Fédération CGT des Cheminots


VENDREDI 13 OCTOBRE, LES CHEMINOT·E·S JOUENT LA GAGNE !

| Fédération

Après le passage en force de la réforme des retraites, le pouvoir d’achat et l’augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux sont toujours les revendications prioritaires pour le monde du travail.

L’intersyndicale appelle à la mobilisation le 13 octobre contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes ! Chez les cheminot·e·s, la riposte globale doit s’organiser.

Pour l’abrogation des paquets ferroviaires européens

Depuis 1991, le service public ferroviaire subit les assauts d’une commission européenne adepte de la concurrence. Du premier au quatrième paquet ferroviaire, la SNCF a été disloquée jusqu’à devenir aujourd’hui une holding composée d’une myriade de PME du rail. Les conséquences pour les usagers et les cheminot·e·s sont multiples, et la gestion purement comptable empêche aujourd’hui de répondre au défi climatique par un report modal de la route vers le rail.

C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots revendique l’abrogation des paquets ferroviaires européens. La concurrence sur les rails n’étant essentiellement composée que de filiales d’opérateurs historiques (SNCF, Trenitalia, Renfe, Deutsche Bahn…), celle-ci ne s’alimente que du dumping social et de la casse des droit des cheminots.

Pour l’augmentation des salaires et des pensions

Alors que l’inflation grignote chaque jour un peu plus le pouvoir d’achat des cheminots actifs et retraités, la direction SNCF a décidé de procéder à des perfusions régulières de primes aléatoires et non liquidables. Cette stratégie de la « carotte » entérine une baisse durable des salaires et vient gonfler une part variable déjà très importante dans la rémunération des cheminot·e·s. La CGT exige l’ouverture immédiate de négociations salariales avec des augmentations générales des salaires, des primes de travail et des pensions.

Pour nos facilités de circulation

La transformation de ce droit en avantage en nature, la dématérialisation, la politique commerciale de SNCF Voyageurs et l’ouverture à la concurrence rendent l’accès aux trains de plus en plus cher, compliqué, voire impossible pour les cheminot·e·s et leurs ayants droit.

La CGT revendique la gratuité totale dans tous les trains pour l’ensemble des cheminot·e·s et leurs ayants droit et le libre choix de la dématérialisation ou non des facilités de circulation.

Pour partir plus tôt en retraite

Le passage en force de la mauvaise loi sur les retraites et le décret de modification du régime spécial vient de reporter de 2 ans l’âge d’ouverture des droits pour une majorité de cheminot·e·s. Après la puissante mobilisation du printemps, nous devons jouer le deuxième round de la bataille pour nos retraites et exiger des CPA de 48 mois pour tous ainsi que des mesures de départ anticipé pour les métiers pénibles.

Pour de vrais emplois, de vrais métiers pour produire mieux

Les annonces de recrutements pour 2023 et 2024, après une période de purge importante des effectifs, ne couvrent pas les départs et n’améliorent pas la production. Si les luttes locales permettent par endroit d’acter des effectifs supplémentaires, les capacités de formation et d’accueil des nouveaux embauchés sont chaotiques. Nous avons besoin de mettre la pression pour gagner un cadre social de haut niveau, une meilleure reconnaissance de nos métiers et une véritable évolution de carrière.

LE 13, JOUONS LA GAGNE, EN GRÈVE ET DANS LA RUE !

LA CGT CONFIRME SON ANCRAGE À TECHNIS !

| Espace presse

 Du 20 au 27 mai, près de 500 cheminots du FRET étaient appelés à s’exprimer aux premières élections professionnelles à Technis. 

Le constat est clair : la CGT des Cheminots confirme sa position de première organisation syndicale pour porter les luttes et les revendications des cheminots du matériel Fret ! 

 Les cheminots du Fret connaissent une situation difficile, avec la création depuis le 1er janvier de deux nouvelles sociétés, Hexafret et Technis, dans lesquelles ils ont été transférés, devant ainsi faire face à de nombreuses attaques sur leurs droits. 

Dans ce contexte, ils se sont massivement mobilisés lors du 1er scrutin des élections professionnelles du CSE Technis, à hauteur de 80 % dès le premier tour. Ils ont placé la CGT première organisation syndicale avec 29,11 % des voix tous collèges et une avance de près de 4 % sur la deuxième OS (CFDT), près de 5 % sur la troisième (UNSA) et plus de 8 % sur la quatrième (SUD- Rail) ! 

Cela confirme leur volonté de se mobiliser pour améliorer leur quotidien et la production ferroviaire. 

Comparé aux dernières élections du CSE Fret, la CGT confirme sa première place sur le périmètre Fret en progressant en pourcentage et en voix. 

 La CGT des cheminots remercie toutes celles et tous ceux qui lui ont porté leur confiance ! 

Celle-ci honore et oblige les 8 nouveaux élus CGT titulaires et suppléants, ainsi que l’ensemble de notre organisation, à poursuivre et renforcer l’action menée par la CGT pour sauvegarder et développer le service public ferroviaire du transport de marchandises. 

Dès les prochaines semaines, les premières négociations d’accords lors de la mise en place du CSE Technis donneront lieu à la réaffirmation, par la CGT des Cheminots, de la nécessité d’un haut niveau de droits pour tous les salariés concernés. Cela passera notamment par la prolongation, pour une durée indéterminée, des accords de maintien des droits sociaux initialement arrachés pour 36 mois, par le rapport de forces amorcé en novembre 2024. 

La force donnée par les cheminots à notre organisation syndicale appuiera également nos batailles d’intérêt général pour qu’avec eux, nous obtenions : 

  • La possibilité de repositionnement sur les 23 flux Fret cédés au privé, comme première étape de reconquête du service public ferroviaire de marchandises ; 
  • Le financement des projets de développement du service public ferroviaire, portés par la seule CGT avec, par exemple, l’embranchement au RFN des grands ports, MIN et centres industriels ; 
  • Les embauches à la hauteur de la charge de travail, par atelier, notamment par la régularisation des intérimaires et CDD déjà en poste ; 
  • L’obtention d’une organisation du travail améliorant l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle, les moyens matériels et de formation pour bien travailler, et ce en toute sécurité. 

Notre reconquête d’un service public ferroviaire de transport de marchandises, répondant à l’intérêt général et aux besoins des chargeurs ne se fera si sans, ni au détriment, des cheminots des ateliers du Fret ! 

Des perspectives et de l’action collective pour concrétiser les espoirs : voilà ce que porte la CGT des Cheminots ! 

AVEC LA CGT,
TOUTES ET TOUS CHEMINOT·ES ! 

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ADC/ASCT : ENSEMBLE DANS L’ACTION !

Info Luttes

| Traction

 À l’appel de la seule CGT, plus de 400 ADC et ASCT se sont rassemblés mardi 27 mai devant le siège de SNCF Voyageurs pour porter haut et fort leurs revendications métiers. 

Après le 11 avril et la séquence de grève débutée le 5 mai, cette nouvelle épreuve de force a contraint la direction à prendre des engagements. 

 C’est portée par la présence de plusieurs centaines de cheminot·e·s qu’une délégation CGT a été reçue par la Direction de SNCF Voyageurs. 

Lors de cette rencontre, la CGT a réitéré ses propositions concernant la refonte et la revalorisation des primes de travail ainsi que sur les conditions de travail et de commande du personnel. 

La force et la constance de la CGT pour porter des revendications solides et crédibles à l’appui du rapport de force ont pesé dans les débats. En effet, ce rassemblement intervient presque 3 ans jour pour jour après ceux de 2022 qui avaient permis de déposer des pétitions avec plus de 9 000 signatures d’ADC et d’ASCT. Les revendications portées étant les mêmes, la CGT est constante et cohérente : seule la satisfaction des revendications guide notre démarche ! 

La direction a renouvelé ses engagements vis-à-vis de l’agenda social, et surtout sa volonté de faire aboutir les questions de charge de travail, de commande du personnel et de refonte des primes de travail, avec l’objectif d’acter des avancées en vue des prochaines NAO salaires. 

Dans ce processus qui pourrait se prolonger jusqu’à l’automne, la CGT et ses militants vont poursuivre leur déploiement et l’élargissement du rapport de force, l’unité des cheminots pour gagner des avancées concrètes. 

Dans un cadre plus large, la CGT poursuit la construction de revendications pour accélérer la réouverture de négociations salariales, renforcer les métiers, gagner les volumes de recrutements nécessaires, acter l’amélioration des mesures de fin de carrière et regagner une formation professionnelle de haut niveau pour toutes et tous. 

Elle appelle à mettre les prochaines tables rondes des 4 juin à la traction et 11 juin aux trains sous la pression de la grève ! 

La Fédération CGT des cheminots, dans le cadre de la journée de mobilisation interprofessionnelle, appelle à agir massivement le 5 juin prochain par une grève
« toutes et tous cheminots » 

DANS TOUS LES ÉTABLISSEMENTS,
DANS TOUTES LES ENTREPRISES,
LE 5 JUIN, TOUTES ET TOUS ENSEMBLE ! 

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RENATIONALISATION DES CHEMINS FER ANGLAIS

Privatisation ? No future !

| Espace presse

 Au Royaume-Uni, le nouveau gouvernement travailliste a voté une loi le 20 novembre 2024 qui vise à la renationalisation du chemin de fer anglais, créant une seule entité, « la Great British Railways ». 

 L’État entame donc un processus étape par étape pour opérer un retour de l’ensemble des anciennes sociétés franchisées dans le giron public. Dimanche 25 mai 2025, un premier groupe ferroviaire, la société britannique « South Western Railway », est redevenu public. Il s’agit de la première pierre posée en vue d’une renationalisation du rail qui mettra fin à près de trente ans de gestion privée. 

Si le but est de recréer un chemin de fer public et intégré, le chemin reste long et de nombreuses batailles sont à mettre en perspectives pour les cheminots de Grande-Bretagne. 

QUELQUES RAPPELS 

Des premières lois du gouvernement Thatcher 1 de 1979 à la privatisation de John Major en 1993, en passant par le New Labour de Tony Blair, les trente ans de privatisation se révèlent être une catastrophe économique et sociale. Pourtant, beaucoup de médias, de pseudos-experts ou politiciens apprentis sorciers du libéralisme ont argumenté de la nécessité de suivre cette voie. 

Les années qui ont suivi la privatisation de 1993 ont mis en exergue les nombreux accidents, et notamment ceux de Paddington et Hartfield, entraînant la faillite du gestionnaire du réseau de l’époque, RailTrack. 

Le démantèlement de British-Rail (opérateur unique et public avant la privatisation) fut sans commune mesure par sa violence et sa vitesse. Un patrimoine de plus d’un siècle a été dilapidé. Tout y passa, le réseau, l’opérateur public, le patrimoine immobilier, la construction, la maintenance, les droits des cheminots. 

Les mêmes aujourd’hui en France, avec la direction de la SNCF, font la promotion de ce désastre ! 

 LE SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE, UNE ÉVIDENCE ! 

La bataille d’intérêt général engagée par la Fédération CGT des cheminots depuis plusieurs années en France pour développer et moderniser le train public, prend encore plus d’acuité avec la situation en Angleterre. 

Le service public ferroviaire répondant du besoin de transport de la population et des chargeurs autour d’une grande entreprise publique unique et intégrée sera toujours notre boussole. 

L’expérience du fret ferroviaire en France et en Europe doit servir de leçon. Les enjeux stratégiques, environnementaux et sociaux du système ferroviaire ne peuvent être confiés au privé. 

La SNCF doit redevenir l’outil public au service de l’aménagement du territoire, de la vitalité des territoires, de l’égalité d’accès et de traitement de la population. 

Le fret ferroviaire et le transport de voyageurs nécessitent une reconstruction totale par l’investissement dans les triages, les gares, les guichets, le matériel, l’innovation et l’infrastructure ferroviaire, et notamment les lignes de desserte fine du territoire. 

Toute activité du Groupe SNCF doit être envisagée dans une logique de coopération ou de partenariat dans le cadre d’un pôle public national de transport. La sous-traitance doit être limitée car elle est aujourd’hui un moyen de détournement des conventions collectives et un levier du dumping social. 

Le combat du syndicat britannique RMT est exemplaire, il a permis une véritable alternative politique et la renationalisation des chemins de fer. 

La Fédération CGT des cheminots lutte pour stopper le processus de privatisation en cours dans notre pays. Elle s’engage également auprès des cheminots du Royaume-Uni et de leur syndicat RMT pour que le croisement de nos luttes respectives nous ouvre la voie de la victoire pour un chemin de fer intégré autour d’une seule entreprise publique. 

Dans le cadre de notre implication dans le syndicalisme européen, nous appelons, avec l’ensemble des syndicats du ferroviaire des différents États-membres de l’Union européenne, à stopper la libéralisation du ferroviaire, à modifier les législations nationale et européenne afin de préserver le système de transport de voyageurs. 

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TOUTES ET TOUS CHEMINOT·ES, ENSEMBLE, EN GRÈVE ET DANS L’ACTION !

Action interprofessionnelle du 5 juin 2025

| Maîtrise et cadres UFCM

Peu importe la SA, l’entreprise ferroviaire, la filiale, le métier, que l’on soit agent·e au statut, contractuel·le, alternant·e, intérimaire, prestataire, une seule profession : CHEMINOT·E !
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 5 JUIN POUR FAIRE ENTENDRE NOS REVENDICATIONS !

Pour la CGT et son UFCM, le mécontentement grandissant dans de nombreux métiers et filières, comme l’illustrent la forte mobilisation de ces dernières semaines sur les périmètres métiers des ASCT, des ADC, des RCAD, ainsi que des luttes locales au matériel et à l’équipement notamment, sont nécessaires, légitimes et représentent une étape importante dans le processus de construction de riposte globale que nous portons.

Il nous faut désormais collectivement monter d’un cran le rapport de force, dans tous les services et tous les collèges, notamment chez les ICTAM (ingénieur·e·s, cadres, technicien·nes et agent·es de maîtrise) sous pression permanente, soumis à objectifs, à de nombreuses contraintes d’exercice de leurs métiers, aux réorganisations et aux suppressions de postes !

La problématique des salaires est centrale : la direction ne peut se retrancher indéfiniment derrière des manipulations de chiffres mêlant pêle-mêle GVT (glissement vieillesse / technicité), déroulement en échelons d’ancienneté et en positions de rémunération pour gonfler artificiellement les supposées augmentations de salaires dont les cheminot·e·s auraient bénéficié !

La CGT et son UFCM exigent sans délais la tenue de NAO salaires 2025 en vue d’une augmentation générale des salaires et la refonte/revalorisation des primes de travail de tous les métiers !

Pour l’UFCM-CGT, il est nécessaire d’endiguer les nombreux méfaits engendrés par l’accord classifications / rémunérations, que la CGT a été la seule à ne pas signer, tels que l’augmentation des écarts salariaux et les injustices, comme par exemple le blocage des mesures d’ancienneté pour les cheminot·e·s contractuels des classes 7, 8 et 9 !

C’est en ce sens que la CGT et son UFCM revendiquent la mise en place d’une grille unique des salaires, pour tous les cheminot·es, qu’ils soient contractuels ou au statut !

De la même manière, la question de la pénibilité est fondamentale. La CGT et son UFCM exigent que des négociations sur l’extension de la liste des emplois-repères à pénibilité avérés (ERPA) soient ouvertes rapidement ! À titre d’exemple, les encadrants de proximité ne font pas partie de cette liste, alors qu’ils doivent constamment adapter leurs horaires, effectuer des remplacements, assurer le maintien des connaissances de leur équipe, procéder à diverses tâches administratives ou encore monter l’astreinte ! Les dispositifs de CAA pénibilité doivent également être perfectionnés, notamment être étendus aux métiers de l’encadrement (GM, RET, CTT, ordonnanceurs…) !

La dégradation des conditions de travail, via l’explosion de la charge et du temps de travail, n’est pas en reste : de nombreux ICTAM expriment le fait de devoir travailler le soir, les week-ends ou encore pendant leurs congés afin de tenir les impératifs de production et soulager leur quotidien au travail, sans pour autant réussir à empêcher ce dernier de s’accumuler, alourdissant de facto leur charge mentale qui n’a jamais été aussi élevée, et déséquilibrant encore davantage leur équilibre vie pro / vie perso !

L’UFCM-CGT revendique la mise en place d’un décompte horaires pour contrôler le temps de travail, l’instauration de dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur et l’ouverture de négociations portant sur la réduction du temps de travail à 32 heures/semaine !

L’ensemble de nos revendications s’inscrit dans le cadre du Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) porté par la CGT et son UFCM, nécessaire pour gagner des droits nouveaux et opposables pour tous les cheminot·e·s de la branche, quels que soient leur métier, leur statut ou leur entreprise ferroviaire !

La Fédération CGT des Cheminots et son UFCM revendiquent :

  • Des augmentations générales de salaire et la mise en place d’une grille unique des salaires (cheminots en CDI et statutaires) ;
  • Un accord de haut niveau sur la formation professionnelle qui permette à chacun de s’approprier son métier et tracer des perspectives de carrière ;
  • De l’emploi supplémentaire pour permettre d’assurer la charge de travail dans l’ensemble des établissements ;
  • Des mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et des personnels, ainsi que l’amélioration des conditions de travail et de commande par des collectifs de travail correctement dimensionnés en proximité et formés ;
  • La mise en place de Comités de Proximité Santé-Sécurité et Conditions de Travail ;
  • L’exigence d’un départ à la retraite à 50 ans pour les cheminot·e·s exerçant des métiers à pénibilité, et à 55 ans pour tous les autres cheminot·es ;
  • Une meilleure reconnaissance de la pénibilité pour les métiers de l’encadrement, l’extension de la liste des ERPA, la révision des règles de décompte des périodes d’exposition et l’amélioration des dispositifs de CAA existants ;
  • La mise en place d’un décompte horaires pour contrôler le temps de travail mais aussi le temps de repos, et que le décompte horaires déclenche des dispositifs d’alerte ;
  • L’instauration de véritables dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur.

Dans le cadre du mouvement interprofessionnel initié par notre Confédération, en lien avec le dépôt du projet de loi visant à abroger le recul de l’âge de départ à la retraite.

L’UFCM-CGT APPELLE LES INGÉNIEUR·E·S, CADRES, TECHNICIEN·NE·S ET AGENT·E·S DE MAÎTRISE À ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE ET À SE MOBILISER PAR LA GRÈVE LE 5 JUIN PROCHAIN !

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PRIME DE BASE GARANTIE : FONDATION DE LA NOUVELLE PRIME TRACTION !

| Traction

Le rapport de force à la traction, initié par la CGT dès le 5 mai dernier, a permis de contraindre la direction à ouvrir des négociations. Une première réunion à la traction aura lieu le 4 juin prochain.
Avec la pression du rapport de force, la CGT compte pleinement s’engager dans ces négociations pour porter son projet.

POUR UNE RÉVISION COMPLÈTE DU CALCUL DE LA PRIME TRACTION
Dans son projet, la CGT porte comme élément de base de la nouvelle prime de traction, la création d’une prime de base garantie. En effet, au regard des nombreuses évolutions en cours et à venir, la sécurisation d’une part substantielle de la prime de travail devient un sujet central pour les conducteurs et conductrices. Cette sécurisation fait également l’objet de revendications de la part d’autres organisations syndicales qui font pourtant le choix de critiquer et de juger l’action de la CGT.
Espérons que ces détracteurs / spectateurs, signataires d’un accord salarial au rabais, participeront à cette première négociation gagnée par la grève de manière constructive.

En effet, pour la CGT, cette réunion doit avoir pour objectif de poser les bases d’une véritable négociation. C’est pourquoi elle invite les conducteurs à faire grève ce jour-là.

ÉLÉMENT FONDATEUR : LA PRIME DE BASE GARANTIE
La prime de base garantie dans le système de prime de traction CGT vise à instaurer une rémunération plus stable et plus équitable, particulièrement face aux aléas liés aux absences pour maladie, inaptitude ou variation de charge de travail.
Cette prime a pour principaux objectifs :

  • Assurer un revenu minimum : Elle garantit un revenu de base quotidien de 32,63 €, même en cas d’absence pour maladie ou inaptitude, offrant ainsi une sécurité financière aux agents.
  • Éviter les redressements de salaire : Contrairement au système actuel où des ajustements peuvent être effectués en mars de l’année suivante, la prime de base garantie participe à la stabilisation de la rémunération tous les mois.

C’est donc un système plus protecteur pour toutes et tous.

 

La CGT portera dans les négociations la prime de base garantie, la prime de technicité et la prime de production. Ce système équitable, clair et transparent permet une juste rémunération du travail des agents de conduite, mais également une meilleure répartition du fruit de notre travail.

ALORS QUE TOUT LE MONDE A PU FAIRE SES CALCULS À L’AIDE DU SIMULATEUR CGT, IL EST TEMPS MAINTENANT D’IMPOSER NOS REVENDICATIONS À LA DIRECTION !

La CGT profitera du rassemblement du 27 mai à 13 heures à Saint-Denis pour porter ses revendications en amont de la table ronde.

LE 4 JUIN : MOBILISONS-NOUS PAR LA GRÈVE POUR NOS REVENDICATIONS MÉTIER !
LE 5 JUIN : FAISONS GRÈVE TOUS ENSEMBLE !

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LA CGT NE LÂCHERA RIEN SUR LE DEVENIR DES AGENTS DES RCAD !

Conciliation RCAD 21/05/25

| Exploitation

Dans le cadre du préavis de grève sur les RCAD, la CGT a exigé une réunion de conciliation que l’entreprise n’a pas daigné enclencher depuis les premières journées de grève des 24 avril, 5 et 12 mai.

La CGT a une nouvelle fois contesté cette réorganisation marquée par une opacité flagrante, notamment sur les effectifs et les suppressions de postes. Elle a eu à faire à une direction sourde, presque agressive qui ne souhaitait pas apaiser le climat social ni ouvrir de négociations sur ce dossier, bien aidée par l’organisation syndicale majoritaire sur le futur CSE prenant.
Une Direction qui ne prend aucun engagement sur la pérennité des missions et des effectifs. Elle évoque une incapacité à se projeter, préférant invoquer une « mise en place au bon moment » selon elle et qu’elle estime facilitatrice pour la mise en place de First Inoui (service haut de gamme pour les voyageurs TGV).

DES ANNONCES CREUSES ET UNE VISION À TRÈS COURT TERME

La Direction confirme le rattachement administratif des cheminot·e·s au 1er septembre 2025, sans se soucier des conséquences sur le quotidien des cheminot·e·s, qui ne pourront notamment plus accéder aux activités sociales et culturelles de proximité à compter du 1er janvier 2026.

Refus également de toute modification du calendrier sur la mise en place prévue de ce projet de réorganisation bâclé. En effet, sur les questions de parcours professionnelle celle-ci a répondu qu’elle ne commencera à travailler sur le sujet qu’après le 1er juin 2025, avec des propositions qui interviendront au cours du second semestre 2025.

UN PROJET DANGEREUX POUR LA SANTÉ DES CHEMINOT·E·S

La CGT n’a pas manqué d’évoquer les nombreux indicateurs dans le rouge issus des concertations sur les risques psychosociaux, notamment sur la charge psychologique ressentie et qui est unanimement inquiétante sur la majorité des sites.
La Direction évoque timidement la mise en place d’un plan d’action sur les RPS, sans vraiment évoquer le contenu ainsi que les objectifs de ce plan d’action. La CGT a rappelé que les représentants du personnels ont un rôle central dans la prévention des risques psychosociaux.

L’IA COMME SUPPORT POUR L’AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL ?

La CGT n’est pas opposée à l’évolution technologique lorsqu’elle améliore les conditions d’exercice d’un métier, qu’elle facilite les démarches quotidiennes des cheminot·e·s, comme des usagers, qui appellent les téléconseillers.

Cependant, de son côté, la Direction avance masquée sur ce sujet, et Ambition RCAD illustre parfaitement ces dérives qui visent avant tout à faire de la productivité. En effet, elle a officiellement annoncé que le rattachement des sites RCAD à la Direction en 2025 est justifié par le projet Destination 2030. Un projet qui a pour principale objectif de supprimer des fonctions transverses.

En parallèle nous avons appris officiellement, qu’une téléconseillère s’appelant SophIA se construit sur la base des données quotidiennes issues du travail des cheminot·e·s.

Remplacera-t-elle un jour Laëtitia, Cyril, Mathieu ? Seul l’avenir nous le dira !

LES CHEMINOT·E·S PERDRONT LEUR VOTE CGT DANS LES CSE PENDANT PLUS D’UN AN !

La proposition d’une commission RCAD rattachée à la CSSCT est un scandale, tant le nombre de RPX prévu reste nettement insuffisant, en totale inadéquation avec la réalité du terrain. La Direction a tenté une diversion en dénaturant la procédure de conciliation, en réduisant notre intervention à une simple revendication de représentativité.

Contrairement aux affirmations portées, la CGT défend les cheminot·e·s en revendiquant la création de CPSSCT dans chaque centre RCAD. Le droit syndical est un levier important que la Direction souhaite détruire par des réorganisations successives !
Pour la CGT, les cheminot·e·s sont appelés à reprendre la main sur leurs conditions de vie et de travail, sur leurs parcours professionnels.

Localement, face à la mobilisation, comme à Douai, la Direction répond à des revendications notamment sur les qualifications des cheminot·e·s. Élargissons le mouvement pour gagner de nouveaux droits !

FLASH INFO
La direction des RCAD seule contre tous !
En effet, les élus se sont exprimés le 22 mai, sur la consultation du dossier Ambition RCAD dans le CSE TGV/IC (contre : CGT, SUD-Rail et CFDT ; abstention : UNSA).

 

NOUS NE LÂCHERONS RIEN !
MOBILISÉS, VIGILANTS TOUS
ENSEMBLE, NOUS FERONS
ENTENDRE NOS VOIX !

TOUTES ET TOUS
EN GRÈVE
LE 5 JUIN 2025 !

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5 JUIN : LA GRÈVE « TOUTES ET TOUS CHEMINOT-ES ! »

Info Luttes

| Les conditions sociales

La Fédération CGT des Cheminots appelle à faire du 5 juin, jour de grèves et de manifestations interprofessionnelles, une grande journée de grève des cheminots pour avancer sur nos revendications professionnelles.

ABROGATION DE LA RÉFORME DES RETRAITES

Nous avons été des millions en grève et en manifestation en 2023, toutes professions confondues, contre le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans, imposé par 49-3.

Le 5 juin il y aura enfin un vote d’une résolution à l’Assemblée, présentée par le groupe GDR-K. Il faut respecter la démocratie : près de 70 % de la population soutien l’abrogation. Nous avons donc toute notre place à prendre dans ce processus en imprimant la force du mouvement social sur les décisions politiques.

TOUTES ET TOUS CHEMINOT·ES :
DES REVENDICATIONS COLLECTIVES !

Depuis plusieurs mois, la Fédération CGT des Cheminots mobilise les cheminots en proximité sur les sujets du quotidien, tel que l’emploi, les conditions de travail, les salaires et ce dans tous les métiers, quel que soit le collège.

Ces mobilisations reposent aussi sur des projets rassemblant l’ensemble des cheminots pour améliorer le quotidien et permettre à chacune et chacun d’entre nous de pouvoir bien travailler, d’être reconnu dans nos métiers et d’assurer un service public de qualité.

Le contexte concurrentiel dans le ferroviaire, que nous ne cesserons de combattre, nécessite par ailleurs de maintenir et développer des droits et des règles transverses à tous les cheminots de la SNCF, qu’ils soient en CDI ou statutaires et plus globalement à l’échelle de la branche.

Pour que ce projet commun prenne corps, la Fédération CGT des Cheminots revendique dans un premier temps :

  • Des augmentations de salaire et la mise en place d’une grille unique des salaires (cheminots en CDI et statutaires).
  • Un accord de haut niveau sur la formation professionnelle qui permette à chacun de s’approprier son métier et tracer des perspectives de carrière.
  • De l’emploi supplémentaire pour permettre d’assurer la charge de travail dans l’ensemble des établissements.
  • L’amélioration des conditions de travail et de l’organisation du travail en proximité.

C’est pourquoi, du 04 juin 19h00 au 06 juin 08h00, la Fédération CGT des Cheminots appelle l’ensemble des cheminots, de tous les métiers, de tous les collèges à agir par la grève pour imposer à la direction un contenu de négociations qui réponde à nos exigences.

L’UNITÉ DES CHEMINOTS : LA PRIORITÉ POUR GAGNER !

Fidèle à son fonctionnement, la CGT des Cheminots entend créer toutes les conditions pour obtenir satisfaction sur les revendications qui concernent l’ensemble des cheminots.
Pour cela elle propose, mobilise et négocie. La Fédération CGT des Cheminots continuera de construire partout où cela est possible l’unité cheminote et syndicale la plus large pour gagner !

LE 5 JUIN,
PROFESSIONNELLEMENT ET INTERPROFESSIONNELLEMENT :
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION !

Préavis CGT n°250605 01 101 X code Pacific 28377

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NE LAISSONS PAS DÉRAILLER NOS SERVICES MÉDICAUX SNCF !

Cabinets médicaux

| Services communs

À l’heure où les services médicaux font face à de nombreuses menaces en lien avec l’instauration de la complémentaire santé obligatoire et la mise en œuvre du règlement européen STI OPE, la CGT appelle tous les cheminots à la vigilance
et la mobilisation.

Dès le 5 juin, imposons tous ensemble le développement de nos services de santé SNCF et de meilleures conditions de travail pour les personnels.

LA SITUATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ EST PRÉOCCUPANTE.

Aujourd’hui, les services médicaux SNCF sont en souffrance. Malgré des besoins de suivi et de prise en charge en augmentation, la Direction poursuit le non-remplacement des départs, le gel des embauches et la répression salariale. Elle évoque même un « dépoussiérage » des CFAS (centres ferroviaires d’aptitude sécurité) sans aucune considération humaine ni proposition de transfert en santé au travail ou en soins pour les soignants.

Dans le même temps, des postes d’infirmier·e restent vacants ou sont supprimés. Secrétaires et infirmier·e·s tiennent plusieurs postes, des alternantes font office de secrétaires et des assistantes de santé au travail formées attendent la création du poste promis. Par conséquent, le nombre d’agents gérés par les gestionnaires de guichet Médecine du travail augmente considérablement, alors que leur effectif actuel ne permet pas d’assurer des remplacements lors de leurs absences.

De plus, les professionnels sont soumis à de multiples outils, avec pour seule formation des e-learnings sans temps dédié supplémentaire, en raison d’un effectif restreint. La Direction fixe des objectifs de plus en plus exigeants sans les ressources nécessaires, notamment en prévention et diverses missions, et insiste sur des « taux d’ancrage » des VIP (visite d’information et de prévention) en constante augmentation.

Cette pression entrave la pleine réalisation de la mission de santé publique et de protection des travailleurs. Ces conditions délétères nuisent au suivi régulier, à la qualité de vie au travail des cheminot·e·s et à la sécurité, éloignant les soignants de leur vocation au détriment de la santé des cheminot·e·s.

Les médecins, en sous-effectif chronique, ne peuvent répondre aux besoins, et les délais de visite s’allongent de manière très inquiétante. Cette négligence touche également les laboratoires, dans lesquels le maintien d’un personnel compétent et d’équipements performants est pourtant fondamental. Pourtant, la Direction semble les reléguer au second plan dans sa vision de la « modernisation ».

Pour la CGT, on ne soigne pas les cheminot·e·s avec des outils numériques mais avec du personnel soignant qualifié et en nombre. Ce n’est pas seulement un problème de conditions de travail mais une question de santé publique et de sécurité ferroviaire. Sans personnel qualifié (secrétaires médicales, infirmières et médecins) et sans la technicité et l’expertise des personnels de laboratoire, ce sont les cheminot·e·s, les trains et les usager·e·s qui sont en péril. La médecine du travail est un droit fondamental et un enjeu de sécurité. Sans soignants, les visites médicales, la santé et l’avenir de chacun sont en danger.

Il est impératif de souligner également le rôle crucial des laboratoires et de leur personnel hautement qualifié. Leur technicité pointue est indispensable pour des diagnostics précis et un suivi biologique fiable de la santé des cheminot·e·s. La qualité de leur travail contribue directement à l’efficacité de la médecine du travail et à la sécurité ferroviaire.

AGIR POUR LA SANTÉ ET POUR L’AVENIR !

Face au démantèlement méthodique des cabinets médicaux, la CGT oppose le recrutement massif en CDI d’infirmières, secrétaires et médecins du travail. De même, les laboratoires doivent bénéficier des investissements nécessaires en lien avec leur expertise technique essentielle.

La CGT reste mobilisée et poursuivra la défense des salarié·e·s jusqu’à l’obtention des revendications. Pour exiger des réponses, une nouvelle demande de concertation immédiate (DCI) sera envoyée très prochainement pour revendiquer :

  • l’arrêt de la dégradation des conditions de travail ;
  • le recrutement massif en CDI d’infirmières, secrétaires médicales, médecins, technicien·ne·s de laboratoire ;
  • la reconnaissance des diplômes et spécialités de toutes les infirmières à la classe 6 ;
  • l’accès aux postes de GMT et AST pour les secrétaires de laboratoire ;
  • le respect des effectifs réglementaires afin d’éliminer la surcharge de travail ;
  • l’accès aux soins pour tous (contractuels, retraités et ayants droit) ;
  • l’arrêt de la répression salariale ;
  • la présentation d’un réel projet concernant l’avenir et la pérennité des CFAS et de leur personnel ;
  • une véritable évaluation de l’état de santé des cheminot·e·s ;
  • la réintégration des services médicaux dans une entreprise unique et intégrée.

D’ores et déjà, la CGT appelle l’ensemble des cheminot·e·s des services médicaux à agir et à rejoindre la CGT pour construire ensemble un autre avenir pour nos services de santé !

 

TOUTES ET TOUS
EN GRÈVE
LE 5 JUIN 2025 !

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FÉMINISTES TANT QU’IL LE FAUDRA…

| Droits des femmes

L’accord en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et de la mixité arrive à son terme.

Le collectif femmes-mixité fédéral CGT, impliqué auprès de ses collectifs régionaux, a décidé de dénoncer l’accord actuel afin d’imposer des négociations et de gagner de nouveaux droits pour les cheminotes et les cheminots.

Alors qu’un nouvel accord doit être négocié prochainement, la CGT souhaite, en premier lieu, élargir son champ d’application à l’ensemble des sociétés SNCF, ainsi qu’aux filiales Voyageurs issues d’appels d’offres dans le cadre des contrats de service public, au GIE, à Hexafret et à Technis.

UN ACCORD PAS À LA HAUTEUR DES ENJEUX

Sous couvert de nombreux tableaux et indicateurs sans réelles données exploitables, la direction se gargarise, même au-delà de nos frontières, de ses actions pour une féminisation du rail… Mais la réalité des cheminotes et cheminots est bien différente !

Le taux de féminisation dans les métiers dit techniques reste encore très faible. Encore de trop nombreux sites de travail n’ont pas de vestiaires ou de toilettes pour les femmes, avec eau et savon. Pour les roulants, le temps pour s’y rendre n’est pas pris en compte, y compris avec des crochets de plus en plus courts dans les roulements.

La surreprésentation des femmes dans d’autres métiers (infirmières, médicosociaux…) démontre qu’un travail sur la mixité doit être véritablement engagé.

Aussi, dans l’encadrement, la mixité doit également progresser, les femmes et les hommes doivent avoir les mêmes possibilités d’accès à tous les postes à responsabilité.

Les inégalités salariales persistent et s’intensifient selon les bassins d’emploi et selon les métiers depuis la transposition de l’accord de branche « Classifications / Rémunérations ». De plus, les indicateurs fournis par la direction ne permettent pas de réaliser une mesure précise de l’écart existant.
Pour la CGT, la direction doit s’engager à transmettre aux représentants du personnel, le salaire médian genré par classe, par ancienneté, pour permettre une analyse très précise de la situation.

Enfin, toute discrimination doit être dénoncée et l’entreprise doit garantir une égalité salariale à tous les cheminots contractuels ou statutaires.

GAGNONS L’ÉGALITÉ GRÂCE À NOS REVENDICATIONS

À travers sa revendication pour un Nouveau Statut du Travail Cheminots, la CGT est force de proposition pour gagner de nouveaux droits, l’égalité professionnelle, lutter contre les discriminations et améliorer les conditions de travail. Elle mettra tout en œuvre, dans le cadre des actions proposées, pour les faire appliquer.

Lors des prochaines négociations sur l’accord en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et de la mixité, la CGT exigera :

  • La mise en place de la grille unique salariale garantissant la reconnaissance des savoirs et savoir-faire, un déroulement de carrière automatique et un salaire mensuel minimum sans diplôme et sans ancienneté de 2 000 € afin de gommer les inégalités salariales entre les femmes et les hommes.
  • Des indicateurs précis sur le salaire médian par classe et par ancienneté doivent être fournis afin de rectifier les inégalités si elles existent.
  • La création de comité de Proximité Santé-Sécurité-Conditions de travail pour permettre l’amélioration des conditions et de l’organisation du travail : mise en place des 32 heures sans perte de salaire pour tous les cheminots, aménagement des locaux (vestiaires, toilettes avec eau et savon, salle d’allaitement, …), respect de l’équilibre vie privée/ vie professionnelle.
  • Une formation professionnelle de qualité avec des délais de prévenance de 2 mois minimum, la prise en charge des frais d’hébergement, des frais de garde afin de permettre aux parents de mieux s’organiser et de pouvoir s’émanciper dans leur travail.
  • Une meilleure prise en compte de la maternité avec de nouveaux droits lors de la grossesse, PMA, FIV et démarche d’adoption avec autorisation d’absence pour conjoint et une réelle prise en compte du retour de la femme après sa grossesse.
  • La progression du recrutement des femmes afin de gagner la mixité dans tous les métiers du ferroviaire. Le budget alloué doit être conséquent et doit permettre l’adaptation des tenues et des outils à toutes les cheminotes et cheminots et des objectifs chiffrés doivent apparaître dans l’accord.

ENSEMBLE, ALLONS GAGNER
NOS REVENDICATIONS POUR PERMETTRE AUX FEMMES D’ACCÉDER
À TOUS LES EMPLOIS DE LA BRANCHE FERROVIAIRE !

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23 mai 2025

Matthieu Bolle-Reddat, Conducteur de trains à Paris, Membre du secrétariat du Syndicat CGT des cheminots de Versailles

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