Fédération CGT des Cheminots


ALLONS RÉCOLTER LE FRUIT DE NOTRE TRAVAIL !

Salaires

| Les conditions sociales

La mobilisation des cheminots pour les salaires les 6 juillet, 29 septembre et 18 octobre derniers a contraint la direction d’entreprise à annoncer des premières mesures générales et pérennes.

Les moyens existent pour augmenter les salaires. Ces moyens doivent cependant être utilisés efficacement pour améliorer le quotidien des cheminots.

Le salaire est le fruit du travail des salariés, sans lequel il n’existe aucune création de richesses. Cependant, les richesses produites par le travail sont concentrées entre les mains de quelques prédateurs.

Le salaire, fruit du travail des cheminots, essentiel pour vivre, est menacé par 4 dangers :

  • Le gel ;
  • L’arrosage unique ;
  • La taille annuelle ;
  • La greffe de somme fixe.

LA SNCF A UNE DETTE ENVERS LES CHEMINOTS

Par rapport à la hausse des prix, les pertes de pouvoir d’achat cumulées pour les cheminots s’élèvent à près de 30 % depuis 1983 alors que l’indice INSEE, évaluant cette hausse des prix, est lui-même un facteur de minimisation car il ne correspond pas à la consommation réelle des Français, notamment des salariés.

Les salaires des cheminots ont été gelés à partir de 2014 durant 7 années. Sans compensation de l’inflation, ce sont l’expérience, la qualification et la montée en compétence des cheminots, déjà sous-payées, qui compensent les pertes de pouvoir d’achat.

Cette cure d’austérité n’a cependant pas touché l’ensemble des cheminots. En 2018, les médias se faisaient l’écho du salaire de l’ancienne patronne de Voyageurs, devenue ministre de la Défense, qui émargeait à 1 800 € par jour lorsqu’elle sévissait au COMEX (52 569 € nets par mois en 2017).

La rémunération moyenne des 10 plus hauts dirigeants de l’entreprise, hors jetons de présence des différents conseils d’administration de filiales, s’élevait, en 2019, à 31 043 € par mois, soit 9.5 fois le salaire moyen des cheminots.

Face à cette situation inique, la Fédération CGT des Cheminots a initié une démarche unitaire qui a conduit à un appel unitaire à la grève le 6 juillet dernier.

Plus d’1 cheminot sur 3 ont répondu à cet appel, ce qui a contraint la direction à tourner le dos au gel des salaires et à annoncer des mesures salariales pérennes, générales et rétroactives au 1er avril 2022.

LE SALAIRE PRIME SUR LE POURBOIRE

Le Gouvernement soutient très ouvertement le patronat auquel il n’impose aucune contrainte, notamment quant à une meilleure répartition des richesses.

Au lieu d’imposer les augmentations de salaires, le Gouvernement multiplie les créations de primes en tous genres, primes Macron, primes de partage de valeur, primes d’intéressement… qui ont toutes la même nature, sont ponctuelles, exonérées de financement de la Sécurité sociale et déductibles des impôts sur les sociétés.

L’efficacité de ces primes ne convainc que ceux qui supposent que les prix baisseront à l’avenir et que les salaires n’ont donc pas besoin d’être durablement augmentés.

En outre, les exonérations de cotisations sociales menacent en profondeur le financement de la Sécurité sociale, la réponse aux besoins de santé, le financement des pensions de retraite, et conséquemment le pouvoir d’achat des salariés. Un salaire pour le mois, un salaire pour la vie !

LES CHEMINOTS VEULENT BOUCLER CHAQUE FIN DE MOIS

Un accord de branche au RAG des pâquerettes

L’accord de branche classifications-rémunérations signé par l’UNSA, SUD-Rail et la CFDT ne permet en aucun cas de protéger les cheminots de la hausse des prix, tant en raison de l’indigence des minima salariaux que des méfaits de l’annualisation des salaires.

Le principe de Rémunération Annuelle Garantie (RAG) instaure une annualisation du salaire qui permet les fluctuations de salaire en cours d’année et est, dès lors, impropre à répondre aux aspirations des cheminots dont le budget s’établit par mois, et non par année. Le principe d’un minimum annuel de rémunération, alors que les salaires sont heureusement versés chaque mois en vertu de la loi, conduit à ce que ce « droit » à rémunération ne soit opposable qu’à la fin de l’année.

L’addition des rémunérations perçues par un cheminot sur une année permet de constater que l’ensemble des cheminots de la branche perçoit aujourd’hui davantage que les minima prévus par l’accord, ce qui en démontre l’inutilité absolue.

Il est cependant parfaitement inexact de diviser par douze ou treize une rémunération annuelle pour en déduire une rémunération mensuelle. Le principe de l’annualisation veut que ce ne soit pas une mensualisation et il est loisible à l’employeur de verser le SMIC durant douze mois, puis d’atteindre « l’objectif » minimal en versant une prime en fin d’année. Dans cette configuration, le salarié ne pourra, au mieux, espérer un salaire décent qu’une fois par an.

LE POPULISME, ÇA NE NOURRIT PAS SON CHEMINOT !

Pour la CGT, le salaire doit matérialiser la reconnaissance des qualifications, qu’il s’agisse des diplômes à l’embauche, acquis en cours de carrière, ou l’expérience liée à l’ancienneté.

Les augmentations générales de salaires doivent donc viser à :

  • Compenser les hausses de prix pour maintenir ou améliorer le pouvoir d’achatdes cheminots ;
  • Partager les richesses créées par les cheminots ;
  • Ne pas remettre en cause la reconnaissance des qualifications.

Dans ce cadre, les augmentations de salaires en somme uniforme sont à proscrire car elles entraînent une remise en cause de la reconnaissance des qualifications.


Exemple :

Le panier moyen mensuel des ménages est de 2 200 € (moyenne des dépenses totales de consommation des ménages selon l’INSEE).

  • Un cheminot PR10 au 2ème échelon d’ancienneté perçoit environ 1 870 € brut par mois hors EVS, soit environ 1 500 € net. Le pouvoir d’achat de ce cheminot est donc de 0.68 panier par mois.
  • Un cheminot PR10 au 5ème échelon d’ancienneté perçoit environ 1 960 € brut par mois hors EVS, soit environ 1 570 € net. Le pouvoir d’achat de ce cheminot est donc de 0.72 panier par mois.
  • Un cheminot PR17 au 5ème échelon d’ancienneté perçoit environ 2 300 € brut par mois hors EVS, soit environ 1 845 € net. Le pouvoir d’achat de ce cheminot est donc de 0.84 panier par mois.

Le pouvoir d’achat des cheminots est donc lié à la reconnaissance de leurs qualifications (diplômes, examens et expérience liée à l’ancienneté) et ce n’est que justice sociale !

Dans un contexte d’inflation à 6 %, le prix du panier moyen passe à 2 330 €.

Une augmentation de salaire en somme uniforme de 500 € brut par an (42 € par mois, soit 33 € net) se traduit par rapport à ce nouveau prix par :

  • Pour un cheminot PR10 au 2ème échelon d’ancienneté, une rémunération mensuelle brute de 1 912 €, soit environ 1 533 € net. Le pouvoir d’achat de ce cheminot est désormais de 0.66 panier par mois (perte de 0.02 panier par mois) ;
  • Pour un cheminot PR10 au 5ème échelon d’ancienneté, une rémunération mensuelle brute de 2 002 €, soit environ 1 603 € net. Le pouvoir d’achat de ce cheminot est désormais de 0.69 panier par mois (perte de 0.03 panier par mois) ;
  • Pour un cheminot PR17 au 5ème échelon d’ancienneté, une rémunération mensuelle brute de 2 348 €, soit environ 1 878 € net. Le pouvoir d’achat de ce cheminot est désormais de 0.80 panier par mois (perte de 0.04 panier par mois).

Avec des augmentations générales en somme uniforme, tous les cheminots sont perdants et davantage encore en fonction de la qualification professionnelle ou de l’ancienneté !


Face à une hausse des prix en pourcents, seule une augmentation générale des salaires en pourcentage au moins égal peut permettre de maintenir le pouvoir d’achat pour tous.

C’est pourquoi la CGT revendique notamment :

  • Une grille reconnaissant les qualifications à l’embauche et acquises en cours de carrière ;
  • Le relèvement des minima pour un salaire de début de grille égal auSMIC, que la CGT revendique à 2 000 € brut pour 32 heures, soit15 € par heure pour un salarié sans qualification ;
  • L’indexation automatique des salaires sur les hausses de prix ;
  • Des augmentations générales de salaires en pourcentage ;
  • La rétroactivité au 1er janvier 2022 des mesures prises lors des dernières NAO de juillet 2022.

La Fédération CGT des Cheminots a initié une démarche interfédérale et a proposé aux autres organisations syndicales d’appeler les cheminots à agir par la grève le 10 novembre prochain pour exiger de véritables augmentations générales des salaires !

Nous déplorons que celles-ci aient renvoyé l’action unitaire à plus tard même si nous continuerons de travailler à l’unité la plus large.

Pour la CGT, il est impératif d’agir !

C’est pourquoi, nous appelons les cheminotes et cheminots à agir par la grève le 10 novembre prochain et à voter CGT du 17 au 24 novembre !

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CAA À LA CPRPF, C’EST GAGNÉ !

| Les conditions sociales

La CGT contraint les directions de la CPRPF et de la SNCF à respecter le droit à l’accès au dispositif de CPA/CAA pour les cheminots mis à disposition à la caisse.

Après plusieurs mois de batailles organisées par la seule CGT, les cheminots mis à disposition (MAD) à la CPRPF peuvent enfin avoir accès au dispositif CPA/CAA.

À l’origine du nouvel accord CPA/CAA, la CGT entend que tous les cheminots puissent bénéficier des droits conquis par la lutte.

Malgré cet accord, les directions de CPRPF et de la SNCF l’ont jusqu’alors obstinément refusé aux cheminots MAD de la CPRPF, sous couvert d’arguments nébuleux et illégitimes.

Pourtant, plusieurs cheminots en avaient fait la demande et plusieurs dizaines d’autres pourraient y prétendre dans les mois ou années à venir.

Toujours en proximité avec les cheminots, la CGT a interpellé les directions à tous les niveaux : CSE, CA de la CPRPF mais aussi audience et DCI auprès des directions nationales.

LA RIPOSTE ORGANISÉE PAR LA CGT A FINI PAR FAIRE PLIER LES DIRECTIONS.

Les directions ont signifié par courrier : « Les salariés mis à disposition depuis au moins 15 ans par la SNCF auprès de la CPRPF pourront bénéficier de la CAA prévue par l’accord relatif aux dispositifs d’accompagnement des fins de carrière à la SNCF. »

Bien sûr, la CGT exigera des mesures pour les cheminots MAD à la CPRPF qui ont vu leur demande de CPA/CAA injustement refusée, et donc décalée, mais aussi que la clause de 15 ans de MAD soit retirée.

INFORMEZ-VOUS AUPRÈS DES SYNDICATS DE SITE CGT
ET FAITES COMME DES MILLIERS DE CHEMINOTS,
ORGANISEZ-VOUS EN REJOIGNANT LA CGT POUR DÉFENDRE ET GAGNER DE NOUVEUX DROITS.

ENSEMBLE, REFUSONS L’AUSTÉRITÉ
EXIGEONS LE PROGRÈS SOCIAL
GAGNONS LE NOUVEAU STATUT CHEMINOT
LE 18 SEPTEMBRE, TOUS EN GRÈVE !

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L’IMPOSTURE AU GRAND JOUR !

Complémentaire santé obligatoire

| Les conditions sociales

Le patronat de la branche ferroviaire montre la supercherie de la complémentaire santé obligatoire.
Les cheminots vont payer cher pour aucune garantie.

Lors de négociations dans la branche ferroviaire, le patronat (UTPF) a confirmé ce que la CGT dénonce depuis des mois : le fonds de solidarité de l’accord « frais de santé » du GPU SNCF est une supercherie et les cotisations des cheminots vont vite exploser.

Quelques mois après avoir rendu obligatoire la complémentaire santé pour tous les cheminots statutaires et contractuels, la direction et les organisations syndicales signataires de l’accord ne peuvent dissimuler plus longtemps les conséquences attendues, notamment pour les retraités.

La direction et les organisations syndicales avaient pourtant affirmé aux cheminots que le mécanisme de l’accord (4 €/mois prélevés sur les salaires pour alimenter un fonds de solidarité) leur garantissait une aide lorsqu’ils seraient en retraite.

LE PATRONAT SE GARGARISE D’UN ACCORD SCÉLÉRAT
Décomplexée et confortée par la validation de l’accord « frais de santé » dans le GPU SNCF, l’UTPF confirme :

  • Des augmentations exponentielles des cotisations de la complémentaire santé prélevées sur les salaires des cheminots actifs en lien avec les déremboursements du régime spécial et général.
  • Un mécanisme de solidarité contenu dans l’accord complètement inopérant pour les futurs retraités qui seraient transférés dans d’autres entreprises que des filiales SNCF.

Ainsi, les cheminots actifs paieront pendant des années pour un « fonds de solidarité » dont ils ne pourront peut-être jamais bénéficier, si par exemple ils sont transférés dans une autre entreprise.

Il n’est pas trop tard pour dénoncer cet accord scélérat et porter dans l’unité la plus large les exigences d’une meilleure protection sociale pour tous les cheminots actifs et retraités.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS REVENDIQUE :

  • L’extension du régime spécial SNCF à tous les cheminots ainsi que l’amélioration des droits spécifiques ;
  • Le 100% Sécu pour notamment une totale prise en charge des frais de santé.

Les moyens pour financer ces besoins existent ! Il suffit d’une autre répartition des richesses, en commençant par l’exigence d’augmentations salariales ainsi que de l’égalité entre les femmes et les hommes.

REFUSONS L’IMPOSTURE !

ENSEMBLE, GAGNONS SUR NOS REVENDICATIONS !

LE 18 SEPTEMBRE, TOUS EN GRÈVE !

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SOUS LE TAPIS DES CHIFFRES, LA CGT SOULÈVE LES DROITS PIÉTINÉS

Pénibilité

| Les conditions sociales

Lors de la réunion du 28 août, suite à l’alerte sociale déclenchée par la CGT, la direction doit revoir les décomptes d’exposition des cheminots à la pénibilité.

La Fédération CGT des cheminots a exigé de la direction le réexamen de nombreux compteurs de pénibilité de cheminots erronés.

DES CHIFFRES MAGIQUES POUR TRANSFORMER LA PÉNIBILITÉ EN ILLUSION COMPTABLE

Le comble du mépris est certainement le fait d’ignorer ou de déconsidérer les conditions de travail pénibles des cheminots. Cela a une incidence directe sur les droits des cheminots, notamment sur les formules de cessation progressive d’activité (CAA/CPA), la majoration de prime (P1, P2, P3), l’accès aux formations ou à des métiers moins pénibles ainsi que le suivi médical renforcé, et surtout les mesures de prévention.

La direction multiplie les artifices pour siphonner les compteurs des cheminots : suppression d’une année entière du compteur pour une absence supérieure à 15 jours sur 12 mois (sauf absences dérogatoires), refus de reconnaître la pénibilité pour de nombreux métiers ou de situations métiers. Mais elle ne s’arrête pas là…

LES COMPTES NE SONT PAS BONS… DU TOUT !

Depuis plusieurs mois, le « compteur pénibilité » est visible sur les bulletins de paye. Un document a également été envoyé aux cheminots par la direction, les enjoignant à contacter leur pôle RH avant le 15 octobre s’ils constataient des erreurs dans les décomptes.

Les syndicats de site CGT ont recensé de nombreux cheminots, et singulièrement des cheminots contractuels, pour lesquels, il manquait 3, 5, 7 et jusqu’à 10 ans dans les compteurs pénibilité.

Personne n’est dupe de ces « erreurs » à dessein qui marquent une véritable politique de réduction des droits des cheminots.

CHAQUE JOURNÉE DE TRAVAIL PÉNIBLE DOIT ÊTRE RECONNUE, CHAQUE DROIT DOIT ÊTRE RESPECTÉ !

Les « erreurs » de la direction affectent directement la carrière, la santé et la rémunération des cheminots.
Ne laissons passer aucune atteinte à nos droits : la CGT a exigé des réparations immédiates et une transparence totale sur les compteurs temps d’exposition.

La direction s’est engagée formellement à y répondre en réexaminant les « compteurs pénibilité » des cheminots concernés et à étendre la période de réclamation au-delà du 15 octobre.

LA CGT INVITE LES CHEMINOTES ET LES CHEMINOTS À CONTACTER SANS ATTENDRE LES SYNDICATS CGT DE SITE ET LEURS MILITANTS POUR CONNAÎTRE PRÉCISÉMENT LEURS DROITS ET LES DÉMARCHES À ENTREPRENDRE.

Rejoignez la CGT pour, ensemble, aller plus loin :

  • Exiger de véritables mesures de prévention en proximité et la création de CP SSCT (comité de proximité santé, sécurité, conditions de travail) ;
  • faire que chaque instant d’exposition à la pénibilité soit reconnu ;
  • gagner l’extension la liste des ERPA (métiers reconnus à pénibilité avérée) ;
  • imposer le respect de nos droits, l’arrêt des pratiques de la direction qui visent à siphonner les compteurs (GRH 938).

IL EST TEMPS DE PASSER À L’ACTION COLLECTIVE !
LE 10 SEPTEMBRE, TOUS MOBILISÉS PAR LA GRÈVE !

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LA DIRECTION VEUT L’ÉTEINDRE, NOUS, ON LA DÉFEND !

Tract unitaire

| Les conditions sociales

La direction annonce la réduction du financement destiné à l’action sociale SNCF.

Ce sont les services sociaux et les prestations de tous les cheminots qui sont menacés à très courte échéance.

Les fédérations CGT cheminots, UNSA-Ferroviaire et Sud-Rail ont déclenché une alerte sociale.

Dans ce cadre, une réunion de concertation avec la direction s’est tenue le 11 juin 2025.

La CGT Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire et SUD-Rail ont dénoncé la réduction des moyens consacrés à l’action sociale SNCF. Elles proposent de développer ce service essentiel pour les cheminots statutaires, contractuels et retraités et non d’en faire une action sociale d’entreprise aux ordres du groupe SNCF.

Prétextant que les cheminots n’expriment pas suffisamment leurs besoins, la direction a décidé de réduire la dotation de 1,1 % à 0,82 % de la masse salariale : un rabotage de plus de 20 millions d’euros.

Dans le même temps, elle n’a jamais cessé de rejeter les propositions faites par la CGT, l’UNSA-Ferroviaire et SUD-Rail afin de mettre en place de nouvelles prestations pour répondre aux besoins des cheminots.

Une réduction de moyens qui, si elle est appliquée, aura des conséquences sur les effectifs de l’action sociale SNCF ainsi que sur les prestations ou services auxquels tous les cheminots peuvent prétendre.

L’action sociale SNCF et le FASS (Fonds d’Action Sociale et Sanitaire) permettent aujourd’hui à tous les cheminots actifs et retraités de bénéficier d’un réseau de professionnels des services médicaux et sociaux (Assistants sociaux, Conseillers en Économie Sociale et Familiale, Éducateurs, Psychologues, Psychomotriciens Ergothérapeutes…) de prestations financières spécifiques.

Avec la suppression de structures de l’action sociale et des fonctions RH en proximité, les cheminots ne sont pas suffisamment informés pour exprimer leurs besoins réels ou difficultés.

La réduction de près de la moitié des effectifs de l’action sociale en moins de 10 ans a conduit à des difficultés croissantes pour répondre aux demandes des cheminots et à une dégradation des conditions de travail.

À l’issue de la réunion de concertation, la direction du GPU SNCF maintient sa trajectoire destructrice.
CGT, UNSA et SUD-Rail réaffirment la nécessité de développer les services de l’action sociale SNCF et son financement, notamment par :

  • Le recrutement massif et l’augmentation des effectifs des professionnels de l’action sociale SNCF,
  • La proximité avec le maintien des centres d’action Social existants et la création de structures,
  • Des prestations et de services qui répondent aux nouveaux besoins des cheminots,
  • L’amélioration de l’information par la mise en place de cheminots des fonctions RH en proximité.

La CGT Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire et SUD-Rail invitent tous les cheminots à s’emparer du sujet et à en débattre dans les lieux de travail. Dans l’unité la plus large, elles proposeront de construire les mobilisations nécessaires pour inverser la vapeur.

L’ACTION SOCIALE APPARTIENT À TOUS LES CHEMINOTS
ENSEMBLE, REFUSONS SA LIQUIDATION ET GAGNONS DE NOUVEAUX DROITS !

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LA CGT ENFONCE UN COIN ! LA DIRECTION SE MET À TABLE

Salaires/Ancienneté

| Les conditions sociales

Sous la pression des mobilisations locales des cheminots à l’appel de la CGT, la direction annonce l’ouverture de discussions afin de mieux reconnaître l’ancienneté.
Allons plus loin et plus fort !
Gagnons la grille unique des salaires pour tous les cheminots !

Les majorations salariales par ancienneté à la SNCF sont insuffisantes, injustes et inégales selon que les cheminots soient au statut ou contractuels.

La CGT porte depuis de longues années un mécanisme de progression par ancienneté qui permet une véritable reconnaissance et des revalorisations salariales pour tous les cheminots.

LES ÉCHELONS : UN ÉLÉMENT IMPARFAIT POUR LES STATUTAIRES

Si le Statut SNCF garantit des droits individuels et collectifs, certaines de ses dispositions sont insuffisantes.
Les cheminots au statut progressent en échelons d’ancienneté (10 échelons pour les conducteurs et 12 pour tous les autres métiers) par paliers qui varient entre 2,5 ans et 5 ans.

Même si lors de récentes négociations sur les dispositifs CPA/CAA, les actions menées par la seule CGT ont permis de gagner de nouveaux échelons, cela reste insuffisant au regard des revendications que nous portons.

En effet, les cheminots au statut ne bénéficient pas de revalorisation linéaire annuelle pour ancienneté et atteignent péniblement 31,10 % de majoration salariale au bout de 35 ans (28,5 ans pour les conducteurs).

UN ACCORD CLASSIFICATIONS QUI FAIT PIRE POUR LES CONTRACTUELS

L’accord classifications et rémunérations porté par le patronat de la branche ferroviaire, combattu par la seule CGT, fait encore bien pire pour les cheminots contractuels.

La direction s’appuie sur cet accord pour légitimer, jusqu’à aujourd’hui, son refus des revendications portées par la CGT. Elle condamne ainsi les cheminots contractuels à une progression par seuils d’ancienneté tous les 3 ans, avec des majorations salariales honteusement inégales et très inférieures à celles des cheminots au statut.

Elles atteignent 21,6 % au bout de 36 ans pour les cheminots des classes 1 à 6 et 10,8 % pour ceux des classes 7 et 8. À la classe 9, les cheminots contractuels n’ont tout simplement aucune revalorisation salariale pour ancienneté.

LE NOUVEAU STATUT DU TRAVAIL CHEMINOT POUR TOUTES ET TOUS
La CGT porte la construction d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) pour tous les cheminots, contractuels et statutaires.

Ce nouveau statut intègre un mécanisme simple, efficace et légitime pour la reconnaissance de l’ancienneté de TOUS les cheminots avec :

  • Des revalorisations salariales linéaires tous les ans pour ancienneté ;
  • Des majorations atteignant au minimum 32 % en fin de carrière pour tous les cheminots ;
  • Des majorations qui prennent en compte la pénibilité pour partir plus tôt à la retraite (bonification de 5 années) ;
  • Une grille unique avec une revalorisation de tous les salaires qui intègre le mécanisme d’ancienneté et de reconnaissance des qualifications.

LA MOBILISATION DES CHEMINOTS EST PLUS QUE JAMAIS NÉCESSAIRE

La direction a annoncé l’ouverture de discussions. Seules les mobilisations locales des cheminots sont déterminantes pour gagner sur nos revendications. La CGT décide donc de mettre les négociations sous le contrôle des cheminots.

ENSEMBLE POUR ALLER PLUS LOIN !

Si, comme nous, tu as la conviction que, statutaires ou contractuels, nous sommes « TOUTES ET TOUS CHEMINOTS », que des revalorisations salariales sont urgentes et légitimes, alors fais comme des milliers de cheminots, informe-toi dans les syndicats de site CGT et rejoins-nous pour porter :

LA GRILLE UNIQUE DES SALAIRES CGT POUR TOUS LES CHEMINOTS

image tel avec calcul salaire→ Viens calculer ton salaire CGT en cliquant sur le lien Calculateur

 

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ACCORD FORMATION DE BRANCHE : UN OUTIL AU SERVICE DE PLANS SOCIAUX !

Branche ferroviaire

| Les conditions sociales

Le 5 juin dernier, une nouvelle séquence de négociations de branche sur la formation professionnelle a eu lieu. La Fédération CGT des cheminots a de nouveau porté ses revendications face à un patronat qui tente d’obtenir un accord ne créant aucuns droits nouveaux pour les cheminots et qui satisfait pleinement ses plans de restructuration !

Ce quatrième projet d’accord ne vise qu’à siphonner l’argent des cheminots (fonds paritaires et comptes professionnels de formation, CPF) pour financer ses plans sociaux et empêcher l’existence de nouveaux droits pour les cheminots en matière d’emploi, d’alternance et de formation professionnelle.
Pour la CGT, un accord sur ces thèmes devrait au contraire être un outil de pérennisation des emplois, constituer un levier d’acquisition des connaissances métiers, permettre à chaque cheminot d’élever son niveau de qualification et de construire son parcours professionnel. Ce serait juste et émancipateur !

LES VELLÉITÉS DU PATRONAT

Tout au long de ce projet d’accord, le patronat s’est évertué à créer un outil à sa main au détriment des cheminots et de leur salaire socialisé. Le patronat recherche systématiquement à réduire le supposé « coût du travail », dont les investissements de formation, pour augmenter ses profits. Ce faisant, il lorgne sur les fonds paritaires (millions d’euros issus du travail des salariés) destinés au financement de la formation choisie par les cheminots. L’enjeu : éviter aux entreprises de payer la formation professionnelle des cheminots résultant pourtant de leur propre politique.

Par ce biais, le patronat tente de contourner son obligation légale de formation professionnelle et son financement. Il entend donc capter ces moyens pour financer la reconversion de cheminots qui résulterait des politiques de restructuration des entreprises : suppressions d’emplois, disparition de métiers, polyvalence exacerbée…, donc faciliter leur mise en œuvre !
Annexée à ce projet d’accord, une liste des métiers dits « en tension » (qui recrutent énormément quand d’autres sont à réduire ou à faire disparaître) confirme les velléités du patronat qui entend s’assurer de l’employabilité des cheminots pour satisfaire les seuls besoins des entreprises. En effet, lorsque des postes sont supprimés, les seules propositions de reconversion sont, par exemple, les métiers de la conduite ou ASCT.

Alors que les luttes des cheminots se poursuivent contre ces politiques et leurs conséquences, qu’ils aspirent à demeurer dans leur métier et à construire leur parcours professionnel, le patronat mise sur le renoncement d’organisations syndicales pour valider ce projet d’accord, qui s’inscrit dans un mouvement de régression historique à l’instar de l’accord de branche Classifications-Rémunérations. Nous pouvons et devons l’empêcher !

UN PATRONAT EN ROUE LIBRE !

Pire, avec ce projet d’accord, le patronat souhaite organiser une mobilité professionnelle externe en facilitant les passerelles entre les différents métiers avec d’autres branches professionnelles pour faciliter et répondre à des plans sociaux. Ainsi, un cheminot formé électricien pourrait se voir proposer un emploi dans la métallurgie ou dans le BTP, dont les conditions et les droits sociaux sont par ailleurs bien moindres.

De surcroît, en considérant la formation comme un coût à réduire à son minimum, c’est bien la sécurité tout entière qui est bradée. Le patronat veut mettre en place une certification de branche Secufer, mais cette dernière n’entérinera pas les morts au travail dans le monde ferroviaire.

Aussi, toujours dans sa quête de ne répondre qu’à ses attentes, le patronat n’a aucune intention de reconnaître la formation effectuée. Il va jusqu’à imposer un parcours professionnel non souhaité à coups de restructurations.
Le quotidien des cheminots en termes de conditions de travail, de salaire et de santé au travail est sans cesse heurté par la signature d’accords toujours plus régressifs.

DE NOUVEAUX DROITS AVEC LE NOUVEAU STATUT DU TRAVAIL CHEMINOT (NSTC)
Dans le cadre de son nouveau Statut du travail cheminot, la Fédération CGT des cheminots porte la revendication de la formation professionnelle :

→ sur la formation en général :

  • la prise en charge systématique par l’employeur des formations qui répondent aux besoins de l’entreprise (y compris pour les parcours professionnels),
  • la reconnaissance systématique des formations suivies par les cheminots,
  • la formation exclusivement sur le temps de travail, avec prise en charge des frais de repas et de déplacement,
  • l’interdiction du recours au CPF du salarié pour répondre aux besoins de l’entreprise ;

→ sur les formations « métiers » :

  • l’intégration pour tous les nouveaux recrutés d’un socle de connaissance permettant la compréhension du fonctionnement général du système ferroviaire et la maîtrise des risques. Le cahier des charges doit être travaillé par l’OPMQC et proposé pour validation à la CPPNI, garantissant ainsi l’unicité du niveau de connaissance apportée aux cheminots. Cette formation sera le préalable pour accéder aux formations « métiers »,
  • le développement de la formation par alternance sur les métiers du ferroviaire ;

→ sur l’alternance :

  • un objectif chiffré d’alternance pilotée, avec engagement de recrutement en cas d’obtention du diplôme,
  • la limitation du dispositif d’alternance isolée afin de limiter les abus consistant à compenser le sous-effectif,
  • une rémunération qui ne peut pas être inférieure au Smic,
  • la prise en charge des frais de logement, de repas et de déplacement ;

La formation professionnelle est un maillon essentiel pour s’émanciper et donner du sens au travail.

ENSEMBLE,
ALLONS GAGNER NOS REVENDICATIONS !

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LE 11 JUIN, METTONS LES NÉGOCIATIONS SOUS PRESSION !

Prime ASCT

| Les conditions sociales

Après les deux séquences de grève du 11 avril et du 5 mai derniers et le rassemblement ASCT/ ADC du 27 mai, la Fédération CGT des cheminots appelle les ASCT à poursuivre la mobilisation. Ainsi, à l’occasion de la première réunion spécifique sur la prime de travail, le 11 juin, la CGT appelle tous les ASCT à la grève pour poser les jalons de la victoire. 

 La CGT revendique la refonte et la revalorisation de la prime de travail avec l’élaboration d’un projet spécifique aux ASCT depuis 2021. Le 19 mai 2022, plus de 600 cheminots avaient participé au rassemblement organisé par la CGT pour remettre plus de 4 600 signatures de la pétition CGT. 

Depuis lors et malgré certains désengagements de la Direction, les différentes luttes et négociations ont permis la conquête de droits nouveaux. Pour la CGT, la lutte n’est pas terminée. En effet, la CGT compte remettre au coeur des débats et à l’ordre du jour des prochains rendez-vous avec la Direction la nécessité de renforcement du métier, qui doit impérativement conserver ses 4S et un niveau de formation élevé. 

Les exigences fortes et variées de la part des activités ont alimenté les profondes évolutions de ces dernières années (axes TGV, nouveaux établissements et périmètres, directions de ligne, ouverture à la concurrence et transfert de personnel, accentuation du service, exigence des connaissances et de l’environnement sûreté et juridique, apport puis maîtrise des nouvelles technologies, AUM, en attendant la STI OPE…). Tout cela a considérablement bouleversé le quotidien des ASCT. 

Le 27 mai 2025, plus de 400 ASCT et ADC ont répondu présents à l’appel de la CGT au rassemblement devant la direction de SNCF Voyageurs, à Saint-Denis. Dans ce contexte, la Direction a été contrainte de prendre de nouveaux engagements. À la suite de l’audience du 27 mai, la CGT a obtenu l’engagement d’ouverture de négociations constructives autour des primes de travail. De plus, le lancement officiel de l’audit concernant les commandes du personnel a été annoncé pour le 9 juin. 

Trois tables rondes de négociations sont d’ores et déjà programmées, le 11 juin étant la première date pour les ASCT. C’est une CGT déterminée et offensive qui se rendra à cette première réunion avec comme premier point revendicatif la fusion des éléments 3 et 4 (S1/S2) sur le taux le plus élevé de la prime de travail des ASCT. 

Aussi, la CGT appelle toutes et tous les ASCT, quels que soient leur activité et leur territoire, à mettre sous surveillance cette première réunion. 

C’est la raison pour laquelle la Fédération CGT des cheminots, dans le cadre de la journée de mobilisation interprofessionnelle, appelle à agir massivement le 5 juin prochain par une grève « Toutes et tous cheminots ! » et le 11 juin, dans le cadre du premier groupe de travail Prime de travail ASCT. 

DANS TOUS LES ÉTABLISSEMENTS ET DANS TOUTES LES ENTREPRISES, TOUTES ET TOUS ENSEMBLE CHEMINOTS ! 

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DE NOUVEAUX DROITS À CONQUÉRIR

Formation professionnelle

| Les conditions sociales

Sous la pression des actions engagées ces dernières semaines par la CGT, la direction déclenche les premiers échanges concernant un futur accord sur la formation professionnelle. 

La CGT portera ses revendications durant toute la durée de la négociation pour conquérir de nouveaux droits pour TOUS les cheminots. 

 Pour la CGT, l’accord sur la formation professionnelle, rendu obsolète par la loi de 2018, n’offre pas assez de garanties pour les cheminots. C’est pourquoi nous portons des revendications permettant de gagner de nouveaux droits individuels et collectifs 

La formation professionnelle est un élément essentiel des différents métiers permettant l’appropriation des connaissances nécessaires à leur exercice, et permet aux cheminots de construire leur parcours professionnel en vue d’élever leur niveau de qualification et de s’émanciper. 

NÉCESSITÉ DE FORMER LES CHEMINOTS 

L’emploi est un maillon essentiel afin de garantir de meilleures conditions de travail, accorder les congés. Il est pour autant nécessaire que les cheminots soient bien formés pour assurer une sécurité ferroviaire de haut niveau. Ils doivent donc connaître le système dans lequel ils évoluent ainsi que les risques inhérents. 

Ainsi, une formation socle commune à tous doit être la première étape avant d’accéder à la formation « métier ». L’ensemble de ces formations qualifiantes permettraient ainsi un meilleur parcours professionnel. 

De plus, la formation professionnelle est un investissement permanent contribuant à l’épanouissement, à la consolidation des connaissances professionnelles des cheminots et au développement du service public. 

La CGT revendique donc que 10 % des heures collectivement travaillées soient consacrées à la formation professionnelle. 

DES REVENDICATIONS INTÉGRÉES DANS LE NOUVEAU STATUT DU TRAVAIL CHEMINOT (NSTC) 

Durant toute la négociation, la Fédération CGT des cheminots portera : 

  •  la prise en charge systématique par l’employeur des formations qui répondent aux besoins de l’entreprise (promotions et évolution du métier),
  •  l’interdiction du recours au CPF du salarié pour répondre aux besoins de l’entreprise,
  •  la systématisation de la formation en présentiel et l’interdiction de la formation en e-learning,
  •  la reconnaissance systématique des formations suivies par les cheminots en termes de qualification,
  •  une formation exclusivement sur le temps de travail avec la prise en charge de tous les frais engagés,
  •  avant toute formation aux métiers, une formation socle, commune à l’ensemble des cheminots, doit être le préalable. Elle doit se faire en proximité afin de permettre un accès équitable sans impacter la vie privée,
  •  concernant l’alternance, un engagement de recrutement doit être proposé à l’issue du cursus, la rémunération de l’alternant ne peut être inférieure au SMIC et l’entreprise doit prendre en charge les frais de logement, de bouche et de déplacement. Pour les tuteurs et les maîtres de stage, une reconnaissance salariale et professionnelle de leur tutorat doit être mise en place le temps nécessaire à l’exercice du rôle de tuteur,
  •  des revendications sur les différents dispositifs de la formation (VAE, EP, bilan mi-parcours professionnel,…).

ENSEMBLE, ALLONS GAGNER DE NOUVEAUX DROITS ! 

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UN PILLAGE SCANDALEUX !

Action sociale SNCF

| Les conditions sociales

Plusieurs dizaines de millions d’euros détournées des salaires des cheminots, des garanties sociales supprimées et des centaines d’emplois menacés… 

En quelques lignes, ce sont les premières conséquences du pillage social et salarial que tente d’organiser la direction. 

Pour toujours plus de productivité quoi qu’il en coûte pour les cheminots, la direction a signifié son intention de réduire les moyens de l’action sociale SNCF et du FASS (Fonds d’Action Sanitaire et Sociale). 

UNE ESCROQUERIE SALARIALE 

L’action sociale SNCF permet aux cheminots contractuels et statutaires de bénéficier de garanties sociales spécifiques ; une meilleure couverture sociale qui s’appuie sur la solidarité entre les cheminots et la mise en commun d’une part des salaires. 

La direction prépare la suppression de cet élément historique et essentiel du cadre social SNCF pour accaparer l’argent des cheminots. 

Elle distille à longueur de « temps réels », des campagnes de désinformation sur la question des salaires pour tenter de convaincre les cheminots que tout ce qui n’est pas inscrit en bas à droite de la feuille de paye ne leur appartient pas. 

L’argent mis en commun destiné à aider les cheminots statutaires et contractuels ainsi que leurs familles en difficulté, appartient aux cheminots ! Il s’agit de leurs salaires. 

En réduisant les moyens de l’action sociale SNCF et du FASS (passant de 1,1 % à 0.82 % de la masse salariale), la direction tente de faire main basse : 

  •  sur l’argent des cheminots (0,29 % de la masse salariale)
  •  sur un fonds de près de 60 millions d’euros constitué aussi à partir des salaires des cheminots.

UNE LIQUIDATION VIOLENTE DE NOMBREUSES GARANTIES SOCIALES 

En siphonnant le FASS, la direction limite et fera disparaitre à court terme les dispositifs ainsi que la couverture sociale dont bénéficient l’ensemble des cheminots contractuels et statutaires. Ce sont par exemple l’accompagnement en proximité d’assistants sociaux dans les démarches administratives ou pour l’accès à certains droits, mais encore l’aide de conseillers ou d’éducateurs pour les enfants et des médecins spécialistes, avec des structures d’hébergement disponibles. 

Ce sont également les aides financières pour les plus fragiles ou pour parer aux aléas que nous rencontrons tous dans une vie, qui peuvent aller de l’aide aux règlements de factures, ponctuelle ou plus régulière, à par exemple l’aide à l’achat d’une machine à laver ou à d’autres dépenses courantes. 

DES EMPLOIS RAPIDEMENT MENACÉS 

Cette politique de dé-financement menée par la direction menace l’existence même de l’action sociale SNCF. Privé de moyens, le service et les garanties seront limités et s’éteindront certainement rapidement ! Un pan tout entier de l’entreprise que la direction veut manifestement abandonner pour faire des économies. 

Les emplois de plus de 450 cheminots, professionnels de l’action sociale sur tout le territoire, sont directement menacés. 

La fédération CGT des cheminots a proposé aux autres organisations syndicales de refuser la casse sociale et d’organiser la riposte dans l’unité la plus large. 

LE 5 JUIN, TOUS EN GRÈVE POUR GAGNER DE NOUVEAUX DROITS ! 

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