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Élections professionnelles
Les cheminots de la filière Traction subissent le manque d’effectifs, la perte de sens dans la réalisation de leur travail au quotidien.
Cela a des conséquences sur les conditions de travail et la qualité de la production.
La CGT, syndicat de proximité, défend une tout autre idée de la production ferroviaire. Elle agit et revendique l’emploi et la formation nécessaires à l’exercice de leur métier, dans de bonnes conditions et en toute sécurité.
Depuis trop d’années, la Direction impose des réformes qui dégradent la qualité de production et le service public. Ces orientations provoquent un net délitement de la sécurité ferroviaire. En parallèle, elle développe des outils numériques pour remplacer les métiers des cheminots.
Contre toutes ces attaques, la CGT informe et défend les cheminots de la filière Traction dans les dépôts, les COT… Ses actions quotidiennes permettent d’améliorer les conditions de travail.
LA PRODUCTION MISE A MAL, UNE VOLONTÉ DE L’ENTREPRISE
Depuis plusieurs années, les sous-effectifs chez les conducteurs, les gestionnaires de moyens (GM) et les CTT sont orchestrés par les directions de la Traction et des activités. Les trains restent au dépôt, les voyageurs restent à quai.
Cette situation tendue dégrade les conditions de travail. La Direction décide de réduire les coûts de formation en en diminuant la durée ou en l’externalisant.
La Fédération CGT des cheminots revendique et agit pour obtenir un niveau d’embauches suffisant, anticipant les départs, nécessaire à l’attribution des repos ou congés, à la réalisation des formations et à l’amélioration des conditions de travail.
LES CTT DANS LA TOURMENTE…
L’encadrement n’est pas à l’abri des attaques. La Direction vise à reporter la certification sur des conducteurs « + » et à réduire les CTT à réaliser de simples formalités administratives. Avec la perte d’une partie de la formation, elle organise la réduction du nombre de CTT.
À l’inverse, le CTT, désormais seul référent sécurité, devra assurer toutes les procédures et les règles sur un périmètre géographique.
DES OUTILS NUMÉRIQUES EN REMPLACEMENT DES GM
La Direction fait le choix d’une politique où les outils numériques remplacent les métiers cheminots. Ces nouveaux logiciels visent à réaliser de la productivité en supprimant les effectifs, en les déqualifiant et en multipliant les tâches à effectuer. Ils visent également à optimiser les journées de service chez les conducteurs.
LE MÉTIER DE CONDUCTEUR REMIS EN CAUSE…
La formation est désormais réduite à la connaissance d’un seul engin sur une seule ligne. La conduite devient une simple tâche qui peut être intégrée ou reprise dans n’importe quel emploi.
La Direction compte également équiper les cabines de conduite de micros et de caméras afin de contrôler les conducteurs. De là à faire reposer la « faute » sur le conducteur en cas d’accident, il n’y a qu’un pas !
De plus, la Commission européenne veut réécrire la directive encadrant la certification des conducteurs pour leur permettre une mobilité totale au sein de l’UE. L’objectif est d’instaurer un nouveau levier de dumping social en autorisant les conducteurs moins formés et moins bien payés à circuler sur n’importe quel réseau.
La Fédération CGT des cheminots agit et revendique pour tous les métiers de la filière Traction :
- un grand métier « Conduite » permettant de garantir une uniformisation des règles de sécurité et une formation de qualité pour tous les cheminots des métiers de la conduite ;
- le retour à la multi-activité pour redonner du sens au travail et permettant une meilleure gestion de la production ;
- une formation adéquate permettant à chaque cheminot d’appréhender son métier dans de bonnes dispositions et ayant pour objectif un haut niveau de sécurité ;
- de véritables parcours professionnels tout au long de la carrière avec une véritable progressivité, des passerelles vers d’autres filières métiers, etc.
LE DÉNOMINATEUR COMMUN : LA POLYVALENCE
L’accord Classifications-Rémunérations et la fin du dictionnaire des filières permettent aujourd’hui la multiplication de réorganisations néfastes.
De métiers avec des contours bien définis, la Direction est passée à des emplois types, avec une description très large de tâches à effectuer lui permettant d’augmenter la polyvalence. Elle détruit l’ensemble des repères collectifs de travail et utilise les cheminots sur des missions qu’elle ne rémunère pas.
La Fédération CGT des cheminots agit et revendique pour :
- une direction métier forte avec un pôle formation et sécurité permettant l’apprentissage des métiers dans les meilleures conditions ;
- des métiers aux contours bien définis (conducteurs, gestionnaires des moyens et CTT) pour permettre d’assurer la production dans les meilleures conditions.
UNE RÉMUNÉRATION PLUS JUSTE POUR TOUS LES CHEMINOTS
L’accord Classifications-Rémunérations impose une rémunération annuelle garantie (RAG) incluant une prime de travail ou traction. Il sonne le glas du salaire mensuel minimum garanti, d’un treizième mois et d’environ un tiers de la rémunération des conducteurs (prime de traction incluse dans la RAG).
La prime de traction datant des années 1970 est dépassée. De plus, le calcul est opaque, injuste et obsolète. C’est aussi un levier utilisé par la Direction pour opposer les dépôts et faire de la productivité.
C’est pourquoi le 3 février 2022, 500 conducteurs se sont rassemblés, à l’appel de la CGT seule, pour revendiquer la refonte de leur prime de travail.
La Fédération CGT des cheminots agit et revendique pour une augmentation de la rémunération avec une grille mensuelle des salaires et un système de calcul de primes de traction plus juste.
Face à ces attaques fortes, les cheminots ont besoin d’une défense forte !
REJOIGNEZ NOS RANGS, ADHÉREZ ET, DU 17 AU 24 NOVEMBRE 2022, VOTEZ CGT !