Fédération CGT des Cheminots


APPEL ISSU DE LA 20e CONFÉRENCE DE l’UFR

Union fédérale des retraités

| Retraités UFR

Réuni·es en conférence du 14 au 16 mai 2024 à Saint-Mandrier, les délégué·es des sections de retraités des syndicats de cheminots CGT ont débattu de la situation politique et sociale dans le pays.

Elles et ils ont réaffirmé leur engagement pour la paix dans le monde et dénoncé le plan du gouvernement qui annonce vouloir faire 10 milliards en 2024 et 20 milliards d’€ en 2025 d’économies sur la politique sociale, les services publics et la transition écologique.

Les questions de protection sociale ont fait l’objet de nombreux échanges, les intervenantes et intervenants condamnant tour à tour la réforme des retraites, les difficultés d’accès aux soins, l’augmentation des franchises médicales et, plus globalement, le recul de la prise en charge des dépenses de santé par les régimes obligatoires (sécurité sociale et CPR) et le risque d’un transfert vers les organismes privés. Le coût de gestion de ces organismes (assurances, mutuelles) est six fois supérieur au coût de gestion de la Sécu !

C’est dans ce contexte que les délégué·es ont réaffirmé leur totale opposition à la mise en place, à l’horizon 2025, d’une complémentaire santé obligatoire pour l’ensemble des cheminot·e·s actives et actifs statutaires.

Privées de la solidarité intergénérationnelle, les cotisations des complémentaires santé augmenteraient fortement et le tissu mutualiste cheminots pourrait disparaître. Par ailleurs, la politique d’entreprise concernant la médecine de soins s’en trouverait affaiblie !

Quant au gouvernement, il y verrait une opportunité pour aligner, par le bas, les prestations du régime spécial servies par la CPR à l’ensemble des salarié·es de la branche du ferroviaire, quels que soient leur statut ou leur entreprise.

Face à l’entêtement de la SNCF sur ce dossier avec la présentation d’un nouvel accord d’entreprise en 2024, la Fédération CGT des cheminots porte, à l’inverse, la revendication d’un élargissement du régime spécial de prévoyance servi par la CPR à l’ensemble des salarié·es de la branche du ferroviaire, quels que soient leur statut et entreprise.

 

Les délégué·es réuni·es lors de cette conférence appellent l’ensemble des retraitées et retraités cheminots à faire connaître au plus grand nombre cette proposition de la Fédération CGT des cheminots et à agir avec les actifs pour la faire aboutir.

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GOUVERNEMENT-PATRONAT-DIRECTION SNCF UNIS CONTRE LE MONDE DU TRAVAIL ET LES RETRAITÉS !

Tract UFR

| Retraités UFR

Le projet de budget 2026, présenté par F. Bayrou le 15 juillet, s’inscrit pleinement dans la continuité de la politique de régression sociale engagée par E. Macron depuis 2017 et dans les grandes orientations historiques de la droite et de son extrême, au seul service des intérêts du capital et toujours au détriment des salariés actifs et retraités !

Fidèle à l’idéologie de droite, le Premier ministre présente un budget de classe. Tout le monde doit participer à l’effort national pour trouver 43,8 milliards d’euros sauf le grand patronat, les actionnaires et les milliardaires, qui n’ont jamais été autant gavés depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron, en 2017 ! Toutes les catégories sociales (salariés, privés d’emploi, retraités et précaires) sont touchées sans exception.

Mais les retraités, et notamment cheminots, sont particulièrement ciblés :

• 2026, année blanche avec un gel des prestations sociales et des pensions de retraites. Rappelons que, au début de son mandat, E. Macron avait désindexé les pensions du coût de la vie, allant à l’encontre du Code de la sécurité sociale. Ces mesures viennent s’ajouter à la mise en oeuvre de la CSG ;

• suppression de l’abattement fiscal de 10 % octroyé aux retraités, abattement en vigueur depuis 1978 qui visait à neutraliser les réformes du calcul de l’impôt sur le revenu et à atténuer, en partie, la perte de revenu au passage à la retraite. Cet abattement n’a aucun lien avec la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels, contrairement à ce que laissent entendre le Premier ministre, le Medef et certains « médias bien-pensants ». Il serait remplacé par un abattement de 2 000 euros pour tous les retraités. Cette mesure serait financée par une augmentation de la fiscalité des retraités gagnant plus de 20 000 euros par an ;

• doublement du plafond annuel des franchises médicales et participation forfaitaire passant de 50 à 100 euros, déremboursement de médicaments et remise en cause du statut d’ALD (affectation longue durée), des mesures qui vont pénaliser particulièrement les retraités, leur pouvoir d’achat, le droit à la santé et l’accès aux soins.

Pour les retraités cheminots et leurs ayants droit, la mise en place d’une complémentaire santé obligatoire (CSO) pour les cheminots actifs statutaires, aux lourdes conséquences pour l’avenir des mutuelles cheminotes, vient aggraver la situation. Avec le départ des actifs, les mutuelles pourraient augmenter de façon significative leurs cotisations et ainsi conduire nombre de retraités cheminots et de bénéficiaires de pension de réversion à ne plus pouvoir se payer de complémentaire santé, remettant en cause le droit à se soigner.

Cela ne suffisant pas, la direction SNCF ambitionne de réduire les moyens de l’Action sociale SNCF et du Fass (fonds d’action sanitaire et sociale). En baissant la part de la masse salariale consacrée à leur financement de 1,1 % à 0,82 %, la Direction réduit les moyens financiers de l’Action sociale SNCF et du Fass et tente de faire main basse sur :

• l’argent des cheminots (0,29 % de la masse salariale) ; et
• un fonds de près de 60 millions d’euros constitué aussi à partir des salaires des cheminots.

Outre les cheminots contractuels et statutaires, les retraités seraient particulièrement touchés car nombreux à bénéficier du Fass et de l’Action sociale. Face à cette avalanche de régressions sociales programmées, la mobilisation s’impose et doit se construire dès maintenant !

L’argent existe pour une autre politique sociale, répondant aux besoins de toutes et tous en matière de santé, de services publics, de revalorisation des pensions et des salaires. Attaquons-nous à la gabegie que représente les 211 milliards d’euros d’aides publiques accordées aux entreprises sans aucune contrepartie ni contrôle et dont le Premier ministre ne parle pas, tout comme aux 80 milliards d’exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises en 2024.

Mettons en avant nos revendications :
• un financement de la protection sociale assis uniquement sur la cotisation sociale ;
• la revalorisation immédiate de toutes les pensions de 10 % ;
• l’arrêt des exonérations de cotisations sociales et des niches fiscales ;
• le conditionnement des aides publiques aux entreprises ;
• soumettre à cotisations sociales la participation aux bénéfices et l’intéressement ;
• la création d’une contribution sociale assise sur les dividendes versés par les entreprises aux actionnaires ;
• gagner l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, qui rapporterait environ 6 milliards d’euros ;
• augmenter les salaires et développer l’emploi.

Avec la CGT Cheminots et son UFR, portons l’extension du régime spécial de prévoyance à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire. Celle-ci rentre aussi dans un cadre plus global d’amélioration des droits des salariés du ferroviaire, avec la revendication d’un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) prenant en compte les conditions de travail, la rémunération, la protection sociale et les droits sociaux (logement, facilités de circulation, activités sociales et culturelles…).De leur embauche à leur fin de vie, les cheminots, actifs et retraités, doivent pouvoir bénéficier des prestions servies par le régime spécial de prévoyance.

Signons massivement la carte pétition de l’UCR-CGT à l’intention du Premier ministre pour exiger un autre financement de la Sécurité sociale et la pétition unitaire cheminote sur le Fass pour le maintenir et développer l’Action sociale (à disposition auprès des militants CGT).

PRÉPARONS-NOUS À NOUS MOBILISER À LA RENTRÉE !

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GOUVERNEMENT ET PATRONAT À L’OFFENSIVE POUR À NOUVEAU RACKETTER LES RETRAITÉS !

Abattement 10%

| Retraités UFR

Depuis quelques jours, les retraité·es sont à nouveau la cible des membres du gouvernement, du patronat et de pseudo-experts ou économistes. Tous se succèdent dans les médias pour, à nouveau, opposer les retraité·e·s au reste de la population. 

Le Premier ministre accuse les retraité·e·s d’être responsables de la moitié du déficit de la France. La ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, prodigue des arguments pour défendre la suppression de l’abattement fiscal de 10 % octroyé aux retraité·e·s, abattement en vigueur depuis 1978 qui visait à neutraliser les réformes du calcul de l’impôt sur le revenu et à atténuer, en partie, la perte de revenu au passage à la retraite. Cet abattement n’a aucun lien avec la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels, contrairement aux propos tenus par le président du Conseil d’orientation des retraites et par celui du Medef. 

Cette mesure avait déjà été envisagée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2025. La mobilisation des retraité·e·s avait contraint le gouvernement de l’époque à faire machine arrière. Sous couvert de l’objectif de faire 40 milliards d’euros d’économies dans le cadre de la préparation du projet de loi de financement 2026, c’est à nouveau sur le PLFSS qu’on veut faire des économies en ressortant le projet des cartons, ce qui permettrait de récupérer, sur le dos des contribuables retraité·e·s, 4,5 milliards d’euros. Si cette mesure était mise en oeuvre, elle impacterait plus de 11 millions de retraité·e·s, qui verraient leur taux d’imposition augmenter, et plus de 500 000 retraité·e·s deviendraient imposables, une nouvelle attaque contre le niveau de vie des retraité·e·s avec des impacts au-delà du niveau d’imposition. En effet, l’augmentation du revenu fiscal de référence aura des conséquences sur le taux de CSG, l’accès à certaines aides, allocations ou accès au logement social soumis à conditions de ressources. Décidemment, pour E. Macron et ses gouvernements successifs, les retraité·e·s sont dans le viseur (CSG, désindexation des pensions…). Cette mesure toucherait plus fortement les retraité·e·s aux pensions les plus modestes. 

65 % des retraité·es cheminots de droit direct et 42 % de droit dérivé seraient impactés par cette mesure, si elle voyait le jour. À quoi, il faut ajouter les risques d’augmentation des cotisations des mutuelles cheminotes avec la mise en place de la complémentaire santé obligatoire pour tous les cheminots actifs mettant, à nouveau, en berne le pouvoir d’achat des retraité·es. 

Plutôt que de s’attaquer aux plus modestes et stigmatiser une partie de la population, le gouvernement serait plus inspiré de regarder du côté des aides publiques accordées aux entreprises sans conditions ni contrôle, des exonérations de cotisations sociales. Ce sont des centaines de milliards d’euros qui échappent au financement de notre protection sociale et à la solidarité. 

L’UFR CHEMINOTS APPELLE LES RETRAITÉ·E·S À RESTER VIGILANTS ET À SE MOBILISER MASSIVEMENT LE 1ER MAI ET LE 5 JUIN 2025 ! 

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LE 5 JUIN 2025, MANIFESTONS POUR NOS DROITS ET NOS REVENDICATIONS !

Mobilisation des retraité·e·s

| Retraités UFR

Reconquête de la Sécurité sociale et de notre régime spécial de protection sociale, soyons à l’offensive car en face de nous, le capital est à la manœuvre pour démanteler tout notre socle social, la Sécurité sociale.

Les retraités sont toujours dans le viseur du gouvernement et du patronat. Il n’y a pas de journée où les médias aux ordres du capital ne tentent pas de nous démontrer que les retraités seraient des nantis, des privilégiés face aux plus jeunes. Tout juste si l’augmentation des pensions en début d’année (juste application du Code de la sécurité sociale) n’a pas « ruiné » le pays ! Ils oublient volontairement de parler des cotisations sociales qui sont assises sur la richesse créée par le travail et qui sont du salaire. Rien à voir avec l’impôt, qui est assis sur les revenus, contrairement à l’amalgame volontaire qui nous est régulièrement divulgué.

La cotisation sociale est au coeur du principe de solidarité. Elle est prélevée sur la richesse produite. À côté du salaire direct versé aux travailleurs qui finance les besoins pour le mois, les cotisations sociales correspondent, elles, à la part du salaire qui est socialisée pour financer la prise en charge de la maladie, des accidents du travail et maladies professionnelles, de la retraite et de la famille. Faire la distinction entre cotisations sociales « patronales » ou salariales est une pure construction du capital qui s’inscrit dans la remise en cause des fondements même de la Sécurité sociale !

Le terme de « charges sociales » est un scandale ! Le travail n’est pas une charge mais l’origine des richesses produites. Les cotisations sociales, qui prennent la forme « de charges sociales » dans la bouche du patronat, sont une part du salaire qui n’est pas directement versée au travailleur, mais socialisée pour financer la Sécurité sociale. Ainsi, les politiques qui militent pour redonner du pouvoir d’achat aux travailleurs en baissant les cotisations sociales prônent en fait une baisse du salaire avec pour conséquence l’affaiblissement du financement de la Sécurité sociale, rendant, de fait, encore plus difficile l’accès aux soins et remettant en cause l’avenir de notre régime de retraite par répartition ! Ce serait la triple peine pour les travailleurs actifs et retraités.

Pourtant, la Sécurité sociale fait partie de notre quotidien, de nos vies. Pour beaucoup, elle est tellement indispensable qu’elle semble avoir toujours existé. Depuis sa création il y a 80 ans, en 1945, avec les ordonnances des 4 et 19 octobre sous l’impulsion du Conseil national de la Résistance (CNR), le capital n’a eu de cesse de s’attaquer à la Sécurité sociale, une des conquêtes majeures du monde du travail portée par la CGT et le ministre communiste Ambroise Croizat. Ainsi, il déclarait, lors de la présentation de cette loi : « Rien ne pourra se faire sans vous (…). La Sécurité sociale n’est pas qu’une affaire de lois et décrets. Elle implique une action concrète sur le terrain, dans la cité, dans l’entreprise. Elle réclame vos mains… » Chacun mesure comment ses propos sont d’actualité aujourd’hui, et c’est cette démarche qui nous anime dans la construction des mobilisations, comme pour la journée du 5 juin 2025.

Mais les différentes réformes qui ont eu lieu ces dernières décennies, comme celle imposée par E. Macron sur les retraites en 2023, ont pour seul objectif de toujours mieux répondre aux seuls intérêts du capital, qui n’a jamais supporté de voir une partie de la richesse créée par le travail lui échapper. Il cherche à accaparer cette manne financière par de l’assurantiel comme les complémentaires santé obligatoires (CSO) ou la capitalisation. Rappelons les propos tenus par Denis Kessler en 2007, alors vice-président du Medef : « Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance. » C’est bien ce que font les gouvernements successifs depuis plusieurs années, avec une accélération du processus de casse de notre protection sociale depuis l’arrivée d’E. Macron en 2017.

D’où l’importance de revenir sur les fondamentaux, sur le financement de la Sécurité sociale par la cotisation sociale partie intégrante du salaire. Pour la CGT, la reconquête de la Sécu, c’est permettre à chacune et chacun de faire face à tous les événements et aléas de la vie. Dans le même temps, la Fédération CGT des cheminots et son UFR revendiquent l’extension du régime spécial de prévoyance à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire. De leur embauche à la fin de vie, les cheminots doivent pouvoir bénéficier des prestations servies par le régime spécial de prévoyance et ainsi avoir accès aux cabinets médicaux SNCF sans restriction d’âge ! Il est indispensable de poursuivre le combat pour stopper la suppression de cabinets médicaux SNCF et gagner la réouverture et la création de nouveaux cabinets pour un meilleur maillage du territoire.

La campagne lancée par l’UFR CGT Cheminots « La santé, un droit à reconquérir ! » s’appuyant sur une démarche de reconquête de la Sécurité sociale et de notre régime spécial s’inscrit également dans la construction revendicative pour un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) que porte la Fédération CGT des cheminots. Outre le régime spécial et les cabinets médicaux pour les retraités, porter le NSTC, c’est aussi agir pour nos facilités de circulation, pour l’accès des retraités aux activités sociales, sportives et culturelles aujourd’hui sous tensions avec l’éclatement de la SNCF, pour le logement qui est une préoccupation majeure et un poids financier pour de nombreux retraités et futurs retraités…
Le 5 juin, avec la CGT, exigeons :

  • la revalorisation immédiate des retraites et pensions de 10 % ;
  • l’indexation des pensions sur le salaire moyen ;
  • une réforme du financement de la Sécurité sociale qui soit basé exclusivement sur la cotisation sociale prélevée sur des éléments de rémunération élargis ;
  • l’arrêt de toutes les exonérations de cotisations sociales ;
  • la suppression de la CRDS, de la CASA, de la CSG et sa transformation en cotisation sociale ;
  • l’abrogation de la réforme des retraites de 2023 et le retour de l’âge légal de départ à 60 ans et des mesures de départ anticipé pour les métiers pénibles.

TOUS ENSEMBLE,
RETRAITÉ·E·S, SALARIÉ·E·S, JEUNES, PRÉCAIRES,
LE JEUDI 5 JUIN 2025, PARTICIPONS MASSIVEMENT

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GOUVERNEMENT ET PATRONAT À L’OFFENSIVE POUR À NOUVEAU RACKETTER LES RETRAITÉS !

Abattement 10 %

| Retraités UFR

Depuis quelques jours, les retraité·es sont à nouveau la cible des membres du gouvernement, du patronat et de pseudo-experts ou économistes. Tous se succèdent dans les médias pour, à nouveau, opposer les retraité·es au reste de la population.

Le Premier ministre accuse les retraité·es d’être responsables de la moitié du déficit de la France. La ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, prodigue des arguments pour défendre la suppression de l’abattement fiscal de 10 % octroyé aux retraité·es, abattement en vigueur depuis 1978 qui visait à neutraliser les réformes du calcul de l’impôt sur le revenu et à atténuer, en partie, la perte de revenu au passage à la retraite. Cet abattement n’a aucun lien avec la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels, contrairement aux propos tenus par le président du Conseil d’orientation des retraites et par celui du Medef.

Cette mesure avait déjà été envisagée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2025. La mobilisation des retraité·e·s avait contraint le gouvernement de l’époque à faire machine arrière. Sous couvert de l’objectif de faire 40 milliards d’euros d’économies dans le cadre de la préparation du projet de loi de financement 2026, c’est à nouveau sur le PLFSS qu’on veut faire des économies en ressortant le projet des cartons, ce qui permettrait de récupérer, sur le dos des contribuables retraité·e·s, 4,5 milliards d’euros. Si cette mesure était mise en oeuvre, elle impacterait plus de 11 millions de retraité·e·s, qui verraient leur taux d’imposition augmenter, et plus de 500 000 retraité·e·s deviendraient imposables, une nouvelle attaque contre le niveau de vie des retraité·e·s avec des impacts au-delà du niveau d’imposition. En effet, l’augmentation du revenu fiscal de référence aura des conséquences sur le taux de CSG, l’accès à certaines aides, allocations ou accès au logement social soumis à conditions de ressources. Décidemment, pour E. Macron et ses gouvernements successifs, les retraité·e·s sont dans le viseur (CSG, désindexation des pensions…). Cette mesure toucherait plus fortement les retraité·e·s aux pensions les plus modestes.

65 % des retraité·es cheminots de droit direct et 42 % de droit dérivé seraient impactés par cette mesure, si elle voyait le jour. À quoi, il faut ajouter les risques d’augmentation des cotisations des mutuelles cheminotes avec la mise en place de la complémentaire santé obligatoire pour tous les cheminots actifs mettant, à nouveau, en berne le pouvoir d’achat des retraité·es.

Plutôt que de s’attaquer aux plus modestes et stigmatiser une partie de la population, le gouvernement serait plus inspiré de regarder du côté des aides publiques accordées aux entreprises sans conditions ni contrôle, des exonérations de cotisations sociales. Ce sont des centaines de milliards d’euros qui échappent au financement de notre protection sociale et à la solidarité.

L’UFR CHEMINOTS APPELLE LES RETRAITÉ·ES
À RESTER VIGILANTS ET À SE MOBILISER
MASSIVEMENT LE 1ER MAI ET LE 5 JUIN 2025 !

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RETRAITÉS CHEMINOTS, POUR NOS DROITS ET NOS REVENDICATIONS, TOUTES ET TOUS MOBILISÉS !

Journée de mobilisation nationale du 20 mars

| Retraités UFR

Dans un contexte de régression sociale, où les retraités sont à nouveau la cible d’attaques du Gouvernement et du patronat, la CGT, dans une démarche unitaire, appelle les cheminots retraités à participer en masse aux manifestations du 20 mars organisées dans toutes les régions, pour nos droits et la revalorisation des pensions, pour la reconquête de la Sécurité sociale et gagner un régime spécial de branche !

Cette année 2025 va marquer les 80 ans de la Sécurité sociale. 80 ans que le Capital n’a de cesse de la combattre, n’ayant jamais accepté de voir une partie de la richesse créée par le travail lui échapper.
Il cherche à s’accaparer cette manne financière au travers de l’assurantiel comme les Complémentaires Santé Obligatoires (CSO) ou la capitalisation pour les retraites qui revient en force ces derniers jours. Depuis son arrivée en 2017, E.Macron mène une politique violente contre notre socle social, au service de ses alliés de la finance. La nomination de F.Bayrou comme Premier ministre s’inscrit dans la continuité cette politique de régression sociale ! Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), qui avait été censuré en fin d’année, a été ratifié par le 49.3 confirmant cette volonté politique d’affaiblir notre système solidaire !

Ambroise Croizat, Ministre du travail, communiste et Secrétaire Général de la CGT Métallurgie déclarait en 1945 lors de la présentation de cette loi : « Rien ne pourra se faire sans vous. […] La Sécurité sociale n’est pas qu’une affaire de lois et décrets. Elle implique une action concrète sur le terrain, dans la cité, dans l’entreprise. Elle réclame vos mains… ». Nous mesurons combien ces propos sont d’actualité aujourd’hui, et c’est cette démarche que nous voulons élargir et que nous porterons le 20 mars. C’est cette construction collective qui a fait que la Sécurité sociale fait partie de notre patrimoine français.

Il nous faut œuvrer pour conquérir une Sécurité sociale intégrale, une « nouvelle Sécu » propriété de ses cotisants sur la base salaire socialisé.

Ce schéma d’une Sécurité sociale intégrale ne doit pas être confondu avec notre revendication « d’un remboursement intégral » des dépenses de santé, reprise sous le vocable d’un remboursement à « 100 % des dépenses de santé » par les régimes obligatoires, une revendication à l’opposé du « RAC 0 » (reste à charge 0 euro) mise en place par Macron par un transfert obligatoire de remboursement vers les complémentaires santé, à condition que le bénéficiaire soit lui-même adhérent d’une mutuelle ou d’une complémentaire santé quand on sait que 700 000 retraités n’ont pas de complémentaire santé !

Les « complémentaires santé », dont la conduite repose sur les règles de la concurrence, du marché et du profit sont rendues obligatoires. Ce qui conduit ceux qui n’ont pas les moyens de « s’acheter » une protection sociale complémentaire à renoncer aux soins.

C’est ce qui risque d’arriver aux retraités cheminots avec la mise en place d’une Complémentaire Santé Obligatoire (CSO) pour les cheminots statutaires, imposée par la direction SNCF avec l’accord de la CFDT, de l’UNSA et de SUD-Rail, qui rompt la solidarité intergénérationnelle, au risque d’exclure un peu plus de retraités de l’accès aux soins, du droit à se soigner, du droit à la santé, dégradant ainsi leur pouvoir d’achat. C’est aussi l’avenir même de notre régime spécial de prévoyance qui est menacé tout comme ses prestations spécifiques. Notons également que les Prestations Spécifiques Non-Pérennes (PSNP) principalement utilisées par les retraités, sont également menacées avec le risque de les voir transférées sur la CSO, conduisant à en exclure les retraités ! Continuons d’affirmer notre opposition à la CSO et son retrait pour les statutaires !

Dans le même temps, la loi pour un nouveau pacte ferroviaire de 2018 a instauré la fin des embauches au Statut à la SNCF et donc la fermeture du régime spécial de retraite et de prévoyance des cheminots mettant en péril son financement. La Fédération CGT des Cheminots porte l’extension du régime spécial de prévoyance à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire. Une revendication qui permettrait d’améliorer les droits des salariés tout en combattant le dumping social porté par l’ouverture à la concurrence, véritable privatisation, en assurant un socle de droits identiques pour tous les cheminots de la branche ferroviaire.

Cette extension du régime spécial de prévoyance à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire rentre aussi dans le cadre plus global d’amélioration des droits des salariés du ferroviaire à travers la revendication d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) prenant en compte les conditions de travail, la rémunération, le temps de travail…et les retraités sont concernés.

De leur embauche à la fin de vie, les cheminots doivent pouvoir bénéficier des prestations servies par le régime spécial de prévoyance et ainsi avoir accès aux cabinets médicaux SNCF pour les consultations, bilans de santé, vaccinations, examens biologiques ou radiologiques, suivis post-professionnels, actions de préventions…sans restriction d’âge. Cela permettrait aux presque 2 000 affiliés qui ont déclaré, en 2023, à la CPRP ne pas avoir de médecin traitant, de pouvoir continuer à se soigner sans avoir à débourser de frais supplémentaires car hors parcours de soins.

Notre bataille sur l’extension du régime spécial de prévoyance doit aussi se conjuguer avec celle pour obtenir l’arrêt des fermetures des cabinets médicaux, la réouverture de ceux qui ont été fermés et l’ouverture de nouveaux cabinets, avec le recrutement des personnels médicaux et paramédicaux nécessaires à leur bon fonctionnement. À ce jour, 88 cabinets médicaux sont présents sur le territoire avec de fortes disparités régionales.

Le 20 mars 2025, mobilisés dans l’unité, agissons pour exiger :

  • Le rattrapage de la baisse du pouvoir d’achat avec comme première mesure une revalorisation immédiate des pensions de 10 % ;
  • Une Sécurité sociale intégrale qui couvre l’ensemble des aléas de la vie de la naissance à la mort ;
  • Un financement de la Sécurité sociale basée sur la cotisation sociale ;
  • La suppression des exonérations de cotisations sociales.

Dans le même temps, les retraités cheminots, avec la CGT, revendiqueront de nouveaux droits pour toutes et tous :

  • Extension du régime spécial, de ses garanties, de sa couverture, de l’accès aux cabinets médicaux et de la médecine générale et spécialiste à toutes et tous les cheminots en activité ou retraités, quels que soient leur statut et leur entreprise pour stopper le dumping socia

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CHEMINOTES ET CHEMINOTS, DANS L’UNITÉ, POUR NOS PENSIONS ET NOS DROITS !

Journée de mobilisation le 03 décembre

| Retraités UFR

La CGT, dans l’unité avec 8 autres organisations de retraités, appelle les cheminots retraités et leurs ayants droit à se mobiliser dans tout le pays dans une période où les retraités sont à nouveau la cible du gouvernement, avec pour finalité d’aggraver encore plus le pouvoir d’achat, le droit à la santé et l’accès aux soins.

Alors qu’elles et ils ont contribué toute leur vie à la création de richesses par leur travail, au renforcement de notre système de protection sociale, au développement des services publics, qu’elles et ils sont des actrices et acteurs essentiels dans les associations, dans la vie locale, ce gouvernement, à l’image des précédents, présente les retraités comme un coût ! C’est scandaleux d’utiliser les retraités comme une variable d’ajustement pour réduire le déficit dont Macron et ses gouvernements successifs portent la seule responsabilité.

Car pendant tout ce temps, les actionnaires, les grands patrons continuent de se gaver, de s’enrichir, notamment d’argent public, au détriment de celles et ceux qui créent les richesses : les travailleuses et travailleurs. Ainsi, 175 milliards d’aides publiques par an ont été versées aux entreprises, soit le tiers du budget de l’État. C’est plus 50 % en 15 ans ! Les actionnaires du CAC 40 se sont augmentés de 30 % ces dernières années. Les 10 Français les plus riches ont multiplié leur fortune par 3,88 depuis 2017.

Pendant la même période, les retraités ont vu leur pouvoir d’achat dégringoler, ce qui conduit à ce que 60 % des retraités aient une pension inférieure au Smic et 31 % touchent moins de 1 000€ par mois, dont 74 % de femmes. Depuis 2017, les retraités ont perdu l’équivalent de 3-4 mois de pension.

Disons le haut et fort : les retraités ne sont ni des privilégiés, ni des nantis !

Les mobilisations des retraités ont contraint le gouvernement à faire évoluer ses annonces sur les revalorisations des pensions au 1er janvier 2025. Mais nous sommes toujours très loin du compte et de nos revendications car, avec 0,9 % au 1er janvier 2025, la perte de pouvoir d’achat se poursuit, voire s’amplifie. Ce n’est pas l’annonce de 0,9 % au 1er juillet 2025 pour les pensions inférieures au Smic qui va inverser la tendance. C’est une véritable provocation ! D’où l’urgence de se mobiliser.

Dans le cadre du nouveau projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), le gouvernement envisage 5 milliards d’économie qui seront supportées par les assurés sociaux, et particulièrement les retraités qui ont souvent recours aux soins et aux dépenses maladies : baisse du taux de remboursement de 5 % des médicaments par la Sécurité sociale, baisse de la prise en charge des consultations (de 70 % à 65 %), ce qui va conduire à une nouvelle augmentation des complémentaires santé ou mutuelles, et donc encore affaiblir le pouvoir d’achat des retraités qui sont déjà trop nombreuses et nombreux à ne pas avoir les moyens de se soigner : 700 000 retraités n’ont pas de complémentaires santé et 1,6 million ne se soignent plus ou peu.

La situation risque de s’aggraver encore un peu plus pour les retraités cheminots avec la mise en place d’une complémentaire santé obligatoire (CSO) pour les cheminots statutaires imposée par la direction SNCF, avec le soutien et l’accord de 3 OS cheminotes (seule la CGT s’y est opposée), rompant la solidarité intergénérationnelle au risque de voir exploser le prix des mutuelles cheminotes pour les retraités, étant privées des actifs. De plus, c’est l’avenir même de notre régime spécial de prévoyance qui est menacé, tout comme ses prestations spécifiques.

Les Prestations Spécifiques Non-Pérennes (PSNP) principalement utilisées par les retraités, sont également menacées avec le risque de les voir transférées sur la CSO, conduisant à en exclure les retraités ! Sans oublier l’avenir incertain des cabinets médicaux face aux projets de fermetures ou de fusion.

D’où l’importance de se mobiliser le 03 décembre 2024 pour exiger :

  • L’augmentation des pensions au 1er janvier 2025 avec le rattrapage de la baisse du pouvoir d’achat et comme première mesure, une augmentation immédiate de 10 % ;
  • L’indexation des pensions sur l’évolution du salaire moyen ;
  • La suppression des exonérations des cotisations sociales ;
  • Plus de pensions en-dessous du Smic.

Dans le même temps, les retraités cheminots, avec la CGT, porteront l’exigence de nouveau droits pour toutes et tous :

  • Extension du régime spécial, de ses garanties, de sa couverture, de l’accès aux cabinets médicaux et de la médecine générale et spécialiste à toutes et tous les cheminots en activité ou retraités, quels que soient leur statut et leur entreprise, pour stopper le dumping social.
  • Arrêt des suppressions de cabinets médicaux et réouverture ou création de nouveaux cabinets pour un meilleur maillage du territoire.

NOUS APPELONS LES CHEMINOTES ET CHEMINOTS RETRAITÉS
À PARTICIPER NOMBREUSES ET NOMBREUX
AUX RASSEMBLEMENTS ET MANIFESTATIONS ORGANISÉS
LE MARDI 03 DÉCEMBRE 2024 DANS LES DÉPARTEMENTS.

SIGNEZ ET FAITES SIGNER LA PÉTITION UNITAIRE
(HTTPS://CHNG.IT/6ZJ8PDYWPM)

ELLES SERONT REMISES LE 03 DÉCEMBRE AUX PRÉFETS
ET AU PREMIER MINISTRE.

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QUI VEUT LIQUIDER LE RÉGIME SPÉCIAL ?

Complémentaire santé

| Retraités UFR

En tentant d’imposer une assurance complémentaire santé aux cheminots statutaires, la direction veut liquider le régime spécial SNCF.
La CGT s’y oppose et revendique l’amélioration des droits du régime spécial et son extension aux cheminots « contractuels ».

L’adhésion à une assurance complémentaire santé au régime spécial n’est pas obligatoire pour les cheminots au Statut.

Elle n’est pas nécessaire, car le régime spécial et le Statut garantissent des droits spécifiques, une meilleure couverture des frais de santé et un meilleur accès aux soins (cabinets médicaux, médecins de secteurs…).

Imposer une assurance complémentaire santé obligatoire pour les cheminots au Statut, c’est :

  • participer à la liquidation du régime spécial en reportant son financement vers des assurances privées ;
  • supprimer les droits spécifiques contenus dans le Statut ;
  • supprimer à court terme les cabinets médicaux, l’accès à la médecine de soins généraliste et spécialiste ;
  • condamner les cheminots statutaires à subir les hausses exponentielles des assurances santé complémentaires sans pouvoir agir ;
  • isoler les cheminots à la retraite et les condamner à une explosion de leur cotisation mutuelle ;
  • participer à légitimer l’absence d’augmentation des salaires (la direction considère que la participation de l’entreprise à la cotisation d’une assurance complémentaire est de la rémunération et doit être considérée comme telle lors des négociations salariales) ;
  • interdire aux cheminots de choisir leur organisme de complémentaire et les prestations qu’ils souhaitent ;
  • faire supporter aux cheminots une nouvelle hausse de leur fiscalité (la part employeur entre comme des revenus supplémentaires dans le calcul de l’impôt des cheminots) ;
  • faire exploser la cotisation du ou de la conjoint·e (89 euros/mois).

Il est possible de changer la donne !
Les organisations syndicales signataires de l’accord de méthode peuvent encore changer d’avis !

ENSEMBLE,
DANS L’UNITÉ LA PLUS LARGE, PRÉPARONS LA RIPOSTE !

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ACTIFS-RETRAITÉS : TOUS PERDANTS !

Tous ensemble, agissons le 5 novembre 2024

| Retraités UFR

ACTIFS-RETRAITÉS : TOUS PERDANTS !
TOUS ENSEMBLE, AGISSONS LE 05 NOVEMBRE 2024

La mise en place de complémentaires santé obligatoires (CSO) résulte d’un accord national interprofessionnel (ANI) signé le 11 janvier 2013 par la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC et les organisations patronales dans le cadre d’une loi de régression sociale malnommée « loi de sécurisation de l’emploi ».

C’est une véritable attaque contre la Sécurité sociale ! C’est une manière de répondre au patronat, qui n’a jamais supporté la création de la Sécurité sociale, à l’image des propos d’un de ses représentants, Denis Kessler, ex-vice-président du MEDEF : « Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance ».

Cette démarche s’inscrit dans un système de type anglo-saxon basé sur l’assurantiel et la capitalisation (retraites).

C’est cette démarche qui anime la direction SNCF en voulant imposer une CSO aux agents statutaires et précipiter le démantèlement de notre régime spécial de prévoyance.

C’est bien le régime spécial de prévoyance que s’évertuent à affaiblir gouvernement et direction SNCF (avec la complicité des OS UNSA, CFDT et SUD-Rail), préparant le transfert des prestations du régime vers la complémentaire avec la volonté d’aligner par le bas les droits du régime spécial sur ceux du régime général.

N’oublions pas qu’avec l’aval de ces 3 OS, la CPRP SNCF est devenue une « caisse sous-traitante » de la CNAM puisqu’elle gérera, à compter de 2025, différents régimes : régime général, régime Alsace-Moselle, régime spécial, sans qu’à aucun moment ne soit évoqué l’alignement des droits en matière d’assurance maladie.

Dans cette opération, il s’agit avant tout de répondre à l’exigence du patronat du ferroviaire d’un dispositif facilitant la mobilité des cheminots dans le cadre de l’ouverture à la concurrence, qui est en fait un processus de privatisation. Ainsi, les entreprises n’auront pas à gérer le transfert d’un régime vers un autre avec l’objectif que cette opération de démantèlement de la SNCF paraisse « transparente » pour les salariés concernés.

Caisse de branche plus complémentaire santé obligatoire pour toutes et tous sont des outils de l’ouverture à la concurrence, chemin de la privatisation !

La CGT se refuse d’être complice du démantèlement de notre entreprise SNCF, de la casse de notre système de protection sociale, de la dégradation de l’accès aux soins et du droit à la santé.

Rappelons que les assurances complémentaires ne sont pas obligatoires pour les cheminots régis par le statut, ni même totalement nécessaires, puisque les prestations du régime spécial prévoyance sont supérieures au régime général. Donc c’est bien un choix politique qui est fait par la direction SNCF, s’inscrivant dans la mise en oeuvre de la réforme de 2018, combattue massivement par les cheminots, qui a conduit à la fermeture de notre statut pour tous les embauchés depuis 2020.

Un tel accord :

  • mettra à mal les mutuelles cheminotes et supprimera la solidarité intergénérationnelle avec l’explosion des cotisations pour les cheminots retraités ;
  • conduira à la suppression partielle ou totale à court et moyen termes des droits spécifiques aux cheminots au statut et des prestations spécifiques du régime spécial. D’ores et déjà, les prestations spécifiques non-pérennes qui devaient, selon l’accord de méthode signé par les OS UNSA, CFDT et SUD-Rail, être pérennisées, ne le seront pas en 2025, ni les années suivantes. Leur avenir est donc fortement compromis alors qu’elles apportent une aide indéniable aux cheminots qui en bénéficient ;
  • accentuera gravement le repli de la médecine de soins généraliste, la fermeture des cabinets médicaux SNCF, la réduction du nombre de médecins de secteur agréés et de la médecine spécialisée.

La participation de l’employeur (65 % de la cotisation) sera prise en compte dans le revenu imposable des cheminots alors que la direction SNCF sera exonérée de cotisations sociales et bénéficiera d’abattements fiscaux.

Considérée comme un complément de salaire par la direction SNCF, nul doute qu’elle va s’en servir comme argument pour justifier l’absence de réelles augmentations générales des salaires lors des prochaines négociations – des NAO qui s’annoncent déjà très mal !

Les cheminots contractuels subiront en plus :

  • un surcoût de 7 à 11 euros/mois pour les cheminots « isolés », lié au passage en cotisation unique ;
  • un surcoût de 76 euros/mois pour un cheminot dont le conjoint voudrait être couvert, du fait de la suppression de la prise en charge du conjoint.

D’autres choix sont nécessaires et possibles !

La CGT a fait le choix de gagner de nouveaux droits pour tous les cheminots, en commençant par exiger :

  • l’extension du régime spécial, de ses garanties, de sa couverture, de l’accès aux cabinets médicaux et à la médecine générale et spécialiste à tous les cheminots en activité ou retraités, quel que soit leur statut ;
  • l’arrêt des suppressions de cabinets médicaux et réouvertures ou créations de cabinets médicaux pour un meilleur maillage du territoire.

C’est sur ces bases que la CGT porte la reconquête de la Sécurité sociale et propose d’agir « pour une Sécurité sociale intégrale » fondée sur le principe d’un système simplifié, clair et accessible. Les richesses créées par le travail doivent être au service de l’intérêt général – donc collectif – et de la réponse aux besoins sociaux de toutes et tous.

TOUTES ET TOUS ENSEMBLE, ACTIF·VE·S, RETRAITÉ·E·S,
STATUTAIRES, CONTRACTUEL·LE·S
RASSEMBLONS-NOUS, AGISSONS LE 05 NOVEMBRE 2024 SUR TOUT LE TERRITOIRE
POUR D’AUTRES CHOIX EN MATIÈRE DE PROTECTION SOCIALE !

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RETRAITÉ·E·S CHEMINOT·E·S, UNI·E·S ET DETERMINÉ·E·S, MANIFESTONS LE 1ER OCTOBRE 2024 !

| Retraités UFR

Depuis la période électorale du début de l’été suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par le monarque de l’Élysée, nous traversons une séquence politique inédite et dangereuse qui appelle à une puissante mobilisation pour nos libertés, la démocratie et le progrès social.

Dès le mois de juin, dans l’unité, les organisations de retraités, sous l’impulsion de la CGT, mettaient en perspective une mobilisation nationale début octobre.

Depuis, face à l’attitude de Macron refusant, avec ses alliés du capital et du patronat, d’entendre le message des urnes rejetant massivement sa politique de régression sociale, la CGT et d’autres organisations syndicales et de jeunesse appellent l’ensemble des salariés à se mobiliser le 1er octobre par la grève et dans la rue.

Chacun mesure qu’avec la nomination d’un Premier ministre ultralibéral, fervent défenseur de la politique européenne que nous combattons depuis des décennies et porteur de la retraite à 65 ans, la seule réponse est la mobilisation. Un rapport de force massif et construit sur les revendications sera de nature à répondre aux aspirations exprimées par une majorité des Français lors des dernières échéances électorales, mais aussi lors des puissantes mobilisations contre la réforme des retraites.

Alors que se prépare le Projet de Loi de Finances et le Projet de Loi de Finances de Sécurité Sociale 2025 dans une logique d’austérité et de nouvelles coupes budgétaires, l’heure n’est pas à l’attentisme, mais à la mobilisation des salariés et retraités ensemble !

Le droit à la santé pour toutes et tous est devenu crucial pour un grand nombre de retraités, notamment cheminots : 1,6 million ne se soignent plus, 700 000 n’ont plus de mutuelles. Le constat sur l’état de santé est alarmant : manque de lits d’hospitalisation, fermeture des services d’urgence, report d’actes médicaux faute de moyens dans les hôpitaux publics, pénurie de médicaments et de médecins de ville, difficultés financières des Ehpad…

Il est urgent de mettre des moyens au service de la santé pour toutes et tous. Cela passe par une réforme du financement de la protection sociale assis sur les cotisations sociales et la fin des exonérations de cotisations pour les employeurs.

L’accès à la santé passe aussi par un niveau de retraite plus élevé et permettant aux retraités de bien vivre. Aujourd’hui, 2,9 millions de retraités (74 % sont des femmes) touchent une retraite inférieure à 1000 € et 55 % des 17 millions de retraités sont en dessous du SMIC.

Depuis 2020, les retraités ont vu leur pouvoir d’achat diminuer d’un montant équivalent à 3 mois de retraite.

Les cheminots retraités, porteurs d’exigences sociales fortes, notamment en matière de revalorisation des retraites, d’accès aux services publics, et plus particulièrement en matière de santé et d’accès aux soins, prendront toute leur place dans les actions le 1er octobre pour exiger, en complément des revendications interprofessionnelles nationales et locales :

  • La revalorisation des pensions de 10 % immédiatement et la mise en place d’une péréquation élargie au salaire imposable pour les statutaires ; Qu’aucune retraite ne soit inférieure à 2000 € brut (Smic CGT) ;
  • L’accès à la médecine de soins intégrée à l’entreprise, et donc l’accès aux cabinets médicaux pour les retraités statutaires et contractuels ;
  • La transformation des Prestations Spécifiques Non Pérennes mises en œuvre par la CPRPF en mesures pérennes ;
  • Le développement du service public ferroviaire SNCF par le retour à une entreprise SNCF unique.

Dans le processus revendicatif qui s’engage, nous appelons aussi les cheminots retraités à s’inscrire dans le rassemblement national du 26 septembre 2024 devant le ministère des transports à Paris à 12h00 pour exiger l’arrêt de la casse de la SNCF ! Et réaffirmer notre volonté de faire de la SNCF une grande entreprise de service public aux services des populations tant pour le transport des marchandises que des voyageurs.

LE 1ER OCTOBRE, EN MASSE, EXPRIMONS NOS REVENDICATIONS
AVEC FORCE EN PARTICIPANT AUX MANIFESTATIONS
ORGANISÉES SUR TOUT LE TERRITOIRE !

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30 juin 2025

Arrivée de Transdev sur la ligne Marseille-Nice : les cheminots SNCF manifestent contre l’ouverture à la concurrence

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