LA DIRECTION DOIT PRENDRE DES VRAIES MESURES DE PROTECTION
CTN TRAINS
Face à la deuxième vague pandémique, les cheminots et singulièrement les ASCT sont encore en première ligne. Depuis le mois de mars, la direction n’a tiré aucune leçon de la crise sanitaire.
Pour protéger les ASCT, elle se contente de reconduire des mesures individuelles très limitées (Gel, masques, etc.) et de réduire le plan de transport.
Des mesures organisationnelles et collectives sont nécessaires pour ne pas que le jour d’après soit identique au jour d’avant !
Les risques de contamination sont importants et les vecteurs de propagation du virus sont nombreux. Le ferroviaire n’échappe pas à cette réalité.
La direction doit donc prendre rapidement des mesures efficaces pour protéger les cheminots.
Au delà de la fourniture de masque s du respect de la distanciation physique et plus largement des gestes barrières il est indispensable que des mesures collectives soient mises en œuvre par la direction.
Elles demeurent primordiales car essentielles dans la lutte contre la Covid 19.
Malgré l’urgence, la direction se contente encore de produire des notes de recommandations sanitaires qui écartent la moindre mesure collective pour s’appuyer sur la responsabilité individuelle des cheminots (gestes barrières et port du masque obligatoire).
La Fédération CGT des cheminots revendique la réduction du temps de travail ( le rallongement des temps de pause, la désinfection plus régulière des espaces de travail, notamment à bord des trains et des dépistages systématiques afin de protéger efficacement les cheminots et enrayer la propagation du virus.
À l’opposé, la direction s’évertue à maintenir sa trajectoire en fonction de ses considérations économiques. Elle active et réactive certains projets sous couvert des conséquences de la crise sanitaire.
La direction annonce la suppression de nombreuses circulations, notamment sur InOui (suppressions de TGV et passages de rame d’UM à US). Par exemple, le plan de transport chuterait jusqu’à 20 % sur l’axe Sud-Est.
Si ces décisions étaient maintenues, les conséquences seraient lourdes pour l’emploi des ASCT, pour leur parcours professionnel (accès TGV) et leur maintien dans les roulements.
Elles seraient également catastrophiques d’un point de vue sanitaire.
En effet, en concentrant dans peu de trains les voyageurs dans un objectif purement économique, la direction prend rait le risque de favoriser la propagation du virus.
La Fédération CGT des cheminots propose des solutions concrètes pour les usagers et pour les cheminots.
Au delà de la réduction du temps de travail et de la mise à disposition des cabinets médicaux avec les moyens humains et matériels nécessaires pour une campagne de dépistage, la Fédération CGT des cheminots revendique :
- Un espace isolé et fermé à la réservation dans chaque rame ;
- Retour à des règles de distanciation dans les trains plus strictes ;
- L’abandon de la campagne « 100% contrôle à bord » afin d’éviter d’exposer les cheminots ;
- La réinstauration de la multi-activité dans les journées de service ;
- 2 ASCT minimum par rame et équipement d’ASCT sur les trains en EAS ;
- La désinfection plus régulière des rames et locaux de coupure ;
- L’augmentation des points de nettoyage Clean Way pour les vêtements professionnels ;
- L’amélioration de l’organisation du temp de travail afin de ne pas exposer les ASCT dans les locaux de coupure ;
- La présence des ASCT en retrait du dispositif embarquement Escale avec la mise à disposition de masque FF P2 et de lunettes individuelles de protection ;
- L’allongement des temps de pause pour les sédentaires ;
- Une organisation du travail par vague et /ou équipes alternantes pour limiter la présence sur le lieu de travail ;
- De meilleures conditions pour les RHR ;
- Une meilleure mise à disposition de masques et gels.
ENSEMBLE, DÉTERMINÉS POUR LE FER !