Fédération CGT des Cheminots


Courrier unitaire adressé à la Première ministre et au ministre chargé des Transports

Situation de FRET SNCF

| Le transport de marchandises

Madame Elisabeth BORNE
Première Ministre
Hôtel Matignon
57 rue de Varennes

Monsieur Clément BEAUNE
Ministre délégué chargé des Transports
246 boulevard Saint-Germain
75007 Paris

Madame la Première ministre, Monsieur le Ministre,

La situation de Fret SNCF est au cœur des préoccupations des salariés du Groupe Public SNCF et de nos fédérations syndicales.

L’enquête lancée par la Commission européenne le 18 janvier dernier actant une procédure formelle d’examen contre la France constitue le fondement de la situation dans laquelle nous nous trouvons.

Cette procédure n’est en rien unique et n’a pas connu, à ce jour, d’aboutissement.

Pour autant, le gouvernement français s’en est saisi pour mettre en œuvre un plan de « discontinuité ».

Celui-ci a été présenté aux partenaires sociaux lors de la réunion tripartite du 23 mai 2023.

Les éléments fondateurs du plan de « discontinuité » porté par le Gouvernement s’axent prétendument autour de trois lignes rouges :

  • Pas de licenciements au sein de Fret SNCF et du Groupe Public SNCF ;
  • Pas de « privatisation » ;
  • Pas de report modal ;

Cette situation appelle une vive contestation de la part de nos fédérations syndicales.

Il convient, tout d’abord, de considérer l’état d’avancement de l’enquête lancée par la Commission européenne : alors que le calendrier s’étale sur de longs mois, l’argument de l’urgence ne peut être retenu. Néanmoins, le plan de « discontinuité » que vous portez implique une mise en œuvre extrêmement rapide. Ce n’est ni compréhensible, ni acceptable.

Il est ensuite indispensable d’évaluer les garanties associées. À ce stade, et sans conclusion de ladite enquête, seule votre conviction d’avoir élaboré un compromis avec la commissaire peut être avancée.

Le doute est néanmoins permis.

En effet, la situation du Fret n’est pas uniquement interrogée en France puisque la Grèce, la Bulgarie, la Roumanie, l’Italie ou encore l’Allemagne sont également confrontées à des procédures. Aucune « discontinuité » similaire n’a été mise en œuvre. Il est donc logique de considérer que si la France entend imposer une norme de « discontinuité », des discussions ultérieures pourraient tout à fait remettre en cause le scénario que le Gouvernement impose.

Le calendrier électoral européen, quant à lui, interroge sur la pérennité de « l’accord trouvé ».

De même, il ressort des rencontres entre des parlementaires européennes et la commissaire que la commission n’acte aucun compromis et ne reconnaît aucune urgence.

L’association des salariés pose également question. La mise en œuvre du plan de « discontinuité » que vous portez intervient alors même que certaines parties prenantes, tel que le Comité social et économique de Fret SNCF, n’ont pas été auditionnées.

De la même manière une commission d’enquête parlementaire vient d’être constituée et ses travaux devraient démarrer en septembre, avec une perspective de conclusion de leurs travaux en fin d’année. Il nous semble pour le moins opportun de permettre à cette commission d’auditionner les principaux acteurs de ce dossier et de formuler d’éventuelles recommandations. Il nous semble donc nécessaire de respecter ce temps parlementaire.

Vous conviendrez que, pour les salariés directement impactés, les certitudes ne sont pas de mise. Pire, nous sommes fondés à remettre totalement en cause la notion de « garanties » et à considérer qu’une « deuxième vague » de discontinuité pourrait être exigée par la Commission, ou qu’à l’inverse aucune discontinuité ne serait exigée.

Il est enfin indispensable d’examiner la matérialité des « lignes rouges » que vous avez tracées.

Concernant le maintien d’un outil public de transport de marchandises, il est évident que l’ouverture du capital, même minoritaire, ouvre la voie à une dérive de l’engagement. Nos fédérations rappellent qu’en 2018, l’opposition forte et structurée des cheminotes et des cheminots avait permis d’imposer le caractère « incessible » du capital de la société SNCF. Une promesse de plus non tenue ! Les doutes légitimes et les craintes fondées demeurent pour les salariés.

Concernant la situation de l’emploi, l’engagement de ne recourir à aucun licenciement ne peut être considéré comme acquis. L’impact de la discontinuité sur l’emploi est à évaluer à la fois sur le court et le moyen terme. Malheureusement, le plan de discontinuité que vous entendez imposer engendrera des effets négatifs sur l’emploi dans les années à venir. Par ailleurs, les impératifs de productivité imposés au Groupe Public SNCF, ainsi que la répartition géographique des emplois, rendent particulièrement délicate, voire franchement impossible, la mise en œuvre de ce type d’engagements.

Concernant le report modal, l’idée que la liquidation de Fret SNCF soit sans impact pour le transport de marchandises ferroviaire est tout bonnement irrecevable. Cela ne peut procéder que d’une conception tendant à considérer que les flux peuvent indistinctement être opérés par tel ou tel opérateur et revient à ignorer les fondamentaux de la production. Cela suppose que les entreprises soient en capacité de traiter des flux nouveaux dans un délai extrêmement court sans même interroger leur modèle économique ou d’organisation. Cela revient, surtout, à faire fi des femmes et des hommes qui font le ferroviaire et qui, eux, ne se transfèrent pas, tels des contrats ou du matériel.

Il apparaît clairement, pour nos fédérations, qu’au-delà du caractère inacceptable de cette conception des choses, le cadre légal et réglementaire en vigueur ne permet pas de mettre en œuvre le plan de « discontinuité » que vous imposez. Ajouter l’insécurité juridique à l’injustice sociale ne peut être admis.

Pour finir, le report modal n’apparaît même plus comme un risque, mais comme une certitude fatale au transport ferroviaire.

Dans un contexte d’urgence climatique et de nécessaire transition énergétique, ces décisions sont clairement contraires aux objectifs de report modal et de réduction des gaz à effet de serre que votre gouvernement s’est fixés.

L’ensemble de ces éléments amènent nos fédérations syndicales à vous demander l’arrêt immédiat de la mise en œuvre du plan de « discontinuité » imposé à l’opérateur public Fret SNCF.

Nous vous remercions pour la diligence avec laquelle vous considérerez notre demande et vous prions de croire, Madame la Première ministre, Monsieur le Ministre, en l’expression de nos respectueuses salutations.

Thierry NIER, CGT Cheminots
Didier MATHIS, UNSA-Ferroviaire
Erik MEYER, SUD-Rail 
Thomas CAVEL, CFDT Cheminots

LES WAGONS DU TRAIN DES PRIMEURS N’IRONT PAS À LA CASSE !

Perpignan-Rungis

| Le transport de marchandises

Alors que Gouvernement et direction poursuivent aveuglément leur plan de discontinuité et de liquidation de Fret SNCF, la direction de Fret SNCF a acheminé en catimini les wagons du train des primeurs sur un site en vue de leur destruction !
L’intervention de la CGT a permis de stopper le processus, il nous faut maintenant gagner la remise en service du train des primeurs à l’automne.

Le train des primeurs, qui achemine quotidiennement des produits frais entre Perpignan et Rungis, a théoriquement circulé pour la dernière fois le 28 juin dernier, avec comme conséquence 20 000 camions supplémentaires sur les routes.

Les wagons sont aptes à circuler, il ne manque que la volonté politique !

À l’inverse, ce gouvernement a acté le fait que le flux Perpignan-Rungis devait être abandonné au privé dans le cadre de son plan de discontinuité et de liquidation de Fret SNCF.

Dans le même temps, les « appels au marché », par le biais d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) publié le 31 juillet 2023, se sont avérés infructueux, faute de réponses.

Cela confirme ce que la CGT affirme depuis de nombreuses années, à savoir que Fret SNCF doit être déclaré d’utilité publique et soustrait aux règles du marché.

Un nouvel appel à manifestation d’intérêt (AMI) a été lancé le 16 mai 2024, pour, cette fois-ci, un acheminement en transport combiné, rendu possible par les travaux en cours pour la création d’un terminal de transport combiné. La date limite des réponses est fixée au 19 juillet 2024 et aucune information n’a filtré sur les postulants ou l’éventuel attributaire…

Fret SNCF n’a pas répondu à cet AMI, sous la contrainte du plan de discontinuité qui lui impose, non seulement d’abandonner ce flux, mais aussi lui interdit de se repositionner pendant une période de 10 ans !

Pour autant, la mise en exploitation théorique est prévue pour le service annuel 2026, et les travaux prévus sur le site de Rungis pourraient courir jusqu’en 2027…

La solution existe : relancer le train des primeurs !

Les wagons sont aptes à la circulation, des chargeurs sont prêts à relancer le service, Fret SNCF a les moyens de production, il ne manque que la volonté politique !

Stopper le processus de discontinuité, ne relève pas des « affaires courantes », mais de l’urgence !

ENSEMBLE, GAGNONS :

  • LA RELANCE DU TRAIN DES PRIMEURS,
  • L’ARRÊT DU PROCESSUS DE DISCONTINUITÉ ET DE LIQUIDATION DE FRET SNCF

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FRET SNCF : UN COMBAT POUR TOUS

Transport de marchandises

| Le transport de marchandises

Que ce soit en Allemagne ou en France, les libéraux de la Commission européenne n’ont de cesse de vouloir casser les entreprises publiques de transport.

Pour l’Allemagne, une enquête a été ouverte en janvier 2022 contre la DB pour soutien abusif envers sa filiale de transport de marchandises suite à une plainte d’un concurrent. Pour la France, c’est en janvier 2023 que la Commission européenne a ouvert une enquête pour aide illégale d’État à hauteur de 5,3 milliards d’euros pour Fret SNCF.

La DB avait prévu, dans son plan de démantèlement, de céder à la concurrence tous les transports du combiné qu’elle opérait. Sur le plan social, il était prévu jusqu’à 2 000 suppressions de postes. On voit très bien que ce plan ressemble étrangement à celui mis en place par le gouvernement français à l’encontre de Fret SNCF !

Pour la CGT, la même « recette » est employée à outrance pour que les trafics les plus rentables, mais surtout ceux qui vont le plus se développer dans les années à venir, soient cédés à des entreprises privées.

Le syndicat allemand EVG (qui rassemble 230 000 travailleurs du rail, dont 180 000 à la DB) a réussi à stopper le plan de restructuration que prévoyait la DB. Il n’y aura donc pas de démantèlement de DB CARGO, les trafics du combiné resteront bien à cet acteur majeur et public du rail allemand.

Il n’y aura pas non plus de suppressions de postes et même mieux, un plan de développement pourrait être mis en place. Cette victoire est à mettre à l’actif des cheminots allemands qui n’ont jamais rien lâché et qui ont combattu ce démantèlement voulu par la Commission de la concurrence de Bruxelles.

La bataille que nous menons depuis de nombreuses années pour le développement du fret ferroviaire public prend une acuité particulière dans le contexte politique que nous connaissons.

C’est donc possible aujourd’hui, il faut un grand plan de relance du fret ferroviaire en France avec, comme premier acteur, Fret SNCF, l’opérateur public et historique !

La CGT ne lâchera rien. Avec les cheminots, quelle que soit l’activité, nous continuerons à nous battre pour que cesse immédiatement la liquidation de Fret SNCF. Tous ensemble, nous serons plus forts ! Tous ensemble, nous allons gagner !

Dans la poursuite de notre combat pour le devenir de Fret SNCF, la fédération CGT appelle les cheminots à venir renforcer la CGT !

 

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DISCONTINUITÉ ET AUSTÉRITÉ : C’EST NON !

Fret SNCF

| Le transport de marchandises

Le 30 mai dernier, la direction a présenté aux élus du CSE Fret la première partie de son plan d’économie sur les charges dites de structure.

Un énième plan justifié par un soi-disant manque de compétitivité de Fret SNCF qui fait encore de l’emploi une variable d’ajustement !

La Fédération CGT des cheminots appelle à la mobilisation !

Selon la direction, les « charges » de Fret SNCF atteignent plus de 20 % du chiffre d’affaires, pendant que celles des entreprises du secteur du transport en général ne dépasseraient pas 10 %. Pour la CGT, il faut comparer ce qui est comparable, et surtout le démontrer. Dans le transport ferroviaire, aucune entreprise n’est comparable, Fret SNCF assure seule 50 % de l’activité. Viennent ensuite Captrain avec 14 %, DB Cargo avec 12 %, Europorte avec 5 %, Naviland Cargo avec 4 % et Regiorail avec 2 % (chiffres 2022). Une entreprise de la taille de Fret SNCF ne se gère pas comme on gère une PME !
Dans sa deuxième analyse, Fret SNCF manquerait « d’attractivité » sur la longue distance. Elle serait à 10 € du Km quand la route est à 1,30 € ! Ces chiffres sont impossibles à vérifier… En revanche, il est certain que la route est nettement favorisée, particulièrement du fait de coûts externalisés (entretiens des infrastructures routières, accidentologie…) à l’inverse du ferroviaire. Malgré les grands discours, le gouvernement actuel – comme les précédents – continue de favoriser le transport routier, plus polluant, au détriment du ferroviaire et de l’enjeu environnemental.

DES CHOIX PATRONAUX COÛTEUX !

Dans le plan de discontinuité aboutissant à la création des 2 nouvelles entités, la direction a prévu 40 millions d’euros d’excédent brut d’exploitation ce qui, selon elle, permettrait d’assurer le financement des investissements à venir (notamment les locomotives).
Pour arriver à un tel niveau, la direction annonce vouloir arrêter d’utiliser des « cabinets conseils » style McKinsey pour le pilotage de l’entreprise, vouloir renégocier les tarifs d’Orféa et arrêter de financer des projets style ORP ou Digidrive. ORP a déjà coûté à lui seul, plus de 40 millions d’euros et Digidrive 5 millions d’euros pour rien ! La liste des investissements pharaoniques qui n’ont abouti à rien est hélas longue !
Mais c’est aussi et surtout aux cheminots qu’on présente la facture de ces choix coûteux ! Alors que ces mauvaises décisions sont de la seule responsabilité de la direction, les cheminots de Fret SNCF devraient consentir à des sacrifices sur leurs conditions de travail et leurs emplois. NON !

AUCUN SERVICE ÉPARGNÉ !

Pour la direction, tous les services doivent faire des économies à hauteur de 30 %. Un chiffre magique à nouveau agité sans jamais être en mesure de l’expliquer. Malgré les plans d’économies successifs de ces deux dernières décennies, pour la direction, les cheminots de Fret SNCF « coûteraient » encore et toujours trop cher ! Un plan d’austérité en réalité inatteignable sans condamner l’entreprise et les cheminots. EMPÊCHONS-LE !

LES FONCTIONS SUPPORT ET TRANSVERSES AUSSI DANS LE VISEUR !

Ce que la direction cache encore et qui doit être annoncé fin juin, c’est l’ex-projet « PADOVA » rebaptisé « 2024+ » ! Ce projet n’est pas en lien avec la discontinuité, c’est encore un cabinet externe qui a piloté ce dossier, qui a pour finalité la suppression de près d’une centaine de postes dans les fonctions « support et transverses » des sièges.

TRI À LA BOSSE : À QUEL JEU DANGEREUX JOUENT-ILS ?

SNCF Réseau va lancer un appel d’offres pour la gestion du « tri à la bosse » dès 2025. Pour le directeur général de Fret SNCF, il est inconcevable de ne pas remporter cet appel d’offres. Une parole semble-t-il rassurante, mais la CGT se souvient qu’a la création de Fret SNCF, le directeur général de l’époque avait garanti qu’une décision européenne pouvant mettre en péril Fret SNCF était inconcevable. Le plan de discontinuité démontre aujourd’hui le contraire ! Comment faire confiance à ces décideurs qui se sont si souvent trompés ?!

La Fédération CGT des cheminots prend les devants et appelle les cheminots à se mobiliser, partout sur le territoire où la CGT organise des actions Fret, pour lutter contre ce plan gouvernemental et européen de discontinuité et contre le plan d’austérité de la direction ! Un moratoire est aujourd’hui nécessaire, la CGT a fait des propositions concrètes avec « ensemble pour le Fret » et « ensemble pour la continuité de Fret SNCF ».

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FRET, LA BATAILLE N’EST PAS TERMINÉE !

Actions en territoires - Juin 2024

| Le transport de marchandises

À l’issue de la puissante manifestation du 28 mai dernier, qui a rassemblé plusieurs milliers de cheminot·e·s dans les rues de Paris, d’autres mobilisations sont d’ores et déjà programmées en juin sur tout le territoire national.

À l’heure où le transfert des flux dans le cadre du plan gouvernemental de discontinuité s’accélère et où la Direction affiche ouvertement ses velléités en matière d’abaissement du cadre social pour ses nouvelles filiales, les cheminot·e·s restent déterminés à lutter.

En effet, après de nombreux rassemblements, après plusieurs interpellations des pouvoirs publics et de la direction de la SNCF, après deux réunions du « comité de vigilance » rassemblant un grand nombre d’acteurs syndicaux, politiques et associatifs, après une commission d’enquête parlementaire ayant conclu à une demande de moratoire, après de nombreuses conférences de presse, et enfin après une puissante manifestation unitaire à Paris, le 28 mai dernier, les cheminot·e·s refusent toujours la liquidation de Fret SNCF.

Ainsi, ils et elles ont décidé de faire du mois de juin une nouvelle période de mobilisations en territoires.

La CGT appelle l’ensemble de ses structures à multiplier les initiatives et à interpeller les élus politiques, et continue d’exiger la continuité de Fret SNCF, notamment par :

  • la tenue d’un moratoire selon la recommandation no 27 du rapport parlementaire adopté le 13 décembre 2023 sur le sujet ;
  • la possibilité d’un repositionnement de Fret SNCF dans un délai plus raisonnable sur les 23 flux que le plan de discontinuité impose de céder à la concurrence ;
  • une loi de programmation de financement des infrastructures afin d’avoir les moyens pour développer le rail public, avec un haut niveau de sécurité.

De plus, la CGT exige le maintien en totalité des droits des cheminots ainsi qu’une unité sociale la plus large pour empêcher que le dumping social ne devienne le seul carburant de cette concurrence contrainte et totalement faussée. En ce sens, elle porte une proposition unitaire de maintien du cadre social pour l’ensemble des filiales du groupe public SNCF.

À l’heure actuelle plusieurs rassemblement et initiatives sont d’ores et déjà programmés, et d’autres sont en préparations :

  • rassemblement au triage de Grande-Synthe, route Spycker, le 18 juin à 11 heures ;
  • rassemblement à Miramas, le 18 juin à 11 heures ;
  • rassemblement à Vénissieux, rue du Beaujolais – 69800 Saint-Priest, le 18 juin à 11 heures ;
  • rassemblement en gare de Bordeaux Saint-Jean, le 18 juin à 11 heures ;
  • débat public à Montpellier, le 27 juin de 14 à 17 heures.

Pour la CGT, il est urgent de changer
de scénario pour enfin répondre aux enjeux environnementaux et sociaux et développer le fret ferroviaire et le service public SNCF.
C’est possible, et nous savons comment faire !

 

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FAISONS CORPS, SOYONS UNIS !

Fret SNCF

| Le transport de marchandises

Lors du CSE du 24 avril, la direction a présenté aux élus les dernières conséquences sur l’emploi de l’abandon à la concurrence des 23 flux dits dédiés ainsi que les premières informations sur la vente des actifs de Fret SNCF.

TRAIN DE PRIMEURS : TOUT UN SYMBOLE !

Alors que les multiples mobilisations développées par la CGT contraignaient le Gouvernement CASTEX à annoncer la reprise du « train des primeurs » le 20 septembre 2021, le Gouvernement ATTAL annonce, par un tweet, l’arrêt de ce trafic historique de Fret SNCF au 30 juin 2024. Un manque de courage et une décision que la CGT dénonce au regard du report modal inversé qui en découlera et qui devait être « une ligne rouge » ! Le train sous sa forme actuelle sera définitivement arrêté et un nouvel AMI (appel à manifestation d’intérêt) devrait être lancé pour du transport de fruits et légumes en autoroute ferroviaire ou en combiné avec un démarrage, au mieux, dans 12 mois si un repreneur se fait connaître. Fret SNCF ne pourra se positionner sur ce train pour cause de discontinuité.

UNE ABERRATION DE PLUS !

Sur les 23 flux offerts à la concurrence, à la fin du mois de juin, il ne restera pas grand-chose : 5 flux seront assurés en sous-traitance pour quelques mois encore. Peu importe les aberrations sociales, environnementales, industrielles ou économiques que cela crée, les injonctions ministérielles seront respectées à la lettre par la direction de Fret SNCF pour qui le mot d’ordre est : « suppression » !

Aucun traitement de faveur n’est prévu, y compris pour le plus gros chargeur ARCELOR qui a manifesté son attachement à Fret SNCF (flux CAFFIERS) et qui se voit contraint de monter des appels d’offres pour acheminer sa production. Pire encore, la direction cède un trafic clé en main à l’un des plus grands armateurs mondiaux, MSC, à travers sa filiale MEDWAY qui sera assuré en sous-traitance par Fret SNCF le temps qu’ils puissent le réaliser en propre. Ce géant des mers dépense ses milliards amassés durant la période COVID, notamment dans le renforcement de sa chaine logistique, dont le ferroviaire apparaît comme un chaînon manquant. Avec 36 milliards de bénéfice en 2022, MSC aurait-elle des velléités sur Fret SNCF ?
Les flux restants sont : 1 flux Lineas, 2 flux Lorry-Rail dont 1 ne roule pas et 1 flux Novatrans qui est en attente de l’obtention de son certificat de sécurité.

DES ADAPTATIONS À METTRE SOUS LE CONTRÔLE DES CHEMINOTS !

En conséquence de ces abandons, se préparent les adaptations des roulements de juin. Les études de répartitions de charges seront examinées par la DTP entre les bassins d’emploi dont « l’Adéquation Charges/Ressources » (ACR) est négative et ceux dont l’ACR est positive. Problème, cette ACR comporte à ce jour de nombreuses erreurs et alimente un jeu de dupes, dont les cheminots de Fret SNCF.

SUPPRESSIONS D’EMPLOIS : C’EST ENCORE TROP !

Au motif d’un soi-disant rattachement aux flux dédiés, le gouvernement demande la suppression de 453 emplois. La direction annonce, de son côté, vouloir supprimer 291 emplois en 2024, desquels il faut soustraire les postes basculés sur le mutualisé et les opérations de maintenance.

De ce fait, il n’y a pas eu de suppression directe pour Technifret. Au total, ce sont donc 233 postes qui ont été supprimés, dont 136 ADC. Selon la direction, il y aurait, en fin d’année 2024, un nouveau sureffectif de 82 ADC TB ! Ce dernier chiffre est issu de la balance ACR évoquée plus haut.

Bien que le chiffre réel de suppressions d’emplois soit plus faible que celui annoncé, c’est encore trop, particulièrement au regard du potentiel de développement annoncé par la direction pour les 2 nouvelles entités qui « succèderont » à Fret SNCF. Pour la CGT, nous le répétons encore une fois, c’est une aberration sociale, économique et industrielle.

Dans le même temps, la direction, toujours prompte à supprimer des postes, annonce la fusion des permanents ADC et des GM feuille ADC créés il y a à peine 1 an à travers l’ULN et le CCN+ ! L’Usine Ligne Nationale navigue toujours à vue, les dysfonctionnements sont toujours bien présents et la seule solution apportée est de supprimer encore des postes par un jeu de fusion. La CGT s’y oppose !

LA « GRANDE BRADERIE » EST OUVERTE

Également à la demande du gouvernement, la direction va vendre 40 % des actifs de Fret SNCF (essentiellement des terrains et des locomotives). C’est la vente des bijoux de famille de Fret SNCF et des biens publics aux plus offrants. Vendre à qui ? pour qui ? pour quoi faire ? Le travail de référencement des terrains à vendre a été confié, comme souvent, à un cabinet externe pour la modique somme de 300 000 euros ! À date, et malgré l’insistance de la CGT, nous ne savons toujours pas où ira le produit de ces ventes évalué à 500 millions d’euros !

Au total, ce sont 112 locomotives que la direction entend céder (dont 62 issues de la discontinuité). Il y aura 2 types de vente, l’une par cession en lien avec les 23 flux, l’autre aux enchères ! C’est la grande braderie sur les locomotives de Fret SNCF et ce ne sera pas les plus vieilles, puisque les cessions ne concernent que les machines qui ne contiennent pas d’amiante !

FRET SNCF DOIT VIVRE ET ÊTRE DÉCLARÉ D’UTILITÉ PUBLIQUE !

Il n’y a pas de questions à se poser, les femmes et les hommes qui font Fret SNCF ne peuvent être la variable d’ajustement d’une sanction qui ne porte pas son nom ! Fret SNCF doit être déclaré d’utilité publique et chargé du service public de transport de marchandises par le rail en France.

La CGT a fait des propositions concrètes en ce sens au travers « ensemble pour le Fret » et « Pour la continuité du Fret SNCF ».

POUR LA DÉFENSE D’UN VRAI SERVICE PUBLIC DE TRANSPORTS DE MARCHANDISES ET UN CADRE SOCIAL DE HAUT NIVEAU POUR TOUS :

LA FÉDÉRATION CGT APPELLE TOUS LES CHEMINOT·E·S À PARTICIPER MASSIVEMENT À LA GRANDE MANIFESTATION NATIONALE CHEMINOTE DU 28 MAI PROCHAIN À PARIS !

 

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SANTÉ ET SÉCURITÉ DES CHEMINOTS : LE MÉPRIS EST TOTAL !

Fret SNCF

| Le transport de marchandises

Chaque année, la direction doit présenter aux représentants du personnel le Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels et d’Amélioration des Conditions de Travail (PAPRIPACT).
C’est une obligation légale devant définir les actions de prévention nécessaires à réaliser à l’égard des risques professionnels identifiés.

Après l’annonce de la liquidation de Fret SNCF en fin d’année, après l’annonce de l’abandon de 23 de ses flux, après l’annonce de la suppression de 263 postes de conducteurs de Fret SNCF et après l’annonce de 47 € de prime d’intéressement qui porte en elle l’humiliation patronale, les conducteurs TB de Fret SNCF sont de nouveau méprisés par la direction de l’Usine Ligne Nationale !
En effet, la direction a présenté, ce 13 mars 2024, aux représentants du personnel de Fret SNCF, l’ensemble des mesures préventives et d’amélioration en matière de santé et de sécurité au travail. Le moins que l’on puisse dire, c’est que sa préoccupation première est ailleurs !

Voici les propositions de la direction de l’ULN pour 2024, dans leur intégralité !

Pour voir le tableau, télécharger le tract

Ne cherchez pas la suite, le tableau est complet. Voilà comment la direction compte prévenir les risques professionnels et améliorer les conditions de travail des cheminots de l’ULN. Pas un mot sur l’amélioration des conditions de travail (travail de nuit, bruit etc.), et strictement rien sur la souffrance au travail !

Une seule analyse s’impose : la direction est exclusivement préoccupée par la mise en oeuvre du plan de discontinuité, qui n’a que pour seul but de détruire l’outil de production public, qui devrait être à disposition de la Nation pour développer le transport de marchandises par le rail et favoriser le report modal.

Pour la CGT, c’est inadmissible, la direction doit revoir sa copie. Une autre vision doit s’imposer aux yeux de nos dirigeants, la mise en place de l’ULN a déjà été catastrophique, ça suffit !

JE SUIS POUR LA CONTINUITÉ DU FRET SNCF PUBLIC
DU 28 MARS AU 4 AVRIL 2024,
JE VOTE ET JE FAIS VOTER CGT
AUX ÉLECTIONS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SNCF.

 

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FUTURES SOCIÉTÉS : MIRAGE OU MIRACLE ?

Fret SNCF

| Le transport de marchandises

Le 6 mars dernier, à l’occasion d’une réunion extraordinaire du CSE FRET, le cabinet d’expertise a restitué son rapport commandé par les élus du CSE FRET.
Le point de départ : un droit d’alerte économique sur la procédure de discontinuité exigée par l’État français et scénarisé par la direction.

Lorsque des faits de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique de l’entreprise sont connus, les élus du CSE peuvent demander des explications à l’employeur. Les élus CSE ont donc usé de cette prérogative et ont désigné un cabinet d’expertise indépendant pour être assistés. Ces travaux visaient notamment à éclairer les élus sur la pérennité financière des 2 nouvelles sociétés qui seraient créées (New Fret et New Technifret) le 1er janvier 2025.

À LA HÂTE…

La direction, à la hâte, a commencé dès 2023 à mettre en œuvre le plan de discontinuité voulu par le Gouvernement et préparé de longue date, alors que rien ne l’y obligeait. Confiante, elle était certaine de conserver la quasi-totalité des flux dits dédiés jusque mi-juin 2024 faute de « repreneurs ». La CGT, exigeant pour sa part un moratoire sur la discontinuité, avait pourtant alerté et sommé la direction de ne pas se précipiter ! Résultat : à fin février 2024, 60 % des flux dédiés ont déjà été basculés à la concurrence !

La situation économique de Fret SNCF est plus qu’inquiétante. Déjà fortement dégradée en 2023 avec un chiffre d’affaires en baisse de 11 % par rapport à 2022, les choix précipités de la direction quant à la mise en œuvre de la discontinuité, ne peuvent qu’aggraver la situation en ce début d’année 2024.

PROJECTIONS DE LA DIRECTION : MIRAGE OU MIRACLE ?

Le « plan d’affaires » prévu par la direction pour 2026 table sur une hausse de 14,8 % des trafics mutualisés par rapport à 2022. En l’état, les hypothèses retenues par la direction apparaissent pour le moins trop optimistes (14,5 GTK en 2032 soit 35 % de tonnages supplémentaires par rapport à 2022), pour ne pas dire déconnectées. Dans la même veine, la direction vend un chiffre d’affaires (CA) en hausse de 18 % en 2026, et même de 47 % en 2032 !

Pour la CGT, cette progression est irréalisable avec les moyens actuels (humains, matériels, réseau) et alors même que les aides publiques, vitales au secteur, ne sont pas garanties au-delà de 2030 !
Quant à la marge opérationnelle (MOP), elle serait de 25 millions d’euros dès 2026 et atteindrait 40 millions d’euros en 2032 alors qu’à ce jour, elle est négative, en particulier des suites des politiques menées par ceux qui aujourd’hui promettent un avenir radieux au Fret !

DEUX FUTURS SOCIÉTÉS INVIABLES

Pour la CGT, à la lecture des hypothèses ayant servi de base à la discontinuité, les 2 futures sociétés (filiales) ne sont pas viables ! C’est également l’avis de nombreux spécialistes s’exprimant sous serment sur cette discontinuité lors de la Commission parlementaire.

Le droit d’alerte économique conduit par le CSE, a mis en lumière ce que la CGT dénonce depuis le début. Deux sociétés, deux plans d’affaires sans fondements, des hypothèses de croissance irréelles pour tenter de faire illusion, des capacités d’auto-financement proches du néant. Tout ceci, par ailleurs, sans aucune garantie que ce plan puisse satisfaire la Commission européenne, qui n’a pour le moment pris aucune décision.

QUAND CE N’EST PAS CLAIR, C’EST QU’IL Y A UN LOUP

Pour arriver à un tel miracle, la direction compte augmenter la productivité sur le dos des cheminots et augmenter ses tarifs auprès des chargeurs ! Dans le même temps, il sera indispensable d’investir dans les moyens de production, en particulier sur les opérations mi-vie des 27000, tout en cédant 40 % des actifs de Fret SNCF, sans trop savoir, par ailleurs, où ira le bénéfice de ces cessions. Parmi ces actifs se trouvent nos trucks qui servent à la pousse dans les 4 derniers triages à la gravité devant être cédés à SNCF Réseau.

Pour la CGT, cette cession est irréaliste car ce type de matériel est amianté. Mais au-delà, et dans un temps assez court, nous devrons rendre la gestion du « tri à la gravité » à Réseau.
De ce fait, la gestion des wagons isolés ne serait plus maîtrisée par Fret, alors que cette technique est un des seuls axes de développement de la future entreprise pour arriver au chiffre d’affaires et au niveau de MOP cités ci-dessus.

Pour ce qui est de « New Technifret », le modèle économique envisagé serait à l’équilibre, mais seulement si « New FRET » travaille a minima à hauteur de 85 % avec elle. Quand on regarde de plus près, il faut aussi que 30 % de la maintenance des locomotives restent à New Technifret alors que ce matériel doit être cédé !

ENSEMBLE POUR LA CONTINUITÉ DE FRET SNCF

Dans ce contexte, la CGT exige l’application de la recommandation n° 27 du rapport de la Commission d’enquête parlementaire : la fixation d’un « moratoire sur le plan de discontinuité proposé par le gouvernement français afin de réviser le processus de démantèlement de Fret SNCF à la lumière des travaux de la Commission d’enquête ».

La Fédération CGT a toujours été force de propositions, particulièrement à travers « Ensemble Pour Le Fret » et dernièrement dans « Ensemble pour la continuité de FRET SNCF ».

Cette nouvelle proposition de la Fédération CGT des cheminots est le prolongement du projet « Ensemble pour le FRET » et ses 13 révolutions afin de répondre aux objectifs du défi climatique
en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et contribuer à la réindustrialisation et au développement économique de la Nation.

 

JE SUIS POUR LA CONTINUITÉ DU FRET SNCF PUBLIC
DU 28 MARS AU 4 AVRIL 2024,
JE VOTE ET JE FAIS VOTER CGT
AUX ÉLECTIONS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SNCF.

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DU BALLAST DANS LA CHAUSSURE DU GOUVERNEMENT !

Communiqué de presse - Avenir du Fret SNCF

| Espace presse

La commission d’enquête parlementaire mise en place suite à l’annonce gouvernementale de liquider le FRET SNCF vient de rendre son verdict. Elle a voté le rapport qui devient public et officialise donc le naufrage de l’ouverture à la concurrence dans le ferroviaire. La procédure de discontinuité portée par la direction SNCF et le Gouvernement doit donc être stoppée sur le champ ! Le FRET SNCF peut être sauvé. La CGT fera tout pour cela et va donc interpeller, par courrier, le Président MACRON.

La Fédération CGT des Cheminots a eu raison de faire éclater au grand jour le scandale d’État autour de la liquidation de Fret SNCF. La Première ministre et le ministre des Transports sont désavoués par la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale sur la libéralisation du transport ferroviaire de marchandises.

Composée de 15 membres de la majorité présidentielle sur les 30 députés composant cette commission et présidée par le macroniste David Valence, la commission d’enquête qui pendant 3 mois, aura auditionné, sous serment, 105 personnes, aura permis de révéler les mensonges d’État entourant le projet de liquidation de FRET SNCF.

Ainsi, le rapport révélé ce jour a été adopté par les députés. La commission préconise, dans un premier temps, un moratoire sur le plan de discontinuité.

Le rapport consacre notamment et de façon incontestable :

  • L’échec cuisant de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de marchandises comme martelé par la Fédération CGT des Cheminots depuis près de 20 ans.
  • Le choix du transport routier au détriment du rail et le démantèlement de FRET SNCF ces 15 dernières années avec notamment la suppression de 10 000 cheminots et la fermeture de centaines d’installations ferroviaires de Fret.
  • La responsabilité et les mensonges des dirigeants de la SNCF coupables d’avoir engagé sciemment la destruction de l’opérateur public.
  • La commande d’un rapport par Elisabeth Borne et ses services en 2019 au tristement « célèbre » cabinet McKinsey proposant la discontinuité économique de FRET SNCF.
  • L’impasse dans laquelle nous conduirait la discontinuité économique si elle devait se poursuivre.

Le Gouvernement et la direction SNCF, main dans la main, ont donc orchestré par le biais de la Commission européenne la liquidation de FRET SNCF. Le Gouvernement, le chef de l’État et la direction SNCF doivent donc en tirer toutes les conséquences.

LA CGT EXIGE, À TRAVERS SON PROJET « ENSEMBLE POUR LA CONTINUITÉ DU FRET SNCF » ET LE COURRIER ADRESSÉ CE JOUR AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE :

  • L’arrêt immédiat du projet de liquidation de l’outil public qu’incarne le FRET SNCF.
  • L’UTILISATION DE LA CAISSE DE LA DETTE PUBLIQUE FERROVIAIRE PAR INSTAURATION D’UN PRÊT MIROIR.
    La Fédération CGT des Cheminots propose de solder le contentieux économique de 5,2 milliards d’euros en mettant en place un « prêt miroir » entre la SNCF et l’État qui permettrait de rembourser annuellement le contentieux économique comme l’État l’a déjà fait pour la dette de SNCF Réseau en 2020 et en 2022.
  • UNE NOUVELLE ENTITÉ QUI RASSEMBLE LE TRANSPORT DE MARCHANDISES ET DE VOYAGEURS.
    En 2018, la CGT des Cheminots a âprement combattu la réforme du ferroviaire et la transformation juridique de FRET SNCF en société anonyme, nous écrivions que ce modèle organisationnel conduirait à la liquidation de notre opérateur public de transport ferroviaire de marchandises.
    La CGT propose comme première étape un nouvel organigramme conduisant à intégrer Fret SNCF dans une entité rassemblant le transport ferroviaire de marchandises et de voyageurs au sein du Groupe Public Unifié (La SNCF).
  • FRET SNCF AU SERVICE DES BESOINS DE LA NATION.
    Cette nouvelle entité publique aura pour objet d’être une société à missions de service public répondant aux besoins de la société.
    Les objectifs de réindustrialisation que se fixe l’État ne pourront être réalisés sans un transport ferroviaire de marchandises au maillage et à l’implantation nationale. Seul FRET SNCF en dispose et peut y répondre.
  • En ce sens, la maîtrise et le développement du mode de transport des marchandises en wagons isolés sont les seules réponses aux besoins des entreprises dont l’activité ne permet pas de réaliser des trains entiers. Développer cette offre de transport sous maîtrise publique permet le report de la route vers le rail et répond aux engagements de décarbonation des transports.
  • Pour ce faire, nous demandons des investissements de l’État dans le réseau capillaire FRET, les gares de triages et les installations embranchées actuelles et futures des entreprises et industries.
  • En instaurant une offre multimodale alliant les modes de transports fluviaux et maritimes, FRET SNCF est un maillon indispensable de la chaîne logistique sur l’ensemble du territoire.
  • La CGT milite pour une politique des transports offensive. Cela passe par le transport de marchandises par le rail via une entreprise publique dégagée de toutes contraintes économiques et des logiques de marché.

La Fédération CGT va donc continuer, comme elle le fait depuis 20 ans, à batailler pour sauvegarder et développer le FRET SNCF. Elle créera toutes les conditions utiles à la victoire, y compris en travaillant à l’unité la plus large des cheminots, de leurs organisations syndicales. En parallèle, elle fera en sorte que le débat soit porté en place publique, avec tous les acteurs qui croient encore et toujours au développement d’un transport vertueux, sous maîtrise publique et dans le cadre d’une entreprise publique, unique et intégrée : la SNCF.

CONTACT SERVICE PRESSE COMMUNICATION
Cédric ROBERT
Tél : 01 55 82 84 32
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ENSEMBLE POUR LA CONTINUITÉ DU FRET SNCF !

| Le transport de marchandises

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La CGT des Cheminots souhaite rompre avec les logiques libérales qui consistent à mettre en compétition le transport ferroviaire de marchandises pour le privatiser.
Elle propose une autre voie, seule capable de satisfaire la réponse aux besoins des populations, des entreprises et de l’environnement.

C’est pourquoi la Fédération CGT a présenté à la presse ce 13 décembre 3 principales propositions permettant de sauvegarder et développer le FRET SNCF :

1 ➔ UTILISER LA CAISSE DE LA DETTE PUBLIQUE FERROVIAIRE PAR INSTAURATION D’UN PRÊT MIROIR

La Fédération CGT des cheminots propose de solder le contentieux économique de 5,2 milliards d’euros en mettant en place un « prêt miroir » entre la SNCF et l’État qui permettrait de rembourser annuellement le contentieux économique comme l’État l’a déjà fait pour la dette de SNCF Réseau en 2020 et en 2022.

2 ➔ UNE NOUVELLE ENTITÉ QUI RASSEMBLE LE TRANSPORT DE MARCHANDISES ET DE VOYAGEURS

En 2018, la CGT des Cheminots a âprement combattu la réforme du ferroviaire et la transformation juridique de FRET SNCF en société anonyme, nous écrivions que ce modèle organisationnel conduirait à la liquidation de notre opérateur public de transport ferroviaire de marchandises.

La CGT propose comme première étape un nouvel organigramme conduisant à intégrer Fret SNCF dans une entité rassemblant le transport ferroviaire de marchandises et de voyageurs au sein du Groupe Public Unifié.

3 ➔ FRET SNCF AU SERVICE DES BESOINS DE LA NATION

Cette nouvelle entité publique aura pour objet d’être une société à missions de service public répondant aux besoins de la société.

Les objectifs de réindustrialisation que se fixe l’État ne pourront être réalisés sans un transport ferroviaire de marchandises au maillage et à l’implantation nationale. Seul FRET SNCF en dispose et peut y répondre.

En ce sens, la maîtrise et le développement du mode de transport des marchandises en wagons isolés sont les seules réponses aux besoins des entreprises dont l’activité ne permet pas de réaliser des trains entiers. Développer cette offre de transport sous maîtrise publique permet le report de la route vers le rail et répond aux engagements de décarbonation des transports.

Pour ce faire, nous demandons des investissements de l’État dans le réseau capillaire FRET, les gares de triages et les installations embranchées actuelles et futures des entreprises et industries.

En instaurant une offre multimodale alliant les modes de transports fluviaux et maritimes, FRET SNCF est un maillon indispensable de la chaîne logistique sur l’ensemble du territoire.

La CGT milite pour une politique des transports offensive. Cela passe par le transport de marchandises par le rail via une entreprise publique dégagée de toutes contraintes économiques et des logiques de marché.

CONTRE LA LIQUIDATION, IL Y A DES SOLUTIONSnbsp;!
CONSTRUISONS NOTRE AVENIR nbsp;!


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