Fédération CGT des Cheminots


J'adhère

MAINTENANCE DU MATÉRIEL PRIORITÉ À LA SÉCURITÉ DES CHEMINOTS !

COVID-19

| Matériel

Le Gouvernement, essentiellement guidé par des considérations économiques a décidé d’engager une reprise le 11 mai à marche forcée. Relancer la production de maintenance après quasiment deux mois d’interruption est une véritable gageure, au regard des centaines de matériels garés bon état un peu partout sur le territoire, et des opérations à réaliser pour leur remise en service. Cela suppose également de garantir la santé et la sécurité des cheminots de tous les Technicentres de maintenance.

Les plans de transport qui ont été décidés par l’Etat et les Autorités Organisatrices dans le cadre de la reprise après confinement, nécessitent de disposer d’un nombre suffisant de matériels roulants en bon état de fonctionnement pour éviter les pannes, la mise en danger des usagers et des cheminots.

Cette reprise partielle et progressive des activités ferroviaires, doit avant tout être planifiée pour que notre outil industriel soit à la fois en capacité de répondre aux exigences du Service Public, tout en garantissant aux cheminots qui le réalisent des conditions sanitaires et de sécurité protectrices.

Dès le début de cette crise, la CGT et ses militants n’ont jamais cessé d’intervenir à tous les niveaux de l’entreprise, pour d’une part faire cesser les activités dites non-essentielles, et d’autre part pour que les protections individuelles et collectives des cheminots à la production soient assurées partout, et sans que les dirigeants locaux, plus ou moins zélés, puissent les remettre en cause. Pour cela, la CGT exige que soit coordonné à l’échelon territorial un contrôle de la bonne mise en œuvre de toutes les mesures sanitaires décidées au niveau du GPU et permettant de protéger efficacement la santé des cheminots.

La direction du domaine Matériel et les directions d’établissement doivent appliquer les règles sanitaires générales, et non les interpréter ou les négliger !

L’entreprise ne peut continuer à ignorer les revendications légitimes des cheminots portées par la CGT. Les incertitudes qui persistent concernant la propagation et la longévité du COVID-19, ou encore concernant l’efficacité réelle des mesures de protection préconisées par le Gouvernement, invitent les cheminots à faire preuve de la plus grande prudence.

Une reprise à marche forcée, dans quelles conditions ?

Les conditions de reprise doivent être strictement encadrées, et prendre en compte l’augmentation du nombre de cheminots en activité. Le respect des gestes barrière doit demeurer la règle. Les masques FFP2, les lingettes désinfectantes anti virucides et le gel hydro-alcoolique, doivent être présents partout aux points d’entrée des Technicentres comme sur les lieux de travail et de vie. La distance de sécurité doit être respectée même en cas de port du masque, soit plus d’un mètre entre chaque personne.

L’utilisation des véhicules de service, doit être limitée à 2 personnes maximum, par exemple dans une camionnette de dépannage mobile, avec port du masque et désinfection préalable du véhicule. Les accès aux points d’eau doivent être garantis à tous les cheminots, car le lavage des mains est essentiel pour stopper la transmission du virus.

QUEL RÔLE POUR NOS CABINETS MÉDICAUX ?

Pour une reprise dans les meilleures conditions, les cabinets médicaux SNCF présents sur l’ensemble du territoire avec tous leurs personnels sont primordiaux afin d’aider les cheminots à répondre à leurs inquiétudes. Les visites médicales d’aptitude, et la mise en place de tests systématiques des agents doivent y être organisés pour éviter les parcours en voiture parasites et gagner en réactivité. La prise de température avant la prise de service doit aussi être la règle.

La mise en œuvre des mesures demandées par la Fédération CGT des Cheminots renforcerait considérablement le dispositif de protection et de prise en charge des salariés déjà mis en place.

DES GESTES MÉTIERS À ADAPTER

Afin d’armer ses militants et représentants du personnel, la CGT a développé tout un ensemble de revendications et de préconisations afin de garantir la sécurité et la santé physique et mentale des cheminots du Matériel tout en préservant une activité d’un haut niveau de qualité et de sécurité ferroviaire que nous nous devons de rendre aux usagers, le tout dans le contexte sanitaire contraint. N’hésitez pas à solliciter les militants CGT dans votre atelier.

Dans ce cadre, la Fédération CGT des Cheminots exige :

  • Que le Document Unique des Unités soit remis à jour ;
  • L’affichage des mesures barrières à respecter dans l’ensemble des emprises ferroviaires ;
  • Outillage commun : affichage de la procédure détaillée de l’utilisation des outillages communs et protocole de désinfection avec traçabilité (obligatoire) ;
  • Que les pièces nécessaires à une reprise optimale et progressive de la production soient obligatoirement sur site afin d’éviter trop d’attente et d’inefficacité lors de la reprise des travaux et limiter ainsi les risques d’exposition ;
  • Révision à la hausse des temps de traversée et de visite afin de prendre en compte les mesures sanitaires à respecter, les temps d’habillage, la réalisation d’opérations « à agent seul » ou avec une organisation permettant d’éviter les risques, avec une désinfection systématique avant et après intervention des matériels roulants et des outillages ;
  • Renforcement en « moyens humains » des secteurs de production afin que celle-ci ne se fasse pas au détriment des règles dites « barrière » et de la santé et de la sécurité des Cheminots ;
  • Que les Cheminots puissent s’assurer de la dernière séquence de travail ou de maintenance effectuée ou reportée, et ce avant chaque reprise de séquences et/ou de niveaux de maintenance ;
  • Refus de toute remise en cause de la règlementation du travail (Repos journaliers/périodiques/ durée journalière de Service etc..) ; • Que soit réalisée un point précis sur l’utilisation des climatisations des matériels roulants comme des bâtiments (normes et règles en cas d’inutilisation prolongée, désinfection, filtration, …) ;
  • Qu’un travail soit réalisé quant à l’organisation de la production ainsi que sur les heures de prises et de fin de service de manière à maîtriser et adapter le nombre de cheminots présents sur site, les flux et les déplacements ;
  • Que soit proscrite la polyvalence pour ne pas favoriser les mouvements de salariés d’un lieu à un autre et préserver la sécurité des cheminots.

Pour la CGT, la priorité, c’est la santé et la sécurité des cheminots !

« Pas de protection = pas de travail ! »

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MATÉRIEL : DOMAINE D’INTÉRÊT PUBLIC

Fret

| Le transport de marchandises

Lors de la réunion tripartite du 23 mai, le ministre des Transports et le président de la SNCF ont annoncé aux organisations syndicales représentatives nationalement, leur volonté de liquider Fret SNCF.

Face à une attaque en règle contre le service public ferroviaire et les cheminots, la Fédération CGT appelle dès à présent les cheminots de la maintenance du matériel à engager la bataille pour la sauvegarde du Fret ferroviaire.

Rien n’est gravé dans le marbre !

NOUVELLE RÉFORME FERROVIAIRE

Sans la nommer, c’est une nouvelle réforme ferroviaire que le ministre des Transports a annoncé.

La liquidation de Fret SNCF et la création, hors GPU, de deux nouvelles sociétés au capital ouvert à la privatisation, visent à accélérer le démantèlement du GPU et de son cadre social.

L’une de ces sociétés aurait pour objet de réaliser la gestion des installations de service et la maintenance des locomotives, y compris pour les entreprises ferroviaires privées externes au groupe. À cet effet, gouvernement et direction prévoient d’y transférer automatiquement 500 cheminots de la maintenance du matériel Fret SNCF.

Là où tous s’accordent à dire qu’il y a nécessité à favoriser le report modal de la route vers le rail pour répondre aux défis sociaux, économiques et environnementaux qui nous sont posés, ces annonces vont totalement à contre-sens. Mais elles ne sont pas inéluctables.

UNE AUTRE VOIE EST POSSIBLE

L’avenir des agents du Fret doit s’inscrire dans un projet de développement du fret ferroviaire public SNCF, pas dans sa privatisation et son attrition !

Dès septembre 2020, la Fédération CGT portait des propositions concrètes pour développer le service public de transport ferroviaire de marchandises dans son projet « Ensemble pour le Fret ». Elles doivent être débattues, défendues et mises en oeuvre !

Les cheminots de la maintenance Fret ne sont pas à vendre !

Ils exigent, avec la CGT :

  • l’intégration de l’ensemble des cheminots des « usines Fret maintenance » au sein d’un Domaine Matériel renforcé, afin d’organiser la maintenance dans des établissements dits « multi-activités » (voyageurs et Fret) ;
  • le maintien et le développement de toutes les charges de travail de maintenance du matériel dans l’entreprise publique (voyageurs et fret) ;
  • le développement et la modernisation des outils et des infrastructures de maintenance ;
  • l’amélioration de la réglementation pour plus de sécurité ferroviaire ;
  • l’amélioration des conditions sociales et de travail des cheminots du matériel (embauches, salaires, déroulements de carrière, parcours professionnels, …).

AGIR, MAINTENANT !

La Fédération CGT appelle l’ensemble des cheminots de la maintenance du matériel Fret à se rapprocher des syndicats et militants CGT locaux et à participer aux Assemblées Générales organisées sur les sites Fret du territoire afin de débattre de la situation et des perspectives de riposte revendicative et collective à y apporter.

La Fédération CGT appelle l’ensemble des cheminotes et des cheminots à se tenir prêts à agir et à porter leurs exigences aux directions locales et nationales.

LE MATÉRIEL EST ET RESTERA UN DOMAINE D’INTÉRÊT PUBLIC !

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VOTEZ ET FAIRE VOTER CGT !

Élections professionnelles

| Matériel

Face à la trajectoire libérale prise par la Direction de la SNCF au mépris du service public ferroviaire, des usagers et des conditions sociales et de travail des salariés, la CGT appelle les cheminots à agir.

Voter et faire voter CGT, c’est s’en donner les moyens !

DÉSORGANISATION DE LA PRODUCTION

La SNCF applique un modèle économique et social qui privilégie les filiales et l’externalisation au détriment de l’entreprise historique, de la qualité du Service Public ferroviaire et de la sécurité.

Au Matériel, cela se traduit par la casse de l’outil de production et la volonté de réduire l’activité des Technicentres Industriels en dépit des opérations mi-vie du parc TER et des rénovations de TGV à réaliser.

Dans les Technicentres de Maintenance, tout en réorganisant sa production en appliquant un modèle emprunté à l’industrie automobile, elle prépare l’ouverture à la concurrence et le transfert au privé d’une part importante de son activité.

UN BESOIN URGENT D’EFFECTIFS SUPPLÉMENTAIRES

Les 500 recrutements annoncés par la direction pour 2023 sont loin de juguler la crise de l’emploi au Matériel.

  • À ce jour, l’effectif disponible du domaine Matériel s’élève à 19 078 cheminots dans les TI et les TM ;
  • Le domaine Matériel a perdu plus de 1 465 Cheminots en 2 ans et demi ;
  • Au 1er septembre, 83 démissions étaient déjà actées pour 2022 ;
  • En 2021, le nombre d’heures supplémentaires réalisées correspond à 349 emplois à temps plein ;
  • L’entreprise abuse copieusement de personnels précaires, alternants, intérimaires, CDD, prétextant, pour ces deux derniers, des accroissements temporaires de charge afin de maintenir un semblant d’équilibre.

En difficulté pour embaucher, la direction indique prioriser le recrutement en CDI d’emplois précaires qui donneraient satisfaction. Pour faciliter le processus, elle annonce embaucher (selon l’emploi) directement à la classe 3.

Si cette annonce peut paraître positive au premier abord, elle révèle en réalité le caractère nocif de l’accord de branche classifications-rémunérations que seule la CGT dénonce.

Premièrement, la direction reconnaît implicitement le trop faible niveau de rémunération (RAG) des classes 1 et 2, pourtant validé par l’UNSA, SUD-Rail et la CFDT. Deuxièmement, ces futurs embauchés auront un déroulement de carrière réduit au seul passage éventuel de la classe 3 vers 4.

Mais ce n’est pas tout ! En faisant cette annonce, la direction indique aussi embaucher à la classe 3, quels que soient les diplômes en main, comme l’organise l’accord de branche précité. Et pour les collègues situés aujourd’hui sur la classe 2 (ex QB), l’accès à la classe 3 s’éloigne par conséquent. C’est inacceptable !

Les cheminots ne peuvent laisser les directions et autres saboteurs décider de leur avenir, du recul de leurs droits, du devenir du domaine Matériel et de la SNCF. La CGT appelle les cheminots à voter et à faire voter massivement pour ses représentants aux prochaines élections professionnelles.

Avec la CGT, les cheminots doivent construire le rapport de forces qui modifiera la donne et obligera la direction à répondre aux légitimes revendications, à mettre en place une autre organisation du travail permettant le retour d’un Service Public Ferroviaire sécuritaire et de qualité.

ENSEMBLE, EXIGEONS :

  • Le retour à des établissements de maintenance multi-activités permettant la mutualisation des moyens de production, des savoirs et des savoir-faire afin de réaffirmer le caractère essentiel de la fonction Matériel au sein de l’entreprise publique historique ;
  • L’arrêt et le retrait des dédicaces du matériel roulant à une activité. En effet, spécialiser les établissements du Matériel sur un produit unique est un risque majeur de démantèlement de la fonction ;
  • Le maintien et le développement au sein de la fonction Matériel des quatre spécialités que sont la maintenance, l’étude, la logistique et l’approvisionnement. Elles restent une composante indispensable du Service Public ferroviaire ;
  • Une organisation de la production donnant des garanties fortes aux cheminots du domaine qui, chaque jour, mettent en oeuvre et assurent la production telle que :
    • Le respect des métiers et de leur périmètre ;
    • Le maintien et le développement de nos établissements industriels historiques et la sauvegarde des établissements de maintenance du matériel dans le giron SNCF ;
    • Le développement d’outils modernes accompagnés de formations qualifiantes, en unité de formation régionale, afin de réaliser une maintenance de qualité dans tous les domaines de la maintenance ;
    • Un véritable parcours professionnel permettant aux cheminots du Mouvement Matériel qui le souhaitent d’accéder au métier d’agent de conduite ;
    • L’amélioration de la qualité du Service Public ferroviaire et des conditions de vie et de travail des cheminots par le développement des salaires et des parcours professionnels.

Cheminots du Matériel, ENSEMBLE, rejetons l’éclatement programmé de la SNCF, la dégradation de nos conditions de travail et la casse de notre outil et du statut !

CHEMINOTS DU DOMAINE MATÉRIEL,

Du 17 au 24 novembre 2022

VOTEZ ET FAITES VOTER CGT !

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POUR L’EMPLOI, LES SALAIRES ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL : TOUS CONCERNÉS !

Avenir du Matériel

| Matériel

Entre restructurations qui s’accélèrent, absence de visibilité pour la maintenance des matériels roulants, incertitudes pour leur avenir et tensions entre les collèges, les situations conflictuelles se multiplient pour les cheminots du Matériel.

Qu’il s’agisse des salaires, des conditions de travail, de la protection sociale mais aussi de la sécurité dans l’ensemble des établissements de maintenance, tous ont un lien commun : l’emploi.

Chaque jour, la maintenance est confrontée à des restructurations et à des réorganisations qui engendrent un processus de mise sous tension des métiers et des cheminots :

  • pénurie de soudeurs dans les TI et les TM ;
  • unités de freinistes en sous-effectif ;
  • insuffisance de dépanneurs électriciens et électrotechniciens ;
  • absence de menuisiers en matériaux modernes type résine et fibre favorisant la sous-traitance de cette charge de travail.

Les collectifs de travail se fragilisent au gré des modifications des roulements et des revirements des directions locales générant un recul de l’efficacité malgré les efforts fournis quotidiennement par les cheminots :

  • retard dans la maintenance préventive et matériels garés bon état ;
  • roulements à cadencement excessif imposés (jour/nuit/3X8) ;
  • reports de congés et/ou modification des tableaux de service ;
  • déplacement géographique pour couvrir une charge de travail ;
  • remplacements intempestifs sans réelles formations aux postes de travail…

Provoquées par les politiques patronales, dans tous les technicentres, les démissions de cheminots formés, qualifiés affaiblissent les effectifs réels de cadres d’organisation largement sous-estimés et forçant à une cadence de travail difficile à soutenir pour tous. En parallèle, la Direction use de salariés intérimaires, de contrats précaires :

  • 693 intérimaires recensés au 1er septembre 2022 ;
  • augmentation significative du nombre de démissions (+ 83 en 2022).

Les perspectives que trace la direction du Matériel, sous couvert des conséquences économiques de la crise et des choix de rentabilité ne font pas la part belle aux emplois :

  • le domaine Matériel pâtit de la faiblesse des salaires, de l’insuffisante reconnaissance des qualifications et technicités métiers ;
  • la multiplication des annonces de transferts de salariés d’un atelier à l’autre marque durablement les esprits ;
  • les déroulements de carrière et les parcours professionnels sont mis en danger par l’accord de branche Classifications/Rémunérations.

Le plan Opter, qui vise à moderniser, par des opérations mi-vie, le matériel roulant, subit les choix des régions de rationaliser les opérations de maintenance sans prendre en compte l’avis des vrais experts du Matériel, les cheminots de l’ingénierie et ceux effectuant la maintenance.

Il est donc urgent de briser cette trajectoire et de faire évoluer la situation de l’emploi favorablement, tant en volume qu’en qualité.

Si la situation de l’emploi se fragilise, elle complexifie la satisfaction des besoins ainsi que la mise en formation. Par exemple, le développement de bancs de mesure nécessite des formations pointues plus longues et plus coûteuses. L’absence de « volant d’échange » des matériels roulants et l’insuffisance des effectifs disponibles restreignent la possibilité d’envoyer des cheminots en formation. Engluée dans une vision court-termiste, pour la direction, il faut produire coûte que coûte ! Pour la CGT, il faut former à tout prix donc s’en donner les moyens et embaucher !

La CGT exige :

  • de réelles avancées sur l’emploi, la réinternalisation des charges de travail, l’amélioration des conditions de travail par la prise en compte des revendications locales des cheminots du Matériel ;
  • pour la rémunération, l’augmentation de 200 € de la prime de travail Matériel par une mesure spécifique, pérenne et sans contrepartie, pour combler les pertes subies depuis 2011 et la reconnaissance de la technicité des métiers du Matériel pour tous les cheminots contractuels et statutaires ;
  • pour l’emploi, l’embauche de 1 042 cheminots au minimum pour combler les emplois perdus dans les technicentres depuis janvier 2020 ainsi que l’embauche, en CDI, des 693 intérimaires des UO et chantiers Matériel recensés au 1er septembre 2022 ;
  • pour la formation, la garantie d’un haut niveau de formation continue sur le plan technique et la formation aux nouveaux outils numériques.

Exigeons de réelles avancées sur l’emploi, l’amélioration notable des conditions de travail ainsi que l’augmentation de la prime de travail pour une véritable reconnaissance de nos métiers, de notre savoir-faire et de nos compétences.

DANS LA SEMAINE DU 10 AU 14 OCTOBRE, ON SE MOBILISE LOCALEMENT AVEC LA CGT.
LE 18 OCTOBRE, ON MANIFESTE TOUS ENSEMBLE À PARIS !

DU 17 AU 24 NOVEMBRE 2022, ON VOTE MASSIVEMENT CGT POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !

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MATÉRIEL : DES MÉTIERS MIS EN PIÈCES

Classification

| Matériel

La direction du GPU a entrepris de transposer à la SNCF le volet « classifications » de l’accord de branche validé par l’UNSA, SUD-Rail et la CFDT.

Pour les cheminots du Matériel, cette mise en oeuvre emporte de lourdes conséquences sur les déroulements de carrière, les parcours professionnels, la prise en compte de la pénibilité. Elle consacre l’ultra-polyvalence.

Au-delà des recours individuels, la Fédération CGT des cheminots propose d’agir collectivement pour contrer cette casse sociale.

Chaque cheminot a reçu un courrier lui indiquant son rattachement à un nouvel Emploi-Type ainsi que sa classe (qualification).

UNE POLYVALENCE TOUS AZIMUTS

Seulement 15 emplois-types pour le domaine MATERIEL ont été répertoriés dans l’accord de branche.

C’est très inférieur à ce qui existait jusqu’alors à la SNCF.

Avec la création d’emplois aux contenus larges, les vannes de la polyvalence sont grandes ouvertes.

Si la direction du GPU SNCF travaille depuis de longues années à réaliser des gains de productivité sur le dos des cheminots, elle trouve là une aubaine pour accélérer le processus en multipliant les polyvalences.

Sous couvert de l’accord de branche, elle modifie à volonté les contours et les contenus des métiers pour créer des emplois aux champs très larges.

« L’opérateur de maintenance industrielle » peut par exemple réaliser des tâches de formation, de suivi ou de contrôle de la production auxquelles peuvent s’ajouter des tâches relevant en réalité d’autres métiers.

Tous les métiers du matériel sont concernés. La direction compte également s’appuyer sur cette ultra-polyvalence pour normaliser l’usage de « camionnettes » de dépannage et contraindre ainsi les cheminots à être mobiles.

La fédération CGT des cheminots revendique 44 métiers du matériel aux contours précis et aux contenus exhaustifs garantissant le service public ferroviaire, un haut niveau de sécurité et limitant les polyvalences.

DES DÉCLASSIFICATIONS EN MASSE

Dans le cadre de cette transposition, de nombreux techniciens des métiers du Matériel se sont vus déclassés.

En effet, certains techniciens classe 4 (qualification D) ont été positionnés sur des emplois d’opérateurs dont la progression professionnelle est justement limitée à la classe 4.

Ainsi ces cheminots du matériel voient subitement leurs perspectives de déroulement de carrière s’éteindre.

UNE CLASSIFICATION QUI CREUSE LES INÉGALITÉS

La direction utilise une méthode de classification différente pour les cheminots contractuels et les cheminots au cadre permanent, renforçant de fait les inégalités.

Pour les cheminots statutaires, la détermination de leur classe est faite par l’application d’une grille de correspondance entre leur qualification (au sens du statut) et la classe.

Pour les contractuels, c’est l’emploi tenu qui définit leur classification.

La direction a ainsi déclassé de nombreux emplois pour in fine déclasser les cheminots contractuels.

D’autre part, en transposant cet accord à la SNCF, la direction n’a plus l’obligation de reconnaître les diplômes à l’embauche ou en cours de carrière.

Les cheminots sont tous recrutés à la classe 1, quels que soient leur métier ou leur diplôme, jusqu’à la validation de leur formation « premier emploi » et l’obtention des habilitations ou autorisations nécessaires.

C’est également le cas pour les alternants.

La fédération CGT des cheminots revendique une grille unique reconnaissant les diplômes et qualifications pour TOUS les cheminots.

DES PARCOURS PROFESSIONNELS À LA MAIN DE LA DIRECTION

La direction s’est empressée d’effacer tous les parcours professionnels.

Elle détermine arbitrairement les parcours professionnels des cheminots contractuels et statutaires.

En ce sens, elle a modifié les dispositions statutaires dans le cadre de changement de filière métier.

La fédération CGT exige des parcours professionnels formalisés pour les cheminots des métiers du domaine Matériel avec des garanties collectives et individuelles valorisantes.

UN DÉROULEMENT DE CARRIÈRE CONTRAINT

Les règles collectives de progression professionnelle sont balayées pour instaurer l’arbitraire patronal.

Si chaque emploi-type reprend une plage de progression en classe, les cheminots des métiers du Matériel n’ont aucune garantie en matière de déroulement sur ces classes.

Par exemple, pour l’emploi-type « opérateur de maintenance industrielle », la plage s’étend de la classe 2 à la classe 4. Cependant, il n’y aucun mécanisme ou de règle écrite de progression en classe. Elle est à la main de la direction.

De plus, avec l’effacement des règles d’accès à la classe supérieure (examen, concours, expérience, etc.), les cheminots classés en fin de plage n’ont plus de perspectives d’évolution.

La fédération CGT des cheminots revendique :

  • Un déroulement de carrière automatique et soustrait à l’arbitraire patronal ;
  • Un examen de promotion interne à la classe 5 (qualification E) accessible.

UNE REMISE EN CAUSE DE LA RECONNAISSANCE DE LA PÉNIBILITÉ

La transposition a dans certains cas entraîné une modification administrative dramatique de l’emploi des cheminots.

En effet, de nombreux cheminots sont positionnés sur des emplois qui ne sont pas repris dans la liste des emplois à pénibilité avérée, ce qui les amène à ne plus bénéficier des mesures liées (CPA, surveillance médicale, majoration fixe de la prime de travail, etc.).

C’est notamment le cas de nombreux cheminots classe 4 (qualification D) qui ont été positionnés sur un emploi de Technicien.

FACE À CETTE CASSE SOCIALE, LA CGT APPELLE LES CHEMINOTS À CONTACTER RAPIDEMENT LES SYNDICATS LOCAUX ET LEURS REPRÉSENTANTS CGT POUR CONTRECARRER COLLECTIVEMENT LES VELLÉITÉS DE LA DIRECTION !

PLUS FORT ENSEMBLE, AVEC LA CGT

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RÉORGANISATIONS SOUS HAUTE TENSION

| Matériel

Le rythme soutenu et le contenu des réorganisations dans les technicentres provoquent une forte dégradation des conditions de vie et de travail des cheminots des 3 collèges.

La colère des cheminots qui en découle doit se transformer en luttes collectives pour gagner la satisfaction de nos légitimes revendications !

Depuis plusieurs années, la direction entreprend de profonds changements. Ils sont décidés pour organiser l’ouverture à la concurrence et imposer un modèle de profitabilité économique, autrement dit : faire de l’argent sur le dos des cheminots. Ces attaques percutent tous les cheminots, y compris ceux du domaine Matériel !

En témoignent, notamment, les effets néfastes des modifications apportées à l’organisation de la maintenance, pourtant essentielle à la bonne exécution des plans de transport, à la sécurité des matériels roulant et in-fine à la sécurité ferroviaire.

UNE ORGANISATION BROUILLONNE QUI MET LES CHEMINOTS SOUS TENSION

Résultant de modifications organisationnelles décidées unilatéralement par la direction, les ateliers connaissent indéniablement des situations critiques matérialisées par :

  • Des moyens humains insuffisants ;
  • L’absence de volumes de pièces réparables péjorant le rythme de mise en maintenance ;
  • La surexploitation des matériels roulants influant sur la qualité de service et le niveau de sécurité ferroviaire.

LES CHEMINOTS NE SONT PAS DUPES !

Les cheminots du Matériel constatent quotidiennement l’incidence de ces réorganisations, particulièrement à travers l’affaiblissement de la maintenance, mais aussi par la dégradation de leurs conditions de vie et de travail. D’ailleurs, un nombre croissant d’entre eux évoque l’existence de freins à un travail bien fait !

La CGT n’occulte aucune des conséquences engendrées par les modifications de fonctionnement de l’entreprise, qu’elles impactent la qualité de la production ou la santé des cheminots :

  • Les « exécutants » sont trimballés d’un établissement à un autre, d’un poste à l’autre et subissent les accros et le non-respect de la règlementation, dont l’accord sur le temps de travail ;
  • L’encadrement, à qui il est demandé de tenir une organisation fiable avec toujours moins de cheminots pour plus de « rendement », est en souffrance ;
  • Des cadres en responsabilité n’arrivent plus à subvenir aux besoins vitaux de la production de maintenance et sont contraints par des directives prônant un management agressif.

CONTESTER – REVENDIQUER – LUTTER !

Les cheminots ne peuvent s’accoutumer aux effets constatés de ces politiques, de ces réorganisations. Collectivement, remettons-les en cause ! Avec la CGT et ses syndicats de site, employons-nous à fédérer les colères qui émanent de tous les ateliers et organisons-nous pour obtenir :

  • L’arrêt immédiat des réorganisations en cours ou en projet ;
  • L’arrêt des « explorations » et « expérimentations » de régimes de travail farfelus (ne correspondant en rien aux besoins exprimés et aux règles établies de l’aménagement du temps de travail) ;
  • Les moyens humains et matériels nécessaires pour bien travailler et assurer un haut niveau de sécurité du matériel roulant ;
  • Le recrutement, en CDI, des contrats précaires le souhaitant ;
  • De meilleures conditions de vie et de travail ;
  • La reconnaissance des métiers, de la technicité et de l’expertise des cheminots du Matériel par la revalorisation des salaires ;
  • L’augmentation pérenne de 200 € de notre prime de travail eu égard aux nouvelles technologies mises chaque jour en oeuvre par les cheminots du domaine Matériel pour le Service Public.

SIGNEZ MASSIVEMENT LA PÉTITION MATÉRIEL,
INSCRIVEZ-VOUS DANS LES INITIATIVES SYNDICALES CGT LOCALES ET RÉGIONALES,
AINSI QUE LA MANIFESTATION DU 31 MARS 2022 !
REJOIGNEZ LA CGT !

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EXIGEONS LA RECONNAISSANCE DE NOTRE SAVOIR-FAIRE ET DE NOS QUALIFICATIONS !

Prime de travail Matériel

| Grève et manifestations du 27 janvier 2022

De nombreux conflits pour l’augmentation pérenne de notre prime de travail et des augmentations de salaire auront marqué cette fin d’année un peu partout en France. Depuis des années, la diminution du pouvoir d’achat et du reste à vivre ne font que s’accentuer, et le gel des salaires subi depuis sept années ne permet pas d’inverser la tendance.

Les cheminots, et particulièrement ceux du Matériel, subissent une réduction importante de leur pouvoir d’achat. Comme l’ensemble des salariés, ils subissent la politique de gel des salaires orchestrée par le gouvernement, relayée sans filtre par la direction du GPU et impulsée sur le terrain par des directions agressives.

La prime de travail, élément de rémunération intégré au salaire sous l’égide du code prime 33, n’a pas connu de réévaluation depuis plus de 10 ans ! Pire encore, suite à l’alignement des autres codes primes, et année après année, cette prime paraît aujourd’hui dérisoire face à l’augmentation du coût de la vie.

Ces derniers mois, dans de nombreux établissements du domaine Matériel, la mobilisation des cheminots aura permis d’obtenir des mesures temporaires, seul moyen trouvé par les établissements pour calmer la gronde grandissante et légitime.

La CGT exige que la prime de travail Matériel soit réévaluée de manière pérenne. Le projet porté par la Fédération CGT des cheminots va dans ce sens.

L’entreprise doit prendre en compte nos revendications et revaloriser sans attendre la prime de travail, comme elle s’y était engagée en novembre 2019, après le conflit au Matériel, pour que les cheminots n’aient plus à subir de nouvelles dégradations de leurs conditions de vie.

À la volonté de l’entreprise de nous enfermer dans ses choix régressifs à coup de primes et autres EVS limités dans le temps et non liquidables, nous devons opposer notre volonté de travailler dans un cadre choisi et de renforcer nos structures syndicales pour être force de proposition et imposer les revendications légitimes des cheminotes et des cheminots de l’entreprise publique SNCF : EXIGEONS la reconnaissance de notre savoir-faire et de nos qualifications par des augmentations générales de salaire ainsi qu’une augmentation de la prime de travail.

Avec la CGT, je signe la pétition salaires et je revendique :

pour la rémunération,

  • l’augmentation de 200 € de la prime de travail Matériel par une mesure spécifique, pérenne et sans contrepartie pour combler les pertes subies depuis 2011,
  • la reconnaissance de la technicité des métiers du Matériel pour tous les cheminots contractuels et statutaires ;

Contrairement aux primes exceptionnelles, cette augmentation aurait un effet bénéfique durant toute la carrière et sur le montant des futures pensions.

pour l’emploi,

  • l’embauche de 1 042 cheminots au minimum pour combler les emplois perdus dans les technicentres depuis janvier 2020,
  • l’embauche des 652 intérimaires des UO et chantiers Matériel recensés au 22 novembre 2021,
  • la réinternalisation de toutes les charges de travail ;

pour la formation,

  • un haut niveau de formation continue, technique et numérique.

Cheminots du matériel, ne subissons plus le diktat patronal contraignant nos conditions de vie, ne nous contentons plus de primes exceptionnelles !

Exigeons une augmentation de la prime de travail Matériel et participons aux initiatives de la CGT !

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ATTAQUES SUR LE TEMPS DE TRAVAIL, LA RIPOSTE S’IMPOSE !

Régime de travail

| Grève et manifestations du 27 janvier 2022

En tentant de déroger à la réglementation sur l’organisation du temps de travail, l’entreprise saisit l’occasion de mettre plusieurs coups de canif dans l’organisation de travail des cheminots du matériel. La riposte doit s’organiser !

C’est en catimini que l’entreprise voulait mettre en place des roulements dérogatoires calqués sur le régime D, prévus pour la circulation ferroviaire et donc non applicables dans la fonction Matériel. En tentant de le mettre en place sur un périmètre dit « test », la direction du domaine Matériel comptait bien l’étendre rapidement à l’ensemble des établissements.

Ainsi, la direction des établissements Matériel Grand Est a tenté de proposer des modifications de cette organisation qui étaient censées reposer sur une nécessité technique… en réalité, c’est loin d’être le cas !

Il convient donc d’examiner, en premier lieu, les modifications de roulement proposées – même si, pour l’heure, le projet semble abandonné suite à l’intervention de la CGT – qui ambitionnent de supprimer de nombreux emplois pour, au final, ne viser que des économies financières à court terme sur le dos des cheminots.

À savoir, ces dérogations ne sont pas indispensables à l’exercice et à la continuité du service public. S’il y a bien un problème d’organisation au sein des ateliers, il est de la seule responsabilité de l’entreprise et de ses dirigeants qui ont pris des décisions fragilisant l’emploi et la qualité de maintenance du matériel roulant :

  • pas ou peu de matériels roulants de réserve ne suffisant pas à combler ceux à l’arrêt pour défaut de main d’oeuvre ou de pièces pour leur permettre de rouler en toute sécurité (les autorités organisatrices impactées se voyant dans l’obligation d’avoir recours au prêt de matériels provenant d’autres régions ;
  • refus d’investir dans du matériel neuf qui répondrait de surcroît aux attentes des usagers (prise de courant, Wi-Fi à bord, etc.) ;
  • refus d’embaucher à hauteur des enjeux d’entretien et de maintenance du parc automoteur régional.

Au prétexte fallacieux du maintien des missions de service public, ce sont ces décisions qui dégradent plus encore l’organisation de la maintenance et poussent les directions locales à inventer des organisations de travail bancales et destructrices pour la qualité de vie et de travail des cheminots.

Cela se traduit dans les roulements par plus de nuits travaillées, une hausse de la durée journalière de travail, la prise de congés rendue de plus en plus difficile, des week-ends de travail qui s’enchaînent sans relâche, des remplacements quasi impossibles à effectuer, la mise en concurrence des cheminots entre eux, des pertes d’emplois, le non-recrutement de personnels précaires (intérimaires/CDD) alors que les besoins sont réels, etc.

Pour arriver à ses fins et faire adhérer les cheminots à son idéologie productive, l’entreprise compte utiliser le levier de la rémunération individuelle, voire pousser les organisations syndicales dites « réformistes » à accompagner son projet.

STOP AU CHANTAGE !

La CGT est fermement opposée à toute sorte de rémunération individuelle, qui plus est versée sous forme de primes non pérennes, qui opposeraient les cheminots entre eux. Elle l’est davantage encore lorsqu’il s’agit pour l’employeur « d’acheter » la dérogation à la règle, la sécurité du personnel et la dégradation des conditions de vie et de travail des salariés en agitant une rémunération variable, non liquidable et individualisée.

Pour l’heure, la Direction ambitionne toujours de réaliser des économies financières à court terme sur le compte des cheminots.

Pour la CGT, les cheminots des quatre spécialités qui composent le domaine Matériel — maintenance, mouvement, logistique et ingénierie — doivent se mobiliser pour ne pas permettre la mise en place de roulements issus du régime D, puisque ces roulements « proposés » par la Direction ne reposent en rien sur une nécessité technique. Ils ne sont donc pas nécessaires, et encore moins dérogatoires !

La CGT propose des solutions alternatives pour assurer la production de maintenance et permettre à la SNCF de répondre efficacement à ses missions de service public, tout en respectant la réglementation du travail et sans dégrader davantage les conditions de vie et de travail des cheminots.

La CGT revendique :

1. pour l’emploi :

  • l’embauche de 1 042 cheminots au minimum pour combler les emplois perdus dans les technicentres depuis janvier 2020,
  • l’embauche des 652 intérimaires des UO et chantiers Matériel recensés au 22 novembre 2021,
  • la réinternalisation de toutes les charges de travail ;

2. un haut niveau de formation continue, technique et numérique ;

3. la réduction du temps de travail à 32 heures.

Le domaine Matériel subit de trop nombreuses réorganisations contraires à la bonne marche de notre fonction, mettant ainsi à mal les métiers et en évidence le manque croissant de cheminots et de formations. Ce déficit de personnels impacte la qualité de la production et provoque des pertes de savoirs et de savoir-faire, allant jusqu’à créer du mal-être au travail qui pousse des cheminots à quitter l’entreprise.

Ensemble, refusons la déréglementation et la dégradation des conditions de vie et de travail !

Exigeons de réelles avancées sur l’emploi, l’amélioration notable des conditions de travail ainsi que l’augmentation de la prime de travail pour une véritable reconnaissance de nos métiers, de notre savoir-faire et de nos compétences.

LE 27 JANVIER 2022, J’AGIS PAR LA GRÈVE !

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SOYONS PRÊTS À AGIR ENCORE PLUS FORT !

Avenir du Matériel

| Matériel

La CGT a combattu et dénoncé l’ouverture à la concurrence des services publics de transport ferroviaire depuis 2014 jusqu’à aujourd’hui. Les cheminots du Matériel doivent faire preuve de clairvoyance face à la trajectoire prise par la Direction de la SNCF, au mépris des conditions de travail, de la qualité de transport due aux usagers et du contrat social qui risque de voler en éclats.

Au détriment de la Voie du Service Public, la direction de la SNCF décide de mettre en place un nouveau modèle économique et social, préférant les filiales à l’entreprise historique.

Selon les premiers dirigeants de la SNCF, les cheminots au Statut et leur dictionnaire des filières sont des freins à sa frénésie d’abaisser le prétendu « coût du travail ».

Cette dynamique farouche de « casser » l’outil de production se traduit par la volonté ferme de vider les Technicentres Industriels de leur contenu et préparer le terrain à une Convention Collective Nationale du système ferroviaire dépourvue d’une partie de la maintenance des matériels roulants.

A l’instar du Technicentre de Maintenance des Matériels Transilien de la région de Paris Est (ETP4-Noisy le Sec), l’entreprise prévoit de transférer 411 emplois à un nouvel opérateur en juin 2022 et vient de l’annoncer aux cheminots en leur faisant parvenir une propagande par voie postale en août 2021.

ATTENTION !!!

C’est le contrat social entre la SNCF et les cheminots qui la composent qui vole en éclats si nous n’y prenons pas garde !

Aujourd’hui, Noisy et ses cheminots, demain l’ensemble des TI et des TM pourrait connaître de multiples réorganisations impactant l’emploi (transferts/ fins de contrats/ démissions…), la rémunération (absence de 13ème mois/ primes et EVS) et l’ensemble du contrat social (remise en cause des facilités de circulation/ activités sociales).

A cela s’ajoute une situation complexe pour l’ensemble des cheminots du Matériel : un nombre de démissions en constante augmentation depuis plusieurs années et un recours abusif aux contrats précaires (intérimaires, CDD) sous couvert de supposés accroissements temporaires de charge.

Les cheminots paient au prix fort les décisions de la direction du Matériel qui refuse d’organiser une production de maintenance ferroviaire de qualité, tout en améliorant les conditions de travail et de vie des cheminots.

Il y a pourtant une solution simple, efficace et connue des cheminots.

En cette période de rentrée sociale, nous devrions voir arriver de nouveaux apprentis remplaçant nos jeunes cheminots embauchés fraîchement après 2 ou 3 ans d’efforts, motivés par des perspectives d’avenir aux chemins de fer et donnant un coup de jeune à notre fonction M.

La réalité est tout autre. Les cheminots du Matériel sont tiraillés entre la volonté de maintenir leurs EVS garantissant « des sous » à la fin du mois et l’envie de « changer de métier » pour trouver de la sérénité et un nouvel élan dans leur qualité de vie et de travail.

La digitalisation peine à se mettre en place dans les ateliers, sauf dans l’esprit des directions zélées qui martèlent que nous sommes tous équipés de tablettes tactiles, d’outils connectés et de drones. Quid de la formation à ces outils et suivi des formations des matériels roulants nouveaux, c’est la bérézina…

Ainsi, la multiplication des suppressions d’emplois et des restructurations d’ateliers, nécessite une réaction forte de l’ensemble des cheminots du domaine Matériel, car cela fragilise l’organisation du travail, les conditions de travail, la formation et le respect des règles de maintenance.

La CGT affirme que l’avenir et le développement de la fonction Matériel, composante indispensable au service public ferroviaire, passent impérativement par le maintien des quatre spécialités que sont la maintenance, l’étude, la logistique et l’approvisionnement dans une composante de service public et non dans l’éclatement par « cluster » à la finalité incertaine.

Face à ces situations d’échec des politiques visant uniquement la privatisation et l’efficience financière de quelques actionnaires, la CGT invite les cheminots du Matériel à se mobiliser dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle du 5 octobre 2021 pour porter et gagner sur les revendications suivantes :

  • L’arrêt des restructurations, et un plan de recrutement en particulier des CDD et intérimaires présents dans l’entreprise ;
  • Une augmentation générale des salaires et la revalorisation de la prime de travail pour vivre dignement de notre travail et mettre fin à 7 ans de disette salariale ;
  • Améliorer les conditions de travail ;
  • Une formation de haut niveau (formation initiale et continue) ;
  • Respect du dictionnaire des filières et arrêt de la polyvalence métiers ;
  • Réinternalisation de toutes les charges de travail ;
  • Une ingénierie forte qui maîtrise les cahiers des charges constructeurs au plus près des établissements de maintenance ;
  • Une véritable relance du FRET Ferroviaire et une maintenance réorganisée du wagon ainsi que de l’ensemble des matériels roulants.

L’avenir de nos Technicentres de Maintenance et Technicentres Industriels est en danger !
Il est temps de réagir et d’agir !!!

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LES CHEMINOTS DU MATÉRIEL RÉPONDENT PRÉSENT !

Rassemblement et manifestation nationale

| Grève du 1er juillet 2021

La direction multiplie les annonces de restructurations dans les Technicentres Industriels et de Maintenance du Matériel.
Son objectif ? La filialisation.
Ses leviers ? La polyvalence, l’éclatement des métiers, la réduction des emplois.
Notre réponse ? LA MOBILISATION.

UNE STRATÉGIE ET UNE POLITIQUE PATRONALE METTANT LES CHEMINOTS DU MATÉRIEL EN DIFFICULTÉ :

La direction use de tous les moyens à sa disposition pour atteindre ses objectifs : gel des salaires ; réduction de postes et du nombre d’embauches ; augmentation du travail de nuit et de week-end ; accroissement de la pénibilité ; pressions managériales ; dégradations des conditions de vie et de travail des cheminots ; mensonges sur les évolutions de l’entreprise (« Rien ne change », « ça va aller ») …

Les cheminots du domaine Matériel refusent de subir plus longtemps ces politiques patronales néfastes pour leurs emplois et le service public SNCF.

Pour inverser la vapeur, une valeur sûre demeure : un rapport de forces à la hauteur des enjeux que les cheminots sauront créer !

Les initiatives revendicatives déjà organisées dans les Technicentres tracent la voie à suivre. Elles trouvent leurs racines dans les réalités de terrain vécues par les cheminots.

La Fédération CGT des Cheminots invite les agents à débattre de sa nécessaire élévation dans les collectifs de travail, lors des assemblées, heures d’information syndicale… des prochaines semaines.

LA CGT AFFIRME QUE :

  1. Plus un emploi ne doit disparaître ;
  2. Des augmentations de salaires doivent être validées et notre prime de travail Matériel revalorisée ;
  3. Pas une organisation de travail décidée sans les cheminots et leurs représentants ;
  4. Des embauches pérennes et en nombre suffisant pour répondre aux besoins sont nécessaires avec un suivi des formations (qualitatives et quantitatives) ;
  5. Réinternaliser les charges de travail dispersées dans les entreprises privées ;
  6. L’amélioration des conditions de vie et de travail ;
  7. Préserver et améliorer nos droits.

TOUS LES JOURS, SOUS L’IMPULSION DE LA CGT, LES CHEMINOTS DES TECHNICENTRES AGISSENT :

  • Les cheminots des sites parisiens s’opposent aux décisions de réorganisations et disent NON aux suppressions d’emplois. Ils exigent au contraire des embauches massives pour couvrir l’ensemble de la charge de travail en forte augmentation avec l’arrivée de nouveaux matériels roulants !
  • Les cheminots du Nord, de Chambéry, Dijon et Montpellier dénoncent des réorganisations précipitées et entendent défendre les emplois !
  • Les cheminots Alsaciens, de la Nièvre, de Nevers, de Toulouse et de PACA s’opposent aux restructurations qui mettraient leurs établissements en péril ainsi que l’embauche des intérimaires qui le souhaitent.
  • Les cheminots des Pays de Loire, Bretagne, Alpes et Limousin s’opposent aux fermetures de lignes, au recul du mode ferroviaire ! Ils s’engagent au contraire en faveur du développement d’un mode ferroviaire propre et vertueux.
  • Les cheminots de Tergnier, Vénissieux, Oullins ou encore Rouen 4 Mares s’organisent avec la CGT pour défendre leur avenir industriel ! Ceux de Périgueux, Romilly et Hellemmes se battent pour développer une activité industrielle ferroviaire pérenne.

Les cheminots revendiquent des embauches pérennes en nombre suffisant pour répondre aux besoins de maintenance et à son développement malmené par les décisions budgétaires des activités donneuses d’ordre !

La CGT exige le développement de l’activité ferroviaire appuyé par de véritables métiers de la maintenance basés sur la qualification et la technicité, à l’opposé de la polyvalence. Ces métiers sont un gage d’efficacité pour organiser et traiter l’ensemble de la maintenance des matériels roulants.

La Fédération CGT appelle les cheminots à se rassembler à Saint Denis le 22 juin prochain devant la direction générale du GPU.

La Fédération CGT des Cheminots appelle les cheminots de tous les services à se tenir prêts à agir, y compris par la grève !

POUR NOS SALAIRES, L’EMPLOI, NOS MÉTIERS, LE SERVICE PUBLIC SNCF… HAUSSONS LE TON !

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