Fédération CGT des Cheminots


PROTECTION SOCIALE COMPLÉMENTAIRE OBLIGATOIRE : TOUS PERDANTS !

| Les conditions sociales

Des négociations d’entreprise se sont ouvertes autour de la protection sociale complémentaire obligatoire des cheminots.

La direction d’entreprise projette à cette occasion d’imposer la vente forcée d’une assurance santé et d’une assurance décès aux cheminots du cadre permanent.

Même si la Direction propose une participation à hauteur de 65 % (uniquement pour les frais de santé), derrière la promotion se cachent des dangers.

De quoi s’agit-il ?

Les négociations qui viennent de s’ouvrir portent sur les trois accords concernant la protection sociale complémentaire des personnels contractuels : le maintien de salaire en cas de maladie, les frais de santé et l’invalidité-décès.

Les personnels contractuels sont confrontés, depuis le 1er janvier 2016, à une obligation légale de contracter l’assurance santé de leur entreprise.

La CGT est signataire de ces trois accords avec l’objectif de limiter l’impact de ces assurances obligatoires sur le budget familial des cheminots déjà mis à mal par les politiques salariales.

Les négociations engagées ont pour but de pouvoir lancer l’appel d’offres européen pour renouveler, dans les délais légaux, l’assureur (aujourd’hui, Malakoff Humanis).

Selon les études de l’Insee et de la Drees, les personnes les plus fragiles, notamment les plus bas salaires, adhèrent de manière volontaire à un dispositif complémentaire tel qu’une mutuelle, par crainte du risque financier lié à la maladie, crainte accrue par les reculs organisés de la Sécurité sociale.
80 % des cheminots actifs statutaires sont adhérents volontaires d’une mutuelle cheminote. 20 % ont donc fait le choix de ne pas adhérer à une mutuelle.
En revanche, 95 % des retraités actuels sont adhérents d’une des mutuelles cheminotes.
Ces quelque 210 000 cheminots retraités et leur conjoint bénéficient de mécanismes de solidarité intergénérationnelle internes aux mutuelles cheminotes qui permettent de partager le financement des risques avec les actifs.
Si les mutuelles cheminotes venaient à être vidées des cheminots actifs du cadre permanent, les frais de gestion se concentreraient sur une population moindre, et les retraités ACTUELS et À VENIR supporteraient seuls les dépenses. Il en résulterait une augmentation d’environ 20 euros par mois et par personne des cotisations mutualistes actuelles.

Le projet de la Direction

La direction SNCF veut profiter de ces négociations pour remettre sur la table son projet d’imposer aux cheminots du cadre permanent :

  • une assurance santé obligatoire, sans choix du niveau de prestations, pour un montant moyen évalué à 80 euros (dont 30 euros déduits directement du salaire du cheminot). Cette assurance ne couvrira pas le conjoint du cheminot.
    Par ailleurs, la cotisation pour cette assurance sera composée d’une base forfaitaire identique pour tous les cheminots, quel que soit leur salaire, puis un pourcentage du salaire plafonné à partir de 3 666 euros de salaire.
    Ces deux dispositifs (la part forfaitaire identique + le plafonnement de la cotisation) servent à instaurer une solidarité financière des plus bas salaires vers les plus hauts ! La Direction veut donc imposer des dépenses supplémentaires obligatoires aux cheminots, tout en demandant aux plus bas salaires de payer 2 euros supplémentaires par mois pour faire économiser 15 euros aux 15 % de cheminots ayant un salaire supérieur à 3 666 euros ;
  • une assurance capital décès obligatoire pour un montant de 9 euros par mois déduits du salaire du cheminot statutaire.

Ces montants sont des estimations fournies par la Direction, qui ne se livre à aucun chiffrage précis et définitif de l’impact sur les cheminots, renvoyant aux devis à venir des assureurs.

Comment la Direction veut récupérer l’argent qui n’est pas le sien ?

Rappelons que la participation de l’entreprise au financement de ces assurances obligatoires provient des richesses produites par le travail des cheminots. Il ne s’agit donc pas d’un cadeau !

Ensuite, la direction d’entreprise refuse d’améliorer les droits des cheminots statutaires, notamment en modifiant le chapitre 12 du Statut pour supprimer le passage en demi-solde après 184 jours d’absence maladie, ou encore en intégrant la totalité des primes de travail, de traction et autres éléments de rémunération dans l’assiette du salaire maintenu en cas de maladie.

Même si elle s’en défend aujourd’hui, la Direction a toujours dit qu’elle ne financerait pas à la fois une assurance obligatoire et la médecine de soins interne à la SNCF. La menace est donc réelle. 46 cabinets médicaux ont été fermés en 6 ans, passant de 101 en 2017 à 65 en 2023, avec une prévision de suppression de 9 cabinets cette année, en perspective de la mise en oeuvre des assurances santé obligatoires.

La Direction vise également un transfert des dépenses du régime spécial des cheminots (financé à 90 % par les cotisations dites « employeur ») vers les assurances obligatoires qui lui coûteront moins cher.

Le régime spécial menacé !

Depuis plusieurs années, les gouvernements droitiers transfèrent la prise en charge des frais de santé de la Sécurité sociale vers les assurances privées.

Le chiffre d’affaires des organismes complémentaires a augmenté de 120 % en 20 ans, alors que celui de la Sécurité sociale n’a progressé que de 75 %. Parmi ces organismes complémentaires, le nombre de mouvements mutualistes a été divisé par 10 en 25 ans, laissant la place aux fonds d’assurance.

Dernièrement, le gouvernement a annoncé sa volonté de réduire la prise en charge des soins dentaires par la Sécurité sociale de 70 à 60 %, renvoyant le financement vers les complémentaires santé et donc vers la cotisation des salariés. En effet, tout transfert s’accompagne nécessairement de besoins de financement des complémentaires santé et donc d’une hausse des cotisations.

Jusqu’à présent, le régime spécial des cheminots était relativement préservé par ces transferts, et les taux de remboursement du régime variaient peu au regard de l’absence de couverture complémentaire obligatoire vers laquelle transférer les prestations.

Le projet patronal est donc une menace à cet égard.

Tous les cheminots paieraient très cher ce projet !

Globalement, les dépenses de santé sont accrues en ajoutant des étages complémentaires, dont les frais de gestion sont jusqu’à 20 fois supérieurs à ceux de la Sécurité sociale.

Individuellement, 1 euro de prestation santé coûte aujourd’hui 32 fois moins cher à un cheminot affilié au régime spécial qu’à un cheminot affilié au régime général avec assurance santé obligatoire.

L’intégration des agents du cadre permanent dans les contrats d’assurance obligatoire se solderait pour les cheminots contractuels actuels à :

  • une hausse de l’ordre de 7 à 11 euros de la cotisation mensuelle frais de santé pour les cheminots « isolés » (60 % des cheminots contractuels actuels) ;
  • une hausse de 76 euros par mois pour pouvoir assurer un conjoint sans emploi, en raison de l’exclusion du conjoint du contrat ;
  • une hausse de l’ordre de 8 euros par mois pour un couple de cheminots puisque les deux cheminots du couple devraient désormais adhérer chacun à l’assurance santé obligatoire…

Enfin, à son arrivée en retraite, un salarié est exclu du régime obligatoire et ne bénéficie plus de la participation « entreprise » de 65 %.

La Direction envisage de négocier un contrat spécifique retraités à tarif préférentiel avec un assureur. Elle l’envisage même pour les retraités actuels du cadre permanent, condamnant ainsi les mutuelles cheminotes. Compte tenu des effets de l’âge sur le tarif assurantiel, nous pouvons considérer qu’il en coûterait au minimum 100 euros par mois et par personne au cheminot retraité pour pouvoir se couvrir.

Pour financer la couverture des plus basses pensions, la Direction envisage de créer un fonds financier dans lequel chaque cheminot actif, contractuel ou statutaire devrait verser 4 euros par mois de manière obligatoire. Pas un centime ne sera versé par le patronat.

Une charge financière supplémentaire imposée aux cheminots pour réparer les dégâts du projet de la Direction ! C’est le patronat qui casse, et les cheminots qui paient !

Synthèse du projet d’accord patronal

Le projet d’accord soumis par l’entreprise contient :

  • le principe d’imposer aux cheminots du cadre permanent des assurances obligatoires ;
  • aucun chiffrage définitif sur le coût supplémentaire direct engendré pour les cheminots ;
  • le refus d’améliorer les droits statutaires à hauteur des besoins ;
  • le refus de traiter les conséquences financières de l’inaptitude sécurité des cheminots ;
  • le refus de financer les prestations spécifiques non pérennes du régime spécial à hauteur de 90 % comme toutes les autres prestations, passant à 60 % ;
  • une ponction de 4 euros par mois sur le salaire des cheminots actifs pour atténuer les dégâts du projet patronal…

Ce projet contient une multitude de promesses de bonnes intentions patronales et aucun engagement pour les droits des cheminots.

C’est donc un blanc-seing que le patronat sollicite pour parfaire son oeuvre de déconstruction !

La CGT revendique des droits pour les cheminots, pas des obligations !

Pour rappel, les cheminots du cadre permanent, qui bénéficient des droits statutaires et du régime spécial, sont soumis à « un statut particulier » et sont donc préservés de l’obligation de protection sociale complémentaire par une exception prévue par la loi (articles L.911-1 du Code de la sécurité sociale et L.2333-1 et suivants du Code du travail).

Le régime spécial de prévoyance des cheminots, conjugué à l’accès à la médecine de soins généraliste et spécialiste, apportent indéniablement une meilleure réponse aux besoins de santé, basée sur la prise en compte des contraintes professionnelles spécifiques et financée à partir de cotisations spécifiques.

Le régime spécial de prévoyance est financé par les cotisations sociales des cheminots, contrepartie de leur travail. 90 % des cotisations sont dites « patronales » et n’influent donc pas sur le salaire net du cheminot.

C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots revendique l’extension du régime spécial des cheminots à l’ensemble de la branche, pour une protection sociale de haut niveau, la défense du pouvoir d’achat des cheminots par des augmentations générales des salaires et une plus grande unité sociale intergénérationnelle.

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LA DIRECTION AU PIED DU MUR !

Audience CPA/CAA du 30 mai 2024

| Les conditions sociales

Au lendemain de la puissante manifestation des cheminots à Paris, la CGT obtient des avancées sur la mise en oeuvre du nouvel accord CPA/CAA (Cessation Anticipée d’Activité).

Lors d’une réunion provoquée par la CGT, la direction a été contrainte par la mobilisation des cheminots à compléter certaines dispositions de mise en œuvre de l’accord CPA/CAA.

MÉTIERS A PÉNIBILITÉ : UN PREMIER COIN ENFONCÉ, DES SUITES À VENIR

Les nouveaux dispositifs de CPA/CAA peuvent s’étendre jusqu’à 30 mois pour les Emplois Reconnus à Pénibilité Avérée (ERPA) et 36 mois pour les ASCT.

Les cheminots repris sur un ERPA bénéficient aussi de mesures de rémunération complémentaires (P1, P2 et P3).

Jusqu’alors, la direction ne considérait qu’une liste de 81 ERPA.

Pour la CGT, cette liste doit être étendue à 56 métiers supplémentaires.

Lors de cette audience, la direction a indiqué que si la CGT a transmis une liste argumentée depuis plusieurs mois, ce n’était pas le cas de l’ensemble des organisations syndicales.

Cependant, au regard des arguments portés, la direction a d’ores et déjà acté une extension de la liste à de nouveaux métiers qui sera précisée en septembre.

Le délai de 6 mois d’instruction de la demande de CPA/CAA repris dans l’accord serait alors réduit afin que les cheminots relevant de ces nouveaux ERPA puissent bénéficier des mesures au 1er janvier 2025.

DES MESURES DE TRANSITION VERS LE NOUVEL ACCORD

De nombreux cheminots ont initié les démarches sous l’ancienne formule CPA alors que la nouvelle formule contient de meilleures dispositions en matière de rémunération et de durée.

Pour la CGT, ces cheminots doivent pouvoir modifier leurs demandes pour bénéficier des nouvelles dispositions.

Lors de cette réunion, la direction convient que ces cheminots bénéficieront de la nouvelle formule :si la demande est faite mais l’avenant CPA n’est pas signé ;

  • si leur CPA signée ne débute pas avant le 1er janvier 2025 ;
  • si le cheminot doit commencer sa CPA signée au dernier trimestre 2024, le report sur la nouvelle formule se fera en fonction de la situation locale en emplois.

UN MÉPRIS CORRIGÉ SANS DÉLAI

Des dispositions salariales, avec la création du niveau 3 pour les cheminots statutaires des classes 3 à 7 et des mesures salariales pour les cheminots contractuels des classes 3 à 8, ont été intégrées dans le nouvel accord.

Les cheminots de la classe 2 ne bénéficient pas de ces dispositions.

Pour la CGT, il s’agit d’une injustice qui doit conduire à des corrections immédiates.

Des dispositions salariales identiques aux cheminots des autres classes doivent être mises en place pour les cheminots de la classe 2.

Bien à la peine pour justifier un tel mépris, la direction s’est engagée à ce que :

  • La classe 2 ne soit pas une classe de fin de carrière et que les parcours professionnels soient construits pour évoluer systématiquement au-delà de la classe 3,
  • Les conditions salariales des cheminots à la classe 2 soient étudiées afin qu’ils bénéficient des mêmes dispositions salariales que les autres classes.

À QUAND UNE RÉELLE PRISE EN COMPTE DE L’APPRENTISSAGE ?

La CGT revendique une véritable prise en compte des trimestres d’apprentissage dans les mesures de fin de carrière.

La direction a indiqué avoir interpellé le gouvernement afin de revoir certaines dispositions du décret « retraite », notamment pour intégrer au régime spécial les trimestres d’apprentissage réalisés avant 2008.

Pour autant, elle reste dans l’attente d’un retour sans qu’il n’y ait aucune perspective ou aucune échéance.

Elle s’engage tout de même à relancer et à suivre attentivement le processus engagé auprès du gouvernement.

Sans attendre plus longtemps le retour du gouvernement, la CGT exige de la direction des mesures spécifiques immédiates en faveur des ex-apprentis.

UNE ESCROQUERIE QUI DOIT CESSER IMMÉDIATEMENT

La direction avait mis en place de manière unilatérale (GRH00938) des mesures de décompte et de suspension du temps d’exposition de la pénibilité, considérant différents types d’absences pour siphonner les compteurs des cheminots.

De nombreux cheminots ont vu la suppression dans leur compteur pénibilité d’années entières à la suite d’une absence de 15 jours ou de quelques mois.

La CGT conteste ces directives. Aucune absence, quelle que soit sa durée, ne peut légitimer une suspension du décompte pénibilité ou la suppression administrative du temps d’exposition.

La direction a indiqué, lors de cette réunion, que le sujet de la pénibilité serait à nouveau évoqué en septembre 2024.

LA CGT INVITE L’ENSEMBLE DES CHEMINOTS À DÉBATTRE ET À S’ORGANISER DANS NOS SYNDICATS DE SITE AFIN DE CONSTRUIRE LES MOBILISATIONS NÉCESSAIRES POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS.

CONSTRUISONS ENSEMBLE,
AVEC LA CGT,
DE NOUVEAUX DROITS
POUR TOUS LES CHEMINOTS !

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ALLONS CHERCHER L’EMPLOI EN PROXIMITÉ !

Table ronde emploi du 29 mai 2024

| Les conditions sociales

La mobilisation des cheminots au cours des derniers mois a obligé la direction à s’engager sur un volume conséquent de recrutements sur 2024. Mais aujourd’hui, la direction joue la montre.

Pour améliorer les conditions de travail et la qualité du service public, les cheminots doivent s’organiser pour concrétiser les promesses d’embauches dans leurs chantiers.

La réunion portant sur le suivi des engagements de recrutements a été l’occasion d’une démonstration d’autosatisfaction en présentant un « pseudo » bilan social pour l’année 2023.

Ainsi, au 31 décembre 2023, l’effectif disponible était de 136 210 et il devrait augmenter de 2 338 avec 138 548 cheminots (effectif disponible) fin 2024. L’entreprise se satisfait d’un retour au niveau des effectifs de 2020, oubliant que ce sont plus de 20 000 emplois qui ont été supprimés depuis 2012.

DES PROMESSES AUX ACTES !

Sur les engagements de recrutements 2024, soit 8 493, les DRH de toutes les SA sembleraient moins enclins à respecter les décisions du président débarqué par le gouvernement après la période des jeux olympiques.

Ainsi, à fin avril, la SA Réseau a effectué 680 recrutements sur les 2 603 annoncés, soit environ 26 %. Sans l’action des cheminots, la direction de Réseau avait déjà entériné une baisse des effectifs. Pour la SA Voyageurs, ce sont 1 870 qui ont été réalisés sur les 5 015 (environ 37 %) à effectuer. Au total, c’est un peu plus d’un tiers des recrutements qui ont été effectués !

De plus, il s’agit de chiffres avant formation, sans prendre en compte les échecs aux différents constats et examens.

Pour la CGT, cela reste insuffisant pour répondre aux besoins de la population, aux exigences du service public et à l’amélioration des conditions de travail des cheminots.

ALLONS CHERCHER CES EMPLOIS DANS TOUS LES CHANTIERS !

La CGT est revenue sur la nécessaire déclinaison du suivi de l’emploi au plus proche des territoires et en toute transparence : fin de non-recevoir de la direction qui refuse tout accord de méthode national et renvoie à un éventuel accord sur le pilotage de l’emploi en septembre !

À l’appui de la manifestation nationale qui a rassemblé plus de 8 000 cheminots pour dire non à la casse de l’entreprise publique historique et exiger le respect de la promesse de 8 400 embauches, afin d’améliorer la production et les conditions de travail au quotidien, la Fédération CGT appelle avec les cheminots, avec ses syndicats, à se réunir dans les chantiers, à débattre et construire les revendications sur l’emploi au plus près des lieux de travail. C’est bel et bien le rapport de force qui fera bouger les lignes.

REMETTONS LE TRAIN PUBLIC SUR LES BONS RAILS !

 

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UNE EMBAUCHE = UN LOGEMENT IMMÉDIAT !

| Les conditions sociales

Alors que, grâce à la mobilisation, la CGT a gagné 1 100 emplois supplémentaires aux 7 300 initialement prévus pour 2024, l’accès au logement pourrait devenir discriminatoire à l’embauche, notamment en région parisienne et dans les zones dites tendues de province.

UN CONTEXTE DÉFAVORABLE ?!

Les six dernières années de mandat Macron sont celles durant lesquelles la France a construit le moins de logements au cours des trente dernières années. Les lois BOUTIN, ALLUR, ELAN et le projet de loi KASBARIAN ne visent qu’à répondre aux situations d’urgence en oubliant au passage le concept de mixité sociale dans les HLM. Ils opposent les pauvres aux « presque-pauvres » entre eux !

Le parc social est sous-dimensionné face au système capitaliste qui laisse de plus en plus d’exclus au fur et à mesure qu’il avance.

LES CHEMINOTS N’ÉCHAPPENT PAS À LA RÈGLE

Le gel des salaires durant 8 ans, l’abandon du statut, l’accord classifications et rémunérations avec une RAG au rabais, font qu’en 10 ans, les cheminots et leurs familles sont passés de 7 % à plus de 30 % des demandes de logement classifiées en PLAI : le plafond le plus bas des revenus pour accéder aux logements sociaux.

UN PARC « CHEMINOTS » DE PLUS EN PLUS RÉDUIT ?

Comme pour les cotisations sociales, injustement appelées charges patronales, le 1 % logement s’appelle PEEC (Participation à l’Effort des Employeurs à la Construction) alors qu’il est bel et bien le fruit des richesses produites par les salariés.

La SICF, collecteur du 1 % SNCF, ne tient pas ses promesses : les plans de construction triennaux de ces dernières années ne sont pas respectés. Pire, l’argent dédié à la construction sert à réhabiliter les logements que le bailleur ICF Habitat n’entretient que très peu. Pourtant, ces 5 dernières années, ce sont plus de 3 milliards d’euros qu’a rapporté la vente du patrimoine des cheminotes et cheminots.

Nous exigeons que la SNCF investisse sur fonds propres dans des logements où elle serait seule propriétaire pour répondre aux besoins sociaux des cheminots et leurs familles en appliquant des loyers sociaux.

DOUBLE PEINE POUR LES JEUNES EMBAUCHÉS

Des jeunes cheminots en attente de logement en IDF sont contraints d’habiter Reims, Le Mans, Lille…

La Direction leur enlève l’autorisation domicile-travail sur leurs facilités de circulation au bout de 12 mois, les contraignant à se déplacer pour aller travailler suivant le bon vouloir des collègues ASCT. Cette situation n’est admissible pour personne.

LA CGT EXIGE QUE LE LOGEMENT NE SOIT PAS UN SUJET DISCRIMINATOIRE À L’EMBAUCHE, LA DIRECTION DOIT APPLIQUER CETTE FORMULE SIMPLE :
UNE EMBAUCHE = UN LOGEMENT IMMÉDIAT !

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INTÉRESSEMENT : LE TERREAU DE LA DIVISION ?

Rémunération

| Les conditions sociales

Les directions de Sociétés Anonymes annoncent, tambour battant, les montants qui pourraient être versés dans le cadre de l’intéressement.

La stratégie de la division et de la mise en concurrence des cheminots bat son plein !

Voilà un nouveau piège dans lequel nous ne devons pas tomber !

Les NAO de fin 2023 n’ont pas recueilli l’assentiment de la majorité des cheminots. La direction a d’ailleurs été contrainte d’annoncer des mesures unilatérales tant les propositions étaient éloignées des exigences légitimes.

« IL N’Y A PAS D’ARGENT ! »

Pourtant, quelques mois plus tard, les mêmes « Sociétés Anonymes », en vérité les « Sociétés Autonomes », reviennent de l’argent plein les bras !

RIEN pour les salaires et les augmentations générales et TOUT pour opposer les cheminots entre eux, les mettre en compétition, quitte à exprimer un mépris encore rarement atteint pour l’ensemble de celles et ceux qui, quel que soit leur métier, font le chemin de fer public chaque jour.

LE PIÈGE EST GROSSIER !

La diversité des sommes annoncées selon les SA, est en fait un levier de management agressif visant à semer le trouble dans un corps social déjà largement malmené par la déstructuration de l’entreprise SNCF.

L’INTÉRESSEMENT, EST-CE VRAIMENT…
L’intéressement n’est pas soumis à cotisations sociales. Il est non pérenne et complètement aléatoire.
Il ne contribue pas au financement de la Sécurité sociale ni des retraites et n’est donc pas pris en compte dans le calcul du montant en cas de maladie, chômage ou retraite.
Il est lié aux objectifs de productivité, aux suppressions d’emplois, à la dégradation des droits, le gel des salaires, la dégradation des conditions de travail, l’externalisation etc.
…INTÉRESSANT ?

La CGT l’affirme : l’argent de la division doit se transformer en source du RASSEMBLEMENT !

C’est pourquoi nous devons exiger, dans l’unité la plus large, l’ouverture rapide de NAO avec, dans un 1er temps, à l’ordre du jour :

  • Une augmentation générale des salaires ;
  • La refonte et l’amélioration des primes de travail.

Par ailleurs, la CGT revendique :

  • La mise en place de l’échelle mobile des salaires et le rattrapage du contentieux salarial ;
  • La mise en place de la grille salariale CGT unique pour tous les cheminots avec des garanties sur le déroulement de carrière, un avancement automatique, la reconnaissance des diplômes ;
  • Une véritable reconnaissance des métiers des cheminots et la redistribution aux cheminots des richesses produites par le travail ;
  • Un véritable 13e mois pour tous les cheminots ;
  • La correction des inégalités salariales entre les femmes et les hommes.

Si la Direction est capable de mettre plusieurs dizaines de millions d’euros sur la table pour l’intéressement, alors elle doit être capable de proposer des augmentations générales pérennes qui respectent TOUS les cheminots, leurs qualifications, leurs métiers et leur engagement quotidien au service de l’intérêt général !

PLUSIEURS MÉTIERS, UNE SEULE PROFESSION : CHEMINOT-E !

JE SUIS POUR… JE VOTE CGT AUX ÉLECTIONS CA DU 28 MARS AU 4 AVRIL !

 

Retrouvez toutes les informations et le développement de nos revendications sur
www.renforcement-cheminotcgt.fr

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LA CGT OBTIENT LE REPORT

SECUFER

| Les conditions sociales

Sous couvert de la mise en œuvre du décret « SECUFER », la direction tente de faire reposer sa responsabilité en matière de sécurité sur les cheminots. Seule la CGT s’y oppose et obtient un report. Ensemble, avec la CGT, allons plus loin pour stopper définitivement les intentions de la direction.

La direction utilise tous les leviers, et en l’occurrence le décret SECUFER, pour développer sa politique de casse sans en assumer les conséquences.

UNE ÉCHAPPATOIRE POUR LA DIRECTION

Elle a décidé de mettre en œuvre le décret SECUFER à compter d’avril 2024.

Chaque travailleur exposé au risque de heurt par une circulation ferroviaire doit être détenteur d’une autorisation ou être accompagné par une personne formée et autorisée à cet effet.

Ainsi, les cheminots de la SNCF « formés » pourraient assumer la responsabilité de l’encadrement des travailleurs des entreprises sous-traitantes.

Les employeurs des entreprises sous-traitantes et la direction SNCF trouvent également l’opportunité de se défaire de leurs responsabilités.

DES FORMATIONS QUI NE FONT PAS ILLUSION

Parfois sur un coin de table, souvent en 10 ou 15 minutes ou même pendant la réalisation d’autres tâches, des pseudo-formations sont dispensées.

L’unique objectif de la direction est de reporter les responsabilités sur les cheminots à l’issue de la « formation ».

UNE PRÉCIPITATION COUPABLE

La CGT a dénoncé l’empressement de la direction à mettre en œuvre un décret sans même attendre des précisions sur les mesures d’application.

Elle a contraint la direction à stopper provisoirement sa mise en œuvre destructrice.

Afin de la stopper définitivement, la Fédération CGT propose aux cheminots de se mobiliser dans les actions locales, métiers et/ou tous services à venir.

JE SUIS POUR …

…JE VOTE CGT AUX ÉLECTIONS CA DU 28 MARS AU 04 AVRIL 2024 !

 

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NOS DROITS NE SONT PAS À VENDRE !

Négociations de branche

| Les conditions sociales

Une réunion de négociations de Branche s’est tenue ce mercredi 28 février. À l’ordre du jour, l’inaptitude sécurité des seuls conducteurs et la réouverture de l’accord de Branche sur les garanties pour les salariés transférés.

Une assurance pour l’inaptitude ?

Face à une nouvelle offensive en règle du patronat ferroviaire sur nos droits, la Fédération CGT a notamment pointé les dangers liés à l’instauration d’un mécanisme de prise en charge de l’inaptitude au niveau de la Branche pour les seuls conducteurs en cas d’inaptitude Sécurité.

La CGT a rappelé que les exigences de sécurité propres au système ferroviaire, et pour tous les métiers, doivent avoir pour contrepartie la garantie de l’emploi. En ce sens, aucune inaptitude ne doit donner lieu
à un licenciement. Le maintien du salaire en cas d’inaptitude doit relever de la seule responsabilité des employeurs.

La CGT a pointé les dangers suivants :

  • Le dispositif envisagé aurait pour conséquence de remettre en cause le dispositif de maintien de salaire des agents de conduite prévu aux articles 31 et 32 du GRH00131 pour les ADC inaptes Sécurité ;
  • De faire basculer dans l’assurantiel le maintien de rémunération des agents de conduite, donc sur une cotisation (part patronale et salariale) ;
  • Les dangers liés à la révision de la spécification technique d’interopérabilité relative au sous-système « Exploitation et gestion du trafic » au niveau de l’union européenne. Cette STI aurait notamment pour conséquence d’abroger des pans entiers de la réglementation nationale Sécurité, et placer les tâches essentielles de sécurité autres que la conduite sous la seule responsabilité des exploitants, et donc les futures PME du rail, avec tous les dangers que cela représente.

Pour la CGT, ce projet d’accord, lourd de conséquences, doit être abandonné et les discussions sur l’inaptitude doivent être réorientées vers l’instauration d’une garantie de l’emploi et de la rémunération pour tous les cheminots de la Branche.

Révision de l’accord sur les garanties en cas de transfert

Une organisation signataire de l’accord (CFDT) sur les garanties en cas de transfert a adressé une demande de révision de l’accord, en s’appuyant notamment sur la récente réévaluation des taux P1 et P2 et l’instauration du taux P3.
Pour la CGT, ce que d’aucuns appellent le sac à dos social est en réalité un panier percé, un tamis à travers duquel ne passent que certains droits pour les salariés transférés, et parfois pour les seuls statutaires.

Pour la CGT ce sont bien tous les droits qui doivent être garantis en cas de transfert, mais aussi des droits nouveaux qui doivent être actés pour tous les cheminots de la Branche, et notamment une CPA ferroviaire.

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PARCE QUE NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS CHEMINOT·E·S !

Table ronde nationale SNCF

| Les conditions sociales

Le 5 mars prochain, la direction du groupe SNCF convoque une première table ronde « conditions d’exercice des métiers ».
À l’appui des conflits locaux et nationaux qui se multiplient dans les métiers, la Fédération CGT ira porter des revendications progressistes pour l’ensemble des cheminots !

CESSATION  PROGRESSIVE D’ACTIVITÉ

Ce que la CGT propose :
Une base à 48 mois pour tous, pourquoi ?

Il s’agit, dans un premier temps, d’effacer le report de 2 ans de l’âge d’ouverture des droits (24 mois travaillés / 24 mois non travaillés) et prendre en compte les contraintes spécifiques d’exercice des métiers cheminots. Dans les faits, l’espérance de vie des cheminots n’a pas évolué positivement depuis 2020. La réforme induit donc, par le report de l’âge
de départ couplé à l’espérance de vie, une réduction du temps passé à la retraite. Ce n’est pas acceptable.

À cela doit s’ajouter : La prise en compte des contraintes spécifiques liées à l’exercice des métiers du ferroviaire.

→ 3 dispositifs améliorés :

  • 12 à 18 mois de CPA pour 20 ans d’exercice d’un métier à pénibilité avérée.
  • 12 à 24 mois de CPA pour 25 ans d’exercice d’un métier à pénibilité avérée.
  • Dispositif ASCT : + 1 à 6 mois par rapport aux 2 dispositifs ci-dessus, soit 24 à 30 mois.

SALAIRES / RÉMUNÉRATION/PRIME DE TRAVAIL

Les décisions unilatérales de la direction fin d’année 2023 n’ont pas répondu favorablement à la nécessité d’engager de véritables augmentations générales de salaires pour toutes et tous.

La CGT revendique :

  • La mise en place de l’échelle mobile des salaires ;
  • La mise en place de la grille salariale CGT unique pour tous les cheminots contractuels et statutaires avec des garanties sur le déroulement de carrière, un avancement automatique, la reconnaissance des diplômes et un salaire mensuel de début de grille, sans diplôme et sans expérience, de 2 000 euros bruts ;
  • Une augmentation générale des salaires qui ne se limite pas à la compensation de l’inflation réelle mais qui intègre une véritable reconnaissance des métiers des cheminots ;
  • Un véritable 13e mois pour tous les cheminots ;
  • La revalorisation des primes, des indemnités et des allocations au regard du contexte d’inflation réelle et du contentieux salarial ; une refonte des primes de travail.
  • La correction des inégalités salariales entre les femmes et les hommes.

EMPLOI

L’annonce de 1 100 embauches supplémentaires au budget qui porte le volume global pour 2024 à 8 400 embauches est à mettre à l’actif des actions locales et par métier qui se multiplient ces derniers mois dans tous les territoires.
Ces annonces doivent trouver rapidement une déclinaison dans tous les établisse-ments du Groupe. La direction doit comprendre que malgré ce nouvel élément, il reste encore du chemin à parcourir avant de retrouver une situation plus sereine sur ce sujet.

C’est pourquoi, la Fédération CGT appelle l’ensemble des cheminots, contractuels, statutaires, de tous grades et toutes fonctions
à prendre part aux débats en proximité, à poursuivre leur participation à la construction des luttes locales
et à mettre sous vigilance ce nouveau rendez-vous national.

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PROPREMENT SCANDALEUX !

Pénibilité

| Les conditions sociales

Liquidation des compteurs d’exposition à la pénibilité, pertes sèches des droits à la CPA (cessation progressive d’activité) et réduction de la rémunération…, la direction entend poursuivre le laminage, en coulisses, des droits des cheminots qui subissent la pénibilité.
La CGT invite les cheminots de tous les métiers à rejoindre les syndicats de site pour organiser la riposte.

Convoquée à une audience par la CGT, la direction du GPU SNCF décide de maintenir ses mesures destructrices.

LE RÉCIT DES MÉFAITS
Certains éléments de rémunération et de droits à la CPA sont directement liés à la durée d’exposition à la pénibilité.

Dans la plus grande opacité, la direction a décidé de liquider les compteurs de durée d’exposition des cheminots qui ont été absents durant 15 jours sur un mois ou absents 2 mois sur 12 mois lorsqu’il s’agit d’un arrêt de travail pour maladie.

Une seule absence de plus de 15 jours sur un mois dans l’année supprime donc potentiellement l’année d’exposition à la pénibilité.

La direction enfonce le clou avec une application rétroactive depuis 2015.

Elle considère que seules les absences reprises dans un référentiel (GRH00938) ne conduisent pas à une réduction du compteur.

Les syndicats de site CGT ont invité les cheminots à les rejoindre pour recueillir les informations et défendre leurs droits.

Ainsi, de nombreux cheminots ont constaté qu’ils avaient non seulement perdu le bénéficie des primes P1 et/ou P2, mais aussi la possibilité de bénéficier de dispositifs CPA spécifiques aux métiers reconnus à pénibilité.

UN MÉPRIS IRRESPONSABLE
La direction inonde nos boites mails sur la revalorisation des primes pénibilité P1, P2 et la création d’une P3, mais elle agit en coulisses pour réduire la possibilité de les percevoir et d’accéder à la CPA.

Alors que les conflits se multiplient sur les sujets des métiers, les fins de carrière, alors que le président Farandou annonce l’ouverture de discussions sur les dispositifs CPA, la pénibilité…, la direction a maintenu sa position lors de l’audience.

REMETTONS LES PENDULES À L’HEURE
Pour la CGT, aucune absence ne peut conduire à la réduction de droits pour les cheminots qui subissent ou qui ont subi la pénibilité. C’est une question de justice sociale, mais aussi de bon sens.

Personne, hormis la direction pour des objectifs économiques, ne peut imaginer qu’une absence de 15 jours ou même de 2 mois peut conduire à la réparation physique ou psychologique d’une pénibilité subie le reste de l’année.

La CGT porte la revendication d’un dispositif CPA amélioré pour tous les cheminots et une réelle reconnaissance de la pénibilité car c’est TOUS ensemble que nous gagnerons sur nos revendications.

Comparatif du dispositif existant et des propositions de la CGT des cheminots

PRENONS LE CONTRÔLE DES TABLES RONDES DE NÉGOCIATIONS À VENIR !
PRÉPARONS-NOUS À REMETTRE LES PENDULES À L’HEURE !

REJOIGNEZ LES SYNDICATS CGT POUR DÉBATTRE, ORGANISER ET CONSTRUIRE LES MOBILISATIONS NÉCESSAIRES !

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LA CGT ARRACHE DES NIVEAUX !

Contingents de niveaux

| Les conditions sociales

La réunion annuelle pour définir le nombre de niveaux à attribuer aux cheminots statutaires lors de l’exercice de notations s’est tenue ce 25 janvier.
Face aux mobilisations des cheminots, la Direction a été contrainte de céder des niveaux supplémentaires.

Sous la pression des cheminots, la Direction cède des contingents de niveaux. Malgré des records en termes de bénéfices, l’austérité est toujours d’actualité.

DES MESURES SALARIALES PAS À LA HAUTEUR
La colère des cheminots s’articule autour de l’emploi et des salaires. L’inflation pèse lourdement sur les conditions de vie des cheminots, déjà largement dégradées par huit années de gel des salaires.
Les mobilisations des cheminots sur la question salariale ont contraint la Direction à un dégel des salaires. Mais les mesures obtenues à la suite des NAO (négociations annuelles obligatoires) sont insuffisantes.
Elles ne compensent pas les conséquences de la fin du recrutement au statut sur les déroulements de carrière et ne constituent pas une réelle reconnaissance des métiers des cheminots.
Depuis plusieurs années, la Direction s’acharne à réduire le volume de contingents de niveaux au même rythme que la baisse des effectifs au statut.
Cette année, les effectifs au statut ont lourdement chuté (– 3913 cheminots au statut). La Direction comptait imposer un volume de contingents de niveaux de 4 154, soit une baisse de près de 18   % par rapport à l’année précédente.

LE NOMBRE DE NIVEAUX RESTE INSUFFISANT.
Cette année, le contingent s’établit à 24,81 %, soit près d’un quart de ces cheminots pour un total de 5 571 niveaux à redistribuer par classe.

B/Classe 2 193
C/Classe 3 1241
D/Classe 4 1328
E/Classe 5 995
F/Classe 6 782
G/Classe 7 455
H/Classe 8 284
TA 58
TB 235
Total 5571

Même si le volume de contingents de niveaux cédé par la Direction est insuffisant et très loin de répondre aux revendications de la CGT, la multiplication des luttes cheminotes avec la CGT dans les établissements a contraint la Direction à revoir sa position initiale.

ALLONS GAGNER NOS REVENDICATIONS !

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