Fédération CGT des Cheminots


Urgence sociale dans la filière Trains

Lettre ouverte

| Trains

À l’ensemble des RET
À l’encadrement de la filière Trains

Chère collègue, cher collègue,

Une fois n’est pas coutume, la CGT Cheminots et son Union fédérale des cadres et maîtrises s’adresse singulièrement à l’ensemble des RET et des encadrants de la filière Trains.

La situation exceptionnelle dans laquelle notre filière s’est retrouvée embourbée lors de la fin d’année 2022 appelle un décryptage permettant de mieux éclairer et apprécier le rôle que chaque partie a tenu.

2021-2022 : un enchaînement d’alertes systématiquement ignorées par l’équipe dirigeante de SNCF Voyageurs

La direction de SNCF Voyageurs a tenté la stratégie de l’étouffement des revendications des agents. En 2022, il ne s’est pas passé un mois sans que la CGT ne l’ait interpellée sur les sujets fondamentaux que sont les déroulements de carrière, les primes de travail des ASCT et des RET, les langues étrangères, les parcours professionnels des ASCT et des RET, la formation initiale et continue, la pénibilité, le besoin en emplois pour garantir un service robuste. Les conditions de travail des ASCT et des RET ont été piétinées par des années d’austérité budgétaire.

Une démarche revendicative CGT des métiers Trains engagée depuis l’automne 2021

Forte de son réseau de militants de proximité, la CGT Cheminots est allée à la rencontre des personnels de la filière pour analyser, débattre, identifier les rouages cassés de notre outil de travail et permettre à chacune et à chacun de parler de son quotidien, quelle que soit l’activité pour laquelle il exerce ses missions. Jamais la CGT ne se sera cantonnée à tel ou tel ASCT, de telle ou telle activité. La CGT entend, débat et partage les avis, remarques et alertes de l’encadrement qu’elle rencontre lors de ses tournées. La CGT et son UFCM écoutent et portent les revendications spécifiques aux RET et à l’encadrement des établissements sans jamais les opposer aux ASCT.

Près de 600 cheminots de la filière se sont rendus à Saint-Denis, le 19 mai 2022, afin de remettre la pétition « prime de travail » et ses 4 632 signatures. Nous sommes alors plus de six mois avant la crise de décembre 2022. Comme seule suite, la Direction assure que les pétitions seront soigneusement conservées dans un placard sous clé (sic) et renvoie la discussion sur la prime de travail à de futures négociations salariales.

Pendant que les RET amortissaient la tension sociale croissante, la direction de SNCF Voyageurs jouait la montre, misant sur une léthargie du corps social et sur un programme Atout Bord vide de tout contenu.

Un ADN ultra-catégoriel mal dissimulé

Originaire d’un groupe d’ASCT exerçant leurs missions sur TGV, le Collectif national ASCT (CNA) fait son apparition à partir de juin 2022 sur les réseaux sociaux. S’appuyant sur le travail et la revendication de la CGT, notamment sur la prime de travail, ce collectif s’est rapidement fait connaître par le biais d’une page Facebook en mettant en exergue des revendications pour les seuls ASCT TGV.

La CGT, elle, a fait le choix de continuer son travail de fond sur l’ensemble des sujets touchant le quotidien de tous les cheminots de la filière. Ces revendications sont débattues et construites démocratiquement avec pour objet de ne jamais favoriser les uns au détriment des autres.

Le 19 juillet 2022, notre organisation rencontrait la direction de SNCF Voyageurs et l’engageait à rouvrir le chantier des conditions de travail de l’encadrement, des montants du code prime 25 en retrait de plus de 30 % par rapport à celle du métier d’ASCT, et rattraper ainsi le contentieux. Aucune suite n’est alors donnée par la direction de SNCF Voyageurs.

Une DCI CGT couvrant les revendications de l’ensemble des cheminots de la filière Trains

Le 24 octobre 2022, la CGT déposait une DCI afin de faire entendre raison à une direction sûre d’elle malgré les brasiers déjà allumés. La Direction refusait alors d’écouter les cheminots, son encadrement de proximité et la CGT au nom d’un projet politique pour finir de fracturer la filière et les métiers ! Le climat était très clairement tendu. D’aucuns désignaient déjà pour cible les fêtes de fin d’année. Une légitime colère générale s’exprimait. La CGT portait alors :

  • la revalorisation de la prime de travail des ASCT et des RET ;
  • la défense des parcours professionnels et le déroulement de carrière de toute la filière ;
  • l’amélioration des conditions de travail des ASCT et des RET ;
  • l’avenir du métier de RET, les conditions d’exercice du métier, le respect de la réglementation du travail à leur endroit.

Il s’agissait donc d’une véritable démarche de fond pour toutes et tous et bien éloignée d’une tentation catégorielle soutenue par la Direction, et d’autres, par opportunisme.

Un préavis écrit par le CNA a été signé par trois organisations syndicales acceptant de porter des revendications catégorielles, parfois en contradiction avec les leurs. L’approche des élections professionnelles aura-t-elle été l’unique moteur de ce soutien ? En se concentrant sur les seules doléances des seuls ASCT de l’activité Voyages, Inoui plus précisément, la direction de Voyageurs pensait diviser les cheminots de la même filière, voire du même métier.

La CGT n’est jamais tombée dans le piège tendu par les promoteurs de démarches catégorielles et autonomistes. Première organisation syndicale de la filière, première organisation syndicale à la SNCF, la CGT n’a jamais été contactée par le CNA. La CGT est restée sur sa ligne de construction de la mobilisation de toute la filière.

Une ligne revendicative CGT porteuse d’avancées pour toutes et tous

Les résultats au soir du jeudi 22 décembre 2022 sont essentiellement des mesures issues du cahier revendicatif CGT et applicables pour tous les ASCT, quels que soient leur établissement d’attache et leur activité. Sans intervention systématique de la CGT, il n’y aurait aucune mesure pour les ASCT de TER et Transilien.

La CGT a porté, seule, le sujet de la revalorisation du code prime 25 jusqu’aux derniers instants de la négociation. C’est cette abnégation à élargir le débat à tous les cheminots de la filière qui a conduit la Direction à revaloriser la prime de travail des RET de 60 euros par mois travaillé, soit 720 euros par an.

C’est un premier pas nécessaire mais insuffisant. Le métier de RET doit faire l’objet de travaux spécifiques visant à rattraper le retard pris depuis plus de dix ans quant à la reconnaissance de ses spécificités tant en matière de rémunération, de parcours professionnel que de déroulement de carrière. La CGT et son UFCM continuent de porter la nécessité de réaligner les montants du code prime 25 (RET) sur celui du code prime 24 (ASCT). C’est une mesure de justice qui ne fait que rétablir le droit à une juste reconnaissance des qualifications des RET. Nous exigeons un accès au collège cadre basé sur l’expérience acquise dans la filière. Nous revendiquons le retour des postes de spécialistes, en proximité, permettant aux encadrants de terrain de proposer un partage et un maintien des connaissances qualitatifs à leurs équipes. Afin de garantir un accompagnement de qualité, les RET ne doivent pas encadrer plus de 15 agents.

Vous les vivez au quotidien, les évolutions des organisations du travail de ces dernières années ont largement et négativement impacté l’exercice du métier de RET, malgré les rubans de promesses de nos premiers dirigeants. Nous avons les moyens de revenir à des conditions de travail saines et profitables à tous les agents de notre filière. L’UFCM CGT et ses militants continueront à porter les revendications des RET comme des ASCT, des personnels statutaires comme des personnels contractuels.

La CGT, dans toute sa diversité, défendra toujours et par principe les droits de tous les salariés, sans clientélisme et sans opportunisme. L’UFCM CGT appelle l’ensemble des RET et des encadrants de proximité de la filière à débattre de leurs revendications. Ensemble, nous donnerons un avenir à nos métiers essentiels à la production d’un service public SNCF de qualité.

Laurent SAINT SUPERY, Secrétaire du CTN Trains
Jocelyn PORTALIER,  Secrétaire général de l’UFCM

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CAA ET PRIME DE TRAVAIL : DES REVENDICATIONS POUR LES RET

Métiers de l'encadrement de la filière trains

| Trains

Ces dernières années, du fait des réorganisations et des évolutions de SNCF Voyageurs, le métier de RET (responsable d’équipe train) s’est transformé, et son niveau d’exigence et de technicité a progressé.
Afin de reconnaître ces spécificités, la CGT revendique une reconnaissance de ce métier à la pénibilité et une revalorisation de la prime de travail pour ces cheminot·e·s.

En 2008, à la suite du conflit des retraites, le rapport de force exercé par tous les cheminots avait permis la signature d’un accord par la CGT, la CFDT, la CFTC, l’Unsa et le SNCS permettant la mise en place d’un dispositif de cessation progressive d’activité, d’une durée de 12 à 24 mois selon les métiers et la reconnaissance de la pénibilité. L’important conflit contre la réforme des retraites du début d’année 2023 et les revendications portées par la CGT dans le cadre de cette grève et les mois qui ont suivi ont conduit à l’amélioration de ces mesures.

Le 10 avril 2024, après plusieurs mois de négociations, l’accord collectif relatif aux dispositifs d’accompagnement de fin de carrière a été conclu. Pour la CGT, qui est à l’origine de cet accord, celui-ci a permis, avec l’amélioration des mesures de départ anticipé, la conquête de nouveaux droits pour l’ensemble des cheminot·e·s.

→ La CPA, devenue CAA, passe de 12 à 36 mois, rémunérée de 75 à 100 % (75 % jusqu’alors) sur la partie travaillée et 75 % sur la partie non travaillée.

  • Des droits identiques pour les contractuels et pour les statutaires.
  • Des cotisations prises en charge par l’entreprise.
  • La création d’un 12e échelon.
  • La création d’un 3e niveau sur les classes 3, 4, 5, 6 et 7.
  • La création de 2 PR supplémentaires sur les classes 3 et 4.
  • La transposition des droits à la CAA vers des filiales en cas de transfert.

Depuis, la CGT poursuit ses revendications sur la reconnaissance de la pénibilité et l’élargissement du nombre de métiers éligibles. Ceci conduirait à l’obtention de droits pénibilité supplémentaires dans le cadre de la CAA (jusqu’à 30 mois). Dans le même temps, la CGT agit toujours pour la refonte et la revalorisation de la prime de travail des RET : cette revendication s’inscrit dans la proposition CGT qui a permis d’en finir avec l’injustice que constituait le blocage de la grille au-delà de la PR 18 en 2023.
Toutefois, le projet CGT pour l’encadrement doit connaître de nouveaux développements et tracer des perspectives nouvelles : pour la CGT et son UFCM, il est urgent de réajuster le montant du code prime 25, compte tenu des responsabilités, des connaissances et des contraintes de l’emploi de responsable d’équipe train. Au regard du niveau de connaissances techniques, technologiques, sécurité et juridiques des RET pour répondre aux questions et besoins des ASCT et assurer les missions d’encadrement (suivi ASCT, reporting…), une revoyure du montant du code prime 25 au niveau du code prime 24 est largement justifiée, de même que reconnaître le métier de RET en emploi repère à pénibilité avérée (ERPA), ouvrant droit à une CAA spécifique !

Ces deux axes revendicatifs combinés permettraient une reconnaissance majeure du métier de RET et de ses contraintes !

La CGT décrypte le mécanisme à travers l’exemple ci-dessous.*

 

Prénom, âge, statut Classe, niveau, PR, rémunération Fin de carrière avec projection de rémunération. Projection pension Revendication CGT CAA
72 mois (36+36)
Projection rémunération fin de carrière avec intégration prime de travail CGT
Lucie,
45 ans, RET statutaire,
22 ans d’ancienneté
Classe 5, niveau 2, PR 23, échelon 8,
45 265 €
(traitement + prime de travail + indemnité de résidence)
Ouverture des droits à 59 ans.
Départ à 62 ans, CPA 18 mois, partie non travaillée à 61 ans et 3 mois,
classe 6, PR 27, échelon 11.
56 114 € annuel
2 855 € net, pension SNCF avec 39 ans de cotisations à la caisse de prévoyance Départ à la retraite 62 ans, débutant à 56 ans, partie non travaillée à 59 ans 58 640 € annuel brut,
soit + 25 % prime de travail
et obtention P3

 

 

* Cette projection est calculée sur les bases salariales de 2024, elle est donc susceptible d’évoluer au regard notamment de l’augmentation du salaire liquidable. Cependant, elle fournit une idée générale.

La preuve par du concret, la CGT demeure le syndicat de la fiche de paye !

POUR GAGNER UNE PRIME DE TRAVAIL RÉÉVALUÉE,
UNE CAA ÉLARGIE ET UNE MEILLEURE RECONNAISSANCE DU MÉTIER DE RET,
C’EST AVEC LA CGT ET SON UFCM QUE ÇA SE PASSE !

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SERVICE ÉLECTRIQUE GÉNÉRAL : LES SIGNAUX SONT AU ROUGE !

| Équipement

Sous-effectifs, allongement de parcours, nouvelles technologies, manque de formation, absence de reconnaissance des qualifications, les cheminot·e·s des services électriques subissent de plein fouet la politique d’austérité de SNCF Réseau.

La CGT alerte la Direction avant que la situation ne dégénère.

ASSURER LA SÉCURITÉ DES INSTALLATIONS ET DES CIRCULATIONS

Les agents du service électrique sont en charge de la surveillance, de l’entretien et de la modernisation des installations de signalisation électrique et de l’énergie. Ils sont les garants de la sécurité des installations et des circulations ferroviaires.
Pour être opérationnels ces cheminot·e·s doivent suivre un long cursus de formation et maîtriser un nombre important de technologies différentes en fonction de l’âge des installations.

UNE PRODUCTION MISE À MAL

Du fait de leur charge de travail, l’étendue des parcours et la diminution des effectifs, la maintenance prévue, à laquelle il convient de rajouter beaucoup de maintenance corrective, peine à être finalisée en fin de mois. Cela concerne aussi les lots dits « critiques ». Et pour cause, des équipes tentent de fonctionner, alors qu’elles sont à 50 % de leurs effectifs initiaux sur certains sites.
L’optimisation de la maintenance a eu pour conséquence une augmentation du nombre d’installations sans personnel supplémentaire. Les sorties d’astreinte se font souvent en agent seul, au détriment de la sécurité. Enfin, l’évolution de la technicité fait que, aujourd’hui, bon nombre d’agents du SEG ont en maintenance préventive et corrective des installations des années 1960 jusqu’aux postes informatiques de dernière génération.

LA FORMATION EN PANNE

Alors que de nouvelles technologies telles qu’Argos sont déployées, les formations, y compris pour le perfectionnement, ne sont toujours pas à la hauteur. De plus, les stages sous-traités à la filiale Sferis sont de mauvaise qualité et ne répondent pas aux attentes.
Ce manque de formation entraîne un manque de maîtrise et des difficultés pour les cheminots lors des interventions. Ces difficultés se reportent aussi sur l’encadrement dans son rôle d’appui technique lors d’interventions complexes. Pour la CGT, la Direction doit mettre les moyens pour que les cheminots ne rencontrent aucunes difficultés dans l’exercice de leur métier.

RECONNAÎTRE LE SAVOIR-FAIRE ET LES QUALIFICATIONS

Face à ce constat, les cheminots du service électrique dénoncent l’absence de prise en compte de la technicité de leur métier. Alors qu’ils débutent leur carrière à la classe 2, après une formation initiale d’un an, certains sont bloqués pendant des années sur la classe 3 avant d’évoluer sur la classe 4.

Face à cette situation dégradée dans les services électriques, la CGT est force de proposition et revendique :

  • le recrutement de 400 agents ;
  • une augmentation du nombre de postes du collège maîtrise dans les collectifs ;
  • une meilleure prise en compte de la technicité avec des parcours professionnels accélérés (classe 3 dès la fin de la formation, classe 4 dans un délai court) ;
  • des formations comportant tous les modules et permettant à un agent du SEG de maîtriser l’ensemble des techniques, tant en maintenance préventive que corrective ;
  • la réalisation annuelle de formations de perfectionnement ;
  • le respect des périodicités d’astreinte minimales : l’astreinte ne peut être en deçà d’une semaine sur trois ;
  • une astreinte montée en double, avec un nouvel embauché, afin de pourvoir à sa formation et de favoriser le transfert des compétences.

 

Aujourd’hui, si la Direction ne devait prendre aucunes mesures concrètes afin de répondre aux nombreuses tensions, elle devra affronter la colère des cheminots.

AUJOURD’HUI,
LES CHEMINOTS DU SEG
ATTENDENT DE LA DIRECTION
DES ACTES FORTS !

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FORTES CHALEURS : DES MESURES IMMÉDIATES DOIVENT ÊTRE PRISES !

| Actions

Les périodes de fortes chaleurs ont débuté.
L’exposition des cheminots à celles-ci peut entraîner de graves conséquences pour leur santé.
La CGT met en demeure la direction !
Elle lui rappelle son obligation de prévention afin de protéger les cheminots.
Elle invite l’ensemble des cheminots à refuser d’être exposés à ce risque et à rapidement contacter leur syndicat CGT.

Toutes les études s’accordent pour affirmer que l’exposition à la chaleur est dangereuse.

Pourtant, certaines directions ne prennent pas les mesures nécessaires pour protéger les cheminots.

DES RISQUES POUR LA SANTÉ ET POUR LA SÉCURITÉ

Les risques principaux sont le coup de chaleur et la déshydratation.

Mais la chaleur peut également agir comme déclencheur ou facteur aggravant de pathologies cardiorespiratoires, rénales, endocriniennes…

De plus, la dégradation des conditions de travail pèse sur la sécurité des circulations et des cheminots (perte de vigilance, fatigue accrue…). Elle peut donc être à l’origine d’accident de travail et/ou ferroviaire.

DES OBLIGATIONS RENFORCÉES

Pour la CGT, la prévention la plus efficace consiste à éviter ou du moins à limiter l’exposition à la chaleur.

La direction doit modifier et adapter l’organisation du travail, les locaux et les matériels (augmentation de la fréquence des pauses, limitation du travail physique, rotation des tâches, organisation des horaires, zones de repos climatisées, ventilation, équipement engins moteurs …).

Un nouveau décret du 27 mai 2025 sur la protection des travailleurs face à la chaleur renforce cette obligation.

La CGT revendique également la création de Comités de Proximité Santé-Sécurité et Conditions de Travail (CP-SSCT) afin de définir les risques et la mise en place de véritables mesures de prévention.

DES MOYENS POUR AGIR ET SE PROTÉGER Si la direction ne prend pas les mesures nécessaires pour préserver leur santé, les cheminots peuvent et doivent :

  •  Exercer leur droit de retrait : lorsqu’un cheminot estime être confronté à un « danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé », il peut se retirer de son poste sans crainte de sanction.
  • Contacter le syndicat de site CGT qui les conseillera et les accompagnera dans les démarches à réaliser.

Comme des milliers de cheminots, informez-vous dans les syndicats de site CGT et rejoignez-nous pour défendre vos droits et en gagner de nouveaux !

Le 23 juin 2025 devant le ministère des transports à 12h30, tous mobilisés pour le service public ferroviaire.

 

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ODICEO L’OUTIL NUMÉRIQUE DE TROP ?

| Traction

Le 12 juin dernier a eu lieu un premier groupe de travail sur ODICEO.
Ce projet de SNCF Réseau vise à dématérialiser les ordres transmis chaque jour entre les agents circulation et les conducteurs sur RFN (35 000 ordres par an).
Ce projet qui date de 2018 n’a jamais vu le jour pour des raisons techniques et de fiabilité.
Les nouvelles règles européennes (STI) imposent désormais cette dématérialisation pour faciliter l’interopérabilité entre pays membres à partir de juin 2026.

→ ODICEO sous le vernis de la technologie

La Direction s’appuie sur une expérimentation inachevée dans des régions tests avec un échantillon de seulement 24 ordres transmis numériquement en opérationnel pour déployer son outil.

Pour la CGT, si la probabilité d’erreur semble être infime lors de la transcription de l’ordre numérique, des zones de fragilité persistent notamment dans les modalités de transmission avec la réception d’un code d’activation ou lors de relèves de conducteurs avec un ordre en cours.

L’absence de couverture réseau, la panne GSMR et autres faillites du réseau doivent également être prises en compte. La Direction assure qu’elle lèvera toutes ces zones d’ombre.

À partir de juin 2026, ODICEO sera déployé sur Sirius Next, espérons que celui-ci fonctionne de manière optimum ! Une version ODICEO mobile via l’application ARES sera également mise en oeuvre comme solution de secours.

→ ODICEO un outil de surveillance sous couvert d’assistance

Pour la CGT, ODICEO est un système de surveillance continue. Chaque utilisation de l’outil par le conducteur sera enregistrée : vitesse, temps de réponse, respect des recommandations, comportement de conduite.

Pour la CGT, c’est une boîte noire permanente au service d’une logique managériale fondée sur le pilotage par les données.

→ ODICEO c’est la déqualification du métier et la standardisation des compétences

En retranscrivant l’ordre reçu directement sur la courbe de vitesse de SIRUS NEXT, l’outil finit par se substituer à la prise de décision humaine et à la mise en oeuvre de geste métier. Ce n’est plus le conducteur qui maîtrise son train, c’est l’algorithme qui dicte le comportement. Pour la CGT, le conducteur est progressivement dépossédé de ses savoir-faire.

On passe d’un métier fondé sur la responsabilité, la vigilance et l’expertise, à une fonction d’opérateur exécutant, bridé et surveillé.

ODICEO ajoute une couche d’interactions numériques à la conduite

En rajoutant des notifications en temps réel, des consignes à valider, des graphiques et courbes à interpréter, cette application crée une charge cognitive supplémentaire qui accroît le stress et nuit à la sécurité ferroviaire.

La CGT alerte sur les risques psychosociaux liés à l’accumulation d’outils numériques. ODICEO repose sur des supports numériques mobiles et des logiques complexes.

Aussi, la CGT a demandé à l’issue de ce groupe de travail la mise en place d’une formation adaptée, volontaire et valorisée.

Pour la CGT, le numérique doit être vecteur de progrès social et d’émancipation et non une source de contraintes. Le cheminot doit être formé et informé de son utilisation.

La CGT revendique 5 journées de formation continue par an.

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LE FINANCEMENT DU RÉSEAU A UN IMPACT DIRECT SUR NOTRE TRAVAIL !

Appel au rassemblement du 23 juin 2025

| Équipement

La conférence de financement lancée par le gouvernement le 5 mai dernier est censée trouver des solutions pour régénérer le réseau ferroviaire existant. Dans le même temps, la situation des cheminots en charge de la maintenance et des travaux devient extrêmement difficile. La CGT a des propositions et appelle au rassemblement le 23 juin prochain, devant le ministère des Transports !

UN CONSTAT SANS APPEL !

Alors que les audits de 2005 et 2011 confirmaient le désengagement de l’État entraînant la fermeture de 8 000 kilomètres de lignes en 17 ans, les premiers constats de cette conférence ne sont pas si différents puisqu’ils mettent en évidence que, en l’absence de solution, le réseau ferroviaire pourrait être amputé de 4 000 kilomètres de lignes supplémentaires d’ici à 2030.

En effet, malgré des efforts d’investissements générés grâce à la productivité des cheminot·e·s ces dernières années, une grande partie du réseau continue de se dégrader. Sa consistance et son unicité ont également été fragilisées par une vente à la découpe rendue possible, entre autres, grâce à la loi LOM.

Cette situation dramatique du réseau ferroviaire, les cheminot·e·s de l’Équipement ne la connaissent que trop bien. Ils et elles subissent depuis des années l’austérité budgétaire et les réductions des effectifs et de la formation, l’élargissement de leur périmètre d’intervention et la dégradation de leurs conditions de travail.

Sous couvert de recherche de « gains de productivité », l’augmentation de la sous-traitance, qui a évolué vers une logique d’externalisation « clefs en main », apporte moins de sécurité, moins de qualité et un surcoût conséquent.

IMPOSONS D’AUTRES SOLUTIONS !

La Fédération CGT des cheminots n’a de cesse de porter la question du finance-ment du ferroviaire, et ce depuis des années. C’est d’ailleurs une nouvelle réforme que nous demandons. Elle doit permettre le retour à une entreprise publique et intégrée.

La politique du renoncement de maintenance et des insuffisances d’investis-sements entraîne une augmentation des ralentissements, avec parfois des fermetures de lignes et le report modal sur la route.

L’augmentation de la sous-traitance et la baisse des moyens humains et financiers ne permettent plus la réactivité nécessaire en cas d’incidents ou d’accidents.

C’est en ce sens que la Fédération CGT des cheminots exige :

  • la maîtrise publique de l’infrastructure ferroviaire ;
  • un financement public national des infrastructures par un pôle Financier public et des subventions publiques ;
  • la fin de la règle d’or, issue des réformes de 2014 et 2018 ;
  • le recrutement de 9 000 cheminots de tous métiers.

La Fédération CGT des cheminots appelle à participer massivement au rassemblement unitaire de l’ensemble des fédérations le 23 juin prochain, devant le ministère des Transports.

Les cheminots de l’Équipement doivent prendre toute la place qui leur revient pour aller chercher un autre financement du système ferroviaire, mais également remettre sur le devant de la scène l’avenir du transport de marchandises par rail et public.

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LA DIRECTION VEUT L’ÉTEINDRE, NOUS, ON LA DÉFEND !

Tract unitaire

| Les conditions sociales

La direction annonce la réduction du financement destiné à l’action sociale SNCF.

Ce sont les services sociaux et les prestations de tous les cheminots qui sont menacés à très courte échéance.

Les fédérations CGT cheminots, UNSA-Ferroviaire et Sud-Rail ont déclenché une alerte sociale.

Dans ce cadre, une réunion de concertation avec la direction s’est tenue le 11 juin 2025.

La CGT Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire et SUD-Rail ont dénoncé la réduction des moyens consacrés à l’action sociale SNCF. Elles proposent de développer ce service essentiel pour les cheminots statutaires, contractuels et retraités et non d’en faire une action sociale d’entreprise aux ordres du groupe SNCF.

Prétextant que les cheminots n’expriment pas suffisamment leurs besoins, la direction a décidé de réduire la dotation de 1,1 % à 0,82 % de la masse salariale : un rabotage de plus de 20 millions d’euros.

Dans le même temps, elle n’a jamais cessé de rejeter les propositions faites par la CGT, l’UNSA-Ferroviaire et SUD-Rail afin de mettre en place de nouvelles prestations pour répondre aux besoins des cheminots.

Une réduction de moyens qui, si elle est appliquée, aura des conséquences sur les effectifs de l’action sociale SNCF ainsi que sur les prestations ou services auxquels tous les cheminots peuvent prétendre.

L’action sociale SNCF et le FASS (Fonds d’Action Sociale et Sanitaire) permettent aujourd’hui à tous les cheminots actifs et retraités de bénéficier d’un réseau de professionnels des services médicaux et sociaux (Assistants sociaux, Conseillers en Économie Sociale et Familiale, Éducateurs, Psychologues, Psychomotriciens Ergothérapeutes…) de prestations financières spécifiques.

Avec la suppression de structures de l’action sociale et des fonctions RH en proximité, les cheminots ne sont pas suffisamment informés pour exprimer leurs besoins réels ou difficultés.

La réduction de près de la moitié des effectifs de l’action sociale en moins de 10 ans a conduit à des difficultés croissantes pour répondre aux demandes des cheminots et à une dégradation des conditions de travail.

À l’issue de la réunion de concertation, la direction du GPU SNCF maintient sa trajectoire destructrice.
CGT, UNSA et SUD-Rail réaffirment la nécessité de développer les services de l’action sociale SNCF et son financement, notamment par :

  • Le recrutement massif et l’augmentation des effectifs des professionnels de l’action sociale SNCF,
  • La proximité avec le maintien des centres d’action Social existants et la création de structures,
  • Des prestations et de services qui répondent aux nouveaux besoins des cheminots,
  • L’amélioration de l’information par la mise en place de cheminots des fonctions RH en proximité.

La CGT Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire et SUD-Rail invitent tous les cheminots à s’emparer du sujet et à en débattre dans les lieux de travail. Dans l’unité la plus large, elles proposeront de construire les mobilisations nécessaires pour inverser la vapeur.

L’ACTION SOCIALE APPARTIENT À TOUS LES CHEMINOTS
ENSEMBLE, REFUSONS SA LIQUIDATION ET GAGNONS DE NOUVEAUX DROITS !

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EXIGEONS DES FINANCEMENTS POUR LE FERROVIAIRE !

Communiqué unitaire

| Actions

EXIGEONS DES FINANCEMENTS POUR LE FERROVIAIRE !

La conférence gouvernementale de financement des infrastructures de transport, dénommée : « Ambition France Transports », s’est ouverte le 5 mai 2025, elle prendra fin mi-juillet !

C’est un moment crucial pour l’avenir de notre système ferroviaire.

Pourquoi ?

Les enjeux sont connus, les chiffres sont posés : il faut trouver 2 milliards d’euros de financement supplémentaires d’ici 2027 pour pouvoir entretenir, régénérer, moderniser le réseau ferroviaire structurant et encore plus si on compte les lignes de desserte fine du territoire.

Il ne s’agit pas de créer de nouvelles lignes ou d’étendre le réseau. Non, il s’agit de maintenir le réseau tel qu’il existe avec des critères de performance équivalents et nécessaire au développement de notre outil de travail.

Le financement du réseau est une question de bien et de destin commun mais aussi une des principales réponses au respect des engagements en termes de réduction des gaz à effet de serre.

Le réseau est l’élément socle du ferroviaire. Un réseau qui se dégrade, ce sont des ralentissements, des fermetures de lignes, des circulations supprimées et un emploi cheminot en décroissance.

Sans solutions, nous serons toutes et tous impactés !

Sans financement supplémentaire, le réseau se dégradera, la sécurité, la production seront mis en cause. Directement, les conditions de travail et les emplois de cheminots seront menacés.
La conférence de financement « Ambition France Transports » est censée apporter des réponses au défi du financement du réseau et garantir l’avenir du ferroviaire, nous ne devons pas laisser les patrons décider pour nous !

Mobilisons-nous pour peser sur les débats !

Le risque est clair : si nous ne sommes pas entendus, le ferroviaire devra se contenter de promesses !
Et pourtant, plus de train, c’est bon pour l’environnement, bon pour la sécurité, pour l’aménagement du territoire et pour les emplois.
Alors que les débats pilotés par le gouvernement au sein de la conférence « Ambition France Transports » n’hésitent pas à aller vers des pistes d’investissements privés concernant le ferroviaire public, il est urgent de se faire entendre et d’imposer notre vision d’un développement à la hauteur des enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux !

Pour la défense du service public ferroviaire et l’avenir de nos emplois, toutes et tous mobilisés le 23 juin devant le ministère des Transports à 12h30 !
Paris, le 17 juin 2024

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LE TEMPS DE L’INDIGNATION EST FINI IL FAUT DES ACTES !

Situation Proche et Moyen-Orient

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Les habitants de l’enclave palestinienne subissent depuis plus de 600 jours des bombardements, des déplacements forcés et une famine imposée aux civils. L’extrême droite de Benyamin NETANYAHOU met en oeuvre, au fil des déclarations et sans complexes, des actes génocidaires avec le silence complice d’une partie des décideurs et sous le regard passif de la communauté internationale.

Depuis 19 mois, le nombre de victimes ne cesse d’augmenter et parmi elles, un nombre dramatique d’enfants. À Gaza et selon l’UNICEF, 54 607 personnes ont été tuées, dont 15 613 enfants, 125 341 personnes ont été blessées, dont 34 173 enfants et 11 200 autres étaient portées disparues et seraient probablement sous les décombres. 95 % des écoles ont été endommagées.

Pour la CGT, la France doit agir en sanctionnant l’État d’Israël et reconnaître l’État de Palestine comme 149 États l’ont déjà fait. Il faut stopper cette barbarie et mettre en place une paix durable.

Les dirigeants européens ont les moyens d’agir comme ils l’ont fait à d’autres occasions. Ils doivent prendre leurs responsabilités au regard du droit international et mettre tout en œuvre pour stopper l’intolérable agonie du peuple palestinien en imposant un cessez-le-feu immédiat à Gaza sans condition et permanent. Ils doivent aussi imposer la reprise immédiate de l’aide humanitaire et l’ouverture des points de passage aux équipes de secours et aux journalistes.

La Fédération CGT des Cheminots appelle les décideurs français et européens à aller au-delà des déclarations d’indignation et à agir immédiatement pour :

  • La suspension de l’accord d’association UE – Israël.
  • Un arrêt de fourniture d’armes et de matériel militaire à Israël.
  • L’application de la résolution des Nations-Unies du 18 septembre 2024, pour mettre fin à l’occupation du territoire palestinien, à la colonisation et à l’apartheid.
  • Un soutien à la Cour pénale internationale et à la Cour internationale de justice pour le respect de leurs décisions visant notamment à mettre fin aux exactions du gouvernement israélien qui participent des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et risque de génocide.
  • La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et de tous les otages israéliens détenus par les groupes armés palestiniens.
  • La reconnaissance de l’État de Palestine dans le cadre du droit à autodétermination du peuple palestinien.
  • La construction d’un avenir de paix entre Palestiniens et Israéliens fondé sur l’égalité des droits.

À chaque conflit armé et quelles qu’en soient les raisons, ce sont systématiquement les peuples qui souffrent.

La Fédération CGT des Cheminots, fidèle à sa tradition internationaliste et pacifiste, continuera de s’engager pour la paix partout sur le globe, comme elle le fait pour la Palestine.

En cela, elle salue fièrement la décision héroïque de nos camarades dockers et portuaires du port de Marseille-Fos, sous l’impulsion du syndicat CGT, d’avoir refusé de charger un container de pièces de fusils mitrailleurs à destination d’Israël.

Par ailleurs, l’escalade militaire et meurtrière de ces derniers jours et dernières heures dans la région doit cesser. Chaque victime civile est une victime de trop, d’où que viennent les missiles.

On le voit, des initiatives se démultiplient partout en France mais également ailleurs dans le monde, y compris en Israël, ou une partie non négligeable du peuple dénonce, en participant à des manifestations significatives, les dérives autoritaires, réactionnaires et meurtrières de l’extrême droite au pouvoir.

La Fédération CGT des Cheminots se félicite de la participation massive aux manifestations qui se sont tenues samedi 14 juin, sur l’ensemble du territoire. Elle appelle toutes celles et ceux qui militent pour une paix durable, pour l’amitié et la fraternité entre les peuples, pour la possibilité d’un avenir apaisé entre les peuples palestiniens et israéliens, fondé sur une solution à deux États, à participer à toutes les prochaines initiatives allant dans ce sens.

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LA CGT ENFONCE UN COIN ! LA DIRECTION SE MET À TABLE

Salaires/Ancienneté

| Les conditions sociales

Sous la pression des mobilisations locales des cheminots à l’appel de la CGT, la direction annonce l’ouverture de discussions afin de mieux reconnaître l’ancienneté.
Allons plus loin et plus fort !
Gagnons la grille unique des salaires pour tous les cheminots !

Les majorations salariales par ancienneté à la SNCF sont insuffisantes, injustes et inégales selon que les cheminots soient au statut ou contractuels.

La CGT porte depuis de longues années un mécanisme de progression par ancienneté qui permet une véritable reconnaissance et des revalorisations salariales pour tous les cheminots.

LES ÉCHELONS : UN ÉLÉMENT IMPARFAIT POUR LES STATUTAIRES

Si le Statut SNCF garantit des droits individuels et collectifs, certaines de ses dispositions sont insuffisantes.
Les cheminots au statut progressent en échelons d’ancienneté (10 échelons pour les conducteurs et 12 pour tous les autres métiers) par paliers qui varient entre 2,5 ans et 5 ans.

Même si lors de récentes négociations sur les dispositifs CPA/CAA, les actions menées par la seule CGT ont permis de gagner de nouveaux échelons, cela reste insuffisant au regard des revendications que nous portons.

En effet, les cheminots au statut ne bénéficient pas de revalorisation linéaire annuelle pour ancienneté et atteignent péniblement 31,10 % de majoration salariale au bout de 35 ans (28,5 ans pour les conducteurs).

UN ACCORD CLASSIFICATIONS QUI FAIT PIRE POUR LES CONTRACTUELS

L’accord classifications et rémunérations porté par le patronat de la branche ferroviaire, combattu par la seule CGT, fait encore bien pire pour les cheminots contractuels.

La direction s’appuie sur cet accord pour légitimer, jusqu’à aujourd’hui, son refus des revendications portées par la CGT. Elle condamne ainsi les cheminots contractuels à une progression par seuils d’ancienneté tous les 3 ans, avec des majorations salariales honteusement inégales et très inférieures à celles des cheminots au statut.

Elles atteignent 21,6 % au bout de 36 ans pour les cheminots des classes 1 à 6 et 10,8 % pour ceux des classes 7 et 8. À la classe 9, les cheminots contractuels n’ont tout simplement aucune revalorisation salariale pour ancienneté.

LE NOUVEAU STATUT DU TRAVAIL CHEMINOT POUR TOUTES ET TOUS
La CGT porte la construction d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) pour tous les cheminots, contractuels et statutaires.

Ce nouveau statut intègre un mécanisme simple, efficace et légitime pour la reconnaissance de l’ancienneté de TOUS les cheminots avec :

  • Des revalorisations salariales linéaires tous les ans pour ancienneté ;
  • Des majorations atteignant au minimum 32 % en fin de carrière pour tous les cheminots ;
  • Des majorations qui prennent en compte la pénibilité pour partir plus tôt à la retraite (bonification de 5 années) ;
  • Une grille unique avec une revalorisation de tous les salaires qui intègre le mécanisme d’ancienneté et de reconnaissance des qualifications.

LA MOBILISATION DES CHEMINOTS EST PLUS QUE JAMAIS NÉCESSAIRE

La direction a annoncé l’ouverture de discussions. Seules les mobilisations locales des cheminots sont déterminantes pour gagner sur nos revendications. La CGT décide donc de mettre les négociations sous le contrôle des cheminots.

ENSEMBLE POUR ALLER PLUS LOIN !

Si, comme nous, tu as la conviction que, statutaires ou contractuels, nous sommes « TOUTES ET TOUS CHEMINOTS », que des revalorisations salariales sont urgentes et légitimes, alors fais comme des milliers de cheminots, informe-toi dans les syndicats de site CGT et rejoins-nous pour porter :

LA GRILLE UNIQUE DES SALAIRES CGT POUR TOUS LES CHEMINOTS

image tel avec calcul salaire→ Viens calculer ton salaire CGT en cliquant sur le lien Calculateur

 

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La vraie info - Le JT des cheminots

Dans les médias

23 mai 2025

Matthieu Bolle-Reddat, Conducteur de trains à Paris, Membre du secrétariat du Syndicat CGT des cheminots de Versailles

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