Fédération CGT des Cheminots


LA CGT SE TIENT AUX CÔTÉS DES CHEMINOTS DE LA SURVEILLANCE GÉNÉRALE

Communiqué

| Communiqué

Ce jour, les cheminots de la surveillance générale sont intervenus en gare de Paris-Austerlitz suite à la présence d’un individu ayant un comportement suspect.

À la vue des agents, l’individu a alors brandi une arme. Après avoir procédé aux injonctions prévues, et face au refus d’obtempérer de ce dernier, les agents ont dû faire usage de leur arme de service dans le cadre de leurs prérogatives et des dispositions prévues par la loi.

Cette situation dramatique met à nouveau en exergue les conditions de travail souvent difficiles dans lesquelles évoluent les cheminots, et notamment ceux chargés d’assurer la protection des personnes et des biens, la sauvegarde du patrimoine SNCF et la continuité du service public ferroviaire.

Les enquêtes en cours devront faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame.
Dans l’attente de ces conclusions, la Fédération CGT invite la direction SNCF à accompagner les agents concernés tant juridiquement que psychologiquement et assure qu’elle se tient résolument aux côtés des cheminotes et des cheminots.

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RÉPRESSION ANTI-CGT ? ON NE LAISSERA PAS FAIRE !

Repression syndicale

| Espace presse

Notre organisation serait est-elle devenue la cible privilégiée de celles et ceux qui veulent en finir avec le service public ferroviaire ?
Depuis plusieurs mois, les militant·es de la Fédération CGT Cheminots font l’objet d’un acharnement de la part des directions locales, régionales et nationales.

Quotidiennement, nos militants locaux, parce qu’ils défendent les intérêts des cheminots, sont inquiétés, subissent des pressions, font l’objet de demandes d’explications, de procédures disciplinaires et de sanctions lourdes.

C’est maintenant le Secrétaire Général du Secteur Fédéral CGT des cheminots de Paris-Est qui est menacé de licenciement parce qu’il a dénoncé des faits de harcèlement, de violences et de malversations au sein de la SNCF. La direction a décidé de le sanctionner en le convoquant à un entretien préalable le 24 février 2025 pouvant aller jusqu’à la radiation des cadres.

  • Il y a quelques mois, le secrétaire CGT du CSEC Réseau était sanctionné par 12 jours de mise à pied pour avoir, par voie de justice, imposé à la direction de transmettre des informations obligatoires au sein des instances représentatives du personnel.
  • Il y a quelques semaines, la Secrétaire Générale du Secteur Fédéral CGT des cheminots de Picardie, transférée dans une filiale, se voyait interdire l’accès aux locaux SNCF et subissait une attaque sur ses droits syndicaux, l’empêchant ainsi d’exercer sereinement ses responsabilités syndicales pour défendre les cheminots en lutte.

Les exemples seraient ainsi nombreux ! La ficelle est grosse et la stratégie limpide !

À QUI PROFITE CETTE STRATÉGIE ET POURQUOI ?
Les cheminotes et les cheminots, depuis plus d’un siècle et malgré les évolutions du chemin de fer français, ont continuellement décidé de placer la CGT comme première organisation syndicale.

EST-CE CELA LE PROBLÈME ?

Veut-on faire taire la CGT des Cheminots :

  • Parce qu’elle est l’organisation syndicale qui dénonce les choix idéologiques et politiques qui conduisent à l’éclatement de l’entreprise publique SNCF ?
  • Parce qu’elle reste résolument opposée à la concurrence et à la casse des droits des cheminots ?
  • Parce qu’elle est l’organisation syndicale qui, au-delà de la contestation, est celle qui propose d’autres solutions progressistes et dans l’intérêt général ?
  • Parce qu’elle est lucide, combative mais aussi porteuse d’espoir ?
  • Parce qu’elle crée en permanence les conditions du rassemblement le plus large possible des cheminots mais aussi des différentes sensibilités syndicales ?
  • Parce qu’elle combat sans relâche le racisme, la xénophobie, l’homophobie, le sexisme, dans et hors de l’entreprise ?
  • Parce qu’elle est à l’origine d’avancées récentes importantes ? (Accord CAA…)
  • Parce que, forte de ses près de 300 syndicats locaux et de ses 24 secteurs fédéraux, elle est l’organisation syndicale du quotidien et de la proximité en capacité d’organiser la lutte avec les cheminots ?

Ces attaques répétées, loin de nous faire baisser les bras, démontrent, au contraire, toute la pertinence de nos revendications, de nos actions. Elles légitiment encore davantage l’engagement quotidien de l’ensemble de nos militantes et militants.

Cette charge portée contre le Secrétaire Général du Secteur Fédéral CGT des Cheminots de Paris-Est est une nouvelle étape franchie dans la volonté de bousculer la première organisation syndicale et donc, in fine, de faire taire les cheminots ! Allons chercher l’arrêt de toute procédure disciplinaire à l’encontre de notre camarade ! Plus largement, veillons à protéger et sauvegarder le droit à s’opposer, contester et revendiquer avec la CGT !

Par conséquent, la Fédération CGT invite tous les cheminots disponibles à répondre présents au rassemblement organisé par le Secteur Fédéral CGT de Paris-Est et relayé par l’ensemble de nos structures d’Ile-de-France le :

LUNDI 24 FÉVRIER 2025, 13H00
50, Rue d’Alsace, à proximité de la gare de l’Est
« ON EST LA CGT ! »

 

CONTACT
SERVICE PRESSE
COMMUNICATION
Cédric ROBERT
Tél : 01 55 82 84 32
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UN OUTIL DE COMMANDE AU SERVICE DES RECULS SOCIAUX

Outil de commande

| Trains

Le système de commande des ASCT, connu sous les noms de SCORE, PROGRES ou HASTUCE, a été mis en place avec l’objectif d’optimiser les journées de travail et d’améliorer l’efficacité opérationnelle.
Malgré les dires patronaux, le paramétrage de cet outil se révèle être un adversaire redoutable de la réglementation du travail et un pourfendeur des accords locaux.

Originaire de la société canadienne « GIRO », ce système, basé sur des algorithmes complexes, permet de planifier les horaires des ASCT de manière à répondre aux besoins du service, tout en tenant compte des contraintes de disponibilité du personnel. Ça, c’est pour la version soft !
Ce système, à l’origine dédié au transport urbain et semi-urbain, devait, selon un ex-directeur d’activité TER, « nous sauver de la concurrence ». Pour la direction, le choix de cet outil permettait d’optimiser la quantité des process pour l’élaboration des roulements matériels et agents, centraliser la commande du personnel et la commande des sillons, tout en réduisant drastiquement le nombre d’emplois cheminots dans les services concernés.

LE MIRAGE DE LA CO-CONSTRUCTION…

Pour séduire une partie du corps social, la direction a alors proposé le concept managérial de la co-construction, mettant en place des groupes de travail afin que chaque acteur ait le sentiment d’être pleinement associé à cette évolution. Bien entendu, celle-ci a omis de préciser que les objectifs de productivité du système étaient, eux, non-négociables !

UNE MISE EN PLACE AU FORCEPS ET DANS LA DOULEUR

La direction, certainement hantée par le plantage d’un précédent logiciel « Alliance » il y a quelques années, a décidé d’opter pour une approche différente. Après une phase rapide de paramétrage spécifique à chaque activité afin de tenir compte des particularités, place à une mise en œuvre généralisée. Le résultat ne s’est pas fait attendre.

POUR LES ASCT, LES JOURNÉES DE SERVICE SONT DÉGRADÉES !

Pour la CGT, il est indéniable que la mise en oeuvre de ce système a dégradé les conditions de travail. Les journées de travail sont fragmentées (parcours d’approche en renfort) et imprévisibles (NR1 permanentes), ce qui a un impact négatif sur la gestion de la vie personnelle.

Les accords locaux sont laminés. Eux qui étaient auparavant négociés pour adapter les horaires aux particularités de chaque région ou ligne sont maintenant considérés comme obsolètes et coûteux. En outre, la centralisation et l’optimisation ne tiennent pas compte des heures travaillées et des primes inhérentes (TGV, nuit, S1, S2…).

Aussi, dans ce cadre, le rôle et les moyens des mandatés dans les commissions roulements sont cruciaux pour rectifier les trajectoires définies par Score. C’est la raison pour laquelle les directions d’axe et d’établissement s’évertuent à les affaiblir, voire à envisager ouvertement leur suppression.

En somme, si le système Score vise à optimiser l’organisation du travail à la SNCF, il est crucial d’évaluer ses impacts sur les conditions de vie et de travail des ASCT. La prise en compte des retours et la préservation des accords locaux sont essentielles pour garantir un équilibre entre efficacité opérationnelle et bien-être au travail. Dans le cas contraire, cet outil sera un échec. La direction ne doit pas attendre l’effondrement des indicateurs de production et la multiplication des conflits sociaux pour réagir.

1 Note rectificative des roulements de service

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REMUNÉRATION DES CONDUCTEURS : PASSONS AU CRAN SUPÉRIEUR !

Salaires

| Traction

La CGT dénonce une rémunération des conducteurs incompréhensible et qui alimente injustices et différences de traitement.

Nous ne pouvons accepter plus longtemps de telles disparités.

Les conducteurs assument des responsabilités cruciales en matière de sécurité, nécessitant une expertise technique pointue et une vigilance constante.

C’est pourquoi nous revendiquons une harmonisation par le haut de notre rémunération.

Alors que les conducteurs contractuels vont devenir majoritaires dans les prochaines années et ne disposent toujours pas d’une vraie grille de progression salariale reconnaissant leurs qualifications et savoir-faire ;

Alors que les conducteurs contractuels ne bénéficient d’aucune possibilité de négociation collective de leur salaire ni d’aucun véritable 13ème mois ;

Alors que les écarts de rémunération à l‘embauche des conducteurs contractuels peuvent varier de plusieurs centaines d’euros par mois en fonction de la région, du profil de l’agent ou de l’activité qui recrute, pour le même métier ;

Exemples de salaire de base mensuel d’ADC en 2024 : C 1 : ADC en formation C 4 : ADC après obtention de l’examen)

Exemples de salaire de base mensuel d’ADC en 2024 : C 1 : ADC en formation C 4 : ADC après obtention de l’examen)

Alors que la grille du statut est obsolète puisque non-alimentée et qu’elle n’est plus en adéquation avec l’allongement des carrières et les parcours professionnels ;

Alors que les aléas de production liés aux nombreux travaux, aux évènements climatiques (stop circulation), aux incidents de circulation ou à la vétusté de l’infrastructure ou de certains matériels rendent la rémunération (prime calculée au nombre de km parcourus) de plus en plus aléatoire ;

Alors que, malgré les mobilisations, le nombre de cheminots formés et habilités à la sécurité en gare est en baisse constante, que le niveau de formation sécurité des ASCT suit le même chemin, la responsabilité des conducteurs en cas d’aléas augmente fortement ;

Alors que la spécialisation par produit, la filialisation voire le transfert dans des entreprises privées dans le cadre de l’ouverture à la concurrence nécessitent de sécuriser une rémunération de haut niveau pour les conducteurs pour éviter le dumping social ;

la CGT propose une refonte de la prime de traction reposant sur 3 axes principaux :

  • Une prime de base garantie identique pour tous les agents d’une même qualification, remplaçant la prime de parcours et la prime complémentaire. Elle est revalorisée à chaque augmentation générale des salaires (elle représenterait 44,74 % de la prime de traction).
  • Une prime technicité reprenant les primes supplémentaires et accessoires suivantes (elle représenterait 22,64 % de la prime traction) :
  • Prime TGV : son mode d’attribution est identique au système actuel,
  • Prime radio : ne comporte plus qu’un seul taux (le plus élevé),
  • Prime interopérabilité et circulation sur un réseau ferré autre que RFN : instauration d’un taux unique (le plus élevé) sans se soucier du pourcentage de charge interopérable dans le roulement,
  • Primes « accessoires » : versées en totalité, quelle que soit la durée de la journée.
  • Une prime de production (elle représenterait 32,61 % de la prime traction) reposant sur l’amplitude, le temps en tête des trains et le travail de nuit.
Exemple de notre projet prime de traction CGT PMJT SNCF PMJT CGT
TER 174 / Bordeaux 42,96 € 66,15 €
IC 120 / Brive 47,31 € 64,90 €
TN 146 / Melun 48,26 € 65,28 €
TGV 100 / Paris Sud Est 74,61 € 90,26 €

NOTRE PROJET DE PRIME TRACTION, PORTÉ DEPUIS DES ANNÉES, RÉPOND ET SÉCURISE LA RÉMUNÉRATION DE TOUS LES CONDUCTEURS STATUTAIRES ET CONTRACTUELS !

Parallèlement, la CGT exige l’ouverture de négociations pour la mise en œuvre d’une grille unique pour l’ensemble des cheminots, dans laquelle elle propose d’intégrer l’ensemble des conducteurs (voir QR code ci-contre).
Le projet de grille unique CGT permet une rémunération plus juste pour tous les cheminots, statutaires comme contractuels, en reconnaissant la technicité et l’expérience professionnelle. Cette reconnaissance des qualifications est à rebours des dispositions actuelles de l’accord « classifications/rémunérations » qui détermine la rémunération en fonction du poste occupé et du « marché du travail ».

POUR UNE GRILLE UNIQUE DES SALAIRES
ET UNE REVALORISATION DE LA PRIME DE TRACTION,
IL EST TEMPS DE FAIRE MONTER LA PRESSION D’UN CRAN !

La Fédération CGT des cheminots a déposé une demande de concertation immédiate à la direction de la traction et du GPU SNCF et invite ses structures à interpeller les directions en territoire.
ENSEMBLE, TENONS-NOUS PRÊTS À AGIR FORTEMENT !

INSÉCURITÉ FERROVIAIRE ET SOCIALE !

STI OPE

| Trains

L’application à la SNCF du règlement d’exécution européen RE2023-1693, qui devait entrer en vigueur le 28 juin 2024, a été repoussé à juin 2025.
Aussi, à quelques mois de cette échéance, la CGT a été reçue, à sa demande, en audience par la direction de SNCF Voyageurs. En effet, au regard du texte et de sa philosophie, de profonds bouleversements sont en préparation, et les ASCT ne seront pas épargnés.

La transformation des TES (tâches essentielles de sécurité) en TCS (tâches critiques de sécurité) conduit à la remise en cause de 95 % des textes de sécurité et à un abaissement des conditions d’aptitude et de formation pour les cheminot·e·s habilités à la sécurité. Ce texte issu de la Commission européenne a pour unique objectif de faciliter les conditions d ’ouverture à la concurrence !

Pour favoriser la concurrence, la Commission européenne joue la carte de l’insécurité ferroviaire !

Si l’accompagnement des trains, autres qu’ADC, est repris dans les TCS à l’instar des tâches de préparation des trains et d’autorisation de mise en mouvement, la Direction n’apporte aucune précision sur les ASCT concernés. En effet, lors de l’instance Bord, celle-ci avait émis l ’intention de ne reprendre, comme agents d’accompagnement, que les ASCT habilités sécurité. Ainsi, une partie des ASCT (3S, GCB, EA, voire les ASCT 4S en ACO ou en mission D…) pourraient être exclus des dispositifs d’aptitude et d’habilitation.
Cependant, et devant le tollé soulevé par la CGT, la Direction demeure prudente et explique négocier aux mieux…
En effet, ce règlement laisse la possibilité aux États membres de légiférer sur quelques points et aux entreprises ferroviaires de fixer elles-mêmes le niveau de leurs tâches critiques de sécurité.

Une catastrophe sociale en amont d’une faillite dans la sécurité ?

Pour consolider leurs desseins, les tenants de l’ouverture à la concurrence spéculent sur l’abaissement des coûts dans le ferroviaire. En ce sens, pour les libéraux de la Commission européenne :

  • garantir un haut niveau de sécurité est un fardeau financier ;
  • la formation initiale et continue est une charge ;
  • l’aptitude médicale est coûteuse en personnel (médical, et les 80 000 cheminots soumis à l’arrêté d’aptitude).

La mise en œuvre des mesures inhérentes à ces modifications, sous le seul prisme économique, pourrait s’avérer être un cataclysme pour les ASCT. En effet, celles-ci pourraient avoir des conséquences :

  • sur notre prime spécifique de travail, qui est en partie liée aux sujétions sécurité ;
  • l’abaissement des formations sécurité pourrait entraîner une baisse de qualification du métier en application de l’accord Classifications-Rémunérations et de son système de cotation par point ;
  • la réduction des conditions d’aptitude permet aux entreprises ferroviaires et aux filiales SNCF d’accélérer le dumping social en déclassant les métiers.

En résumé, l’application du projet STI OPE est une bombe sociale à retardement. Pour autant, rien n’est inéluctable, le GPU SNCF a les moyens de se faire entendre au sein de l’UTP.

La CGT appelle les ASCT à placer ce sujet sous vigilance et à faire entendre leurs revendications. Pour défendre notre métier, le rapport de force reste encore le moyen le plus efficace.

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LA CGT DEMANDE DES EXPLICATIONS !

"Stop fraude"

| Trains

C’est une nouvelle fois par voie de presse que les ASCT ont appris l’application de « Stop Fraude ». Ce dispositif, initié par la loi « Le Roux-Savary » du 22 mars 2016, vise à collecter, via une base de données, l’identité et les coordonnées des voyageurs en cas d’amende.

En effet, les interventions récentes du ministre des transports sur le sujet ont été l’antithèse du profond silence de la direction. Pourtant, les évolutions et les volontés affichées ne sont pas neutres pour les ASCT.

La CGT a été reçue le 29 janvier par la direction de SNCF Voyageurs dans le cadre d’une audience qui portait en partie sur ce sujet qui préoccupe bon nombre d’ASCT.

En effet, plusieurs articles de presse et reportages sont parus ces dernières semaines, faisant la promotion de ce nouveau dispositif censé être une arme redoutable contre la fraude. L’emballement médiatique autour de ce sujet a même incité l’ex-ministre Durovray à communiquer en affirmant que « le dispositif actuel n’était qu’une étape et qu’il évoluerait vers des vérifications à bord ».

Si la direction prétend avoir été prise de court, pour la CGT, entre ce silence de la SNCF et les annonces du ministre, il était urgent d’obtenir des explications !

DISPOSITIF « STOP FRAUDE »

« Stop Fraude » est un outil issu de la loi « Le Roux-Savary » du 22 mars 2016 relative à la prévention et à la lutte contre les incivilités, contre les atteintes à la sécurité publique et aux actes terroristes dans les transports collectifs de voyageurs.

Le décret d’application du 03 décembre 2024 paru au Journal officiel concerne à ce jour 6 sociétés de transport, dont la SNCF. Il est censé, selon ses promoteurs, être un outil efficace pour lutter contre la fraude en permettant la vérification des adresses communiquées par les contrevenants lors des procès-verbaux. Cette opération se réalise via le portail de l’administration fiscale.

Pour le moment, ce décret limite strictement les personnes habilitées à accéder à ces données au sein des exploitants de transport, désigne une personne morale et définit l’habilitation des agents rattachés à cette dernière ainsi que leur formation en matière de protection des données à caractère personnel.

GROS COUP DE COM !

Pour le moment, c’est bien de la responsabilité des centres de recouvrement de SNCF Voyageurs de transmettre les informations sur les personnes ayant commis des infractions et dont les adresses peuvent poser problème au gestionnaire.
Cette responsabilité n’incombe donc en aucun cas aux ASCT, du moins à ce jour…

En revanche, il existe bel et bien une volonté de faire évoluer la loi et d’aller vers des vérifications en temps réel. En effet, Philippe Tabarot (devenu depuis ministre des transports du gouvernement Bayrou) a déposé en décembre une proposition de loi « renforcement de la sûreté dans les transports » où figure cette possibilité. Les annonces de l’ex-ministre ne sont donc pas une erreur, mais un gros « coup de pub » fait sur le dos de la SNCF et des ASCT.

POUR LES ASCT, LA VIGILANCE S’IMPOSE !

Derrière les effets d’annonce et le coup de com politique, la mise en œuvre d’un tel dispositif n’a pas d’avenir immédiat, même si la loi le permettait, pour des raisons légales de protection des données, ainsi que pour des raisons pratiques, de formation et de sûreté.

En effet, accéder au portail de l’administration fiscale et y pénétrer nécessite :

  • des autorisations et un outil ultra-sécurisé pour éviter toute cyber-attaque ;
  • des moyens et un déploiement qui font défaut ;
  • une couverture réseau sans faille ;
  • une formation sûreté revue ;
  • une formation à la protection des données personnelles et un suivi.

En clair, pour le moment, les ASCT n’auront pas la possibilité de vérifier les adresses des contrevenants à bord des trains. D’ailleurs, selon l’aveu même de la direction, les adresses des contrevenants ne seront pas systématiquement vérifiées. Cette procédure ne sera effectuée qu’une fois qu’il y aura eu plusieurs PV retournés avec une mention « n’habite pas à l’adresse indiquée ».

La CGT demeure attentive à l’évolution de ce dossier. Si la lutte contre la fraude est un sujet prépondérant et fait partie des missions des ASCT, son combat ne doit pas occasionner des décisions qui auraient pour conséquence la mise en danger des ASCT. Ce sont des éléments d’ensemble dans le cadre d’une politique cohérente de sûreté qu’il est nécessaire de développer, et pas des « coups politiques ».

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HEXAFRET / TECHNIS AU CŒUR DU COMBAT !

| Le transport de marchandises

Depuis des décennies, la CGT des Cheminots mène le combat pour sauvegarder et développer un transport public de marchandises par rail.

Le scénario de discontinuité, prémédité par la direction SNCF et les gouvernementssuccessifs, a vu la création de 2 entités de droit privé au 1er janvier 2025, dénommées HEXAFRET et TECHNIS. C’est à l’initiative de la Fédération CGT des cheminots et grâce au rapport de forces instauré par les cheminots que 2 accords dits “de transition” ontcependant été gagnés pour une durée de 3 ans afin de garantir la continuité des droitsdes cheminots transférés dans ces 2 entités. Ces accords constituent un “filet de sécurité” dans une situation évidemment complexe.

La CGT continuera de contester la liquidation de notre outil public et poursuit d’ores et déjà la bataille pour le retour à un transport de marchandises par fer, dans une entreprise publique unique : la SNCF.

  • EXIGEONS QUE LES ACCORDS DE MAINTIEN DES DROITS SOCIAUX perdurent au delà de la période considérée.
  • EXIGEONS LA MISE EN ŒUVRE D’UN NOUVEAU STATUT DU TRAVAIL CHEMINOT (NSTC) applicable à tous les cheminots de la SNCF, de ses filiales et de la branche.
  • POURSUIVONS LA BATAILLE CONTRE LA CONCURRENCE ET CONTRE LA PRIVATISATION DE TOUTE LA SNCF (marchandises, voyageurs, Réseau, Gares et Connexions etc…)
  • EXIGEONS DE REPOSITIONNER IMMÉDIATEMENT les entités du FRET sur les 23 flux livrés au privé en 2024 ainsi que sur l’ensemble des trafics dédiés (combiné, autoroutes ferroviaires etc…)
  • EXIGEONS LE DEVELOPPEMENT DE PROJETS STRUCTURANTS (Installations embranchées,embranchements aux zones logistiques, raccordements ferroviaires aux ports…)
  • EXIGEONS L’AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL (réglementation,roulements, aménagement du temps de repos, locaux, agrès …) DES CHEMINOTS d’HEXAFRET et de TECHNIS.

POURSUIVRE LE COMBAT ET LES BOUSCULER ?

OUI ! ET CE SERA AVEC LA CGT !

DU 10 AU 17 AVRIL 2025  ⇐
JE VOTE POUR UNE CGT TOUT TERRAIN !

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VÉRITABLE PROVOCATION !

Contingents de niveaux ADC

| Traction

La Direction ne se cache plus derrière ses volontés d’austérité pour tous les métiers.
Le volume de contingents de niveaux attribués cette année à la traction reste très insuffisant.

Si les mobilisations des cheminots, depuis plusieurs années, ont permis d’améliorer les dispositifs existants, et notamment ceux de fin de carrière, le volume de niveaux reste insuffisant.

RÉDUCTION DRASTIQUE DES EFFECTIFS ET RÉFORME DESTRUCTRICE

Au fil des années, et ce de manière constante, la direction diminue les quotas de niveaux attribués aux ADC en raison de la baisse du nombre de cheminots éligibles. La diminution des effectifs, notamment parmi ceux ayant un statut, la liquidation de Fret SNCF avec le transfert imposé des ADC, ainsi que ceux transférés dans des filiales voyageurs, impactent directement les parcours professionnels (niveaux et PR). L’arrêt du recrutement au statut, prévu par la réforme controversée de 2018, a été largement anticipé par les directions ces dernières années, ce qui accélère cette tendance.

LES MESURES D’AMORÇAGE 2025 DES PARCOURS FIN DE CARRIÈRE SUFFISENT POUR LA DIRECTION

Afin d’éliminer les inégalités salariales, la CGT exige l’instauration d’une grille salariale unique et commune pour tous les cheminots. Cette grille doit garantir la reconnaissance des diplômes et de l’expérience professionnelle, une évolution de carrière avec une progression salariale automatique, l’attribution d’un treizième mois pour tous, ainsi qu’un salaire mensuel de 2 000 euros brut dès le début de carrière, même sans diplôme ni expérience.

LA DIRECTION S’ACHARNE AUSSI SUR LA TRACTION

Le compte n’y est pas ! Le volume de niveaux TB3 pour l’exercice 2025/2026 est de seulement 200, soit une nouvelle baisse de 35 niveaux par rapport à l’an passé. Le volume de niveaux TA2 s’établit, quant à lui, à 22, soit une diminution de 36 niveaux par rapport à 2024.

Les cheminots de la traction sauront apprécier la reconnaissance de leur entreprise ! Ils resteront plus longtemps sur la dernière PR avant de changer de niveau.

La CGT revendique :

  • La suppression du TB1 ;
  • L’application de l’ancienneté TA pour accéder au niveau 3 chez les TB (ex-renvoi 4 du dictionnaire des filières) ;
  • Une nouvelle grille de rémunération commune pour tous les cheminots statutaires et contractuels

Pour consulter le graphique d’évolution des contingents TA et TB, ainsi que la répartition des niveaux TA2 et TB3.

Voir

ENSEMBLE,
GAGNONS SUR NOS REVENDICATIONS !

 

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TOUS LES CHEMINOTS PERDANTS

Contigents de niveaux

| Tract

La réunion annuelle pour définir le nombre de niveaux à attribuer aux cheminots statutaires lors de l’exercice de notations 2025-2026 s’est tenue ce 28 janvier.

La Direction fait le choix d’un recul sans précédent pour tous les cheminots !

Dans le même esprit que la NAO (négociation annuelle obligatoire), la Direction opte pour une politique d’austérité envers tous les cheminots. Elle divise les cheminots avec des mesures différentes entre les statutaires et les contractuels.

De plus, elle décide unilatéralement que les cheminots d’Hexafret, de Technis et des filiales Voyageurs ne font pas partie des négociations sur les contingents de niveaux. Une liberté totale est laissée à chaque direction sans assurer aucune garantie pour les cheminots transférés.

DES MESURES SALARIALES TROP BASSES

La Direction s’acharne à réduire beaucoup plus rapidement le volume des contingents de niveaux que la baisse des effectifs. Cette année, les effectifs ont très lourdement chuté. La Direction comptait imposer un volume de contingents de niveaux de 3 798, soit une baisse de près de 1 773 par rapport à l’année précédente !

Pour gommer toutes les inégalités salariales, la CGT revendique la mise en place d’une grille unique commune à tous les cheminots. Elle doit garantir la reconnaissance des diplômes, un déroulement de carrière et une progression salariale automatique, un treizième mois pour tous et un salaire mensuel de début de carrière, sans diplôme et sans expérience, de 2 000 euros brut.

1 000 NIVEAUX EN MOINS POUR 2025

Après plusieurs propositions, le contingent s’établit à 21,2 % des cheminots éligibles au niveau 2, soit un total de 4 372 niveaux à distribuer par classe, alors qu’il était de 24,81 %, avec 5 571 niveaux, en 2024.

 
UNE ACTION SPÉCIFIQUE ET COLLECTIVE POUR LES CHEMINOTS CONTRACTUELS

Les cheminots contractuels ne doivent pas être exclus des dispositifs de reconnaissance de leur qualification.
C’est pourquoi les syndicats CGT, en lien avec les délégués de commission, doivent créer une démarche afin de porter des lettres de réclamation dans toutes les commissions de notations.

 

B/classe 2 /
C / classe 3 980
D / classe 4 1080
E / classe 5 804
F / classe 6 650
G / classe 7 400
H / classe 8 236
TA 22
TB 200
Total 4372

ENSEMBLE, TOUS ET TOUTES CHEMINOT·E·S !

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AMÉLIORER MES CONDITIONS DE TRAVAIL, LÀ OU JE TRAVAILLE !

SSCT

| Espace presse

En 2015, les législateurs ont supprimé les Instances Représentatives du Personnel en proximité (DP et CHSCT). 10 ans après, le constat est sans appel : ce sont les cheminots et le service public ferroviaire qui passent à la caisse !
La CGT exige la création de Comités de Proximité Santé-Sécurité-Conditions de Travail avec des prérogatives claires !

Depuis 4 ans, le nombre d’événements graves sur le réseau ferré est en constante augmentation. Pour la seule année 2023, ce sont 195 faits de sécurité de gravité majeure et 278 pannes de signalisation qui ont été comptabilisés.

La détérioration de la sécurité ferroviaire s’accompagne également d’une nette dégradation des conditions de travail des cheminots avec pour conséquences :

  •  Un accroissement de 15 % du nombre d’accidents de travail sans arrêt ;
  • Un niveau très élevé d’accidents de travail avec arrêt malgré la mise en place par la direction des « challenges 0 accident » dissuadant les cheminots de les déclarer.

L’instauration de la précarité, la polyvalence des emplois et l’insuffisance de formation, sont trois facteurs particulièrement aggravants conduisant les cheminots et particulièrement ceux dits « contractuels » à être deux fois plus exposés à l’accidentologie, notamment sur le taux de gravité.

Aujourd’hui encore, des cheminots sont blessés gravement, voire perdent la vie dans l’exercice de leur profession.

Cette situation est l’une des conséquences des restructurations permanentes effectuées dans le cadre de la mise en oeuvre des réformes ferroviaires de 2014 et 2018.

Si la direction s’obstine à baisser les moyens financiers consacrés aux conditions de travail et à disloquer la prévention des risques entreprise par entreprise, les conséquences pourraient s’avérer dramatiques pour la sécurité ferroviaire et la santé des cheminots.
De nombreuses entreprises publiques ont été confrontées à de tels scénarios, mais pour la Fédération CGT des Cheminots ceci ne doit pas être une fatalité !

Au regard des transformations importantes que subit la SNCF et le monde ferroviaire, la Fédération CGT des Cheminots invite la direction à prendre la voie de la prévention et non de la répression.

À cet effet, la Fédération CGT des Cheminots exige la mise en place d’une Instance Représentative du Personnel, ayant la personnalité morale et remplaçant les instances dites « de prévention » dans les CSE qui ne répondent pas aux attentes quotidiennes des cheminots :

Revendiquons ensemble la création de :

Comités de Proximité Santé-Sécurité-Conditions de Travail (CP-SSCT)

À la SNCF, dans ses filiales et les entreprises ferroviaires de la branche, et ce sur l’ensemble du territoire et à l’échelle des UO, des UP, des regroupements d’unités.

Les CP-SSCT auraient, entres autres, comme prérogatives :

  • La protection de la santé physique et mentale et de la sécurité des travailleurs de l’établissement ainsi que des salariés des entreprises sous-traitantes ;
  • La contribution à l’amélioration des conditions de travail notamment pour faciliter l’accès aux femmes à tous les emplois ;
  • L’analyse des risques professionnels auxquels les cheminots sont exposés, particulièrement sur les sujets de pénibilité ;
  • La vigilance sur la formation des nouveaux embauchés à la sécurité du personnel ;
  • D’enquêter sur la qualité des installations ferroviaires afin d’accroître la sécurité ferroviaire.

Pour rappel, l’employeur est celui qui crée les risques. Il ne doit pas échapper à ses responsabilités. La prévention s’appuie sur le recensement de tous les risques professionnels et par la mise en place d’une organisation du travail qui les évite. En ce sens cette instance veillera à ce que le document unique constitue un des éléments de la prévention

La Fédération CGT des Cheminots a travaillé un projet complet, réalisable, atteignable et porteur d’améliorations pour tous les cheminots !

Comme pour l’accord CAA/CPA, la CGT, résolument force de propositions dans l’intérêt des cheminots, va s’attacher, AVEC LES CHEMINOTS, à gagner ce dispositif visant à préserver et à améliorer nos conditions de travail, en proximité !

Pour la CGT, l’organisation du travail doit être adaptée au salarié et non l’inverse !

PAS DE SÉCURITÉ, PAS DE TRAVAIL !
ALLONS GAGNER ENSEMBLE LES CP-SSCT !

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11 février 2025

La CGT alerte sur l’avenir de la ligne Épinal – Belfort

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