Fédération CGT des Cheminots


SE TENIR PRÊTS !

COVID-19

| Tract

Alors que nous entamons un deuxième mois de confinement, Gouvernement, patronat et direction SNCF ne changent pas de cap. Ils entendent imposer leur vision ultralibérale sous couvert de crise sanitaire. Tenons-nous prêts à poursuivre le combat !

LES CHEMINOTS DOIVENT-ILS PAYER LA CRISE ?

En 2018, les entreprises françaises ont versé plus de 200 milliards d’euros à leurs actionnaires. C’est l’équivalent de près de 10 % de l’ensemble des richesses produites par le pays (PIB). Il y a donc une masse considérable d’argent disponible pour financer les mesures de protection et de relance économique. Au nom de la solidarité nationale, la CGT propose de socialiser ces sommes afin de payer une partie du coût de la crise sanitaire et économique.

À LA SNCF

L’impact du confinement risque d’être lourd. On peut probablement chiffrer ces pertes à plus de 6 milliards d’euros pour l’ensemble du Groupe. Avant de céder à « l’union sacrée », il faut regarder de plus près les causes des difficultés.

La majorité des pertes sont générées par les activités internationales. En France, les subventions publiques sont maintenues et amortissent les effets du confinement, ce qui n’est pas le cas à l’étranger. L’ex-GPF (activités ferroviaires publiques en France) représente seulement un tiers des pertes.

En reprenant les chiffres des recettes commerciales (source ARAFER) et des budgets, on aboutit à l’évaluation suivante, en millions d’euros :

 

Si l’on décortique ensuite les chiffres de l’ex-GPF, on peut faire les hypothèses suivantes :

Pour SNCF Réseau, les pertes de recettes (600 millions d’euros) seront probablement compensées en totalité par les baisses d’achats (y compris prestation de sous-traitance) et reports d’investissements. Il faut noter que le budget 2020 prévoyait un résultat net de +613 millions d’euros.

Pour SNCF Voyageurs, les pertes de recettes (1 410 millions d’euros) seront probablement compensées par 500 millions d’euros d’économie sur les péages, 70 millions sur l’énergie de traction, 50 millions de remboursement de l’Etat sur le chômage partiel et de fortes économies sur les achats (y compris prestations de sous-traitance). Le budget 2020 prévoyait un résultat net de +691 millions d’euros.

Pour le FRET, la situation était déjà préoccupante. La pandémie n’arrange rien, mais l’avenir de l’activité dépend essentiellement de la volonté des pouvoirs publics de favoriser le report modal ou non.

Pour Gares et Connexions et la SA de tête, les baisses de chiffre d’affaires devraient également être amorties par des économies sur les achats et la sous-traitance.

L’impact de la crise sanitaire est donc important, mais il ne justifie pas une casse des droits sociaux !

En revanche, de véritables menaces financières pèsent sur le système ferroviaire du fait des réformes successives, et notamment celle de 2018 :

1) Le recours aux marchés financiers

Alors que la SNCF a besoin d’un milliard d’euros toutes les 2 semaines, les prêteurs profitent de la crise pour renchérir les taux d’intérêts. Par ailleurs, l’Europe étant fortement bousculée, il faut se financer avec des produits libellés en devises étrangères, ce qui renforce le risque en cas de décrochage de l’euro par rapport à ces devises.

2) Le financement de l’Infra par un « dividende » de SNCF Voyageurs

L’Etat a présenté ce montage comme une subvention publique puisqu’il « renonce » à son « dividende ». Sauf qu’avec la crise, le dividende ne devrait logiquement pas être versé en juin, ce qui priverait SNCF Réseau de 662 millions d’euros. L’Etat pourrait obliger SNCF Voyageurs à le verser, contrairement à ce qu’il préconise pour les autres entreprises. Dans tous les cas, c’est l’une ou l’autre des parties de l’ex-GPF qui sera étouffée par ce système.

La CGT considère que ce n’est pas aux salariés de payer la crise. C’est leur travail qui maintient l’activité, malgré les risques infectieux, et c’est encore leur travail qui permettra de relancer l’entreprise.

La CGT formule donc les propositions d’urgence suivantes :

Arrêt des projets consommateurs de capital et inutiles (création de Green speed, implantation en Espagne pour faire concurrence à la RENFE…) ;

Recours aux prêts bancaires garantis par l’Etat plutôt qu’aux marchés financiers, avec demande d’amortissement sur 5 ans (Renault s’apprête à demander 4 à 5 milliards d’euros, et Air France 6 milliards) ;

Non-versement du « dividende » de SNCF Voyageurs en juin 2020 (662m €) et apport d’une subvention équivalente à SNCF Réseau par l’Etat.

Il faut aussi enclencher les ré-internalisation d’activités, car la sous-traitance est un coût énorme.

CONGÈS / REPOS : UN VOL AVEC RÉCIDIVE !

La direction SNCF, s’appuyant sur les ordonnances prises par le Gouvernement, a décidé unilatéralement d’imposer 5 jours de repos, courant avril. Les cheminots ont été invités à « donner » leurs jours avant le 10 avril, sans quoi ils seraient imposés !

Certains établissements ont même profité de la situation pour imposer des fermetures totales, c’est le cas notamment dans plusieurs Technicentres du Matériel.

Ce vol de repos, faute de pouvoir obtenir un accord pour siphonner les congés, est doublement injuste. D’une part parce que certains repos complémentaires ont été acquis en compensation de contraintes liées au travail en service posté ou de nuit, mais aussi parce que certains de ces repos sont liés à l’application des 35 heures.

En plus d’être injuste, l’application s’avère être inéquitable, notamment pour les cheminots qui sont à la production ou en télétravail, mais aussi au regard de l’attitude de certaines directions qui n’hésitent pas à faire poser des congés au nom de la solidarité nationale !

Les reliquats de congés 2019 qui n’ont pas pu être accordés en raison des contraintes de production et n’ont pu être posés en raison du confinement ont aussi été volés ! Ils doivent donc être rendus.

ACTIVITÉ PARTIELLE : LA VIGILANCE S’IMPOSE !

Le Gouvernement a étendu par ordonnances la possibilité de recourir au chômage partiel aux entreprises publiques. Là aussi, au regard de la forte baisse d’activité, la direction SNCF a décidé d’y avoir recours. Pourtant, d’autres solutions auraient pu être mises en oeuvre, notamment par une aide directe de l’État.

L’activité partielle peut se traduire soit par une réduction de l’horaire de travail pratiqué dans l’établissement ou partie de l’établissement en-deçà de la durée légale de travail, soit par une fermeture temporaire de tout ou partie de l’établissement.

Si le discours se veut rassurant sur le maintien de la rémunération, des éléments d’inquiétude et de vigilance s’imposent. La Fédération CGT des Cheminots a donc exigé des réponses à de nombreuses imprécisions ou omissions de la Direction :

Les périodes non-travaillées ouvriront-elles droit à retraite, aussi bien pour le régime spécial que pour le régime général et l’AGIRC/ARRCO ?

L’activité restreinte ou chômage partiel est incompatible avec le télétravail, les formations à distance ou encore les astreintes ;

▪ Quel financement de la protection sociale, du FASS ou encore de la Médecine SNCF ?

Quel impact sur nos Activités Sociales et leur financement ?

Quel impact sur l’acquisition des repos de type RU/RQ pour cette période « non-travaillée » ?

Comment mettre en place une activité partielle pour les cheminots soumis au forfait-jours, sachant que le temps de travail n’est pas décompté ?

L’urgence sanitaire et la nécessité de protéger les cheminots ne doivent en aucun cas se traduire par des régressions sociales, opportunément présentées comme de la solidarité nationale. La Fédération CGT des cheminots continuera, dans ce contexte inédit, à garantir la santé et la sécurité des cheminots, mais aussi l’intégrité de leurs droits sociaux.

METTRE DE LA COHÉRENCE DANS LE SYSTÈME

La Fédération CGT des cheminots combat toutes les volontés de diviser la SNCF. C’est en cela qu’elle s’est engagée, parfois rejointe par d’autres OS, dans d’âpres batailles revendicatives depuis longtemps.

À chaque fois, elle oppose un projet complet pour le ferroviaire public. Au début des années 2000, face au projet « Cap client » de la SNCF, la CGT proposait « Cap Service Public » ; en 2014, face à la loi du 4 août, « La voie du Service Public » ; en 2018, face à la loi « Pacte ferroviaire », le rapport « Ensemble pour le Fer ».

Nous considérons que seule une entreprise publique, unique et intégrée est à même d’assurer un service public ferroviaire (voyageurs et marchandises) de qualité. Les synergies doivent demeurer entre métiers, pour répondre à une seule philosophie : « Produire un train et réaliser des travaux en toute sécurité ».

Nous avons pu mesurer à quel point le pilotage par activité, exacerbé par la création de sociétés distinctes, ne permet pas la transversalité nécessaire pour que chaque métier soit complémentaire de la chaîne de production, et non en compétition les uns vis-à-vis des autres. La structuration actuelle n’établit aucune cohérence, crée des obstacles supplémentaires au bon fonctionnement de l’activité ferroviaire au sens large.

Dans le cadre de la crise sanitaire que nous vivons, l’éclatement de l’entreprise a encouragé la confusion sur les lieux de décision et l’apparition d’interprétations divergentes des textes ou des mesures. Cela a fait perdre beaucoup de temps pour assurer la protection des cheminots sur les lieux de travail. Cette multiplication de sociétés ne permet pas la transparence, la clarté et l’efficacité, notamment pour décider des activités dites « essentielles » ou non.

Il faut déterminer plus précisément ce qui est du domaine du décisionnel, de la déclinaison applicative et ce qui est temporaire, en lien avec la crise sanitaire.

L’efficacité doit guider la répartition des rôles entre le central, le professionnel et le territorial. Le central doit définir les normes et les décisions stratégiques de manière à garantir la réalisation de l’objectif (production du train, protection des salariés) et l’égalité de traitement. Le professionnel doit préciser, et non interpréter, les normes et les décisions en fonction des spécificités des métiers (risques, contacts externes, contraintes liées aux outils de travail…). Le territorial doit contrôler la bonne mise en oeuvre au plus près du terrain, assurer la cohérence et la coopération entre les services.

La CGT propose :

De définir un périmètre de dialogue territorial qui permette d’établir plus de proximité, une meilleure réactivité et plus d’efficacité, particulièrement concernant la protection sanitaire des cheminots dans la séquence que nous subissons. Le périmètre des CASI correspond le mieux aux bassins de production ferroviaire.

De designer un coordinateur territorial. Cela doit permettre aux organisations syndicales une interpellation permanente pour une résolution rapide des problèmes.

L’organisation de réunions régulières avec le représentant syndical territorial des organisations syndicales représentatives au niveau national. La direction est favorable à une mise en place temporaire de ce dispositif, qui répondrait en partie aux besoins de gestion de la crise sanitaire d’un point de vue de la santé des cheminots, des moyens mis à disposition pour travailler en toute protection et sécurité.

Dans un souci d’unicité et de cohésion, il faudra confirmer l’utilité de ce fonctionnement, après la fin de l’alerte sanitaire, par un accord, pour pérenniser des compétences économiques pour les CASI, assurer la représentativité que les cheminots ont attribuée aux Organisations Syndicales et doter l’instance de moyens adaptés.

Le futur se prépare dès maintenant ! Tenons-nous prêts à imposer collectivement nos revendications pour un véritable Service Public ferroviaire !

Téléchargements

LES SALAIRES, C’EST MAINTENANT ET ENSEMBLE !

| Les conditions sociales

Si, comme nous, tu veux un meilleur salaire avec :

  • la reconnaissance de tes formations, de tes diplômes et de ton ancienneté,
  • un déroulement de carrière automatique soustrait à l’arbitraire patronal et aux discriminations qui te permet au minimum de doubler ton salaire sur une carrière (sans changer d’emploi et sans formation supplémentaire),
  • la valorisation de ton expérience, de ton savoir et de ton savoir-faire, de ton métier,
  • l’égalité salariale entre les femmes et les hommes,
  • la réduction de la pénibilité avec un départ anticipé avec de meilleures conditions de rémunérations à la retraite.

Si comme nous, tu as la conviction que, statutaires ou contractuels, nous sommes « TOUTES ET TOUS CHEMINOTS », alors fais comme des milliers de cheminots, informe-toi dans les syndicats de site CGT et rejoins-nous pour porter :

la grille unique des salaires pour tous les cheminots

Viens calculer ton salaire CGT en cliquant iciimage tel avec calcul salaire

Téléchargements

LES CHEMINOTS BOUSCULENT LA DIRECTION !

Aux cheminots des filières Trains et Traction

| Traction

C’est grâce à la stratégie CGT permettant de faire agir ensemble les deux filières Traction et Trains que la direction de SNCF Voyageurs a réuni deux groupes de travail (28 et 29 avril) sur les questions des commandes du personnel. Elle programme également deux rencontres sur les primes métiers (4 et 11 juin).

Alors que la direction fermait la porte à toutes discussions tant sur l’organisation du travail que sur les primes métiers, la pression des cheminots fait bouger les curseurs.

Rencontres des 28 et 29 avril sur la commande du personnel.

Pour la CGT, ces réunions techniques ne sont pas encore à la hauteur. Par ailleurs, la direction annonce faire appel à un cabinet extérieur pour identifier les problématiques rencontrées par les cheminots (planning, gestion des congés, commandes des roulants, IMC, métier GM).

Nul besoin d’avoir recours à un cabinet extérieur alors que nous portons tant nationalement que localement, tous les jours et ce depuis des mois l’ensemble de ces sujets.

Nos revendications permettent d’améliorer les conditions de travail et de vie, notamment sur les conceptions roulement et le volume en emploi nécessaire pour assurer la charge de travail.

Les experts du chemin de fer, ce sont les cheminots ! La CGT va poursuivre le travail en proximité afin de construire les revendications sur l’organisation du travail, au plus près, dans les résidences, dépôts et collectivement.

La CGT exige dans un premier temps :

  • La prise en compte du niveau d’effectifs nécessaire pour assurer la charge de travail,
  • La prise en compte des revendications des cheminots en charge de la programmation notamment en matière de formation initiale et continue,
  • La prise en compte des temps de parcours (pied, taxi, bus, etc…) en temps de travail pour se rendre sur les lieux d’hébergement en RHR,
  • Le respect des temps de repos à domicile et hors résidence,
  • La non modification des JS commandées en respect de l’accord d’entreprise,

Primes métiers, après le blocage de la Direction : exigeons des avancées !

La CGT revendique la refonte et revalorisation des primes de travail dans tous les métiers depuis des années. Nous porterons donc lors des rencontres des 4 et 11 juin, les revendications spécifiques des filières Traction et Trains. La CGT a bâti des projets concrets qui nourriront de véritables négociations qui doivent s’ouvrir.
La Direction annonce vouloir avancer sur ce sujet dans le cadre des prochaines NAO de janvier 2026. Elle est cependant contrainte d’annoncer des discussions Groupe sur la rémunération dans les prochaines semaines et en septembre. La CGT continue d’exiger, avec les cheminotes et les cheminots, l’ouverture de NAO dès 2025.

La Fédération CGT des Cheminots appelle les cheminots de la Traction et des Trains :
À élever le rapport de force à partir du 5 mai,
À mettre sous pression de la grève les tables rondes « primes métiers » des 4 juin (filière Traction) et 11 juin (filière Trains),
À s’inscrire dans l’action de grève « Toutes et tous cheminots » du 5 juin 2025.

Plusieurs métiers, une seule profession : CHEMINOTS !

Téléchargements

GOUVERNEMENT ET PATRONAT À L’OFFENSIVE POUR À NOUVEAU RACKETTER LES RETRAITÉS !

Abattement 10 %

| Retraités UFR

Depuis quelques jours, les retraité·es sont à nouveau la cible des membres du gouvernement, du patronat et de pseudo-experts ou économistes. Tous se succèdent dans les médias pour, à nouveau, opposer les retraité·es au reste de la population.

Le Premier ministre accuse les retraité·es d’être responsables de la moitié du déficit de la France. La ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, prodigue des arguments pour défendre la suppression de l’abattement fiscal de 10 % octroyé aux retraité·es, abattement en vigueur depuis 1978 qui visait à neutraliser les réformes du calcul de l’impôt sur le revenu et à atténuer, en partie, la perte de revenu au passage à la retraite. Cet abattement n’a aucun lien avec la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels, contrairement aux propos tenus par le président du Conseil d’orientation des retraites et par celui du Medef.

Cette mesure avait déjà été envisagée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2025. La mobilisation des retraité·e·s avait contraint le gouvernement de l’époque à faire machine arrière. Sous couvert de l’objectif de faire 40 milliards d’euros d’économies dans le cadre de la préparation du projet de loi de financement 2026, c’est à nouveau sur le PLFSS qu’on veut faire des économies en ressortant le projet des cartons, ce qui permettrait de récupérer, sur le dos des contribuables retraité·e·s, 4,5 milliards d’euros. Si cette mesure était mise en oeuvre, elle impacterait plus de 11 millions de retraité·e·s, qui verraient leur taux d’imposition augmenter, et plus de 500 000 retraité·e·s deviendraient imposables, une nouvelle attaque contre le niveau de vie des retraité·e·s avec des impacts au-delà du niveau d’imposition. En effet, l’augmentation du revenu fiscal de référence aura des conséquences sur le taux de CSG, l’accès à certaines aides, allocations ou accès au logement social soumis à conditions de ressources. Décidemment, pour E. Macron et ses gouvernements successifs, les retraité·e·s sont dans le viseur (CSG, désindexation des pensions…). Cette mesure toucherait plus fortement les retraité·e·s aux pensions les plus modestes.

65 % des retraité·es cheminots de droit direct et 42 % de droit dérivé seraient impactés par cette mesure, si elle voyait le jour. À quoi, il faut ajouter les risques d’augmentation des cotisations des mutuelles cheminotes avec la mise en place de la complémentaire santé obligatoire pour tous les cheminots actifs mettant, à nouveau, en berne le pouvoir d’achat des retraité·es.

Plutôt que de s’attaquer aux plus modestes et stigmatiser une partie de la population, le gouvernement serait plus inspiré de regarder du côté des aides publiques accordées aux entreprises sans conditions ni contrôle, des exonérations de cotisations sociales. Ce sont des centaines de milliards d’euros qui échappent au financement de notre protection sociale et à la solidarité.

L’UFR CHEMINOTS APPELLE LES RETRAITÉ·ES
À RESTER VIGILANTS ET À SE MOBILISER
MASSIVEMENT LE 1ER MAI ET LE 5 JUIN 2025 !

Téléchargements

LA CGT AU CŒUR DU COMBAT POUR LE FRET PUBLIC !

| Espace presse

La Fédération CGT des cheminots se bat depuis toujours pour le développement de Fret SNCF, les droits des cheminots et l’amélioration de leurs conditions de travail.

De nombreuses batailles ont été menées sur le territoire sous l’impulsion de la CGT pour préserver les triages, les trafics, l’emploi cheminot.

Déjà fortement impacté par les politiques libérales, le transport ferré de marchandises a vu sa part modale s’affaiblir pour atteindre 10 % aujourd’hui, ce qui constitue une hérésie au regard des enjeux environnementaux auxquels nous sommes confrontés.

Gouvernement et Direction SNCF ont co-élaboré un plan de discontinuité pour répondre aux injonctions de la Commission européenne. La mise en place de ce plan a conduit à la liquidation de Fret SNCF.

Le choc a été violent pour les cheminots du Fret, pour autant la CGT des cheminots reste à leurs côtés. D’ailleurs, les cheminots de l’entité Hexafret ne s’y sont pas trompés en plaçant la CGT 1ère OS avec une progression de 2,3 % lors des dernières élections CSE qui se sont tenues du 10 au 17 avril.

La Fédération CGT a interpellé le ministre des Transports ainsi que la commissaire européenne chargée des transports pour exiger que l’entité Hexafret, nouvellement créée, puisse se repositionner sur l’ensemble des trafics dédiés sans délai.

Ceci permettrait de regagner des trafics, de l’activité et mettrait en perspective des recrutements supplémentaires au Fret.

La Fédération a interpellé récemment des forces politiques pour remettre le sujet du Fret sur la table.

C’est ainsi que le groupe CRCE-K au Sénat a obtenu l’organisation d’un débat sur ce sujet le 28 avril prochain.

Ce moment constituera un nouveau rendez-vous pour poursuivre la bataille pour l’avenir du Fret ferroviaire.

La CGT le réaffirme : elle ne laissera pas tomber la bataille sur le FRET PUBLIC SNCF pas plus qu’elle n’abandonnera le combat sur le retour à une entreprise publique, unique et intégrée : la SNCF.

Téléchargements

DÉCRYPTAGE DU DISPOSITIF, TOME 2

CAA ASCT

| Trains

Après avoir présenté, dans un tract précédent, les conditions de l’application de l’accord CAA, voici un éclairage concernant les revendications portées par la CGT dans le cadre de l’amélioration des mesures spécifiques pour les ASCT.

Pour la CGT, la CAA demeure une avancée sociale de haut niveau pour les cheminots. Le résultat de cet accord est à mettre à l’actif des luttes menées et de la pertinence des revendications proposées par la CGT.
Pour les ASCT, elle s’illustre par des nouveaux droits :

  • la CPA, devenue CAA, passe de 24 à 36 mois ;
  • elle est rémunérée à 100 % (CPA 75 %) sur la partie travaillée et 75 % sur la partie non travaillée ;
  • des droits identiques pour les contractuels comme pour les statutaires ;
  • des cotisations prises en charge par la Direction ;
  • la création d’un 12e échelon ;
  • la création d’un troisième niveau sur les classes 3 et 4 ;
  • la création de 2 PR supplémentaires sur les classes 3 et 4 ;
  • la transposition des droits d’accès à la CAA vers des filiales en cas de transfert.

Pour autant, pour la CGT, la lutte se poursuit. Ainsi, après avoir interpellé par écrit l’UTP (patronat du ferroviaire) afin que cette conquête sociale soit ouverte et partagée à tous les cheminots de la branche, la CGT entend faire aboutir toutes ses revendications, à commencer par gagner la prolongation de la durée du dispositif.

Alors qu’au niveau interprofessionnel, la CGT se bat pour faire abroger la réforme de 2023 et prépare de nouveaux rendez-vous de grève et de manifestation dans les semaines à venir, au niveau des cheminots, la CGT est résolue à récupérer le temps confisqué aux ASCT par les différentes réformes rétrogrades. Aussi, l’adoption d’une CAA ASCT de 78 mois demeure notre objectif.

→ Télécharger le tract pour voir le décryptage du mécanisme en approfondissant les 4 exemples repris dans le tract tome 1.

À COMPTER DU 5 MAI, LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE LES ASCT À AGIR PAR LA GRÈVE CONJOINTEMENT AVEC LES ADC !

PRÉAVIS CGT ASCT : PRV 250410 05 1 01 X – Pacific 28298.

Téléchargements

LES CHEMINOTS TIRENT LE SIGNAL D’ALARME

| Équipement

Le 25 mars 2025, après 15 ans de partenariat public-privé, SNCF Réseau annonçait la reprise en gestion du réseau de communication ferroviaire français GSM-R.

Quelques jours plus tard, les cheminots constatent l’ampleur des dégâts, et la CGT dépose une DCI à la direction de SNCF Réseau.

INFO DE DERNIÈRE MINUTE
Suite à des droits d’alerte, interpellations et actions des cheminots des ESTI avec la CGT, la Direction annonce 32 recrutements. Si ces premières annonces sont insuffisantes au regard des besoins estimés à 150 par la CGT, c’est un bon début. Ne lâchons rien !

Pour rappel, le GSM-R est une norme de radiocommunication mobile conçue pour l’exploitation ferroviaire. Il permet une communication sécurisée entre les équipes de train, les centres circulation et les équipes au sol.

La transition effectuée le 25 mars dernier a mis fin à un contrat de 1,5 milliard d’euros passé sur 15 ans avec la société Synerail (consortium mené par Vinci et SFR). Dans un entretien réalisé le 31 mars dernier, le président Chabanel expliquait que cette reprise de gestion avait été anticipée soigneusement. La réappropriation de 4 000 installations, tant au niveau des compétences que des ressources à internaliser, devait donc se réaliser dans de fortes mesures.

Après cette communication volontairement optimiste du directeur général de SNCF Réseau sur cette reprise en main d’un outil majeur dans l’exploitation et la sécurité du réseau, la réalité sur l’état des installations est tout autre. En effet, en annonçant que seulement 50 % des installations avaient été visitées, on se fait vite à l’idée de ce qu’est une gestion soigneusement anticipée. À ce titre, la CGT était reçue dans le cadre d’une demande de concertation immédiate le 15 avril 2025.

Un démarrage dans la douleur

Au moment de la prise de possession des lieux, les cheminots découvrent des installations en piteux état, des sites mal entretenus, des branchements et connectiques qui ne sont pas toujours aux normes. À cela s’ajoute un manque de suivi des documents (DOE). Les cheminots sont mis devant le fait accompli avec des maintenances mal réalisées.

Le problème du manque de pièces à disposition est également à solutionner rapidement puisque les cheminots se retrouvent contraints de prélever du matériel sur des installations en bon état pour réparer celles qui ne fonctionnent pas. Les agents télécoms repartent quasiment d’une page blanche.

Des raisons de rester vigilants et de se faire entendre !

Si la CGT est favorable à la réinternalisation de cette charge de travail et à la reprise en main par l’entreprise publique de cet outil stratégique, elle dénonce l’absence d’état des lieux complet de ces installations avant leur reprise. En effet, après les incidents survenus le 30 juin 2024, qui avaient coupé toute communication entre les trains et les postes pendant une journée complète, nous exigeons une remise à niveau de ces installations et un suivi rigoureux de celles-ci.

Les échanges qui ont eu lieu lors de la concertation du 15 avril ne nous ont pas rassurés. Le manque d’anticipation est bien réel. Il est à mettre en parallèle avec les effectifs supplémentaires qu’une telle augmentation de la charge de travail doit engendrer et qui sont pour le moment très insuffisants. En effet, pour ne pas embaucher plus, la Direction annonce avoir revu à la baisse certaines périodicités d’entretien. Pire, elle anticipe déjà de nouvelles baisses d’effectif d’ici quelques années !

Concernant les sorties d’astreinte intempestives, la Direction annonce avoir réglé le problème. Les cheminots ne devraient plus être appelés pour rien ! À la demande de la CGT de créer des réserves sécurité sur les parcours, la Direction annonce que celles-ci seront multi-parcours. Pour la CGT, les cheminots ne doivent pas subir cette nouvelle charge de travail, et de nouvelles économies ne doivent pas être faites au détriment des cheminots et de ces installations indispensables pour la sécurité ferroviaire.

Pour la CGT, ce mauvais départ nécessite que la Direction mette rapidement à disposition des cheminots des ESTI les moyens humains, matériels et de formation demandés. Elle appelle les cheminots de ces services à faire entendre leurs revendications tant en termes d’emploi que de conditions de travail et de reconnaissance de la pénibilité.

 

 

 

Téléchargements

ILS ORGANISENT LA SOUFFRANCE, ORGANISONS LA RIPOSTE !

Sécurité et Santé

| Les conditions sociales

Afin de coller à leur trajectoire économique, les directions des entreprises ferroviaires, et notamment de la SNCF, sacrifient la sécurité et la santé des cheminots.

La CGT appelle l’ensemble des cheminots à s’organiser dans ses syndicats pour que plus personne ne risque sa vie en la gagnant !

Le constat en matière de santé et de sécurité pour les cheminots est édifiant !

Tous les jours, des cheminots sont exposés au risque amiante et au risque chimique, parfois sans même le savoir.

À la SNCF, en 23 ans, 780 cheminots sont morts suite à leur exposition à l’amiante lors de l’exercice de leur métier (chiffre au 30 septembre 2024).

Combien d’autres cheminots sont décédés sans que leur exposition à l’amiante soit formellement reconnue ou même déclarée ? Certainement des centaines malgré le déni des directions.

En novembre 2024, les directions des SA et GIE de la SNCF n’avaient pas réalisé les DTA 2024 (Diagnostic Technique Amiante pour 2024) de plus de 70 % des bâtiments dans lesquels travaillent ou circulent des cheminots. Pourtant, aucune mesure de prévention et de de préservation de la santé de ces cheminots n’a été mise en place par les directions.

De la même manière, dans les métiers du Matériel et de l’Équipement, les mesures de protection individuelle mises en place ne constituent pas une politique d’éradication de l’amiante. Elles sont insuffisantes et renvoient aux cheminots la responsabilité des directions.

Tous les jours, des cheminots sont en souffrance physique et psychologique au travail.

Réorganisations incessantes, stratégies d’individualisation, d’isolement et de perte de sens au travail, éclatement de l’entreprise et des collectifs de travail, nouvelle organisation du travail (flex office…), absence de reconnaissance, déclassement, … sont autant de leviers utilisés par les directions pour créer un climat de résignation propice à un abaissement des conditions sociales.

Ils conduisent à une explosion de la souffrance au travail dont les conséquences et l’expression sont de plus en plus graves et multiples.

Une politique d’entreprise au coût humain exorbitant mais complétement assumée par les directions. Une réalité que les baromètres « C’est à Vous » ou autres statistiques bidons ne peuvent pas sérieusement dissimuler.
Tous les jours, des cheminots exercent leur métier dans des conditions de plus en plus dangereuses.

En 2024, le nombre d’accidents de travail (avec et sans arrêt) à la SNCF a augmenté de plus de 8 %. C’est la conséquence directe de la dégradation des conditions de travail, des sous-effectifs, du manque de moyens et de formation, du morcellement de l’entreprise, de la dérèglementation en matière de sécurité…

Là encore, combien d’accidents de travail n’ont pas été déclarés (et donc pas comptabilisés) sous la pression de « challenges » conditionnant une part de la rémunération des membres d’un collectif de travail au nombre de déclarations ? Des centaines, des milliers… ?

Nous portons l’exigence de la protection de la santé et de la sécurité des cheminots avec des mesures locales concrètes avec des instances de proximité (CP SSCT : comités de proximité SSCT) pour améliorer les conditions de travail.

Nous revendiquons un nouveau statut pour tous les cheminots de la branche ferroviaire avec de nouvelles garanties individuelles et collectives en matière de de conditions de vie et de travail.

Le lundi 28 avril, journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, PARTICIPONS AUX INITIATIVES LOCALES, INVERSONS LA VAPEUR !

Informez-vous et construisez la riposte dans les syndicats de site CGT

Téléchargements

UNE TRAJECTOIRE CADRES À LA SUGE, MAIS À QUEL PRIX ?

| Services communs

Dans le cadre d’une table ronde qui s’est déroulée le 17 avril 2025, la direction de la Sûreté a présenté des évolutions concernant le parcours professionnel des encadrants.

Si certains crient déjà victoire, pour la CGT, le diable se cache souvent dans les détails.

En renommant les postes actuels de chef d’unité opérationnelle (CUO) en dirigeant d’unité opérationnelle (DUO), la direction de la Sûreté annonce vouloir requalifier l’intégralité de ces postes à la classe 7. Aujourd’hui, 24 CUO sont déjà à la classe 7 sur les 38 unités opérationnelles (UO). Par conséquent, seulement 14 CUO pourraient prétendre à un changement de classe à la condition que leur potentiel soit détecté par la Direction. En revanche, tous devront accepter une augmentation de leurs responsabilités, comme la préservation du climat social et de la production.

Dans les UO comportant plus de 50 agents (soit 31 UO sur 38), chaque DUO sera suppléé par un remplaçant du dirigeant d’unité opérationnelle (RDUO), actuellement nommé adjoint chef d’unité opérationnelle (ACUO). Ces futurs RDUO, au-delà d’avoir la capacité de remplacer le DUO lors de ses absences, devront obligatoirement diriger une équipe, donc être DPX. En contrepartie, la Direction passera l’intégralité de ces postes à la classe 6.
Actuellement, 21 ACUO sur 24 sont déjà à la classe 6 et seulement 3 sont à la classe 5. 7 postes seraient donc créés et 3 se verraient proposer une promotion, sous couvert là encore de la détection managériale. Vous l’aurez compris, ce que la Direction appelle un « défi organisationnel » est potentiel-lement une réorganisation lourde de conséquences, dont la mise en œuvre progressive s’étalerait jusqu’en 2027.

En effet, si tous les RDUO doivent être aussi DPX, cela se traduira forcément par une suppression d’au moins 24 postes de DPX à la classe 5 et diminuera les possibilités de mutation. Cette diminution du nombre de postes va également venir impacter le parcours professionnel des agents. D’ailleurs, la Direction annonce que cette mise en place se fera au moment de la prise de poste d’un DPX ou au départ d’un ACUO ! Cette réorganisation purement comptable ne tient pas compte de la charge de travail, ni des problématiques géographiques pour les UO de province.

Si la CGT est favorable à l’amélioration des parcours professionnels, elle ne les envisage certainement pas dans ces conditions. La CGT revendique :

  • des garanties sur les conditions de travail liées à toute évolution de poste ; 
  • la classification des postes de DUO à la classe 7 ou 8 selon les spécificités métiers et géographiques ; 
  • la création d’un véritable poste de RDUO à la classe 6 sans management d’équipe ; 
  • un accompagnement des agents pour devenir ACUO et/ou DUO sans éviction ni favoritisme.

CHEMINOTES, CHEMINOTS, NE RESTONS PAS SPECTATEURS !
MOBILISONS-NOUS POUR UN AVENIR PROFESSIONNEL JUSTE, HUMAIN ET RESPECTUEUX DE NOTRE TRAVAIL !
LA CGT EST À VOS CÔTÉS. ENSEMBLE, FAISONS ENTENDRE NOS VOIX.

Téléchargements

EXTENSION DES MESURES DE PÉNIBILITÉ : RIEN POUR LES CHEMINOTS DE L’ÉQUIPEMENT !

| Équipement

Suite à une audience avec le GPU SNCF, le 17 février dernier, et dans le but de rouvrir les discussions sur le dossier pénibilité et fin de carrière, la CGT a déposé une DCI à la direction de SNCF Réseau le 7 avril 2025.

Dans ce cadre, une délégation était reçue le 9 avril pour exiger, entre autres, une meilleure reconnaissance de la pénibilité subie par les cheminots de l’Équipement, des recrutements ou encore des mesures interdisant le travail agent seul.

Pour la CGT, l’ouverture faite le 17 février à certains métiers du Matériel, tels qu’assistant DUO de maintenance, assistant DPX de maintenance et technicien projet, ou encore la prise en compte des années de formation pour les métiers de la Traction sont des éléments positifs qui doivent trouver des prolongements à SNCF Réseau.

En effet, hormis l’emploi repère de technicien de maintenance (ER720), qui a été rajouté à l’issue de négociations en 2024, la CGT revendique encore l’ajout de 49 métiers à la liste des emplois repères à pénibilité avérée (ERPA), dont une majorité concerne l’Équipement. Rappelons que la seule CGT est à l’origine du nouvel accord (CAA/CPA) et de l’amélioration des dispositifs de reconnaissance et de réparation de la pénibilité.

Les cheminots de l’Équipement laissés sur le bord de la voie !
Aujourd’hui, la Direction fait le choix de ne reconnaître aucun des métiers de l’Équipement que nous lui avons soumis, du fait notamment de la transposition de l’accord Classifications-Rémunérations.

Pourtant, pour la CGT, les métiers de DPX et d’assistant DPX tout comme la totalité des métiers soumis à l’astreinte doivent être repris comme métiers à pénibilité avérée. En effet, ces derniers ne bénéficient d’aucune prise en compte, alors même qu’ils subissent des contraintes importantes.

De plus, en manipulant les mécanismes des décomptes de durée d’exposition à la pénibilité, la Direction rogne sur ces droits. Enfin, une meilleure reconnaissance de la pénibilité subie par les cheminots ainsi que de meilleures mesures de prévention et de réparation ne doivent pas se réduire à une campagne de communication comme cela a été le cas lors des rencontres sur les conditions d’exercice des métiers en fin d’année dernière.

La mobilisation comme seul remède
Pour la CGT, protéger la santé des cheminots et améliorer les conditions de travail, sont des impératifs incontournables qui se travaillent au plus près des chantiers. Aussi, la CGT porte la création de comités de proximité en charge des questions de santé, de sécurité et de conditions de travail (CPSST) sur le périmètre de chaque UO.

S’agissant de l’amélioration des conditions de travail et des fins de carrière, nous revendiquons :

  • la réduction du temps de travail à 32 heures maximum ;
  • le travail en 4 nuits maximum, tout en évitant dans la mesure du possible le travail des samedis, dimanches et fêtes ;
  • la possibilité, sur demande de l’agent, de ne plus tenir d’astreinte à partir de 50 ans ;
  • toujours pour les agents ayant atteint 50 ans et sans préjudice pour leur déroulement de carrière, la possibilité de pouvoir être exemptés de travail de nuit ;
  • pour les agents en fin de carrière, la création de postes de référent tech-nique en proximité des équipes.

Face à une direction attentive mais ne répondant à rien, il convient aujourd’hui de faire monter le niveau du rapport de force pour gagner ces revendications et améliorer durablement les conditions de vie et de travail des cheminots de l’Équipement. Dans ce cadre, la CGT agira avec les cheminots dans les prochaines semaines.

Téléchargements

Renforce-toi, adhère à la CGT !

La vraie info - Le JT des cheminots

Dans les médias

09 mai 2025

Ligne ferroviaire Limoux – Quillan : la CGT présente les conclusions de l’expertise vendredi 16 mai à Limoux

Lire la suite

Voir les autres articles

Liste des actualités

Lexique

Contacts

J'adhère

Bandeaux publicitaires

  • Les pétitions, ça ce signe ici.