Fédération CGT des Cheminots


MIEUX MAINTENIR DEMAIN

Production Équipement - Ligne hiérarchique

| Maîtrise et cadres UFCM

Pour la CGT, une organisation efficace de la maintenance doit s’appuyer sur la maîtrise de la production. Pour cela, les cheminots doivent se réapproprier leurs métiers, leurs savoirs, leurs connaissances et leurs expériences. Or, la direction, dans son projet « Maintenir demain » ne règle pas les problèmes actuels, mais les déplace.

« On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré. »
Albert Einstein

La CGT exige une (r)évolution de l’organisation qui permette l’amélioration de la qualité de la production et les conditions de vie et de travail de tous les salariés.

Il est impératif de redonner du sens au travail. La sécurité, le respect des normes doivent être au centre de l’organisation. Pour la CGT, le métier garantit la technicité et le savoir-faire.

Le modèle d’organisation de la production à l’Équipement doit être unique et mis en œuvre de la même façon dans tous les établissements. Seule une organisation dans la proximité avec des brigades par métier, permet la connaissance fine des installations.

PAS DE POLYVALENCE DANS LES ÉQUIPES, MAIS RECONNAISSANCE DES MÉTIERS

Le travail s’organise au plus près de sa réalisation avec une ligne hiérarchique claire et des responsabilités formellement identifiées : Compétences, Moyens et Autorité. La CGT et son UFCM proposent et revendiquent :

  • Des chefs d’équipe en charge de la gestion de leur équipe afin de réaliser une production programmée. Ces chefs d’équipe doivent être positionnés sur le deuxième niveau de la Maîtrise (équivalent qualification E) de façon à imposer un véritable parcours professionnel basé sur une évaluation des connaissances métier. Cela correspond à un niveau de diplôme BAC +2 pour un jeune embauché.
  • Ce chef d’équipe ne peut pas dépendre directement du DUO. Un responsable intermédiaire doit également prendre sa part de responsabilité pour les arbitrages et la négociation des moyens de production.
  • Des pôles d’appui d’aide à la programmation, à la commande des approvisionnements, gestion de la sécurité et de la réglementation, RH sont aussi indispensables.
  • Des ingénieries en proximité, qui doivent connaître les infrastructures des territoires.
  • L’internalisation de toutes les charges indispensables à la production. La ligne hiérarchique doit avoir les moyens d’agir et non la gestion bureaucratique, contractuelle et juridique de la sous-traitance

Le projet de la direction doit, en conséquence, être retravaillé avec les cheminots. Nos savoir-faire et notre expertise constituent notre rapport des forces.

DES PARCOURS PROFESSIONNELS POUR ACQUÉRIR DES QUALIFICATIONS ET DES SAVOIRS

L’UFCM-CGT revendique que :

  • les diplômes acquis au cours de la vie professionnelle, y compris dans le cadre d’une VAE, soient reconnus par une qualification correspondante.
  • un dispositif de parcours professionnel d’accès aux fonctions Maîtrises et Cadres interne à la branche ferroviaire sous contrôle des représentants du personnel et ouvert à tous.

UNE GMAO AU SERVICE DES CHEMINOTS ET NON POUR LES DÉPOSSEDER DE LEUR EXPERTISE

La direction veut mettre en place des outils qui démultiplient les saisies tout en ne permettant pas au responsable en proximité de connaitre l’avancée des travaux d’entretien.
Les évolutions numériques, oui, mais pour l’amélioration du suivi et du pilotage en proximité. Elles doivent être maitrisées par des cheminots qui ont la connaissance du patrimoine et des métiers, c’est-à-dire réinternalisées ! Pourquoi faire faire quand on peut faire ?

UNE LIGNE HIÉRARCHIQUE QUI A LES MOYENS D’AGIR

Les fonctions managériales doivent uniquement relever du collège Cadre. Il est nécessaire d’établir une ligne hiérarchique du DUO jusqu’aux agents avec une strate entre UO et Equipes, sans qu’il soit demandé aux chefs d’équipe de porter les sujets d’évolution de l’entreprise.

Les encadrants sont les salariés qui, de la base jusqu’au sommet de l’organigramme, sont habilités de différentes manières à organiser et diriger le travail, arbitrer et donner des ordres et des consignes. Ils ont aussi une responsabilité sur le travail rendu par les équipes, en ce qui concerne la production. La sécurité des circulations doit être leur priorité.

Ne laissons pas le savoir, la compétence, l’expérience, nous échapper !

Les missions professionnelles de chaque encadrant doivent être clairement définies, cohérentes, réalistes et débattues. Les délégations de pouvoir de l’employeur et les liens de subordination doivent être formalisés. Les centres de décision doivent être mis en responsabilité à partir du strict respect du triptyque : autorité, moyens, compétences.

Les prestataires sont des salariés à part entière, avec des savoirs et une expérience. Leur avenir peut devenir celui de la SNCF. Exigeons ensemble de couvrir les cadres d’organisation par un plan d’embauche des prestataires.

La finalité du travail doit être visible, l’évaluation des résultats de l’activité doit être inscrite dans le cadre du collectif de travail, mesurée uniquement à partir du contexte professionnel et des situations concrètes. Le résultat de cette évaluation et son impact sur le parcours professionnel doivent être clairement exprimés aux agents.

La CGT et son UFCM mettront sous contrôle des cheminots les évolutions proposées et, en parallèle, celles attendues. Les experts du ferroviaire, c’est nous ! Ensemble, débattons, proposons, exigeons les moyens de faire sereinement nos métiers.

Réfléchissons la maintenance non pas comme un coût, mais comme un investissement pour l’avenir du ferroviaire.

Les contraintes spécifiques et l’exigence d’un haut niveau de sécurité, bénéficiant à la fois aux salariés de la Branche, aux usagers et aux populations, nécessitent un haut niveau de droits et de garanties sociales applicables à l’ensemble des cheminots.

TOUS CHEMINOTS !
LE TRAVAIL NOUS APPARTIENT …

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SANS DÉCONNEXION, PAS D’ÉMANCIPATION !

| Maîtrise et cadres UFCM

Pour l’UFCM-CGT, la sanctuarisation du droit à la déconnexion est un sujet crucial. Cependant, ce dernier reste cantonné à une simple déclaration d’intention de la Direction, sans effet concret pour les cheminot·e·s. Il ne protège, à l’heure actuelle, ni leur santé, ni leur vie personnelle, ni leur temps de repos. Il est temps d’agir !

L’accroissement des heures de travail accomplies avant ou après les horaires habituels de travail, avec un outil connecté ou non, génère un mal-être croissant et abîme la santé physique et mentale des cheminot·e·s. L’hyperconnexion brouille les frontières entre vie professionnelle et vie privée, prolonge de manière pernicieuse la journée de travail et dégrade considérablement les conditions de travail.

L’augmentation de la charge de travail et les objectifs professionnels de moins en moins réalisables dans des délais imposés et restreints, combinés aux suppressions de postes, conduisent les salariés à travailler en moyenne plus de 40 heures par semaine (et plus de 46 heures pour les cadres).

Pour l’UFCM-CGT, exiger un accord collectif contraignant la Direction sur la question du droit à la déconnexion, c’est imposer des droits opposables pour les cheminot·e·s. Cela doit passer par une évaluation et une mesure réelle de la charge et du temps de travail, permettant mécaniquement de créer les emplois nécessaires à une organisation du travail de qualité, tout en préservant la santé des cheminot·e·s, en allégeant leur charge mentale et en garantissant leurs temps de repos.

Face à l’aliénation au numérique et à la surcharge de travail,
revendiquons l’émancipation collective !

Les progrès technologiques, l’intelligence artificielle et les outils informatiques ayant augmenté la productivité font que les salarié·e·s sont en mesure de produire davantage que par le passé, et ce en moins de temps. Partager les gains de productivité doit donc se traduire pour les cheminot·e·s par travailler mieux et moins longtemps, réduire l’intensité du travail, préserver leur santé physique et mentale, et partir en retraite en bonne santé ! Ceci a aussi pour but de gagner du temps pour sa vie en dehors du cadre professionnel et répondre aux besoins sociaux : parentalité ; accès à la culture, aux loisirs, au sport, renforcer le tissu associatif…

Cependant, la digitalisation des services a aussi accéléré et amplifié le transfert du travail en dehors du temps et du lieu de travail. Les cheminot·e·s sont insidieusement incités par l’entreprise à rester sous tension numérique constante : de la rémunération au miroitement d’un meilleur déroulement de carrière, la pression managériale conduit les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (ICTAM) à cette connexion permanente. Cela accentue l’isolement mais aussi une forme de souffrance, un stress continu sans réelle déconnexion du travail.

Cet état de fait est un élément constitutif du « management par la terreur » subi par un nombre croissant de cheminotes et cheminots aujourd’hui au sein du GPU SNCF et dans la branche.

Humains, solidaires, respectueux de chacun·e et protégeant la santé mentale des salarié·e·s, mobilisons-nous pour gagner le service public ferroviaire de demain !

Pour l’UFCM-CGT, il est urgent de gagner des mesures protectrices en regard de l’usage par les cheminot·e·s des outils connectés en dehors de leurs horaires habituels de travail.

Le véritable droit à la déconnexion, c’est quand le temps de travail est suspendu !

Afin de garantir un réel droit à la déconnexion et des temps en dehors du travail réellement dégagés de toute contrainte professionnelle, l’UFCM-CGT revendique que :

  • aucun·e salarié·e ne puisse être destinataire d’une sollicitation professionnelle en dehors de son temps de travail ou d’astreinte ;
  • il soit instauré des périodes de trêve de messages électroniques, de messagerie instantanée, de téléphonie, de connexion VPN et d’accès aux serveurs de l’entreprise (hors astreinte, cellule de crise, horaires décalés, continuité de service…) en dehors des horaires habituels de travail (l’UFCM-CGT préconise la période entre 19 heures et 7 heures) ;
  • la Direction ait l’obligation, en cas de surcharge de travail, d’heures supplémentaires récurrentes constatées ou de non-respect des durées maximales de travail et minimales de repos, de prendre des mesures immédiates, sous contrôle des CP-SSCT (comités de proximité Santé, Sécurité et Conditions de Travail), pour faire cesser la dérive afin de garantir la santé des salarié·e·s concernés ;
  • il soit mis en place une organisation du travail permettant de lutter contre le culte du présentéisme et les réunions avant 9 heures et après 17 heures ;
  • il soit instauré une négociation annuelle obligatoire spécifique portant uniquement sur le droit à la déconnexion et l’utilisation des outils numériques ;
  • il soit créé un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC), portant notamment la durée du temps de travail à 32 heures par semaine, et une grille unique des salaires.

Se rassembler avec l’UFCM-CGT,
c’est revendiquer une organisation du travail plaçant l’humain au cœur d’un service public ferroviaire de qualité
qui préserve la santé des cheminot·e·s, allège leur charge mentale et génère de l’emploi !

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CHEMINOTS DE L’ENCADREMENT, RESTONS LIBRES DE NOS OPINIONS

| Maîtrise et cadres UFCM

La direction SNCF tente de faire jouer un rôle qui n’est pas le sien à l’encadrement, en lui demandant de s’improviser le relais des objectifs politiques. 

Au-delà du signal de fébrilité renvoyé par ce genre de procédé, cette tentative d’implication de l’encadrement à marche forcée en dit long sur la (non-)considération de la direction SNCF à l’égard de celles et ceux à qui elle délègue autorité et pouvoirs. Sous-entendre que, parce qu’ils ne sont pas en contact direct avec les voyageurs, une partie de l’encadrement ne comprend pas que le coeur de métier est de faire voyager des personnes, est assez problématique. 

Tout ou partie de nos missions ne concourt pas à la production ferroviaire ? Une partie de notre travail serait-elle accessoire ? Cette instrumentalisation de l’encadrement tend à renforcer une fracture dans le corps social cheminot. 

L’UFCM-CGT refuse que les ICTAM soient utilisés hors de leurs métiers, de leurs compétences, et dévoyés à l’accomplissement de tâches pour compenser des manques d’effectifs ou intervenir lors de mouvements de grève. 

L’UFCM-CGT revendique, de longue date, un statut garantissant la liberté d’opinion de l’encadrement. Être fidèle à l’entreprise SNCF, ce n’est pas subir une politique de la « pensée conforme » sans ne rien avoir à dire. 

L’encadrement mérite mieux qu’un rôle qu’il n’a pas choisi et qui ne lui rapportera rien ! 

La charge de travail des encadrants est de plus en plus difficilement mesurable, étant donné le refus du décompte horaires en tentant d’imposer le forfait-jours. Un véritable décompte horaires permettrait aussi de faire valoir des droits opposables en matière de salaire, et donc de les augmenter. 

Maîtrises et cadres, nous sommes des salariés comme les autres, avec un contrat de travail, avec des droits garantis, même si certains ont un rôle particulier : celui de relayer les orientations de l’employeur. 

L’engagement dans la grève des encadrants, des agents opérationnels et fonctions-support dans un établissement ou dans un siège, est un levier pour être entendus. 

L’ENCADREMENT AUSSI SAIT ET PEUT DIRE NON ! 

Quels que soient nos métiers et nos qualifications, nos employeurs ne nous donnent rien. Ils achètent notre force de travail pour en dégager un profit. 

Lorsque nous sommes en grève, c’est-à-dire non-payés, le patronat décrit une perte de ressources financières qui met à mal l’équilibre économique de notre entreprise ! Stopper le travail est un véritable levier de pression économique, quelle que soit sa fonction ! 

De plus, l’engagement des maîtrises et cadres dans le mouvement par la grève est un signe fort, qui pèse de façon importante dans le rapport de forces. 

Il est primordial que ceux qui travaillent et qui sont salariés mais qui ont des responsabilités différentes, s’unissent. Ensemble, nous devons empêcher les tentatives de dissoudre nos forces. 

LA MANIFESTATION EST UN DES MOYENS D’EXPRESSION DÉMOCRATIQUE, LE DROIT DE GRÈVE EST UN OUTIL DE PRESSION ! 

INGÉNIEURS, CADRES, TECHNICIENS, AGENTS DE MAÎTRISE, CHEMINOTS COMME LES AUTRES, 

TOUTES ET TOUS CHEMINOT·ES ! 

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TOUTES ET TOUS CHEMINOT·ES, ENSEMBLE, EN GRÈVE ET DANS L’ACTION !

Action interprofessionnelle du 5 juin 2025

| Maîtrise et cadres UFCM

Peu importe la SA, l’entreprise ferroviaire, la filiale, le métier, que l’on soit agent·e au statut, contractuel·le, alternant·e, intérimaire, prestataire, une seule profession : CHEMINOT·E !
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 5 JUIN POUR FAIRE ENTENDRE NOS REVENDICATIONS !

Pour la CGT et son UFCM, le mécontentement grandissant dans de nombreux métiers et filières, comme l’illustrent la forte mobilisation de ces dernières semaines sur les périmètres métiers des ASCT, des ADC, des RCAD, ainsi que des luttes locales au matériel et à l’équipement notamment, sont nécessaires, légitimes et représentent une étape importante dans le processus de construction de riposte globale que nous portons.

Il nous faut désormais collectivement monter d’un cran le rapport de force, dans tous les services et tous les collèges, notamment chez les ICTAM (ingénieur·e·s, cadres, technicien·nes et agent·es de maîtrise) sous pression permanente, soumis à objectifs, à de nombreuses contraintes d’exercice de leurs métiers, aux réorganisations et aux suppressions de postes !

La problématique des salaires est centrale : la direction ne peut se retrancher indéfiniment derrière des manipulations de chiffres mêlant pêle-mêle GVT (glissement vieillesse / technicité), déroulement en échelons d’ancienneté et en positions de rémunération pour gonfler artificiellement les supposées augmentations de salaires dont les cheminot·e·s auraient bénéficié !

La CGT et son UFCM exigent sans délais la tenue de NAO salaires 2025 en vue d’une augmentation générale des salaires et la refonte/revalorisation des primes de travail de tous les métiers !

Pour l’UFCM-CGT, il est nécessaire d’endiguer les nombreux méfaits engendrés par l’accord classifications / rémunérations, que la CGT a été la seule à ne pas signer, tels que l’augmentation des écarts salariaux et les injustices, comme par exemple le blocage des mesures d’ancienneté pour les cheminot·e·s contractuels des classes 7, 8 et 9 !

C’est en ce sens que la CGT et son UFCM revendiquent la mise en place d’une grille unique des salaires, pour tous les cheminot·es, qu’ils soient contractuels ou au statut !

De la même manière, la question de la pénibilité est fondamentale. La CGT et son UFCM exigent que des négociations sur l’extension de la liste des emplois-repères à pénibilité avérés (ERPA) soient ouvertes rapidement ! À titre d’exemple, les encadrants de proximité ne font pas partie de cette liste, alors qu’ils doivent constamment adapter leurs horaires, effectuer des remplacements, assurer le maintien des connaissances de leur équipe, procéder à diverses tâches administratives ou encore monter l’astreinte ! Les dispositifs de CAA pénibilité doivent également être perfectionnés, notamment être étendus aux métiers de l’encadrement (GM, RET, CTT, ordonnanceurs…) !

La dégradation des conditions de travail, via l’explosion de la charge et du temps de travail, n’est pas en reste : de nombreux ICTAM expriment le fait de devoir travailler le soir, les week-ends ou encore pendant leurs congés afin de tenir les impératifs de production et soulager leur quotidien au travail, sans pour autant réussir à empêcher ce dernier de s’accumuler, alourdissant de facto leur charge mentale qui n’a jamais été aussi élevée, et déséquilibrant encore davantage leur équilibre vie pro / vie perso !

L’UFCM-CGT revendique la mise en place d’un décompte horaires pour contrôler le temps de travail, l’instauration de dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur et l’ouverture de négociations portant sur la réduction du temps de travail à 32 heures/semaine !

L’ensemble de nos revendications s’inscrit dans le cadre du Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) porté par la CGT et son UFCM, nécessaire pour gagner des droits nouveaux et opposables pour tous les cheminot·e·s de la branche, quels que soient leur métier, leur statut ou leur entreprise ferroviaire !

La Fédération CGT des Cheminots et son UFCM revendiquent :

  • Des augmentations générales de salaire et la mise en place d’une grille unique des salaires (cheminots en CDI et statutaires) ;
  • Un accord de haut niveau sur la formation professionnelle qui permette à chacun de s’approprier son métier et tracer des perspectives de carrière ;
  • De l’emploi supplémentaire pour permettre d’assurer la charge de travail dans l’ensemble des établissements ;
  • Des mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et des personnels, ainsi que l’amélioration des conditions de travail et de commande par des collectifs de travail correctement dimensionnés en proximité et formés ;
  • La mise en place de Comités de Proximité Santé-Sécurité et Conditions de Travail ;
  • L’exigence d’un départ à la retraite à 50 ans pour les cheminot·e·s exerçant des métiers à pénibilité, et à 55 ans pour tous les autres cheminot·es ;
  • Une meilleure reconnaissance de la pénibilité pour les métiers de l’encadrement, l’extension de la liste des ERPA, la révision des règles de décompte des périodes d’exposition et l’amélioration des dispositifs de CAA existants ;
  • La mise en place d’un décompte horaires pour contrôler le temps de travail mais aussi le temps de repos, et que le décompte horaires déclenche des dispositifs d’alerte ;
  • L’instauration de véritables dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur.

Dans le cadre du mouvement interprofessionnel initié par notre Confédération, en lien avec le dépôt du projet de loi visant à abroger le recul de l’âge de départ à la retraite.

L’UFCM-CGT APPELLE LES INGÉNIEUR·E·S, CADRES, TECHNICIEN·NE·S ET AGENT·E·S DE MAÎTRISE À ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE ET À SE MOBILISER PAR LA GRÈVE LE 5 JUIN PROCHAIN !

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VERS DE NOUVEAUX DROITS ?

Table ronde encadrement

| Maîtrise et cadres UFCM

L’UFCM-CGT avait accueilli favorablement, en 2023, les annonces de mise en place d’un groupe de travail à la suite des NAO 2024, d’un espace de discussion sur l’encadrement, pour aller vers une amélioration de leurs conditions de travail, pour imposer des actions en leur faveur et gagner des droits opposables.

Il aura fallu un long cycle de bilatérales, entrecoupé de périodes de silence, puis une DCI déposée par l’UFCM-CGT pour qu’enfin la direction du GPU mette en place l’amorce d’un travail constructif. En séance, le DRH du groupe SNCF n’évoque plus qu’un groupe de travail employeur-organisations syndicales pour observer ou recommander un changement de culture pour près de 40 000 cheminot·e·s.

Pour l’UFCM-CGT, il faut une négociation pour obtenir des droits ! L’UFCM-CGT préfère parler d’ICTAM (ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise), ce qui reflète mieux la diversité des collèges, parcours et fonctions que la notion d’encadrement ou d’encadrants, qui pourrait cantonner la réflexion aux seuls cadres assurant des fonctions managériales. Il est impossible, par exemple,

  • de parler d’une rémunération ou d’une grille de salaires dédiée uniquement aux cadres ;
  • de restreindre la notion d’encadrement aux seuls cadres ou aux seuls « managers », tout comme d’envisager des parcours professionnels différenciés selon que les fonctions soient considérées transverses, opérationnelles ou concernant des postes d’expert ;
  • de ne pas entendre une nécessaire prise en compte de la charge mentale et du stress lié au travail des encadrants ;
  • d’envisager des actions et/ou mises en œuvre différenciées par société et filiale.

Il est nécessaire de parler sérieusement et sans tabou.

  • S’agissant du traitement spécifique de la rémunération, la CGT renvoie le sujet à la grille unique et à l’ouverture de négociations sur les NAO dans les meilleurs délais.
    l’UFCM-CGT exige la formalisation des responsabilités et leur traçabilité, matérialisée par des délégations de pouvoir et de signature à partir du respect du triptyque compétences-moyens-autorité.
  • Sur la formation professionnelle, la CGT a réaffirmé sa revendication s’agissant des parcours jeunes cadres, intégrateurs et apportant une vision globale de l’entreprise. Ce sujet s’inscrit pleinement dans les discussions qui s’ouvrent sur les parcours professionnels dans le cadre d’un accord Groupe. Les ICTAM doivent pouvoir bénéficier de parcours professionnels valorisants, quelles que soient leurs fonctions, ainsi que de passerelles inter-sociétés dans le Groupe.
  • L’UFCM-CGT revendique l’ouverture d’une négociation sur la mise en oeuvre du droit à la déconnexion, avec des outils adaptés et des moyens coercitifs sous la responsabilité de l’employeur.
  • L’UFCM-CGT propose d’intégrer les postes d’astreinte de DPX et assistant DPX à la liste des emplois repères à pénibilité avérée. Il faut aussi prendre en compte les contraintes du travail en open space et en flex office.
  • Sur le forfait jours, la CGT a réexprimé son opposition à toute forme de forfaitisation en jours. En revanche, elle reste disponible sur l’organisation du temps de travail (ex-titre 3).

Tout ceci participe à la construction d’un nouveau Statut du travail cheminot.

Si ce premier rendez-vous est considéré comme structurant par la Direction, nous en attendons à présent des engagements forts, selon un calendrier à définir et une méthode partagée.

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URGENCE RET : DE NOUVEAUX DROITS À CONQUÉRIR

Métiers de l'encadrement de la filière trains

| Maîtrise et cadres UFCM

Le métier de RET est dans la tourmente, entre évolutions structurelles de l’entreprise, de son contenu, des attentes de la direction et des ASCT.

Depuis 4 ans, la Fédération CGT propose la revalorisation de la prime de travail après avoir œuvré pour sa refonte. Dans ce contexte, la CGT demeure la seule à défendre les intérêts des encadrants de la filière Trains !

La disparition de la ligne métiers incarnée par la Direction Des Trains et les Établissements Commerciaux Trains ont conduit à une forte déstabilisation des métiers de l’encadrement de la filière Trains, plus principalement celui de RET. La CGT n’a eu de cesse alors, de revendiquer auprès de la direction de la SA Voyageurs le retour à une direction et ligne métiers reprenant tous les métiers de la filière. Dans le cadre des négociations de décembre 2022, la direction a créé la direction du bord, répondant ainsi à une nécessité. Cependant, force est de constater que le poids et l’autorité de la direction Bord ne lui permettent pas d’imposer ses vues aux activités.

Aussi, les différentes organisations du travail ont conduit à des suppressions de postes précieux pour exercer un encadrement de qualité, ce qui a entrainé celles et ceux qui sont demeurés en poste à tenir la barre dans des situations complexes et anxiogènes.

DES PRESSIONS MANAGÉRIALES QUI S’ACCENTUENT !

La transposition dans l’entreprise de l’accord de branche Classifications et Rémunérations a fini d’entériner le concept d’une totale flexibilité. Dans ce contexte, c’est aux encadrants de décliner la notion de polyvalence voulue aux agents de la relation clients. Aussi, cette confusion des genres conduit, par voie de conséquence, à la fragilisation du métier de RET.

La direction impose dès qu’elle le peut la mise en place d’un management généraliste en capacité d’exercer ses fonctions aussi bien en direction d’ASCT que d’ADC ou d’agents des gares ! Cette poly-compétence réclamée par la direction provoque une perte dans la maîtrise de technicité dont le RET est détenteur vis-à-vis des ASCT.

La notion d’un code Prime spécifique est une réalité de l’encadrement d’équipes d’ASCT, cela démontre une réalité : le métier de RET, issu du feu dictionnaire des filières, permet de garantir un encadrement efficace et performant à destination des ASCT !

Cette transformation conduit à des fortes pressions managériales, voire à des injonctions dans le quotidien, notamment lorsqu’il s’agit des pressions subies à l’annonce des mouvements de grève, la direction des établissements oscillant entre culpabilisation pour assurer les circulations et intimidation pour garantir l’accompagnement des trains, mettant de fait les RET et les assistants-RET en position délicate vis-à-vis de leur équipe.

Les RET nouent en effet au quotidien un lien et un relationnel particulier avec les ASCT (accompagnement, RHR, KN1, informations techniques, juridiques…).

DÉROULEMENTS DE CARRIÈRE : GARANTIR UN MÉCANISME SPÉCIFIQUE D’ÉVOLUTION PROFESSIONNELLE

En 2022 et 2023, la CGT a oeuvré pour permettre aux RET d’en finir avec une hérésie : le blocage du montant de la Prime de travail au-delà de la PR18.

Cependant, le projet CGT pour l’encadrement doit connaître de nouveaux développements. Outre le déblocage de la grille au-delà de la PR 18, il s’agit, pour la CGT, de réajuster le montant du code Prime 25 au regard des responsabilités, des connaissances et des contraintes de l’emploi de Responsable d’Équipe Trains. Au regard du niveau de connaissances sécurité, technologiques et juridiques des RET pour répondre aux questions et besoins des ASCT et des missions d’encadrement (suivi ASCT, reporting…), une revoyure du montant du code Prime 25 au niveau du code Prime 24 (celui des ASCT) est largement justifiée, à l’instar de la revendication CGT de reconnaître le métier de RET en ERPA (emploi-repère à pénibilité avéré – ceci permettant la reconnaissance de la pénibilité et de bénéficier d’une CAA spécifique).

 

La CGT exige :

  • que le métier de RET soit pérennisé, ses spécificités reconnues,
  • que la Prime de travail RET soit revalorisée,
  • que le métier de RET soit reconnu ERPA,
  • que les équipes d’ASCT ne dépassent pas 15 effectifs, gage d’un accompagnement personnalisé et de qualité,
  • que les RET ne soit pas soumis à des pressions inacceptables d’accompagnement des trains, notamment lors des arrêts concertés du travail.

La CGT Cheminots, son Union Fédérale des Maîtrises et Cadres et le CTN Trains défendent et défendront systématiquement les intérêts de tous les cheminots de la filière Trains, sans distinction de métier, de statut ou de collège !

 

 

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JEUNES INGÉNIEUR·ES, CADRES,TECHNICIEN·NES ET AGENT·ES DE MAÎTRISE : ORGANISONS-NOUS AVEC LA CGT, SON UFCM ET SES COLLECTIFS JEUNES !

| Espace jeunes

La CGT est une organisation syndicale à disposition de tous les salarié·es pour s’organiser, défendre nos intérêts communs et revendiquer des droits nouveaux et collectifs ! 

C’est la raison pour laquelle la CGT des Cheminots s’est dotée d’outils spécifiques tels que son UFCM (pour les ingénieur·es, cadres, technicien·nes et agent·es de maîtrise) et ses Collectifs Jeunes, dans le but de répondre au mieux aux besoins des cheminotes et cheminots de ces catégories, et de les inscrire dans l’activité globale de la CGT.

Depuis des années, la direction n’a de cesse de vouloir berner les cheminot·es en leur expliquant que les caisses sont vides, malgré 1,6 milliard de bénéfice net en 2024, ou que l’entreprise de Service Public SNCF doit être traitée comme une entreprise comme les autres.
Elle voudrait convaincre que l’ouverture à la concurrence du ferroviaire, la discontinuité de Fret SNCF, la filialisation à outrance, l’externalisation et la sous-traitance sont saines et synonymes de progrès !

Cette même direction désorganise le travail des cheminot·es, supprime de l’emploi, pratique une politique salariale au rabais, tout en attaquant violemment nos garanties et nos conquis sociaux durement gagnés par la lutte ! Cela s’illustre notamment par la fin de l’embauche au Statut, une CCN de Branche (Convention Collective Nationale) de bas niveau et une Complémentaire Santé Obligatoire (CSO) livrée aux appétits financiers du privé ! Ne nous y trompons pas : la dégradation des déroulements de carrière, des parcours professionnels, des collectifs de travail, le manque de reconnaissance de la technicité et des diplômes, la perte de sens du travail, la concurrence entre cheminot·es et le « cheminot·es bashing » sont orchestrés par l’entreprise,qui se cache derrière des décisions politiques. Cette politique conduite contre notre culture cheminote et le service public SNCF engendre un isolement et une précarisation de plus en plus accrue des salarié·e·s, en particulier des jeunes.

POUR LA CGT, PEU IMPORTE LA SA, L’ENTREPRISE FERROVIAIRE, LA FILIALE, LE MÉTIER ; AGENT·E AU STATUT, CONTRACTUEL·LE, ALTERNANT·E, INTÉRIMAIRE,
PRESTATAIRE : UNE SEULE PROFESSION : CHEMINOT·E

Partout, face aux attaques massives de la direction de l’entreprise et des pouvoirs publics sur nos conditions de travail et nos droits sociaux (tels que l’accès au logement ou encore le droit à des activités sportives, sociales et culturelles), il existe une alternative : nous rassembler et lutter collectivement pour défendre notre droit à vivre dignement !

C’est la raison pour laquelle la CGT, 1ère Organisation Syndicale au sein du groupe SNCF, implantée au plus près du terrain, est dotée d’outils à disposition de tous les cheminot·es : par exemple, l’UFCM-CGT (Union Fédérale des Cadres et Maîtrises CGT), qui porte les revendications spécifiques de ces derniers, ou encore les Collectifs Jeunes, chargés d’organiser et rassembler les jeunes cheminot·es désireux de s’investir, débattre, proposer, construire des revendications en direction des Jeunes et de faire la CGT.

La CGT des cheminots est force de proposition et privilégie l’action revendicative en partant de l’expression des besoins des cheminot·es, dans un but de progrès social pour le plus grand nombre. Il est nécessaire de s’organiser, de revendiquer et de construire le rapport de force pour envisager de gagner des droits nouveaux et collectifs !

Le contexte qui nous est imposé d’ouverture à la concurrence, de filialisation et de division du salariat entraîne souffrance au travail et reculs sociaux, terreau des idées d’extrême droite prônant le rejet et le repli identitaire. Il devient donc urgent de nous organiser avec la CGT des cheminots afin de porter avec force et vigueur notre opposition à toute forme de discrimination et notre objectif de conquête de droits nouveaux, dans l’intérêt du plus grand nombre !

Par exemple, notre revendication d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot protecteur avec des garanties sociales collectives est nécessaire au développement d’un service public ferroviaire de haut niveau, fiable et sûr pour toutes et tous !

De tout temps, la jeunesse a été moteur dans la construction des luttes et la conquête de droits nouveaux.

Récemment, les mobilisations exemplaires de la jeunesse tout au long de l’année 2023 lors du conflit historique contre la réforme des retraites, ainsi qu’en juillet 2024 pour faire barrage aux idées d’extrême droite lors du deuxième tour des législatives, en sont les plus beaux exemples !

Jeunes cheminotes et cheminots, rapprochez-vous dès à présent d’un ou une militant·e CGT, d’un syndicat CGT en proximité ou utilisez ce lien  pour nous rejoindre et impulser l’activité revendicative au plus près de votre territoire, dans des outils et collectifs CGT adaptés à vos besoins !

REJOIGNEZ ET RENFORCEZ LA CGT DES CHEMINOTS,

SON UFCM ET SES COLLECTIFS JEUNES !

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UNE DIRECTION DANS LE DÉNI !

GT Encadrement

| Maîtrise et cadres UFCM

Consciente a minima du mal être de l’encadrement et d’une certaine défiance, à l’issue des NAO 2024, la direction a proposé la mise en place d’un groupe de travail  « encadrement ».

La CGT, afin de gagner de nouveaux droits objectifs et opposables, ainsi que pour obtenir une amélioration des conditions de vie et de travail des cheminots ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise, a décidé de participer à la démarche.

Mais force est de constater qu’après presque un an, ce groupe de travail n’est toujours pas mis en place !

Aussi, l’UFCM-CGT a décidé de poser une DCI sur les points suivants :

  • Charge et temps de travail des ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise (ICTAM) ;
  • Qualifications, savoirs et savoir-faire, formation professionnelle ;
  • Reconnaissance de la pénibilité au travail des ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise (ICTAM), qui permet de travailler à améliorer les conditions de vie et de travail.

TEMPS ET CHARGE DE TRAVAIL : CIRCULEZ, Y A RIEN À VOIR !

Pour la direction, l’accord forfait-jours est un bon accord qui répond parfaitement aux besoins des ICTAM. Il n’y a pas de réels problèmes de charge et de temps de travail. Si tel est le cas exceptionnellement, c’est que le dispositif d’alerte n’a pas été activé par les principaux intéressés. Le baromètre « C’est à vous » est bon !

L’UFCM-CGT dénonce le constat ubuesque de la direction concernant une supposée satisfaction de l’encadrement vis-à-vis du forfait en jours. L’encadrement est critique et lucide des dérives permises par l’accord actuel.

Des mesures et outils simples à mettre en place existent pourtant et seraient un signe fort de de reconnaissance des ICTAM et d’amélioration de leurs conditions de travail. L’UFCM-CGT revendique un réel droit à la déconnexion afin de préserver l’équilibre vie pro / vie perso des ICTAM !

CLASSIFICATIONS-RÉMUNÉRATIONS : UN MAUVAIS ACCORD

Les cheminots déplorent le manque de formation initiale et continue nécessaire pour leurs postes et demandent des parcours professionnels incluant une formation qualifiante. L’UFCM-CGT souligne l’importance des lignes métiers et d’une grille unique des salaires pour tous les cheminots. La classification actuelle permet de tordre les métiers et refuse de reconnaître les qualifications ainsi que les diplômes.

L’UFCM-CGT dénonce notamment les dérives des formations complémentaires à l’assessment sur SNCF Réseau qui distinguent les cadres managers des autres et exige plus de transparence et d’équité dans les processus d’avis croisés pour les futurs cadres supérieurs.

INGÉNIEURS, CADRES, TECHNICIENS, AGENTS DE MAÎTRISE :
L’UFCM-CGT EXIGE UNE RECONNAISSANCE DE LA PÉNIBILITÉ
À LA HAUTEUR DES ENJEUX !

Très forte remontée lors du dernier congrès de l’UFCM-CGT et par les cheminots sur le terrain, la reconnaissance de la pénibilité au travail des ICTAM est essentielle pour améliorer leurs conditions de vie et de travail. Cela inclut le stress lié aux responsabilités, les astreintes et l’adaptation fréquente des horaires.

L’UFCM-CGT propose d’intégrer les postes d’astreinte, de DPX et assistants DPX à la liste emplois-repères à pénibilité avérée (ERPA) afin qu’ils soient compensés par des repos supplémentaires et des possibilités de départs anticipées à la retraite, ainsi que la prise en compte des contraintes du travail en open-space et en flex-office dans la charge mentale et le stress lié au travail.

Le spécifique est un rempart contre les dangers du syndicalisme catégoriel, dont le premier est la division du salariat avec une forme de repli identitaire.

La CGT revendique un Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) qui permette d’ancrer des droits transverses et similaires pour l’ensemble des cheminots de la branche, qu’ils soient statutaires ou contractuels, du GPU ou d’une autre entreprise ferroviaire (EF).

Ce nouveau statut, fondé sur des bases de solidarité et d’égalité intergénérationnelles entre cheminots actifs et retraités, doit nous permettre d’élever le rapport de force afin de gagner collectivement la réunification des chemins de fer publics !

RASSEMBLÉS ET ORGANISÉS AVEC L’UFCM-CGT,
CONTINUONS COLLECTIVEMENT À ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE
ET EXIGEONS DES RÈGLES ET REPÈRES COLLECTIFS
SOUS CONTRÔLE SOCIAL !

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L’ULTRA-FINANCIARISATION AU DÉTRIMENT DU SERVICE PUBLIC !

Asset management

| Maîtrise et cadres UFCM

La casse de l’entreprise publique SNCF, opérée depuis des années par les directions et gouvernements successifs, n’a eu de cesse d’abaisser la qualité de service due aux usagers en supprimant de l’emploi et en amoindrissant le cadre social des cheminot·e·s, dans une recherche effrénée de gain de productivité : l’« Asset management » s’inscrit dans cette logique à un degré supérieur.

Depuis les contre-réformes et mauvaises lois de 2014, 2016 et 2018, la SNCF s’est lancée dans une fuite en avant à la recherche de profits court-termistes, en bradant l’emploi, les conditions de travail et l’intérêt du plus grand nombre en matière de transport public de voyageurs et de marchandises. À l’aune du projet « Résonances » envisagé à la SA Réseau, un anglicisme emprunté au champs sémantique du capitalisme a progressivement fait surface : il s’agit de « l’Asset Management ».

Cette appellation englobe l’ensemble des méthodes et des processus qui visent à « optimiser la gestion et la rentabilité des actifs d’une entreprise ». En d’autres termes, l’introduction de cette pratique dans le fonctionnement de l’entreprise vise à gérer les investissements maintenance et travaux, les infrastructures, les bâtiments, l’ingénierie, et peut-être demain le personnel, sa rémunération et sa prévoyance santé/ retraite, comme s’ils n’étaient que de simples actifs financiers, dans l’unique but d’optimiser leur gestion pour maximiser les profits, transformant le service public ferroviaire en une simple activité marchande.

POUR L’UFCM-CGT, IL EST NÉCESSAIRE DE REVENIR
À UNE ENTREPRISE PUBLIQUE, UNIQUE ET INTÉGRÉE !

Une des conséquences directes de l’asset management est l’accélération des processus de transferts de lignes, de travaux de maintenance et d’investissements, ou encore de personnel à des opérateurs privés, ce qui aggraverait la dégradation du service public ferroviaire dans les zones décrétées comme « non-rentables » par l’entreprise et les autorités organisatrices (LDFT, lignes UIC 7 à 9…). L’abandon de pans entiers du territoire au profit de filiales gavées d’argent public accentuera les inégalités et disparités territoriales, les fermetures de lignes et la déshumanisation des gares.

En outre, la volonté de rentabilité financière réduit mécaniquement les investissements dans la maintenance et le renouvellement des infrastructures, mettant ainsi en danger la sécurité des usagers, des cheminots et des circulations. Cette logique conduit inexorablement à des suppressions de postes, à la dégradation des conditions de travail et à une précarisation accrue de l’emploi. C’est ce même principe de gestion du patrimoine SNCF comme un produit financier lambda qui a conduit Gares & Connexions à défigurer les gares en les transformant en de vulgaires centres commerciaux et relais colis ! C’est également par ce biais que SNCF Immobilier est parti à la chasse au moindre mètre carré à économiser, ce qui a mené à la mise en place progressive des flex-office, au détriment des conditions de vie et de travail des cheminots et de leurs parcours professionnels.

PARCOURS PROFESSIONNELS MENACÉS, SOUFFRANCE AU TRAVAIL
ET DÉGRADATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL :

L’UFCM-CGT DIT STOP !

 

L’accord classifications / rémunérations, que la CGT est la seule organisation syndicale à ne pas avoir signé, a fragilisé les parcours professionnels, entraînant une perte de sens du travail et une souffrance au travail de plus en plus grande. Après la réorganisation FGA (Frais Généraux Administratifs) et l’opération « business partner », le déploiement des métiers asset management à la SA Réseau dans le cadre du projet « Résonances » va amplifier la recherche incessante de rentabilité à court terme, au détriment de l’humain et des conditions de travail.

Pour l’UFCM-CGT, la priorité donnée par l’entreprise à la rentabilité financière et à la maximisation des profits n’est pas une fatalité ! Le mécontentement vis-à-vis de la politique de l’entreprise démontre que les cheminots ne sont pas résignés et cultivent l’espoir du retour des jours heureux, de la voie du service public SNCF et d’un cadre social protecteur !

L’UFCM-CGT REVENDIQUE :

  • Le retour à une entreprise SNCF 100 % publique, unique et intégrée, un moratoire sur la discontinuité de FRET SNCF et l’arrêt du processus de filialisation TER, Transilien et Intercités,
  • Une loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation du système ferroviaire,
  • L’instauration de parcours professionnels qui intègrent une formation qualifiante reconnue par le salaire, la reconnaissance de la pénibilité pour améliorer les conditions de vie et de travail et l’ajout de métiers à la liste des métiers à pénibilité avérée,
  • La mise en place d’un décompte horaire pour contrôler le temps de travail mais aussi le temps de repos, pour un véritable droit à la déconnexion afin de baisser la charge mentale chez les ICTAM,
  • Une grille salariale unique valable pour l’ensemble des cheminots de la branche, dans laquelle l’ancienneté des cadres contractuels est reconnue au même titre que les cheminots statutaires, contrairement à aujourd’hui,
  • La mise en place d’un nouveau statut du travailleur cheminot pour l’ensemble des salariés de la branche ferroviaire.

RASSEMBLÉS ET ORGANISÉS AVEC L’UFCM-CGT,
ÉLEVONS COLLECTIVEMENT LE RAPPORT DE FORCE
POUR REVENDIQUER UNE ENTREPRISE SNCF PUBLIQUE À VISAGE HUMAIN !

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CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL, L’UFCM CGT LANCE L’ALARME !

Encadrement

| Maîtrise et cadres UFCM

Le 10 septembre s’est déroulée la seconde rencontre en bilatérale sur le vaste sujet de l’encadrement, en amont d’une future table ronde.
Rapidement, une troisième bilatérale devrait être convoquée. La direction du GPU semble tétanisée dans l’attente politique de la nomination d’un gouvernement et la fin de mandat du président de la SNCF.

Il y a pourtant urgence, les conditions de travail deviennent intenables pour une grande partie des maîtrises et cadres.

Si les ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise restent les premiers défenseurs de leurs métiers, elles et ils alertent régulièrement nos militants de l’UFCM-CGT sur leur charge de travail, de plus en plus intenable. Nombreux nous disent devoir travailler le soir et les jours de repos pour tenir les impératifs de production et soulager un peu leur quotidien au travail. Pour autant, le travail continue de s’accumuler et le niveau de charge mentale n’a jamais été aussi élevé.

AIMER SON TRAVAIL, CE N’EST PAS SE SACRIFIER POUR LUI !

Si ce phénomène n’est pas nouveau, il semble prendre une ampleur nouvelle pour quatre raisons structurantes :

  • La réglementation a effacé le décompte des heures de travail et ne garantit pas les temps de repos. Les dispositifs d’alerte du forfait jours sont inefficaces.
  • La formation nécessaire à la tenue du poste est insuffisante : manque de temps, concentration des écoles de formation, sous traitance, absence de tuilage, etc.
  • Les parcours pro sont illisibles dans une entreprise en complète explosion, où les qualifications ne sont plus reconnues par la classification des métiers, où les seuls palliatifs sont les sujétions et autres rémunérations variables, aléatoires et conditionnées. La CGT revendique des dispositifs d’évolution communs à l’ensemble du Groupe, reposant sur des principes d’impartialité et d’objectivité et sous le contrôle social des organisations syndicales, donc des représentants du personnel.
  • Une pénibilité causée par les aléas, les périmètres d’astreinte, l’absence de moyens humains dans les équipes, la multiplication des tâches, l’absence ou l’insuffisance d’assistants DPX, DUO, etc. ni reconnue, ni corrigée ou combattue, ni même compensée par un départ anticipé.

ASSEZ ! LA DIRECTION EST AUJOURD’HUI DEVANT SES RESPONSABILITÉS !

La direction s’englue dans un paradoxe entre exigences du service public, de la sécurité ferroviaire, de la qualité du travail et des objectifs financiers intenables dans un processus de privatisation par morceaux.

Face aux risques psycho-sociaux grandissants pour les cheminots maîtrises et cadres, l’UFCM a rappelé à l’employeur sa responsabilité pleine et entière de la santé au travail. La direction RH du GPU est sommée d’agir et de ne pas se cacher derrière une pseudo-autonomie des sociétés !
Aujourd’hui, la DRH n’évoque plus qu’un groupe de travail employeur – OS pour observer ou recommander un changement de culture. Non, il faut une négociation pour obtenir des droits !
L’UFCM-CGT a remis le cahier revendicatif avec des urgences à traiter pour renégocier le temps de travail et le charge de travail a priori, pour des parcours pro transverses et transparents, pour la reconnaissance des qualification et la formation, pour des mesures de correction et de compensation de la pénibilité. La définition et la tenue des cadres d’organisation, construits par le dirigeant en proximité en y associant l’expertise des salariés, demeurent la solution pour une organisation stable, suffisamment dimensionnée, pour bien travailler.

La Fédération CGT des cheminots exige l’ouverture d’une négociation salariale pour l’ensemble des cheminots reposant sur une grille pour tous les cheminots (contractuels et statutaires).

La direction est restée peu loquace et nous évoque une étude interne réalisée cet été dont nous exigeons toute la transparence. En séance, la direction s’est montrée attentive aux revendications portées par la CGT. Il nous faut maintenant, tous ensemble, exiger leur satisfaction.

POUR LE CHANGEMENT, POUR IMPOSER L’ESPOIR ET UN AVENIR MEILLEUR, L’UFCM-CGT APPELLE TOUS LES MAÎTRISES ET CADRES, DE TOUTES LES ENTREPRISES FERROVIAIRES À SE MOBILISER PAR LA GRÈVE ET LES MANIFESTATION LE 1sup>ER OCTOBRE 2024.

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23 mai 2025

Matthieu Bolle-Reddat, Conducteur de trains à Paris, Membre du secrétariat du Syndicat CGT des cheminots de Versailles

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