Fédération CGT des Cheminots


ON PASSE À L’ACTE 2 !

Appel unitaire

| Action à partir du 12 décembre 2024

Le 21 novembre, les cheminots ont adressé un ultimatum au gouvernement et à la direction SNCF.

Les organisations syndicales, unies et déterminées, appellent les cheminots à se mettre massivement en grève à compter du 11 décembre à 19h00.

Elles appellent le gouvernement à convoquer sans tarder une réunion tripartite de négociation s’il veut éviter la grève.

Les cheminots ont affiché, par leur participation à la grève, leur détermination à gagner sur les revendications exprimées par l’intersyndicale, leur attachement au service public, à l’unité sociale, et plus largement à l’intérêt général.

FRET SNCF NE DOIT PAS DISPARAÎTRE

L’exigence d’un moratoire sur le processus de discontinuité est plus que jamais d’actualité. Alors que les catastrophes climatiques se multiplient et s’intensifient, il est impensable et irresponsable de liquider un acteur public majeur et indispensable à la décarbonation des transports. Ce coup d’arrêt doit permettre de remettre tous les acteurs autour de la table, y compris la Commission européenne.

STOP AU DUMPING SOCIAL ET À LA PRIVATISATION DU RAIL !

Lors du prochain changement de service, près de 1 200 cheminots sont amenés à être transférés dans des filiales. C’est un choix dogmatique assumé par le président Farandou visant à préserver les marges de la SNCF au détriment des acquis sociaux des cheminots. La Grande-Bretagne vient de recevoir le feu vert de la chambre des Lords pour faire revenir les opérateurs privés dans le giron public, avec le soutien des deux tiers des Britanniques. Il est donc possible de faire d’autres choix en France ! Le dumping social et la liquidation des droits des cheminots qui en découlent sont purement inacceptables. C’est d’ailleurs la seule et unique raison d’être de ces filiales.

UN RÉSEAU BALKANISÉ FAUTE DE FINANCEMENTS ?

Les débats budgétaires laissent augurer une cure d’austérité dans tous les domaines, et particulièrement pour le ferroviaire. Faute de financement, ce sont des milliers de kilomètres de lignes qui pourraient sortir du réseau national et être cédés aux régions qui, par voie d’appel d’offres, en confieraient l’entretien et l’exploitation à des acteurs du BTP. Une loi de programmation pluriannuelle est donc un préalable pour préserver l’unicité du réseau et permettre de développer le transport de marchandises et de voyageurs.

En l’absence de réponse aux revendications, tant par le gouvernement que par la direction SNCF, s’imposera une nouvelle étape de mobilisation à compter du 11 décembre 19h00.

NOS REVENDICATIONS SONT TOUJOURS LÀ !

  • Arrêt et moratoire sur le processus de discontinuité de Fret SNCF,
  • Arrêt du processus de filialisation TER, Transilien et Intercités et maintien de l’ensemble des droits des cheminots,
  • Loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation du système ferroviaire.

À PARTIR D’AUJOURD’HUI, CONSTRUISONS L’ACTE 2 !

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CEUX QUI LUTTENT COLLECTIVEMENT ONT RAISON !

Info Luttes

| Tract

 Ce 5 juin, les cheminots, à l’appel de la seule CGT, ont largement pris leur place dans la journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles. Cette journée sera désormais marquée par l’adoption d’une résolution à l’Assemblée nationale, visant à abroger la réforme des retraites. 

RETRAITES 

 En effet, c’est à l’initiative du groupe GDR, que les députés étaient appelés à se prononcer sur une résolution visant à revenir sur la dernière réforme. Ce sont 198 députés qui ont voté pour cette résolution. Seulement 35 ont voté contre. 

Si ce texte ne remet pas immédiatement en cause la dernière réforme, il confirme l’opposition majoritaire à celle-ci et permet à la représentation nationale de voter sur ce sujet pour la première fois. 

Le mouvement social a donc encore une fois jouer son rôle en étant aux avant-postes d’un vote du Parlement. 

La Fédération CGT salue les cheminots qui se sont inscrits dans cette journée avec force, courage et conviction. Elle regrette cependant qu’aucune autre fédération cheminote n’ait jugé utile de se joindre à cette journée, malgré nos propositions. 

La bataille sur les retraites n’est pas terminée. La Fédération CGT des Cheminots continuera d’oeuvrer pour l’unité des cheminots et pour l’élévation du rapport de forces. 

Outre l’abrogation de la dernière réforme des retraites, la Fédération CGT revendique, dans un premier temps : 

  • L’amélioration des dispositifs de CAA existants ; 
  • des avancées importantes sur la pénibilité ; 
  • la révision de la liste des ERPA, et des règles de décompte des périodes d’exposition. 
REVENDICATIONS PROFESSIONNELLES 

 Avec la CGT, les cheminots dans l’action ce 5 juin ont également porté des revendications liées à leur quotidien. 

Les directions doivent entendre celles et ceux qui font le chemin de fer ! 

C’est pourquoi, nous continuons d’exiger : 

  • La convocation sans tarder de NAO salaires 2025 dans toutes les entreprises de la branche, y compris à la SNCF, en vue d’une augmentation générale des salaires. Pour les cheminots de la SNCF, la refonte/revalorisation des primes de travail prenant en compte les propositions CGT. 
  • L’instauration d’une grille unique des salaires. 
  • Des mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et des personnels. 
  • La mise en place de Comités de Proximité Santé-Sécurité et Conditions de Travail. 
  • L’amélioration les conditions de travail et de commande par des collectifs de travail correctement dimensionnés et formés. 
  • Un accord de haut niveau sur la formation professionnelle au niveau du GPU et de la branche ferroviaire apportant des droits et des garanties pour tous les cheminots. 

La Fédération CGT appelle les cheminotes et les cheminots à rester uni·es et mobilisé·es. 

Elle les appelle également à répondre positivement à toutes les actions locales organisées par les syndicats CGT de proximité, au plus près des lieux de travail. 

Fidèle à son fonctionnement, la CGT des Cheminots entend créer toutes les conditions pour obtenir satisfaction sur les revendications qui concernent l’ensemble de la corporation. Pour cela, elle propose, mobilise et négocie. 

La Fédération CGT des Cheminots construira partout où cela sera possible l’unité syndicale la plus large pour gagner. 

ENSEMBLE,
NOUS SOMMES TOUJOURS PLUS FORTS ! 

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UN PREMIER RENDEZ-VOUS SOUS LA PRESSION DE LA CGT !

Info Luttes

| Trains

 Le 4 juin s’est tenue la première réunion de négociation sur la prime de traction. Alors que cette table ronde est le fruit du rapport de forces construit début mai, la CGT était la seule OS à appeler les ADC à la grève pour mettre ces négociations sous pression. 

 UNE RECHERCHE DE CONVERGENCE POUR AVANCER ! 

Malgré une unité syndicale impossible à construire, du fait de divergence en matière de stratégie pour les uns et de revendications pour les autres, la CGT a tout de même pris l’initiative d’appeler les 3 autres OS en amont de cette rencontre. 

Cette prise de contact avait pour objectif de leur proposer une déclaration liminaire commune en tentant de trouver des points de convergence autour de la sécurisation et de la revalorisation des primes traction. Cette initiative aura permis de raccrocher SUD-Rail et d’exiger un premier échange sur la création d’une base garantie pour sécuriser la prime de traction. 

Les exigences ont également porté sur le calendrier et le contenu des prochaines négociations. 

UNE DIRECTION SOUS PRESSION 

Après un énième rappel des mesures déjà engagées en faveur de la prime de traction ces dernières années, la direction cherchait avant tout à entendre les revendications de toutes les organisations syndicales. 

Le mécontentement grandissant de ces derniers mois et les mobilisations des conductrices et conducteurs dans les dépôts et résidences ont permis d’obtenir certains engagements. 

Tous d’abord sur la nécessité de sécuriser davantage la prime de traction, la direction s’est engagée à revenir rapidement vers les organisations syndicales pour faire des propositions en lien avec les revendications portées. 

Elle reconnaît à demi-mot que le système de prime de traction ne répond pas complètement aux différentes réorganisations et aux évolutions importantes de ces dernières années. 

Concernant le calendrier une prochaine table ronde est programmée pour le 24 septembre prochain. 

D’ores et déjà la CGT appelle à poursuivre les déploiements pour gagner. 

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TGV-M : M POUR « MOBILISATION » !

Restauration ferroviaire

| Trains

La nouvelle architecture du TGV-M présentée en grande pompe par la SNCF (sauf à la corporation et ses représentants) a provoqué la sidération au sein des cheminots de la restauration ferroviaire. 

Ce nouveau concept, certes avec beaucoup de style, supprime purement et simplement la notion de restauration qui est considérée au demeurant comme l’accompagnement nécessaire au voyage des usagers. 

Salariés de la restauration ferroviaire, pendant que NEWREST, main dans la main avec la filiale de la SNCF (CRM- Services), avance, la division syndicale ne nous aide pas et risque de faire reculer nos droits. 

L’appel de la CGT a été ignoré pour l’instant. 

En effet, face aux incertitudes et aux défis affichés par l’arrivée imminente du TGV-M, les représentants du SAB et du SAT de la CGT de la restauration ferroviaire ont proposé à deux reprises à l’ensemble des organisations syndicales de participer à une réunion intersyndicale afin de discuter des problématiques liées à l’arrivée de ce nouveau matériel et d’envisager la mobilisation afin de faire entendre la voix des salariés ! 

Face aux enjeux, le constat est juste surprenant et incompréhensible : 

▪ CFDT et SUD RAIL n’ont pas daigné répondre à notre appel ; 

▪ FO a répondu présent, mais s’interroge sur le bien-fondé d’une journée d’action… 

Pourtant, nous le savons tous, les défis sont énormes : 

Les réunions au sein de Newrest et de Facilit’Rail n’auront aucun effet sur le sujet majeur qui est la conception de l’espace restauration et l’avenir de nos métiers. 

Il est donc essentiel que nous, en tant que représentants des salariés, puissions coordonner les actions nécessaires afin défendre l’intérêt de la profession. 

Rappelez-vous les mobilisations concernant notre intégration dans la branche du ferroviaire alors que gouvernement, patronat voulaient nous intégrer dans la CCN des bars-cafés-restaurants ou des cantinières afin de nous sortir du ferroviaire. 

L’unité des travailleurs est notre force ! 

Il n’est pas trop tard pour les autres OS pour nous rejoindre et mettre en commun nos analyses. À la CGT, nous sommes convaincus qu’une démarche collective auprès de la SNCF permettra à celle-ci de revoir sa copie dans le cadre de son devoir de vigilance et d’imposer des normes en tant que donneuse d’ordre. 

Salariés de la restauration ferroviaire, impliquez-vous pour notre avenir et rejoignez l’appel de la CGT à se rassembler le 12 juin à partir de 12h00 devant le siège de la SNCF Voyageurs Campus Voyageurs, Rue Camille Moke, 93210 Saint-Denis. 

L’appel à la grève permettra de montrer notre détermination à ne rien lâcher sur nos conditions de vie et de travail et dessiner un avenir à notre profession. 

TOUS EN GRÈVE ET AU RASSEMBLEMENT LE 12 JUIN 2025 ! 

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LE 11 JUIN, METTONS LES NÉGOCIATIONS SOUS PRESSION !

Prime ASCT

| Les conditions sociales

Après les deux séquences de grève du 11 avril et du 5 mai derniers et le rassemblement ASCT/ ADC du 27 mai, la Fédération CGT des cheminots appelle les ASCT à poursuivre la mobilisation. Ainsi, à l’occasion de la première réunion spécifique sur la prime de travail, le 11 juin, la CGT appelle tous les ASCT à la grève pour poser les jalons de la victoire. 

 La CGT revendique la refonte et la revalorisation de la prime de travail avec l’élaboration d’un projet spécifique aux ASCT depuis 2021. Le 19 mai 2022, plus de 600 cheminots avaient participé au rassemblement organisé par la CGT pour remettre plus de 4 600 signatures de la pétition CGT. 

Depuis lors et malgré certains désengagements de la Direction, les différentes luttes et négociations ont permis la conquête de droits nouveaux. Pour la CGT, la lutte n’est pas terminée. En effet, la CGT compte remettre au coeur des débats et à l’ordre du jour des prochains rendez-vous avec la Direction la nécessité de renforcement du métier, qui doit impérativement conserver ses 4S et un niveau de formation élevé. 

Les exigences fortes et variées de la part des activités ont alimenté les profondes évolutions de ces dernières années (axes TGV, nouveaux établissements et périmètres, directions de ligne, ouverture à la concurrence et transfert de personnel, accentuation du service, exigence des connaissances et de l’environnement sûreté et juridique, apport puis maîtrise des nouvelles technologies, AUM, en attendant la STI OPE…). Tout cela a considérablement bouleversé le quotidien des ASCT. 

Le 27 mai 2025, plus de 400 ASCT et ADC ont répondu présents à l’appel de la CGT au rassemblement devant la direction de SNCF Voyageurs, à Saint-Denis. Dans ce contexte, la Direction a été contrainte de prendre de nouveaux engagements. À la suite de l’audience du 27 mai, la CGT a obtenu l’engagement d’ouverture de négociations constructives autour des primes de travail. De plus, le lancement officiel de l’audit concernant les commandes du personnel a été annoncé pour le 9 juin. 

Trois tables rondes de négociations sont d’ores et déjà programmées, le 11 juin étant la première date pour les ASCT. C’est une CGT déterminée et offensive qui se rendra à cette première réunion avec comme premier point revendicatif la fusion des éléments 3 et 4 (S1/S2) sur le taux le plus élevé de la prime de travail des ASCT. 

Aussi, la CGT appelle toutes et tous les ASCT, quels que soient leur activité et leur territoire, à mettre sous surveillance cette première réunion. 

C’est la raison pour laquelle la Fédération CGT des cheminots, dans le cadre de la journée de mobilisation interprofessionnelle, appelle à agir massivement le 5 juin prochain par une grève « Toutes et tous cheminots ! » et le 11 juin, dans le cadre du premier groupe de travail Prime de travail ASCT. 

DANS TOUS LES ÉTABLISSEMENTS ET DANS TOUTES LES ENTREPRISES, TOUTES ET TOUS ENSEMBLE CHEMINOTS ! 

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UNE COMMISSION CENTRALE SANTÉ, SÉCURITÉ ET CONDITIONS DE TRAVAIL CHEZ HEXAFRET : C’EST INDISPENSABLE !

Communiqué unitaire

| CSE/CCGPF

Les organisations syndicales représentatives d’Hexafret (CGT, SUD-Rail, UNSA et CFDT) portent un projet d’accord de fonctionnement du CSE incluant, de manière indissociable, la mise en place immédiate d’une Commission Centrale Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CCSSCT) et de CL CSSCT de proximité, comme sous le précèdent mandat. 

Lors du CSE O, le 13 mai dernier, les élus du personnel ont présenté à la direction un projet unitaire d’accord de fonctionnement du CSE. Ce projet a pour objectif de garantir une représentation cohérente à la fois aux niveaux national et local, au plus près des réalités des cheminots d’Hexafret, tout en assurant un cadre structuré, durable et transparent pour le dialogue social et la prévention des risques professionnels. 

À ce jour, après des bilatérales lors desquelles la direction a refusé de discuter de notre projet, elle se refuse toujours d’intégrer dans son projet une CCSSCT. Elle propose à la place la mise en place de sept commissions locales (CSSCT) qui se tiendraient tous les 3 mois et conditionne l’existence d’une instance centrale de coordination à l’émergence d’un besoin ponctuel laissé à la main de la direction et sans réel cadre juridique ! 

Cette proposition est le reflet de la pensée de la direction nationale : se débarrasser des sujets sur les usines ! 

La direction nationale nie les réalités de fonctionnement de l’entreprise. Hexafret regroupe plus de 4 000 cheminots répartis sur l’ensemble du territoire, sur plusieurs implantations, métiers et environnements de travail. Même si Hexafret est juridiquement un établissement unique, l’organisation interne correspond, dans les faits, à une structure multisites et multi-activités, répondant pleinement aux critères justifiant d’une commission centrale. 

Cette proposition est contraire à l’esprit du Code du travail. L’article L.2315-36 prévoit expressément la possibilité de mettre en place une CCSSCT dans les entreprises comprenant plusieurs établissements ou unités de travail distinctes, afin de coordonner l’action des commissions locales. 

Le fait même que la direction propose 7 CSSCT usine confirme l’existence d’une segmentation interne. Dans ce cas, l’absence d’une instance centrale constitue une rupture dans l’organisation du dialogue social et une faiblesse structurelle de la politique de prévention. 

La santé et la sécurité des salariés ne peuvent être pilotées de manière fragmentée ni activées en fonction de l’urgence par des usines qui ne cherchent qu’à faire des économies sur la sécurité. La prévention nécessite une structuration permanente, une cohérence globale et une coordination continue. La CCSSCT est l’instance légitime, nécessaire et attendue pour répondre à cet enjeu. 

Sa création permettrait notamment de : 

  •  coordonner les actions des CL SSCT et harmoniser les politiques de prévention à l’échelle de l’entreprise ;
  •  centraliser les données relatives aux risques professionnels, aux accidents du travail et aux maladies professionnelles ;
  •  garantir une vision globale, unifiée et partagée des conditions de travail ;
  •  construire un dialogue social transverse et structuré sur les questions de santé, sécurité et conditions de travail ;
  •  pouvoir analyser le bilan HSCT, le bilan médical, le PAPRIPACT.

L’absence volontaire de CCSSCT constitue une carence dans l’organisation de la prévention et un renoncement à une politique cohérente de protection de la santé au travail. Le fait est que la direction nationale se calque sur les CSE TER pour promouvoir son projet, alors que ce fonctionnement est déjà défaillant au sein de la SNCF. 

Les organisations syndicales représentatives d’Hexafret réaffirment leur position unanime : la signature d’un accord de fonctionnement du CSE doit impérativement inclure la mise en place d’une Commission Centrale Santé, Sécurité et Conditions de Travail et de ses déclinaisons locales (CL HSSCT) 

Nous appelons la direction à respecter ses obligations. Il n’est pas question de négocier la santé et la sécurité des cheminots d’Hexafret sur l’autel de la pression économique voulue par la direction de la SNCF. 

LA SANTÉ, LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS ET DES CIRCULATIONS NE SE FRAGMENTENT PAS. 

ELLES SE STRUCTURENT, SE PILOTENT, SE GARANTISSENT, COLLECTIVEMENT ET DURABLEMENT. 

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DÉVELOPPER LE SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE C’EST POSSIBLE !

Conférence de financement des infrastructures de transport

| Espace presse

 Le système ferroviaire ne peut s’autofinancer avec la règle d’or imposée à SNCF Réseau (forte limitation d’emprunt) et le versement d’une part conséquente des bénéfices au fonds de concours destiné au réseau par SNCF, comme l’y contraignent les réformes ferroviaires de 2014 et 2018. 

Le réseau doit être entretenu, régénéré et développé pour répondre à un nécessaire réaménagement du territoire, aux besoins de transports croissants, aux ambitions environnementales. Cela doit être envisagé comme un investissement dans le temps. 

Sans installations ferroviaires, sans cheminots, pas de trains ! Sans financement à la hauteur des enjeux, pas de service public, pas de report modal ! Ces évidences placent le financement du train public au centre des débats. 

La Fédération CGT des Cheminots met plusieurs propositions en débat : 

1) Des moyens pour financer le quotidien des cheminots et des usagers 

  • Arrêt des indemnités versées aux candidats non retenus dans le cadre des appels d’offres : entre 50 et 100 M€ d’argent public disponible par an.
  • Arrêt des créations de SPL et les transferts d’actifs (matériel roulant et ateliers de maintenance). Par exemple, la région Nouvelle-Aquitaine avait versé 6 M€ à SNCF Voyageurs dans le cadre du transfert partiel du matériel roulant en 2023, la Région Sud avait versé près de 22 M€ pour 4 ateliers de maintenance en 2021…

Si ces ressources sont, pour la CGT, amenées à disparaître dans le cadre d’un retour à une entreprise unique et intégrée : « la SNCF », il n’en demeure pas moins qu’en l’état, la réorientation de ces dépenses inutiles pourrait financer une partie de la production ferroviaire donc améliorer les conditions de travail des cheminots et les conditions de transport des usagers. 

2) Des moyens pour financer les investissements 

  • Renationalisation des autoroutes : Selon l’ART, en 2023, les sociétés d’autoroute ont réalisé un bénéfice global de 4,4 Mds € (4,1 Mds € de dividendes versés aux actionnaires).
  •  Captation d’une partie des plus-values foncières résultant du déploiement des SERM. On peut imaginer que les investissements dans les SERM, et la hausse de fréquence d’un train desservant une couronne au coeur de la métropole, auront également une répercussion, à la hausse, du prix du logement.
  • Fléchage de la TICPE : Le budget 2025 prévoit une ressource totale de 32,1 Mds € au titre de la TICPE. 
  • Faire appliquer partout le versement mobilité additionnel : Cette ressource pourrait rapporter environ 30 M€ par an par région, soit environ 375 M€ par an au total. 
  • La réorientation des financements de la Société des Grands Projets. 
  • Mise en place de l’écotaxe. 
  • L’arrêt de la remise faite par SNCF Réseau aux concurrents de SNCF Voyageurs sur l’activité grande vitesse qui constitue un autre exemple de dilapidation de ressources via un manque à gagner par le gestionnaire d’infrastructure. 
  • Le retour à une coopération européenne sur la grande vitesse en lieu et place à une concurrence : La concurrence européenne entre les entreprises publiques nationales est génératrice de surcoûts inefficaces, qui pourraient être évités avec un retour à un système de coopérations. 

Développer le rail public c’est répondre aux enjeux d’aménagement du territoire national, environnemental et sociétal qu’il convient de repenser en s’appuyant notamment sur le développement du train public de voyageurs et de marchandises (réouvertures de lignes, de gares, réhabilitation et création d’embranchements). 

Parallèlement, la sécurité ferroviaire doit impérativement être la pierre angulaire du système ferroviaire, sortie de toute équation financière. Elle ne saurait être une variable d’ajustement, une ligne budgétaire compressible. La sécurité des usagers et des cheminots exige un engagement financier inconditionnel et pérenne. 

Il faut donc revoir le financement du système ferroviaire, en créant les conditions pour que l’État retrouve sa place stratégique en la matière. 

Pour se faire, à l’appui de ressources existantes, permettant de financer les besoins en infrastructures sans créer d’impôts ni de taxes supplémentaires, la Fédération CGT des Cheminots propose l’élaboration d’une loi pluriannuelle de financement qui permette d’établir un calendrier, de fixer des priorités et d’avancer sur les investissements nécessaires au développement et à la modernisation du service public ferroviaire. 

DÉVELOPPER LE SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE C’EST POSSIBLE ET LA CGT A DES PROJETS RÉALISABLES ! 

→ Retrouvez la carte des projets CGT sur l’ensemble du territoire ! 

CONTACT SERVICE PRESSE COMMUNICATION
Cédric ROBERT
Tél : 01 55 82 84 32
com@cheminotcgt.fr 

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LA SÉCURITÉ N’EST PAS UNE OPTION !

Accident de Clacy-Mons

| Espace presse

 Le vendredi 30 mai au matin,  un nouvel accident grave a eu lieu à Clacy-Mons sur la ligne Paris-Laon. 

Les conséquences humaines auraient pu être encore plus dramatiques.

Sans attendre les conclusions de ces enquêtes en cours, la CGT exige de la direction SNCF les moyens nécessaires pour assurer la sécurité des cheminots et des usagers. 

Sur la ligne Laon-Paris, un automoteur transportant des voyageurs a percuté le godet d’une minipelle, laissé dans l’entrevoie à la restitution de travaux. 

L’automoteur a déraillé côté entrevoie et la première partie du train a pris feu. Il a été éventré par le godet sur plusieurs dizaines de mètres dans la partie voyageurs, 400 mètres de voies endommagés, traverses cassées, 3 ruptures de rail. 

Les voyageurs et le conducteur ont été pris en charge par les secours et, fort heureusement, aucun blessé grave n’est à déplorer. 

La fédération CGT des cheminots salue par ailleurs le professionnalisme de l’agent de conduite et de l’ASCT qui ont fait preuve d’un sang-froid remarquable dans des circonstances exceptionnelles. 

Il s’agit d’un nouvel accident grave à la suite de la restitution de travaux sur un chantier très étendu, réalisé par plusieurs entreprises avec une sous-traitance en cascade, dans un contexte de délitement général de la formation professionnelle. 

Bien-sûr une enquête est nécessaire pour identifier clairement les causes de l’accident dont les circonstances sont similaires à de nombreux autres accidents ou incidents similaires. 

La Fédération CGT des cheminots exige : 

  • L’arrêt immédiat de la politique d’externalisation et la ré-internalisation de l’ensemble de l’activité ;
  • Des mesures immédiates pour renforcer la sécurité de tous les chantiers en cours et programmés ;
  • Des moyens humains et financiers pour l’infrastructure et les travaux ;
  • Un moratoire sur les réorganisations (Résonances…) ;
  • La mise en place de Comités de Proximité Santé, Sécurité et Conditions de Travail ;
  • Un socle de formation professionnelle commun de haut niveau pour tous les cheminots de la SNCF et de la branche ferroviaire.

LA CGT EXIGE QUE LA DIRECTION PRENNE DES MESURES IMMÉDIATES ET METTE EN PLACE LES MOYENS NÉCESSAIRES À LA SÉCURITÉ DES CHEMINOTS, DES VOYAGEURS ET DES CIRCULATIONS. 

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GOUVERNEMENT ET PATRONAT À L’OFFENSIVE POUR À NOUVEAU RACKETTER LES RETRAITÉS !

Abattement 10%

| Retraités UFR

Depuis quelques jours, les retraité·es sont à nouveau la cible des membres du gouvernement, du patronat et de pseudo-experts ou économistes. Tous se succèdent dans les médias pour, à nouveau, opposer les retraité·e·s au reste de la population. 

Le Premier ministre accuse les retraité·e·s d’être responsables de la moitié du déficit de la France. La ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, prodigue des arguments pour défendre la suppression de l’abattement fiscal de 10 % octroyé aux retraité·e·s, abattement en vigueur depuis 1978 qui visait à neutraliser les réformes du calcul de l’impôt sur le revenu et à atténuer, en partie, la perte de revenu au passage à la retraite. Cet abattement n’a aucun lien avec la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels, contrairement aux propos tenus par le président du Conseil d’orientation des retraites et par celui du Medef. 

Cette mesure avait déjà été envisagée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2025. La mobilisation des retraité·e·s avait contraint le gouvernement de l’époque à faire machine arrière. Sous couvert de l’objectif de faire 40 milliards d’euros d’économies dans le cadre de la préparation du projet de loi de financement 2026, c’est à nouveau sur le PLFSS qu’on veut faire des économies en ressortant le projet des cartons, ce qui permettrait de récupérer, sur le dos des contribuables retraité·e·s, 4,5 milliards d’euros. Si cette mesure était mise en oeuvre, elle impacterait plus de 11 millions de retraité·e·s, qui verraient leur taux d’imposition augmenter, et plus de 500 000 retraité·e·s deviendraient imposables, une nouvelle attaque contre le niveau de vie des retraité·e·s avec des impacts au-delà du niveau d’imposition. En effet, l’augmentation du revenu fiscal de référence aura des conséquences sur le taux de CSG, l’accès à certaines aides, allocations ou accès au logement social soumis à conditions de ressources. Décidemment, pour E. Macron et ses gouvernements successifs, les retraité·e·s sont dans le viseur (CSG, désindexation des pensions…). Cette mesure toucherait plus fortement les retraité·e·s aux pensions les plus modestes. 

65 % des retraité·es cheminots de droit direct et 42 % de droit dérivé seraient impactés par cette mesure, si elle voyait le jour. À quoi, il faut ajouter les risques d’augmentation des cotisations des mutuelles cheminotes avec la mise en place de la complémentaire santé obligatoire pour tous les cheminots actifs mettant, à nouveau, en berne le pouvoir d’achat des retraité·es. 

Plutôt que de s’attaquer aux plus modestes et stigmatiser une partie de la population, le gouvernement serait plus inspiré de regarder du côté des aides publiques accordées aux entreprises sans conditions ni contrôle, des exonérations de cotisations sociales. Ce sont des centaines de milliards d’euros qui échappent au financement de notre protection sociale et à la solidarité. 

L’UFR CHEMINOTS APPELLE LES RETRAITÉ·E·S À RESTER VIGILANTS ET À SE MOBILISER MASSIVEMENT LE 1ER MAI ET LE 5 JUIN 2025 ! 

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DE NOUVEAUX DROITS À CONQUÉRIR

Formation professionnelle

| Les conditions sociales

Sous la pression des actions engagées ces dernières semaines par la CGT, la direction déclenche les premiers échanges concernant un futur accord sur la formation professionnelle. 

La CGT portera ses revendications durant toute la durée de la négociation pour conquérir de nouveaux droits pour TOUS les cheminots. 

 Pour la CGT, l’accord sur la formation professionnelle, rendu obsolète par la loi de 2018, n’offre pas assez de garanties pour les cheminots. C’est pourquoi nous portons des revendications permettant de gagner de nouveaux droits individuels et collectifs 

La formation professionnelle est un élément essentiel des différents métiers permettant l’appropriation des connaissances nécessaires à leur exercice, et permet aux cheminots de construire leur parcours professionnel en vue d’élever leur niveau de qualification et de s’émanciper. 

NÉCESSITÉ DE FORMER LES CHEMINOTS 

L’emploi est un maillon essentiel afin de garantir de meilleures conditions de travail, accorder les congés. Il est pour autant nécessaire que les cheminots soient bien formés pour assurer une sécurité ferroviaire de haut niveau. Ils doivent donc connaître le système dans lequel ils évoluent ainsi que les risques inhérents. 

Ainsi, une formation socle commune à tous doit être la première étape avant d’accéder à la formation « métier ». L’ensemble de ces formations qualifiantes permettraient ainsi un meilleur parcours professionnel. 

De plus, la formation professionnelle est un investissement permanent contribuant à l’épanouissement, à la consolidation des connaissances professionnelles des cheminots et au développement du service public. 

La CGT revendique donc que 10 % des heures collectivement travaillées soient consacrées à la formation professionnelle. 

DES REVENDICATIONS INTÉGRÉES DANS LE NOUVEAU STATUT DU TRAVAIL CHEMINOT (NSTC) 

Durant toute la négociation, la Fédération CGT des cheminots portera : 

  •  la prise en charge systématique par l’employeur des formations qui répondent aux besoins de l’entreprise (promotions et évolution du métier),
  •  l’interdiction du recours au CPF du salarié pour répondre aux besoins de l’entreprise,
  •  la systématisation de la formation en présentiel et l’interdiction de la formation en e-learning,
  •  la reconnaissance systématique des formations suivies par les cheminots en termes de qualification,
  •  une formation exclusivement sur le temps de travail avec la prise en charge de tous les frais engagés,
  •  avant toute formation aux métiers, une formation socle, commune à l’ensemble des cheminots, doit être le préalable. Elle doit se faire en proximité afin de permettre un accès équitable sans impacter la vie privée,
  •  concernant l’alternance, un engagement de recrutement doit être proposé à l’issue du cursus, la rémunération de l’alternant ne peut être inférieure au SMIC et l’entreprise doit prendre en charge les frais de logement, de bouche et de déplacement. Pour les tuteurs et les maîtres de stage, une reconnaissance salariale et professionnelle de leur tutorat doit être mise en place le temps nécessaire à l’exercice du rôle de tuteur,
  •  des revendications sur les différents dispositifs de la formation (VAE, EP, bilan mi-parcours professionnel,…).

ENSEMBLE, ALLONS GAGNER DE NOUVEAUX DROITS ! 

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Renforce-toi, adhère à la CGT !

La vraie info - Le JT des cheminots

Dans les médias

23 mai 2025

Matthieu Bolle-Reddat, Conducteur de trains à Paris, Membre du secrétariat du Syndicat CGT des cheminots de Versailles

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