LA DIRECTION PRÉCONISE DE L’EXERCICE POUR NOS MÉTIERS !
Flash info - Emploi
Suite à une table ronde relative à l’agenda social dans laquelle la CGT a porté les inquiétudes et les besoins des cheminots, la direction a reçu les OS le 12 juillet à l’occasion d’une table ronde sur l’emploi et les conditions d’exercice des métiers.
Cette table ronde s’est tenue dans un contexte particulier où la direction fait le choix d’exploser l’entreprise en liquidant FRET-SNCF, en créant des filiales FRET et voyageurs ou encore un GIE en vue d’y transférer les charges de travail et des milliers de cheminots.
UNE DIRECTION HORS-SOL
Depuis de nombreuses années, les conditions de travail des cheminots se dégradent par le truchement des réorganisations et restructurations consécutives aux différentes réformes ferroviaires et aux choix financiers de la direction.
Elle n’a pourtant pas hésité à se livrer à un véritable exercice d’autosatisfaction quant à sa trajectoire « emploi » avec 7 300 embauches prévues en 2023 (+ 4 512 recrutements réalisés fin juin 2023) qui suffiraient, selon elle, à compenser les départs (retraites, démissions, ruptures conventionnelles, …).
Comble d’ironie, malgré l’annonce d’un plan de réinternalisation de 300 emplois « équivalents temps plein » de 2024 à 2026, SNCF Réseau a indiqué réfléchir à réduire le nombre de recrutements budgétés pour 2023, au motif que le nombre de départs serait moins important que prévu !
Enfermée dans le déni, la direction refuse de relier l’emploi aux conditions d’exercice des métiers.
La CGT affirme que pas moins de 20 300 emplois sont manquants pour assurer pleinement la production dans de bonnes conditions de vie et de travail !
DES PROPOSITIONS LUNAIRES
Chaque jour, les cheminots subissent les effets du manque de moyens humains, matériels et financiers pour assurer leurs missions de service public. Dégradation de l’équilibre vie privée /vie professionnelle avec les congés ou les temps partiels refusés, délitement des conditions de travail avec l’augmentation du travail de nuit, la polyvalence, le développement du Flex-office, les RHR réduits … sont autant de conséquences que les cheminots vivent au quotidien, mais auxquelles la direction n’entend pas répondre.
À l’inverse, dans la continuité de la réforme des retraites, la direction, poussée par le Gouvernement, propose de discuter de « l’usure professionnelle » pour ne pas traiter de ce qui la cause. Et de quelle manière ?!
En incitant les cheminots à faire des échauffements en début de journée pour préparer leur corps à la journée de travail !
Pendant qu’ils se préparent à vivre un été désastreux sous la canicule sans une bouteille d’eau, après avoir vu leurs congés refusés, elle leur explique que l’usure professionnelle s’arrange avec un peu de gymnastique !
PESER SUR LA POLITIQUE D’ENTREPRISE
Pour la CGT, améliorer LES CONDITIONS D’EXERCICE DES MÉTIERS implique en premier lieu de modifier en profondeur la politique de l’entreprise sur l’emploi, la classification et la rémunération des métiers, la formation, les parcours professionnels, les déroulements de carrière, les organisations et les conditions de travail !
Ce sont les premiers leviers à actionner pour améliorer le quotidien des cheminots !
C’est sur ces bases que la CGT interviendra lors des tables rondes organisées dans chaque SA puis au niveau du GPU au cours des mois de septembre et octobre.
DÈS MAINTENANT, PRÉPARONS LA RIPOSTE EN SIGNANT LA PÉTITION !
À L’AUTOMNE, METTONS-LES SOUS PRESSION !