Fédération CGT des Cheminots


CAISSE DE BRANCHE MALADIE : LE MIROIR AUX ALOUETTES !

Régime spécial

| Fédération

DESCRIPTIF DU PROJET :

La loi de 2018 prévoyait le maintien du Régime Spécial de Retraite aux cheminots transférés, mais le Gouvernement entend remettre en cause les droits à retraite des cheminots par un projet de décret.

S’agissant de la couverture « maladie », les cheminots transférés pourraient perdre le bénéfice des droits spécifiques du Régime Spécial de Prévoyance, pour eux et leurs ayants droit (enfants, conjoint,…) et seraient transférés au Régime Général d’Assurance-Maladie.

En vertu de la loi, il y aurait donc :

  • Des cheminots embauchés au Statut avant 2020 et non-transférés qui seraient affiliés au Régime Spécial de retraite et de prévoyance ;
  • Des cheminots SNCF non statutaires qui restent affiliés au Régime Général pour la retraite et la maladie ;
  • Des cheminots embauchés au Statut avant 2020 et transférés qui seraient affiliés au Régime Général pour la maladie et au Régime Spécial pour la retraite.

Dès lors, le Régime Spécial des cheminots serait menacé par 2 effets :

  1. La fin des arrivées de nouveaux affiliés liée à la fin du recrutement à Statut ;
  2. Les transferts de personnels qui siphonneraient le Régime de ses affiliés actuels.

Face à la mobilisation des cheminots en 2018, une mission interministérielle a été mandatée pour rechercher les solutions permettant de combler ce silence de la loi quant au devenir du Régime Spécial de Prévoyance des cheminots.

La Fédération CGT des cheminots a porté des revendications claires :

  • Extension du Régime Spécial à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire ;
  • Gestion du Régime Spécial de branche par la Caisse de Prévoyance et de Retraite du Personnel SNCF (CPRP).

CES REVENDICATIONS CGT PERMETTENT À LA FOIS :

  • De sauver le Régime Spécial des cheminots ;
  • D’offrir à l’ensemble des cheminots les prestations du Régime Spécial qui sont globalement de meilleur niveau que celles du Régime Général ;
  • De préserver la CPRP SNCF et son personnel comme outil de gestion du Régime Spécial.

D’autres organisations syndicales, privilégiant les intérêts électoralistes au sein de la CPRP SNCF, ont fait des propositions acceptant la fermeture et donc la disparition programmée du Régime Spécial des cheminots, en échange d’une Caisse de branche « maladie » déconnectée du Régime et porteuse de lourds dangers.

Le Gouvernement a fait le choix de retenir ce scénario éminemment régressif à échéance fin 2022 !

Est-ce que caisse de branche « maladie » et Régime Spécial sont la même chose ?
NON !

Historiquement, la Sécurité Sociale est divisée en régimes, c’est-à-dire des ensembles de droits (prestations), élaborés pour répondre à des besoins spécifiques liés à des spécificités professionnelles et financés par des cotisations spécifiques.

Une Caisse de Sécurité Sociale, telle que notre CPR, est un outil de gestion du régime. Chaque Caisse de Sécurité Sociale ne gère en principe qu’un seul régime. Le projet du Gouvernement remet en cause ce principe.

Est-ce que la caisse de branche « maladie » va améliorer les droits des cheminots ?
NON !

Le Régime Spécial de Prévoyance (= maladie) des cheminots sert des prestations spécifiques : taux de remboursements plus élevés (100 % hospitalisation, 100 % pharmacie vignettes blanches, bleues et oranges prescrites par la médecine de soins, consultation sans avance de frais et sans dépassement d’honoraires dans le cadre du parcours de soins médecins SNCF,…).

Le projet du Gouvernement est de dissocier la CPR et le Régime Spécial de Prévoyance.

Dans ce scénario, les cheminots affiliés au Régime Général ne pourront pas bénéficier des prestations du Régime Spécial !

Dans ce scénario, les administrateurs de la caisse de branche représentant les cheminots ne pourront pas élaborer la réponse aux besoins des cheminots, telles que les prestations spécifiques actuelles du Régime Spécial (Prestation Spécifique d’Autonomie, forfait acoustique, forfait dentaire, forfait journalier hospitalisation de 24 €, articles pour incontinence, hébergement en maison de parents,…).

Est-ce que la caisse de branche « maladie » va apporter davantage de proximité aux cheminots affiliés au régime général ?
NON !

Le réseau d’antennes de la CPR est indéniablement un point fort dans la réponse aux besoins en proximité des affiliés actifs et retraités du Régime Spécial.

Il est cependant pondéré par les politiques d’austérité budgétaire imposées par le Gouvernement qui conduisent à privilégier la « dématérialisation » des relations entre affiliés et services de la Caisse.

La CPR dispose de 12 antennes auxquelles s’ajoutent 32 permanences actuellement hébergées par les Centres de l’Action Sociale SNCF (CAS). En l’absence d’extension des prestations de l’Action Sociale à l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire, l’accès à ces CAS pourrait s’avérer compromis à l’avenir pour les affiliés à la CPR hors SNCF.

Quoi qu’il en soit, 55 départements de métropole sont actuellement dépourvus de point d’accueil de la CPR.

Les Caisses de Sécurité Sociale du Régime général regroupent 102 Caisses Primaires d’Assurance Maladie (CPAM) et environ 700 points d’accueil rattachés à ces CPAM et répartis sur le territoire métropolitain, soit environ 8 points d’accueil par département.

La caisse de branche « maladie » déconnectée du Régime Spécial va donc manifestement éloigner les cheminots du Régime général de leurs points d’accueil habituels.

Est-ce que la caisse de branche « maladie » va simplifier les relations entre les cheminots et leur caisse de Sécurité Sociale ?
D’évidence, NON !

Au 31 décembre 2020, le Régime Spécial de Prévoyance regroupe environ 126 000 cheminots actifs, 182 000 cheminots retraités du cadre permanent et 140 000 ayants droit.

Les personnels contractuels actifs, les salariés des Entreprises Ferroviaires Privées (EFP) et les retraités hors cadre permanent sont actuellement affiliés au Régime Général et rattachés à la CPAM de leur lieu de domicile.

Le projet du Gouvernement, soutenu par certaines organisations syndicales, consiste à rattacher les cheminots affiliés au Régime Général à 1 des 102 CPAM. Cette CPAM déléguerait ensuite la gestion de l’Assurance Maladie pour ces cheminots à la CPR. La CPR deviendrait donc un simple guichet du Régime Général.

La CPR étant gestionnaire et pas décisionnaire, elle ne pourrait pas décider des prestations à servir, et la contestation des décisions par les affiliés devrait se faire auprès de la CPAM de rattachement.

Avec la mise en place d’une caisse de branche « maladie » sans Régime Spécial de branche :

  • Les cheminots du cadre permanent, non transférés, resteraient affiliés au Régime Spécial de Retraite et de Prévoyance. A ce titre, ils resteraient rattachés à la CPR pour la Retraite et la Prévoyance ;
  • Les cheminots du cadre permanent, transférés, resteraient affiliés au Régime Spécial de Retraite, mais basculeraient définitivement au Régime Général d’Assurance Maladie.
    Dans ce cadre, ils resteraient rattachés à la CPR pour le Régime de retraite. En revanche, ils seraient rattachés à une CPAM pour l’Assurance Maladie. La CPR assurerait la gestion des prestations pour cette CPAM ;
  • Les cheminots affiliés au Régime Général pour la retraite et la maladie, resteraient affiliés au Régime Général.
    Ils ne bénéficieraient donc d’aucune amélioration de leurs prestations.
    Cependant ils devraient quitter la CPAM de leur domicile (à laquelle ils sont actuellement rattachés, ainsi que leur conjoint, enfants,…) pour être rattachés à une autre CPAM désignée par le Gouvernement.
    Ils seraient en contact avec la CPR concernant leurs prestations « maladie », mais ne pourraient en contester les décisions (reconnaissance accident de travail, maladie professionnelle, prise en charge de soins,…) qu’auprès de la CPAM de rattachement.
    Enfin, au moment de leur arrivée en retraite, les cheminots affiliés au Régime Général devraient à nouveau changer de CPAM pour rejoindre la CPAM de leur lieu de domicile [puisque la CPAM de rattachement pour les retraités du Régime général est celle du département de la caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT) versant les pensions].
  • De manière générale, les retraités affiliés au Régime Général resteraient rattachés à la CPAM de leur lieu de domicile et jamais à la CPR.

Est-ce que la caisse de branche « maladie » va protéger les salariés de la CPR ?
NON !

Actuellement, le personnel de la CPR est composé à 70 % de cheminots SNCF détachés et 30 % de salariés de la CPR.

Ces détachements de cheminots représentent une exception dans les organismes de Sécurité Sociale, liée à l’histoire de la CPR (auparavant interne à la SNCF) et au lien organique qui la lie au Régime Spécial propre à l’entreprise.

Ne pas étendre le Régime Spécial aux cheminots de la branche (et donc voir sa population inexorablement diminuer jusqu’à extinction), et « normaliser » la CPR comme guichet du Régime Général va inévitablement conduire à la remise en cause du lien entre cheminots et CPR, y compris la présence de cheminots en son sein.

Cette évolution correspond à la volonté du Gouvernement puisque les cheminots représentaient 97 % du personnel de la CPR il y a 10 ans. En outre, les besoins en emplois sont criants au sein de la CPR (passage de 974 à 750 emplois en 10 ans), les personnels de la CPR devraient, s’ils devenaient guichetiers du Régime Général, assurer le SAV des décisions politiques face à des cheminots découvrant la perte de leurs droits ou les méandres labyrinthiques des recours contre les décisions…

Est-ce que la caisse de branche « maladie » va permettre de faire des économies ?
NON ! Bien au contraire !

Schématiquement, le budget des caisses de Sécurité Sociale est réparti entre les prestations servies aux affiliés et les coûts de gestion (personnels, matériels, locaux, systèmes informatiques,…).

Les Caisses de Sécurité Sociale ont des coûts de gestion jusqu’à 6 fois inférieurs aux autres types d’organismes privés (mutuelles, assurances,…), ce dont il résulte que pour une même prestation, le coût est nettement moindre lorsqu’elle est servie par un organisme de Sécurité Sociale.

A financement constant, des coûts de gestion plus importants induisent une réduction des prestations. Les coûts de gestion de la CPR concernant le Régime Spécial de Prévoyance représentent environ 1,8 % du budget, soit environ 37 millions d’euros par an.

Aujourd’hui, c’est l’Action Sociale SNCF, au travers le Fonds d’Action Sanitaire et Sociale (FASS), qui sert les prestations d’Action Sociale notamment aux cheminots affiliés au Régime Spécial.

La création d’une caisse de branche « maladie » sans extension du Régime Spécial et l’absence d’extension du bénéfice des prestations du FASS vont obliger la CPR à servir des prestations d’Action Sociale aux cheminots qui restent affiliés au Régime Général.

En conséquence, la CPR va devoir se doter de services sociaux, en parallèle de l’Action Sociale SNCF qui y consacre 32 millions d’euros par an en personnels, augmentant massivement et inutilement les coûts de gestion de la CPR.

S’ajouteraient à ces dépenses des frais de mise en concordance des systèmes informatiques avec les systèmes du Régime Général. Ces dépenses nouvelles sont pour l’heure évaluées à environ 3 millions d’euros.

L’ensemble de ces coûts supplémentaires inutiles impacteront nécessairement les niveaux de prestations servies aux cheminots.

Enfin, la mise en place d’une Caisse de branche déconnectée du Régime Spécial va peser sur les dépenses des cheminots restant affiliés au Régime Général. En effet, le niveau nettement inférieur des prestations servies par le Régime général va induire pour les cheminots, soit un reste à charge accru, soit des dépenses de complémentaires santé supplémentaires.

QUE PORTE LA CGT ?

Pour une réponse pérenne aux besoins des cheminots, pour la préservation des emplois, des conditions de travail et des cheminots au sein de la CPR, la CGT exige que le Gouvernement renonce à ce projet régressif !

La Fédération CGT des Cheminots revendique :

• L’extension du Régime Spécial de Prévoyance et de Retraite à l’ensemble des cheminots actifs et retraités de la branche ferroviaire et leurs ayants droit ;
• La gestion du Régime Spécial de branche par la Caisse de Prévoyance et de Retraite du Personnel SNCF ;
• L’extension du bénéfice des prestations du FASSSNCF à l’ensemble des cheminots actifs et retraités de la branche, et son financement par l’ensemble des entreprises de la branche ;
• L’extension de l’accès à la médecine de soins généraliste, spécialistes et laboratoires d’analyses à l’ensemble des cheminots actifs et retraités de la branche, ainsi que leurs ayants droit.

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LES CHEMINOTS BOUSCULENT LA DIRECTION !

Aux cheminots des filières Trains et Traction

| Traction

C’est grâce à la stratégie CGT permettant de faire agir ensemble les deux filières Traction et Trains que la direction de SNCF Voyageurs a réuni deux groupes de travail (28 et 29 avril) sur les questions des commandes du personnel. Elle programme également deux rencontres sur les primes métiers (4 et 11 juin).

Alors que la direction fermait la porte à toutes discussions tant sur l’organisation du travail que sur les primes métiers, la pression des cheminots fait bouger les curseurs.

Rencontres des 28 et 29 avril sur la commande du personnel.

Pour la CGT, ces réunions techniques ne sont pas encore à la hauteur. Par ailleurs, la direction annonce faire appel à un cabinet extérieur pour identifier les problématiques rencontrées par les cheminots (planning, gestion des congés, commandes des roulants, IMC, métier GM).

Nul besoin d’avoir recours à un cabinet extérieur alors que nous portons tant nationalement que localement, tous les jours et ce depuis des mois l’ensemble de ces sujets.

Nos revendications permettent d’améliorer les conditions de travail et de vie, notamment sur les conceptions roulement et le volume en emploi nécessaire pour assurer la charge de travail.

Les experts du chemin de fer, ce sont les cheminots ! La CGT va poursuivre le travail en proximité afin de construire les revendications sur l’organisation du travail, au plus près, dans les résidences, dépôts et collectivement.

La CGT exige dans un premier temps :

  • La prise en compte du niveau d’effectifs nécessaire pour assurer la charge de travail,
  • La prise en compte des revendications des cheminots en charge de la programmation notamment en matière de formation initiale et continue,
  • La prise en compte des temps de parcours (pied, taxi, bus, etc…) en temps de travail pour se rendre sur les lieux d’hébergement en RHR,
  • Le respect des temps de repos à domicile et hors résidence,
  • La non modification des JS commandées en respect de l’accord d’entreprise,

Primes métiers, après le blocage de la Direction : exigeons des avancées !

La CGT revendique la refonte et revalorisation des primes de travail dans tous les métiers depuis des années. Nous porterons donc lors des rencontres des 4 et 11 juin, les revendications spécifiques des filières Traction et Trains. La CGT a bâti des projets concrets qui nourriront de véritables négociations qui doivent s’ouvrir.
La Direction annonce vouloir avancer sur ce sujet dans le cadre des prochaines NAO de janvier 2026. Elle est cependant contrainte d’annoncer des discussions Groupe sur la rémunération dans les prochaines semaines et en septembre. La CGT continue d’exiger, avec les cheminotes et les cheminots, l’ouverture de NAO dès 2025.

La Fédération CGT des Cheminots appelle les cheminots de la Traction et des Trains :
À élever le rapport de force à partir du 5 mai,
À mettre sous pression de la grève les tables rondes « primes métiers » des 4 juin (filière Traction) et 11 juin (filière Trains),
À s’inscrire dans l’action de grève « Toutes et tous cheminots » du 5 juin 2025.

Plusieurs métiers, une seule profession : CHEMINOTS !

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GOUVERNEMENT ET PATRONAT À L’OFFENSIVE POUR À NOUVEAU RACKETTER LES RETRAITÉS !

Abattement 10 %

| Retraités UFR

Depuis quelques jours, les retraité·es sont à nouveau la cible des membres du gouvernement, du patronat et de pseudo-experts ou économistes. Tous se succèdent dans les médias pour, à nouveau, opposer les retraité·es au reste de la population.

Le Premier ministre accuse les retraité·es d’être responsables de la moitié du déficit de la France. La ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, prodigue des arguments pour défendre la suppression de l’abattement fiscal de 10 % octroyé aux retraité·es, abattement en vigueur depuis 1978 qui visait à neutraliser les réformes du calcul de l’impôt sur le revenu et à atténuer, en partie, la perte de revenu au passage à la retraite. Cet abattement n’a aucun lien avec la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels, contrairement aux propos tenus par le président du Conseil d’orientation des retraites et par celui du Medef.

Cette mesure avait déjà été envisagée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2025. La mobilisation des retraité·e·s avait contraint le gouvernement de l’époque à faire machine arrière. Sous couvert de l’objectif de faire 40 milliards d’euros d’économies dans le cadre de la préparation du projet de loi de financement 2026, c’est à nouveau sur le PLFSS qu’on veut faire des économies en ressortant le projet des cartons, ce qui permettrait de récupérer, sur le dos des contribuables retraité·e·s, 4,5 milliards d’euros. Si cette mesure était mise en oeuvre, elle impacterait plus de 11 millions de retraité·e·s, qui verraient leur taux d’imposition augmenter, et plus de 500 000 retraité·e·s deviendraient imposables, une nouvelle attaque contre le niveau de vie des retraité·e·s avec des impacts au-delà du niveau d’imposition. En effet, l’augmentation du revenu fiscal de référence aura des conséquences sur le taux de CSG, l’accès à certaines aides, allocations ou accès au logement social soumis à conditions de ressources. Décidemment, pour E. Macron et ses gouvernements successifs, les retraité·e·s sont dans le viseur (CSG, désindexation des pensions…). Cette mesure toucherait plus fortement les retraité·e·s aux pensions les plus modestes.

65 % des retraité·es cheminots de droit direct et 42 % de droit dérivé seraient impactés par cette mesure, si elle voyait le jour. À quoi, il faut ajouter les risques d’augmentation des cotisations des mutuelles cheminotes avec la mise en place de la complémentaire santé obligatoire pour tous les cheminots actifs mettant, à nouveau, en berne le pouvoir d’achat des retraité·es.

Plutôt que de s’attaquer aux plus modestes et stigmatiser une partie de la population, le gouvernement serait plus inspiré de regarder du côté des aides publiques accordées aux entreprises sans conditions ni contrôle, des exonérations de cotisations sociales. Ce sont des centaines de milliards d’euros qui échappent au financement de notre protection sociale et à la solidarité.

L’UFR CHEMINOTS APPELLE LES RETRAITÉ·ES
À RESTER VIGILANTS ET À SE MOBILISER
MASSIVEMENT LE 1ER MAI ET LE 5 JUIN 2025 !

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LA CGT AU CŒUR DU COMBAT POUR LE FRET PUBLIC !

| Espace presse

La Fédération CGT des cheminots se bat depuis toujours pour le développement de Fret SNCF, les droits des cheminots et l’amélioration de leurs conditions de travail.

De nombreuses batailles ont été menées sur le territoire sous l’impulsion de la CGT pour préserver les triages, les trafics, l’emploi cheminot.

Déjà fortement impacté par les politiques libérales, le transport ferré de marchandises a vu sa part modale s’affaiblir pour atteindre 10 % aujourd’hui, ce qui constitue une hérésie au regard des enjeux environnementaux auxquels nous sommes confrontés.

Gouvernement et Direction SNCF ont co-élaboré un plan de discontinuité pour répondre aux injonctions de la Commission européenne. La mise en place de ce plan a conduit à la liquidation de Fret SNCF.

Le choc a été violent pour les cheminots du Fret, pour autant la CGT des cheminots reste à leurs côtés. D’ailleurs, les cheminots de l’entité Hexafret ne s’y sont pas trompés en plaçant la CGT 1ère OS avec une progression de 2,3 % lors des dernières élections CSE qui se sont tenues du 10 au 17 avril.

La Fédération CGT a interpellé le ministre des Transports ainsi que la commissaire européenne chargée des transports pour exiger que l’entité Hexafret, nouvellement créée, puisse se repositionner sur l’ensemble des trafics dédiés sans délai.

Ceci permettrait de regagner des trafics, de l’activité et mettrait en perspective des recrutements supplémentaires au Fret.

La Fédération a interpellé récemment des forces politiques pour remettre le sujet du Fret sur la table.

C’est ainsi que le groupe CRCE-K au Sénat a obtenu l’organisation d’un débat sur ce sujet le 28 avril prochain.

Ce moment constituera un nouveau rendez-vous pour poursuivre la bataille pour l’avenir du Fret ferroviaire.

La CGT le réaffirme : elle ne laissera pas tomber la bataille sur le FRET PUBLIC SNCF pas plus qu’elle n’abandonnera le combat sur le retour à une entreprise publique, unique et intégrée : la SNCF.

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DÉCRYPTAGE DU DISPOSITIF, TOME 2

CAA ASCT

| Trains

Après avoir présenté, dans un tract précédent, les conditions de l’application de l’accord CAA, voici un éclairage concernant les revendications portées par la CGT dans le cadre de l’amélioration des mesures spécifiques pour les ASCT.

Pour la CGT, la CAA demeure une avancée sociale de haut niveau pour les cheminots. Le résultat de cet accord est à mettre à l’actif des luttes menées et de la pertinence des revendications proposées par la CGT.
Pour les ASCT, elle s’illustre par des nouveaux droits :

  • la CPA, devenue CAA, passe de 24 à 36 mois ;
  • elle est rémunérée à 100 % (CPA 75 %) sur la partie travaillée et 75 % sur la partie non travaillée ;
  • des droits identiques pour les contractuels comme pour les statutaires ;
  • des cotisations prises en charge par la Direction ;
  • la création d’un 12e échelon ;
  • la création d’un troisième niveau sur les classes 3 et 4 ;
  • la création de 2 PR supplémentaires sur les classes 3 et 4 ;
  • la transposition des droits d’accès à la CAA vers des filiales en cas de transfert.

Pour autant, pour la CGT, la lutte se poursuit. Ainsi, après avoir interpellé par écrit l’UTP (patronat du ferroviaire) afin que cette conquête sociale soit ouverte et partagée à tous les cheminots de la branche, la CGT entend faire aboutir toutes ses revendications, à commencer par gagner la prolongation de la durée du dispositif.

Alors qu’au niveau interprofessionnel, la CGT se bat pour faire abroger la réforme de 2023 et prépare de nouveaux rendez-vous de grève et de manifestation dans les semaines à venir, au niveau des cheminots, la CGT est résolue à récupérer le temps confisqué aux ASCT par les différentes réformes rétrogrades. Aussi, l’adoption d’une CAA ASCT de 78 mois demeure notre objectif.

→ Télécharger le tract pour voir le décryptage du mécanisme en approfondissant les 4 exemples repris dans le tract tome 1.

À COMPTER DU 5 MAI, LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE LES ASCT À AGIR PAR LA GRÈVE CONJOINTEMENT AVEC LES ADC !

PRÉAVIS CGT ASCT : PRV 250410 05 1 01 X – Pacific 28298.

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LES CHEMINOTS TIRENT LE SIGNAL D’ALARME

| Équipement

Le 25 mars 2025, après 15 ans de partenariat public-privé, SNCF Réseau annonçait la reprise en gestion du réseau de communication ferroviaire français GSM-R.

Quelques jours plus tard, les cheminots constatent l’ampleur des dégâts, et la CGT dépose une DCI à la direction de SNCF Réseau.

INFO DE DERNIÈRE MINUTE
Suite à des droits d’alerte, interpellations et actions des cheminots des ESTI avec la CGT, la Direction annonce 32 recrutements. Si ces premières annonces sont insuffisantes au regard des besoins estimés à 150 par la CGT, c’est un bon début. Ne lâchons rien !

Pour rappel, le GSM-R est une norme de radiocommunication mobile conçue pour l’exploitation ferroviaire. Il permet une communication sécurisée entre les équipes de train, les centres circulation et les équipes au sol.

La transition effectuée le 25 mars dernier a mis fin à un contrat de 1,5 milliard d’euros passé sur 15 ans avec la société Synerail (consortium mené par Vinci et SFR). Dans un entretien réalisé le 31 mars dernier, le président Chabanel expliquait que cette reprise de gestion avait été anticipée soigneusement. La réappropriation de 4 000 installations, tant au niveau des compétences que des ressources à internaliser, devait donc se réaliser dans de fortes mesures.

Après cette communication volontairement optimiste du directeur général de SNCF Réseau sur cette reprise en main d’un outil majeur dans l’exploitation et la sécurité du réseau, la réalité sur l’état des installations est tout autre. En effet, en annonçant que seulement 50 % des installations avaient été visitées, on se fait vite à l’idée de ce qu’est une gestion soigneusement anticipée. À ce titre, la CGT était reçue dans le cadre d’une demande de concertation immédiate le 15 avril 2025.

Un démarrage dans la douleur

Au moment de la prise de possession des lieux, les cheminots découvrent des installations en piteux état, des sites mal entretenus, des branchements et connectiques qui ne sont pas toujours aux normes. À cela s’ajoute un manque de suivi des documents (DOE). Les cheminots sont mis devant le fait accompli avec des maintenances mal réalisées.

Le problème du manque de pièces à disposition est également à solutionner rapidement puisque les cheminots se retrouvent contraints de prélever du matériel sur des installations en bon état pour réparer celles qui ne fonctionnent pas. Les agents télécoms repartent quasiment d’une page blanche.

Des raisons de rester vigilants et de se faire entendre !

Si la CGT est favorable à la réinternalisation de cette charge de travail et à la reprise en main par l’entreprise publique de cet outil stratégique, elle dénonce l’absence d’état des lieux complet de ces installations avant leur reprise. En effet, après les incidents survenus le 30 juin 2024, qui avaient coupé toute communication entre les trains et les postes pendant une journée complète, nous exigeons une remise à niveau de ces installations et un suivi rigoureux de celles-ci.

Les échanges qui ont eu lieu lors de la concertation du 15 avril ne nous ont pas rassurés. Le manque d’anticipation est bien réel. Il est à mettre en parallèle avec les effectifs supplémentaires qu’une telle augmentation de la charge de travail doit engendrer et qui sont pour le moment très insuffisants. En effet, pour ne pas embaucher plus, la Direction annonce avoir revu à la baisse certaines périodicités d’entretien. Pire, elle anticipe déjà de nouvelles baisses d’effectif d’ici quelques années !

Concernant les sorties d’astreinte intempestives, la Direction annonce avoir réglé le problème. Les cheminots ne devraient plus être appelés pour rien ! À la demande de la CGT de créer des réserves sécurité sur les parcours, la Direction annonce que celles-ci seront multi-parcours. Pour la CGT, les cheminots ne doivent pas subir cette nouvelle charge de travail, et de nouvelles économies ne doivent pas être faites au détriment des cheminots et de ces installations indispensables pour la sécurité ferroviaire.

Pour la CGT, ce mauvais départ nécessite que la Direction mette rapidement à disposition des cheminots des ESTI les moyens humains, matériels et de formation demandés. Elle appelle les cheminots de ces services à faire entendre leurs revendications tant en termes d’emploi que de conditions de travail et de reconnaissance de la pénibilité.

 

 

 

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ILS ORGANISENT LA SOUFFRANCE, ORGANISONS LA RIPOSTE !

Sécurité et Santé

| Les conditions sociales

Afin de coller à leur trajectoire économique, les directions des entreprises ferroviaires, et notamment de la SNCF, sacrifient la sécurité et la santé des cheminots.

La CGT appelle l’ensemble des cheminots à s’organiser dans ses syndicats pour que plus personne ne risque sa vie en la gagnant !

Le constat en matière de santé et de sécurité pour les cheminots est édifiant !

Tous les jours, des cheminots sont exposés au risque amiante et au risque chimique, parfois sans même le savoir.

À la SNCF, en 23 ans, 780 cheminots sont morts suite à leur exposition à l’amiante lors de l’exercice de leur métier (chiffre au 30 septembre 2024).

Combien d’autres cheminots sont décédés sans que leur exposition à l’amiante soit formellement reconnue ou même déclarée ? Certainement des centaines malgré le déni des directions.

En novembre 2024, les directions des SA et GIE de la SNCF n’avaient pas réalisé les DTA 2024 (Diagnostic Technique Amiante pour 2024) de plus de 70 % des bâtiments dans lesquels travaillent ou circulent des cheminots. Pourtant, aucune mesure de prévention et de de préservation de la santé de ces cheminots n’a été mise en place par les directions.

De la même manière, dans les métiers du Matériel et de l’Équipement, les mesures de protection individuelle mises en place ne constituent pas une politique d’éradication de l’amiante. Elles sont insuffisantes et renvoient aux cheminots la responsabilité des directions.

Tous les jours, des cheminots sont en souffrance physique et psychologique au travail.

Réorganisations incessantes, stratégies d’individualisation, d’isolement et de perte de sens au travail, éclatement de l’entreprise et des collectifs de travail, nouvelle organisation du travail (flex office…), absence de reconnaissance, déclassement, … sont autant de leviers utilisés par les directions pour créer un climat de résignation propice à un abaissement des conditions sociales.

Ils conduisent à une explosion de la souffrance au travail dont les conséquences et l’expression sont de plus en plus graves et multiples.

Une politique d’entreprise au coût humain exorbitant mais complétement assumée par les directions. Une réalité que les baromètres « C’est à Vous » ou autres statistiques bidons ne peuvent pas sérieusement dissimuler.
Tous les jours, des cheminots exercent leur métier dans des conditions de plus en plus dangereuses.

En 2024, le nombre d’accidents de travail (avec et sans arrêt) à la SNCF a augmenté de plus de 8 %. C’est la conséquence directe de la dégradation des conditions de travail, des sous-effectifs, du manque de moyens et de formation, du morcellement de l’entreprise, de la dérèglementation en matière de sécurité…

Là encore, combien d’accidents de travail n’ont pas été déclarés (et donc pas comptabilisés) sous la pression de « challenges » conditionnant une part de la rémunération des membres d’un collectif de travail au nombre de déclarations ? Des centaines, des milliers… ?

Nous portons l’exigence de la protection de la santé et de la sécurité des cheminots avec des mesures locales concrètes avec des instances de proximité (CP SSCT : comités de proximité SSCT) pour améliorer les conditions de travail.

Nous revendiquons un nouveau statut pour tous les cheminots de la branche ferroviaire avec de nouvelles garanties individuelles et collectives en matière de de conditions de vie et de travail.

Le lundi 28 avril, journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, PARTICIPONS AUX INITIATIVES LOCALES, INVERSONS LA VAPEUR !

Informez-vous et construisez la riposte dans les syndicats de site CGT

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UNE TRAJECTOIRE CADRES À LA SUGE, MAIS À QUEL PRIX ?

| Services communs

Dans le cadre d’une table ronde qui s’est déroulée le 17 avril 2025, la direction de la Sûreté a présenté des évolutions concernant le parcours professionnel des encadrants.

Si certains crient déjà victoire, pour la CGT, le diable se cache souvent dans les détails.

En renommant les postes actuels de chef d’unité opérationnelle (CUO) en dirigeant d’unité opérationnelle (DUO), la direction de la Sûreté annonce vouloir requalifier l’intégralité de ces postes à la classe 7. Aujourd’hui, 24 CUO sont déjà à la classe 7 sur les 38 unités opérationnelles (UO). Par conséquent, seulement 14 CUO pourraient prétendre à un changement de classe à la condition que leur potentiel soit détecté par la Direction. En revanche, tous devront accepter une augmentation de leurs responsabilités, comme la préservation du climat social et de la production.

Dans les UO comportant plus de 50 agents (soit 31 UO sur 38), chaque DUO sera suppléé par un remplaçant du dirigeant d’unité opérationnelle (RDUO), actuellement nommé adjoint chef d’unité opérationnelle (ACUO). Ces futurs RDUO, au-delà d’avoir la capacité de remplacer le DUO lors de ses absences, devront obligatoirement diriger une équipe, donc être DPX. En contrepartie, la Direction passera l’intégralité de ces postes à la classe 6.
Actuellement, 21 ACUO sur 24 sont déjà à la classe 6 et seulement 3 sont à la classe 5. 7 postes seraient donc créés et 3 se verraient proposer une promotion, sous couvert là encore de la détection managériale. Vous l’aurez compris, ce que la Direction appelle un « défi organisationnel » est potentiel-lement une réorganisation lourde de conséquences, dont la mise en œuvre progressive s’étalerait jusqu’en 2027.

En effet, si tous les RDUO doivent être aussi DPX, cela se traduira forcément par une suppression d’au moins 24 postes de DPX à la classe 5 et diminuera les possibilités de mutation. Cette diminution du nombre de postes va également venir impacter le parcours professionnel des agents. D’ailleurs, la Direction annonce que cette mise en place se fera au moment de la prise de poste d’un DPX ou au départ d’un ACUO ! Cette réorganisation purement comptable ne tient pas compte de la charge de travail, ni des problématiques géographiques pour les UO de province.

Si la CGT est favorable à l’amélioration des parcours professionnels, elle ne les envisage certainement pas dans ces conditions. La CGT revendique :

  • des garanties sur les conditions de travail liées à toute évolution de poste ; 
  • la classification des postes de DUO à la classe 7 ou 8 selon les spécificités métiers et géographiques ; 
  • la création d’un véritable poste de RDUO à la classe 6 sans management d’équipe ; 
  • un accompagnement des agents pour devenir ACUO et/ou DUO sans éviction ni favoritisme.

CHEMINOTES, CHEMINOTS, NE RESTONS PAS SPECTATEURS !
MOBILISONS-NOUS POUR UN AVENIR PROFESSIONNEL JUSTE, HUMAIN ET RESPECTUEUX DE NOTRE TRAVAIL !
LA CGT EST À VOS CÔTÉS. ENSEMBLE, FAISONS ENTENDRE NOS VOIX.

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EXTENSION DES MESURES DE PÉNIBILITÉ : RIEN POUR LES CHEMINOTS DE L’ÉQUIPEMENT !

| Équipement

Suite à une audience avec le GPU SNCF, le 17 février dernier, et dans le but de rouvrir les discussions sur le dossier pénibilité et fin de carrière, la CGT a déposé une DCI à la direction de SNCF Réseau le 7 avril 2025.

Dans ce cadre, une délégation était reçue le 9 avril pour exiger, entre autres, une meilleure reconnaissance de la pénibilité subie par les cheminots de l’Équipement, des recrutements ou encore des mesures interdisant le travail agent seul.

Pour la CGT, l’ouverture faite le 17 février à certains métiers du Matériel, tels qu’assistant DUO de maintenance, assistant DPX de maintenance et technicien projet, ou encore la prise en compte des années de formation pour les métiers de la Traction sont des éléments positifs qui doivent trouver des prolongements à SNCF Réseau.

En effet, hormis l’emploi repère de technicien de maintenance (ER720), qui a été rajouté à l’issue de négociations en 2024, la CGT revendique encore l’ajout de 49 métiers à la liste des emplois repères à pénibilité avérée (ERPA), dont une majorité concerne l’Équipement. Rappelons que la seule CGT est à l’origine du nouvel accord (CAA/CPA) et de l’amélioration des dispositifs de reconnaissance et de réparation de la pénibilité.

Les cheminots de l’Équipement laissés sur le bord de la voie !
Aujourd’hui, la Direction fait le choix de ne reconnaître aucun des métiers de l’Équipement que nous lui avons soumis, du fait notamment de la transposition de l’accord Classifications-Rémunérations.

Pourtant, pour la CGT, les métiers de DPX et d’assistant DPX tout comme la totalité des métiers soumis à l’astreinte doivent être repris comme métiers à pénibilité avérée. En effet, ces derniers ne bénéficient d’aucune prise en compte, alors même qu’ils subissent des contraintes importantes.

De plus, en manipulant les mécanismes des décomptes de durée d’exposition à la pénibilité, la Direction rogne sur ces droits. Enfin, une meilleure reconnaissance de la pénibilité subie par les cheminots ainsi que de meilleures mesures de prévention et de réparation ne doivent pas se réduire à une campagne de communication comme cela a été le cas lors des rencontres sur les conditions d’exercice des métiers en fin d’année dernière.

La mobilisation comme seul remède
Pour la CGT, protéger la santé des cheminots et améliorer les conditions de travail, sont des impératifs incontournables qui se travaillent au plus près des chantiers. Aussi, la CGT porte la création de comités de proximité en charge des questions de santé, de sécurité et de conditions de travail (CPSST) sur le périmètre de chaque UO.

S’agissant de l’amélioration des conditions de travail et des fins de carrière, nous revendiquons :

  • la réduction du temps de travail à 32 heures maximum ;
  • le travail en 4 nuits maximum, tout en évitant dans la mesure du possible le travail des samedis, dimanches et fêtes ;
  • la possibilité, sur demande de l’agent, de ne plus tenir d’astreinte à partir de 50 ans ;
  • toujours pour les agents ayant atteint 50 ans et sans préjudice pour leur déroulement de carrière, la possibilité de pouvoir être exemptés de travail de nuit ;
  • pour les agents en fin de carrière, la création de postes de référent tech-nique en proximité des équipes.

Face à une direction attentive mais ne répondant à rien, il convient aujourd’hui de faire monter le niveau du rapport de force pour gagner ces revendications et améliorer durablement les conditions de vie et de travail des cheminots de l’Équipement. Dans ce cadre, la CGT agira avec les cheminots dans les prochaines semaines.

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DÈS LE 5 MAI, VIENS GAGNER TA PRIME TRACTION AVEC LA CGT !

| Traction

La Fédération CGT des cheminots appelle tous les conducteurs et conductrices à une première séquence de grève à partir du 5 mai dans le cadre d’une action convergente avec les ASCT, pour exiger une refonte de la prime de traction et l’amélioration des conditions de travail.

Les actions de grève en régions ainsi que les multiples initiatives engagées ces dernières semaines – DCI, permanences et simulateur de calcul – ont permis de faire bouger la direction. Alors que celle-ci refusait, jusqu’à présent, de répondre sérieusement aux revendications portées massivement par les cheminots de la Traction en renvoyant ce sujet à d’hypothétiques groupes de travail, les rencontres de ces derniers jours permettent d’obtenir certaines annonces.

DES RENCONTRES EN PERSPECTIVE

Ces derniers jours, suite à une première réunion de conciliation ainsi qu’une DCI CGT tous services, la direction a acté une première table ronde sur la prime traction lors de la première quinzaine de juin.

D’ores et déjà, deux autres tables rondes ont été actées, elles auront lieu à la rentrée de septembre. Les mesures issues de ces trois rencontres pourraient se concrétiser lors d’un rendez-vous salarial (NAO) fixé en septembre.

Seul un rapport de force massif sera en mesure d’imposer l’ouverture de réelles négociations sur la refonte et la revalorisation des primes de traction sur la base du projet CGT, la création d’une grille unique statutaires-contractuels et l’amélioration des conditions de travail par la satisfaction des revendications locales.

La direction s’engage aussi à travailler sur la base d’un audit externe indépendant concernant les conditions de travail des conducteurs (commande). Ce premier groupe de travail métiers traction aura lieu le lundi 28 avril. Pour le moment, l’ordre du jour de cette rencontre est très loin de nos propositions et revendications.

Pour l’heure, les ADC, quant à eux, ont fait leur calcul et revendiquent toujours la prime de traction CGT !

Dans ces conditions, il est urgent d’élever le rapport de force ! La convergence de cette lutte avec celle des ASCT est nécessaire pour être efficace et gagner le tous ensemble !

Pour la CGT, « toutes et tous cheminots » n’est pas qu’un slogan ! C’est pourquoi la Fédération et ses militants de la filière Traction appellent les ADC à une première séquence de grève à compter du 5 mai !

Nous appelons également l’ensemble des structures CGT à créer les conditions de l’unité en territoires par le dépôt de DCI dans les établissements pour porter les revendications locales d’emploi et d’organisation du travail.

Enfin, la Fédération appelle à la tenue d’assemblées générales dès le 5 mai pour évaluer le rapport de force, les avancées et définir de nouvelles étapes d’action.

Déposons et faisons déposer massivement dès aujourd’hui les DII dès le 5 mai et faisons monter la température sociale d’un cran !

ENSEMBLE,
IMPOSONS UNE VÉRITABLE PRIME DE TRACTION ET DES AVANCÉES CONCRÈTES POUR TOUS LES ADC !

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