Fédération CGT des Cheminots


ATTAQUES SUR LE TEMPS DE TRAVAIL, LA RIPOSTE S’IMPOSE !

Régime de travail

| Grève et manifestations du 27 janvier 2022

En tentant de déroger à la réglementation sur l’organisation du temps de travail, l’entreprise saisit l’occasion de mettre plusieurs coups de canif dans l’organisation de travail des cheminots du matériel. La riposte doit s’organiser !

C’est en catimini que l’entreprise voulait mettre en place des roulements dérogatoires calqués sur le régime D, prévus pour la circulation ferroviaire et donc non applicables dans la fonction Matériel. En tentant de le mettre en place sur un périmètre dit « test », la direction du domaine Matériel comptait bien l’étendre rapidement à l’ensemble des établissements.

Ainsi, la direction des établissements Matériel Grand Est a tenté de proposer des modifications de cette organisation qui étaient censées reposer sur une nécessité technique… en réalité, c’est loin d’être le cas !

Il convient donc d’examiner, en premier lieu, les modifications de roulement proposées – même si, pour l’heure, le projet semble abandonné suite à l’intervention de la CGT – qui ambitionnent de supprimer de nombreux emplois pour, au final, ne viser que des économies financières à court terme sur le dos des cheminots.

À savoir, ces dérogations ne sont pas indispensables à l’exercice et à la continuité du service public. S’il y a bien un problème d’organisation au sein des ateliers, il est de la seule responsabilité de l’entreprise et de ses dirigeants qui ont pris des décisions fragilisant l’emploi et la qualité de maintenance du matériel roulant :

  • pas ou peu de matériels roulants de réserve ne suffisant pas à combler ceux à l’arrêt pour défaut de main d’oeuvre ou de pièces pour leur permettre de rouler en toute sécurité (les autorités organisatrices impactées se voyant dans l’obligation d’avoir recours au prêt de matériels provenant d’autres régions ;
  • refus d’investir dans du matériel neuf qui répondrait de surcroît aux attentes des usagers (prise de courant, Wi-Fi à bord, etc.) ;
  • refus d’embaucher à hauteur des enjeux d’entretien et de maintenance du parc automoteur régional.

Au prétexte fallacieux du maintien des missions de service public, ce sont ces décisions qui dégradent plus encore l’organisation de la maintenance et poussent les directions locales à inventer des organisations de travail bancales et destructrices pour la qualité de vie et de travail des cheminots.

Cela se traduit dans les roulements par plus de nuits travaillées, une hausse de la durée journalière de travail, la prise de congés rendue de plus en plus difficile, des week-ends de travail qui s’enchaînent sans relâche, des remplacements quasi impossibles à effectuer, la mise en concurrence des cheminots entre eux, des pertes d’emplois, le non-recrutement de personnels précaires (intérimaires/CDD) alors que les besoins sont réels, etc.

Pour arriver à ses fins et faire adhérer les cheminots à son idéologie productive, l’entreprise compte utiliser le levier de la rémunération individuelle, voire pousser les organisations syndicales dites « réformistes » à accompagner son projet.

STOP AU CHANTAGE !

La CGT est fermement opposée à toute sorte de rémunération individuelle, qui plus est versée sous forme de primes non pérennes, qui opposeraient les cheminots entre eux. Elle l’est davantage encore lorsqu’il s’agit pour l’employeur « d’acheter » la dérogation à la règle, la sécurité du personnel et la dégradation des conditions de vie et de travail des salariés en agitant une rémunération variable, non liquidable et individualisée.

Pour l’heure, la Direction ambitionne toujours de réaliser des économies financières à court terme sur le compte des cheminots.

Pour la CGT, les cheminots des quatre spécialités qui composent le domaine Matériel — maintenance, mouvement, logistique et ingénierie — doivent se mobiliser pour ne pas permettre la mise en place de roulements issus du régime D, puisque ces roulements « proposés » par la Direction ne reposent en rien sur une nécessité technique. Ils ne sont donc pas nécessaires, et encore moins dérogatoires !

La CGT propose des solutions alternatives pour assurer la production de maintenance et permettre à la SNCF de répondre efficacement à ses missions de service public, tout en respectant la réglementation du travail et sans dégrader davantage les conditions de vie et de travail des cheminots.

La CGT revendique :

1. pour l’emploi :

  • l’embauche de 1 042 cheminots au minimum pour combler les emplois perdus dans les technicentres depuis janvier 2020,
  • l’embauche des 652 intérimaires des UO et chantiers Matériel recensés au 22 novembre 2021,
  • la réinternalisation de toutes les charges de travail ;

2. un haut niveau de formation continue, technique et numérique ;

3. la réduction du temps de travail à 32 heures.

Le domaine Matériel subit de trop nombreuses réorganisations contraires à la bonne marche de notre fonction, mettant ainsi à mal les métiers et en évidence le manque croissant de cheminots et de formations. Ce déficit de personnels impacte la qualité de la production et provoque des pertes de savoirs et de savoir-faire, allant jusqu’à créer du mal-être au travail qui pousse des cheminots à quitter l’entreprise.

Ensemble, refusons la déréglementation et la dégradation des conditions de vie et de travail !

Exigeons de réelles avancées sur l’emploi, l’amélioration notable des conditions de travail ainsi que l’augmentation de la prime de travail pour une véritable reconnaissance de nos métiers, de notre savoir-faire et de nos compétences.

LE 27 JANVIER 2022, J’AGIS PAR LA GRÈVE !

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LE MATÉRIEL N’EST PAS UN THÉÂTRE !

Prime de travail

| Matériel

Des annonces salariales décevantes, catégorielles et soumises à la performance, les Cheminots de la filière Matériel méritent mieux que la division et les mauvaises mises en scènes.

Depuis quelques jours, des messages circulent concernant des mesures de rémunération pour les agents du Matériel ; des mesures différentes selon les produits dont nous n’avons aucune trace écrite officielle et qui seraient le fruit d’une menace de grève reconductible dans les technicentre qui doit démarrer le 6 février.
Pour la CGT, si elles sont avérées et réellement mises en oeuvre, les mesures annoncées ne règleraient que très partiellement les difficultés vécues dans les ateliers du Matériel en proie aux sous-effectifs, aux emplois précaires et aux faibles revenus.

POUR LA CGT, IL FAUT CHANGER DE CAP !

Les cheminots du Matériel ont besoin d’une véritable augmentation des salaires et de leur prime de travail, pas d’une multiplication de primes ou indemnités conditionnées à la productivité effectuées sur leurs emplois et leurs organisations du travail.
L’envahissement du CSE MI de décembre 2023 a donné le ton et la direction de l’entreprise a bien saisi l’importance de nos revendications.

La CGT propose la revalorisation de la prime de travail Matériel pour une réelle prise en compte des spécificités des métiers du Matériel :

  • La prime de travail doit être revalorisée de manière significative et sans aucune contrepartie.
  • Elle doit représenter au minimum 25 % du traitement de base proposé à 2 000 € par la CGT, soit 500 € minimum.
  • Elle doit intégrer, pour l’ensemble des cheminots du Matériel, quels que soient leur région et leur établissement, l’indemnité opérationnelle Matériel de l’Île-de-France de 150 € par mois.
  • Elle doit être garantie dans son intégralité en cas d’arrêt maladie.

soit une valeur de performance au minimum égale à 644,25 € de prime de travail Matériel mensuelle.
Exemple pour un salaire de base d’un cheminot classe 4, niveau 2, position 16, échelon 8 :
En 2023 : traitement de 2 157,88 € et 324,00 € de prime de travail, soit un salaire de 2 481,88 € (hors indemnités de résidence).
En 2024 (avec la revalorisation de la prime de travail Matériel revendiquée par la CGT + les 1,8 % d’augmentation salariale et hors indemnités de résidence) : traitement de 2 196,68 € et prime de travail M de (2 196,68 € X 25 %) + 150 = 699,17 €, soit un salaire de 2 895,85 €.

La CGT revendique une prime de travail pour les cheminots contractuels du Matériel, comme c’est le cas pour les ASCT ou les ADC. À défaut, nous réclamons une revalorisation de salaire identique.

LA REVALORISATION DE LA PRIME DE TRAVAIL DOIT ÊTRE DEMANDÉE PAR TOUS LES CHEMINOTS DU MATÉRIEL.

Dans la continuité des actions engagées, la CGT va déposer une demande de concertation immédiate auprès de la direction du Matériel et appelle ses syndicats et sections à interpeller les directions d’établissement. Dans un cadre plus général, la CGT revendique auprès de la direction du GPU SNCF la réouverture immédiate de négociations salariales pour 2024.

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OPTER, RIEN NE VA PLUS !

Emploi / Conditions de travail

| Matériel

L’organisation du travail dans les Technicentres Industriels (TI), le niveau encore trop faible des recrutements et les conditions de travail qui se dégradent fortement, font que la situation actuelle dans les ateliers est très éloignée de celle décrite par la direction du Matériel.

La CGT appelle les cheminot·e·s à se faire entendre !

Afin de pondérer l’optimisme de la direction du Matériel, ainsi que certaines « Fakenews » diffusées sur la chaine MAT-TV et dans son compte rendu de la commission Métiers, la CGT rétablit certaines vérités et appelle les cheminots du Matériel à agir.

L’EMPLOI N’EST PAS À LA HAUTEUR DE LA CHARGE DE TRAVAIL !

Alors que la charge de travail devrait progresser de +23,6 % MR et +12,6 % PRM en 2024, les effectifs ne devraient, eux, progresser que de 2,7 %.

En 2022, les Cadres d’Organisation (CO) des TI s’élevaient à 8 405 postes mais en juin 2023, ils n’etaient plus qu’à 8 047.

Nous avons perdu 358 postes alors que nous sommes en pleine charge OPTER.

En juin 2023, les effectifs en CDI des TI s’établissent à 8 199, ils étaient 100 de moins seulement en 2022, à 8 099 cheminots

La direction, qui a abaissé les CO de 8 923 en 2020 à 8 047 en 2023, annonce recruter massivement. Or, aucun TI n’atteindra l’effectif requis en fin d’année puisque sur les 520 embauches prévues en 2023, seules 168 étaient réalisées au 31 octobre.

  1. La qualité de l’emploi recruté et la formation ne sont pas au rendez-vous : Les travailleurs intérimaires, qui constituent désormais un vivier d’emplois, arrivent parfois de secteurs d’activité totalement différent. Ces derniers sont de surcrois formés sur le tas quand ils ne sont pas eux-mêmes formateurs. Le retard de formation s’établit, en 2023, à 1,6 million d’heures, soit 1 an de retard. Dans le même temps, la DM a reussi le tour de force de baisser de 2 jours la durée de la formation Maintenance Matériel.
  2. La première livrée de Nevers a représenté une charge de travail de 16 000 heures, contre 13 000 initialement prévues, ce qui témoigne d’une sous-estimation des besoins nécessaires et renforce l’idée qu’il faudra produire à marche forcée. Les niveaux de recrutements réalisés sont insuffisants.
  3. Ce constat pose aussi la question de l’organisation du travail, à travers la cadence prévisionnelle de sortie des rames, qui induit des objectifs de productivité impossibles a tenir.
  4. Les taux de recours à l’intérim atteignent déjà des sommets dans certains technicentres (18 % au TI de Charente/Perigord). L’incapacité à réaliser la charge laisse craindre une nouvelle envolée de l’externalisation de l’activité, tant dans nos propres ateliers avec le recours à l’intérim qu’à l’extérieur de l’entreprise avec la sollicitation de concurrents.
  5. Le manque de place évident dans nos ateliers provoque des saturations de voies. De plus, les stockages sauvages encombrent des accès de sécurité ou de cheminements piétons.
  6. La qualité médiocre des pièces, leur temps d’acheminement voire leur perte dans la chaîne logistique sont également les symptômes d’une stratégie que nous dénonçons et combattons.
  7. L’augmentation de 5 % des arrêts de travail et + 35% du nombre de jours d’arret par rapport à 2021 laisse entrevoir une dégradation de l’état sanitaire des collectifs de travail.

Grace à l’organisation de déploiements, de réunions, de groupes de travail et à la réalisation d’expertises, la CGT a fait le choix de disposer d’une vision précise et fiable tant du volume d’activité actuel et futur que des moyens humains et opérationnels qui sont et seront mobilisés tout au long du plan OPTER.

Il faut donc cesser de croire la DM sur parole et casser cette logique du « tout va bien » en l’interpellant.

Il faut stopper le morcellement de l’activité, à travers des investissements d’infrastructures de capacité et permettre la réalisation de charges polyvalentes dans l’ensemble des Technicentres.

Il faut éviter toute forme de concurrence entre les sites de maintenance et remettre en avant la solidarité. ; faire primer la revalorisation globale du travail des cheminots et de leurs salaires face aux pressions sur l’emploi et à la motivation par la seule prime individuelle.

Il faut procéder à des recrutements massifs et à long terme, seule solution pour attirer et garder les compétences au sein du domaine Matériel.

Le recours à la sous-traitance doit cesser. Nous devons regagner en qualité et en temps sur le retour de pièces ou matériels rénovés par nos seuls Technicentres Industriels et Ateliers PRM avec l’appui, si besoin, des Technicentres de maintenance.

Il faut mieux former les agents, les attirer et les fidéliser davantage, améliorer et relever les compétences dans un contexte où d’autres programmes, après 2030, verront le jour, puisque le programme OPTER ne porte « que » sur 40 % du parc total.

Nous réaffirmons que la SNCF doit rester une entreprise publique et réunifiée, capable d’offrir un plan de carrière sur la durée, seule garante de la qualité de la production, l’arrêt de la politique sociale menée avec la redéfinition et la communication de cadres d’organisation qui intègrent la hausse de l’emploi ainsi que l’amélioration des conditions sociales et de l’organisation du travail.

Il faut, dès à présent, entamer ce virage combattif et ambitieux pour le Matériel afin de répondre aux enjeux de production auxquels nous faisons face.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE LES AGENTS DU MATÉRIEL À EXPRIMER LEUR MÉCONTENTEMENT AUPRÈS DES DIRECTIONS LOCALES ET NATIONALES DANS LES JOURS À VENIR !

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ALERTE ROUGE AU MATÉRIEL

Matériel industriel

| Matériel

Après la mise en œuvre du plan OPTER en 2022, l’actualisation 2023 de la charge de travail au sein de la branche Matériel Industriel pose question.

Pour la CGT, les cheminots du Matériel ne doivent pas être les victimes des choix dogmatiques de l’entreprise.

Pour rappel, plus d’un quart du parc total des AGC et des TER 2NNG est à rénover dans les années à venir. La contractualisation a fait l’objet de signatures avec toutes les régions, à l’exception des régions Bourgogne-Franche-Comté et Pays de la Loire, et MASTERIS qui confie la charge à SNCF Voyageurs.

  • En 2022, 494 rames ont été contractualisées, soit 53 % du parc ;
  • En 2023, un supplément de 242 rames sont venues compléter l’offre, soit 26 % supplémentaires ;
  • Les « options » concernent, quant à elles, 145 rames, soit 16 % du parc ;
  • Il ne reste plus que 5 % du parc, soit 45 rames, qui ne sont pas contractualisées.

Au regard de la répartition entre Technicentres, il s’avère que les TI de NEVERS, CHARENTE-PÉRIGORD et ROUEN QM sont les plus impactés par le surplus de rénovation à produire. Dans le même temps, les TI de HELLEMMES, BISCHHEIM, St PIERRE DES CORPS et PICARDIE sont en pleine charge.

Cette augmentation de la charge de travail, qui pourrait être une bonne nouvelle pour ces établissements, pose cependant un problème de taille pour l’organisation du travail, notamment au regard :

  • Du manque de personnel ;
  • Du dimensionnement des infrastructures d’accueil des TI ;
  • Des approvisionnements en pièces déjà en tension ces derniers mois.

Pour exemple, l’établissement de Nevers, qui connaît déjà un retard important sur son planning de sortie de rénovation, risque de voir celui-ci s’aggraver dès 2024 en raison d’un surplus d’heures de travail de 3 000 unités (16 000h réalisées pour 13 000 prévues).

À terme, l’ensemble des TI risquent de connaître les mêmes insuffisances de capacité, d’autant plus que les projets « NAT » des rames Transilien et « BOTOX » pour TGV devraient également influer sur la charge des sites de NEVERS et de St PIERRE des CORPS d’ici 2030.

Dans de telles circonstances, les conditions de travail des cheminots se dégradent fortement avec une augmentation importante des heures supplémentaires, du travail de nuit et de week-end, une pression sur la pose des congés, une accidentologie en augmentation et l’utilisation importante d’emplois précaires.

Pour la CGT, c’est bien le problème des ressources, soit l’emploi, qui ébranle l’avenir de nos Technicentres. Avec son cahier revendicatif clair de mise dans l’emploi, nous avons une solution précise à décliner avec les cheminots du Matériel en termes de formation, de montée en compétence, de qualification (tel que souhaité par la CGT plutôt qu’une classification).

La CGT revendique également une rémunération digne de la qualité d’un salarié hautement qualifié (voire avec un salaire d’embauche à 2 000 € minimum et des conditions de travail acceptables pour réaliser la charge de travail) avec une réduction du temps de travail porté à 32h00 par semaine.

La charge de travail au Matériel pour les 10 années à venir au minimum est immense et le défi est de taille. Les cheminots du Matériel ont déjà transformé leur outil à l’heure de l’électrification puis dans de nombreux domaines technologiques. Pour la CGT, il n’est pas question de parler de révolution, mais d’organisation. Mais alors pourquoi la Direction du Matériel refuse-t-elle d’augmenter les Cadres d’organisation et d’embaucher massivement alors que les curseurs sont au rouge et que les gains de productivité sont déjà conséquents ?

QUE DEMANDONS-NOUS À LA DIRECTION DU MATÉRIEL ET POUR QUELS EFFETS ?

  1. Augmenter le rythme des recrutements prévus en 2022 et 2023
    • Faire coïncider les effectifs avec les Cadres d’organisation
    • Faire face aux rythmes de travail, des congés et imprévus
  2. Embaucher les intérimaires qui le souhaitent
    • 10% et plus d’intérimaires dans certains TI
    • Réduction des coûts avec cette internalisation
    • Amélioration de la qualité de production
    • Réduction de l’accidentologie
  3. Plus de formation en qualité et en nombre
    • Formation premier emploi
    • Formation initiale incompressible en temps et en heures
    • Formation continue tout au long de la carrière et des besoins du salarié
  4. Donner les moyens financiers aux TI et aux Autorités Organisatrice pour :
    • Investir dans les infrastructures
    • Investir dans l’achat de rames de réserve
    • Équilibrer la charge des TI
  5. Augmenter les salaires
    • Permettre une qualité de vie et de travail meilleure
    • Assurer un bien-être au travail et une meilleure qualité de production

L’avenir de nos Technicentres Industriels est en danger !

Il est temps de réagir et d’agir !

La Fédération CGT des cheminots et son collectif Technique Matériel appellent les cheminots à se mettre en vigilance et à participer aux rassemblements organisés dans les territoires dans cette période par les militants et organisations de la CGT. C’est à ce prix que nous ferons entendre notre voix.

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MATÉRIEL : AGISSONS POUR NOS MÉTIERS !

| Grève le 26 septembre 2023

La CGT a été reçue par la direction des ressources humaines de SNCF Voyageurs le 5 septembre 2023 sur les thèmes de l’emploi et de l’exercice des métiers.

Elle a rappelé ses revendications.

Si la direction annonce une meilleure qualité de la production cet été que l’année précédente, les différents dispositifs « Robustesse » n’auront, malgré tout, pas empêché les plans de transports adaptés, les suppressions de trains, les compositions non-conformes et autres fermetures de places à la vente pour prévenir des défaillances de matériel.

Le manque de personnel, malgré des annonces de réalisation d’embauches supérieures aux années précédentes, ne permet pas d’assurer un service de qualité aux voyageurs de plus en plus nombreux.

Ce volume d’embauches dépasse à peine le nombre de départs et ne permet pas d’améliorer concrètement les conditions de travail.

L’EMPLOI

Les pénuries de soudeurs, les unités de freinistes et mécaniques en sous-effectif, le manque de dépanneurs électriciens et électrotechniciens ainsi que la mobilité contrainte et la polyvalence, ont un impact direct sur la production ferroviaire dans les TI et les TM.

La CGT revendique l’embauche de 3 000 cheminots dans le domaine Matériel pour permettre la formation, l’attribution des congés, des repos et assurer la production en toute sécurité ainsi que pour améliorer les conditions de travail.

LA FORMATION

Il faut un retour à des Unités de Formation Locales et Régionales pour garantir un haut niveau de formation continue et mieux appréhender l’arrivée des nouveaux outils numériques.

L’ORGANISATION DU TRAVAIL

La CGT revendique la réduction du temps de travail sans perte de salaire et une compensation en temps de repos, quels que soient l’ancienneté ou l’âge du salarié.

Nous exigeons que ce soit le matériel roulant qui chemine vers les ateliers, et non l’inverse, pour mettre fin aux déplacements contraints et aux interventions dans des infrastructures peu ou pas adaptées.

L’amélioration des conditions de travail passe par la prise en compte des revendications locales des cheminots du Matériel, leurs besoins en matériel ainsi qu’en outillage.

LA RÉMUNÉRATION

En plus d’une augmentation générale des salaires, la CGT revendique l’augmentation de 200 € de la prime de travail Matériel et équivalent pour les cheminots contractuels, ainsi qu’une meilleure reconnaissance salariale des la technicité des métiers du Matériel.

TOUS EN GRÈVE LE 26 SEPTEMBRE !

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UNE URGENCE ABSOLUE !

Emplois

| Matériel

Souvent critiqué dans les médias, le transport ferroviaire souffre et fait souffrir les usagers et les cheminots.

C’est la conséquence d’une course aveugle aux gains de productivité.

Pour la CGT, l’amélioration de la production ferroviaire passe par de meilleures conditions de vie et de travail.

L’organisation des ateliers est perturbée par l’arrivée des opérations de rénovation à mi-vie des rames TER (OPTER) qui vont s’étaler sur plus de 10 ans.

Annoncées depuis 2019, la direction a attendu le dernier moment pour organiser les technicentres.

Elle met aujourd’hui les cheminots devant le fait accompli.

DES ATELIERS AU BORD DE LA RUPTURE

Les locomotives, les rames, les voitures ou les wagons sont en nombre insuffisant pour réaliser le plan de transport.

Les prêts de matériel roulant d’une région à l’autre perturbent la mise en maintenance des trains.

Les retards de livraison de matériel neuf, le manque de pièces la saturation des technicentres industriels, et surtout le sous-effectif chronique, ont de graves conséquences sur la réalisation de la production.

Dans de nombreuses régions, des trains sont supprimés faute de moyens humains et matériels dans les ateliers.

Les multiples restructurations, la dégradation des conditions de travail, l’absence d’une réelle reconnaissance de la technicité des métiers du Matériel ont conduit à un « ras-le-bol » général dans les ateliers.

Les déroulements de carrière sont réduits et les progressions salariales très faibles. Les démissions se multiplient et le mal-être s’ancre durablement dans les ateliers. La dégradation des conditions de travail, les faibles rémunérations et les formations au rabais sont autant de freins au recrutement de nouveaux cheminots.

PLUS D’UN MILLIER DE POSTES À POURVOIR AU MATÉRIEL !

Pour améliorer les conditions de vie et de travail des cheminots et la production, la CGT revendique la création de plus d’un millier d’emplois dans les domaines de la maintenance, particulièrement dans les spécialités mécaniques, électriques / électrotechniques et soudures / métallurgie/ fibres.

La CGT exige l’embauche en CDI des intérimaires et des cheminots en CDD qui le souhaitent.

Ces salariés doivent être embauchés avec une réelle prise en compte de leur qualification et de leur ancienneté.

DES EMPLOIS DANS DE MEILLEURES CONDITIONS

La CGT revendique :

  • L’amélioration des conditions de vie et de travail par la prise en compte des revendications locales ;
  • De meilleures progressions professionnelles et salariales ;
  • Une reconnaissance de la technicité des métiers du Matériel, en commençant par l’augmentation de 200 euros de la prime de travail (et équivalent pour les cheminots contractuels).

MOBILISONS-NOUS AVEC LA CGT POUR GAGNER !

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INTÉRIMAIRES, L’EMBAUCHE C’EST MAINTENANT !

Emploi

| Matériel

Représentant plus de 4 % des effectifs du domaine Matériel, les intérimaires souffrent d’une exploitation peu scrupuleuse par l’entreprise utilisatrice abusant de leur statut de salariés précaires « bons à tout faire et corvéables à souhait ».

En agissant de la sorte, la direction du Matériel fragilise les organisations de travail et met en péril la transmission des savoir-faire et des compétences.

S’il n’y a plus de doute permis sur l’engagement fort quant à la charge de travail du programme de rénovation OPTER, la CGT s’interroge toujours quant aux Cadres d’Organisation qui composent les Technicentres Industriels, loin de répondre aux besoins réels et provoquant inlassablement des désorganisations chroniques du travail, une mise sous tension permanente des effectifs et des délais de réalisation en striction … où en est la direction du domaine sur le niveau des recrutements utiles à la bonne réalisation de la charge de travail ?

Des salariés intérimaires courageux mais peu qualifiés et mal, voire pas formés, tentent par tous moyens de résorber en urgence ces manquements en tenant les postes qui leur sont assignés, en répondant aux impératifs de production et objectifs fixés, au détriment de la qualité et de la sécurité que requière la maintenance industrielle.

Ajoutées à cela des infrastructures qui ne répondent pas à l’augmentation importante de la charge de travail du fait d’une maintenance lourde et techniquement complexe, c’est tête baissée et de manière irréfléchie que les directions locales se sont jetées à l’eau alors que ce programme d’ampleur de révision générale de rames TER est censé durer 10 ans, voire plus.

Dans ce cas, sous quel prétexte la direction du Matériel a-t-elle massivement recourt aux intérimaires dans les Technicentres Industriels, puisqu’il n’est plus question pour elle d’évoquer « l’accroissement temporaire de charges », seul motif qu’elle peut invoquer pour avoir recours à ces salariés précaires ?

La CGT redit que la programmation d’un tel niveau de maintenance requiert du personnel formé et qualifié, encadré, et ce pour plusieurs métiers hautement techniques du Matériel (soudeur, mécanicien ou encore électricien pour ne citer qu’eux).

900 POSTES À POURVOIR !…

Pour répondre à la demande urgente tout en faisant fi d’un système de recrutement organisé par ses soins, en panne d’inspiration, la direction du Matériel a demandé à ses établissements de recruter « en direct » pour parvenir à combler ce trou abyssal et ainsi compléter des CO, ressemblant davantage à une tranche de gruyère à ce jour, tellement les postes vacants sont nombreux. Si le programme de recrutement est ambitieux, il reste néanmoins caduc.

… LA CGT DIT « CHICHE, ON LE FAIT ! »

Afin de parvenir à ses fins, la direction doit se donner les moyens de ses ambitions !

La CGT affirme qu’il faut embaucher tous les intérimaires qui le souhaitent et ainsi leur offrir une évolution professionnelle dans l’entreprise SNCF qu’ils sont en droit d’attendre, des conditions de vie et de travail dignes (loisirs, logement, déplacements) avec un aménagement du temps de travail réglementé et non contraint (congés, repos, indemnités, EVS). À ce jour, il n’en est rien pour ces salariés.

Enfin, il faut les former, les qualifier aux tâches techniques qu’ils réaliseront sur les matériels ferroviaires roulants.

A contrario, l’entreprise – qui ne sait faire preuve d’attractivité salariale – préfère se taire sur la problématique « salaire d’embauche » et néglige le fait que d’autres entreprises du secteur dans les différents bassins industriels recrutent en masse, y parvenant car elles proposent une rémunération plus conséquente, puisqu’elles prennent compte, dès l’embauche, des spécificités métier, des conditions de travail difficiles mais aussi de l’expérience professionnelle acquise.

L’année 2023 ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices pour les cheminots puisque la direction refuse d’offrir de nouvelles garanties salariales attendues par l’ensemble des salariés pour l’année 2023

POUR RECRUTER, IL FAUT PAYER !

La CGT revendique une grille de salaires plus favorable aux salariés et un déroulement de carrière établi et non soumis à l’arbitraire patronal. L’entreprise doit recruter au minimum à la classe 3 pour parvenir à attirer la main-d’oeuvre qualifiée dont nous avons besoin dans nos TI afin de répondre efficacement aux différents carnets de commandes.

La CGT revendique l’embauche de tous les intérimaires qui le souhaitent.

La CGT revendique des embauches massives afin de répondre aux besoins de la maintenance Matériel, à commencer par les intérimaires qui souhaiteraient rejoindre la grande famille cheminote.

La CGT rappellera qu’un départ en retraite d’un cheminot équivaut à une embauche. Il devient donc urgent d’embaucher dans notre entreprise afin de compenser tous les départs non remplacés et d’offrir cette possibilité aux intérimaires à la recherche d’un vrai contrat.

La CGT propose aux salariés intérimaires de prendre contact avec les militants de la CGT pour aborder le sujet de leur recrutement dans les meilleurs délais.

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MATÉRIEL : DOMAINE D’INTÉRÊT PUBLIC

Fret

| Le transport de marchandises

Lors de la réunion tripartite du 23 mai, le ministre des Transports et le président de la SNCF ont annoncé aux organisations syndicales représentatives nationalement, leur volonté de liquider Fret SNCF.

Face à une attaque en règle contre le service public ferroviaire et les cheminots, la Fédération CGT appelle dès à présent les cheminots de la maintenance du matériel à engager la bataille pour la sauvegarde du Fret ferroviaire.

Rien n’est gravé dans le marbre !

NOUVELLE RÉFORME FERROVIAIRE

Sans la nommer, c’est une nouvelle réforme ferroviaire que le ministre des Transports a annoncé.

La liquidation de Fret SNCF et la création, hors GPU, de deux nouvelles sociétés au capital ouvert à la privatisation, visent à accélérer le démantèlement du GPU et de son cadre social.

L’une de ces sociétés aurait pour objet de réaliser la gestion des installations de service et la maintenance des locomotives, y compris pour les entreprises ferroviaires privées externes au groupe. À cet effet, gouvernement et direction prévoient d’y transférer automatiquement 500 cheminots de la maintenance du matériel Fret SNCF.

Là où tous s’accordent à dire qu’il y a nécessité à favoriser le report modal de la route vers le rail pour répondre aux défis sociaux, économiques et environnementaux qui nous sont posés, ces annonces vont totalement à contre-sens. Mais elles ne sont pas inéluctables.

UNE AUTRE VOIE EST POSSIBLE

L’avenir des agents du Fret doit s’inscrire dans un projet de développement du fret ferroviaire public SNCF, pas dans sa privatisation et son attrition !

Dès septembre 2020, la Fédération CGT portait des propositions concrètes pour développer le service public de transport ferroviaire de marchandises dans son projet « Ensemble pour le Fret ». Elles doivent être débattues, défendues et mises en oeuvre !

Les cheminots de la maintenance Fret ne sont pas à vendre !

Ils exigent, avec la CGT :

  • l’intégration de l’ensemble des cheminots des « usines Fret maintenance » au sein d’un Domaine Matériel renforcé, afin d’organiser la maintenance dans des établissements dits « multi-activités » (voyageurs et Fret) ;
  • le maintien et le développement de toutes les charges de travail de maintenance du matériel dans l’entreprise publique (voyageurs et fret) ;
  • le développement et la modernisation des outils et des infrastructures de maintenance ;
  • l’amélioration de la réglementation pour plus de sécurité ferroviaire ;
  • l’amélioration des conditions sociales et de travail des cheminots du matériel (embauches, salaires, déroulements de carrière, parcours professionnels, …).

AGIR, MAINTENANT !

La Fédération CGT appelle l’ensemble des cheminots de la maintenance du matériel Fret à se rapprocher des syndicats et militants CGT locaux et à participer aux Assemblées Générales organisées sur les sites Fret du territoire afin de débattre de la situation et des perspectives de riposte revendicative et collective à y apporter.

La Fédération CGT appelle l’ensemble des cheminotes et des cheminots à se tenir prêts à agir et à porter leurs exigences aux directions locales et nationales.

LE MATÉRIEL EST ET RESTERA UN DOMAINE D’INTÉRÊT PUBLIC !

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Élections professionnelles

| Matériel

Face à la trajectoire libérale prise par la Direction de la SNCF au mépris du service public ferroviaire, des usagers et des conditions sociales et de travail des salariés, la CGT appelle les cheminots à agir.

Voter et faire voter CGT, c’est s’en donner les moyens !

DÉSORGANISATION DE LA PRODUCTION

La SNCF applique un modèle économique et social qui privilégie les filiales et l’externalisation au détriment de l’entreprise historique, de la qualité du Service Public ferroviaire et de la sécurité.

Au Matériel, cela se traduit par la casse de l’outil de production et la volonté de réduire l’activité des Technicentres Industriels en dépit des opérations mi-vie du parc TER et des rénovations de TGV à réaliser.

Dans les Technicentres de Maintenance, tout en réorganisant sa production en appliquant un modèle emprunté à l’industrie automobile, elle prépare l’ouverture à la concurrence et le transfert au privé d’une part importante de son activité.

UN BESOIN URGENT D’EFFECTIFS SUPPLÉMENTAIRES

Les 500 recrutements annoncés par la direction pour 2023 sont loin de juguler la crise de l’emploi au Matériel.

  • À ce jour, l’effectif disponible du domaine Matériel s’élève à 19 078 cheminots dans les TI et les TM ;
  • Le domaine Matériel a perdu plus de 1 465 Cheminots en 2 ans et demi ;
  • Au 1er septembre, 83 démissions étaient déjà actées pour 2022 ;
  • En 2021, le nombre d’heures supplémentaires réalisées correspond à 349 emplois à temps plein ;
  • L’entreprise abuse copieusement de personnels précaires, alternants, intérimaires, CDD, prétextant, pour ces deux derniers, des accroissements temporaires de charge afin de maintenir un semblant d’équilibre.

En difficulté pour embaucher, la direction indique prioriser le recrutement en CDI d’emplois précaires qui donneraient satisfaction. Pour faciliter le processus, elle annonce embaucher (selon l’emploi) directement à la classe 3.

Si cette annonce peut paraître positive au premier abord, elle révèle en réalité le caractère nocif de l’accord de branche classifications-rémunérations que seule la CGT dénonce.

Premièrement, la direction reconnaît implicitement le trop faible niveau de rémunération (RAG) des classes 1 et 2, pourtant validé par l’UNSA, SUD-Rail et la CFDT. Deuxièmement, ces futurs embauchés auront un déroulement de carrière réduit au seul passage éventuel de la classe 3 vers 4.

Mais ce n’est pas tout ! En faisant cette annonce, la direction indique aussi embaucher à la classe 3, quels que soient les diplômes en main, comme l’organise l’accord de branche précité. Et pour les collègues situés aujourd’hui sur la classe 2 (ex QB), l’accès à la classe 3 s’éloigne par conséquent. C’est inacceptable !

Les cheminots ne peuvent laisser les directions et autres saboteurs décider de leur avenir, du recul de leurs droits, du devenir du domaine Matériel et de la SNCF. La CGT appelle les cheminots à voter et à faire voter massivement pour ses représentants aux prochaines élections professionnelles.

Avec la CGT, les cheminots doivent construire le rapport de forces qui modifiera la donne et obligera la direction à répondre aux légitimes revendications, à mettre en place une autre organisation du travail permettant le retour d’un Service Public Ferroviaire sécuritaire et de qualité.

ENSEMBLE, EXIGEONS :

  • Le retour à des établissements de maintenance multi-activités permettant la mutualisation des moyens de production, des savoirs et des savoir-faire afin de réaffirmer le caractère essentiel de la fonction Matériel au sein de l’entreprise publique historique ;
  • L’arrêt et le retrait des dédicaces du matériel roulant à une activité. En effet, spécialiser les établissements du Matériel sur un produit unique est un risque majeur de démantèlement de la fonction ;
  • Le maintien et le développement au sein de la fonction Matériel des quatre spécialités que sont la maintenance, l’étude, la logistique et l’approvisionnement. Elles restent une composante indispensable du Service Public ferroviaire ;
  • Une organisation de la production donnant des garanties fortes aux cheminots du domaine qui, chaque jour, mettent en oeuvre et assurent la production telle que :
    • Le respect des métiers et de leur périmètre ;
    • Le maintien et le développement de nos établissements industriels historiques et la sauvegarde des établissements de maintenance du matériel dans le giron SNCF ;
    • Le développement d’outils modernes accompagnés de formations qualifiantes, en unité de formation régionale, afin de réaliser une maintenance de qualité dans tous les domaines de la maintenance ;
    • Un véritable parcours professionnel permettant aux cheminots du Mouvement Matériel qui le souhaitent d’accéder au métier d’agent de conduite ;
    • L’amélioration de la qualité du Service Public ferroviaire et des conditions de vie et de travail des cheminots par le développement des salaires et des parcours professionnels.

Cheminots du Matériel, ENSEMBLE, rejetons l’éclatement programmé de la SNCF, la dégradation de nos conditions de travail et la casse de notre outil et du statut !

CHEMINOTS DU DOMAINE MATÉRIEL,

Du 17 au 24 novembre 2022

VOTEZ ET FAITES VOTER CGT !

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POUR L’EMPLOI, LES SALAIRES ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL : TOUS CONCERNÉS !

Avenir du Matériel

| Matériel

Entre restructurations qui s’accélèrent, absence de visibilité pour la maintenance des matériels roulants, incertitudes pour leur avenir et tensions entre les collèges, les situations conflictuelles se multiplient pour les cheminots du Matériel.

Qu’il s’agisse des salaires, des conditions de travail, de la protection sociale mais aussi de la sécurité dans l’ensemble des établissements de maintenance, tous ont un lien commun : l’emploi.

Chaque jour, la maintenance est confrontée à des restructurations et à des réorganisations qui engendrent un processus de mise sous tension des métiers et des cheminots :

  • pénurie de soudeurs dans les TI et les TM ;
  • unités de freinistes en sous-effectif ;
  • insuffisance de dépanneurs électriciens et électrotechniciens ;
  • absence de menuisiers en matériaux modernes type résine et fibre favorisant la sous-traitance de cette charge de travail.

Les collectifs de travail se fragilisent au gré des modifications des roulements et des revirements des directions locales générant un recul de l’efficacité malgré les efforts fournis quotidiennement par les cheminots :

  • retard dans la maintenance préventive et matériels garés bon état ;
  • roulements à cadencement excessif imposés (jour/nuit/3X8) ;
  • reports de congés et/ou modification des tableaux de service ;
  • déplacement géographique pour couvrir une charge de travail ;
  • remplacements intempestifs sans réelles formations aux postes de travail…

Provoquées par les politiques patronales, dans tous les technicentres, les démissions de cheminots formés, qualifiés affaiblissent les effectifs réels de cadres d’organisation largement sous-estimés et forçant à une cadence de travail difficile à soutenir pour tous. En parallèle, la Direction use de salariés intérimaires, de contrats précaires :

  • 693 intérimaires recensés au 1er septembre 2022 ;
  • augmentation significative du nombre de démissions (+ 83 en 2022).

Les perspectives que trace la direction du Matériel, sous couvert des conséquences économiques de la crise et des choix de rentabilité ne font pas la part belle aux emplois :

  • le domaine Matériel pâtit de la faiblesse des salaires, de l’insuffisante reconnaissance des qualifications et technicités métiers ;
  • la multiplication des annonces de transferts de salariés d’un atelier à l’autre marque durablement les esprits ;
  • les déroulements de carrière et les parcours professionnels sont mis en danger par l’accord de branche Classifications/Rémunérations.

Le plan Opter, qui vise à moderniser, par des opérations mi-vie, le matériel roulant, subit les choix des régions de rationaliser les opérations de maintenance sans prendre en compte l’avis des vrais experts du Matériel, les cheminots de l’ingénierie et ceux effectuant la maintenance.

Il est donc urgent de briser cette trajectoire et de faire évoluer la situation de l’emploi favorablement, tant en volume qu’en qualité.

Si la situation de l’emploi se fragilise, elle complexifie la satisfaction des besoins ainsi que la mise en formation. Par exemple, le développement de bancs de mesure nécessite des formations pointues plus longues et plus coûteuses. L’absence de « volant d’échange » des matériels roulants et l’insuffisance des effectifs disponibles restreignent la possibilité d’envoyer des cheminots en formation. Engluée dans une vision court-termiste, pour la direction, il faut produire coûte que coûte ! Pour la CGT, il faut former à tout prix donc s’en donner les moyens et embaucher !

La CGT exige :

  • de réelles avancées sur l’emploi, la réinternalisation des charges de travail, l’amélioration des conditions de travail par la prise en compte des revendications locales des cheminots du Matériel ;
  • pour la rémunération, l’augmentation de 200 € de la prime de travail Matériel par une mesure spécifique, pérenne et sans contrepartie, pour combler les pertes subies depuis 2011 et la reconnaissance de la technicité des métiers du Matériel pour tous les cheminots contractuels et statutaires ;
  • pour l’emploi, l’embauche de 1 042 cheminots au minimum pour combler les emplois perdus dans les technicentres depuis janvier 2020 ainsi que l’embauche, en CDI, des 693 intérimaires des UO et chantiers Matériel recensés au 1er septembre 2022 ;
  • pour la formation, la garantie d’un haut niveau de formation continue sur le plan technique et la formation aux nouveaux outils numériques.

Exigeons de réelles avancées sur l’emploi, l’amélioration notable des conditions de travail ainsi que l’augmentation de la prime de travail pour une véritable reconnaissance de nos métiers, de notre savoir-faire et de nos compétences.

DANS LA SEMAINE DU 10 AU 14 OCTOBRE, ON SE MOBILISE LOCALEMENT AVEC LA CGT.
LE 18 OCTOBRE, ON MANIFESTE TOUS ENSEMBLE À PARIS !

DU 17 AU 24 NOVEMBRE 2022, ON VOTE MASSIVEMENT CGT POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !

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