Fédération CGT des Cheminots


Flash info : NÉGOCIATIONS FORFAIT-JOURS

Temps de travail

| Maîtrise et cadres UFCM

Les organisations syndicales représentatives du GPF étaient conviées à une 12e Table Ronde sur le forfait-jours. A l’issue de 15h de négociations, la direction persiste dans sa volonté de faire disparaitre la référence horaire concernant l’aménagement du temps de travail des agents de l’encadrement ! Pour la CGT, cette décision est inacceptable et dangereuse.

Pour la CGT, les points bloquants sont :
1. Le refus d’introduire dans cette négociation :
• un volet emploi ;
• un volet organisation collective de travail.

2. Le refus de mettre en place :
un dispositif auto déclaratif inviolable et infalsifiable des heures réellement effectuées a postériori.
un vrai dispositif d’alerte, dès le non-respect des repos quotidiens et/ou hebdomadaires et/ou annuels (dépassement de 217 jours de travail : maximum de la convention nationale de branche). La CGT demande également que dès le dépôt d’une alerte, il y ait une information aux IRP ainsi qu’un suivi et un bilan régulier du nombre d’alertes, de leurs causes et des mesures prises. Ce dispositif permettrait tout autant de protéger le salarié au forfait-jours que son responsable quant aux moyens mis à sa disposition.
• Les moyens nécessaires (humains et organisationnels) aux DET et DUO (et assimilés) pour pouvoir assurer correctement leurs nouvelles responsabilités professionnelles, juridiques et pénales (d’encadrement d’agents en forfait-jours) : comment vérifier l’effectivité des repos et le non dépassement des 1589h sur l’année et faire face à la production et ses aléas ?

3. Le maintien des articles 8, 9 et 10 qui permettent de monétiser 5 jours de repos et de dépasser le nombre de jours travaillés affichés (205 pour les maîtrises qualif E et les cadres d’établissements et assimilés et 210 jours pour les cadres des directions régionales et sièges). Pour la CGT, l’effectivité des 35h ne peut être assurée que si le nombre de jours affichés est un nombre maximum et non minimum. Les agents de l’encadrement doivent pourvoir bénéficier des 35h et de la réduction effective de leur temps de travail. C’est une condition indispensable pour assurer de l’emploi pour toutes et tous. Les dépassements d’horaires endémiques à l’encadrement se traduisent par une perte sèche de 10 000 postes, selon nos premières évaluations.

4. Le manque de transparence pour nommer les postes réellement éligibles au forfait en jours. Par conséquent quelle réponse à cette question : quels agents d’encadrement aujourd’hui dans notre Groupe Public Ferroviaire sont réellement autonomes ? Pourquoi reporter la responsabilité de cette désignation sur les épaules du DET (ou assimilé) ?

5. La remise en cause du rôle des CHSCT notamment par le refus qu’ils soient consultés sur les postes qui seront au forfait-jours.

En conclusion, même si des avancées sont à noter et à mettre sur le compte du rapport de force imposé par la CGT, nous doutons de l’effectivité des mesures de récupération de temps et/ou de repos supplémentaires octroyées le 1er mars.

Les expertises présentées aux négociateurs à la fin de l’année dernière témoignent de la difficulté pour les encadrants de prendre leurs repos et de leur grand désarroi. Ils font face à une production toujours plus compliquée sans soutien de long terme et moyens apportés. La CGT mesure que le forfaitjours prévu dans cet accord va augmenter les réunions (+3 réunions par agent la première année et une nouvelle tous les ans, alors que les EIA sont déjà compliqués à tenir), alourdir les démarches administratives et le reporting (nouvelles modalités de suivi du temps de travail, formulaire de cadrage de la charge de travail puis du suivi de la charge…).

Malheureusement, ces négociations sur l’aménagement du temps de travail de l’encadrement, qui ont duré 10 mois, en l’état actuel des choses ne sont pas de nature à préserver ni la santé des salariés en question, ni d’assurer l’effectivité des 35h. Par contre, elles sécurisent la direction de la SNCF.

La CGT réaffirme que d’autres solutions existent pour concilier les protections du titre II et la référence horaire pour les agents non soumis à tableau de service.

La CGT et son UFCM continueront à mobiliser les cheminots de l’encadrement afin de porter leurs revendications qui garantissent de bonnes conditions de vie et de travail, leur équilibre vie personnelle et vie professionnelle et leur santé au travail. La CGT invite à ne pas signer les conventions individuelles du forfait en jours.

Dossiers associés

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UNI·E·S ET DÉTERMINÉ·E·S LE 18 SEPTEMBRE, FAISONS ENTENDRE LA VOIX DES ICTAM !

| Action 18 septembre 2025

Pour fixer un autre cap et gagner de nouveaux droits, pour plus de justice sociale, fiscale et environnementale, l’UFCM-CGT appelle les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (ICTAM) à la grève et à la manifestation !

Face à un pouvoir qui persiste dans une politique d’austérité injuste et injustifiable, la mobilisation par la grève du 10 septembre pour exprimer notre colère cheminote a révélé un élément essentiel : les ICTAM de la branche ferroviaire sont en position de force pour exiger une rupture et une politique sociale progressiste !

Loin de répondre aux besoins des ICTAM, le gouvernement multiplie les attaques : menaces sur nos droits, sur notre protection sociale, sur nos salaires, sur nos conditions de travail… Dans la branche ferroviaire comme ailleurs, le démantèlement des services publics se poursuit, au nom d’une logique budgétaire qui protège les intérêts des plus puissants en lieu et place de celles et ceux qui créent les richesses : LES SALARIÉ·E·S !

Le pouvoir en place, peu importe le Premier ministre, ne jure que par l’austérité, alors même que l’État distribue chaque année 211 milliards d’aides publiques aux entreprises, au détriment des précaires et des salarié·e·s : pour l’UFCM-CGT, c’est au capital de payer !

L’UFCM-CGT exige un autre partage des richesses, basé sur une fiscalité juste, un impôt progressif, la taxation des profits et des dividendes, et l’arrêt du gaspillage d’argent public au profit des appétits privés !

La CGT et son UFCM revendiquent un budget tourné vers l’humain : salaires, emplois, retraites, protection sociale, transition écologique par le ferroviaire et développement des activités sociales et culturelles émancipatrices !

Les ICTAM exercent leurs missions dans des conditions particulières, liées à la spécificité de leurs fonctions, en dépit des restructurations incessantes et du manque de personnel : au lieu de créer les conditions et l’organisation d’une production ferroviaire de qualité, ils deviennent « gestionnaires de pénurie » !

De plus, ils ne devraient jamais rien objecter face aux manquements de la direction et devraient eux-mêmes traquer les têtes qui dépassent ! Subir le management par la terreur n’est pas une fatalité, bien au contraire :

c’est par la mobilisation des ICTAM de la branche ferroviaire que nous construirons un avenir plus juste !

 

Dans le cadre de la journée d’action du 18 septembre à l’appel de l’intersyndicale, l’UFCM-CGT revendique :

  • Une entreprise SNCF unique, publique et intégrée, nécessaire à un développement du service public ferroviaire ;
  • L’arrêt de toutes les réorganisations et suppressions d’emplois en cours, à commencer par Résonances et Destination 2030 ;
  • Une grille unique des salaires pour l’ensemble des cheminot·e·s de la branche ;
  • L’extension de la liste des emplois repères à pénibilité avérée (ERPA) et des dispositifs de cessation anticipée d’activité (CAA) ;
  • Des augmentations générales salariales et un nouveau statut du travail cheminot.

LE 18 SEPTEMBRE,
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LA RUE
POUR FAIRE ENTENDRE NOS EXIGENCES
ET DÉFENDRE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL !

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POUR UNE POLITIQUE AU SERVICE DES USAGER·E·S ET DES CHEMINOT·E·S, PAS DU CAPITAL !

Mobilisations des 10 et 18 septembre

| Action 10 septembre 2025

Le rejet de la confiance au gouvernement Bayrou par l’Assemblée nationale marque un tournant politique important. Ce désaveu révèle l’impasse dans laquelle se trouvent le pouvoir exécutif et le patronat, incapables de rassembler autour de leur projet.
Tant que la feuille de route ne change pas, tant que l’austérité reste le fil conducteur des politiques publiques et de l’entreprise, se mobiliser les 10 et 18 septembre reste une nécessité !

Les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) de la branche ferroviaire subissent chaque jour les conséquences d’une politique qui sacrifie leurs droits et leurs conditions de vie et de travail au profit de gains de productivité court-termistes. Cette austérité prend des formes concrètes : menaces sur nos conquis sociaux, stagnation des salaires et des déroulements de carrière, augmentation de la pénibilité et de la charge de travail, explosion de la vie chère, impossibilité pour beaucoup de se loger et de vivre dignement… Pendant ce temps-là, 211 milliards d’euros d’aides publiques sont versés chaque année aux entreprises sans aucune exigence sociale ou environnementale !

LA CRISE SOCIALE RESTE ENTIÈRE AU SEIN DE LA SOCIÉTÉ ET DU GPU !

Il est urgent de changer de cap !
Pour l’UFCM-CGT, la priorité doit être donnée à la justice sociale, fiscale et environnementale, à l’amélioration des conditions de vie et de travail des Ictam, et au développement du service public ferroviaire ! Cela passe par une augmentation générale des salaires, l’abrogation de la contre-réforme des retraites de 2023, l’arrêt de toutes les réorganisations et suppressions d’emplois, à commencer par Résonances et Destination 2030, un nouveau Statut du travail cheminot et une politique tournée vers la paix et la solidarité !

Face à cette situation, la mobilisation est indispensable ! L’arrêt de la production par la grève reste le levier le plus puissant pour imposer un véritable changement de politique. C’est pourquoi l’UFCM-CGT appelle les Ictam à se mettre massivement en grève les 10 et 18 septembre et à participer aux manifestations, AG et actions locales pour exprimer notre colère cheminote et nos revendications !

L’avenir ne se construira pas sans les Ictam de la branche ferroviaire ! Il est temps de rompre avec l’austérité et d’imposer une politique sociale, humaine et solidaire au service du plus grand nombre !

ENSEMBLE, AVEC L’UFCM-CGT,
FAISONS ENTENDRE NOS REVENDICATIONS DE JUSTICE,
DE PROGRÈS ET DE DIGNITÉ POUR TOUTES ET TOUS !

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RASSEMBLÉ·E·S ET MOBILISÉ·E·S POUR TRACER LA VOIE DU PROGRÈS !

Appel à la grève

| Action 10 septembre 2025

Dans un ultime soubresaut antisocial, le gouvernement à l’agonie s’enferme dans une rhétorique « d’austérité ou de chaos », au mépris des conditions de vie et de travail des salarié·e·s, tout en exonérant le patronat de ses obligations.
Pour l’UFCM-CGT, seule la construction d’une mobilisation d’ampleur, coordonnée, sur des bases revendicatives construites collectivement dans l’intérêt du plus grand nombre peut renverser le rapport de force !

Les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) de la branche ferroviaire vivent quotidiennement les effets néfastes des politiques de l’entreprise et des gouvernements successifs au service du capital, qui nuisent à leurs conditions de vie et de travail, bloquent tout développement du service public ferroviaire et ne répondent ni aux besoins des usagers ni aux enjeux environnementaux.
La rigueur budgétaire, traduite dans le rapport de la conférence Ambition France Transports en juillet dernier, nourrit une colère grandissante chez les Ictam, confrontés à la perte de sens au travail, à l’isolement professionnel, aux suppressions de postes et à des parcours professionnels et de formation au rabais. De plus, le pouvoir d’achat des cheminot·e·s est largement attaqué, la rigueur s’appliquant également dans notre entreprise, la Direction ayant déjà annoncé ne pas tenir de NAO pour 2025 ! Nous devons la contraindre à revoir sa copie !

Face à la casse du service public ferroviaire et des droits des cheminot·e·s, l’UFCM-CGT appelle les Ictam à s’inscrire massivement, par la grève, dans la journée du 10 septembre, étape essentielle du processus revendicatif visant à exprimer la colère cheminote !

Les Ictam ont des conditions particulières de travail, imposées par la spécificité de leur métier, mais le plus souvent imposées par la direction de l’entreprise ! Cependant, cela n’empêche en rien que ces cheminot·e·s aient des droits ! Que ce soit sur la reconnaissance de la pénibilité (notamment des encadrants de proximité, de l’astreinte et de la charge mentale en perpétuelle augmentation), la mesure du temps de travail en lien avec un réel droit à la déconnexion ou la question des salaires, la conquête de droits nouveaux passera obligatoirement par une mobilisation de masse !

Dans le prolongement des actions revendicatives déjà engagées, l’UFCM-CGT appelle à la grève et à la mobilisation unitaire et interprofessionnelle le jeudi 18 septembre !
Débattons collectivement des suites pour construire des actions revendicatives locales en proximité !

L’UFCM-CGT revendique :

  • une entreprise SNCF unique, publique et intégrée ;
  • un nouveau Statut du travail cheminot ;
  • une grille unique des salaires pour l’ensemble des cheminot·e·s de la branche ;
  • l’extension de la liste des emplois repères à pénibilité avérée (ERPA) et des dispositifs de cessation anticipée d’activité (CAA) ;
  • l’abrogation de la contre-réforme portant l’âge de la retraite à 64 ans.

LE 10 SEPTEMBRE, EN GRÈVE ET EN COLÈRE !
LE 18, EN GRÈVE ET ON LÂCHE RIEN !

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LA DIRECTION RECONNAÎT SES MANQUEMENTS !

Droit à la déconnexion

| Maîtrise et cadres UFCM

Dans le prolongement du GT Encadrement initié l’année dernière sous l’impulsion de la CGT, faisant suite à une longue série de bilatérales consécutives aux NAO 2024, une délégation de l’UFCM-CGT a été reçue par la DRH Groupe le 15 juillet 2025 sur le sujet du droit à la déconnexion. Sans surprise, la Direction affiche une volonté de façade mais botte en touche dès que de réelles revendications dans l’intérêt des cheminot·e·s lui sont proposées !

Depuis la mise en place des accords néfastes sur le forfait jours en 2016 et sur le télétravail en 2017, que la CGT n’a pas signés, l’UFCM-CGT n’a eu de cesse d’alerter la Direction sur la dégradation des conditions de vie et de travail subie par les cheminot·e·s du GPU SNCF. Explosion du temps de travail, déséquilibre vie professionnelle-vie personnelle, augmentation de la charge mentale, déni de reconnaissance de la pénibilité pour une majorité de métiers de l’encadrement, souffrance, stress au travail, suppression de postes…, telles sont les conséquences des politiques d’éclatement de l’entreprise et de casse du service public mises en oeuvre par les directions et gouvernements successifs !

Une UFCM-CGT force de propositions !

L’UFCM-CGT a insisté sur la nécessité de négociation d’un accord de haut niveau ouvrant des droits aux salarié·e·s, notamment par la mise en œuvre d’outils et de moyens coercitifs sous la responsabilité de l’employeur en lieu et place de simples chartes d’affichage, teintées au mieux de campagnes d’information et de sensibilisation servant d’habillage cosmétique. Il a été annoncé au plus haut niveau du GPU, notamment via le Comex, une prise de conscience collective et une volonté de s’emparer du sujet : dont acte ! L’UFCM-CGT rappelle que l’accord Forfait jours prévoyait pourtant, dans son article 15, l’ouverture d’une négociation sur le droit à la déconnexion, sujet qui, semble-t-il, est toujours en suspens…

La direction du GPU reconnaît « ne pas être complétement dans les clous » !

L’UFCM-CGT a ouvert une brèche : il est désormais nécessaire d’élever le rapport de force pour nous permettre de conquérir des droits nouveaux préservant la santé physique et la charge mentale de l’ensemble des cheminot·e·s ! La prochaine bilatérale, prévue fin septembre-début octobre, sera un point d’étape crucial pour faire mesurer à la direction du GPU l’urgence de répondre à nos revendications légitimes !

La CGT et son UFCM vont continuer à porter la revendication d’un accord collectif et opposable de haut niveau pour l’ensemble du GPU SNCF et de ses filiales, celles de SNCF Voyageurs ainsi que Hexafret et Technis, en y incluant les salarié·e·s d’entreprises prestataires ou mis à disposition et travaillant dans les locaux SNCF !

Nos revendications UFCM-CGT sur le droit à la déconnexion 

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1ER MAI, FÊTE INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES, PAS DU CAPITAL !

| Maîtrise et cadres UFCM

Le 3 juillet 2025 marque une nouvelle attaque contre l’ensemble du salariat, portée par un patronat toujours plus cynique, décomplexé, et appuyé avec zèle par le pouvoir en place : une proposition de loi permettant l’ouverture des commerces le 1er mai a été votée au Sénat !

Alors que les salarié·e·s aspirent à une amélioration de leurs conditions de travail, de leur salaire et à une protection sociale de haut niveau, le gouvernement, épaulé par une majorité sénatoriale réactionnaire, a choisi de faire passer en procédure accélérée une proposition de loi pour faire travailler les salarié·e·s le 1e mai, seul jour férié chômé et payé conquis par la lutte !

QUAND LE GOUVERNEMENT LÉGALISE LA RÉGRESSION SOCIALE !

Cette mesure, vieux serpent de mer du capital et des conservateurs, rentre en pleine convergence avec les attaques menées à l’encontre du salariat : recul de l’âge de départ à la retraite, régression de la protection sociale, stagnation salariale, explosion des accidents de travail, casse des services publics… Donner un chèque en blanc au patronat, dans une logique de dumping social et d’amenuisement des droits des salarié·e·s, va aggraver une situation déjà exsangue !

SE RASSEMBLER ET LUTTER AVEC LA CGT ET SON UFCM : UNE NÉCESSITÉ !

Méfaits du forfait-jours engendrant une explosion du temps de travail et de la charge mentale, déséquilibre vie pro / vie perso qui s’accentue, refus de reconnaissance de la pénibilité notamment à un grand nombre de métiers de l’encadrement, … ; dans un contexte de dégradation générale de nos conditions de vie et de travail, la remise en cause du 1e mai en tant que jour férié, chômé et payé, est également une attaque brutale contre notre droit fondamental au temps de repos !

LE 1ER MAI N’EST PAS UN JOUR COMME LES AUTRES !

Il est l’héritage de plus d’un siècle de luttes, depuis le massacre de Chicago en 1886 et la fusillade de Fourmies en 1891, jusqu’aux combats contemporains pour une société humaine, sociale, solidaire et contre les idées d’extrême-droite, larbin tout-désigné du capital. Y toucher, c’est fouler aux pieds la mémoire de celles et ceux qui se sont battu·e·s et qui se sont sacrifié·e·s pour que l’on ne perde plus notre vie à la gagner !

Dans la continuité des luttes passées, la CGT et son UFCM revendiquent un Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) portant notamment :

  • la durée du temps de travail à 32h/semaine ;
  • une grille unique des salaires ;
  • un élargissement de la liste des emplois-repère à pénibilité avérée et des dispositifs de Cessation Anticipée d’Activité (CAA) ;
  • un accord contraignant la direction à garantir un réel droit à la déconnexion.

AVEC LA CGT ET SON UFCM POUR GAGNER DES DROITS NOUVEAUX, COLLECTIFS ET OPPOSABLES !

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SANS DÉCONNEXION, PAS D’ÉMANCIPATION !

| Maîtrise et cadres UFCM

Pour l’UFCM-CGT, la sanctuarisation du droit à la déconnexion est un sujet crucial. Cependant, ce dernier reste cantonné à une simple déclaration d’intention de la Direction, sans effet concret pour les cheminot·e·s. Il ne protège, à l’heure actuelle, ni leur santé, ni leur vie personnelle, ni leur temps de repos. Il est temps d’agir !

L’accroissement des heures de travail accomplies avant ou après les horaires habituels de travail, avec un outil connecté ou non, génère un mal-être croissant et abîme la santé physique et mentale des cheminot·e·s. L’hyperconnexion brouille les frontières entre vie professionnelle et vie privée, prolonge de manière pernicieuse la journée de travail et dégrade considérablement les conditions de travail.

L’augmentation de la charge de travail et les objectifs professionnels de moins en moins réalisables dans des délais imposés et restreints, combinés aux suppressions de postes, conduisent les salariés à travailler en moyenne plus de 40 heures par semaine (et plus de 46 heures pour les cadres).

Pour l’UFCM-CGT, exiger un accord collectif contraignant la Direction sur la question du droit à la déconnexion, c’est imposer des droits opposables pour les cheminot·e·s. Cela doit passer par une évaluation et une mesure réelle de la charge et du temps de travail, permettant mécaniquement de créer les emplois nécessaires à une organisation du travail de qualité, tout en préservant la santé des cheminot·e·s, en allégeant leur charge mentale et en garantissant leurs temps de repos.

Face à l’aliénation au numérique et à la surcharge de travail,
revendiquons l’émancipation collective !

Les progrès technologiques, l’intelligence artificielle et les outils informatiques ayant augmenté la productivité font que les salarié·e·s sont en mesure de produire davantage que par le passé, et ce en moins de temps. Partager les gains de productivité doit donc se traduire pour les cheminot·e·s par travailler mieux et moins longtemps, réduire l’intensité du travail, préserver leur santé physique et mentale, et partir en retraite en bonne santé ! Ceci a aussi pour but de gagner du temps pour sa vie en dehors du cadre professionnel et répondre aux besoins sociaux : parentalité ; accès à la culture, aux loisirs, au sport, renforcer le tissu associatif…

Cependant, la digitalisation des services a aussi accéléré et amplifié le transfert du travail en dehors du temps et du lieu de travail. Les cheminot·e·s sont insidieusement incités par l’entreprise à rester sous tension numérique constante : de la rémunération au miroitement d’un meilleur déroulement de carrière, la pression managériale conduit les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (ICTAM) à cette connexion permanente. Cela accentue l’isolement mais aussi une forme de souffrance, un stress continu sans réelle déconnexion du travail.

Cet état de fait est un élément constitutif du « management par la terreur » subi par un nombre croissant de cheminotes et cheminots aujourd’hui au sein du GPU SNCF et dans la branche.

Humains, solidaires, respectueux de chacun·e et protégeant la santé mentale des salarié·e·s, mobilisons-nous pour gagner le service public ferroviaire de demain !

Pour l’UFCM-CGT, il est urgent de gagner des mesures protectrices en regard de l’usage par les cheminot·e·s des outils connectés en dehors de leurs horaires habituels de travail.

Le véritable droit à la déconnexion, c’est quand le temps de travail est suspendu !

Afin de garantir un réel droit à la déconnexion et des temps en dehors du travail réellement dégagés de toute contrainte professionnelle, l’UFCM-CGT revendique que :

  • aucun·e salarié·e ne puisse être destinataire d’une sollicitation professionnelle en dehors de son temps de travail ou d’astreinte ;
  • il soit instauré des périodes de trêve de messages électroniques, de messagerie instantanée, de téléphonie, de connexion VPN et d’accès aux serveurs de l’entreprise (hors astreinte, cellule de crise, horaires décalés, continuité de service…) en dehors des horaires habituels de travail (l’UFCM-CGT préconise la période entre 19 heures et 7 heures) ;
  • la Direction ait l’obligation, en cas de surcharge de travail, d’heures supplémentaires récurrentes constatées ou de non-respect des durées maximales de travail et minimales de repos, de prendre des mesures immédiates, sous contrôle des CP-SSCT (comités de proximité Santé, Sécurité et Conditions de Travail), pour faire cesser la dérive afin de garantir la santé des salarié·e·s concernés ;
  • il soit mis en place une organisation du travail permettant de lutter contre le culte du présentéisme et les réunions avant 9 heures et après 17 heures ;
  • il soit instauré une négociation annuelle obligatoire spécifique portant uniquement sur le droit à la déconnexion et l’utilisation des outils numériques ;
  • il soit créé un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC), portant notamment la durée du temps de travail à 32 heures par semaine, et une grille unique des salaires.

Se rassembler avec l’UFCM-CGT,
c’est revendiquer une organisation du travail plaçant l’humain au cœur d’un service public ferroviaire de qualité
qui préserve la santé des cheminot·e·s, allège leur charge mentale et génère de l’emploi !

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CAA ET PRIME DE TRAVAIL : DES REVENDICATIONS POUR LES RET

Métiers de l'encadrement de la filière trains

| Maîtrise et cadres UFCM

Ces dernières années, du fait des réorganisations et des évolutions de SNCF Voyageurs, le métier de RET (responsable d’équipe train) s’est transformé, et son niveau d’exigence et de technicité a progressé.
Afin de reconnaître ces spécificités, la CGT revendique une reconnaissance de ce métier à la pénibilité et une revalorisation de la prime de travail pour ces cheminot·e·s.

En 2008, à la suite du conflit des retraites, le rapport de force exercé par tous les cheminots avait permis la signature d’un accord par la CGT, la CFDT, la CFTC, l’Unsa et le SNCS permettant la mise en place d’un dispositif de cessation progressive d’activité, d’une durée de 12 à 24 mois selon les métiers et la reconnaissance de la pénibilité. L’important conflit contre la réforme des retraites du début d’année 2023 et les revendications portées par la CGT dans le cadre de cette grève et les mois qui ont suivi ont conduit à l’amélioration de ces mesures.

Le 10 avril 2024, après plusieurs mois de négociations, l’accord collectif relatif aux dispositifs d’accompagnement de fin de carrière a été conclu. Pour la CGT, qui est à l’origine de cet accord, celui-ci a permis, avec l’amélioration des mesures de départ anticipé, la conquête de nouveaux droits pour l’ensemble des cheminot·e·s.

→ La CPA, devenue CAA, passe de 12 à 36 mois, rémunérée de 75 à 100 % (75 % jusqu’alors) sur la partie travaillée et 75 % sur la partie non travaillée.

  • Des droits identiques pour les contractuels et pour les statutaires.
  • Des cotisations prises en charge par l’entreprise.
  • La création d’un 12e échelon.
  • La création d’un 3e niveau sur les classes 3, 4, 5, 6 et 7.
  • La création de 2 PR supplémentaires sur les classes 3 et 4.
  • La transposition des droits à la CAA vers des filiales en cas de transfert.

Depuis, la CGT poursuit ses revendications sur la reconnaissance de la pénibilité et l’élargissement du nombre de métiers éligibles. Ceci conduirait à l’obtention de droits pénibilité supplémentaires dans le cadre de la CAA (jusqu’à 30 mois). Dans le même temps, la CGT agit toujours pour la refonte et la revalorisation de la prime de travail des RET : cette revendication s’inscrit dans la proposition CGT qui a permis d’en finir avec l’injustice que constituait le blocage de la grille au-delà de la PR 18 en 2023.
Toutefois, le projet CGT pour l’encadrement doit connaître de nouveaux développements et tracer des perspectives nouvelles : pour la CGT et son UFCM, il est urgent de réajuster le montant du code prime 25, compte tenu des responsabilités, des connaissances et des contraintes de l’emploi de responsable d’équipe train. Au regard du niveau de connaissances techniques, technologiques, sécurité et juridiques des RET pour répondre aux questions et besoins des ASCT et assurer les missions d’encadrement (suivi ASCT, reporting…), une revoyure du montant du code prime 25 au niveau du code prime 24 est largement justifiée, de même que reconnaître le métier de RET en emploi repère à pénibilité avérée (ERPA), ouvrant droit à une CAA spécifique !

Ces deux axes revendicatifs combinés permettraient une reconnaissance majeure du métier de RET et de ses contraintes !

La CGT décrypte le mécanisme à travers l’exemple ci-dessous.*

 

Prénom, âge, statut Classe, niveau, PR, rémunération Fin de carrière avec projection de rémunération. Projection pension Revendication CGT CAA
72 mois (36+36)
Projection rémunération fin de carrière avec intégration prime de travail CGT
Lucie,
45 ans, RET statutaire,
22 ans d’ancienneté
Classe 5, niveau 2, PR 23, échelon 8,
45 265 €
(traitement + prime de travail + indemnité de résidence)
Ouverture des droits à 59 ans.
Départ à 62 ans, CPA 18 mois, partie non travaillée à 61 ans et 3 mois,
classe 6, PR 27, échelon 11.
56 114 € annuel
2 855 € net, pension SNCF avec 39 ans de cotisations à la caisse de prévoyance Départ à la retraite 62 ans, débutant à 56 ans, partie non travaillée à 59 ans 58 640 € annuel brut,
soit + 25 % prime de travail
et obtention P3

 

 

* Cette projection est calculée sur les bases salariales de 2024, elle est donc susceptible d’évoluer au regard notamment de l’augmentation du salaire liquidable. Cependant, elle fournit une idée générale.

La preuve par du concret, la CGT demeure le syndicat de la fiche de paye !

POUR GAGNER UNE PRIME DE TRAVAIL RÉÉVALUÉE,
UNE CAA ÉLARGIE ET UNE MEILLEURE RECONNAISSANCE DU MÉTIER DE RET,
C’EST AVEC LA CGT ET SON UFCM QUE ÇA SE PASSE !

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CHEMINOTS DE L’ENCADREMENT, RESTONS LIBRES DE NOS OPINIONS

| Maîtrise et cadres UFCM

La direction SNCF tente de faire jouer un rôle qui n’est pas le sien à l’encadrement, en lui demandant de s’improviser le relais des objectifs politiques. 

Au-delà du signal de fébrilité renvoyé par ce genre de procédé, cette tentative d’implication de l’encadrement à marche forcée en dit long sur la (non-)considération de la direction SNCF à l’égard de celles et ceux à qui elle délègue autorité et pouvoirs. Sous-entendre que, parce qu’ils ne sont pas en contact direct avec les voyageurs, une partie de l’encadrement ne comprend pas que le coeur de métier est de faire voyager des personnes, est assez problématique. 

Tout ou partie de nos missions ne concourt pas à la production ferroviaire ? Une partie de notre travail serait-elle accessoire ? Cette instrumentalisation de l’encadrement tend à renforcer une fracture dans le corps social cheminot. 

L’UFCM-CGT refuse que les ICTAM soient utilisés hors de leurs métiers, de leurs compétences, et dévoyés à l’accomplissement de tâches pour compenser des manques d’effectifs ou intervenir lors de mouvements de grève. 

L’UFCM-CGT revendique, de longue date, un statut garantissant la liberté d’opinion de l’encadrement. Être fidèle à l’entreprise SNCF, ce n’est pas subir une politique de la « pensée conforme » sans ne rien avoir à dire. 

L’encadrement mérite mieux qu’un rôle qu’il n’a pas choisi et qui ne lui rapportera rien ! 

La charge de travail des encadrants est de plus en plus difficilement mesurable, étant donné le refus du décompte horaires en tentant d’imposer le forfait-jours. Un véritable décompte horaires permettrait aussi de faire valoir des droits opposables en matière de salaire, et donc de les augmenter. 

Maîtrises et cadres, nous sommes des salariés comme les autres, avec un contrat de travail, avec des droits garantis, même si certains ont un rôle particulier : celui de relayer les orientations de l’employeur. 

L’engagement dans la grève des encadrants, des agents opérationnels et fonctions-support dans un établissement ou dans un siège, est un levier pour être entendus. 

L’ENCADREMENT AUSSI SAIT ET PEUT DIRE NON ! 

Quels que soient nos métiers et nos qualifications, nos employeurs ne nous donnent rien. Ils achètent notre force de travail pour en dégager un profit. 

Lorsque nous sommes en grève, c’est-à-dire non-payés, le patronat décrit une perte de ressources financières qui met à mal l’équilibre économique de notre entreprise ! Stopper le travail est un véritable levier de pression économique, quelle que soit sa fonction ! 

De plus, l’engagement des maîtrises et cadres dans le mouvement par la grève est un signe fort, qui pèse de façon importante dans le rapport de forces. 

Il est primordial que ceux qui travaillent et qui sont salariés mais qui ont des responsabilités différentes, s’unissent. Ensemble, nous devons empêcher les tentatives de dissoudre nos forces. 

LA MANIFESTATION EST UN DES MOYENS D’EXPRESSION DÉMOCRATIQUE, LE DROIT DE GRÈVE EST UN OUTIL DE PRESSION ! 

INGÉNIEURS, CADRES, TECHNICIENS, AGENTS DE MAÎTRISE, CHEMINOTS COMME LES AUTRES, 

TOUTES ET TOUS CHEMINOT·ES ! 

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TOUTES ET TOUS CHEMINOT·ES, ENSEMBLE, EN GRÈVE ET DANS L’ACTION !

Action interprofessionnelle du 5 juin 2025

| Maîtrise et cadres UFCM

Peu importe la SA, l’entreprise ferroviaire, la filiale, le métier, que l’on soit agent·e au statut, contractuel·le, alternant·e, intérimaire, prestataire, une seule profession : CHEMINOT·E !
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 5 JUIN POUR FAIRE ENTENDRE NOS REVENDICATIONS !

Pour la CGT et son UFCM, le mécontentement grandissant dans de nombreux métiers et filières, comme l’illustrent la forte mobilisation de ces dernières semaines sur les périmètres métiers des ASCT, des ADC, des RCAD, ainsi que des luttes locales au matériel et à l’équipement notamment, sont nécessaires, légitimes et représentent une étape importante dans le processus de construction de riposte globale que nous portons.

Il nous faut désormais collectivement monter d’un cran le rapport de force, dans tous les services et tous les collèges, notamment chez les ICTAM (ingénieur·e·s, cadres, technicien·nes et agent·es de maîtrise) sous pression permanente, soumis à objectifs, à de nombreuses contraintes d’exercice de leurs métiers, aux réorganisations et aux suppressions de postes !

La problématique des salaires est centrale : la direction ne peut se retrancher indéfiniment derrière des manipulations de chiffres mêlant pêle-mêle GVT (glissement vieillesse / technicité), déroulement en échelons d’ancienneté et en positions de rémunération pour gonfler artificiellement les supposées augmentations de salaires dont les cheminot·e·s auraient bénéficié !

La CGT et son UFCM exigent sans délais la tenue de NAO salaires 2025 en vue d’une augmentation générale des salaires et la refonte/revalorisation des primes de travail de tous les métiers !

Pour l’UFCM-CGT, il est nécessaire d’endiguer les nombreux méfaits engendrés par l’accord classifications / rémunérations, que la CGT a été la seule à ne pas signer, tels que l’augmentation des écarts salariaux et les injustices, comme par exemple le blocage des mesures d’ancienneté pour les cheminot·e·s contractuels des classes 7, 8 et 9 !

C’est en ce sens que la CGT et son UFCM revendiquent la mise en place d’une grille unique des salaires, pour tous les cheminot·es, qu’ils soient contractuels ou au statut !

De la même manière, la question de la pénibilité est fondamentale. La CGT et son UFCM exigent que des négociations sur l’extension de la liste des emplois-repères à pénibilité avérés (ERPA) soient ouvertes rapidement ! À titre d’exemple, les encadrants de proximité ne font pas partie de cette liste, alors qu’ils doivent constamment adapter leurs horaires, effectuer des remplacements, assurer le maintien des connaissances de leur équipe, procéder à diverses tâches administratives ou encore monter l’astreinte ! Les dispositifs de CAA pénibilité doivent également être perfectionnés, notamment être étendus aux métiers de l’encadrement (GM, RET, CTT, ordonnanceurs…) !

La dégradation des conditions de travail, via l’explosion de la charge et du temps de travail, n’est pas en reste : de nombreux ICTAM expriment le fait de devoir travailler le soir, les week-ends ou encore pendant leurs congés afin de tenir les impératifs de production et soulager leur quotidien au travail, sans pour autant réussir à empêcher ce dernier de s’accumuler, alourdissant de facto leur charge mentale qui n’a jamais été aussi élevée, et déséquilibrant encore davantage leur équilibre vie pro / vie perso !

L’UFCM-CGT revendique la mise en place d’un décompte horaires pour contrôler le temps de travail, l’instauration de dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur et l’ouverture de négociations portant sur la réduction du temps de travail à 32 heures/semaine !

L’ensemble de nos revendications s’inscrit dans le cadre du Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) porté par la CGT et son UFCM, nécessaire pour gagner des droits nouveaux et opposables pour tous les cheminot·e·s de la branche, quels que soient leur métier, leur statut ou leur entreprise ferroviaire !

La Fédération CGT des Cheminots et son UFCM revendiquent :

  • Des augmentations générales de salaire et la mise en place d’une grille unique des salaires (cheminots en CDI et statutaires) ;
  • Un accord de haut niveau sur la formation professionnelle qui permette à chacun de s’approprier son métier et tracer des perspectives de carrière ;
  • De l’emploi supplémentaire pour permettre d’assurer la charge de travail dans l’ensemble des établissements ;
  • Des mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et des personnels, ainsi que l’amélioration des conditions de travail et de commande par des collectifs de travail correctement dimensionnés en proximité et formés ;
  • La mise en place de Comités de Proximité Santé-Sécurité et Conditions de Travail ;
  • L’exigence d’un départ à la retraite à 50 ans pour les cheminot·e·s exerçant des métiers à pénibilité, et à 55 ans pour tous les autres cheminot·es ;
  • Une meilleure reconnaissance de la pénibilité pour les métiers de l’encadrement, l’extension de la liste des ERPA, la révision des règles de décompte des périodes d’exposition et l’amélioration des dispositifs de CAA existants ;
  • La mise en place d’un décompte horaires pour contrôler le temps de travail mais aussi le temps de repos, et que le décompte horaires déclenche des dispositifs d’alerte ;
  • L’instauration de véritables dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur.

Dans le cadre du mouvement interprofessionnel initié par notre Confédération, en lien avec le dépôt du projet de loi visant à abroger le recul de l’âge de départ à la retraite.

L’UFCM-CGT APPELLE LES INGÉNIEUR·E·S, CADRES, TECHNICIEN·NE·S ET AGENT·E·S DE MAÎTRISE À ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE ET À SE MOBILISER PAR LA GRÈVE LE 5 JUIN PROCHAIN !

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