Fédération CGT des Cheminots


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Urgence sociale dans la filière Trains

Lettre ouverte

| Trains

À l’ensemble des RET
À l’encadrement de la filière Trains

Chère collègue, cher collègue,

Une fois n’est pas coutume, la CGT Cheminots et son Union fédérale des cadres et maîtrises s’adresse singulièrement à l’ensemble des RET et des encadrants de la filière Trains.

La situation exceptionnelle dans laquelle notre filière s’est retrouvée embourbée lors de la fin d’année 2022 appelle un décryptage permettant de mieux éclairer et apprécier le rôle que chaque partie a tenu.

2021-2022 : un enchaînement d’alertes systématiquement ignorées par l’équipe dirigeante de SNCF Voyageurs

La direction de SNCF Voyageurs a tenté la stratégie de l’étouffement des revendications des agents. En 2022, il ne s’est pas passé un mois sans que la CGT ne l’ait interpellée sur les sujets fondamentaux que sont les déroulements de carrière, les primes de travail des ASCT et des RET, les langues étrangères, les parcours professionnels des ASCT et des RET, la formation initiale et continue, la pénibilité, le besoin en emplois pour garantir un service robuste. Les conditions de travail des ASCT et des RET ont été piétinées par des années d’austérité budgétaire.

Une démarche revendicative CGT des métiers Trains engagée depuis l’automne 2021

Forte de son réseau de militants de proximité, la CGT Cheminots est allée à la rencontre des personnels de la filière pour analyser, débattre, identifier les rouages cassés de notre outil de travail et permettre à chacune et à chacun de parler de son quotidien, quelle que soit l’activité pour laquelle il exerce ses missions. Jamais la CGT ne se sera cantonnée à tel ou tel ASCT, de telle ou telle activité. La CGT entend, débat et partage les avis, remarques et alertes de l’encadrement qu’elle rencontre lors de ses tournées. La CGT et son UFCM écoutent et portent les revendications spécifiques aux RET et à l’encadrement des établissements sans jamais les opposer aux ASCT.

Près de 600 cheminots de la filière se sont rendus à Saint-Denis, le 19 mai 2022, afin de remettre la pétition « prime de travail » et ses 4 632 signatures. Nous sommes alors plus de six mois avant la crise de décembre 2022. Comme seule suite, la Direction assure que les pétitions seront soigneusement conservées dans un placard sous clé (sic) et renvoie la discussion sur la prime de travail à de futures négociations salariales.

Pendant que les RET amortissaient la tension sociale croissante, la direction de SNCF Voyageurs jouait la montre, misant sur une léthargie du corps social et sur un programme Atout Bord vide de tout contenu.

Un ADN ultra-catégoriel mal dissimulé

Originaire d’un groupe d’ASCT exerçant leurs missions sur TGV, le Collectif national ASCT (CNA) fait son apparition à partir de juin 2022 sur les réseaux sociaux. S’appuyant sur le travail et la revendication de la CGT, notamment sur la prime de travail, ce collectif s’est rapidement fait connaître par le biais d’une page Facebook en mettant en exergue des revendications pour les seuls ASCT TGV.

La CGT, elle, a fait le choix de continuer son travail de fond sur l’ensemble des sujets touchant le quotidien de tous les cheminots de la filière. Ces revendications sont débattues et construites démocratiquement avec pour objet de ne jamais favoriser les uns au détriment des autres.

Le 19 juillet 2022, notre organisation rencontrait la direction de SNCF Voyageurs et l’engageait à rouvrir le chantier des conditions de travail de l’encadrement, des montants du code prime 25 en retrait de plus de 30 % par rapport à celle du métier d’ASCT, et rattraper ainsi le contentieux. Aucune suite n’est alors donnée par la direction de SNCF Voyageurs.

Une DCI CGT couvrant les revendications de l’ensemble des cheminots de la filière Trains

Le 24 octobre 2022, la CGT déposait une DCI afin de faire entendre raison à une direction sûre d’elle malgré les brasiers déjà allumés. La Direction refusait alors d’écouter les cheminots, son encadrement de proximité et la CGT au nom d’un projet politique pour finir de fracturer la filière et les métiers ! Le climat était très clairement tendu. D’aucuns désignaient déjà pour cible les fêtes de fin d’année. Une légitime colère générale s’exprimait. La CGT portait alors :

  • la revalorisation de la prime de travail des ASCT et des RET ;
  • la défense des parcours professionnels et le déroulement de carrière de toute la filière ;
  • l’amélioration des conditions de travail des ASCT et des RET ;
  • l’avenir du métier de RET, les conditions d’exercice du métier, le respect de la réglementation du travail à leur endroit.

Il s’agissait donc d’une véritable démarche de fond pour toutes et tous et bien éloignée d’une tentation catégorielle soutenue par la Direction, et d’autres, par opportunisme.

Un préavis écrit par le CNA a été signé par trois organisations syndicales acceptant de porter des revendications catégorielles, parfois en contradiction avec les leurs. L’approche des élections professionnelles aura-t-elle été l’unique moteur de ce soutien ? En se concentrant sur les seules doléances des seuls ASCT de l’activité Voyages, Inoui plus précisément, la direction de Voyageurs pensait diviser les cheminots de la même filière, voire du même métier.

La CGT n’est jamais tombée dans le piège tendu par les promoteurs de démarches catégorielles et autonomistes. Première organisation syndicale de la filière, première organisation syndicale à la SNCF, la CGT n’a jamais été contactée par le CNA. La CGT est restée sur sa ligne de construction de la mobilisation de toute la filière.

Une ligne revendicative CGT porteuse d’avancées pour toutes et tous

Les résultats au soir du jeudi 22 décembre 2022 sont essentiellement des mesures issues du cahier revendicatif CGT et applicables pour tous les ASCT, quels que soient leur établissement d’attache et leur activité. Sans intervention systématique de la CGT, il n’y aurait aucune mesure pour les ASCT de TER et Transilien.

La CGT a porté, seule, le sujet de la revalorisation du code prime 25 jusqu’aux derniers instants de la négociation. C’est cette abnégation à élargir le débat à tous les cheminots de la filière qui a conduit la Direction à revaloriser la prime de travail des RET de 60 euros par mois travaillé, soit 720 euros par an.

C’est un premier pas nécessaire mais insuffisant. Le métier de RET doit faire l’objet de travaux spécifiques visant à rattraper le retard pris depuis plus de dix ans quant à la reconnaissance de ses spécificités tant en matière de rémunération, de parcours professionnel que de déroulement de carrière. La CGT et son UFCM continuent de porter la nécessité de réaligner les montants du code prime 25 (RET) sur celui du code prime 24 (ASCT). C’est une mesure de justice qui ne fait que rétablir le droit à une juste reconnaissance des qualifications des RET. Nous exigeons un accès au collège cadre basé sur l’expérience acquise dans la filière. Nous revendiquons le retour des postes de spécialistes, en proximité, permettant aux encadrants de terrain de proposer un partage et un maintien des connaissances qualitatifs à leurs équipes. Afin de garantir un accompagnement de qualité, les RET ne doivent pas encadrer plus de 15 agents.

Vous les vivez au quotidien, les évolutions des organisations du travail de ces dernières années ont largement et négativement impacté l’exercice du métier de RET, malgré les rubans de promesses de nos premiers dirigeants. Nous avons les moyens de revenir à des conditions de travail saines et profitables à tous les agents de notre filière. L’UFCM CGT et ses militants continueront à porter les revendications des RET comme des ASCT, des personnels statutaires comme des personnels contractuels.

La CGT, dans toute sa diversité, défendra toujours et par principe les droits de tous les salariés, sans clientélisme et sans opportunisme. L’UFCM CGT appelle l’ensemble des RET et des encadrants de proximité de la filière à débattre de leurs revendications. Ensemble, nous donnerons un avenir à nos métiers essentiels à la production d’un service public SNCF de qualité.

Laurent SAINT SUPERY, Secrétaire du CTN Trains
Jocelyn PORTALIER,  Secrétaire général de l’UFCM

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TOUJOURS MOBILISÉS ET DÉTERMINÉS CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES !

Mobilisation unitaire

| RÉFORME DES RETRAITES

Depuis le 19 janvier, ce sont des millions de personnes qui se sont mobilisées, lors de treize journées historiques et d’actions diverses, pour manifester leur refus de la réforme des retraites face à l’entêtement du Gouvernement.

Alors que se profile l’examen d’un projet de loi qui pourrait permettre l’abrogation, le 6 juin, nous devons nous remettre en grève et participer aux manifestations interprofessionnelles.

Si le Gouvernement s’est entêté à faire passer, contre toutes et contre tous, son mauvais projet de réforme des retraites, notre détermination à le combattre demeure.

Bien aidé par le Conseil constitutionnel qui, à deux reprises, s’est attaché à ne surtout rien trouvé à redire, le Gouvernement semble considérer que « l’affaire est derrière lui ». Il multiplie les plans et autres artifices pour tenter de noyer la colère qui persiste partout.

Pour nous toutes et tous, salariées et salariés du ferroviaire qui sommes directement et complètement impactés par les effets de cette mauvaise réforme, il n’y a pas de fatalité et la mobilisation qui persiste aura raison de cet entêtement gouvernemental.

C’est pourquoi nos fédérations syndicales CGT Cheminots, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots appellent à une mobilisation massive des cheminotes et des cheminots, par la grève et la manifestation, le 6 juin 2023, à l’appel de l’intersyndicale interprofessionnelle.

LE COMBAT N’EST PAS FINI

Malgré ce que voudrait faire croire le Gouvernement, le combat n’est pas terminé. Un groupe parlementaire souhaite porter au vote, le 8 juin prochain, un projet de loi qui viendrait annuler le décalage de deux ans de l’âge de départ à la retraite jusqu’à 64 ans.

Le Gouvernement essaie de s’y soustraire à coup d’appel à l’anti-constitutionnalité du projet. La direction SNCF se prépare à faire l’après-vente de cette réforme. Gouvernement et patronat, même combat ! Cette loi est injuste et brutale, elle le restera tant qu’elle ne sera pas retirée !

FACE À CES MANOEUVRES DU GOUVERNEMENT, SOYONS NOMBREUX À LEUR RAPPELER QUE NOUS NE SOMMES PAS DUPES ET QUE NOUS DEMEURONS DÉTERMINÉS !

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MATÉRIEL : DOMAINE D’INTÉRÊT PUBLIC

Fret

| Le transport de marchandises

Lors de la réunion tripartite du 23 mai, le ministre des Transports et le président de la SNCF ont annoncé aux organisations syndicales représentatives nationalement, leur volonté de liquider Fret SNCF.

Face à une attaque en règle contre le service public ferroviaire et les cheminots, la Fédération CGT appelle dès à présent les cheminots de la maintenance du matériel à engager la bataille pour la sauvegarde du Fret ferroviaire.

Rien n’est gravé dans le marbre !

NOUVELLE RÉFORME FERROVIAIRE

Sans la nommer, c’est une nouvelle réforme ferroviaire que le ministre des Transports a annoncé.

La liquidation de Fret SNCF et la création, hors GPU, de deux nouvelles sociétés au capital ouvert à la privatisation, visent à accélérer le démantèlement du GPU et de son cadre social.

L’une de ces sociétés aurait pour objet de réaliser la gestion des installations de service et la maintenance des locomotives, y compris pour les entreprises ferroviaires privées externes au groupe. À cet effet, gouvernement et direction prévoient d’y transférer automatiquement 500 cheminots de la maintenance du matériel Fret SNCF.

Là où tous s’accordent à dire qu’il y a nécessité à favoriser le report modal de la route vers le rail pour répondre aux défis sociaux, économiques et environnementaux qui nous sont posés, ces annonces vont totalement à contre-sens. Mais elles ne sont pas inéluctables.

UNE AUTRE VOIE EST POSSIBLE

L’avenir des agents du Fret doit s’inscrire dans un projet de développement du fret ferroviaire public SNCF, pas dans sa privatisation et son attrition !

Dès septembre 2020, la Fédération CGT portait des propositions concrètes pour développer le service public de transport ferroviaire de marchandises dans son projet « Ensemble pour le Fret ». Elles doivent être débattues, défendues et mises en oeuvre !

Les cheminots de la maintenance Fret ne sont pas à vendre !

Ils exigent, avec la CGT :

  • l’intégration de l’ensemble des cheminots des « usines Fret maintenance » au sein d’un Domaine Matériel renforcé, afin d’organiser la maintenance dans des établissements dits « multi-activités » (voyageurs et Fret) ;
  • le maintien et le développement de toutes les charges de travail de maintenance du matériel dans l’entreprise publique (voyageurs et fret) ;
  • le développement et la modernisation des outils et des infrastructures de maintenance ;
  • l’amélioration de la réglementation pour plus de sécurité ferroviaire ;
  • l’amélioration des conditions sociales et de travail des cheminots du matériel (embauches, salaires, déroulements de carrière, parcours professionnels, …).

AGIR, MAINTENANT !

La Fédération CGT appelle l’ensemble des cheminots de la maintenance du matériel Fret à se rapprocher des syndicats et militants CGT locaux et à participer aux Assemblées Générales organisées sur les sites Fret du territoire afin de débattre de la situation et des perspectives de riposte revendicative et collective à y apporter.

La Fédération CGT appelle l’ensemble des cheminotes et des cheminots à se tenir prêts à agir et à porter leurs exigences aux directions locales et nationales.

LE MATÉRIEL EST ET RESTERA UN DOMAINE D’INTÉRÊT PUBLIC !

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LA CGT AGIT POUR LES PARCOURS PROFESSIONNELS DES ASCT

| Trains

Les innombrables réorganisations de l’entreprise ont attaqué les parcours professionnels des ASCT. Depuis, les prétextes fallacieux sont légion afin de contraindre l’ancienneté et l’expérience acquise.

La CGT, en total désaccord avec cette politique, propose aux ASCT de recenser leurs attentes et aspirations pour défendre le parcours professionnel de chacun.

L’éclatement des ECT, la mainmise des activités, le cloisonnement des personnels, les roulements dédiés et une politique de l’emploi minimaliste ont mis à mal depuis plusieurs années les parcours professionnels sur la filière Trains.

Ceci a conduit les directions des établissements TGV et Intercités à avancer des prétextes fallacieux pour contraindre le parcours professionnel des ASCT afin de favoriser ses desseins. Pour cela, rien n’est laissé au hasard, et surtout pas la duplicité, en affirmant notamment que les établissements TER n’autorisent pas les ASCT à quitter leur affectation ou que les ASCT de Transilien refusent d’évoluer vers une autre activité…

La CGT oeuvre pour que les règles régissant les parcours professionnels demeurent dans les ESV malgré les volontés des directions de les annihiler. En effet, la direction vise avant tout à rompre tout repère collectif valorisant l’ancienneté et l’expérience acquise, l’atteinte de cet objectif lui permettant surtout de rendre les ASCT malléables et corvéables à merci. Pour cela, elle n’hésite pas à utiliser mensonges et subterfuges (lettre de motivation, CV, entretien d’embauche…)

Lors du conflit de la fin de l’année 2022, la CGT a mis en oeuvre toute sa détermination afin que le sujet du parcours professionnel soit traité et respecté. S’appuyant sur le rapport de force des ASCT, la direction a été contrainte d’en acter le principe et d’en réaffirmer les fondamentaux.

Pour autant, le contrôle demeure nécessaire. C’est la raison pour laquelle la CGT propose à chaque ASCT, de lui faire part de ses intentions. Ainsi, les militants CGT pourront intervenir auprès des directions si nécessaire, afin de défendre et d’assurer un parcours professionnel équitable pour tous.

Télécharger la version .pdf ci-dessous pour en savoir plus.

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FACE AU POISON LIBÉRAL : NOUS SOMMES L’ANTIDOTE  !

FRET SNCF/RÉFORME SNCF

| Le transport de marchandises

Une réunion tripartite avec le ministre des Transports, le président de la SNCF et les organisations syndicales représentatives nationalement, concernant l’avenir de Fret SNCF, s’est tenue le 23 mai. Nous nous engageons dans une bataille âpre et nous ne lâcherons rien !

Pour rappel, le 18 janvier dernier, la Commission européenne déclenchait officiellement une procédure contre l’État français. Cette procédure était ouverte pour distorsion de concurrence et aides illicites à un opérateur ferroviaire public.

Dans les faits, la Commission européenne reproche à l’État d’avoir favorisé économiquement Fret SNCF sur la période 2006 – 2019 par l’octroi d’aides financières. Considérant que l’entreprise appartient à l’État, celui-ci est sommé de récupérer auprès de Fret SNCF l’équivalent de 5,3 milliards d’euros. Sous couvert d’une « concurrence libre et non faussée », le ministre des Transports a donc initié, avec la direction du groupe SNCF, une « pseudo-médiation » avec la Commission européenne pour trouver un accord garantissant le non recouvrement de cette somme. Il s’agit en fait d’une pièce de théâtre orchestrée par les « savants fous » du néolibéralisme qui veulent mener à leur terme les réformes ferroviaires de 2014 et 2018, avant d’en entamer une nouvelle.

Les annonces sont les suivantes :

  • Lancement de la liquidation de Fret SNCF et interdiction définitive d’utiliser le nom « Fret SNCF ».
  • Création d’une société qui aurait pour objet de réaliser la gestion des installations de service et la maintenance des locomotives avec transfert automatique de 500 cheminots de Fret SNCF. Cette nouvelle société de droit privé serait hors du groupe public unifié (GPU) et ouverte à la privatisation de son capital.
  • Création d’une société qui aurait pour objet d’effectuer les trafics de Fret SNCF à moyens mutualisés (wagons isolés, trains à coupons, etc.). Cette nouvelle société de droit privé serait hors du groupe public unifié (GPU) et ouverte à la privatisation de son capital.
  • Cession des contrats rentables au 31 décembre 2023 de trains entiers dédiés aux opérateurs ferroviaires privés autre que SNCF correspondant à 30 % du volume total de l’activité de Fret SNCF et interdiction de se repositionner sur ceux-ci pour une durée de 10 ans.
  • Interdiction faite aux entreprises de fret ferroviaire appartenant déjà au groupe SNCF de répondre aux appels d’offres des chargeurs pour une durée de 5 ans.
  • Donation aux opérateurs privés de 62 locomotives pour assurer les trafics cédés et mise à disposition pour une durée de 36 mois des conducteurs assurant actuellement ce trafic.
  • Cession de 40 % des actifs immobiliers de Fret SNCF aux entreprises ferroviaires privées pour favoriser l’instauration d’une concurrence effective dans ce secteur.
  • Cession de la plateforme logistique de Fret SNCF située à Saint-Priest à un opérateur ferroviaire autre que SNCF.

Rien n’oblige le Gouvernement et la direction SNCF à accélérer le rythme. La procédure européenne suit son cours et son avis définitif ne sera rendu que dans plusieurs mois ! C’est donc un prétexte pour désosser la SNCF.

Face à une attaque en règle contre le service public ferroviaire et les cheminots, la Fédération CGT des cheminots appelle DÈS À PRÉSENT :

 ➔ Ses syndicats et ses militants locaux à organiser des ASSEMBLÉES GÉNÉRALES sur tous les sites Fret du territoire afin de débattre de la situation et des perspectives de ripostes revendicatives et collectives.

 ➔ Ses syndicats et militants locaux à se déployer en direction de TOUS les cheminots, au-delà de ceux du FRET, afin de faire connaître la situation et d’envisager collectivement une riposte globale.

La Fédération CGT des Cheminots propose une réunion interfédérale nationale aux fédérations cheminotes représentatives dans les prochains jours.

  • La Fédération CGT des Cheminots engagera dans les prochains jours des démarches vis-à-vis des partis politiques progressistes, des associations et s’adressera plus largement à la population.
  • La Fédération CGT appelle les cheminotes et les cheminots à se tenir prêts à agir sous diverses formes, tant locales, régionales que nationales, dans les jours et semaines à venir.

LE GOUVERNEMENT VEUT ENGAGER UNE NOUVELLE RÉFORME DE LA SNCF À TRAVERS LE PLAN BORNE/FARANDOU ET LA LIQUIDATION DU FRET SNCF !

ILS NE TOMBERONT PAS SUR DES INGRATS !

Pétition en ligne sur Change.org :
Pour une vraie relance du Fret Ferroviaire en France avec l’opérateur public Fret SNCF

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APRÈS LE DÉSENGAGEMENT : LA VENTE AUX ENCHÈRES !

Avenir du Fret SNCF

| Espace presse

Les organisations syndicales représentatives étaient reçues ce 23 mai au ministère pour aborder la procédure européenne lancée par la commission à l’encontre de l’État Français concernant les subventions apportées au Fret SNCF.

Sans surprise, le Gouvernement a endossé opportunément le rôle du coupable. En faisant ce choix il renonce, sans ambiguïté, à défendre sa position auprès de la Commission européenne, actant la discontinuité, c’est-à-dire l’abandon d’une partie des trafics et la liquidation de FRET SNCF.

Ainsi, le Gouvernement a délibérément transformé la réunion en une véritable vente aux enchères de l’entreprise publique historique puisqu’il avait convié l’ensemble du patronat ferroviaire pour que les entreprises privées se repaissent des marchés les plus rentables que FRET SNCF est sommé d’abandonner à ses concurrents.

Le Gouvernement et la direction de la SNCF marchent donc main dans la main pour dynamiter l’outil public de transport de marchandises par fer !

C’est scandaleux ! C’est irrationnel ! C’est inacceptable !

NOUS NE LAISSERONS PAS FAIRE SANS BRONCHER !

La CGT des Cheminots qui, depuis près de 20 ans, se bat souvent seule avec les cheminots pour sauvegarder et développer le fret SNCF et, plus largement, l’entreprise publique, entend ne pas lâcher face aux fossoyeurs du rail et appelle les cheminots, mais aussi les usagers et, plus largement, la population à s’emparer de cette question cruciale et à rester attentifs aux suites qui seront données.

La Fédération CGT des Cheminots restera à l’offensive pour préserver l’outil public FRET SNCF et impulsera la bataille qui est un enjeu social pour les cheminots et plus largement un enjeu de société.

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REBATTONS LES CARTES !

Parcours pro

| Traction

Aux côtés des conducteurs, des gestionnaires de moyens et des cadres traction, la CGT exige de véritables parcours professionnels et de meilleurs déroulements de carrière.

Le sous-effectif chronique et la casse systémique des métiers pèsent sur les conditions de travail et les parcours professionnels des cheminots.

UN MÉTIER QUI DISPARAIT, C’EST UN PARCOURS PRO QUI S’ÉTEINT

Depuis plusieurs années, la direction s’emploie à morceler les métiers afin de multiplier les polyvalences et réaliser des gains de productivité.

Aujourd’hui, sous couvert d’un accord de branche, elle ouvre de nouveaux champs de polyvalence et accélère le processus de démantèlement des droits des cheminots en supprimant les règles établies en matière de parcours pro et de métiers. Peu l’importe les conséquences sur la sécurité ou le service !

Désormais, les conducteurs peuvent réaliser l’information aux voyageurs, des opérations d’entretien, la commande de taxis ou n’importe quelle autre tâche que la conduite de trains, tandis que les CTT sont employés à conduire des trains pour pallier le sous-effectif.

Au moindre incident, la direction s’évertuera à renvoyer ses responsabilités sur les cheminots et à les sanctionner durement.

Sans plus aucune règle établie et sans aucun contrôle, elle décide seule des parcours pro et des déroulements de carrière

LA CGT JOUE CARTES SUR TABLE !

Pour la CGT, en matière de parcours pro et de déroulement de carrière, la qualification des cheminots de la traction doit être mieux reconnue.

Les diplômes, les formations souvent longues, difficiles, et l’expérience acquise doivent conduire à une véritable reconnaissance.

En ce sens, la CGT refuse la polyvalence tous azimuts et revendique une meilleure progression professionnelle dans une nouvelle grille de rémunération pour tous les cheminots (statutaires et contractuels) ainsi que de meilleurs parcours pro.

Tout au long de leur carrière, les cheminots doivent pouvoir choisir leur métier et s’y réaliser avec une formation complète, entièrement financée par l’entreprise.

ENSEMBLE,
REFUSONS D’ÊTRE LES LAMPISTES !
GAGNONS DE NOUVEAUX DROITS !

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LE 31 MAI, IL FAUT QUE ÇA PAYE !

Salaires

| Les conditions sociales

La situation salariale des cheminots n’en finit plus de se dégrader. Ce n’est plus tenable. Nous devons obtenir des augmentations générales de salaire significatives ! La table ronde nationale du 31 mai prochain doit être placée sous la pression des cheminots ! 

 La spirale inflationniste ne cesse d’enfler depuis plusieurs mois. Les prix des produits alimentaires ont augmenté de 16,2 % en un an, d’après l’INSEE. Selon un récent rapport de cet organisme, les prix à la consommation ont connu une hausse de 5,7 %. 

Cette situation pèse sur le pouvoir d’achat des cheminots, c’est pourquoi les fédérations représentatives nationalement ont déposé une DCI le 3 mai 2023. Reçues le 11 mai dernier, elles ont demandé à la direction de convoquer, sans tarder, des discussions salariales en portant à l’ordre du jour de cette réunion les points suivants  : 

  • Augmentation générale des salaires  ; 
  • Intégration dans le salaire liquidable de l’ensemble des éléments de rémunération ; 
  • Revalorisation des primes de travail et des mesures équivalentes pour les contractuels ; 
  • Revalorisation des primes, indemnités et allocations ; 
  • Octroi d’un 13e mois pour l’ensemble des cheminots ; 
  • Indexation des salaires de tous les cheminots sur l’inflation ; 
  • Augmentation des indemnités de résidence et attribution à l’ensemble des cheminots. 

Au cours de cette DCI, la direction a fait de l’autosatisfaction, a méprisé la situation réelle vécue par les cheminots et leurs familles. 

Cette attitude volontairement provocatrice dans un contexte social tendu interprofessionnellement et incertain professionnellement ne peut que renforcer la colère des cheminots et la détermination de la CGT à ne rien laisser passer. 

Aussi, il apparaît nécessaire d’agir fortement pour imposer nos revendications légitimes, y compris par l’arrêt de travail. 

C’est pourquoi la Fédération CGT appelle les cheminotes et cheminots de tous collèges et de toutes fonctions à faire valoir leur droit de grève le 31 mai prochain, jour de la table ronde nationale sur la question salariale. 

Un préavis national tous services a été déposé du 30 mai 2023 19h00 au 1er juin 2023 8h00. 

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STOP À LA RÉPRESSION ! LES ADC EN GRÈVE !

Licenciement

| Communiqué

Notre collègue Guillaume, conducteur de train à Perpignan, vient de recevoir la notification de sa radiation de l’entreprise.

Une sanction disproportionnée qui place les agents de conduite au bout du fusil à la moindre faute de sécurité.

C’est inacceptable !

La CGT des cheminots appelle l’ensemble des ADC à se mettre en grève dès vendredi 26 mai jusqu’au 29 mai inclus.

DE QUOI EST-IL QUESTION ?

La direction reproche à notre collègue d’avoir utilisé son téléphone lors de la conduite de son train. Cependant, les faits démontrent aussi qu’il a parfaitement mis en oeuvre les procédures applicables lors de ce type d’évènement Sécurité. La direction ne peut donc invoquer un quelconque préjudice.

UNE SANCTION DISPROPORTIONNÉE

La CGT est en désaccord absolu avec le niveau de sanction proposé et finalement validé par la direction de l’axe TGV Sud-est. Elle est totalement disproportionnée !

TOUS CONCERNÉS

Face à ces attitudes qui touchent tous les conducteurs, les directions ne peuvent pas utiliser le management du « TOUT RÉPRESSIF » qui ne réglera aucun problème. Elles interdisent l’utilisation du numérique alors que, dans le même temps, elles le développent à outrance. Elles prévoient même l’installation de micros dans les cabines de conduite afin de compléter leur flicage.

Mais au-delà du cas de notre collègue, c’est bien le niveau excessif des sanctions qui interroge.

Ce niveau de sanction sera-t-il désormais la norme pour toutes les erreurs commises ?

La CGT n’accepte pas ce niveau de sanction décidé à l’encontre de notre camarade et se refuse à laisser ces pratiques répressives s’installer !

C’est lui aujourd’hui, demain, au tour de qui ?

C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots appelle les conducteurs de train, sur l’ensemble du territoire, à se mettre en grève aux côtés des camarades de la Région de Montpellier à partir du vendredi 26 mai 2023 et ce jusqu’au lundi 29 mai 2023 inclus. Exigeons ensemble que la direction revoie sa copie et abaisse le niveau de la sanction !

ADC, ON DÉPOSE LE SAC !

Préavis n° PRV 230 306 019 01 X

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PAS D’USAGERS DE SECONDE ZONE

PSH/PRR

| Exploitation

Suite à une révision de la réglementation européenne concernant notamment l’accessibilité et la prise en charge des personnes à mobilité réduite dans les transports, la direction souhaite imposer aux cheminots du sol et du bord de nouvelles obligations.

À compter du 7 juin 2023, les ASCT et les agents des gares (escale, vendeurs…) devront être formés à la prise en charge des personnes à mobilité réduite afin de répondre aux exigences du nouveau règlement européen en matière d’accessibilité et de prise en charge des PSH dans les transports.

Après des décennies d’inertie, alors qu’environ 40 % de la population sont confrontés à une situation de handicap temporaire ou permanente, l’entreprise a désormais l’obligation d’agir. Pour cela, plusieurs mesures sont prévues par le législateur.

Mais si la direction prévoit de confier aux cheminots de nouvelles responsabilités afin de faciliter les déplacements, l’accessibilité aux sites ferroviaires, l’achat des titres de transport, l’information et les déplacements à bord comme au sol, les représentants du personnel n’ont été destinataires d’aucune information précise quant aux réelles missions, obligations, conséquences, responsabilités engagées, ni sur le contenu des formations.

DES MOYENS LOIN DU COMPTE, VOIRE INEXISTANTS

La direction assure pouvoir garantir un service dans 100 % des gares. Or, entre les postes figés en gare, l’EAS ou encore la multitude d’équipements de trains incomplets (absence agent B) et l’insuffisance des formations, dont certaines sont effectuées en e-learning, cette affirmation paraît au mieux illusoire, au pire mensongère !

D’ailleurs, les (lourds) investissements à consentir pour que les 1 650 gares et points d’arrêt du territoire soient accessibles à tous, n’ont aucun début de traitement !

DES EXIGENCES À SATISFAIRE

La Fédération CGT des cheminots réaffirme que la première obligation de l’entreprise publique SNCF est de garantir à tous et en tous points du territoire, l’égalité d’accès au service public de transport ferroviaire de voyageurs.

Le retour à une entreprise publique et intégrée en est l’une des conditions.

La Fédération CGT exige également les moyens humains, financiers et matériels supplémentaires nécessaires à l’accomplissement de cette mission, y compris par l’arrêt de la sous-traitance !

Les personnes à mobilité réduite ne sont pas des usagers de seconde zone ! Leur prise en compte ne peut se résumer à ne faire que de la communication !

APRÈS DES ANNÉES D’ÉVITEMENT, DE RÉORGANISATIONS ET DE CASSE DES EMPLOIS, LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS N’ACCEPTERA PAS QUE LA DIRECTION ABANDONNE LES CHEMINOTS À LEUR SORT ET LAISSE LES USAGERS SUR LE QUAI !

Lexique :
PSH : Personne en Situation de Handicap
PMR : Personne à Mobilité Réduite
DOV : Règlement européen sur les Droits et Obligations des Voyageurs ferroviaires, aussi appelé PRR pour « rail Passengers’ Rights and obligations Regulation »

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La vraie info - Le JT des cheminots

Dans les médias

15 avril 2023

Réforme des retraites promulguée: la CGT-Cheminots, Unsa, Sud-Rail et CFDT-Cheminots appellent à « une journée de colère » ce jeudi

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