Fédération CGT des Cheminots


EXCEPTIONNEL OU RÉGULIER, LE TÉLÉTRAVAIL GARDE SA PART D’OMBRE

| Maîtrise et cadres UFCM

L’UFCM-CGT a été reçue le 13 novembre par le DRH adjoint du groupe de la SNCF pour exprimer les préoccupations spécifiques des maîtrises et cadres.

Les revendications sur le télétravail ont été portées, qu’il s’exerce en conditions « classiques » ou dans le cadre de ce nouveau confinement.

La première préoccupation de l’UFCM-CGT est de lutter contre l’isolement des salariés. Le besoin d’être au sein de la production est souvent exprimé par les encadrants.

Lors du premier confinement le travail à la maison avait été accepté par une majorité de cadres et maîtrises. Certains s’étaient même posé la question du télétravail comme une possibilité d’organisation sur le long terme. Cependant beaucoup lors de ce deuxième confinement ne sont pas disposés à travailler 5 jours sur 5 depuis leur domicile.

L’UFCM-CGT a rappelé son exigence, hors urgence sanitaire, d’interdiction d’imposer le télétravail à un salarié et que sa mise en place se fasse dans des conditions matérielles, horaires, relationnelles, etc., au moins égales à celles sur le lieu de service.

La direction a convenu que le 5j/5 est un risque de souffrance pour les salariés, que l’urgence sanitaire ne doit pas faire oublier, contrairement à ce que laissait penser le Temps réel n°105, que les cheminots de tous services peuvent revenir partiellement travailler sur site s’ils sollicitent leur hiérarchie.

Les revendications de la CGT visent à installer une frontière entre la vie personnelle et la vie professionnelle.

Il faut pour cela :

  • Définir des plages horaires de travail, de contact, de réunion ;
  • Mettre en place un décompte du temps de travail ;
  • Développer des sites de proximité plutôt que le travail à domicile ;
  • Maintenir le bureau personnel sur site.

La direction impose le principe du forfait jours et refuse de prescrire le décompte horaire, les plages horaires de travail, de contact et de réunions. Pour autant elle convient que les plages doivent être concertées au sein de chaque collectif de travail. Elle renvoie à de la communication et « des efforts pédagogiques » envers le télétravailleur et son hiérarchique.

La direction a engagé un recensement des espaces sur les sites de proximité déjà à disposition pour télétravailler. Son utilisation n’est plus soumise à l’engagement d’être volontaire de l’information. La demande doit se faire par intranet auprès d’Optim’services, ce qui ne permet pas une stabilité.

Le DRH adjoint du groupe nie une politique globale et généralisée de la mise en place de flex-office, toutefois il promeut la recherche d’optimisation des coûts et surfaces. Nous savons comme cet aménagement peut être néfaste.

La CGT et son UFCM portent des revendications protectrices pour les salariés, sur leurs conditions de travail, la prise en charge et l’aménagement des locaux.

En discuter entre cheminots de tous services, de tout régime de travail, c’est leur donner du poids.

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1ER MAI, FÊTE INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES, PAS DU CAPITAL !

| Maîtrise et cadres UFCM

Le 3 juillet 2025 marque une nouvelle attaque contre l’ensemble du salariat, portée par un patronat toujours plus cynique, décomplexé, et appuyé avec zèle par le pouvoir en place : une proposition de loi permettant l’ouverture des commerces le 1er mai a été votée au Sénat !

Alors que les salarié·e·s aspirent à une amélioration de leurs conditions de travail, de leur salaire et à une protection sociale de haut niveau, le gouvernement, épaulé par une majorité sénatoriale réactionnaire, a choisi de faire passer en procédure accélérée une proposition de loi pour faire travailler les salarié·e·s le 1e mai, seul jour férié chômé et payé conquis par la lutte !

QUAND LE GOUVERNEMENT LÉGALISE LA RÉGRESSION SOCIALE !

Cette mesure, vieux serpent de mer du capital et des conservateurs, rentre en pleine convergence avec les attaques menées à l’encontre du salariat : recul de l’âge de départ à la retraite, régression de la protection sociale, stagnation salariale, explosion des accidents de travail, casse des services publics… Donner un chèque en blanc au patronat, dans une logique de dumping social et d’amenuisement des droits des salarié·e·s, va aggraver une situation déjà exsangue !

SE RASSEMBLER ET LUTTER AVEC LA CGT ET SON UFCM : UNE NÉCESSITÉ !

Méfaits du forfait-jours engendrant une explosion du temps de travail et de la charge mentale, déséquilibre vie pro / vie perso qui s’accentue, refus de reconnaissance de la pénibilité notamment à un grand nombre de métiers de l’encadrement, … ; dans un contexte de dégradation générale de nos conditions de vie et de travail, la remise en cause du 1e mai en tant que jour férié, chômé et payé, est également une attaque brutale contre notre droit fondamental au temps de repos !

LE 1ER MAI N’EST PAS UN JOUR COMME LES AUTRES !

Il est l’héritage de plus d’un siècle de luttes, depuis le massacre de Chicago en 1886 et la fusillade de Fourmies en 1891, jusqu’aux combats contemporains pour une société humaine, sociale, solidaire et contre les idées d’extrême-droite, larbin tout-désigné du capital. Y toucher, c’est fouler aux pieds la mémoire de celles et ceux qui se sont battu·e·s et qui se sont sacrifié·e·s pour que l’on ne perde plus notre vie à la gagner !

Dans la continuité des luttes passées, la CGT et son UFCM revendiquent un Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) portant notamment :

  • la durée du temps de travail à 32h/semaine ;
  • une grille unique des salaires ;
  • un élargissement de la liste des emplois-repère à pénibilité avérée et des dispositifs de Cessation Anticipée d’Activité (CAA) ;
  • un accord contraignant la direction à garantir un réel droit à la déconnexion.

AVEC LA CGT ET SON UFCM POUR GAGNER DES DROITS NOUVEAUX, COLLECTIFS ET OPPOSABLES !

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SANS DÉCONNEXION, PAS D’ÉMANCIPATION !

| Maîtrise et cadres UFCM

Pour l’UFCM-CGT, la sanctuarisation du droit à la déconnexion est un sujet crucial. Cependant, ce dernier reste cantonné à une simple déclaration d’intention de la Direction, sans effet concret pour les cheminot·e·s. Il ne protège, à l’heure actuelle, ni leur santé, ni leur vie personnelle, ni leur temps de repos. Il est temps d’agir !

L’accroissement des heures de travail accomplies avant ou après les horaires habituels de travail, avec un outil connecté ou non, génère un mal-être croissant et abîme la santé physique et mentale des cheminot·e·s. L’hyperconnexion brouille les frontières entre vie professionnelle et vie privée, prolonge de manière pernicieuse la journée de travail et dégrade considérablement les conditions de travail.

L’augmentation de la charge de travail et les objectifs professionnels de moins en moins réalisables dans des délais imposés et restreints, combinés aux suppressions de postes, conduisent les salariés à travailler en moyenne plus de 40 heures par semaine (et plus de 46 heures pour les cadres).

Pour l’UFCM-CGT, exiger un accord collectif contraignant la Direction sur la question du droit à la déconnexion, c’est imposer des droits opposables pour les cheminot·e·s. Cela doit passer par une évaluation et une mesure réelle de la charge et du temps de travail, permettant mécaniquement de créer les emplois nécessaires à une organisation du travail de qualité, tout en préservant la santé des cheminot·e·s, en allégeant leur charge mentale et en garantissant leurs temps de repos.

Face à l’aliénation au numérique et à la surcharge de travail,
revendiquons l’émancipation collective !

Les progrès technologiques, l’intelligence artificielle et les outils informatiques ayant augmenté la productivité font que les salarié·e·s sont en mesure de produire davantage que par le passé, et ce en moins de temps. Partager les gains de productivité doit donc se traduire pour les cheminot·e·s par travailler mieux et moins longtemps, réduire l’intensité du travail, préserver leur santé physique et mentale, et partir en retraite en bonne santé ! Ceci a aussi pour but de gagner du temps pour sa vie en dehors du cadre professionnel et répondre aux besoins sociaux : parentalité ; accès à la culture, aux loisirs, au sport, renforcer le tissu associatif…

Cependant, la digitalisation des services a aussi accéléré et amplifié le transfert du travail en dehors du temps et du lieu de travail. Les cheminot·e·s sont insidieusement incités par l’entreprise à rester sous tension numérique constante : de la rémunération au miroitement d’un meilleur déroulement de carrière, la pression managériale conduit les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (ICTAM) à cette connexion permanente. Cela accentue l’isolement mais aussi une forme de souffrance, un stress continu sans réelle déconnexion du travail.

Cet état de fait est un élément constitutif du « management par la terreur » subi par un nombre croissant de cheminotes et cheminots aujourd’hui au sein du GPU SNCF et dans la branche.

Humains, solidaires, respectueux de chacun·e et protégeant la santé mentale des salarié·e·s, mobilisons-nous pour gagner le service public ferroviaire de demain !

Pour l’UFCM-CGT, il est urgent de gagner des mesures protectrices en regard de l’usage par les cheminot·e·s des outils connectés en dehors de leurs horaires habituels de travail.

Le véritable droit à la déconnexion, c’est quand le temps de travail est suspendu !

Afin de garantir un réel droit à la déconnexion et des temps en dehors du travail réellement dégagés de toute contrainte professionnelle, l’UFCM-CGT revendique que :

  • aucun·e salarié·e ne puisse être destinataire d’une sollicitation professionnelle en dehors de son temps de travail ou d’astreinte ;
  • il soit instauré des périodes de trêve de messages électroniques, de messagerie instantanée, de téléphonie, de connexion VPN et d’accès aux serveurs de l’entreprise (hors astreinte, cellule de crise, horaires décalés, continuité de service…) en dehors des horaires habituels de travail (l’UFCM-CGT préconise la période entre 19 heures et 7 heures) ;
  • la Direction ait l’obligation, en cas de surcharge de travail, d’heures supplémentaires récurrentes constatées ou de non-respect des durées maximales de travail et minimales de repos, de prendre des mesures immédiates, sous contrôle des CP-SSCT (comités de proximité Santé, Sécurité et Conditions de Travail), pour faire cesser la dérive afin de garantir la santé des salarié·e·s concernés ;
  • il soit mis en place une organisation du travail permettant de lutter contre le culte du présentéisme et les réunions avant 9 heures et après 17 heures ;
  • il soit instauré une négociation annuelle obligatoire spécifique portant uniquement sur le droit à la déconnexion et l’utilisation des outils numériques ;
  • il soit créé un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC), portant notamment la durée du temps de travail à 32 heures par semaine, et une grille unique des salaires.

Se rassembler avec l’UFCM-CGT,
c’est revendiquer une organisation du travail plaçant l’humain au cœur d’un service public ferroviaire de qualité
qui préserve la santé des cheminot·e·s, allège leur charge mentale et génère de l’emploi !

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CAA ET PRIME DE TRAVAIL : DES REVENDICATIONS POUR LES RET

Métiers de l'encadrement de la filière trains

| Maîtrise et cadres UFCM

Ces dernières années, du fait des réorganisations et des évolutions de SNCF Voyageurs, le métier de RET (responsable d’équipe train) s’est transformé, et son niveau d’exigence et de technicité a progressé.
Afin de reconnaître ces spécificités, la CGT revendique une reconnaissance de ce métier à la pénibilité et une revalorisation de la prime de travail pour ces cheminot·e·s.

En 2008, à la suite du conflit des retraites, le rapport de force exercé par tous les cheminots avait permis la signature d’un accord par la CGT, la CFDT, la CFTC, l’Unsa et le SNCS permettant la mise en place d’un dispositif de cessation progressive d’activité, d’une durée de 12 à 24 mois selon les métiers et la reconnaissance de la pénibilité. L’important conflit contre la réforme des retraites du début d’année 2023 et les revendications portées par la CGT dans le cadre de cette grève et les mois qui ont suivi ont conduit à l’amélioration de ces mesures.

Le 10 avril 2024, après plusieurs mois de négociations, l’accord collectif relatif aux dispositifs d’accompagnement de fin de carrière a été conclu. Pour la CGT, qui est à l’origine de cet accord, celui-ci a permis, avec l’amélioration des mesures de départ anticipé, la conquête de nouveaux droits pour l’ensemble des cheminot·e·s.

→ La CPA, devenue CAA, passe de 12 à 36 mois, rémunérée de 75 à 100 % (75 % jusqu’alors) sur la partie travaillée et 75 % sur la partie non travaillée.

  • Des droits identiques pour les contractuels et pour les statutaires.
  • Des cotisations prises en charge par l’entreprise.
  • La création d’un 12e échelon.
  • La création d’un 3e niveau sur les classes 3, 4, 5, 6 et 7.
  • La création de 2 PR supplémentaires sur les classes 3 et 4.
  • La transposition des droits à la CAA vers des filiales en cas de transfert.

Depuis, la CGT poursuit ses revendications sur la reconnaissance de la pénibilité et l’élargissement du nombre de métiers éligibles. Ceci conduirait à l’obtention de droits pénibilité supplémentaires dans le cadre de la CAA (jusqu’à 30 mois). Dans le même temps, la CGT agit toujours pour la refonte et la revalorisation de la prime de travail des RET : cette revendication s’inscrit dans la proposition CGT qui a permis d’en finir avec l’injustice que constituait le blocage de la grille au-delà de la PR 18 en 2023.
Toutefois, le projet CGT pour l’encadrement doit connaître de nouveaux développements et tracer des perspectives nouvelles : pour la CGT et son UFCM, il est urgent de réajuster le montant du code prime 25, compte tenu des responsabilités, des connaissances et des contraintes de l’emploi de responsable d’équipe train. Au regard du niveau de connaissances techniques, technologiques, sécurité et juridiques des RET pour répondre aux questions et besoins des ASCT et assurer les missions d’encadrement (suivi ASCT, reporting…), une revoyure du montant du code prime 25 au niveau du code prime 24 est largement justifiée, de même que reconnaître le métier de RET en emploi repère à pénibilité avérée (ERPA), ouvrant droit à une CAA spécifique !

Ces deux axes revendicatifs combinés permettraient une reconnaissance majeure du métier de RET et de ses contraintes !

La CGT décrypte le mécanisme à travers l’exemple ci-dessous.*

 

Prénom, âge, statut Classe, niveau, PR, rémunération Fin de carrière avec projection de rémunération. Projection pension Revendication CGT CAA
72 mois (36+36)
Projection rémunération fin de carrière avec intégration prime de travail CGT
Lucie,
45 ans, RET statutaire,
22 ans d’ancienneté
Classe 5, niveau 2, PR 23, échelon 8,
45 265 €
(traitement + prime de travail + indemnité de résidence)
Ouverture des droits à 59 ans.
Départ à 62 ans, CPA 18 mois, partie non travaillée à 61 ans et 3 mois,
classe 6, PR 27, échelon 11.
56 114 € annuel
2 855 € net, pension SNCF avec 39 ans de cotisations à la caisse de prévoyance Départ à la retraite 62 ans, débutant à 56 ans, partie non travaillée à 59 ans 58 640 € annuel brut,
soit + 25 % prime de travail
et obtention P3

 

 

* Cette projection est calculée sur les bases salariales de 2024, elle est donc susceptible d’évoluer au regard notamment de l’augmentation du salaire liquidable. Cependant, elle fournit une idée générale.

La preuve par du concret, la CGT demeure le syndicat de la fiche de paye !

POUR GAGNER UNE PRIME DE TRAVAIL RÉÉVALUÉE,
UNE CAA ÉLARGIE ET UNE MEILLEURE RECONNAISSANCE DU MÉTIER DE RET,
C’EST AVEC LA CGT ET SON UFCM QUE ÇA SE PASSE !

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CHEMINOTS DE L’ENCADREMENT, RESTONS LIBRES DE NOS OPINIONS

| Maîtrise et cadres UFCM

La direction SNCF tente de faire jouer un rôle qui n’est pas le sien à l’encadrement, en lui demandant de s’improviser le relais des objectifs politiques. 

Au-delà du signal de fébrilité renvoyé par ce genre de procédé, cette tentative d’implication de l’encadrement à marche forcée en dit long sur la (non-)considération de la direction SNCF à l’égard de celles et ceux à qui elle délègue autorité et pouvoirs. Sous-entendre que, parce qu’ils ne sont pas en contact direct avec les voyageurs, une partie de l’encadrement ne comprend pas que le coeur de métier est de faire voyager des personnes, est assez problématique. 

Tout ou partie de nos missions ne concourt pas à la production ferroviaire ? Une partie de notre travail serait-elle accessoire ? Cette instrumentalisation de l’encadrement tend à renforcer une fracture dans le corps social cheminot. 

L’UFCM-CGT refuse que les ICTAM soient utilisés hors de leurs métiers, de leurs compétences, et dévoyés à l’accomplissement de tâches pour compenser des manques d’effectifs ou intervenir lors de mouvements de grève. 

L’UFCM-CGT revendique, de longue date, un statut garantissant la liberté d’opinion de l’encadrement. Être fidèle à l’entreprise SNCF, ce n’est pas subir une politique de la « pensée conforme » sans ne rien avoir à dire. 

L’encadrement mérite mieux qu’un rôle qu’il n’a pas choisi et qui ne lui rapportera rien ! 

La charge de travail des encadrants est de plus en plus difficilement mesurable, étant donné le refus du décompte horaires en tentant d’imposer le forfait-jours. Un véritable décompte horaires permettrait aussi de faire valoir des droits opposables en matière de salaire, et donc de les augmenter. 

Maîtrises et cadres, nous sommes des salariés comme les autres, avec un contrat de travail, avec des droits garantis, même si certains ont un rôle particulier : celui de relayer les orientations de l’employeur. 

L’engagement dans la grève des encadrants, des agents opérationnels et fonctions-support dans un établissement ou dans un siège, est un levier pour être entendus. 

L’ENCADREMENT AUSSI SAIT ET PEUT DIRE NON ! 

Quels que soient nos métiers et nos qualifications, nos employeurs ne nous donnent rien. Ils achètent notre force de travail pour en dégager un profit. 

Lorsque nous sommes en grève, c’est-à-dire non-payés, le patronat décrit une perte de ressources financières qui met à mal l’équilibre économique de notre entreprise ! Stopper le travail est un véritable levier de pression économique, quelle que soit sa fonction ! 

De plus, l’engagement des maîtrises et cadres dans le mouvement par la grève est un signe fort, qui pèse de façon importante dans le rapport de forces. 

Il est primordial que ceux qui travaillent et qui sont salariés mais qui ont des responsabilités différentes, s’unissent. Ensemble, nous devons empêcher les tentatives de dissoudre nos forces. 

LA MANIFESTATION EST UN DES MOYENS D’EXPRESSION DÉMOCRATIQUE, LE DROIT DE GRÈVE EST UN OUTIL DE PRESSION ! 

INGÉNIEURS, CADRES, TECHNICIENS, AGENTS DE MAÎTRISE, CHEMINOTS COMME LES AUTRES, 

TOUTES ET TOUS CHEMINOT·ES ! 

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TOUTES ET TOUS CHEMINOT·ES, ENSEMBLE, EN GRÈVE ET DANS L’ACTION !

Action interprofessionnelle du 5 juin 2025

| Maîtrise et cadres UFCM

Peu importe la SA, l’entreprise ferroviaire, la filiale, le métier, que l’on soit agent·e au statut, contractuel·le, alternant·e, intérimaire, prestataire, une seule profession : CHEMINOT·E !
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 5 JUIN POUR FAIRE ENTENDRE NOS REVENDICATIONS !

Pour la CGT et son UFCM, le mécontentement grandissant dans de nombreux métiers et filières, comme l’illustrent la forte mobilisation de ces dernières semaines sur les périmètres métiers des ASCT, des ADC, des RCAD, ainsi que des luttes locales au matériel et à l’équipement notamment, sont nécessaires, légitimes et représentent une étape importante dans le processus de construction de riposte globale que nous portons.

Il nous faut désormais collectivement monter d’un cran le rapport de force, dans tous les services et tous les collèges, notamment chez les ICTAM (ingénieur·e·s, cadres, technicien·nes et agent·es de maîtrise) sous pression permanente, soumis à objectifs, à de nombreuses contraintes d’exercice de leurs métiers, aux réorganisations et aux suppressions de postes !

La problématique des salaires est centrale : la direction ne peut se retrancher indéfiniment derrière des manipulations de chiffres mêlant pêle-mêle GVT (glissement vieillesse / technicité), déroulement en échelons d’ancienneté et en positions de rémunération pour gonfler artificiellement les supposées augmentations de salaires dont les cheminot·e·s auraient bénéficié !

La CGT et son UFCM exigent sans délais la tenue de NAO salaires 2025 en vue d’une augmentation générale des salaires et la refonte/revalorisation des primes de travail de tous les métiers !

Pour l’UFCM-CGT, il est nécessaire d’endiguer les nombreux méfaits engendrés par l’accord classifications / rémunérations, que la CGT a été la seule à ne pas signer, tels que l’augmentation des écarts salariaux et les injustices, comme par exemple le blocage des mesures d’ancienneté pour les cheminot·e·s contractuels des classes 7, 8 et 9 !

C’est en ce sens que la CGT et son UFCM revendiquent la mise en place d’une grille unique des salaires, pour tous les cheminot·es, qu’ils soient contractuels ou au statut !

De la même manière, la question de la pénibilité est fondamentale. La CGT et son UFCM exigent que des négociations sur l’extension de la liste des emplois-repères à pénibilité avérés (ERPA) soient ouvertes rapidement ! À titre d’exemple, les encadrants de proximité ne font pas partie de cette liste, alors qu’ils doivent constamment adapter leurs horaires, effectuer des remplacements, assurer le maintien des connaissances de leur équipe, procéder à diverses tâches administratives ou encore monter l’astreinte ! Les dispositifs de CAA pénibilité doivent également être perfectionnés, notamment être étendus aux métiers de l’encadrement (GM, RET, CTT, ordonnanceurs…) !

La dégradation des conditions de travail, via l’explosion de la charge et du temps de travail, n’est pas en reste : de nombreux ICTAM expriment le fait de devoir travailler le soir, les week-ends ou encore pendant leurs congés afin de tenir les impératifs de production et soulager leur quotidien au travail, sans pour autant réussir à empêcher ce dernier de s’accumuler, alourdissant de facto leur charge mentale qui n’a jamais été aussi élevée, et déséquilibrant encore davantage leur équilibre vie pro / vie perso !

L’UFCM-CGT revendique la mise en place d’un décompte horaires pour contrôler le temps de travail, l’instauration de dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur et l’ouverture de négociations portant sur la réduction du temps de travail à 32 heures/semaine !

L’ensemble de nos revendications s’inscrit dans le cadre du Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) porté par la CGT et son UFCM, nécessaire pour gagner des droits nouveaux et opposables pour tous les cheminot·e·s de la branche, quels que soient leur métier, leur statut ou leur entreprise ferroviaire !

La Fédération CGT des Cheminots et son UFCM revendiquent :

  • Des augmentations générales de salaire et la mise en place d’une grille unique des salaires (cheminots en CDI et statutaires) ;
  • Un accord de haut niveau sur la formation professionnelle qui permette à chacun de s’approprier son métier et tracer des perspectives de carrière ;
  • De l’emploi supplémentaire pour permettre d’assurer la charge de travail dans l’ensemble des établissements ;
  • Des mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et des personnels, ainsi que l’amélioration des conditions de travail et de commande par des collectifs de travail correctement dimensionnés en proximité et formés ;
  • La mise en place de Comités de Proximité Santé-Sécurité et Conditions de Travail ;
  • L’exigence d’un départ à la retraite à 50 ans pour les cheminot·e·s exerçant des métiers à pénibilité, et à 55 ans pour tous les autres cheminot·es ;
  • Une meilleure reconnaissance de la pénibilité pour les métiers de l’encadrement, l’extension de la liste des ERPA, la révision des règles de décompte des périodes d’exposition et l’amélioration des dispositifs de CAA existants ;
  • La mise en place d’un décompte horaires pour contrôler le temps de travail mais aussi le temps de repos, et que le décompte horaires déclenche des dispositifs d’alerte ;
  • L’instauration de véritables dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur.

Dans le cadre du mouvement interprofessionnel initié par notre Confédération, en lien avec le dépôt du projet de loi visant à abroger le recul de l’âge de départ à la retraite.

L’UFCM-CGT APPELLE LES INGÉNIEUR·E·S, CADRES, TECHNICIEN·NE·S ET AGENT·E·S DE MAÎTRISE À ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE ET À SE MOBILISER PAR LA GRÈVE LE 5 JUIN PROCHAIN !

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VERS DE NOUVEAUX DROITS ?

Table ronde encadrement

| Maîtrise et cadres UFCM

L’UFCM-CGT avait accueilli favorablement, en 2023, les annonces de mise en place d’un groupe de travail à la suite des NAO 2024, d’un espace de discussion sur l’encadrement, pour aller vers une amélioration de leurs conditions de travail, pour imposer des actions en leur faveur et gagner des droits opposables.

Il aura fallu un long cycle de bilatérales, entrecoupé de périodes de silence, puis une DCI déposée par l’UFCM-CGT pour qu’enfin la direction du GPU mette en place l’amorce d’un travail constructif. En séance, le DRH du groupe SNCF n’évoque plus qu’un groupe de travail employeur-organisations syndicales pour observer ou recommander un changement de culture pour près de 40 000 cheminot·e·s.

Pour l’UFCM-CGT, il faut une négociation pour obtenir des droits ! L’UFCM-CGT préfère parler d’ICTAM (ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise), ce qui reflète mieux la diversité des collèges, parcours et fonctions que la notion d’encadrement ou d’encadrants, qui pourrait cantonner la réflexion aux seuls cadres assurant des fonctions managériales. Il est impossible, par exemple,

  • de parler d’une rémunération ou d’une grille de salaires dédiée uniquement aux cadres ;
  • de restreindre la notion d’encadrement aux seuls cadres ou aux seuls « managers », tout comme d’envisager des parcours professionnels différenciés selon que les fonctions soient considérées transverses, opérationnelles ou concernant des postes d’expert ;
  • de ne pas entendre une nécessaire prise en compte de la charge mentale et du stress lié au travail des encadrants ;
  • d’envisager des actions et/ou mises en œuvre différenciées par société et filiale.

Il est nécessaire de parler sérieusement et sans tabou.

  • S’agissant du traitement spécifique de la rémunération, la CGT renvoie le sujet à la grille unique et à l’ouverture de négociations sur les NAO dans les meilleurs délais.
    l’UFCM-CGT exige la formalisation des responsabilités et leur traçabilité, matérialisée par des délégations de pouvoir et de signature à partir du respect du triptyque compétences-moyens-autorité.
  • Sur la formation professionnelle, la CGT a réaffirmé sa revendication s’agissant des parcours jeunes cadres, intégrateurs et apportant une vision globale de l’entreprise. Ce sujet s’inscrit pleinement dans les discussions qui s’ouvrent sur les parcours professionnels dans le cadre d’un accord Groupe. Les ICTAM doivent pouvoir bénéficier de parcours professionnels valorisants, quelles que soient leurs fonctions, ainsi que de passerelles inter-sociétés dans le Groupe.
  • L’UFCM-CGT revendique l’ouverture d’une négociation sur la mise en oeuvre du droit à la déconnexion, avec des outils adaptés et des moyens coercitifs sous la responsabilité de l’employeur.
  • L’UFCM-CGT propose d’intégrer les postes d’astreinte de DPX et assistant DPX à la liste des emplois repères à pénibilité avérée. Il faut aussi prendre en compte les contraintes du travail en open space et en flex office.
  • Sur le forfait jours, la CGT a réexprimé son opposition à toute forme de forfaitisation en jours. En revanche, elle reste disponible sur l’organisation du temps de travail (ex-titre 3).

Tout ceci participe à la construction d’un nouveau Statut du travail cheminot.

Si ce premier rendez-vous est considéré comme structurant par la Direction, nous en attendons à présent des engagements forts, selon un calendrier à définir et une méthode partagée.

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CHARGE ET TEMPS DE TRAVAIL : DES REVENDICATIONS QUI MONTENT !

| Maîtrise et cadres UFCM

À l’appui d’un syndicalisme de terrain, au plus près des cheminots, l’UFCM-CGT et ses militant·e·s constatent, sur le périmètre du GPU et même plus largement sur l’ensemble de la branche ferroviaire, que le sujet du temps de travail et la charge de travail des ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (ICTAM) est un sujet revendicatif aussi important que celui de la rémunération, avec lequel, au demeurant, il entretient un lien étroit et évident.

Les ICTAM sont directement percutés par les politiques de restructuration et de suppression de postes et voient leur charge de travail croître de façon exponentielle. Nombre d’entre eux expriment le fait de devoir travailler le soir, les week-ends ou encore pendant leurs congés afin de tenir les impératifs de production et soulager leur quotidien au travail, sans pour autant réussir à empêcher ce dernier de s’accumuler, alourdissant de facto leur charge mentale, qui n’a jamais été aussi élevée.

Pour celles et ceux exerçant des fonctions d’encadrement, la réduction massive d’emplois touchant les fonctions transverses engendre un report de charge important : ce dernier se fait essentiellement via des dispositifs de « reporting » en tout genre, transfert de tâches administratives et RH.

La CGT, signataire de l’accord sur le pilotage de l’emploi et le développement des parcours professionnels (PEDPP), a obtenu des garanties concernant l’adéquation charge-ressources (ACR) qu’elle entend bien faire respecter par la Direction.

L’UFCM-CGT REVENDIQUE QUE LES CHARGES DE TRAVAIL SOIENT MESURÉES ET SUIVIES AFIN D’ÊTRE EN PERMANENCE ADAPTÉES À L’AGENT ET PLACÉES SOUS CONTRÔLE SOCIAL !

L’UFCM-CGT combat toute organisation du travail forfaitisée, notamment celle décomptée en jours en vigueur dans la branche. Cette organisation nuit à l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle et reporte les responsabilités juridiques de l’employeur sur le ou la salarié·e et son ou sa responsable hiérarchique direct. Elle génère des discriminations, notamment en faisant un prérequis à la prise de poste. Cette organisation ne permet ni la comptabilisation et la rémunération de l’intégralité des heures travaillées ni les repos journaliers, hebdomadaires et annuels : elle constitue de fait un frein à l’emploi.

TEMPS DE TRAVAIL ➔ LA MÈRE DE TOUTES LES BATAILLES : LE DÉCOMPTE EN HEURES

Afin d’améliorer les conditions de vie et de travail, l’UFCM-CGT a des propositions concrètes, dont :

  • la mise en place d’un décompte horaire pour contrôler le temps de travail mais aussi le temps de repos et que le décompte horaire déclenche des dispositifs d’alerte ; l’instauration de dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur ;
  • l’ouverture de négociations portant sur la réduction du temps de travail à 32 heures, voire moins pour les salarié·e·s en horaires décalés ou travaillant de nuit. Le respect de la durée légale de 35 heures de travail hebdomadaires doit d’ores et déjà être garanti dans l’organisation du travail, y compris pour les ICTAM.

L’UFCM-CGT REVENDIQUE QUE LE TRAVAIL SOIT MESURÉ EN HEURES, SEULE CONDITION À MÊME DE GARANTIR LES DROITS DES AGENT·E·S AU REPOS ET À DES TEMPS JOURNALIERS DE TRAVAIL ADAPTÉS ET RESPECTUEUX DE L’ÉQUILIBRE VIE PRO-VIE PERSO !

 

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URGENCE RET : DE NOUVEAUX DROITS À CONQUÉRIR

Métiers de l'encadrement de la filière trains

| Maîtrise et cadres UFCM

Le métier de RET est dans la tourmente, entre évolutions structurelles de l’entreprise, de son contenu, des attentes de la direction et des ASCT.

Depuis 4 ans, la Fédération CGT propose la revalorisation de la prime de travail après avoir œuvré pour sa refonte. Dans ce contexte, la CGT demeure la seule à défendre les intérêts des encadrants de la filière Trains !

La disparition de la ligne métiers incarnée par la Direction Des Trains et les Établissements Commerciaux Trains ont conduit à une forte déstabilisation des métiers de l’encadrement de la filière Trains, plus principalement celui de RET. La CGT n’a eu de cesse alors, de revendiquer auprès de la direction de la SA Voyageurs le retour à une direction et ligne métiers reprenant tous les métiers de la filière. Dans le cadre des négociations de décembre 2022, la direction a créé la direction du bord, répondant ainsi à une nécessité. Cependant, force est de constater que le poids et l’autorité de la direction Bord ne lui permettent pas d’imposer ses vues aux activités.

Aussi, les différentes organisations du travail ont conduit à des suppressions de postes précieux pour exercer un encadrement de qualité, ce qui a entrainé celles et ceux qui sont demeurés en poste à tenir la barre dans des situations complexes et anxiogènes.

DES PRESSIONS MANAGÉRIALES QUI S’ACCENTUENT !

La transposition dans l’entreprise de l’accord de branche Classifications et Rémunérations a fini d’entériner le concept d’une totale flexibilité. Dans ce contexte, c’est aux encadrants de décliner la notion de polyvalence voulue aux agents de la relation clients. Aussi, cette confusion des genres conduit, par voie de conséquence, à la fragilisation du métier de RET.

La direction impose dès qu’elle le peut la mise en place d’un management généraliste en capacité d’exercer ses fonctions aussi bien en direction d’ASCT que d’ADC ou d’agents des gares ! Cette poly-compétence réclamée par la direction provoque une perte dans la maîtrise de technicité dont le RET est détenteur vis-à-vis des ASCT.

La notion d’un code Prime spécifique est une réalité de l’encadrement d’équipes d’ASCT, cela démontre une réalité : le métier de RET, issu du feu dictionnaire des filières, permet de garantir un encadrement efficace et performant à destination des ASCT !

Cette transformation conduit à des fortes pressions managériales, voire à des injonctions dans le quotidien, notamment lorsqu’il s’agit des pressions subies à l’annonce des mouvements de grève, la direction des établissements oscillant entre culpabilisation pour assurer les circulations et intimidation pour garantir l’accompagnement des trains, mettant de fait les RET et les assistants-RET en position délicate vis-à-vis de leur équipe.

Les RET nouent en effet au quotidien un lien et un relationnel particulier avec les ASCT (accompagnement, RHR, KN1, informations techniques, juridiques…).

DÉROULEMENTS DE CARRIÈRE : GARANTIR UN MÉCANISME SPÉCIFIQUE D’ÉVOLUTION PROFESSIONNELLE

En 2022 et 2023, la CGT a oeuvré pour permettre aux RET d’en finir avec une hérésie : le blocage du montant de la Prime de travail au-delà de la PR18.

Cependant, le projet CGT pour l’encadrement doit connaître de nouveaux développements. Outre le déblocage de la grille au-delà de la PR 18, il s’agit, pour la CGT, de réajuster le montant du code Prime 25 au regard des responsabilités, des connaissances et des contraintes de l’emploi de Responsable d’Équipe Trains. Au regard du niveau de connaissances sécurité, technologiques et juridiques des RET pour répondre aux questions et besoins des ASCT et des missions d’encadrement (suivi ASCT, reporting…), une revoyure du montant du code Prime 25 au niveau du code Prime 24 (celui des ASCT) est largement justifiée, à l’instar de la revendication CGT de reconnaître le métier de RET en ERPA (emploi-repère à pénibilité avéré – ceci permettant la reconnaissance de la pénibilité et de bénéficier d’une CAA spécifique).

 

La CGT exige :

  • que le métier de RET soit pérennisé, ses spécificités reconnues,
  • que la Prime de travail RET soit revalorisée,
  • que le métier de RET soit reconnu ERPA,
  • que les équipes d’ASCT ne dépassent pas 15 effectifs, gage d’un accompagnement personnalisé et de qualité,
  • que les RET ne soit pas soumis à des pressions inacceptables d’accompagnement des trains, notamment lors des arrêts concertés du travail.

La CGT Cheminots, son Union Fédérale des Maîtrises et Cadres et le CTN Trains défendent et défendront systématiquement les intérêts de tous les cheminots de la filière Trains, sans distinction de métier, de statut ou de collège !

 

 

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JEUNES INGÉNIEUR·ES, CADRES,TECHNICIEN·NES ET AGENT·ES DE MAÎTRISE : ORGANISONS-NOUS AVEC LA CGT, SON UFCM ET SES COLLECTIFS JEUNES !

| Espace jeunes

La CGT est une organisation syndicale à disposition de tous les salarié·es pour s’organiser, défendre nos intérêts communs et revendiquer des droits nouveaux et collectifs ! 

C’est la raison pour laquelle la CGT des Cheminots s’est dotée d’outils spécifiques tels que son UFCM (pour les ingénieur·es, cadres, technicien·nes et agent·es de maîtrise) et ses Collectifs Jeunes, dans le but de répondre au mieux aux besoins des cheminotes et cheminots de ces catégories, et de les inscrire dans l’activité globale de la CGT.

Depuis des années, la direction n’a de cesse de vouloir berner les cheminot·es en leur expliquant que les caisses sont vides, malgré 1,6 milliard de bénéfice net en 2024, ou que l’entreprise de Service Public SNCF doit être traitée comme une entreprise comme les autres.
Elle voudrait convaincre que l’ouverture à la concurrence du ferroviaire, la discontinuité de Fret SNCF, la filialisation à outrance, l’externalisation et la sous-traitance sont saines et synonymes de progrès !

Cette même direction désorganise le travail des cheminot·es, supprime de l’emploi, pratique une politique salariale au rabais, tout en attaquant violemment nos garanties et nos conquis sociaux durement gagnés par la lutte ! Cela s’illustre notamment par la fin de l’embauche au Statut, une CCN de Branche (Convention Collective Nationale) de bas niveau et une Complémentaire Santé Obligatoire (CSO) livrée aux appétits financiers du privé ! Ne nous y trompons pas : la dégradation des déroulements de carrière, des parcours professionnels, des collectifs de travail, le manque de reconnaissance de la technicité et des diplômes, la perte de sens du travail, la concurrence entre cheminot·es et le « cheminot·es bashing » sont orchestrés par l’entreprise,qui se cache derrière des décisions politiques. Cette politique conduite contre notre culture cheminote et le service public SNCF engendre un isolement et une précarisation de plus en plus accrue des salarié·e·s, en particulier des jeunes.

POUR LA CGT, PEU IMPORTE LA SA, L’ENTREPRISE FERROVIAIRE, LA FILIALE, LE MÉTIER ; AGENT·E AU STATUT, CONTRACTUEL·LE, ALTERNANT·E, INTÉRIMAIRE,
PRESTATAIRE : UNE SEULE PROFESSION : CHEMINOT·E

Partout, face aux attaques massives de la direction de l’entreprise et des pouvoirs publics sur nos conditions de travail et nos droits sociaux (tels que l’accès au logement ou encore le droit à des activités sportives, sociales et culturelles), il existe une alternative : nous rassembler et lutter collectivement pour défendre notre droit à vivre dignement !

C’est la raison pour laquelle la CGT, 1ère Organisation Syndicale au sein du groupe SNCF, implantée au plus près du terrain, est dotée d’outils à disposition de tous les cheminot·es : par exemple, l’UFCM-CGT (Union Fédérale des Cadres et Maîtrises CGT), qui porte les revendications spécifiques de ces derniers, ou encore les Collectifs Jeunes, chargés d’organiser et rassembler les jeunes cheminot·es désireux de s’investir, débattre, proposer, construire des revendications en direction des Jeunes et de faire la CGT.

La CGT des cheminots est force de proposition et privilégie l’action revendicative en partant de l’expression des besoins des cheminot·es, dans un but de progrès social pour le plus grand nombre. Il est nécessaire de s’organiser, de revendiquer et de construire le rapport de force pour envisager de gagner des droits nouveaux et collectifs !

Le contexte qui nous est imposé d’ouverture à la concurrence, de filialisation et de division du salariat entraîne souffrance au travail et reculs sociaux, terreau des idées d’extrême droite prônant le rejet et le repli identitaire. Il devient donc urgent de nous organiser avec la CGT des cheminots afin de porter avec force et vigueur notre opposition à toute forme de discrimination et notre objectif de conquête de droits nouveaux, dans l’intérêt du plus grand nombre !

Par exemple, notre revendication d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot protecteur avec des garanties sociales collectives est nécessaire au développement d’un service public ferroviaire de haut niveau, fiable et sûr pour toutes et tous !

De tout temps, la jeunesse a été moteur dans la construction des luttes et la conquête de droits nouveaux.

Récemment, les mobilisations exemplaires de la jeunesse tout au long de l’année 2023 lors du conflit historique contre la réforme des retraites, ainsi qu’en juillet 2024 pour faire barrage aux idées d’extrême droite lors du deuxième tour des législatives, en sont les plus beaux exemples !

Jeunes cheminotes et cheminots, rapprochez-vous dès à présent d’un ou une militant·e CGT, d’un syndicat CGT en proximité ou utilisez ce lien  pour nous rejoindre et impulser l’activité revendicative au plus près de votre territoire, dans des outils et collectifs CGT adaptés à vos besoins !

REJOIGNEZ ET RENFORCEZ LA CGT DES CHEMINOTS,

SON UFCM ET SES COLLECTIFS JEUNES !

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