Fédération CGT des Cheminots


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INFO LUTTES : LES CHEMINOTS DE L’ÉQUIPEMENT HAUSSENT LE TON !

| Équipement

16-05
PAYS DE LA LOIRE
Les cheminots ne veulent pas de cette organisation du travail

À l’initiative de la CGT, des cheminots de l’Équipement se sont rassemblés le 16 mai à Nantes pour faire bloc contre le projet « Maintenir Demain » que souhaite leur imposer l’entreprise. Une trentaine d’agents SE venus de toute la région se sont réunis devant les locaux SE de Nantes, malgré un mail d’intimidation de la direction. Ils ont donc interpellé les « collaborateurs » de la direction qui passent présenter ce projet dans chaque secteur pour prêcher le bien fondé. Les cheminots n’en veulent pas dans l’état ! Sa mise en place sera néfaste pour les déroulements de carrière et dégradera l’ambiance au sein des équipes. Les parcours seront rallongés, avec les risques routiers que cela engage.

Les revendications suivantes ont été portées :

  • Des DPX à la qualification F ;
  • Un découpage d’astreinte réduit ;
  • Un doublement des compensations d’astreinte ;
  • La qualification C, au premier mois de la prise d’astreinte, pour une reconnaissance technique de tous les agents qui la montent ;
  • Six embauches de SE en plus des 17 embauches prévues et sans réduction des CO.

À l’issue de ce rassemblement, 2 cheminots ont rejoint la CGT.
Des suites à ce mouvement sont d’ores et déjà étudiées afin de l’élargir à tous les cheminots de la région.


08-06
BRETAGNE
Les cheminots demandent plus de sécurité

Les cheminots demandent plus de sécurité Mercredi 8 juin 2022, avait lieu, à Rennes, la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT). Son président n’est autre que le directeur de l’Infrapôle Bretagne. Ce fut l’occasion pour une cinquantaine d’agents de l’Infrapôle Bretagne de venir interroger la direction sur les trop nombreux incidents de sécurité qui ont eu lieu sur notre territoire ces derniers mois et surtout ces dernières semaines.

Cette réunion était donc le moment pour les agents de rappeler l’importance de leurs métiers dans l’organisation quotidienne des chantiers. Face aux interventions des cheminots, la direction devait proposer une réunion avec des cheminots présents.

Des suites à ce mouvements sont d’ores et déjà étudiées afin de l’élargir à tous les cheminots de la région.


14-06
REIMS
Les cheminots demandent des emplois, du salaire, l’augmentation de la prime de travail

Pour les cheminots de la région de Reims, la lutte du 14 juin n’était qu’une première mise en bouche. Les cheminots sont excédés. Les maux ne manquent pas (pression, qualité de vie, organisation du travail, manque de personnel, salaire trop bas et non socialisé, inquiétudes de la concurrence, « maintenir demain », etc.)

Les AG ont réuni plus de 110 cheminots sur le secteur, notamment à Charleville, Reims, Châlons en Champagne, Troyes) à l’appel de la seule CGT. La direction a refusé de communiquer les taux de grévistes, et pour cause. Après recensement, ce sont entre 30 et 40% des cheminots de l’Équipement qui se sont mis en grève, dont beaucoup de cadres.

Suite à ce mouvement, une nouvelle rencontre avec la direction est prévue par la mise en place de la prime de travail (+20%).

La direction s’est également engagée à respecter les CO et à réaliser des embauches sur tous les postes vacants et manquants.
2 adhésions ont été réalisées et 3 sont en attente lors de cette seule journée d’action à l’Équipement.

Des suites à ce mouvements sont d’ores et déjà étudiées afin de l’élargir à tous les cheminots de la région.


20-06
PARIS RIVE GAUCHE

Les cheminots d’IPSO se sont rassemblés le 20 juin à Juvisy pour interpeller le DET, à l’appel de la CGT, sur les problématiques de « Maintenir Demain », de l’emploi et des salaires.
Sur « Maintenir Demain », les cheminots ont exprimé leur refus de ce projet mortifère pour l’emploi avec des suppressions de postes, des déqualifications de postes notamment du REQ, davantage de polyvalence et d’externalisation.

Le compte n’y est pas sur la transformation de la ligne managériale, sur les futurs postes des DPX, TO et TA, sur les limites des UTM, équipes, brigades, parcours, parcours d’astreinte, sur les changements de LPA, sur l’impact sur les autres UP de l’établissement.

Les besoins en effectif, avec des CO non-comblés depuis de trop nombreuses années, ont également été abordés. D’ailleurs, 100 postes sont vacants au CO. La CGT a porté les besoins en recrutement dans tous les collectifs avec l’exigence de réaliser les 135 autorisations d’embauche prévues en 2022 et un volet supplémentaire de 50 emplois afin de réaliser la charge de travail. La formation des agents et la transmission des compétences sont indispensables.
La question des salaires a été portée avec force par les cheminots.

Des suites à ce mouvements sont d’ores et déjà étudiées afin de l’élargir à tous les cheminots de la région.


20-06
BORDEAUX

En amont de la manifestation d’intérêt général du 20 juin 2022 à Bordeaux, les cheminots de l’Équipement de l’Aquitaine et du Poitou-Charentes se sont rassemblés devant le siège de l’infrapôle Aquitaine afin de se faire entendre par la direction.

La CGT a porté une fois de plus les principales revendications des cheminots, à savoir :

  • L’augmentation générale de nos salaires et de la prime de travail et équivalent pour les contractuels ;
  • Des emplois en conséquence dans nos brigades et équipes ;
  • L’arrêt de la dégradation de nos conditions de travail ;
  • L’arrêt de « Maintenir demain » ;
  • Des conditions sociales d’un haut niveau.

De plus, un mail reçu par les agents dans les équipes de l’établissement de l’infrapôle Aquitaine visant à réécrire le GRH0131 par le biais d’une note datant de 2012, à savoir de limiter à une seule prime de conduite par véhicule et par jour, a entraîné la colère des cheminots. Ils se sont organisés en déposant massivement les clés des véhicules de service.

Face à la grogne massive et à l’intervention de la CGT, la direction a donc envoyé aux équipes un message de désaveu. Elle ne remettra pas en cause le nombre de prime de conduite !

À l’issue de ce rassemblement, plusieurs jeunes cheminots ont pris contact avec la CGT.

Des suites à ce mouvements sont d’ores et déjà étudiées afin de l’élargir à tous les cheminots de la région.


28-06
LYON

Ce sont plus de 180 cheminots de l’Équipement qui se sont rassemblés face au siège de l’Infrapôle Rhodanien pour exprimer leur colère. Depuis trop longtemps, les revendications en termes de salaires et d’emploi ne sont pas entendues par une direction déconnectée de la réalité. Combien de chantiers reportés, sous-traités ou en suspens, faute de cheminots ?! Sous le dogme financier, c’est une véritable purge des effectifs que la direction impose, nous dépossédant un peu plus chaque jour de notre savoir-faire, de notre travail ! Et comme si cela ne suffisait pas, le pouvoir d’achat est particulièrement mis à mal. Cette question est de plus en plus prégnante au regard de l’inflation galopante. L’éloignement domicile-travail imposé par les différentes restructurations, fait d’autant plus mal au porte-monnaie quand il s’agit de faire le plein de carburant. La CGT porte depuis de nombreux mois l’exigence d’augmenter les salaires et les pensions de retraite.

Face au mutisme de cette direction, il conviendra d’élargir plus largement l’action à l’ensemble des cheminots de la région.


30-06
MONTPELLIER

Ce sont plus de 150 cheminots de l’Équipement, venus de toute la région, qui se sont rassemblés devant la Direction SNCF. Une première étape réussie pour aller chercher de véritables avancées à la hauteur des revendications des cheminots.

Les cheminots et la CGT ne peuvent pas accepter de nouvelles suppressions d’emplois et de postes qui engendreront de réelles incapacités à maintenir le Réseau dans un court délai.

La CGT a également alerté la direction sur la détérioration des conditions de travail des cheminots, à savoir des surcharges de travail, le développement important des RPS suite aux nombreuses annonces de réorganisations, de trop nombreux accidents de travail, des astreintes réduites, des volumes d’heures effectuées des agents soumis au forfait-jour au-delà des textes réglementaires….

Le rapport de force des cheminots aura permis de faire bouger des lignes sur l’emploi avec huit mutations et cinq recrutements supplémentaires, sur l’arrêt de la suppression de la brigade de St Chély d’Apcher, le report du projet de flicage par géolocalisation des véhicules et la proposition d’une enveloppe pour la majoration de la prime de travail.

Les cheminots, mobilisés et déterminés, ont appelé à amplifier le rapport de force et à poursuivre la mobilisation.

Les luttes se multiplient, d’autres sont d’ores et déjà annoncées en région à la rentrée.

RESTONS MOBILISÉS ! 

AMPLIFIONS LES LUTTES !

 

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REMISES DE SERVICE : UN EFFET D’ANNONCE !

| Équipement

La direction, lors de la commission métier du 24 mai dernier, a annoncé accéder à la revendication sur la prise en compte des prises et remises de service.

Une avancée pour les cheminots des centraux sous-stations ?

Si certaines organisations syndicales se gargarisent d’avoir obtenu des avancées sans jour de grève, il est bon de rappeler qu’une journée d’action a été portée par la seule CGT le 17 octobre 2022.

La direction, sans raison apparente, hormis peut-être laisser paraître un quelconque dialogue social, amorce un geste en direction des conditions de travail des RSS. Pour la CGT, il convient de rester très mesurés. Les compteurs TQ seront incrémentés de 10 minutes pour correspondre à cette disposition. Les roulements des Centraux devront être modifiés en conséquence pour intégrer ce changement.

Le CSS de Montpellier est fort d’un accord local de 15 minutes.

Pour la CGT, cette annonce reste avant tout un effet de communication. Elle n’a aucun effet incitatif sur les embauches. Elle n’a aucune incidence sur les salaires. Ce temps TQ généré sera toujours aussi difficile à prendre dans les CSS où il y a des manques récurrents de personnel.

Aujourd’hui, les centraux sous stations sont majoritairement en sous-effectif. Si la direction annonce 140 recrutements pour cette année, elle est prête à raccourcir la formation des CSS afin de valider « plus vite » un grand nombre de régulateurs. En attendant, elle compte faire appel à l’ELOG national pour colmater les brèches. Elle omet également les 44 % de cessation depuis 2019 !

La CSS de Chambéry en est un parfait exemple. Ce collectif de travail est malmené.

L’absence de recrutement préfigure des dangers que la direction devra assumer !

La véritable raison de cette annonce se trouve surtout dans les dossiers à l’ordre du jour de cette réunion. La direction entend focaliser et se contenter de la question des parcours pro pour les RSS. Cependant, le document d’étude présenté n’apporte aucune réponse, aucune piste probante aux problématiques soulevées par les RSS.

Une nouvelle fois, la direction fausse les débats, passant sous silence les revendications principales des agents :

  • une reconnaissance salariale à la hauteur des spécificités et des responsabilités ;
  • un parcours professionnel garanti jusqu’à la qualification F (niveau 6) pour celles et ceux souhaitant poursuivre à leur poste ;
  • de véritables passerelles pour les RSS souhaitant changer de métier.

Pour la CGT, ces sujets sont loin d’être nouveaux. Il est nécessaire et urgent de donner des perspectives pour les agents souhaitant conserver leur poste, en rendant accessible la qualification F (classe 6).

Pour la CGT, il serait relativement simple de valoriser le poste de RSS en réévaluant la question salariale. D’ailleurs, si la direction est capable de payer très confortablement un agent « volant », elle peut largement apprécier à la hausse les effectifs locaux. Ce n’est donc pas une question de moyens, mais d’idéologie.

La direction ne doit pas oublier que le faible nombre de RSS au regard de la masse salariale globale rend cette population d’autant plus facile à se mobiliser fortement.

Le dernier mouvement de 2022 en est le parfait exemple avec environ 180 D2I sur la France entière.

Il faut rappeler que, si les embauches se font sur la base de la qualification E (classe 5), les reconversions en RSS pour les qualifications D (classe 4) restent d’actualité, même si le document présenté lors de cette commission métier ne l’évoque pas du tout.

Pour la CGT, il y a donc un potentiel important d’agents pouvant prétendre au poste de RSS, ce qui apporterait des solutions en interne plus rapides et fiables. À ce jour, cette piste n’est toujours pas exploitée par la direction.

Pour la CGT, la direction est loin de répondre aux légitimes revendications des cheminots des EALE. Les sujets suivants sont toujours en suspens, à savoir :

  • L’augmentation de 20 % de la prime de travail ;
  • La généralisation et augmentation conséquente de « sujétion ÉALE » des RSS et la rendre liquidable ;
  • La généralisation de l’attribution de la prime « grand travaux » lors de GOP, SPRC, RVB, ou de suite rapide pour les RSS ;
  • Le déroulement de carrière jusqu’à la classe 6 pour les RSS souhaitant rester en poste ;
  • Le passage à la classe 4 a minima pour tous les agents d’astreinte ;
  • La requalification en tâche essentielle de sécurité pour les RSS et consolidation des filières de recrutement ;
  • La formation et suivi pédagogique à renforcer ;
  • Un parcours de recrutement spécifique aux ÉALE afin de combler les manques des CO.

Pour la CGT, il conviendra de donner de réelles suites à notre démarche engagée.

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TOUJOURS MOINS NOMBREUX POUR PRODUIRE !

EIV

| Équipement

Le 4 mai dernier, la CGT a été reçue par la direction de Supply Chain. Sans surprise, le Directeur, s’est voulu rassurant sur la pérennité de nos établissements. Pourtant, l’analyse faite par la délégation CGT démontre un tableau moins réjouissant !

Les annonces concernant le plan de performance Réseau, la productivité, la baisse des effectifs, le remboursement de la dette, l’augmentation des coûts des matières premières…, auront de nouvelles conséquences sur le quotidien et les conditions de travail de tous les cheminots des EIV.

Alors que les besoins en emplois, les charges de travail, les conditions de travail sont des sujets très prégnants pour les cheminots des EIV, la direction annonce des gains de productivité importants pour les années à venir, avec pour effet direct la poursuite de la baisse des effectifs. Les cheminots apprécieront !

Actuellement, ce sont 2,8 milliards de régénération par an qui sont investis. L’objectif pour 2027 est de passer à 3,8 milliards avec, en plus, 500 millions par an pour la modernisation de la signalisation.

Le site de Saulon va connaître une augmentation de sa production Rail. Aujourd’hui en 2×8, la direction annonce passer en 3×8 dans les mois à venir. La direction annonce vouloir atteindre une production de 490 appareils de voie par an. Les sites de Chamiers et Moulin Neuf sont pérennes pour assurer cette charge. Pour finir, le site de Moulin Neuf va être rénové pour un montant de 40 à 50 millions d’euros.

UNE PRODUCTION FAITE SUR LE DOS DES CHEMINOTS

Les recrutements ne sont toujours pas à la hauteur des enjeux. En 3 ans, ils seraient au nombre de 187. Et pour preuve, les effectifs passeront de 1 644 en 2021 à 1 600 en 2023. 30 agents ont démissionné en 2022 et s’ajoute un important absentéisme, un cocktail explosif !

Toujours sur la question des effectifs entre 2021 et 2022, ce sont – 9,4 agents à l’EIV Saint Dizier, -6,6 à l’EIV de Moulin Neuf, -0,6 à l’EIV Quercy-Corrèze, -1,7 à l’EIV Bourgogne et -2,7 à la Direction Supply Chain, soit – 21 agents en 1 an qui ont disparu !

Sans connaître à cette heure la déclinaison précise par site, la trajectoire Emploi annoncée est de -20 agents pour 2023 !

Pour la CGT, des recrutements devront être opérés rapidement pour renforcer les sites. Mais la direction abuse de contrats précaires. Ce sont nombre de CDD, d’intérimaires qui sont utilisés en lieu et place d’embauches pérennes. Pour la CGT, les annonces du Président Farandou sur l’augmentation des investissements nécessitent impérativement des recrutements supplémentaires et une augmentation des effectifs.

Pour la CGT, la direction ne répond pas aux attentes des cheminots. Les maux sont pourtant importants dans les EIV. L’absentéisme témoigne d’un mal être grandissant. Dans un contexte où l’attractivité de ces métiers n’est plus au rendez-vous, et pour cause, avec des salaires trop bas, des conditions de travail dégradées, un manque de reconnaissance, la perte de repères, etc., la direction joue avec le feu en hypothéquant nos savoir-faire et ce toujours au détriment de nos conditions de travail. Ceci se matérialise par une augmentation de la productivité avec une pression sur les temps de production et un flicage des agents, un manque de visibilité précise sur les charges de travail, une désorganisation chronique dans les productions. À cela s’ajoutent le travail en flux tendu et en mode dégradé quasi-quotidien, la sous-traitance et le manque de matières premières pour produire.

DES COMBATS À MENER !

Au vu de ces éléments, la CGT exige une véritable augmentation des effectifs dans tous les services et sur tous les sites de production en tenant compte notamment du nombre des démissions qui explose et des difficultés à recruter sur nos métiers spécifiques.

Nous revendiquons un recrutement à hauteur de 285 emplois pour rendre acceptable la charge de travail actuelle, pour assurer la ré-internalisation de charge de travail, le réemploi de matière. La CGT revendique ces emplois pour réduire l’utilisation souvent abusive d’emplois précaires. La CGT revendique ces emplois pour améliorer les conditions de travail des cheminots. Ces embauches sont nécessaires pour stopper la polyvalence qui engendre des arrêts de travail, détériore les conditions de travail et cause des nombreuses démissions, le tout dans un contexte de non reconnaissance des savoir-faire des cheminots. La direction préfère contrôler ou faire contrôler les cheminots en arrêt de travail plutôt que d’accepter l’idée de proposer une augmentation de 20 % de la prime de travail pour l’ensemble des cheminots des EIV.

La CGT a alerté la direction sur le climat très tendu qui existe dans certains établissements dû en grande partie à la politique menée par notre Direction.

La direction devra entendre les légitimes revendications des cheminots. Il en va de la production dans les EIV.

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ÉQUIPEMENT PROCHE DE LA RUPTURE !

| Équipement

Les cheminots de l’Équipement connaissent aujourd’hui, une réelle perte de repères. Les causes en sont multiples mais elles ne sont pas irréversibles !

Les raisons sont connues : sous-effectif, salaire non attractif, non-reconnaissance de la technicité et des examens, conditions de travail qui se dégradent… Pour la CGT, il convient aujourd’hui de dépasser les constats. La situation est trop dégradée, proche de la rupture !

LES EFFECTIFS

Depuis des années, les effectifs n’ont cessé de décroître au sein de nos métiers. La situation actuelle est telle que nous ne pouvons plus assurer l’ensemble de nos missions de service public en toute sécurité et en qualité, comme nous l’imposent nos métiers. Les reports de lot de maintenance d’installations de sécurité sont désormais légion. Les périodicités d’astreinte ne sont plus respectées. L’enfumage qui consistait à masquer ce manque d’effectifs en nous remplaçant par des entreprises privées est tombé.

Face à ce délitement, le niveau d’embauche 2023 annoncé par la Direction serait historique pour le service électrique. Ce qui est édifiant, c’est que ce niveau de recrutement est en lien avec les sous-effectifs actuels dans ce métier, le site de la gare Montparnasse, par exemple, avec 50 % des postes qui ne sont pas tenus, c’est scandaleux !

S’agissant des autres métiers de l’Équipement, la tendance s’accentue. Un nouvel exemple vient appuyer ce fait et semble décrire parfaitement l’urgence dans laquelle certains collectifs se trouvent. L’UO Éale Alpes connaît des effectifs tendus depuis plusieurs mois. Aujourd’hui, la situation s’est fortement dégradée ! Hier au nombre de 10, il ne reste que 5 agents aujourd’hui !

Pour la CGT, il convient de faire bouger les lignes. La CGT revendique 5 925 embauches. Aujourd’hui, seules 1 000 sont budgétisées !

UNE PRODUCTION DÉSORGANISÉE

Alors que l’organisation de la production aurait dû être améliorée, Maintenir demain l’a davantage désorganisée. Cela couplé aux sous-effectifs, les conditions de travail sont donc frappées de plein fouet. Les cheminots jusqu’à l’encadrement sont victimes d’un mal-être au travail avéré.

Cette déstructuration liée au manque de moyens humains impacte énormément la sécurité. Les politiques d’entreprise, particulièrement à l’Équipement, tracent un avenir similaire aux conditions d’emploi des cheminots des entreprises sous-traitantes. Pour rappel, celles-ci sont dramatiques, avec quatre décès ce dernier semestre. Ces conditions, la CGT n’en veut pas !

L’organisation de la production ne peut engendrer plus de mal-être. Supprimer les DPX et créer les ordonnanceurs sans jamais travailler à un équilibre et à un partage de la charge de travail pose de réelles questions.

Pour la CGT, il apparaît qu’un RDU de chaque spécialité dans les UTM, des ATU en appui des N+1 pour soulager la charge de travail, le maintien des parcours d’astreinte de proximité, l’arrêt de la GMAO sans formation, sans moyens, en actant une prévision de productivité généralement fausse… sont des éléments qui apporteraient des améliorations en termes de qualité de vie au travail.

SÉCURITÉ OU PROFITS ?

Enfermés dans une logique de productivité, les cheminots ne sont plus en capacité d’effectuer la maintenance conformément aux règles en vigueur, impactant de fait la sécurité ferroviaire.

La Direction n’a tiré aucun enseignement de l’accident de Brétigny. Elle avance dans sa politique de casse de l’entreprise intégrée SNCF. Malgré la décision de justice mettant en cause la politique de l’entreprise et le manque de moyens humains, la Direction s’obstine à poursuivre cette mauvaise voie.

Pire, en mars 2022, les sénateurs Maurey et Sautarel ont produit un rapport d’information au Sénat. Parmi ses recommandations figure la sortie de SNCF Réseau « pour que son indépendance soit réellement garantie » dans le cadre d’une nouvelle réforme ferroviaire. Le président Farandou a, le 7 avril 2022, adressé un long courrier à ses rédacteurs. Il pointe notamment le « non-financement de ce même réseau par les nouveaux entrants », tout en soulignant les insuffisances de financement du réseau par l’État.

ÉLEVER LES CONSCIENCES POUR ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE

Pour la CGT, la sécurité doit primer sur les profits ! Ces derniers, pharamineux, se sont fait sur la casse du statut, les conditions de travail des cheminots et la sécurité. Nous revendiquons un retour à une entreprise unique et intégrée de service public : la SNCF !

Pour cela, de réels engagements doivent être pris par la Direction pour l’ensemble des cheminots de l’Équipement, à savoir :

  • un recrutement pour 2023 à hauteur de 5 925 ;
  • la réduction du temps de travail à 32 heures maximum, 4 nuits maximum ;
  • les moyens matériels et organisationnels pour réaliser leur travail ;
  • une augmentation de la prime de travail pour la reconnaissance de la technicité des métiers.

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DES MANQUEMENTS GRAVES !

Formation professionnelle

| Équipement

Le 5 juin 2023, la CGT était reçue par la Direction dans le cadre d’un dépôt de DCI. Qu’elle soit initiale ou de perfectionnement, la formation assure le maintien des connaissances et des éléments essentiels à la production.

La Direction annonce des économies sur la formation. Quid de la sécurité ? des connaissances techniques de nos métiers ?

La Direction n’a rien retenu de la catastrophe de Brétigny !

Pour la CGT, la fin du maillage du territoire avec la fermeture des centres territoriaux de formation participe bien à un sous-dimensionnement en termes de places.

Quelques exemples : hier, formés sur le site de Saint-Ouen, les soudeurs sont aujourd’hui formés sur le site de Bègles. Seuls deux des dix cabines de soudage sont opérationnelles. Résultat : des cheminots qui sont en attente de formation depuis près d’un an !

Sur le site Saint-Priest, le campus est déjà sous-dimensionné. Les maquettes et ateliers nécessaires aux formations ne trouvent pas de place. Des formations SEG et caténaire sont transférées sur Nanterre. Or, ce campus est en sous-effectif chronique de 30 formateurs.

On fait bouger les lignes ! Allons plus loin !

La Direction propose de maintenir le site de Marseille, de le renforcer par l’arrivée de 3 à 4 formateurs SE. Elle annonce réouvrir l’école d’Amiens et être en recherche d’un responsable et de formateurs. De plus, elle compte passer de 1,5 formateur EALE aujourd’hui à 4. Tous les postes SEG sont couverts à Bègles, 2 sont manquants à Saint-Priest pour être complet sur les besoins en campus.

La Direction se retrouve contrainte de réouvrir des sites en régions. Mais il faut aller plus loin !

Aujourd’hui, les besoins de formation au niveau du SE sont énormes. La Direction annonce un recrutement au SE en 2023. Pour la CGT, la Direction n’est pas à la hauteur ! Comment assurer la sécurité des installations alors que la formation ne suit pas !

En 2020, la Direction ambitionnait de devenir la référence en formation ferroviaire en France. Elle n’était pas fermée à former des cheminots d’entreprises extérieures. Les ambitions semblent revues à la baisse ! Comment prétendre l’excellence et se retrouver en difficulté pour former ses agents !

Des évolutions inquiétantes !

La Direction persiste avec un changement du contenu de la formation avec une formation par bloc de compétences et non plus sur la globalité du métier. La CGT insiste sur l’importance d’avoir des formations qui prennent en compte le contenu propre des métiers et des gestes métiers.

La simplification des méthodes pédagogiques ne peut être le but recherché de toute formation. Les supports « modernes » doivent être organisés à partir des besoins exprimés par les cheminots et de ceux liés aux impératifs de maîtrise permanente de la sécurité et des connaissances techniques.

La Direction avoue qu’il y a un vrai sujet sur le manque d’attrait et de reconnaissance du métier de formateur. Devenir formateur ne peut être vu comme un frein voire un piège sans aucune perspective !

La CGT revendique :

  • le maintien et la réouverture de centres de formation régionaux ;
  • la réinternalisation de l’ensemble des formations ;
  • une formation et un accompagnement de haut niveau pour les alternants ;
  • l’amélioration des conditions de vie et de travail des formateurs et des stagiaires ;
  • un meilleur déroulement de carrière, par une réelle prise en compte lors des notations ;
  • la nomination à la position de rémunération 21 de la grille CGT (niveau 6) des agents formateurs à la position 17 de la grille CGT (niveau 5) validée par les DU au bout de 3 ans ;
  • la création d’une indemnité, pour les formateurs animateurs, à la position 17 de la grille CGT (niveau 5) et la reconnaissance dans le cursus professionnel en tant que poste encadrant des formateurs animateurs.

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LA DIRECTION A ENFIN RÉPONDU AUX CHEMINOTS !

Éale

| Équipement

 Suite à la DCI nationale CGT du 5 octobre dernier et dans la continuité de la table ronde NAO du 7 décembre, la Direction fait une première annonce en réponse à la mobilisation des RSS. 

 Alors que la Direction était restée sourde à nos revendications, après un préavis et une action forte des cheminots le 18 octobre 2022, la Direction apporte aujourd’hui un début de réponse. 

En effet, la prime de sujétion Éale va être majorée de 60 euros et renommée « prime de sujétion et technicité » afin de mieux correspondre aux spécificités du métier de régulateur. Cette augmentation prendra effet en janvier. Cette prime n’avait jusqu’ici connu aucune revalorisation depuis sa création en 2006. 

C’est une première victoire pérenne à mettre au crédit des agents qui se sont mobilisés. Loin des effets d’annonce électoraux de certaines organisations syndicales, la fédération CGT s’emploie à porter des revendications cohérentes issues du terrain, par et pour les agents. 

Bien évidemment, il reste un grand nombre de sujets qui doivent être entendus par la Direction et que cette annonce ne saurait cacher. 

 La fédération CGT va poursuivre son travail et maintenir la pression jusqu’à ce que les agents des Éale puissent obtenir satisfaction. 

Encore une fois, la preuve est faite que la mobilisation paie toujours et reste le seul mode d’action efficace. 

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QUEL AVENIR POUR LES ASTI ?

| Équipement

Le 8 décembre dernier, une délégation CGT était reçue dans le cadre d’une audience par la Direction Télécoms Unifiée. La direction devait nous répondre sur l’avenir des télécoms !

Lors de nos échanges avec les cheminots des ASTI/ESTI, l’inquiétude concernant leur avenir était très palpable. Les différentes rencontres avec les directions Réseau et E SNCF, indiquaient une volonté de s’affranchir progressivement des services des agents Télécom.

En effet, en raison de leur état, certaines installations liées à la sécurité, comme les téléphones d’alarme, sont condamnées faute de pièces de rechange. Les projets « FERCOM » et « SOPRANO » supprimeront les téléphones extérieurs, tout comme le projet « GAMEC », qui supprimera les téléphones des passages à niveau.

La direction affirme que la courbe emploi est à la progression et doit le rester. Elle confirme cependant qu’aujourd’hui certains collectifs sont bien tendus.

Pour la CGT, le moindre sous-effectif met à mal la production. Les manques de personnel et l’absence d’embauches sont réels sur certains sites et engendrent des difficultés à tenir les astreintes.

Concernant les charges de travail, la DTU s’est voulue rassurante en soulignant que les budgets restent stables. Elle affirme que les modifications de charge dues à la modernisation du réseau seront compensées par des charges travaux accrues, ainsi qu’une récupération « probable » du réseau GSMR.

Aujourd’hui, ce sont bien environ 7 000 téléphones de voie qui sont appelés à disparaître. Si c’est en lien avec un arrêté sur les passages à niveau appelant à durcir la règlementation, la direction confirme également les importantes difficultés en approvisionnement de certains composants. Elles apportent leur lot de neutralisation de téléphones.

Afin de rassurer ces collectifs, la DTU a adressé une lettre directive à l’ensemble des unités le 06 décembre dernier, suite à notre audience !

Pour la CGT, la modernisation du réseau ne doit pas se traduire par un abandon des installations actuelles. Il convient d’être très prudent dans cette période de forte tension sur les composants et de mutations technologiques.

Pour la CGT, toutes les évolutions techniques nécessiteront des emplois en conséquence ainsi qu’un véritable plan de formation.

La direction dit rencontrer des difficultés à trouver des ressources travaux. Pour la CGT, le profil chef de lot avec accès à la qualification E (classe 5) doit être privilégié pour permettre une meilleure autonomie des agents et trouver un déroulement de carrière correct.

Les modifications des parcours et les manques de personnels formés provoquent des tensions sur les parcours d’astreinte. Elles engendrent des déséquilibres avec des périmètres allant d’une centaine de mètres à plusieurs kilomètres.

La CGT demande que l’organisation de l’astreinte se fasse avec les intéressés concernant l’étendue, la périodicité, le nombre d’agent, les protections. La direction doit agir rapidement pour que ces tensions disparaissent !

De plus, nous réitérons notre revendication concernant la montée des astreintes. Celles-ci sont une reconnaissance technique des agents qui les montent. Pour cela, ils doivent être à la qualification C (classe 3).

Des problèmes de formation sont également constatés. La direction nous indique regretter que des cessions dites de « perfectionnement » ne soient pas tenues par manque d’inscrits. Une aberration au regard des besoins. Pour la CGT, la concentration de toutes les formations télécoms sur le site de Nanterre est une erreur. Elle engendre des difficultés financières pour les stagiaires, des difficultés à trouver des formateurs au vu de la faible attractivité du métier.

Pour la CGT, la direction doit réfléchir à rouvrir certains sites aujourd’hui fermés (dans le cas présent Toulouse) afin de casser cette centralisation. De plus, la fonction de formateur doit être revalorisée pour un meilleur déroulement de carrière de l’agent et être intégrée dans un cursus. Nous avons, à plusieurs reprises, alerté la direction sur le fait que cette fonction est perçue comme un frein au déroulement de carrière, sans réponse jusqu’à aujourd’hui !

Il apparaît que le processus de formation doit être complété par la mise en place de formateurs de proximité, qui peut d’ailleurs être une solution à un accompagnement de la fin de carrière.

La direction réfléchit également à un projet de modification de l’organisation des ASTI. À l’heure actuelle, plusieurs scénarios sont à l’étude. La difficulté d’avoir des canaux de décisions techniques et managériaux séparés a été soulevée par plusieurs directions d’ASTI.

Pour la CGT, même si une simplification des canaux de décisions semble souhaitable, une organisation trop éloignée des Infrapôles paraît risquée, car elle faciliterait l’externalisation de nos métiers.

Même si la direction se veut rassurante sur l’avenir, la CGT appelle les cheminots des ASTI/ESTI à rester vigilants. Les manques d’effectifs, les problèmes de tenue d’astreintes et de formation doivent être réglés dans les plus brefs délais !

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LE VOTE CGT, UNE ACTION GAGNANTE !

Rassemblement Équipement du 15 novembre 2022

| Équipement

Le 15 novembre 2022, plus de 500 cheminots de l’Équipement ont répondu présent à l’appel de la CGT et remis à la Direction plus de 6 000 pétitions exigeant l’augmentation de la prime de travail, des mesures équivalentes pour les contractuels, des embauches massives et des formations professionnelles initiales et continues organisées en proximité.

Cette démarche a été rendue possible grâce aux nombreuses actions organisées ces derniers mois dans les régions, toujours à l’appel de la seule CGT.

Dans cette démarche, deux rencontres avec la Direction se sont tenues. Force est de constater que nous sommes devant une direction qui reste aujourd’hui sourde aux légitimes revendications des cheminots. Aussi, nous devons poursuivre et amplifier le rapport de force.

La dynamique initiée ces derniers mois doit être renforcée. Aujourd’hui, nous rencontrons dans nos tournées nombre de cheminots de tous collèges qui partagent notre analyse. La période est propice aux débats.

Tant sur les besoins en emplois, la réinternalisation des charges travail, la formation, la sécurité, la mise en oeuvre de Maintenir demain, l’accord Classifications-Rémunérations…, la Direction devra faire des propositions aux cheminots.

Renforcer la CGT lors des élections CSE du 17 au 24 novembre prochains sera un des leviers du rapport de force.

Un vote massif en faveur de la CGT nous donnera encore plus de légitimité à intervenir et à travailler, tous ensemble, à des perspectives plus larges.

La CGT revendique :

  • 4 430 embauches immédiates ;
  • la réinternalisation de 500 nouveaux emplois ;
  • l’arrêt de toute externalisation de la formation ;
  • des moyens, des formations, des parcours à taille humaine ;
  • la revalorisation immédiate de la prime de travail.

Un nouveau cap a été franchi aujourd’hui.

Continuons d’élever le rapport de force !

J’agis avec la CGT, du 17 au 24 novembre 2022, JE VOTE CGT !

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LE 15 NOVEMBRE 2022 : LA COLÈRE SE FERA ENTENDRE À L’ÉQUIPEMENT !

Rassemblement Équipement

| Équipement

Initialement prévu le mois dernier, la Fédération CGT des cheminots, forte des nombreuses inscriptions alors enregistrées pour le 18 octobre, appelle de nouveau les cheminots de l’Équipement à un rassemblement national.

Le 18 octobre 2022 a été une forte journée de mobilisation. Les cheminots ont massivement répondu à l’appel de la CGT dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle en confirmant le niveau de mobilisation du 6 juillet et du 29 septembre dernier.

AUGMENTER LES SALAIRES ET LA PRIME DE TRAVAIL

Alors que l’inflation atteint des niveaux singuliers et que les projections pointent une augmentation des prix sur un an pouvant avoisiner les 10 % d’ici la fin de l’année (6,2 % à fin octobre), les hausses de salaire à la SNCF, comme dans la fonction publique, apparaissent particulièrement mesquines. Ces augmentations ne compensent ni l’inflation, ni la hausse des qualifications et de la productivité, ni le contentieux salarial né de plusieurs années de gel des salaires. N’en déplaise à la direction de la SNCF, les cheminots estiment, à juste titre, que le compte n’y est pas !

C’est pour cela que la CGT revendique une augmentation de la prime de travail pour la reconnaissance de la technicité des métiers ainsi qu’une augmentation équivalente de la rémunération des cheminots contractuels. La pétition nationale, signée par plus de 5 000 cheminots, sera remise à la Direction lors de ce rassemblement.

Si la question des salaires est très présente, pour la Fédération CGT des cheminots, les logiques d’abaissement des coûts par les suppressions d’emplois, l’abaissement de la qualité des formations et plus globalement la réduction des moyens financiers et matériels sont à l’origine de la dégradation des conditions de travail des cheminots, de la qualité du service public et de la dégradation du réseau ferroviaire.

La question n’est donc pas, dans un premier temps, de savoir de combien de milliards la SNCF a besoin ou si les 100 milliards réclamés par le président Farandou pour le réseau sont justifiés ou suffisants, mais de savoir de quoi nous avons besoin pour produire des trains de voyageurs, de marchandises et des travaux, dans des conditions de sécurité, de qualité et de travail optimales.

Ce sont les mauvais choix politiques et financiers de la direction SNCF, soutenue par le gouvernement qui nie les évidences, qui conduisent aux situations de plus en plus dégradées que les cheminots rencontrent quotidiennement.

INVERSER LA TRAJECTOIRE DE L’EMPLOI

Nous revendiquons, au niveau national, 4 430 emplois supplémentaires à l’Équipement. Pour la Direction nationale, les effectifs actuels « correspondent à la charge ». Alors que ce sujet est central à nombre de collectifs, ce n’est donc pas un manque d’effectifs. Les cheminots apprécieront ! Nous sommes en face d’une direction hors-sol. Que tirez comme conclusions du jugement de l’accident de Brétigny rendu le 26 octobre ? Est-ce que l’entreprise SNCF va remettre complètement à plat son fonctionnement en attribuant les moyens humains nécessaires à la réalisation de la maintenance et à la garantie de la sécurité ? Nous avons peut-être déjà un début de réponse !

RÉINTERNALISATION DES CHARGES DE TRAVAIL

Celle-ci devient aujourd’hui indispensable. La baisse des effectifs se fait au profit de la sous-traitance, qui est en augmentation. Des renoncements importants se font jour. Là aussi, la Direction n’entend pas changer de cap ! Même ce qui a été positif, par la réinternalisation de 500 emplois sur 5 ans, ne sera pas généralisé.

Concernant le dossier classifications-rémunérations, des exemples très parlants apparaissent dans les établissements : l’exemple d’un nouvel embauché à l’EALE de Châlons-en-Champagne touchant 1 200 euros par mois alors qu’il est en possession d’un Bac+2, positionné classe 1. Les nouveaux embauchés sont les premiers à payer ces mauvais accords.

Nous avons réinterpellé la Direction pour les agents (chefs de brigade, techniciens d’appui et chefs de surveillance des installations électriques) qui se sont vus déclassés et se retrouvent désormais classés comme opérateurs (classes 2 à 4). Nous avons rappelé qu’ils doivent être repris comme techniciens sur l’emploi type « technicien/technicienne de maintenance et travaux de l’infrastructure » (classes 4 à 6). Si la Direction nous dit regarder, les recours seront également un moyen de pression.

Le 18 octobre, à l’appel de la CGT, de très nombreux collectifs de travail des cheminots de tous les collèges ont envoyé un signe fort à l’entreprise. Pourtant, la Direction entend rester droite dans ses bottes !

La CGT revendique :

  • 4 430 embauches immédiates ;
  • l’arrêt de toute externalisation de la formation ;
  • des moyens, des formations, des parcours à taille humaine…

Face à une direction sourde aux légitimes revendications des cheminots de l’Équipement, et forte des actions locales qui se sont tenues sur de très nombreuses régions à l’appel de la seule CGT (Toulouse, Lyon, PRG, Reims, Pays de Loire, Bretagne, Limoges, Montpellier, Normandie, Auvergne, Tours, Bordeaux, Paca), la Fédération CGT des cheminots propose de passer à la vitesse supérieure et appelle les cheminots de l’Équipement à se rassembler nombreux, LE 15 NOVEMBRE 2022, À SAINT-DENIS, À 13h30, pour remettre les pétitions et exprimer nos exigences.

SOYONS NOMBREUX !
ÉLEVONS LE RAPPORT DE FORCE !

J’agis avec la CGT, du 17 au 24 novembre, je vote CGT !

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EALE, DES SUITES CRÉÉES !

EALE, des suites au 18

| Équipement

L’absence de prise en compte des revendications portées par la CGT a poussé la Fédération à inviter les cheminots des EALE à se mobiliser par la grève le 18 octobre 2022. Les taux de grévistes intéressants confirment que les cheminots des EALE sont en attente de véritables avancées. Il conviendra d’aller plus loin !

EMPLOI

Aujourd’hui, la Direction est prête à raccourcir la formation des CSS afin de valider « plus vite » une flopée de régulateurs. En attendant, elle compte faire appel à l’ELOG national pour colmater les brèches.

Pour la CGT, c’est la démonstration que le volume de recrutements annoncé est encore en-deçà des besoins des UP EALE.

Il manque 150 emplois supplémentaires pour y améliorer réellement la production et les conditions de travail !

PRIME DE TRAVAIL

La justification d’une augmentation salariale pérenne pour l’ensemble des agents doit passer par l’ouverture des NAO 2022 immédiatement. Pour l’augmentation de la prime de travail de 20 %, la Direction nous renvoie vers les DET, qui ont toute la latitude pour la réévaluer.

La CGT revendique la majoration immédiate de la prime de travail pour l’ensemble des agents. Alors prenons au mot cette direction, comme l’ont fait les cheminots de l’EIV de Saint-Dizier, qui ont obtenu la revalorisation de celle-ci jusqu’à la fin de l’année 2022.

AUGMENTATION, GÉNÉRALISATION ET INTÉGRATION DE LA « SUJÉTION EALE » DANS LE SALAIRE LIQUIDABLE

Pour la CGT, puisque cette prime valide un savoir-faire professionnel, en l’occurrence celui des RSS, il est légitime de l’étendre à l’ensemble du personnel des EALE et de l’intégrer aux salaires. Toutes les équipes travaillent en symbiose et sont interdépendantes. La technicité ne doit pas relever de la prime mais du salaire pour permettre un niveau de pension cohérent.

GÉNÉRALISATION DE L’ATTRIBUTION DE LA PRIME « GRAND TRAVAUX » LORS DE GOP, SUITE RAPIDE….

Pour la CGT cette disposition légale, mise en oeuvre dans les EIC, doit être appliquée et se généraliser à l’ensemble des acteurs EALE ! Il n’est pas acceptable que la direction décide d’appliquer la loi « à la carte » !

CLASSIFICATION

Les méfaits de l’accord de branche Classifications-Rémunérations, signé par l’Unsa, Sud-Rail et la CFDT, ne peuvent plus faire débat. Pour rappel, sur la région de Champagne-Ardenne, suite à l’accord, un jeune embauché en formation, détenteur d’un Bac+2, est positionné classe 1 et percevra 1 200 euros par mois ! 23 contrats de ce type viennent d’y être signés !

Les agents du GREE, éléments constitutifs des EALE, ont été exclus de la famille « Maintenance, ingénierie et travaux du réseau ferré » et requalifiés en « gestionnaire du patrimoine ». Suite à nos interventions, la Direction confirme réfléchir à un repositionnement dans la bonne famille. À suivre, donc !

DÉROULEMENT DE CARRIÈRE À LA CLASSE 6 POUR LES RSS SOUHAITANT RESTER À LEUR POSTE

La Direction est dans une opposition idéologique. Même si elle convient de la nécessité de favoriser les passerelles pour les agents désirant partir, qu’en est-il pour celles et ceux souhaitant s’épanouir sur leur poste de travail ? Rien.

Pour la CGT, le passage garanti jusqu’à la classe 6 pour les RSS souhaitant demeurer en poste s’inscrit dans une véritable reconnaissance de leurs technicité et savoir-faire, surtout à l’heure où l’entreprise claironne qu’elle souhaite valoriser ses agents et les faire prospérer !

PASSAGE À LA CLASSE 4 POUR LES AGENTS D’ASTREINTE

Là encore, la Direction n’y voit pas d’intérêt et précise que la classe 3 correspond à ce type de contrainte. Pour rappel, il existe encore de trop nombreux cas où ce sont des classes 2 qui montent l’astreinte, et cela ne semble pas lui poser de problème.

Pour la CGT, dans le même esprit que le point précédent, la reconnaissance et la valorisation du personnel supportant l’astreinte seraient un signe fort de l’entreprise.

REQUALIFICATION EN TES POUR LES RSS ET CONSOLIDATION DES FILIÈRES DE RECRUTEMENT

L’entreprise peine à recruter. Elle peine à conserver ses effectifs, et pour cause !

Pour la CGT, dans des métiers aussi spécifiques que ceux des EALE, il convient d’améliorer grandement la qualité des recrutements afin de lutter contre le trop grand pourcentage d’échecs/abandons/démissions.

FORMATION ET SUIVI PÉDAGOGIQUE À RENFORCER

Pour la CGT, la spécificité des métiers EALE nécessite la création de postes de formateur dans les collectifs.

Seul le rapport de force permettra de faire bouger les lignes. Les sujets sont encore plus larges et devront effectivement être abordés. C’est à l’ensemble des cheminots des EALE que nous devons nous adresser. La CGT poursuivra son travail avec son collectif EALE, et ce dès les élections professionnelles passées.

Nous devons passer un nouveau cap ! Pour cela, les échéances à venir sont importantes.

Nous appelons l’ensemble des cheminots des EALE à participer massivement à la journée d’action du 10 novembre 2022.

Nous appelons massivement les agents EALE à participer au rassemblement Équipement du 15 novembre 2022 à Saint-Denis.

Nous appelons massivement les cheminots des EALE à renforcer la CGT lors des élections professionnelles des 17 au 24 novembre 2022.

J’agis avec la CGT ! Du 17 au 24 novembre,

je vote CGT !

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13 novembre 2023

Narbonne : une nouvelle direction et le plein de revendications pour les cheminots de la CGT

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