DÉTERMINÉ·ES À GAGNER !
Le cap est clair : rejeter une réforme injuste, injustifiée, injustifiable et gagner de nouveaux droits pour tous les cheminots, particulièrement pour ceux des métiers de la filière Trains.
Mobilisés aux côtés de tous les autres salariés contre le mauvais projet de réforme des retraites du Gouvernement, les cheminots de la filière Trains, singulièrement les ASCT, sont déterminés à gagner sur nos revendications.
70 % de la population sont opposés à cette mauvaise réforme (plus de 90 % des salariés). Nous avons gagné la bataille de l’opinion. Le masque de l’imposture est tombé.
LES ASCT SONT DÉTERMINANTS DANS LA BATAILLE !
Par la grève, les ASCT participent, avec d’autres professions, à bloquer l’appareil de production afin de contraindre le Gouvernement et le grand patronat qui le dirige à entendre nos revendications.
Que nous soyons ASCT au TER, à Ouigo, de TN, d’Intercités ou d’Inoui, en 4 S, en équipe d’assistance, en EML, la mobilisation de toutes et de tous est forte et demeure indispensable pour gagner.
Nous ne voulons pas travailler jusqu’à 64 ans et nous résoudre à de vagues promesses fallacieuses.
Au contraire, la CGT propose de poursuivre la bataille, en exigeant :
- La réouverture du régime spécial pour les cheminots avec un retour au départ à 50 et 55 ans ;
- La création d’une Cessation Progressive d’Activité (CPA) ferroviaire pour tous les cheminots, sur la base des contraintes permanentes liées à l’exercice des métiers du train (contraintes horaires du service public, risques musculosquelettiques, exposition aux ondes électro-magnétiques, etc.), allant au-delà des dispositifs existants ;
- Le maintien et l’extension des bonifications ;
- Des mesures spécifiques de déroulement et de fin de carrière ;
- Des mesures générales salariales et une politique volontariste d’embauche.
Alors que le pouvoir en place tente de museler la contestation populaire par la violence ou en brandissant la menace des réquisitions et de l’interdiction de grève durant les périodes à fort trafic, la mobilisation doit s’étendre pour faire plier le Gouvernement.
Le 6 avril, date de la prochaine mobilisation interprofessionnelle, doit nous permettre d’élever le rapport de force pour gagner sur nos revendications.
UNI·ES ET MOBILISÉ·ES POUR LA GAGNE !