert vers IC et TGV doit être compensé au TER et/ou Transilien par un recrutement.

LE SALAIRE DU LABEUR !

L’explosion de l’inflation cette année a mis en évidence la faiblesse des salaires dans l’entreprise après 8 ans de gel salarial.

Les différentes luttes de la fin de l’année 2021 et les promesses d’un été brûlant sur le front des salaires ont conduit la direction à revoir sa copie et à amorcer des réponses.

La table ronde du 06 juillet 2022, couplée à la mobilisation des cheminots, a permis d’arracher une augmentation des salaires (une mesure générale d’augmentation de 1,4 % et une somme équivalente à tous les cheminots de 300 €).

Mais avec une inflation qui atteint 6,2 % à fin octobre, force est de constater que le compte n’y est pas !

Aussi, avec la Fédération CGT, je revendique :

  • L’augmentation immédiate et générale des salaires en pourcentage, avec rétroactivité au 01/01/2022 des mesures du 06 juillet 2022 ;
  • La réévaluation de l’indemnité de résidence et son inscription dans les nouveaux contrats (encore une conséquence de la transposition de l’accord de branche…) ;
  • Un salaire d’embauche à 2 000 € brut mensuel pour la qualification la plus basse ;
  • La reconnaissance des diplômes à l’embauche et en cours de carrière ;
  • Un véritable 13ème mois pour tous, y compris les « oubliés » de la transposition de l’accord de branche (contractuels).

LE DROIT À UNE FORMATION TRANSVERSE

La formation initiale et continue que chaque salarié suit tout au long de sa vie professionnelle (corpus et autres) est régulièrement malmenée par le patronat. La direction du GPU a, comme pour le reste, choisi « de laisser la main » aux activités. Considérée comme un coût plus qu’une valeur ajoutée, les nouveaux embauchés se voient donc offrir une formation circonscrite aux besoins immédiats de l’activité ou produit dont ils dépendent.

Cette démission du GPU a des conséquences quotidiennes pour les agents. Malgré une situation explosive en matière de sûreté dans toutes les activités, le service étant dans l’incapacité de relever les ASCT titulaires, des corpus sont régulièrement annulés (sûreté, service à bord, premiers soins/incendie, etc.).

Par ailleurs, la direction incite les agents qui souhaitent maîtriser ou maintenir le niveau de langue pour conserver leur ligne de roulement et leur indemnité, à user de leur CPF pour ne pas avoir à financer une formation pourtant indispensable au service !!

Avec la Fédération CGT, je revendique :

  • Les formations 4S doivent être obligatoires pour chaque ASCT ;
  • Des formations initiales transverses ;
  • Le respect scrupuleux des différents corpus ;
  • La sanctuarisation du CPF. Il appartient à l’agent, pas à l’entreprise ;
  • 10 % du temps de travail alloué à la formation chaque année.

Ces revendications ont été travaillées collectivement, débattues et votées par les militants et syndiqués CGT de l’ensemble du territoire. Promouvoir la culture du débat et créer les conditions afin que chacun puisse participer à la construction du rapport de force pour gagner sur nos revendications sont nos objectifs. Le renforcement de la CGT dans la filière Trains est incontournable pour contrecarrer les objectifs de la direction de casse du métier.

DU 17 AU 24 NOVEMBRE,

JE VOTE CGT !

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PLUSIEURS ACTIVITÉS, UN SEUL MÉTIER : ASCT

Métiers de la filière Trains

| ASCT

Les métiers de la filière Trains, qu’ils soient ASCT, RET ou GET, sont pris dans la tourmente. Les réorganisations multiples et une organisation de la production éclatée dans les activités ou produits portent gravement atteinte au service public ferroviaire et aux métiers des cheminots, aussi bien dans leurs contenus, que dans leurs rémunérations et déroulements de carrière. Pour la Direction, un seul objectif : liquider nos garanties collectives.

La Fédération CGT des cheminots propose aux cheminots de gagner une autre voie et dépose, ce jour, une demande de concertation immédiate !

La Fédération CGT des cheminots et ses syndicats ne cessent de dénoncer et combattre les orientations libérales de l’entreprise. L’analyse de la CGT est renforcée par les conséquences visibles de cette politique. En effet, les suppressions d’effectifs et le gel salarial prolongé fragilisent la production au quotidien.

La transposition dans l’entreprise de l’accord de branche sur les classifications et rémunérations n’est pas de nature à améliorer la situation des cheminots, et notamment des personnels trains, bien au contraire !

En effet, les conséquences sont nombreuses dès lors qu’on en décrypte le contenu :

  • modération salariale en vue de demeurer « compétitif » sur la branche ;
  • perte salariale pour les nouveaux embauchés par une majoration d’ancienneté inférieure au STATUT à plusieurs annexes du RH 0254 par ailleurs abrogé ;
  • abrogation du dictionnaire des filières régissant et cadrant LE CONTENU DE NOS MÉTIERS ;
  • facilités de circulation rendues imposables et soumises à cotisations sociales.

La Fédération CGT, avec ses syndicats, forte d’orientations débattues et votées en congrès porte, au quotidien, les revendications et la défense de tous les cheminots du Train, qu’ils soient à Voyages (Inoui, Ouigo, IC, International), à TER ou à Transilien.

Incontestablement, le projet Atout Bord (voir les cinq comptes rendus CGT) démontre les desseins de la Direction. Ainsi, elle ignore tout bonnement les ASCT et RET, de TER et Transilien. Dans le même temps, à coup d’annonces tonitruantes, elle affirme vouloir se préoccuper des agents de Voyages. Or, après cinq réunions, il apparaît que le manque de moyens alloués au projet par la Direction conduit à un résultat totalement à côté des attentes des ASCT, des RET et des GET.

La fédération CGT revendique des améliorations des conditions de vie et de travail pour TOUS LES ASCT, RET et GET, quelle que soit leur activité par :

  • la revalorisation et la refonte de notre prime de travail, l’amélioration de notre déroulement de carrière ;
  • des effectifs supplémentaires permettant une meilleure sûreté, une formation régulière, transverse et un équipement des trains conforme aux besoins ;
  • un respect stricto sensu des parcours professionnels ;
  • des mesures spécifiques pour les ASCT en cas de descente des trains.

Prime de travail : une nécessité !

La fédération CGT a travaillé un projet de revalorisation et de refonte de notre prime de travail en mettant en avant un élément essentiel : la reconnaissance de notre métier.

Une pétition à l’initiative de la CGT a permis de récolter 4 632 signatures et d’organiser leur remise à la Direction par les ASCT, le 19 mai 2022. Le coeur de la revendication CGT permet de garantir une augmentation nette de 150 euros par mois par le biais d’un nouvel élément conçu avec une base forfaitaire. Ce quatrième élément de la prime de travail pourrait même atteindre 300 euros mensuels.

Cette augmentation pérenne et liquidable permettra d’augmenter les salaires immédiatement, de valoriser et reconnaître nos métiers Trains et comptera pour le calcul de la pension de retraite.

LA CGT, LE VRAI SYNDICAT DE LA FICHE DE PAIE !

Avec la CGT, gagnons l’amélioration de notre déroulement de carrière !

La fédération CGT oeuvre pour un déroulement de carrière homogène et cohérent pour tous les agents de la filière, quelles que soient l’activité et son territoire et la mise en valeur de la technicité et du savoir-faire.

La part de l’accès à la qualification D a ainsi progressé au fil des années, passant de 7 % des effectifs à 24 % sur le périmètre d’un établissement.

Or, les suppressions massives d’effectifs ont conduit à une perte massive des contingents (perte de 2 000 postes d’ASCT depuis 2015). Les réorganisations successives ont conduit la Direction à détourner l’esprit de l’accord de 2006.

La Direction tente déjà de remettre en cause cet engagement. En effet, en déqualifiant certains postes de la maîtrise classe 5 (E) vers la classe 4, aidée en cela par la perte de reconnaissance des diplômes, elle renforce, dans le processus du déroulement de carrière, le choix.

Aussi, avec la Fédération CGT des cheminots, nous revendiquons :

  • le niveau des ASCT à la qualification D (classe 4) porté à 30 % des effectifs par établissement ;
  • un déroulement pour chaque ASCT sur le niveau 2 de la classe 4 (D), renforcé par la création de la PR 20 ;
  • la reconnaissance de la qualification des agents et non des postes ;
  • de ramener la clause d’automaticité à 7 ans pour passer du 1er au 2e niveau des classes/qualifications, ceci permettant d’augmenter très rapidement les contingents ;
  • de fixer le pourcentage entre positions à 30 % et de porter le contingent prioritaire à 75 % (exécution) et 50 % (maîtrises et cadres) ;
  • la reconnaissance de la qualification des GET au sein des établissements à la qualification D.

J’AGIS AVEC LA CGT !

DU 17 AU 24 NOVEMBRE 2022, JE VOTE CGT !

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FEU A VOLONTÉ SUR LES PARCOURS PROFESSIONNELS

| ASCT

La transposition unilatérale dans l’entreprise de l’accord de branche validé par l’Unsa, Sud-Rail et la CFDT a des conséquences déjà visibles. D’autres sont à venir.

Nos garanties collectives, telles que les parcours professionnels au sein de la filière Trains, sont sérieusement menacées de démantèlement par des attaques incessantes qui n’ont pour but que de favoriser l’ultra-polyvalence, la réduction des coûts et l’arbitraire patronal.

Pour y faire face, la Fédération CGT des cheminots propose d’agir collectivement.

La première étape fut la mise en place du cloisonnement, fruit de la séparation des activités. Face aux craintes exprimées par les cheminots et aux revendications de la CGT, la Direction avait alors garanti une formation transverse sanctionnée par un examen unique, l’unicité des établissements Trains permettant des notations communes et des parcours professionnels variés et équitables. Ainsi, les parcours professionnels permettant à tout agent de pouvoir, au fil des années, de roulement en roulement, passer d’une activité à l’autre via le maintien des passerelles entre TER, Transilien, IC et TGV ont été mis en place.

Or, les engagements pris ont disparu au gré du renforcement des politiques menées dans l’entreprise et des réorganisations incessantes qui en ont découlé. Pour la CGT, les discussions à venir sur la GEPPMM (gestion des emplois et des parcours professionnels et mixité des métiers) doivent permettre de garantir des parcours professionnels tels que nous les entendons. La tentation est grande pour la Direction de faire évoluer le parcours professionnel de l’agent en le liant exclusivement à la stratégie et aux besoins de l’entreprise. En filigrane se profile une ultra polyvalence poussée à son paroxysme afin d’abaisser les coûts. Les parcours professionnels pourraient donc changer de nature. On ne passerait ainsi plus d’une activité à une autre mais d’un métier/POSTE à un autre, AVEC DES CONTENUS DIFFÉRENTS DÉCRÉTÉS PAR CHAQUE ACTIVITÉ…

C’est une rupture de contrat que s’apprête à mettre sur la table la Direction, aidée en cela par une transposition dans l’entreprise d’un accord de branche scélérat qui favorise la multi-polyvalence.

Des coups de canifs récurrents !

Depuis de nombreux mois, plusieurs entorses au respect des protocoles des parcours professionnels ont été constatées en régions. Force est de constater que, bien souvent, les syndicats CGT et la Fédération CGT des cheminots ont été les seuls à contester ces manoeuvres, à alerter les cheminots et à interpeller la direction nationale, celle-ci, à l’instar des directions locales, prétextant que le manque de candidats à TER ou Transilien lui imposait de trouver de nouvelles ressources.

Par ces propos, la Direction a fait preuve d’une mauvaise foi inégalable. En effet, les prévisions des plans de transport ne se travaillent pas d’un mois sur l’autre, surtout lorsqu’il s’agit d’engager des ressources supplémentaires ! D’ailleurs, lors de la période Covid, la Direction poussa la provocation jusqu’à annoncer dans les CSE, sous couvert de plans de transport à la baisse, des sureffectifs aux Trains !

De plus, le gel des embauches décidé par TER, d’une part, et les suppressions d’effectifs à Transilien, d’autre part, ont conduit à appauvrir le vivier, voire à bloquer des départs vers TGV Intercités.

La Direction ne peut décemment pas aujourd’hui avancer d’autres raisons pour expliquer ses basses oeuvres.

Hold-up sur nos parcours professionnels !

Dernièrement, les attaques constatées sur quelques établissements ont pris une tournure particulière. En effet, le 30 août, la direction TGV Atlantique annonçait des recrutements directs, hors parcours professionnels, en fonction des besoins. Sous couvert de prétextes fallacieux — celui de ne pas trouver de candidatures mises à disposition par TER et IC –, celle-ci comptait proposer aux ASCT CDD de TGV de transformer leurs contrats en CDI.

C’est bel et bien une attaque en règle contre tous les ASCT d’IC et de TER qui a été orchestrée.

Nous ne devons pas laisser faire !

Aussi, en lien avec les actions entreprises sur cet axe et dans les syndicats de site, la fédération CGT a interpellé la direction Voyageurs sur ce sujet afin de rappeler ses engagements sur le parcours professionnel et les passerelles entre activités, garantes de possibilités d’évoluer sur une autre activité que TER ou Transilien. Si la Direction s’est engagée à respecter le principe des parcours professionnels, les prochaines discussions autour de la GEPP qui feront suite à la transposition de l’accord de branche seront à placer sous haute surveillance. Déjà, la fédération CGT constate que l’entreprise rechigne à aborder le sujet comme nous lui avons proposé pour la prochaine commission métier « relation client » du 3 novembre prochain…

La CGT refuse le fatalisme et propose

La fédération CGT refuse l’éclatement de nos parcours professionnels. Ils sont propres à chaque agent et ils ne doivent pas être guidés par la stratégie de la Direction.

La fédération CGT considère que l’unicité de l’entreprise est seule garante du respect des accords et du maintien des passerelles entre activités. Aussi, les directions TER, Transilien et TGV IC doivent se réunir pour établir un calendrier de travail afin de pouvoir répondre aux besoins en emplois de chacun dans les meilleurs délais et dans le respect d’un parcours pro ASCT.

Le « service » prôné par TGV ne doit pas être un frein au recrutement des agents. Aussi, les « entretiens d’embauche » mis en place par certaines directions doivent cesser.

Chaque transfert vers IC et TGV doit être compensé au TER et/ou Transilien par un recrutement.

Le premier critère d’accès doit demeurer l’ancienneté.

Les formations 4S doivent être obligatoires pour chaque ASCT.

Un niveau d’effectif nécessaire à la tenue des charges de travail doit être atteint.

Pour la CGT, des parcours professionnels de qualité, sur site, doivent être garantis à tous les ASCT du territoire, quels que soient leur activité et leur grade. Ce n’est pas négociable !

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DÉROULEMENT DE CARRIÈRE EN DANGER

| ASCT

La transposition unilatérale dans l’entreprise de l’accord de branche validé par l’Unsa, Sud-Rail et la CFDT a des conséquences déjà visibles. D’autres sont à venir.

Nos garanties collectives, telles que les déroulements de carrière des agents de la filière Trains, produits de nos luttes, sont sérieusement menacées de démantèlement par l’ultra-polyvalence et l’arbitraire patronal. Pour y faire face, la Fédération CGT des cheminots propose d’agir collectivement.

En transposant l’accord de branche dans l’entreprise, la direction SNCF s’est attachée à faire de la polyvalence la norme, notamment en définissant des métiers aux contours vagues. Mais elle entend poursuivre ses basses oeuvres en s’attaquant également au déroulement de carrière des cheminots.

À plusieurs reprises, la Fédération CGT des cheminots a interpellé la Direction sur le déroulement de carrière des ASCT et des RET, la dernière rencontre a eu lieu le 19 juillet La Direction, tout en affirmant veiller au respect des accords en vigueur, apparaît cependant peu loquace lorsqu’il s’agit de s’engager sur les prochains exercices de notations, laissant penser qu’elle se prépare à les bafouer.

Et pour cause, à l’instar d’autres services, la Direction a ouvert la porte à l’obtention de la classe 4 (ex-qualification D) par la prise de poste, en ajoutant au passage des tâches et missions supplémentaires aux de chefs de bord (assistants…).

Ainsi, par ce biais, elle développe non seulement la polyvalence, mais elle ouvre également ces postes à la classe 3 voire à la classe 2, en dépit des accords en vigueur.

Aujourd’hui, l’accès aux niveaux et aux qualifications est insuffisant. Ceci conduit à des effets dits « bouchons » sur l’accès aux classes et à leur deuxième niveau. Mais, bien qu’elle l’admette, la Direction n’engage aucune démarche pour améliorer le déroulement de carrière des agents concernés. D’ailleurs, profitant de ce phénomène, certaines directions attaquent ses fondements en déclassant des postes du collège maîtrises vers la qualification C (moniteurs, formateurs…).

L’accès à la classe 4 au sein de la filière Trains est déterminé selon l’ancienneté des agents et l’expérience acquise. Bien qu’imparfait, car encore trop soumis à des critères de choix, ce déroulement de carrière se construit néanmoins à partir de l’expérience acquise selon le modèle ci-dessous :

  • qualification B/classe 2 : appropriation du métier ;
  • qualification C/classe 3 : plein exercice du métier ;
  • qualification D/classe 4 : technicité et transmission (monitorat).

La transposition de l’accord dans l’entreprise ne doit pas conduire à l’abaissement généralisé des garanties collectives des cheminots de la filière Trains.

La Fédération CGT des cheminots propose d’agir collectivement en s’organisant autour des syndicats CGT pour amplifier les prochaines mobilisations.

  • La fédération CGT exige la garantie du respect de relevé de décisions de 2006 garantissant 24 % minimum des ASCT à la qualification D (classe 4) sur le périmètre de chaque établissement.
  • La fédération CGT revendique que le niveau des ASCT à la qualification D (classe 4) soit porté à 30 % des effectifs par établissement, qu’ils soient statutaires ou contractuels.
  • La fédération CGT revendique la reconnaissance de la qualification des agents et non des postes.
  • La fédération CGT revendique de ramener la clause d’automaticité à 7 ans pour passer du 1er au 2e niveau des classes/qualifications.
  • La fédération CGT revendique de fixer le pourcentage entre positions à 30 % et de porter le contingent prioritaire à 75 % (exécution) et 50 % (maîtrises et cadres).

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17 mars 2023

Laurent Brun sur France Info le 17 mars 2023

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