Fédération CGT des Cheminots


Les collectifs jeunes : un atout majeur !

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Pas moins de 60 000 jeunes nouveaux embauchés sont entrés à la SNCF depuis 2000.
Dans ce contexte, la direction n’a cessé de vouloir casser l’entreprise de service public en mettant à mal la culture cheminote.

Le patronat essaie régulièrement d’utiliser les jeunes et de jouer sur le conflit intergénérationnel pour diviser les salariés. La direction de la SNCF voudrait utiliser ces nouveaux cheminots comme vecteurs et cibles de son projet néfaste. Elle tente de s’appuyer sur leur manque d’expérience pour imposer des modifications de l’organisation du travail, de la réglementation, de notre statut et parfois même la baisse des salaires avec la mise en place des rémunérations individuelles. L’un des moyens mis en œuvre par la direction, les gouvernements successifs, les médias et certaines organisations syndicales pour décourager cette génération est de lui faire croire que la SNCF serait une entreprise comme les autres, obligée
de se conformer aux règles de la « concurrence libre et non faussée », de la compétitivité et de la rentabilité. Il s’agit de faire oublier tout ce qui fait la particularité du service public et de détruire dans le même temps la culture cheminote.
En opposition à cette stratégie, la CGT et son activité en direction des jeunes veulent recréer des collectifs de travail et maintenir notre culture d’entreprise de service public, qui place la réponse aux besoins des usagers et les conditions sociales, de vie et de travail des cheminots au premier plan, plutôt que la recherche effrénée de profits.
Pour notre organisation, ces attaques qui ciblent la jeunesse sont des remises en cause des droits de l’ensemble des salariés. Considérant l’importance de prendre en compte la spécificité de ces salariés, la CGT a donc voté des orientations en ce sens lors des derniers congrès confédéraux, fédéraux et de syndicats afin que les jeunes deviennent une priorité dans notre activité syndicale. Nous devons amplifier la mise en œuvre de nos orientations dans toutes nos structures, car l’expérience a montré que, là où des initiatives sont prises en direction des jeunes, ils nous rejoignent, dans les syndicats comme dans les luttes.

Répondre aux aspirations des jeunes

jeunes2Quel syndicalisme pour répondre aux aspirations des jeunes cheminots ?
Deux conceptions s’affrontent aujourd’hui : celle de luttes, portée par la CGT, et celle d’accompagnement des mesures patronales, du type CFDT ou Unsa. Le syndicalisme réformiste, appelé aussi « d’accompagnement » consiste à accompagner et même à soutenir des reculs sociaux pour les salariés (réformes ferroviaires, accord salariaux) en se justifiant ainsi : « On n’avait pas le choix, ça aurait été pire sans nous. » Ce renoncement revendicatif, remettant en cause la capacité des salariés à agir pour faire bouger les lignes, a comme conséquence de remplacer les luttes collectives par un simple lobbying de « super élu » déconnecté des réalités des salariés.
Les directions mettent alors en place des pratiques managériales prétendument participatives basées sur de pseudo-négociations menées sans rapport de forces, et conduisent une véritable offensive idéologique dont le but est de faire croire qu’il n’y a pas d’opposition entre les salariés et le patronat et que nos intérêts seraient les mêmes… Vieille rengaine usée jusqu’à la corde et qui a largement démontré sa nocivité.

La CGT : un syndicalisme responsable

En opposition à ce type de syndicalisme, celui de luttes porté par la CGT repose sur plusieurs principes fondamentaux : la revendication, les propositions, l’action et la négociation, avec, comme fil conducteur, « gagner des avancés sociales pour améliorer la situation des salariés ».
La CGT porte des propositions fortes, à l’instar de « La voie du service public SNCF », en partant des intérêts et besoins des salariés, et agit pour qu’elles se concrétisent. L’action, appelée aussi mobilisation, quelle qu’en soit la forme, permet d’établir un rapport de forces entre les attaques de la direction et les revendications de la CGT. Le niveau de celui-ci peut se mesurer de différentes manières : nombre d’adhérents, de voix aux élections, de signatures sur une pétition, de manifestants, pourcentage de grévistes.
Pour la CGT, c’est seulement le niveau de ce rapport de forces qui détermine le résultat d’une négociation.
Nos revendications, c’est avec les syndiqués que nous les élaborons et les faisons connaître en proximité, au plus près du quotidien des salariés, afin qu’ils puissent se les approprier. Autre caractéristique de notre syndicalisme : il conteste la vision selon laquelle les intérêts du capital (patrons, actionnaires) seraient identiques à ceux des salariés. Prenons un exemple. Sur la question du logement, qui est un problème pour beaucoup de jeunes cheminots, la réponse du syndicalisme réformiste, c’est de développer la colocation. Pour la CGT, c’est de porter des revendications sur la construction de logements adaptés aux besoins des cheminots, la limitation du montant des loyers ; c’est d’en finir avec la vente du patrimoine immobilier de la SNCF et de créer les conditions de la mobilisation pour obtenir satisfaction. On voit bien là qui porte la vraie réponse aux besoins. C’est plus exigeant mais « ça paye » !
Notre syndicalisme refuse également la collaboration de classe, qui ne bénéficie qu’aux patrons. Il est le seul qui a fait la preuve qu’il pouvait répondre concrètement aux aspirations des jeunes. La direction de la SNCF en est d’ailleurs bien consciente puisqu’elle met énormément de moyens pour porter sa propagande en direction des jeunes cheminots.

À l’instar de ce qu’elle avait organisé dans toutes les régions au début des années 2000 (accueil, suivi individuel, réception, colloque…), elle envisage d’ailleurs de faire de la question de l’intégration des jeunes une priorité pour l’année 2015.
Cette stratégie démontre, d’une part la nécessité pour la direction de se préoccuper à nouveau des jeunes, et ce en plus des moyens qu’elle développe sur les chantiers pour les amadouer et les convaincre, et d’autre part que la jeunesse ne se laisse pas aveugler, malgré les promesses, voire le chantage.
En tant que première organisation syndicale à la SNCF, la CGT a la responsabilité de s’intéresser et de s’occuper des jeunes cheminots au quotidien. Cela passe par une activité régulière à mener dans leur direction, en proximité sur tout le territoire, quels que soient le grade, le collège, le métier ou la zone géographique. Cette exigence prend encore plus d’acuité en région parisienne, au regard du nombre important d’embauches qui se font en Île-de- France et du caractère de laboratoire de transformation culturelle que revêt cette région.

Des jeunes pas si résignés !

jeunes3Il est de coutume de dire que les jeunes ne s’intéressent à rien, qu’ils se moquent du service public, de leurs conditions sociales et ne pensent qu’à leur smartphone ou leur tablette… Bref, qu’il est inutile de compter sur eux. Nous ne sommes pas de cet avis ! Dans le cadre des mobilisations de 2014, la « génération smartphone » a fait la démonstration de sa combativité, de son implication et de sa maîtrise, y compris technique, des sujets clés dans l’entreprise.

MANQUE DE LOGEMENTS , AIDES INADAPTÉES…

Quel avenir pour notre droit au logement ?

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Depuis quelques années nous ne pouvons que constater la difficulté que rencontrent les cheminots et en particulier les jeunes, pour se loger. La destruction de notre entreprise via l’ouverture à la concurrence et la création de filiales laisse craindre le pire sur de nombreux droits, dont celui concernant le parc de logements sociaux des cheminots.Qui, lors de sa prise de poste, a déjà entendu : « Tu n’es pas d’ici ? Tu as fait ta demande de logement ? ».

Premier constat, de nombreux cheminots ont connu cette phrase il y a longtemps: ce n’est plus le cas aujourd’hui ! Ainsi de nombreux collègues n’ont pas eu la connaissance qu’un parc social existe dans notre entreprise !
Deuxième constat, ceux qui en ont fait la demande attendent soit un retour, soit ils ont préféré se loger dans le privé face aux délais trop longs et aux difficultés administratives.

La « mutation » de l’entreprise va augmenter les difficultés, avec des cheminots en moins: le 1% logement (qui n’est que de 0,45) va donc chuter. Les cheminots transférés pourront garder leurs logements, mais ils ne pourront plus en changer !

Résultat : un couple qui doit changer d’appartement avec l’arrivée d’un enfant ne pourra plus faire sa demande via ICF. Ainsi, petit à petit, les logements seront bradés et il ne restera plus rien d’un droit durement acquis par nos aïeux.

Malgré ce sombre tableau, des alternatives sont possibles pour faire perdurer notre parc social, l’agrandir et même faciliter l’accession aux logements pour tous !

Ainsi la Fédération CGT des Cheminots, au travers du nouveau statut du travail cheminot, revendique un vrai droit au logement !

Pour cela SICF doit être collecteur du 1% de la Branche ferroviaire pour que tous les cheminots aient accès au Parc ICF.

Notre objectif est simple, faire de ce droit, que l’entreprise et l’ETAT ont transformé en problème individuel, un problème collectif ! Nous
sommes tous directement ou indirectement touchés !

Nous, jeunes cheminots, devons bâtir ce droit au logement ! Par nos revendications et par l’action, pour répondre à nos besoins !

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JEUNES INGÉNIEUR·ES, CADRES,TECHNICIEN·NES ET AGENT·ES DE MAÎTRISE : ORGANISONS-NOUS AVEC LA CGT, SON UFCM ET SES COLLECTIFS JEUNES !

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La CGT est une organisation syndicale à disposition de tous les salarié·es pour s’organiser, défendre nos intérêts communs et revendiquer des droits nouveaux et collectifs ! 

C’est la raison pour laquelle la CGT des Cheminots s’est dotée d’outils spécifiques tels que son UFCM (pour les ingénieur·es, cadres, technicien·nes et agent·es de maîtrise) et ses Collectifs Jeunes, dans le but de répondre au mieux aux besoins des cheminotes et cheminots de ces catégories, et de les inscrire dans l’activité globale de la CGT.

Depuis des années, la direction n’a de cesse de vouloir berner les cheminot·es en leur expliquant que les caisses sont vides, malgré 1,6 milliard de bénéfice net en 2024, ou que l’entreprise de Service Public SNCF doit être traitée comme une entreprise comme les autres.
Elle voudrait convaincre que l’ouverture à la concurrence du ferroviaire, la discontinuité de Fret SNCF, la filialisation à outrance, l’externalisation et la sous-traitance sont saines et synonymes de progrès !

Cette même direction désorganise le travail des cheminot·es, supprime de l’emploi, pratique une politique salariale au rabais, tout en attaquant violemment nos garanties et nos conquis sociaux durement gagnés par la lutte ! Cela s’illustre notamment par la fin de l’embauche au Statut, une CCN de Branche (Convention Collective Nationale) de bas niveau et une Complémentaire Santé Obligatoire (CSO) livrée aux appétits financiers du privé ! Ne nous y trompons pas : la dégradation des déroulements de carrière, des parcours professionnels, des collectifs de travail, le manque de reconnaissance de la technicité et des diplômes, la perte de sens du travail, la concurrence entre cheminot·es et le « cheminot·es bashing » sont orchestrés par l’entreprise,qui se cache derrière des décisions politiques. Cette politique conduite contre notre culture cheminote et le service public SNCF engendre un isolement et une précarisation de plus en plus accrue des salarié·e·s, en particulier des jeunes.

POUR LA CGT, PEU IMPORTE LA SA, L’ENTREPRISE FERROVIAIRE, LA FILIALE, LE MÉTIER ; AGENT·E AU STATUT, CONTRACTUEL·LE, ALTERNANT·E, INTÉRIMAIRE,
PRESTATAIRE : UNE SEULE PROFESSION : CHEMINOT·E

Partout, face aux attaques massives de la direction de l’entreprise et des pouvoirs publics sur nos conditions de travail et nos droits sociaux (tels que l’accès au logement ou encore le droit à des activités sportives, sociales et culturelles), il existe une alternative : nous rassembler et lutter collectivement pour défendre notre droit à vivre dignement !

C’est la raison pour laquelle la CGT, 1ère Organisation Syndicale au sein du groupe SNCF, implantée au plus près du terrain, est dotée d’outils à disposition de tous les cheminot·es : par exemple, l’UFCM-CGT (Union Fédérale des Cadres et Maîtrises CGT), qui porte les revendications spécifiques de ces derniers, ou encore les Collectifs Jeunes, chargés d’organiser et rassembler les jeunes cheminot·es désireux de s’investir, débattre, proposer, construire des revendications en direction des Jeunes et de faire la CGT.

La CGT des cheminots est force de proposition et privilégie l’action revendicative en partant de l’expression des besoins des cheminot·es, dans un but de progrès social pour le plus grand nombre. Il est nécessaire de s’organiser, de revendiquer et de construire le rapport de force pour envisager de gagner des droits nouveaux et collectifs !

Le contexte qui nous est imposé d’ouverture à la concurrence, de filialisation et de division du salariat entraîne souffrance au travail et reculs sociaux, terreau des idées d’extrême droite prônant le rejet et le repli identitaire. Il devient donc urgent de nous organiser avec la CGT des cheminots afin de porter avec force et vigueur notre opposition à toute forme de discrimination et notre objectif de conquête de droits nouveaux, dans l’intérêt du plus grand nombre !

Par exemple, notre revendication d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot protecteur avec des garanties sociales collectives est nécessaire au développement d’un service public ferroviaire de haut niveau, fiable et sûr pour toutes et tous !

De tout temps, la jeunesse a été moteur dans la construction des luttes et la conquête de droits nouveaux.

Récemment, les mobilisations exemplaires de la jeunesse tout au long de l’année 2023 lors du conflit historique contre la réforme des retraites, ainsi qu’en juillet 2024 pour faire barrage aux idées d’extrême droite lors du deuxième tour des législatives, en sont les plus beaux exemples !

Jeunes cheminotes et cheminots, rapprochez-vous dès à présent d’un ou une militant·e CGT, d’un syndicat CGT en proximité ou utilisez ce lien  pour nous rejoindre et impulser l’activité revendicative au plus près de votre territoire, dans des outils et collectifs CGT adaptés à vos besoins !

REJOIGNEZ ET RENFORCEZ LA CGT DES CHEMINOTS,

SON UFCM ET SES COLLECTIFS JEUNES !

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LA JEUNESSE CHEMINOTE FAIT FRONT POUR LE PROGRÈS SOCIAL !

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Dans leur majorité, les électeurs se sont mobilisés pour une politique de progrès social, pour une plus juste répartition des richesses, pour un développement de services publics, notamment celui du ferroviaire, qui réponde aux besoins des populations, pour que les intérêts des salariés ne soient plus bradés sur l’autel du libéralisme débridé.

Après la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président Macron au soir du 09 juin, des élections législatives anticipées ont eu lieu les 30 juin et 07 juillet. À leur issue, c’est la coalition du Nouveau Front Populaire qui a obtenu le plus grand nombre de députés pour cette nouvelle mandature.

La CGT et ses militants, dont les jeunes, se sont mobilisés sans faille pendant cette séquence électorale. D’une part, afin que le pouvoir politique ne puisse être confisqué par les forces d’extrême droite, qui ont toujours mis et mettront toujours les intérêts du grand capital au centre de leur programme économique au détriment de celui des salariés, qui veulent le saccage des services publics au profit d’intérêts privés et qui portent des idées nauséabondes xénophobes, sexistes et homophobes, d’autre part, pour que le Nouveau Front Populaire, porteur d’un programme de rupture avec le macronisme, tenant compte des exigences sociales des citoyens, obtienne une majorité de députés.

Les jeunes ont pris leur pleine part à cette expression d’espoir et de progrès, puisqu’au premier tour de ces législatives anticipées, près de la moitié des 18-24 ans a voté pour le programme du Nouveau Front Populaire. Parmi eux, les jeunes cheminots, fortement mobilisés dans les luttes initiées par la CGT au niveau local comme national, ont porté par leur vote leurs revendications sur les conditions sociales et de travail dans le ferroviaire.

Le résultat de cette séquence électorale doit engager tous les dirigeants politiques élus au respect du choix des urnes. C’est pourquoi la CGT des cheminots et ses Collectifs jeunes appellent les cheminots à maintenir la pression sociale afin qu’il n’y ait ni confiscation, ni dévoiement, du vote majoritaire des citoyens et des mesures du programme politique pour lequel nous nous sommes mobilisés.

Aux côtés des cheminots, la Fédération CGT des cheminots et ses Collectifs jeunes exigent :

  •  L’abrogation de la réforme des retraites ;
  • Le retour à une entreprise SNCF unique et intégrée ;
  • L’arrêt de la privatisation de Fret SNCF avec la mise en place d’un moratoire ;
  • L’arrêt de la filialisation du transport de voyageurs ainsi que le transfert des salariés ;
  • L’augmentation des salaires et des pensions ;
  • L’augmentation des effectifs afin de réaliser la production ferroviaire en toute sécurité et améliorer les conditions de travail ;
  • Une politique de logement répondant aux besoins en termes de nombre d’embauches, de salaires en début de carrière, de proximité des lieux de travail.

Parce que nous, jeunes cheminot·es, ne sommes ni dépolitisés, ni déconnectés, ni désabusés :

Participons massivement aux rassemblements organisés par la CGT des cheminots devant les préfectures en territoire et à Paris, à proximité de l’Assemblée nationale, le 18 juillet pour la première séance plénière de l’Assemblée nationale !

Pour qu’aucune manœuvre ne confisque notre avenir : soyons mobilisé·es !

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UNE DÉFERLANTE JEUNES CHEMINOTS POUR UN 1ER MAI HISTORIQUE !

Collectif Jeunes

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« Ce vote m’oblige pour les années à venir » disait Emmanuel Macron au soir du 2nd tour des élections présidentielles de 2022. Alors qu’il n’a convaincu que 20 % des électeurs au premier tour, il veut aujourd’hui légitimer un programme politique auquel la majorité de l’électorat français n’a pas adhéré.

L’allongement de la durée de cotisation et le report de l’âge légal de départ à la retraite n’est ni une obligation budgétaire, ni une priorité :

  • inflation galopante sur les produits de première nécessité, sur l’essence, l’électricité, etc. ;
  • conflit armé en cours aux portes de l’Europe ;
  • urgence climatique et prévisions de dérèglements affolants à court terme,…

À cela, le Gouvernement choisit de répondre par une réforme des retraites injuste, injustifiée et de bafouer les principes démocratiques en muselant le débat parlementaire et en refusant les négociations avec les organisations syndicales.

La jeunesse n’en est pas moins déterminée à lutter pour des revendications de progrès social et environnemental : depuis le 19 janvier, lycéens, étudiants, jeunes salariés, dont beaucoup de jeunes cheminots, expriment leur colère à travers la grève, la manifestation et des actions locales.

Le groupe SNCF suit, sur de nombreux points, les méthodes gouvernementales de passage en force et de mépris des salariés : revalorisation salariale en-deçà de l’inflation, mise en concurrence des cheminots par la privatisation et filialisation de plusieurs secteurs d’activité, décisions unilatérales affectant les droits des cheminots, processus managériaux agressifs, explosion des collectifs de travail,…
Ces attaques ont donné lieu à de nombreuses luttes locales et nationales, dans lesquelles les jeunes cheminots ont pris toute leur place.

Le 1er mai 2023 doit être l’un des points d’orgue de ces luttes : partout, la jeunesse cheminote doit s’emparer de cette date, boussole historique de grandes revendications sociales, qui revêt un caractère particulier dans ce contexte de censure de la démocratie, de casse des droits des salariés et d’attaque contre le peuple.

Emmanuel Macron ne trouve pas de légitimité à la foule ? Le peuple ne lui en trouve aucune non plus.

La promulgation de la réforme des retraites en catimini dans la nuit du 14 avril ne sonne en rien le coup d’arrêt de la lutte : le retrait est toujours possible et reste notre objectif !

Répondons-lui par un coup d’arrêt de notre production et une présence massive de la jeunesse dans toutes les manifestations du territoire.

L’avenir est à nous, pas aux politiques ultralibérales au service des fonds de pension, des actionnaires et des grands patrons !

TOUS DANS LA RUE LE 1er MAI POUR EXIGER :

  • Le retrait de la réforme Macron des retraites !
  • Une augmentation générale des salaires au moins au niveau de l’inflation !
  • La retraite à 60 ans avec un départ plus tôt pour les métiers pénibles, 50 et 55 ans pour les cheminots !
  • Des conditions sociales et de travail a minima au niveau du statut, pour tous les cheminots !
  • L’arrêt de la privatisation du service public ferroviaire !

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BIENVENUE !

Collectif Jeunes

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Cher·e collègue,

Tu viens de rejoindre la grande famille des cheminot·e·s, très heureuse de t’accueillir.

Au sein de celle-ci, tu bénéficieras de nombreuses expériences et expertises, tu découvriras les valeurs d’entraide et le sens de l’engagement individuel et collectif au service de l’intérêt général : tout ce qui garantit un service public sûr et de qualité rendu aux usager·e·s.

Car les cheminot·e·s, dans leur majorité, ont la volonté de résister aux projets d’éclatement de l’entreprise historique SNCF, qui ne peuvent que dégrader le service ferroviaire.

Fermetures de lignes, sous-traitance, attaques sur les droits et les conquis sociaux : c’est pour contrer cette pression libérale que les cheminot·e·s ont de nouveau élu la CGT comme leur première organisation syndicale lors des élections professionnelles de 2022.

Cette CGT Cheminots, qui peut être aussi la tienne, a un principe de fonctionnement inébranlable : la construction des revendications avec et pour les salarié·e·s grâce à sa structuration de proximité, au plus près de chaque site de travail.

La CGT Cheminots porte également un réel projet de transformation de la société : la reconstruction des services publics, le vivre ensemble, l’amélioration des conditions de vie et de travail de l’ensemble des travailleur·se·s.

C’est ainsi que, depuis 1917, la CGT Cheminots lutte pour les droits des salarié·e·s du rail, contre leur mise en concurrence et contre la libéralisation du ferroviaire.

De plus, dans ses valeurs humaines et émancipatrices, la CGT te facilitera l’accès à tout ce que ses structures mettent en place :

  • L’information libre via divers canaux (écrits, presse, images, applications, sites web, archives).
  • Des activités sportives, culturelles et sociales.
  • Le droit aux vacances pour les salarié·e·s et leurs familles.
  • Les activités syndicales spécifiques « jeunes » et « maîtrises et cadres ».
  • Ses dispositifs de formation, dont la journée d’accueil constitue la première étape.

Lorsque localement ou nationalement, les cheminot·e·s avec la CGT ont pu imposer un rapport de forces en faveur des salarié·e·s, des victoires ont été obtenues : nouvelles embauches, améliorations des conditions de travail, hausses salariales, …

Quels que soient ton métier, ton service, ton collège, ton lieu de travail, ton type de contrat : des militant·e·s CGT sont présent·e·s et disponibles pour prendre en compte tes aspirations, construire ensemble nos revendications et t’accompagner dans ton parcours professionnel.

Pour davantage de précisions, sollicite les militant·e·s CGT de proximité !

 

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EXIGEONS DE NOUVEAUX DROITS !

Alternance

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Les cheminots en formation par alternance subissent de plein fouet les plans d’économie des directions : abaissement des garanties, dégradation des conditions de vie, de formation et de rémunération, précarité, absence de reconnaissance… les conséquences sont multiples.

À rebours, la CGT revendique un statut social de haut niveau pour les alternants.

La direction du GPU SNCF accorde peu de droits et de garanties aux cheminots en formation par alternance (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation).

Les perspectives laissent même augurer une dégradation de ceux-ci.

La CGT, aux cotés des cheminots alternants, exige un statut social de haut niveau avec de nouvelles garanties en matière de parcours de formation, de rémunération, de conditions de vie (hébergement, transport, matériel pédagogique…) et de recrutement.

LA RECONNAISSANCE DES DIPLÔMES ET DES FORMATIONS

L’accord Classifications validé par l’Unsa, Sud-Rail et la CFDT n’en finit plus de diffuser son venin et de détruire le cadre social d’entreprise.

Les cheminots en alternance font les frais de ce pacte dévastateur.

Alors que l’essentiel des contrats en alternance concerne des cheminots ayant acquis un niveau supérieur au bac, l’accord Classifications permet désormais à la Direction de ne plus reconnaître les diplômes et les formations qualifiantes.

Quel que soit le niveau de diplôme ou de formation de ces cheminots, ils sont recrutés sur la plus basse qualification (classe 1), avec une rémunération au minimum du Code du travail.

C’est la garantie pour la Direction de bénéficier d’une main-d’oeuvre très qualifiée tout en niant le niveau de qualification des cheminots.

La CGT est la seule organisation syndicale qui exige la reconnaissance des diplômes et des formations.

C’est un impératif, au recrutement comme tout au long de la carrière.

DES CURSUS RENDUS DIFFICILES

Les parcours de formation des cheminots en alternance sont dévoyés.

Les directions du GPU SNCF utilisent les alternants pour combler les postes vacants souvent sans rapport avec leur cursus de formation.

Cette politique d’entreprise qui vise uniquement à réaliser des gains de productivité a des conséquences sur les conditions de formation des alternants.

Elle pèse sur la réussite de l’alternant à l’issue de son cursus.

DES RÉMUNÉRATIONS SCANDALEUSES, DES FRAIS PAS PRIS EN CHARGE

La Direction considère que les alternants représente un volant de main-d’oeuvre meilleur marché que le recours aux CDD ou à l’intérim.

Contrairement à certaines grandes entreprises, la direction du GPU SNCF s’évertue à maintenir la rémunération des alternants au minimum légal.

La rémunération des alternants s’établit de 27 % à 80 % du Smic.

Dans le GPU SNCF, les alternants ne perçoivent ni prime de travail ni gratification de fin d’année.

De plus la Direction refuse de prendre en charge leurs frais de déplacement et d’hébergement, domicile/CFA/lieu de travail.

DE L’ARGENT, IL Y EN A…

Cette main-d’œuvre qualifiée, flexible, à moindre coût, permet dans le même temps aux employeurs de siphonner les fonds de la formation et les aides de l’État.

Ces aides couvrent le salaire des alternants durant la première année de formation.

En 2020, le GPU a reçu 1 million d’euros de subventions par l’État liées à l’alternance. Viennent s’ajouter les fonds de la formation.

C’est du pain béni pour la direction du GPU SNCF. La main-d’oeuvre n’est plus seulement bon marché, elle est gratuite !

UNE PRÉCARITÉ INTOLÉRABLE

La Direction impose généralement des contrats d’alternance à durée déterminée sans la moindre garantie de recrutement en CDI à l’issue de la formation.

Le contrat de « formation » est ainsi transformé en contrat de « production ».

Les alternants restent suspendus aux décisions de la Direction tant sur la conclusion de la formation que sur ses suites.

Le recrutement très faible en CDI des alternants à l’issue de leur formation illustre cette stratégie. Par exemple, seulement 183 sur 1 974 alternants à SNCF Voyageurs ont été recrutés en CDI en 2021.

Les formations par alternance sont profondément ancrées dans l’entreprise et particulièrement adaptées aux exigences des métiers qui nécessitent parfois des formations spécifiques et longues.

Pour la CGT, l’alternant doit bénéficier d’une formation qualifiante et d’une rémunération en adéquation.

La CGT, aux côtés des cheminots, porte des revendications fortes en faveur des alternants.

  • Nous revendiquons le recrutement en CDI des alternants qui le souhaitent à l’issue de leur formation.
  • Nous revendiquons la reconnaissance des diplômes dans la rémunération et des dispositifs d’alternance en CDI.
  • Nous exigeons que la prime de travail (ou son équivalent) et la gratification de fin d’année (ou son équivalent) soient attribuées aux alternants.
  • Nous exigeons l’augmentation de la rémunération des alternants.
  • Nous exigeons que tous les frais de transport et de déplacement (repas, etc.) des alternants de leur domicile/CFA/lieu de travail soient pris en charge à 100 % par l’employeur.
  • Nous réclamons des garanties de logement, d’hébergement et la prise en charge intégrale des loyers.

Lors des élections professionnelles dans le GPU SNCF, les alternants peuvent choisir de gagner sur nos revendications.

DU 17 AU 24 NOVEMBRE 2022, LES ALTERNANTS VOTENT CGT !

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PIERRE SEMARD : SES COMBATS, SON HÉRITAGE

UNE INITIATIVE JEUNES CHEMINOTS POUR CONSTRUIRE LES LUTTES DE DEMAIN

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Du 7 au 10 juin, la Fédération CGT des cheminots et son Collectif Jeunes ont réuni 90 jeunes cheminotes et cheminots au Chalet Pierre Semard.

Étaient au programme :

  • la transmission de connaissances par des travaux en ateliers sur plusieurs thèmes : la vie de Pierre Semard et la nécessité de poursuivre ses combats aujourd’hui, une meilleure connaissance de la structuration de la CGT, les menaces qui pèsent sur nos droits et nos conquis sociaux ;
  • la déconstruction des idées d’extrême-droite par l’apport d’éléments factuels ;
  • l’émancipation par le sport, grâce aux activités proposées par le chalet ;

autant d’engagements pour lesquels Pierre Semard a lutté toute sa vie.

Un débat participatif en présence de Laurent Brun, secrétaire général de notre fédération, a permis aux jeunes de mieux appréhender les perspectives fédérales et les luttes à venir.

Cette initiative a permis aux jeunes cheminots de toute la France de se rencontrer et d’échanger sur leur état d’esprit actuel, sur l’activité jeunes et sur les réalités de travail vécues par chacun.

Sans aucune résignation ni fatalisme, les jeunes cheminots sont demandeurs d’informations, de formations et d’outils pour comprendre et se défendre.

La CGT reste la seule organisation syndicale capable de les organiser, de leur donner la parole et de leur permettre de construire leurs revendications.

Cette initiative a prouvé, une fois de plus, que la Fédération CGT des cheminots s’attache à permettre l’émancipation de tous les jeunes cheminotes et cheminots.

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QUAND LE PASSÉ ÉCLAIRE LE PRÉSENT

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Dans le cadre de la 80e commémoration des fusillés de Châteaubriant, le Collectif Jeunes de la Fédération a participé à un débat sur la place des revendications face à la montée du fascisme.
Ce débat sur le passé est nécessaire pour anticiper l’avenir.

Il y a quatre-vingts ans, le 22 octobre 1941, les vingt-sept otages de Châteaubriant furent assassinés après avoir été livrés aux nazis par la collaboration pétainiste, en raison de leur engagement au sein du Parti communiste et de la CGT et en représailles de l’exécution du lieutenant-colonel Holtz par la Résistance.

Une résonance alarmante

La commémoration de cet événement tragique doit nous faire réfléchir sur le contexte délétère de l’époque qui a conduit à la montée puis l’avènement du fascisme et du nazisme dans les années 1930 et 1940. Celui-ci résonne en effet de plus en plus avec notre présent. Force est de constater, en France comme à l’international, qu’à mesure que la violence patronale et sociale que subissent les salariés et la population s’intensifie, les discours fascistes, xénophobes, sexistes croissent et se banalisent dangereusement.
Cette situation interroge, comme à l’époque, sur le rôle et la responsabilité du patronat dans la propagation de ces thèses racistes et autoritaristes, mais aussi sur le profit qu’il veut en tirer. Il questionne tout autant notre syndicalisme et ses militants : son engagement, ses valeurs, son projet de société, ses leviers d’intervention, sa capacité à transmettre et à développer le goût pour la lutte sociale et la réponse aux besoins.

Un combat actuel et nécessaire

C’est donc dans ce cadre que se sont tenus les échanges qui entouraient la commémoration sur le thème « Revendiquer hier et aujourd’hui dans le cadre de la montée du fascisme », sous la conduite du Collectif jeunes confédéral.

Nous vous proposons aujourd’hui de prendre connaissance de l’intervention et des conclusions du Collectif Jeunes de la Fédération CGT des Cheminots lors de ce débat.

À voir également :
« Quand on résiste, on a toujours 20 ans ! » Avoir 20 ans en 1940, avoir 20 ans aujourd’hui.
Film projeté dans le cadre des débats, réalisé par Les Films de l’An 2 pour la Fédération Nationale des Industries Chimiques.

 

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La vraie info - Le JT des cheminots

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23 mai 2025

Matthieu Bolle-Reddat, Conducteur de trains à Paris, Membre du secrétariat du Syndicat CGT des cheminots de Versailles

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