Fédération CGT des Cheminots


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LE 15 NOVEMBRE 2022 : LA COLÈRE SE FERA ENTENDRE À L’ÉQUIPEMENT !

Rassemblement Équipement

| Équipement

Initialement prévu le mois dernier, la Fédération CGT des cheminots, forte des nombreuses inscriptions alors enregistrées pour le 18 octobre, appelle de nouveau les cheminots de l’Équipement à un rassemblement national.

Le 18 octobre 2022 a été une forte journée de mobilisation. Les cheminots ont massivement répondu à l’appel de la CGT dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle en confirmant le niveau de mobilisation du 6 juillet et du 29 septembre dernier.

AUGMENTER LES SALAIRES ET LA PRIME DE TRAVAIL

Alors que l’inflation atteint des niveaux singuliers et que les projections pointent une augmentation des prix sur un an pouvant avoisiner les 10 % d’ici la fin de l’année (6,2 % à fin octobre), les hausses de salaire à la SNCF, comme dans la fonction publique, apparaissent particulièrement mesquines. Ces augmentations ne compensent ni l’inflation, ni la hausse des qualifications et de la productivité, ni le contentieux salarial né de plusieurs années de gel des salaires. N’en déplaise à la direction de la SNCF, les cheminots estiment, à juste titre, que le compte n’y est pas !

C’est pour cela que la CGT revendique une augmentation de la prime de travail pour la reconnaissance de la technicité des métiers ainsi qu’une augmentation équivalente de la rémunération des cheminots contractuels. La pétition nationale, signée par plus de 5 000 cheminots, sera remise à la Direction lors de ce rassemblement.

Si la question des salaires est très présente, pour la Fédération CGT des cheminots, les logiques d’abaissement des coûts par les suppressions d’emplois, l’abaissement de la qualité des formations et plus globalement la réduction des moyens financiers et matériels sont à l’origine de la dégradation des conditions de travail des cheminots, de la qualité du service public et de la dégradation du réseau ferroviaire.

La question n’est donc pas, dans un premier temps, de savoir de combien de milliards la SNCF a besoin ou si les 100 milliards réclamés par le président Farandou pour le réseau sont justifiés ou suffisants, mais de savoir de quoi nous avons besoin pour produire des trains de voyageurs, de marchandises et des travaux, dans des conditions de sécurité, de qualité et de travail optimales.

Ce sont les mauvais choix politiques et financiers de la direction SNCF, soutenue par le gouvernement qui nie les évidences, qui conduisent aux situations de plus en plus dégradées que les cheminots rencontrent quotidiennement.

INVERSER LA TRAJECTOIRE DE L’EMPLOI

Nous revendiquons, au niveau national, 4 430 emplois supplémentaires à l’Équipement. Pour la Direction nationale, les effectifs actuels « correspondent à la charge ». Alors que ce sujet est central à nombre de collectifs, ce n’est donc pas un manque d’effectifs. Les cheminots apprécieront ! Nous sommes en face d’une direction hors-sol. Que tirez comme conclusions du jugement de l’accident de Brétigny rendu le 26 octobre ? Est-ce que l’entreprise SNCF va remettre complètement à plat son fonctionnement en attribuant les moyens humains nécessaires à la réalisation de la maintenance et à la garantie de la sécurité ? Nous avons peut-être déjà un début de réponse !

RÉINTERNALISATION DES CHARGES DE TRAVAIL

Celle-ci devient aujourd’hui indispensable. La baisse des effectifs se fait au profit de la sous-traitance, qui est en augmentation. Des renoncements importants se font jour. Là aussi, la Direction n’entend pas changer de cap ! Même ce qui a été positif, par la réinternalisation de 500 emplois sur 5 ans, ne sera pas généralisé.

Concernant le dossier classifications-rémunérations, des exemples très parlants apparaissent dans les établissements : l’exemple d’un nouvel embauché à l’EALE de Châlons-en-Champagne touchant 1 200 euros par mois alors qu’il est en possession d’un Bac+2, positionné classe 1. Les nouveaux embauchés sont les premiers à payer ces mauvais accords.

Nous avons réinterpellé la Direction pour les agents (chefs de brigade, techniciens d’appui et chefs de surveillance des installations électriques) qui se sont vus déclassés et se retrouvent désormais classés comme opérateurs (classes 2 à 4). Nous avons rappelé qu’ils doivent être repris comme techniciens sur l’emploi type « technicien/technicienne de maintenance et travaux de l’infrastructure » (classes 4 à 6). Si la Direction nous dit regarder, les recours seront également un moyen de pression.

Le 18 octobre, à l’appel de la CGT, de très nombreux collectifs de travail des cheminots de tous les collèges ont envoyé un signe fort à l’entreprise. Pourtant, la Direction entend rester droite dans ses bottes !

La CGT revendique :

  • 4 430 embauches immédiates ;
  • l’arrêt de toute externalisation de la formation ;
  • des moyens, des formations, des parcours à taille humaine…

Face à une direction sourde aux légitimes revendications des cheminots de l’Équipement, et forte des actions locales qui se sont tenues sur de très nombreuses régions à l’appel de la seule CGT (Toulouse, Lyon, PRG, Reims, Pays de Loire, Bretagne, Limoges, Montpellier, Normandie, Auvergne, Tours, Bordeaux, Paca), la Fédération CGT des cheminots propose de passer à la vitesse supérieure et appelle les cheminots de l’Équipement à se rassembler nombreux, LE 15 NOVEMBRE 2022, À SAINT-DENIS, À 13h30, pour remettre les pétitions et exprimer nos exigences.

SOYONS NOMBREUX !
ÉLEVONS LE RAPPORT DE FORCE !

J’agis avec la CGT, du 17 au 24 novembre, je vote CGT !

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LA DIRECTION A ENFIN RÉPONDU AUX CHEMINOTS !

Éale

| Équipement

 Suite à la DCI nationale CGT du 5 octobre dernier et dans la continuité de la table ronde NAO du 7 décembre, la Direction fait une première annonce en réponse à la mobilisation des RSS. 

 Alors que la Direction était restée sourde à nos revendications, après un préavis et une action forte des cheminots le 18 octobre 2022, la Direction apporte aujourd’hui un début de réponse. 

En effet, la prime de sujétion Éale va être majorée de 60 euros et renommée « prime de sujétion et technicité » afin de mieux correspondre aux spécificités du métier de régulateur. Cette augmentation prendra effet en janvier. Cette prime n’avait jusqu’ici connu aucune revalorisation depuis sa création en 2006. 

C’est une première victoire pérenne à mettre au crédit des agents qui se sont mobilisés. Loin des effets d’annonce électoraux de certaines organisations syndicales, la fédération CGT s’emploie à porter des revendications cohérentes issues du terrain, par et pour les agents. 

Bien évidemment, il reste un grand nombre de sujets qui doivent être entendus par la Direction et que cette annonce ne saurait cacher. 

 La fédération CGT va poursuivre son travail et maintenir la pression jusqu’à ce que les agents des Éale puissent obtenir satisfaction. 

Encore une fois, la preuve est faite que la mobilisation paie toujours et reste le seul mode d’action efficace. 

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QUEL AVENIR POUR LES ASTI ?

| Équipement

Le 8 décembre dernier, une délégation CGT était reçue dans le cadre d’une audience par la Direction Télécoms Unifiée. La direction devait nous répondre sur l’avenir des télécoms !

Lors de nos échanges avec les cheminots des ASTI/ESTI, l’inquiétude concernant leur avenir était très palpable. Les différentes rencontres avec les directions Réseau et E SNCF, indiquaient une volonté de s’affranchir progressivement des services des agents Télécom.

En effet, en raison de leur état, certaines installations liées à la sécurité, comme les téléphones d’alarme, sont condamnées faute de pièces de rechange. Les projets « FERCOM » et « SOPRANO » supprimeront les téléphones extérieurs, tout comme le projet « GAMEC », qui supprimera les téléphones des passages à niveau.

La direction affirme que la courbe emploi est à la progression et doit le rester. Elle confirme cependant qu’aujourd’hui certains collectifs sont bien tendus.

Pour la CGT, le moindre sous-effectif met à mal la production. Les manques de personnel et l’absence d’embauches sont réels sur certains sites et engendrent des difficultés à tenir les astreintes.

Concernant les charges de travail, la DTU s’est voulue rassurante en soulignant que les budgets restent stables. Elle affirme que les modifications de charge dues à la modernisation du réseau seront compensées par des charges travaux accrues, ainsi qu’une récupération « probable » du réseau GSMR.

Aujourd’hui, ce sont bien environ 7 000 téléphones de voie qui sont appelés à disparaître. Si c’est en lien avec un arrêté sur les passages à niveau appelant à durcir la règlementation, la direction confirme également les importantes difficultés en approvisionnement de certains composants. Elles apportent leur lot de neutralisation de téléphones.

Afin de rassurer ces collectifs, la DTU a adressé une lettre directive à l’ensemble des unités le 06 décembre dernier, suite à notre audience !

Pour la CGT, la modernisation du réseau ne doit pas se traduire par un abandon des installations actuelles. Il convient d’être très prudent dans cette période de forte tension sur les composants et de mutations technologiques.

Pour la CGT, toutes les évolutions techniques nécessiteront des emplois en conséquence ainsi qu’un véritable plan de formation.

La direction dit rencontrer des difficultés à trouver des ressources travaux. Pour la CGT, le profil chef de lot avec accès à la qualification E (classe 5) doit être privilégié pour permettre une meilleure autonomie des agents et trouver un déroulement de carrière correct.

Les modifications des parcours et les manques de personnels formés provoquent des tensions sur les parcours d’astreinte. Elles engendrent des déséquilibres avec des périmètres allant d’une centaine de mètres à plusieurs kilomètres.

La CGT demande que l’organisation de l’astreinte se fasse avec les intéressés concernant l’étendue, la périodicité, le nombre d’agent, les protections. La direction doit agir rapidement pour que ces tensions disparaissent !

De plus, nous réitérons notre revendication concernant la montée des astreintes. Celles-ci sont une reconnaissance technique des agents qui les montent. Pour cela, ils doivent être à la qualification C (classe 3).

Des problèmes de formation sont également constatés. La direction nous indique regretter que des cessions dites de « perfectionnement » ne soient pas tenues par manque d’inscrits. Une aberration au regard des besoins. Pour la CGT, la concentration de toutes les formations télécoms sur le site de Nanterre est une erreur. Elle engendre des difficultés financières pour les stagiaires, des difficultés à trouver des formateurs au vu de la faible attractivité du métier.

Pour la CGT, la direction doit réfléchir à rouvrir certains sites aujourd’hui fermés (dans le cas présent Toulouse) afin de casser cette centralisation. De plus, la fonction de formateur doit être revalorisée pour un meilleur déroulement de carrière de l’agent et être intégrée dans un cursus. Nous avons, à plusieurs reprises, alerté la direction sur le fait que cette fonction est perçue comme un frein au déroulement de carrière, sans réponse jusqu’à aujourd’hui !

Il apparaît que le processus de formation doit être complété par la mise en place de formateurs de proximité, qui peut d’ailleurs être une solution à un accompagnement de la fin de carrière.

La direction réfléchit également à un projet de modification de l’organisation des ASTI. À l’heure actuelle, plusieurs scénarios sont à l’étude. La difficulté d’avoir des canaux de décisions techniques et managériaux séparés a été soulevée par plusieurs directions d’ASTI.

Pour la CGT, même si une simplification des canaux de décisions semble souhaitable, une organisation trop éloignée des Infrapôles paraît risquée, car elle faciliterait l’externalisation de nos métiers.

Même si la direction se veut rassurante sur l’avenir, la CGT appelle les cheminots des ASTI/ESTI à rester vigilants. Les manques d’effectifs, les problèmes de tenue d’astreintes et de formation doivent être réglés dans les plus brefs délais !

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LE VOTE CGT, UNE ACTION GAGNANTE !

Rassemblement Équipement du 15 novembre 2022

| Équipement

Le 15 novembre 2022, plus de 500 cheminots de l’Équipement ont répondu présent à l’appel de la CGT et remis à la Direction plus de 6 000 pétitions exigeant l’augmentation de la prime de travail, des mesures équivalentes pour les contractuels, des embauches massives et des formations professionnelles initiales et continues organisées en proximité.

Cette démarche a été rendue possible grâce aux nombreuses actions organisées ces derniers mois dans les régions, toujours à l’appel de la seule CGT.

Dans cette démarche, deux rencontres avec la Direction se sont tenues. Force est de constater que nous sommes devant une direction qui reste aujourd’hui sourde aux légitimes revendications des cheminots. Aussi, nous devons poursuivre et amplifier le rapport de force.

La dynamique initiée ces derniers mois doit être renforcée. Aujourd’hui, nous rencontrons dans nos tournées nombre de cheminots de tous collèges qui partagent notre analyse. La période est propice aux débats.

Tant sur les besoins en emplois, la réinternalisation des charges travail, la formation, la sécurité, la mise en oeuvre de Maintenir demain, l’accord Classifications-Rémunérations…, la Direction devra faire des propositions aux cheminots.

Renforcer la CGT lors des élections CSE du 17 au 24 novembre prochains sera un des leviers du rapport de force.

Un vote massif en faveur de la CGT nous donnera encore plus de légitimité à intervenir et à travailler, tous ensemble, à des perspectives plus larges.

La CGT revendique :

  • 4 430 embauches immédiates ;
  • la réinternalisation de 500 nouveaux emplois ;
  • l’arrêt de toute externalisation de la formation ;
  • des moyens, des formations, des parcours à taille humaine ;
  • la revalorisation immédiate de la prime de travail.

Un nouveau cap a été franchi aujourd’hui.

Continuons d’élever le rapport de force !

J’agis avec la CGT, du 17 au 24 novembre 2022, JE VOTE CGT !

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EALE, DES SUITES CRÉÉES !

EALE, des suites au 18

| Équipement

L’absence de prise en compte des revendications portées par la CGT a poussé la Fédération à inviter les cheminots des EALE à se mobiliser par la grève le 18 octobre 2022. Les taux de grévistes intéressants confirment que les cheminots des EALE sont en attente de véritables avancées. Il conviendra d’aller plus loin !

EMPLOI

Aujourd’hui, la Direction est prête à raccourcir la formation des CSS afin de valider « plus vite » une flopée de régulateurs. En attendant, elle compte faire appel à l’ELOG national pour colmater les brèches.

Pour la CGT, c’est la démonstration que le volume de recrutements annoncé est encore en-deçà des besoins des UP EALE.

Il manque 150 emplois supplémentaires pour y améliorer réellement la production et les conditions de travail !

PRIME DE TRAVAIL

La justification d’une augmentation salariale pérenne pour l’ensemble des agents doit passer par l’ouverture des NAO 2022 immédiatement. Pour l’augmentation de la prime de travail de 20 %, la Direction nous renvoie vers les DET, qui ont toute la latitude pour la réévaluer.

La CGT revendique la majoration immédiate de la prime de travail pour l’ensemble des agents. Alors prenons au mot cette direction, comme l’ont fait les cheminots de l’EIV de Saint-Dizier, qui ont obtenu la revalorisation de celle-ci jusqu’à la fin de l’année 2022.

AUGMENTATION, GÉNÉRALISATION ET INTÉGRATION DE LA « SUJÉTION EALE » DANS LE SALAIRE LIQUIDABLE

Pour la CGT, puisque cette prime valide un savoir-faire professionnel, en l’occurrence celui des RSS, il est légitime de l’étendre à l’ensemble du personnel des EALE et de l’intégrer aux salaires. Toutes les équipes travaillent en symbiose et sont interdépendantes. La technicité ne doit pas relever de la prime mais du salaire pour permettre un niveau de pension cohérent.

GÉNÉRALISATION DE L’ATTRIBUTION DE LA PRIME « GRAND TRAVAUX » LORS DE GOP, SUITE RAPIDE….

Pour la CGT cette disposition légale, mise en oeuvre dans les EIC, doit être appliquée et se généraliser à l’ensemble des acteurs EALE ! Il n’est pas acceptable que la direction décide d’appliquer la loi « à la carte » !

CLASSIFICATION

Les méfaits de l’accord de branche Classifications-Rémunérations, signé par l’Unsa, Sud-Rail et la CFDT, ne peuvent plus faire débat. Pour rappel, sur la région de Champagne-Ardenne, suite à l’accord, un jeune embauché en formation, détenteur d’un Bac+2, est positionné classe 1 et percevra 1 200 euros par mois ! 23 contrats de ce type viennent d’y être signés !

Les agents du GREE, éléments constitutifs des EALE, ont été exclus de la famille « Maintenance, ingénierie et travaux du réseau ferré » et requalifiés en « gestionnaire du patrimoine ». Suite à nos interventions, la Direction confirme réfléchir à un repositionnement dans la bonne famille. À suivre, donc !

DÉROULEMENT DE CARRIÈRE À LA CLASSE 6 POUR LES RSS SOUHAITANT RESTER À LEUR POSTE

La Direction est dans une opposition idéologique. Même si elle convient de la nécessité de favoriser les passerelles pour les agents désirant partir, qu’en est-il pour celles et ceux souhaitant s’épanouir sur leur poste de travail ? Rien.

Pour la CGT, le passage garanti jusqu’à la classe 6 pour les RSS souhaitant demeurer en poste s’inscrit dans une véritable reconnaissance de leurs technicité et savoir-faire, surtout à l’heure où l’entreprise claironne qu’elle souhaite valoriser ses agents et les faire prospérer !

PASSAGE À LA CLASSE 4 POUR LES AGENTS D’ASTREINTE

Là encore, la Direction n’y voit pas d’intérêt et précise que la classe 3 correspond à ce type de contrainte. Pour rappel, il existe encore de trop nombreux cas où ce sont des classes 2 qui montent l’astreinte, et cela ne semble pas lui poser de problème.

Pour la CGT, dans le même esprit que le point précédent, la reconnaissance et la valorisation du personnel supportant l’astreinte seraient un signe fort de l’entreprise.

REQUALIFICATION EN TES POUR LES RSS ET CONSOLIDATION DES FILIÈRES DE RECRUTEMENT

L’entreprise peine à recruter. Elle peine à conserver ses effectifs, et pour cause !

Pour la CGT, dans des métiers aussi spécifiques que ceux des EALE, il convient d’améliorer grandement la qualité des recrutements afin de lutter contre le trop grand pourcentage d’échecs/abandons/démissions.

FORMATION ET SUIVI PÉDAGOGIQUE À RENFORCER

Pour la CGT, la spécificité des métiers EALE nécessite la création de postes de formateur dans les collectifs.

Seul le rapport de force permettra de faire bouger les lignes. Les sujets sont encore plus larges et devront effectivement être abordés. C’est à l’ensemble des cheminots des EALE que nous devons nous adresser. La CGT poursuivra son travail avec son collectif EALE, et ce dès les élections professionnelles passées.

Nous devons passer un nouveau cap ! Pour cela, les échéances à venir sont importantes.

Nous appelons l’ensemble des cheminots des EALE à participer massivement à la journée d’action du 10 novembre 2022.

Nous appelons massivement les agents EALE à participer au rassemblement Équipement du 15 novembre 2022 à Saint-Denis.

Nous appelons massivement les cheminots des EALE à renforcer la CGT lors des élections professionnelles des 17 au 24 novembre 2022.

J’agis avec la CGT ! Du 17 au 24 novembre,

je vote CGT !

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LES EALE SOUS TENSION

| Équipement

Le 05 octobre 2022, la Fédération CGT des cheminots était reçue par la direction de SNCF RÉSEAU dans le cadre d‘une demande de concertation immédiate sur la situation dans les EALE.

En l’absence de prise en compte des revendications portées, la CGT invite les cheminots des EALE à se mobiliser par la grève et à participer massivement au rassemblement Équipement organisé le 18 octobre 2022 à Saint-Denis.

EMPLOI

La direction annonce un objectif de 140 recrutements en 2022. Les besoins sont tels que la direction est prête à raccourcir la formation des CSS afin de valider « plus vite » une floppée de régulateurs. En attendant, elle compte faire appel à l’ELOG National pour colmater les brèches.

Cette gestion low-cost des effectifs et de la formation n’étonne plus. La direction ne voit donc aucun problème à utiliser des régulateurs « volants » de façon pérenne au sein d’effectifs locaux exsangues ou en forte tension.

Pour la CGT, c’est la démonstration que le volume de recrutements annoncé est encore en-deçà des besoins des UP EALE. Il manque 150 emplois supplémentaires pour y améliorer réellement la production et les conditions de travail !

PRIME DE TRAVAIL

Outre le fait que les directions se renvoient sans cesse la balle sur cette question, la justification d’une augmentation salariale pérenne pour l’ensemble des agents ne semble pas d’actualité. À leurs yeux, il ne faudrait pas que les bénéfices colossaux de l’entreprise, générés par la force de travail des cheminots et sur leur dos, soient diminués d’une quelconque façon !

Pour la Direction, les DET ont toute la latitude « si la situation le justifie » pour la réévaluer. Ce positionnement est inacceptable !

La CGT revendique la majoration immédiate de la Prime de travail pour l’ensemble des agents.

AUGMENTATION, GÉNÉRALISATION ET INTÉGRATION DE LA « SUJÉTION EALE » DANS LE SALAIRE LIQUIDABLE

La direction ne souhaite pas s’engager sur cette voie. Elle balbutie son argumentaire en mélangeant la sujétion EALE avec les taux A et B de l’astreinte ou encore la majoration de milieu de nuit qu’elle considère comme une reconnaissance des métiers. Cela démontre tout l’amateurisme sur ce dossier.

Pour la CGT, puisque cette prime valide un savoir-faire professionnel, en l’occurrence celui des RSS, il est légitime de l’étendre à l’ensemble du personnel des EALE et de l’intégrer aux salaires. Toutes les équipes travaillent en symbiose et sont interdépendantes. La technicité ne doit pas relever de la prime, mais du salaire pour permettre un niveau de pension cohérent.

GÉNÉRALISATION DE L’ATTRIBUTION DE LA PRIME « GRAND TRAVAUX » LORS DE GOP, SUITE RAPIDE….

Pour rappel, cette prime, d’un montant forfaitaire journalier de 13,03 euros, est attribuée aux équipes directement liées à la réalisation des Grands Travaux. La DC 4410 en précise les modalités et les critères d’attribution. Si, historiquement, elle est versée aux agents des EIC, on constate que, règlementairement, son champ d’application s’étend aux Infrapôles et ex-Infralog depuis…2013. Or, La direction tape en touche une nouvelle fois et renvoie cette question au bon vouloir des DET.

Pour la CGT, cette disposition légale, mise en oeuvre dans les EIC, doit être appliquée et généralisée à l’ensemble des acteurs EALE ! Il n’est pas acceptable que la direction décide d’appliquer la loi « à la carte » !

CLASSIFICATION

Les méfaits de l’accord de branche classifications / rémunération signé par l’UNSA, SUD-Rail et la CFDT, ne peuvent plus faire débat. Les exemples se multiplient :

  • Sur la région de Champagne-Ardenne, suite à l’accord, un jeune embauché en formation détenteur d’un bac + 2, est positionné classe 1 et percevra 1 200 euros par mois ! 23 contrats de de type viennent d’y être signés !
  • Les agents du GREE, éléments constitutifs des EALE, ont été exclus de la famille « Maintenance Ingénierie et travaux du réseau ferré » et requalifiés en « gestionnaire du patrimoine ». Même la direction est contrainte d’admettre une incohérence « et apportera des réponses prochainement ».

DÉROULEMENT DE CARRIÈRE À LA CLASSE 6 POUR LES RSS SOUHAITANT RESTER À LEUR POSTE

La direction est dans une opposition idéologique. Même si elle convient de la nécessité de favoriser les passerelles pour les agents désirant partir, qu’en est-il pour celles et ceux souhaitant s’épanouir sur leur poste de travail ? Rien.

Pour la CGT, le passage garanti jusqu’à la classe 6 pour les RSS souhaitant demeurer en poste s’inscrit dans une véritable reconnaissance de leurs technicités et savoir-faire. Surtout à l’heure où l’entreprise claironne qu’elle souhaite valoriser ses agents et les faire prospérer !

PASSAGE À LA CLASSE 4 POUR LES AGENTS D’ASTREINTE

Là encore, la direction n’y voit pas d’intérêt et précise que la classe 3 correspond à ce type de contrainte. Pour rappel, il existe encore de trop nombreux cas où ce sont des classes 2 qui montent l’astreinte, et cela ne semble pas lui poser de problème.

Pour la CGT, dans le même esprit que le point précédent, la reconnaissance et la valorisation du personnel supportant l’astreinte serait un signe fort de l’entreprise.

REQUALIFICATION EN TES POUR LES RSS ET CONSOLIDATION DES FILIÈRES DE RECRUTEMENT

L’entreprise peine à recruter. Elle peine à conserver ses effectifs, et pour cause !

La notion de TES (Tâche Essentielle de Sécurité) apportait des garanties supplémentaires dans la chaîne de recrutement par des visites médicales renforcées ou bien des tests psychotechniques spécifiques.

La direction ne voit pourtant pas de problème dans la qualité des recrutements effectués et se borne à dire que la marge d’erreur n’est pas plus importante qu’au niveau national. 12 %, ça n’est donc pas grand-chose ! Selon ses propos, la bascule en TSAE (Tache de Sécurité Autre qu’Essentielle) n’aurait pas été de nature à appauvrir la qualité des embauches.

Tous les services où il y a un manque cruel de personnels apprécieront sûrement ce positionnement.

Pour la CGT, dans des métiers aussi spécifiques que ceux des EALE, il convient d’améliorer grandement la qualité des recrutements afin de lutter contre le trop grand pourcentage d’échecs/abandons/démissions.

FORMATION ET SUIVI PÉDAGOGIQUE À RENFORCER

L’externalisation de la formation professionnelle montre une nouvelle fois toute son incohérence. La direction n’a eu d’autre choix que de partager notre constat. La spécificité des métiers EALE nécessite la création de postes de formateurs dans les collectifs. Que dire de l’habilitation UTE C18-510 effectuée par des externes qui ne maîtrisent en rien nos installations ?

INTÉGRATION DU TEMPS DE PASSAGE DES CONSIGNES DANS LA DJS

La direction ne souhaite pas cadrer un processus qui semble disparate sur l’ensemble du territoire. Elle va entamer une radiographie des établissements pour fonctionner de gré à gré.

ENFIN, DPX A LA CLASSE 6 + TO A LA CLASSE 5

Là encore, la réalité des établissements varie. La direction effectue des concertations sur ce point.

Pour la CGT, la direction doit revoir ses positions. Les cheminots des EALE attendent de réelles propositions loin de primes actées pour 3 mois.

LA CGT APPELLE LES CHEMINOTS DES EALE À SE MOBILISER LE 18 OCTOBRE 2022 PAR LA GRÈVE* ET À PARTICIPER MASSIVEMENT AU RASSEMBLEMENT ÉQUIPEMENT ORGANISÉ DEVANT LE SIÈGE DE LA DIRECTION À SAINT-DENIS.

DU 17 AU 24 NOVEMBRE 2022, JE VOTE CGT !

*Un préavis couvrant l’ensemble du personnel des EALE, y compris celui assurant l’astreinte ainsi que ceux éventuellement appelés à les remplacer sera déposé sur la période du 17 octobre 2022, 19h00 au 19 octobre 2022, 8h00.

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LE 18 OCTOBRE 2022 : LA COLÈRE DEVRA SE FAIRE ENTENDRE À L’ÉQUIPEMENT !

Rassemblement Équipement

| Équipement

Effectifs insuffisants, conditions de travail dégradées, rémunération indécente sont les maux que vivent les cheminots de l’Équipement.

Pour la CGT, le temps de l’action est venu.

La dégradation de l’état du réseau est amplement documentée par l’audit de l’école polytechnique de Lausanne en 2005, puis dans de nombreux rapports. Pour autant, les gouvernements successifs, au motif des trajectoires financières, n’ont toujours pas apporté les moyens nécessaires à l’amélioration du Réseau.

DES ORIENTATIONS STRATÉGIQUES DÉCONNECTÉES DES BESOINS

Pour la Fédération CGT des Cheminots, les logiques d’abaissement des coûts par les suppressions d’emplois, l’abaissement de la qualité des formations et plus globalement la réduction des moyens financiers et matériels, sont à l’origine de la dégradation des conditions de travail des cheminots, de la qualité du service public, et de la dégradation du réseau ferroviaire.

La direction poursuit le recours à une sous-traitance massive pour réaliser la maintenance. Elle multiplie la création de filiales, les restructurations et les suppressions d’emplois, ce qui remet en cause la sécurité des circulations.

En 2021, l’Équipement a connu une nouvelle baisse de ses effectifs avec la suppression de 231 emplois à la voie, 82 au service électrique, 14 au caténaire, 19 conducteurs Équipement, 14 au télécom…

Pourtant, une négociation s’était engagée en mars 2020, laissant penser qu’une amélioration était possible en réorientant certains choix stratégiques de la direction SNCF. La perspective de remettre nos savoir-faire et l’emploi cheminot au coeur du développement du transport ferroviaire en réinternalisant des charges de travail sous-traitées avait été actée.

Aujourd’hui, c’est une politique du risque calculé qui est appliquée, laissant vieillir jusqu’à la rupture le matériel de l’infrastructure. Cette situation est également un aspect insupportable pour les cheminots de l’Équipement, dont le sens des responsabilités en matière de sécurité, l’appétence du travail bien accompli, sont quotidiennement malmenés et fortement infertilisés.

Pour la CGT, les cheminots ont besoin d’avoir les moyens de bien faire leur travail. Or, lorsque la Direction n’est même pas capable de tenir ses propres cadres d’organisation, nous pouvons considérer qu’on en est loin.

Le recours à l’intérim, la dégradation des conditions de travail ou la non-réalisation du travail sont des soupapes inacceptables pour les cheminots.

INVERSER LA TRAJECTOIRE EMPLOI

Une année sans suppression d’emplois serait non seulement un signe positif mais aussi un véritable bouleversement qui montrerait que nos emplois ne sont plus de simples variables d’ajustement budgétaires. Aussi, notre revendication réclamant 4 430 emplois supplémentaires à l’Équipement n’est pas du tout déconnectée de la réalité.

La transposition de l’accord de branche relatif aux classifications et rémunération, la fin du dictionnaire des filières, la remise en cause des parcours pro, les 40 projets du plan de performance « TOUS SNCF Ambition Réseau 2030 », dont « Maintenir demain », font partie de la même démarche stratégique.

Ces éléments ne constituent que l’infime partie visible d’un projet visant l’économie à tout prix et dont la vocation est de réaliser toujours plus de profit sur l’échine des cheminots.

AUGMENTER LES SALAIRES ET LA PRIME DE TRAVAIL

L’action du 6 juillet sur les salaires a permis de donner une photographie très juste pour l’Équipement car l’ensemble des collèges et des métiers étaient représentés. Notre rémunération est en effet largement insuffisante. C’est pour cela que la CGT revendique une augmentation de la prime de travail pour la reconnaissance de la technicité des métiers ainsi qu’une augmentation équivalente sur la rémunération des cheminots contractuels. La pétition nationale signée par plus de 5 000 cheminots sera remise à la direction lors de ce rassemblement.

Forte des actions locales qui se sont tenues et vont se tenir dans les prochains jours sur de très nombreuses régions à l’appel de la seule CGT (Toulouse, Lyon, PRG, Reims, Pays de Loire, Bretagne, Limoges, Montpellier, Normandie, Auvergne, Tours, Bordeaux), la Fédération CGT des cheminots propose de passer à la vitesse supérieure et appelle les cheminots de l’Équipement à se rassembler nombreux LE 18 OCTOBRE 2022 À SAINT-DENIS À 11h00 pour remettre les pétitions et exprimer nos exigences, puis à rejoindre la manifestation nationale des cheminots actifs et retraités organisée par la Fédération CGT À PARTIR DE 12H30 PLACE D’ITALIE. C’est une étape supplémentaire à la satisfaction de notre revendication.

SOYONS NOMBREUX !
ÉLEVONS LE RAPPORT DE FORCE !

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UNE SIGNATURE LOURDE DE CONSÉQUENCES À L’ÉQUIPEMENT 

Classification

| Équipement

La direction du GPU a entrepris de transposer à la SNCF le volet « Classifications » de l’accord de branche validé par l’Unsa, Sud-Rail et la CFDT. Pour les cheminots de l’Équipement, cette mise en oeuvre va engendrer de lourdes conséquences sur les déroulements de carrière, les parcours professionnels. Elle consacre l’ultra-polyvalence et le cumul des missions. Au-delà des recours individuels, la Fédération CGT des cheminots propose d’agir collectivement pour contrer cette casse sociale.

Chaque cheminot a reçu un courrier lui indiquant son rattachement à un nouvel emploi type ainsi que sa classe (qualification).

Le morcellement de la filière Équipement

Seulement 24 emplois types de la filière Équipement sont désormais répertoriés et rattachés à la famille « Maintenance, ingénierie et travaux du réseau ferré ».

Plusieurs emplois en sont sortis et référencés :

  • dans la famille « Gestion foncière et immobilière », à l’exemple des agents du GREE, ils ne sont plus repris en tant qu’opérateurs de maintenance et de travaux des systèmes électriques mais en tant qu’opérateurs patrimoine.
  • dans la famille « Fonctions transverses », c’est par exemple le cas des « agents techniques voie SEG télécom ».

Ces deux exemples (non exhaustifs) démontrent que la Direction procède à un véritable morcellement de la filière Équipement, mettant ainsi en péril les parcours professionnels et le déroulement de carrière des agents concernés.

La polyvalence au fondement des réorganisations

Les emplois types sont ultragénériques et décrivent de manière très sommaire les tâches à accomplir. Cette imprécision permet au patronat de multiplier les polyvalences, l’accumulation de missions, des habilitations ou de tâches nouvelles, au gré des objectifs de productivité, entraînant notamment des impacts sur la sécurité mais aussi sur l’emploi.

Chaque emploi type reprend plusieurs tâches et missions qui relèvent de métiers très différents, tels que « garde-barrière » ou bien encore « signalisation mécanique ».

Ainsi, sur la région de Strasbourg, la Direction souhaite par exemple soumettre les caténairistes à une nouvelle formation afin de leur ajouter des missions supplémentaires, telles que le réglage et les mesures de contrôle d’installations. Celles-ci sont aujourd’hui réalisées par les cheminots du pôle Ingénierie régional.

La Direction avance également ses pions en termes d’organisation de la production. En créant 4 nouveaux emplois de « technicien de production REQ », elle normalise Maintenir demain et marque sa volonté d’augmenter la polyvalence en reportant de nouvelles responsabilités vers ces cheminots.

Tous ces indicateurs témoignent que la Direction fait de la polyvalence le socle de l’organisation de la production au sein des établissements de l’Équipement.

Déclassification des métiers et déroulements de carrière limités

Dans le cadre de cette transposition, de nombreux techniciens des métiers de l’Équipement (chef de brigade, technicien d’appui et chef de surveillance des installations électriques) se sont vus déclassés et se retrouvent désormais classés comme opérateurs (classes 2 à 4).

Par ailleurs, les déroulements de carrière sont désormais établis au gré des postes à pourvoir et de la stratégie économique de la Direction, sans aucun mécanisme ou règle écrite de progression en classe. En l’absence de critères formels et de contrôle, notamment concernant les conditions d’accès à la classe supérieure (examen, concours, expérience…), ils n’ont plus de perspective d’évolution.

Pour la CGT, ces agents doivent être repris comme techniciens sur l’emploi type « technicien/technicienne de maintenance et travaux de l’infrastructure » (classes 4 à 6).

Enfin, le positionnement des responsables d’équipe (REQ) sur la classe 4 démontre la volonté de la Direction, dans les projets qu’elle porte (Maintenir demain), de déclasser les métiers.

Des inégalités érigées en normes

Les inégalités entre les statutaires et les contractuels vont s’accentuer, créant des gouffres entre cheminots. Les statutaires ont été assimilés aux différentes classes selon leur grade et leur position de rémunération. Les contractuels sont classés selon l’emploi qu’ils occupent (poste tenu). Ainsi la Direction a déclassé de nombreux emplois pour in fine déclasser les cheminots contractuels.

D’autre part, en transposant cet accord à la SNCF, la Direction n’a plus l’obligation de reconnaître les diplômes à l’embauche ou en cours de carrière. Les cheminots sont tous recrutés à la classe 1, quel que soit leur métier ou leur diplôme, jusqu’à la validation de leur formation « 1er emploi » et l’obtention des habilitations ou autorisations nécessaires. C’est également le cas pour les alternants.

La Fédération CGT des cheminots revendique une grille unique reconnaissant les diplômes et qualifications pour TOUS les cheminots.

Parcours professionnels : le fait du prince

Sous couvert de la transposition de l’accord de branche, la Direction s’est empressée d’effacer tous les parcours professionnels qui étaient possibles et formalisés entre les métiers de l’Équipement.

Les dangers sont bien réels pour l’ensemble des cheminots de l’Équipement, notamment ceux dont les emplois ont été rattachés aux familles « Gestion foncière et immobilière » et « Fonctions transverses ».

Il n’y a plus de parcours professionnels entre les emplois types au sein d’une même famille professionnelle ou de règles collectives d’accès à des emplois types de familles professionnelles distinctes. C’est la Direction qui détermine arbitrairement les parcours professionnels des cheminots contractuels et statutaires.

La Fédération CGT des cheminots exige des parcours professionnels formalisés pour les cheminots des métiers de l’Équipement avec des garanties collectives et individuelles valorisantes.

Une remise en cause de la reconnaissance de la pénibilité

La modification des emplois repères, donc des contours des métiers, va impacter négativement certains acquis, comme la reconnaissance de la pénibilité des 81 métiers qui ouvrent notamment droit à la CPA.

Dans la nouvelle classification, « opérateur de production ouvrage d’art » disparaît de la liste des emplois types et repères. À défaut d’être repris sur un autre emploi type reconnu à pénibilité avérée, les agents concernés pourraient donc perdre cet acquis.

Les mêmes conséquences pourraient s’appliquer pour les agents repris dans les 4 emplois créés (technicien/ne de production caténaire REQ, voie REQ, SM REQ, signalisation/énergie REQ) puisque ces emplois repères ne sont pas référencés en l’état dans la liste des métiers à pénibilité avérée.

FACE À CETTE CASSE SOCIALE, LA CGT APPELLE LES CHEMINOTS À CONTACTER RAPIDEMENT LES SYNDICATS LOCAUX ET LEURS REPRÉSENTANTS CGT POUR CONTRECARRER COLLECTIVEMENT LES VELLÉITÉS PATRONALES !

PLUS FORT ENSEMBLE, AVEC LA CGT !

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INFO LUTTES : LES CHEMINOTS DE L’ÉQUIPEMENT HAUSSENT LE TON !

| Équipement

16-05
PAYS DE LA LOIRE
Les cheminots ne veulent pas de cette organisation du travail

À l’initiative de la CGT, des cheminots de l’Équipement se sont rassemblés le 16 mai à Nantes pour faire bloc contre le projet « Maintenir Demain » que souhaite leur imposer l’entreprise. Une trentaine d’agents SE venus de toute la région se sont réunis devant les locaux SE de Nantes, malgré un mail d’intimidation de la direction. Ils ont donc interpellé les « collaborateurs » de la direction qui passent présenter ce projet dans chaque secteur pour prêcher le bien fondé. Les cheminots n’en veulent pas dans l’état ! Sa mise en place sera néfaste pour les déroulements de carrière et dégradera l’ambiance au sein des équipes. Les parcours seront rallongés, avec les risques routiers que cela engage.

Les revendications suivantes ont été portées :

  • Des DPX à la qualification F ;
  • Un découpage d’astreinte réduit ;
  • Un doublement des compensations d’astreinte ;
  • La qualification C, au premier mois de la prise d’astreinte, pour une reconnaissance technique de tous les agents qui la montent ;
  • Six embauches de SE en plus des 17 embauches prévues et sans réduction des CO.

À l’issue de ce rassemblement, 2 cheminots ont rejoint la CGT.
Des suites à ce mouvement sont d’ores et déjà étudiées afin de l’élargir à tous les cheminots de la région.


08-06
BRETAGNE
Les cheminots demandent plus de sécurité

Les cheminots demandent plus de sécurité Mercredi 8 juin 2022, avait lieu, à Rennes, la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT). Son président n’est autre que le directeur de l’Infrapôle Bretagne. Ce fut l’occasion pour une cinquantaine d’agents de l’Infrapôle Bretagne de venir interroger la direction sur les trop nombreux incidents de sécurité qui ont eu lieu sur notre territoire ces derniers mois et surtout ces dernières semaines.

Cette réunion était donc le moment pour les agents de rappeler l’importance de leurs métiers dans l’organisation quotidienne des chantiers. Face aux interventions des cheminots, la direction devait proposer une réunion avec des cheminots présents.

Des suites à ce mouvements sont d’ores et déjà étudiées afin de l’élargir à tous les cheminots de la région.


14-06
REIMS
Les cheminots demandent des emplois, du salaire, l’augmentation de la prime de travail

Pour les cheminots de la région de Reims, la lutte du 14 juin n’était qu’une première mise en bouche. Les cheminots sont excédés. Les maux ne manquent pas (pression, qualité de vie, organisation du travail, manque de personnel, salaire trop bas et non socialisé, inquiétudes de la concurrence, « maintenir demain », etc.)

Les AG ont réuni plus de 110 cheminots sur le secteur, notamment à Charleville, Reims, Châlons en Champagne, Troyes) à l’appel de la seule CGT. La direction a refusé de communiquer les taux de grévistes, et pour cause. Après recensement, ce sont entre 30 et 40% des cheminots de l’Équipement qui se sont mis en grève, dont beaucoup de cadres.

Suite à ce mouvement, une nouvelle rencontre avec la direction est prévue par la mise en place de la prime de travail (+20%).

La direction s’est également engagée à respecter les CO et à réaliser des embauches sur tous les postes vacants et manquants.
2 adhésions ont été réalisées et 3 sont en attente lors de cette seule journée d’action à l’Équipement.

Des suites à ce mouvements sont d’ores et déjà étudiées afin de l’élargir à tous les cheminots de la région.


20-06
PARIS RIVE GAUCHE

Les cheminots d’IPSO se sont rassemblés le 20 juin à Juvisy pour interpeller le DET, à l’appel de la CGT, sur les problématiques de « Maintenir Demain », de l’emploi et des salaires.
Sur « Maintenir Demain », les cheminots ont exprimé leur refus de ce projet mortifère pour l’emploi avec des suppressions de postes, des déqualifications de postes notamment du REQ, davantage de polyvalence et d’externalisation.

Le compte n’y est pas sur la transformation de la ligne managériale, sur les futurs postes des DPX, TO et TA, sur les limites des UTM, équipes, brigades, parcours, parcours d’astreinte, sur les changements de LPA, sur l’impact sur les autres UP de l’établissement.

Les besoins en effectif, avec des CO non-comblés depuis de trop nombreuses années, ont également été abordés. D’ailleurs, 100 postes sont vacants au CO. La CGT a porté les besoins en recrutement dans tous les collectifs avec l’exigence de réaliser les 135 autorisations d’embauche prévues en 2022 et un volet supplémentaire de 50 emplois afin de réaliser la charge de travail. La formation des agents et la transmission des compétences sont indispensables.
La question des salaires a été portée avec force par les cheminots.

Des suites à ce mouvements sont d’ores et déjà étudiées afin de l’élargir à tous les cheminots de la région.


20-06
BORDEAUX

En amont de la manifestation d’intérêt général du 20 juin 2022 à Bordeaux, les cheminots de l’Équipement de l’Aquitaine et du Poitou-Charentes se sont rassemblés devant le siège de l’infrapôle Aquitaine afin de se faire entendre par la direction.

La CGT a porté une fois de plus les principales revendications des cheminots, à savoir :

  • L’augmentation générale de nos salaires et de la prime de travail et équivalent pour les contractuels ;
  • Des emplois en conséquence dans nos brigades et équipes ;
  • L’arrêt de la dégradation de nos conditions de travail ;
  • L’arrêt de « Maintenir demain » ;
  • Des conditions sociales d’un haut niveau.

De plus, un mail reçu par les agents dans les équipes de l’établissement de l’infrapôle Aquitaine visant à réécrire le GRH0131 par le biais d’une note datant de 2012, à savoir de limiter à une seule prime de conduite par véhicule et par jour, a entraîné la colère des cheminots. Ils se sont organisés en déposant massivement les clés des véhicules de service.

Face à la grogne massive et à l’intervention de la CGT, la direction a donc envoyé aux équipes un message de désaveu. Elle ne remettra pas en cause le nombre de prime de conduite !

À l’issue de ce rassemblement, plusieurs jeunes cheminots ont pris contact avec la CGT.

Des suites à ce mouvements sont d’ores et déjà étudiées afin de l’élargir à tous les cheminots de la région.


28-06
LYON

Ce sont plus de 180 cheminots de l’Équipement qui se sont rassemblés face au siège de l’Infrapôle Rhodanien pour exprimer leur colère. Depuis trop longtemps, les revendications en termes de salaires et d’emploi ne sont pas entendues par une direction déconnectée de la réalité. Combien de chantiers reportés, sous-traités ou en suspens, faute de cheminots ?! Sous le dogme financier, c’est une véritable purge des effectifs que la direction impose, nous dépossédant un peu plus chaque jour de notre savoir-faire, de notre travail ! Et comme si cela ne suffisait pas, le pouvoir d’achat est particulièrement mis à mal. Cette question est de plus en plus prégnante au regard de l’inflation galopante. L’éloignement domicile-travail imposé par les différentes restructurations, fait d’autant plus mal au porte-monnaie quand il s’agit de faire le plein de carburant. La CGT porte depuis de nombreux mois l’exigence d’augmenter les salaires et les pensions de retraite.

Face au mutisme de cette direction, il conviendra d’élargir plus largement l’action à l’ensemble des cheminots de la région.


30-06
MONTPELLIER

Ce sont plus de 150 cheminots de l’Équipement, venus de toute la région, qui se sont rassemblés devant la Direction SNCF. Une première étape réussie pour aller chercher de véritables avancées à la hauteur des revendications des cheminots.

Les cheminots et la CGT ne peuvent pas accepter de nouvelles suppressions d’emplois et de postes qui engendreront de réelles incapacités à maintenir le Réseau dans un court délai.

La CGT a également alerté la direction sur la détérioration des conditions de travail des cheminots, à savoir des surcharges de travail, le développement important des RPS suite aux nombreuses annonces de réorganisations, de trop nombreux accidents de travail, des astreintes réduites, des volumes d’heures effectuées des agents soumis au forfait-jour au-delà des textes réglementaires….

Le rapport de force des cheminots aura permis de faire bouger des lignes sur l’emploi avec huit mutations et cinq recrutements supplémentaires, sur l’arrêt de la suppression de la brigade de St Chély d’Apcher, le report du projet de flicage par géolocalisation des véhicules et la proposition d’une enveloppe pour la majoration de la prime de travail.

Les cheminots, mobilisés et déterminés, ont appelé à amplifier le rapport de force et à poursuivre la mobilisation.

Les luttes se multiplient, d’autres sont d’ores et déjà annoncées en région à la rentrée.

RESTONS MOBILISÉS ! 

AMPLIFIONS LES LUTTES !

 

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LA BATAILLE DE L’EMPLOI !

| Équipement

Le 4 avril 2022, s’est tenu un comité de suivi concernant la réinternalisation à l’Équipement correspondant, selon les annonces de la Direction, à 500 postes sur 3 ans. Au-delà de ces emplois arrachés, la CGT a de nouveau interpellé la Direction sur sa politique dévastatrice en termes d’emplois.

Les orientations de la Direction se traduisent par une recherche effrénée de rentabilité. Le volume d’emplois n’est plus envisagé comme un moyen indispensable à la production mais comme un facteur comptable à réduire sans cesse. Les investissements sont insuffisants, la qualité de la production s’affaisse par conséquent, mais les objectifs financiers sont tenus.

L’Équipement n’est donc pas épargné et paie le prix fort. En 2021, la direction de Réseau a détruit 231 emplois à la voie, 82 au service électrique, 14 au caténaire, 19 conducteurs Équipement, 14 au télécom… Ce qu’elle donne d’une main, elle le retire de l’autre !

LA DIRECTION FREINE, DONNONS-LUI DE L’ÉLAN !

Pourtant, une négociation s’était engagée en mars 2020, laissant penser qu’une amélioration était possible en réorientant certains choix stratégiques de la direction SNCF. La perspective de remettre nos savoir-faire et l’emploi cheminot au coeur du développement du transport ferroviaire en réinternalisant des charges de travail sous-traitées avait été actée.

L’idée même de reconnaître, à travers la revalorisation des primes de travail, les évolutions de la technicité des métiers, notamment le développement du digital, n’était plus rejetée en bloc.

Aujourd’hui, la direction de SNCF Réseau entraîne les cheminots dans une nouvelle organisation de la production au rabais : Maintenir demain. Jamais, en effet, l’emploi n’est abordé, et pour cause !

Comment qualitativement produire mieux en étant moins ? Comment garantir la sécurité des circulations, des personnels alors que les effectifs organisés fondent d’année en année ?

DES EMPLOIS POUR BIEN FAIRE SON TRAVAIL !

Pour la CGT, les cheminots ont besoin d’avoir les moyens de bien faire leur travail. Or, lorsque la Direction n’est même pas capable de tenir ses propres cadres d’organisation, nous pouvons considérer qu’on en est loin. Le recours à l’intérim, la dégradation des conditions de travail ou la non-réalisation du travail sont des soupapes inacceptables pour les cheminots.

Une année sans suppression d’emplois serait non seulement un signe positif mais aussi un véritable bouleversement qui montrerait que nos emplois ne sont plus de simples variables d’ajustement budgétaire. Aussi, nous revendiquons 4 430 emplois supplémentaires.

RÉINTERNALISER : UNE NÉCESSITÉ !

L’accroissement de la réinternalisation de charges de travail, impliquant des créations de poste et des embauches, prouverait concrètement que les cheminots sont bien au coeur de la stratégie de l’entreprise.

L’organisation de la production doit notamment prendre en considération les préoccupations des cheminots, leur niveau de technicité et de qualification. Les moyens humains et matériels doivent être en adéquation avec les installations. Pourquoi faire faire alors que l’on peut faire, et bien faire !

Les manques d’effectifs ne peuvent plus servir de prétexte pour recourir à la sous-traitance. Ne plus externaliser de charges de travail que les cheminots peuvent réaliser est une nécessité tant en matière de maîtrise d’oeuvre, de sécurité ferroviaire, que de qualité de la production.

PAR LA MOBILISATION COLLECTIVE, CA BOUGE !

Les cheminots de l’Équipement de Toulouse l’ont d’ailleurs pleinement démontré. Le rapport de forces engagé en 2021 a pris, le 17 février dernier, une autre dimension. La direction de l’infrapôle Midi-Pyrénées devait répondre aux légitimes revendications des cheminots en termes d’emplois. Ils seront au nombre de 82 (13 opérateurs SE, 29 opérateurs Voie, 1 soudeur, 4 opérateurs Caténaire, 6 opérateurs SM, 4 régulateurs Sous-station, 1 opérateur EALE, 1 opérateur LT, 1 TAM et 1 opérateur Télécom, 1 attaché TS Télécom, 4 attachés TS Voie et 2 attachés TS SE, 7 jeunes cadres Voie, 7 jeunes cadres SE).

Cet exemple d’action collective est à étendre partout afin de contraindre la Direction à satisfaire les besoins d’une production efficace, le service public et les cheminots !

La CGT revendique :

  • des parcours à taille humaine maintenable par le recrutement de 4 430 agents permettant de réaliser l’ensemble des missions de sécurité effectuées en interne ;
  • la réinternalisation de l’ensemble des Moso ;
  • une pleine maîtrise de la production ;
  • des moyens nécessaires (draisines, camions équipés de grue, etc.) mis à disposition des cheminots ;
  • a dotation d’outillages adaptés et modernes permettant l’entretien du réseau ferroviaire et l’amélioration des conditions de travail des agents.

La bataille de l’emploi doit être menée partout. Si la Direction se vante d’avoir réinternalisé 800 emplois à l’Informatique et 500 à l’Équipement, elle n’est toujours pas en capacité de nous présenter les 400 emplois supplémentaires annoncés par la DRH du GPU SNCF, le 6 juillet 2021. Allons les chercher !

ENSEMBLE POUR NOS EMPLOIS, MAINTENANT ET DEMAIN !

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