LA DIRECTION DE LA SNCF DOIT RÉAGIR!
Risques psychosociaux
Le 11 mai 2017, une fois encore, un cheminot mettait fin à ses jours dans les emprises ferroviaires aux abords d’Epinal.
Ce nouveau drame vient s’ajouter à ceux, trop nombreux, qui ont eu lieu depuis le début de l’année.
La Fédération CGT s’associe évidemment à la douleur des proches de notre collègue de 37 ans disparu dans des conditions tragiques.
Au-delà de l’émotion, bien légitime, la CGT souhaite ici redire sa colère quant à la dégradation des conditions de vie et de travail des cheminots.
Si le contexte professionnel ne peut expliquer à lui seul un tel passage à l’acte, force est de constater que la stratégie de casse du service public, avec son lot de suppressions de postes et de réorganisations tous azimuts, constitue un facteur aggravant.
Il n’est jamais anodin de se donner la mort sur son lieu de travail.
Les alertes syndicales ne sont toujours pas entendues par la direction !
En effet, les 4 fédérations syndicales représentatives nationalement à la SNCF ont interpellé la direction par écrit le 13 avril 2017 afin qu’une table ronde nationale soit organisée dans les plus brefs délais sur les risques psychosociaux encourus par la famille cheminote.
A ce jour, la direction n’a pas donné de suites concrètes et à hauteur de la situation.
Pendant ce temps, les drames s’accumulent.
La Fédération CGT ne se contentera pas de statistiques et de mesures curatives qui ne règlent rien sur le fond.
Des leviers très concrets existent afin d’améliorer les conditions sociales des cheminots en matière d’emplois, d’arrêt des processus de sanctions, de discrimination, d’arrêt des restructurations, entre autres.
La Fédération CGT des Cheminots exige que la direction réponde favorablement et immédiatement à la demande des 4 fédérations concernant une table ronde nationale.
Si cela n’était pas rapidement mis en oeuvre, la direction de la SNCF porterait l’entière responsabilité des drames futurs qui pourraient survenir dans les mêmes circonstances.