DES MOYENS POUR LA TRACTION ÉLECTRIQUE !
EALE
Les modifications profondes apportées à la SNCF, couplées avec une politique de réduction des coûts et d’augmentation de la sous-traitance, ont particulièrement affecté le fonctionnement des EALE.
Là où la CGT et les cheminot·e·s ont lutté de concert, des actions gagnantes ont vu le jour.
Si les EALE arrivent généralement à conserver la réalisation de la maintenance, il n’en est pas de même en ce qui concerne la rénovation des installations. La volonté de réduire le personnel et le manque d’anticipation du recrutement créent des creux générationnels qui ne permettent pas la transmission et le maintien des compétences, compromettant ainsi l’avenir du métier.
La volonté affichée de SNCF Réseau de sous-traiter 30 % de la maintenance aura forcément un impact aux EALE.
De plus en plus de travaux qui pourraient être réalisés par des cheminot·e·s le sont par des entreprises qui ont pignon sur rue dans les allées de nos Directions.
Il en est de même pour la gestion nationale du dossier amiante qui est tombée aux mains d’intérêts privés.
Dans les Centraux Sous-Stations, la problématique emploi est prégnante pour les régulateurs. Le recrutement y est exclusivement réalisé avec des ATT-TS. Les perspectives pour évoluer vers d’autres postes sont très faibles, voire inexistantes. Pour la CGT, ce recrutement n’est pas à la hauteur des besoins.
Nos métiers sont moins attractifs et des freins sont mis par l’entreprise pour recruter, notamment au statut, dans l’attente de la mise en place de la réforme.
A cela s’ajoutent les échecs suite à la formation au CPFI de Marseille et, fait nouveau dans nos métiers, nous sommes maintenant confrontés à des démissions ! Elles touchent la quasi-totalité des UP/UO.
Constatant la difficulté du métier, le type d’organisation du travail en roulement 3×8 dans les CSS, le niveau de salaire, le temps de séjour à la régulation avec la difficulté pour évoluer vers d’autres postes, de jeunes cheminots choisissent de quitter l’entreprise.
Des actions en régions ont apporté leur lot d’avancées qui doivent être prises en compte par les cheminots. La création d’un centre de formation EALE à Marseille en fut un exemple. Pour la CGT, de réels investissements dans le système de formation doivent être réalisés. Le CPFI de Marseille doit être maintenu !
Ces luttes des cheminot.e.s qui, avec la CGT, militent pour conserver au sein des UP ou UO, la maintenance, les groupes techniques, la régulation et un pilotage national des EALE, ont permis la reconnaissance des EALE comme une véritable composante de l’INFRA.
Cette liste non-exhaustive démontre, s’il en est encore besoin, qu’il est possible de faire bouger le curseur et d’obtenir la satisfaction de nos revendications lorsque le rapport de forces existe !
Pour la CGT, la charge de maintenance et de conduite des réseaux, la pérennité des équipes et des groupes techniques, nécessitent des moyens en termes de recrutement, de formation, d’évolution de carrière, en accord avec les enjeux pour un service public performant.
La sous-traitance dans les EALE a connu une croissance très forte ces dernières années. S’il n’est pas général pour les EALE, le passage du faire au faire-faire pose, là aussi, la question du maintien des compétences et de leur transfert.
Votez CGT :
- Pour un recrutement conforme à de vrais Cadres d’Organisation ;
- Pour un recrutement permettant des perspectives d’évolution vers d’autres postes ;
- Pour le maintien des entités EALE dans leur propre UP ;
- Pour le maintien des équipes de maintenance et d’une astreinte de proximité ;
- Pour le maintien des CSS et des Groupes Techniques au sein des UP/UO EALE ;
- Pour la pérennité des formations au poste de travail et au CPFI de Marseille ;
- Pour des parcours permettant des délais d’intervention raisonnables.
DÉFENDRE L’AVENIR DE NOS MÉTIERS
EN DONNANT DU POIDS À LA CGT !