Fédération CGT des Cheminots


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COMBATTRE LA POLYVALENCE DESTRUCTRICE D’EMPLOIS

| Exploitation

Les activités Voyageurs ambitionnent d’accélérer, en 2021, une politique axée sur une polyvalence débridée.

La CGT se prononce d’ores et déjà contre ce projet, dont le seul but est de poursuivre et d’amplifier son « plan social » au Commercial Voyageurs, en enjoignant les encadrants à employer au besoin des méthodes de management agressives.

L’exemple de la mise en oeuvre du détourage de la gare de Massy TGV au 1er décembre 2020 suffit pour analyser les méfaits de la politique de la polyvalence sur la santé et la sécurité !

ORGANISATION VOULUE DE LA PÉNURIE

Partout, l’entreprise organise sciemment les manques de personnel, en réduisant le nombre d’agents pour tenir les Cadres d’Organisation. Ainsi, à Massy TGV, ce sont environ 6 postes de réserve sur 12 qui ne sont pas tenus. Dans ce contexte fortement dégradé, la direction ne respecte pas ses obligations de couvrir les postes vacants conformément au STATUT.

Ce n’est pas tout, la direction continue sa casse de l’emploi dans le cadre d’une nouvelle « réorganisation » en annonçant la suppression de 11 postes sur 38, dont les 2/3 sur les qualifications B et C.

Et pour les cheminot-e-s rescapé-e-s de cette purge, des conditions de travail dégradées et une augmentation de la pénibilité avec une présence sur les quais en station debout de 6 heures sur 8 avec un temps de récupération trop faible.

EXTERNALISATION DES MISSIONS / DÉGRADATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL

La direction fait le choix d’externaliser les missions des cheminot-e-s. En vidant leur charge de travail, elle entame une démarche visant à déprofessionnaliser les métiers escale et vente. Cette décision conduit à la perte du sens du travail, augmentant fortement les risques psychosociaux et par là même, la souffrance au travail dans un contexte social déjà fortement dégradé.

Pour la CGT, la politique simpliste et de court-terme visant à supprimer des postes conduit inexorablement l’entreprise dans le mur. En effet, sous couvert d’une nouvelle politique autour de la « Relation Client », les choix opérés détériorent les conditions de travail et le service rendu aux usagers

En massacrant l’emploi d’un service comme l’escale, la direction dégrade elle-même la qualité de service. Cette schizophrénie nuit à toute la chaîne de services, impacte tous les agents, qu’ils soient du sol ou du bord.

LA POLYVALENCE COMME SEUL PROJET D’ENTREPRISE

La même trajectoire est suivie partout dans toutes les activités Voyageurs, sur des rythmes différents.

En injectant de la polyvalence au sein des équipes, la direction amplifie massivement les suppressions d’emplois à l’escale après avoir asséché ceux des guichets. Ce dogme libéral visant à utiliser la masse salariale comme variable d’ajustement économique est contraire à la notion de Service Public.

La mise en place de la polyvalence entraîne pour les agents une surcharge qui nécessitera des arbitrages dans l’accomplissement de leurs missions, phénomène accentué lors des situations perturbées.

Les cheminot-e-s de l’escale qui perdent les missions de prise en charge des Personnes en Situation de Handicap et des Personnes à Mobilité Réduite sont victimes d’une forte démotivation liée à la fois à la perte du sens du travail, mais surtout à la coupure d’un lien social fort, rassurant, bienveillant et qui apportait de la reconnaissance aux agent-e-s dans le cadre de leurs missions.

D’autre part, en voulant utiliser les vendeurs comme agents polyvalents, la direction ambitionne de supprimer les espaces de vente, qui plus est dans un contexte sanitaire et économique extrêmement difficile. Cette démarche est aujourd’hui accentuée par une volonté de pousser les voyageurs vers la digitalisation à outrance au mépris des notions de Service Public. Enfin, les cheminot-e-s se retrouvent progressivement face à la monotonie de leur métier et n’hésitent pas à rechercher de la mobilité professionnelle, voire géographique.

Pour la CGT, rien n’est inéluctable. Les cheminots doivent continuer à lutter contre cette politique de casse de l’emploi, en proposant d’autres choix d’organisation du travail.

Dans la région de Reims, les mobilisations ont, par exemple, contraint la direction à faire marche arrière sur le mix escale/vente !

La CGT porte la nécessité de :

  • Redonner du sens au travail et aux métiers de la vente et de l’escale ;
  • Refuser les polyvalences outrancières et débridées ;
  • Maintenir un haut niveau de formation en présentiel ;
  • Embaucher pour répondre aux besoins de la production ;
  • Améliorer les conditions de travail, notamment face à l’augmentation des risques liés à la station debout pénible ;
  • Réinternaliser les missions en embauchant les salariés des entreprises prestataires.

D’autres choix sont possibles !
Luttons pour nos emplois,
Votons CGT du 4 au 10 décembre dans le cadre des élections au Conseil d’Administration !

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VENDREDI 1ER DÉCEMBRE : JOURNÉE SANS ITINÉRAIRE !

EIC

| Exploitation

La CGT appelle les cheminots de la Circulation à se mobiliser pour arracher à la Direction une meilleure rémunération et de meilleures conditions de travail. Le 1er décembre, TOUS EN GRÈVE !

La Direction refuse de revoir sa copie sur les engagements pris en 2022. Les cheminots subissent toujours les manques d’effectifs et d’une réelle reconnaissance salariale de leur métier, le manque de postes à moindre pénibilité et le défaut d’une prise en compte de la totalité du temps de remise de service. Les congés sont régulièrement refusés ou imposés. Les agents de réserve et les dirigeants de proximité sont surexploités et utilisés au-delà des dispositions réglementaires.

SEULES LES LUTTES MENÉES SONT GAGNANTES !

Les exemples sont multiples et démontrent que les mobilisations locales massives font plier les directions nationales et locales.

Après plusieurs journées de grève, les agents Circulation du PRCI du Mans ont sauvé leurs postes et obtenu une révision du schéma directeur de la CCR Grand Ouest !

En Normandie, le 13 novembre, une grève à l’initiative de la CGT a mobilisé plus de 78 % de cheminot·e·s excédés par leurs conditions de travail. Cette lutte a permis l’augmentation du nombre de recrutements en 2024, le retour des roulements à 5 agents et l’amélioration du plan de formation.

REPRENDRE LA VOIE DE L’ACTION

La direction de SNCF Réseau gèle les embauches et précarise l’emploi en utilisant les contrats d’intérim et CDD !

Les directions d’établissement définissent l’utilisation des cheminots et organisent le siphonnage de leurs compteurs TQ pour annihiler la prise en compte du temps de remise de service. Quel que soit le compteur utilisé, les directions ont donc la possibilité de neutraliser le décompte. La CGT revendique la reconnaissance du temps de remise de service à hauteur de 15 minutes et la neutralisation des décomptes.

L’indemnité Circulation de 60 euros par mois obtenue reste insuffisante au regard de la technicité de nos métiers. D’autant plus que certaines directions conditionnent cette indemnité au présentéisme. La CGT revendique le doublement de la prime de travail pour toutes et tous.

Concernant les parcours professionnels et les postes à moindre pénibilité, aucune mesure concrète n’a été prise. La CGT revendique la création de postes à moindre pénibilité pour les cheminots en fin de carrière. Ces postes d’AFP, d’UO, d’assistant DPX, de renfort travaux, de coupeur permettraient d’améliorer concrètement les conditions de travail ainsi que l’accueil et l’encadrement des jeunes embauchés. Les cheminots attendent des mesures en lien avec la pénibilité et les fins de carrière.

La CGT fait la proposition d’une CPA de 48 mois pour tous les cheminots, avec des mesures pouvant aller jusqu’à 18 mois supplémentaires pour les métiers de la Circulation reconnus à pénibilité avérée. Face à une direction qui reste sourde, il nous faut hausser le ton pour nous faire entendre !

La Fédération CGT des cheminots a déposé un préavis de grève couvrant l’ensemble des personnels des EIC pour la période allant du jeudi 30 novembre 2023 à 19 heures au samedi 2 décembre 2023 à 8 heures.

La CGT appelle les cheminot·e·s de la Circulation à déposer massivement leur D2I et à agir le vendredi 1er décembre 2023 !

Toutes et tous en grève pour gagner sur nos revendications !

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ESCALE / VENTE : AGISSONS POUR NOS MÉTIERS !

| Exploitation

La CGT a été reçue par la direction des ressources humaines de SNCF Voyageurs le 5 septembre 2023 sur les thèmes de l’emploi et de l’exercice des métiers.

Elle a rappelé ses revendications.

Si la direction annonce une meilleure qualité de la production cet été que l’année précédente, les différents dispositifs « Robustesse » n’auront, malgré tout, pas empêché les plans de transports adaptés, les suppressions de trains, les compositions non-conformes et autres fermetures de places à la vente pour prévenir des défaillances de matériel.

Le manque de personnel, malgré des annonces de réalisation d’embauches supérieures aux années précédentes, ne permet pas d’assurer un service de qualité aux voyageurs de plus en plus nombreux.

Ce volume d’embauches dépasse à peine le nombre de départs et ne permet pas d’améliorer concrètement les conditions de travail.

L’EMPLOI

En gare, les cheminots sont confrontés à la perte du sens du travail, liée aux multiples réorganisations vidant les missions des services commerciaux gare.

Il est désormais urgent de redonner de la valeur au service public SNCF par l’arrêt de la casse des emplois. La CGT revendique la création de 3 000 emplois dans les gares et au commercial afin de réhumaniser les gares pour assurer l’information, l’orientation des voyageurs, la prise en charge des PMR et PSH et la vente des titres de transport dans de bonnes conditions.

LA FORMATION

Il faut arrêter la formation limitant l’exercice du métier au seul poste de travail et proscrire le e-learning !

La CGT porte l’exigence d’un haut niveau de formation et de qualification, permettant à la fois de garantir une maîtrise des logiciels et outils de vente, et répondre aux exigences de la production ferroviaire dans les meilleures conditions.

Concernant la progression professionnelle, la CGT exige la fin des dispositifs de sélection par la seule voie hiérarchique, où les risques de discrimination sont majeurs.

L’ORGANISATION DU TRAVAIL

Les agents commerciaux gare souffrent dans les nouveaux espaces de vente, tout comme les agents d’escale dans les souterrains ou sur les quais, avec une conception et une organisation du travail qui fait la part belle aux longues séances de travail en station debout prolongée ! Pour la CGT, c’est bien l’organisation du travail et la réduction du temps de travail qu’il faut porter pour améliorer notre quotidien au travail !

Enfin, la CGT exige une réelle définition des contours métiers afin d’éviter les dérives de l’accord classifications-rémunérations, véritable offrande au dumping social par la polyvalence à l’excès !

LA RÉMUNÉRATION

Les cheminots des gares exercent des missions au service des usagers qui nécessitent une véritable reconnaissance de la technicité des métiers par des revalorisations générales des salaires et l’augmentation pérenne des primes de travail et équivalent pour les cheminots contractuels.

POUR GAGNER DE NOUVEAUX DROITS,
POUR EXIGER LA RÉHUMANISATION DES GARES,
POUR UNE MEILLEURE RÉMUNÉRATION DES QUALIFICATIONS,
TOUS EN GRÈVE LE 26 SEPTEMBRE 2023 !

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POUR LA DIRECTION, LE PROGRÈS NE VAUT QUE S’IL LUI RAPPORTE !

Programme PROGRES

| Exploitation

À l’ordre du jour de plusieurs CSE, la présentation des outils liés au programme PROGRES (programme d’optimisation de la gestion des ressources) avant leur déploiement.

SCORE (TGV), OSCAR (TER) ou POGS (TRANSILIEN) ont tous un même objectif : rationalisation des ressources et réduction des coûts d’exploitation.

Pour la CGT, ces innovations technologiques à la sauce « IA » sont une mauvaise nouvelle pour l’emploi et les conditions de travail.

Depuis la présentation des prémices du projet PROGRES en 2019, la CGT a fait part de sa forte inquiétude sur les conséquences du déploiement d’outils informatiques visant la généralisation de nouvelles technologies pour la gestion du personnel. Au fil des avancées du projet, ces craintes se sont renforcées, notamment pour le niveau des effectifs des bureaux de la commande du personnel et des fonctions supports ainsi que sur les conditions d’exercice de ces métiers cruciaux dans la production et la gestion des effectifs en temps réel.

Pour les agents CPS, SCORE aura un impact réel, ils deviendront des opérateurs gestionnaires de moyens et non plus des opérateurs CPS. Au final, ces outils remplacent le métier de programmeur en CPS. Ce programme est le bras armé pour effectuer des nouvelles casses de l’emploi, peu importe l’activité. Dans le cadre des objectifs de la direction, ce sont bien des déqualifications qui s’opèrent en lien avec la mise en place des emplois type définis dans l’accord classifications et rémunérations, risquant au final d’entraîner une baisse de la rémunération.

Le dénominateur commun de ces trois outils est la commande par voie dématérialisée qui risque, à terme, de détruire le droit à la déconnexion des cheminots et de leur faire porter la responsabilité en cas de défaillance. Les risques portent également sur une programmation des cheminots à la tâche, confirmant la mise en place de la polyvalence.

Si la direction prétend chercher à améliorer la production, force est de constater, dans le même temps, qu’elle poursuit la casse de l’emploi. Ces outils ne résoudront pas le dilemme de la surcharge de travail des cheminots pris entre les nécessités de service et leur équilibre vie personnelle et professionnelle. La direction souhaite amplifier l’utilisation des outils nomades, au risque d’aliéner les cheminots avec, en ligne de mire, les droits collectifs, notamment le temps de travail et la remise en causes des 35 heures, mais également contourner la réglementation du travail (temps de travail, délai de prévenance, etc.).

L’arrivée des nouvelles technologies ne doit pas réduire les droits des salariés. En effet, ce programme a avant tout pour but de modifier l’organisation du temps de travail et de restreindre les droits des cheminots, en modifiant les conditions de commande des agents en service du sol et du bord par des sollicitations à outrance pour le seul bien du service.

Le déploiement d’outils type SCORE ne permet plus d’avoir les besoins en renfort en fonction du plan de transport à venir, les agents CPS sont donc dans l’impossibilité d’anticiper les besoins, entraînant un manque de réactivité, en raison notamment des multiples suppressions de postes. Enfin, l’ensemble des logiciels actuels, comme Pacific, disparaitront au profit d’outils favorisant la productivité et les suppressions de postes massives, toutes fonctions confondues.

Pour la CGT, les nouvelles technologies doivent rimer avec amélioration des conditions de vie et de travail, et pas avec suppression, détérioration et incertitude !

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POLYVALENCE ET MOINDRE COÛT POUR SEULE RÉPONSE !

PRR (Rail Passengers’ Rights Regulation) PSH/PMR

| Exploitation

Suite à une révision de la réglementation européenne concernant l’accessibilité et la prise en charge des personnes à mobilité réduite dans les transports, la Direction met en oeuvre un plan d’adaptation des gestes métiers du personnel sol et bord aux conséquences multiples. Pour la Fédération CGT des cheminots, d’autres choix s’imposent.

Les obligations qui incombent désormais aux ASCT sont définies sur le principe deffectuer cette mission en labsence de personnel au sol.

Or, la Direction transforme les gares en PANG, plaçant ainsi les voyageurs et particulièrement les PSH et PMR en situation délicate, devenant ainsi les laissés-pour-compte de la déshumanisation ! À rebours, la CGT porte des exigences en matière de service public ferroviaire pour répondre aux besoins des usagers, en matière daccessibilité notamment.

Il est donc nécessaire de stopper la casse des emplois des cheminot·e·s en contact avec les usagers. Dans ce cadre, la réinternalisation des missions de prise en charge des voyageurs PSH/PMR doit être une priorité pour la direction de SNCF Voyageurs. La Fédération CGT des cheminots invite la Direction à prendre en compte le rapport de la défenseure des droits : « […] La défenseure des droits recommande dabord à la SNCF et à sa filiale Gares et Connexions, dans le cadre des obligations lui incombant au titre de larticle L. 2101.1 du Code des transports, de maintenir des guichets ouverts dans lensemble des gares de voyageurs, dinterrompre la fermeture des gares sur le réseau TER dans le but de transformer celles-ci en PANG […] ».

DES GESTES MÉTIERS QUI ÉVOLUENT

La Direction profite de l’évolution réglementaire pour élargir les missions des ASCT par la prise en charge des personnes en situation de handicap et/ou à mobilité réduite. La Fédération CGT des cheminots affirme que les conditions dexercice des métiers ne doivent pas évoluer au fil des réorganisations et des possibilités offertes par la mise en place de laccord Classifications-Rémunérations, qui, en supprimant les filières et en effaçant les contours métiers, fait la part belle à la polyvalence…

DES GARES VOYAGEURS AUX PANG, LA NÉCESSITÉ D UN VÉRITABLE SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE !

Si permettre l’accessibilité pour tous marque une réelle avancée, lemploi demeure au coeur de cet enjeu. Les cheminot·e·s sont des acteurs essentiels pour garantir le traitement et la réalisation dune production de qualité en sécurité. Il est donc urgent de remettre la formation au centre du parcours professionnel afin que les cheminot·e·s soient formés tout au long de leur carrière pour travailler en toute maîtrise de leurs gestes et obligations. Redonnons du sens au travail par une formation de qualité et un parcours professionnel dans un cadre social de haut niveau !

L’accessibilité est un enjeu essentiel du service public ferroviaire. Aussi, cela exige des moyens conséquents et non pas du bricolage ! Cest à ce prix que les voyageurs en situation de handicap pourront voyager en train dans des conditions optimales. Il y a nécessité de mettre aux normes les quais, laccès aux gares et l’équipement des matériels roulants pour donner plus dautonomie face au handicap, visible ou invisible !

Aussi la Fédération CGT des cheminots exige :

  • la réhumanisation des gares et l’arrêt de leur transformation en PANG ;
  • l’ouverture des gares du premier au dernier train ;
  • la réhumanisation des trains en mettant fin à l’EAS/ANS.

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ON PROGRESSE QUAND ? DÉCIDONS… MAINTENANT !

Déroulement de carrière à la Vente

| Exploitation

Dans sa redéfinition des parcours professionnels, la direction confirme son intention de ne pas reconnaître les métiers du commercial.

À l’opposé, la CGT exige de nouveaux droits pour les vendeurs et les télévendeurs, garantissant de meilleurs déroulements de carrière.

La direction méprise les cheminots pour définir les parcours professionnels.

PARCOURS SANS ISSUE ET CARRIÈRE AU POINT MORT

Les parcours professionnels et les déroulements de carrière des vendeurs et télévendeurs se sont réduits au rythme des fermetures des guichets et de l’externalisation de la vente à distance.

De plus, par ignorance, par mépris ou par intérêt économique, la direction ne reconnaît pas à leur juste valeur les métiers du commercial, alors même qu’ils sont à l’origine du trajet pour le voyageur, et donc de la production ferroviaire.

Elle vise également à déqualifier les postes en les automatisant, sans même considérer les voyageurs. Par exemple, SOLAR n’a fait que dégrader le service.

VERS UNE MAINMISE DE LA DIRECTION ?

Un accord « classifications » a permis à la direction d’effacer les droits et les garanties en matière de déroulement de carrière et de parcours professionnel.

Elle compte à nouveau s’appuyer sur cet accord pour réécrire rapidement des référentiels et réduire les possibilités de progresser.

CHANGEONS LA DONNE

Pour la CGT, les diplômes et les formations professionnelles des vendeurs et des télévendeurs doivent être réellement reconnus.

Cela passe, évidemment, par une reconnaissance salariale et des promotions, mais aussi des postes en adéquation.

Les métiers du commercial doivent permettre un véritable déroulement de carrière automatique avec un véritable parcours professionnel.

Dans ce cadre, il convient de développer le réseau de vente en gare et dans les RCAD ainsi que de stopper toutes velléités de suppression de poste ou d’externalisation.

NE LAISSONS PAS LA DIRECTION DÉCIDER POUR NOUS,
AGISSONS AVEC LA CGT !

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LES DIRECTIONS DOIVENT CRACHER AU BASSINET !

Circulation

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Le programme Circul’action engagé par les directions des EIC censé améliorer les conditions de vie et de travail est une vaste campagne d’enfumage.

Pour la CGT, les directions doivent respecter tant sur le fond que sur la forme les engagements qu’elles ont pris.

En 2022, les mobilisations en régions des cheminots de la circulation avaient fait plier la direction de SNCF Réseau, contrainte de prendre des engagements pour répondre à la colère articulée autour de :

  • l’amélioration des conditions de travail dégradées par suite du sous-effectif chronique ;
  • la reconnaissance des temps de prise et de remise de service ;
  • la reconnaissance de la technicité de nos métiers notamment sur le plan salarial ;
  • la création de postes et de parcours professionnels en lien avec la pénibilité de nos métiers.

LE COMPTE N’Y EST PAS !

1er ENGAGEMENT : un plan de recrutement « ambitieux », NON TENU

La Direction devait augmenter le nombre de recrutements pour 2022 de 520 à 720. Au 31 décembre 2022, 662 avaient été réalisés.

À ce rythme, nos conditions de travail continueront de se dégrader. D’autant plus que le nombre d’échecs ou de démissions au cours de la formation est important (plus de 30 %).

2e ENGAGEMENT : la reconnaissance du temps de prise et remise de service, NON TENU CAR TOUS LES CHEMINOTS DES POSTES N’EN BÉNÉFICIENT PAS

Un temps de 10 minutes a été obtenu par la mobilisation des cheminots.

Les modalités utilisées par les directions avec l’incrémentation du compteur TQ rendent la mesure inopérante pour beaucoup de cheminots.

La CGT dénonce cette mise en oeuvre.

Nous revendiquons une prise en compte de 15 minutes ainsi que l’arrêt du siphonnage des compteurs TQ.

3e ENGAGEMENT : la reconnaissance de nos métiers, NON TENU

L’indemnité circulation de 60 euros par mois obtenue reste insuffisante au regard de la technicité de nos métiers.

La CGT revendique de la revalorisation de la prime de travail et l’équivalent pour les cheminots contractuels.

4e ENGAGEMENT : les parcours professionnels et postes à moindre pénibilité, NON TENU

Aucune mesure concrète n’a été prise par les directions d’établissement alors que la Direction nationale s’était engagée sur le sujet.

La CGT exige la création de postes en horaires de journée, en nombre suffisant pour améliorer les conditions de travail des cheminots.

LA PATATE CHAUDE POUR JOUER LA MONTRE

Les directions d’établissement et la Direction nationale ne cessent de se renvoyer les responsabilités des manquements aux engagements.

Conscientes de la capacité de mobilisation des cheminots de la circulation pour gagner sur leurs revendications, elles tentent de noyer le poisson… de fuir, de gagner du temps.

Les directions d’établissement, en régions, renvoient les sujets à l’arbitrage de la Direction nationale prétextant qu’elles sont de simples et dociles exécutantes de consignes.

STOP À L’ENFUMAGE… TOUTES RESPONSABLES !

Dans les faits,

  • ce sont les directions d’établissement qui définissent les besoins en effectifs et donc les recrutements nécessaires (engagement no 1) ;
  • ce sont les directions d’établissement qui définissent l’utilisation des cheminots et le siphonnage de leurs compteurs TQ pour annihiler la prise en compte du temps de remise de service (engagement no 2) ;
  • la Direction nationale a la main sur la reconnaissance salariale de la technicité du métier pour tous les cheminots, mais les directions d’établissement ont réglementairement la possibilité de majorer la prime de travail ou l’équivalent (engagement no 3) ;
  • ce sont les directions d’établissement qui déterminent les postes nécessaires notamment dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail (engagement no 4).

DEMANDONS DES COMPTES  À NOS DIRECTIONS.
AGISSONS AVEC LA CGT !

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PAS D’USAGERS DE SECONDE ZONE

PSH/PRR

| Exploitation

Suite à une révision de la réglementation européenne concernant notamment l’accessibilité et la prise en charge des personnes à mobilité réduite dans les transports, la direction souhaite imposer aux cheminots du sol et du bord de nouvelles obligations.

À compter du 7 juin 2023, les ASCT et les agents des gares (escale, vendeurs…) devront être formés à la prise en charge des personnes à mobilité réduite afin de répondre aux exigences du nouveau règlement européen en matière d’accessibilité et de prise en charge des PSH dans les transports.

Après des décennies d’inertie, alors qu’environ 40 % de la population sont confrontés à une situation de handicap temporaire ou permanente, l’entreprise a désormais l’obligation d’agir. Pour cela, plusieurs mesures sont prévues par le législateur.

Mais si la direction prévoit de confier aux cheminots de nouvelles responsabilités afin de faciliter les déplacements, l’accessibilité aux sites ferroviaires, l’achat des titres de transport, l’information et les déplacements à bord comme au sol, les représentants du personnel n’ont été destinataires d’aucune information précise quant aux réelles missions, obligations, conséquences, responsabilités engagées, ni sur le contenu des formations.

DES MOYENS LOIN DU COMPTE, VOIRE INEXISTANTS

La direction assure pouvoir garantir un service dans 100 % des gares. Or, entre les postes figés en gare, l’EAS ou encore la multitude d’équipements de trains incomplets (absence agent B) et l’insuffisance des formations, dont certaines sont effectuées en e-learning, cette affirmation paraît au mieux illusoire, au pire mensongère !

D’ailleurs, les (lourds) investissements à consentir pour que les 1 650 gares et points d’arrêt du territoire soient accessibles à tous, n’ont aucun début de traitement !

DES EXIGENCES À SATISFAIRE

La Fédération CGT des cheminots réaffirme que la première obligation de l’entreprise publique SNCF est de garantir à tous et en tous points du territoire, l’égalité d’accès au service public de transport ferroviaire de voyageurs.

Le retour à une entreprise publique et intégrée en est l’une des conditions.

La Fédération CGT exige également les moyens humains, financiers et matériels supplémentaires nécessaires à l’accomplissement de cette mission, y compris par l’arrêt de la sous-traitance !

Les personnes à mobilité réduite ne sont pas des usagers de seconde zone ! Leur prise en compte ne peut se résumer à ne faire que de la communication !

APRÈS DES ANNÉES D’ÉVITEMENT, DE RÉORGANISATIONS ET DE CASSE DES EMPLOIS, LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS N’ACCEPTERA PAS QUE LA DIRECTION ABANDONNE LES CHEMINOTS À LEUR SORT ET LAISSE LES USAGERS SUR LE QUAI !

Lexique :
PSH : Personne en Situation de Handicap
PMR : Personne à Mobilité Réduite
DOV : Règlement européen sur les Droits et Obligations des Voyageurs ferroviaires, aussi appelé PRR pour « rail Passengers’ Rights and obligations Regulation »

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ENFONÇONS LE CLOU !

Circulation

| Exploitation

Lors de la mise en oeuvre de mesures de reconnaissance du métier de la Circulation annoncées par la direction nationale, les directions locales des EIC tentent de rogner sur l’essentiel.

La CGT appelle les cheminots à s’organiser avec les syndicats de site et à interpeller les directions locales pour imposer nos revendications.

Alors que les mobilisations locales des cheminots de la Circulation ont fait céder la direction nationale, les directions des EIC tentent de faire machine arrière sur le temps de remise de service, l’emploi, les postes à moindre pénibilité et la reconnaissance du métier.

IL Y A LOIN DE LA COUPE AUX LÈVRES

En matière d’emploi, si les recrutements annoncés sont en grande partie réalisés en province, ils restent très insuffisants au regard des besoins et de la recrudescence des échecs aux examens ou les démissions.

En IDF, les recrutements promis par la direction ne sont pas entièrement réalisés.

La dégradation continue des conditions de travail des cheminots de la Circulation, mais également les faibles rémunérations, conduisent à une désaffection du métier.

Concernant les remises de service, les directions d’établissement siphonnent le temps de remise de service en imposant des journées inférieures aux DJS (visite médicale, journée de formation…).

Elles en profitent même pour dégrader les conditions de travail en modifiant les OTS.

S’agissant de la création de postes à moindre pénibilité, les directions d’établissement se bornent à des déclarations d’intention.

Si les mobilisations en proximité ont fait plier la direction nationale, les mises en oeuvre réalisées par les directions d’établissement rendent inopérantes les annonces faites lors des tables rondes.

ET MAINTENANT…

Les directions des EIC tentent de fuir leurs responsabilités en les renvoyant au national ou profitent de la mobilisation nationale pour effacer les sujets locaux.

C’est donc en proximité qu’il faut agir !

D’autant plus que les liens entre les sujets métiers (pénibilité, organisation du temps de travail, rémunération, déroulement de carrière) et la question des retraites sont liés.

ENSEMBLE, EN GRÈVE, DEMANDONS DES COMPTES AUX DIRECTIONS LOCALES !

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LA DIRECTION CONTRAINTE À DE NOUVELLES ANNONCES !

Table ronde Circulation du 9 décembre 2022

| Exploitation

Les mobilisations des cheminots de la Circulation, à l’initiative de la CGT, ont contraint la direction à prendre des mesures pour améliorer la rémunération et les conditions de vie et de travail.

Lors de la table ronde Circulation du 9 décembre, la direction SNCF Réseau a pris des engagements pour répondre aux revendications légitimes portées par les cheminots en matière d’emploi, de reconnaissance de la technicité des métiers, de remises de service et de la prise en compte de la pénibilité dans les parcours professionnels.

À l’issue de cette table ronde, la direction annonce :

Recrutements

  • Sur le même principe qu’en 2022, le volume d’emplois en pourcentage pour 2023 sera majoré au-delà des besoins estimés en établissement.

Remise de service

  • La direction annonce qu’à compter du 1er mars 2023, le temps de remise de service est valorisé forfaitairement à 10 minutes :

– Par un chevauchement des journées de service, lorsque cela est possible,

OU

– Lorsque le chevauchement n’est pas possible, une incrémentation au fil de l’eau du compteur TQ sans modification des horaires des journées de service.

Cette mesure concerne les cheminots des EIC occupant les postes suivants sur l’ensemble du territoire, y compris les agents de réserve :

– Agents circulation ;

– Chefs de service ;

– Aiguilleurs ;

– Chefs circulation et assimilés ;

– Régulateurs ;

– Coordonnateurs régionaux Circulation.

Les recrutements induits par cette mesure viendront s’ajouter aux volumes de recrutements pour 2023.

Reconnaissance de la technicité des cheminots de la Circulation

  • La direction annonce qu’à partir du mois de juin 2023, une indemnité Circulation mensuelle forfaitaire sera versée aux cheminots des classes de 2 à 6, de 720 € / an, soit 60 € / mois pour :

– Aiguilleurs ;

– Agents circulation ;

– Agents de manoeuvre et graissage ;

– Techniciens circulation ;

– Régulateurs ;

– Chefs circulation ;

– Coordonnateurs régionaux Circulation.

En dehors de ces emplois, toute personne amenée à tenir un poste opérationnel bénéficiera, pour chaque journée effectuée, d’une indemnité journalière équivalant à un cinquième de l’indemnité mensuelle dans la limite par mois du montant de l’indemnité mensuelle, quel que soit le nombre de journées effectuées.

  • Parcours individuels de fin de carrière /postes à moindre pénibilité Mise en place de dispositifs permettant l’évolution ou la reconversion des cheminots en fin de carrière ayant au minimum 50 ans et/ou travaillé 25 années en pénibilité ;
  • Listage et communication des postes à moindre pénibilité sur l’établissement jusqu’à la classe 6 avec un suivi trimestriel ;
  • Priorisation des candidatures des cheminots concernés ;
  • Adaptation des horaires des journées de service.

La Fédération CGT des cheminots prend acte de ces annonces.

Si elles restent insuffisantes au regard des revendications portées par la CGT, les mobilisations locales ont fait bouger les lignes et ont permis de réelles avancées !

PLUS FORT, ENSEMBLE, AVEC LA CGT !

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La vraie info - Le JT des cheminots

Dans les médias

13 novembre 2023

Narbonne : une nouvelle direction et le plein de revendications pour les cheminots de la CGT

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