Fédération CGT des Cheminots


UNE FORMATION CRML FRET AU RABAIS !

Formation des ADC

| Traction

La direction FRET SNCF a décidé d’engager ses propres formations initiales Traction CRML. Elle continue de prendre son autonomie face à la direction de la Traction, sans en avoir les moyens humains et matériels. La CGT est opposée à la mise en place de ces formations en lieu et place de celles pilotées de manière transverse par la direction de la Traction. Elles ne garantissent en rien des formations de qualité aux stagiaires.

Les formations initiales CRML étaient jusqu’alors assurées par le domaine Traction. Pour diverses raisons très discutables, la direction FRET a décidé de réaliser ses propres formations.

Mais il n’existe aucune structure dans l’entreprise FRET pour former les apprenants dans les meilleures conditions.

La direction considère que les centres de formation existants sont très éloignés des centres de production. Elle fait donc le choix du site d’Ambérieu pour réaliser ses formations. Des préfabriqués vont être installés pour les cours en salle.

La formation CRML nécessite un travail important des stagiaires qui doivent pouvoir apprendre leur futur métier dans les meilleures conditions.

La CGT revendique entre autres que :

  • Les apprenants soient affectés dans le centre de formation le plus proche de leur bassin d’emploi ;
  • L’entreprise prenne en charge la réservation et le financement des hébergements et celui des repas ;
  • L’accès aux simulateurs soit adapté et organisé au mieux afin de ne pas freiner l’avancement de la formation ;
  • Des sillons doivent être prévus pour que les stagiaires voient la situation réelle enseignée en salle ;
  • Des engins moteurs doivent être disponibilisés afin d’appliquer les procédures ;
  • Des moyens humains doivent être en place pour aider les apprenants tout au long de leur formation.

Le rôle du conducteur « moniteur » est essentiel sur le terrain. Le nombre de stagiaires suivis doit donc être limité. Il doit connaître les points forts et les points à améliorer de son ou ses stagiaires.

Le choix du centre de formation à Ambérieu montre une nouvelle fois que le dossier a été très peu instruit.

Même si le préambule du cahier des charges de la formation des CRML FRET et celui de la TT660 « cahier des charges national de la formation CRML » sont identiques.

En réalité, on peut constater des différences notoires entre les 2 formations.

Dans la TT, la notion de premier emploi et de progressivité est le fil conducteur de la formation qui est sanctionnée par un examen ETT.1.2. Seulement après un peu de pratique, le conducteur peut acquérir des modules d’extension (MA100, IPCS, …).

Mais la direction FRET a décidé de réduire le temps de la formation et d’ajouter les modules d’extension dans la formation initiale.

L’objectif est bien de réduire les coûts sans se soucier des enjeux de sécurité.

Pour la CGT, tous les CRML de la SNCF doivent avoir la même formation réalisée dans les mêmes conditions. La direction de la Traction doit continuer d’organiser l’ensemble des formations.

Seules des formations uniques pour chaque métier permettront d’accéder aux différents parcours professionnels.

La volonté de la direction de FRET est bien d’abaisser les coûts de formation et de créer de la polyvalence.

En effet, la direction ouvre la porte à la création du poste de l’Opérateur Traction FRET qui aura des missions de conduite mais également des tâches des métiers du sol.

Ce nouveau poste ne permettra plus les parcours professionnels entre SA et va continuer de mixer les différentes missions des métiers, bafouant ainsi les textes règlementaires de l’entreprise.

La direction FRET étend son expérimentation aux Gestionnaires de Moyens qui deviendront des Gestionnaires de ressources formés seulement à leur poste de travail et non au métier en lui-même.

Le FRET a toujours été le laboratoire des expérimentations qui ont ensuite été étendues à l’ensemble de l’entreprise.

Aujourd’hui, chaque activité expérimente son type de formation. Elle développe son autonomie au niveau de la formation et sort du giron du domaine Traction.

Rien ne l’arrête ! La direction TER a décidé de réaliser sa formation TB initiale dans un centre privé agréé, cela permet de réduire les coûts de formation !

Pour la CGT, il est essentiel que la formation reste au sein de la direction de la Traction. Elle permettra de maintenir les compétences des conducteurs à un haut niveau pour atteindre un niveau de sécurité optimum. La même formation doit être apprise par tous les conducteurs pour permettre d’accéder aux parcours professionnels dans toutes les régions.

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LA SÉCURITÉ N’EST PAS UNE CASE À COCHER !

| Exploitation

Sous couvert de mise en conformité avec le droit européen et de modernisme avec une digitalisation forcenée, la sécurité est sacrifiée sur l’autel de l’ouverture à la concurrence.

Pour faciliter le dumping, 95 % des règles de sécurité existantes sont en passe d’être supprimées avec la mise en oeuvre de la STI-OPE (règlement européen). Depuis juin 2025, avec les nouvelles prescriptions en matière de communication (bulletin d’ordre), la sécurité est suspendue à une case à cocher

DE GRAVES CONSÉQUENCES POUR LA SÉCURITÉ.

Il n’existe aucun cas dans la réglementation où la réception d’un CBA n’est prescrite sans la marche à vue. Pourtant, avec le nouveau formulaire IN 37 CBA, la marche à vue n’est plus automatiquement prescrite : elle devient optionnelle. Une case doit être cochée pour la prescrire. C’est également le cas pour le franchissement de guidon d’arrêt ou de TLC à damier.

C’est un changement profond dans l’établissement du formulaire, une inversion totale dans le mode opératoire pour laquelle la direction n’a même pas pris la peine d’organiser de formations sérieuses et suffisantes pour une appropriation complète et continue par les cheminots de ces nouvelles prescriptions.

Ainsi, au moindre oubli de l’agent circulation ou du conducteur, les conséquences sont et seront gravissimes.

DES MESURES INSUFFISANTES POUR DES FAITS CRIANTS.

Cette évolution dans la réglementation a déjà entraîné des événements de sécurité graves dans de nombreuses régions, avec des risques de talonnage d’aiguille, de « rattrapage » ou de « prise en écharpe ».

Pour remédier à ce danger, les directions concernées par les incidents de sécurité ont fait pré-cocher l’ensemble des cases des carnets d’ordre CBA. Un pansement sur une jambe de bois, une solution de moindre coût qui ne règle rien sur le fond. Sur ODICEO (outil de dématérialisation des formulaires), les directions des EIC indiquent que la case « marche à vue » est cochée automatiquement.

Cependant, la digitalisation accrue de la sécurité, qui tend à se généraliser, participe à accentuer les possibilités d’erreurs en dépossédant les agents circulation et les conducteurs d’une partie de la procédure et de leur savoir-faire. Ces mesures, insuffisantes et en plus différentes selon les régions, selon les métiers (conducteurs ou agents circulation) ou encore selon les vecteurs de transmission (papier, téléphone, radio ou digital), bref, un gros foutoir.

La direction ne doit plus continuer à nier l’évidence pour satisfaire ses ambitions de productivité.

Aussi, nous exigeons un moratoire sur ces nouvelles procédures.
Nous revendiquons :

  • Une réelle formation initiale sur ces nouvelles prescriptions, et pas une simple information ou une formation en e-learning ;
  • Une formation continue d’au moins 5 jours par an pour les agents de conduite ;
  • L’intégration de journées de formation continue dans les organisations de travail pour les agents de circulation (OTS ou journées programmées pour les cheminots affectés à la réserve) ;
  • Une uniformisation des procédures et des formulaires de communication ou d’ordre de franchissement, avec par exemple la mention de « marche à vue » automatiquement intégrée sur le formulaire de franchissement CBA ;
  • La mise en cohérence d’ODICEO.

Pour la CGT, la sécurité des circulations, des cheminots et des usagers n’est pas une option à cocher.
Elle est impérative et absolue. Elle est non négociable !

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UN LOGEMENT POUR TOUS ! TOUS POUR LE LOGEMENT !

Rassemblement le 10 septembre 2025

| Action Logement du 10 septembre 2025

Le premier poste de dépenses des ménages en France est le logement. Que l’on soit locataires ou propriétaires, l’accès au logement devient de plus en plus difficile. Les charges explosent, les loyers augmentent et les salaires ne suivent pas.
Toutes et tous devant le siège de la SNCF le 10 septembre !

Pouvoir d’achat des cheminots

Depuis dix ans, les cheminots ont vu leur point de salaire augmenter de 5,26 %, alors que, pour la même période, l’inflation a été de 17 %. Les loyers ont augmenté de 16,3 % en moyenne. Le parc logement d’ICF Habitat appartient aux cheminotes et cheminots. Il a été construit grâce au 1 % de leur force de travail. Le patrimoine a fondu de 35 % en 20 ans. Le personnel de la plateforme logement diminue (-25 % en 10 ans).

Utilisation du logement pour le dumping social ?

Un cheminot transféré dans une entreprise privée n’aurait plus accès au patrimoine des cheminots en cas de besoin de changement de logement !

L’entreprise logeait 53,2 % de cheminots en 2004, 38 % en 2017, elle en loge 31 % aujourd’hui, avec moins de cheminots propriétaires !

Il faut construire ! L’âge moyen du parc est de 51 ans !

Quel que soit notre entreprise, nous sommes toutes et tous cheminot(e)s. Pour maintenir nos droits, il faut que SICF, collecteur du 1 %, devienne collecteur de la branche ferroviaire afin de garantir l’accès au patrimoine à tous les cheminots et ne pas perdre de PEEC.

Première victime : les jeunes…

De nombreux jeunes embauchés en Île-de-France sont contraints de vivre à Reims, Lille, Orléans, Le Mans… et font la navette avec la capitale tous les jours. En attente de logement, ils voient leurs facilités de circulation domicile-travail supprimées au bout d’un an

La Direction affiche pourtant « ses bons résultats » : elle satisfait 1 attribution pour 3 demandes en Île-de-France… Pour la CGT, c’est : une embauche, un logement !

Les cheminots ont aussi des évolutions dans leur vie.

Mariage, naissance, divorce, famille recomposée, retraite, les cheminots n’échappent pas aux statistiques… Les besoins en termes de logement existent tout au long de la vie.

Le parc logement doit tenir compte de ces évolutions. Il faut qu’ICF construise des logements (F2, F3, F4, F5, F6) qui correspondent aux besoins des cheminots et non du « marché ».

Les délais d’attribution de logement ont considérablement augmenté ! (Passant de 4 à 14 mois en 20 ans pour un nombre de demandes similaires.) Trop de demandes de logement sont en cours ; elles doivent être satisfaites !

Nous serons tous retraités, nous sommes tous concernés. Les agents logés dans le parc dit libre (hors HLM) se voient contraints de renégocier leurs baux une fois à la retraite : le loyer passe du simple au double… Idem pour les veufs et veuves de cheminots, sous prétexte que le bail n’est pas à leur nom. C’est inadmissible !

Comme pour le logement social, nous exigeons que les retraités et veufs, veuves soient maintenus ou relogés dans un logement correspondant à leurs besoins, sans augmentation de loyers.

Des solutions existent : la SNCF est largement bénéficiaire depuis de nombreuses années. Elle doit investir dans le logement, que ce soit dans la construction, la réhabilitation, mais aussi accorder des augmentations des salaires, neutraliser les augmentations de loyers, augmenter les aides…).

 

LA CGT EXIGE :

  • Que le montant de la redevance (loyer + charges) ne dépasse pas 20 % des revenus imposables et 10 % pour un logement temporaire.
  •  La suppression des surloyers.
  • Une garantie de proposition de logement en proximité du lieu de travail soit faite aux agents demandeurs dans un délai de quatre mois.
  • Que l’aide aux nouveaux embauchés soit attribuée à tous, quel que soit leur lieu d’habitation, quelle que soit l’entreprise.
  • Que les apprentis ou contrats en alternance aient une prise en charge intégrale des loyers pendant toute la durée de leur formation par l’employeur.
  • Que les retraité·e·s et/ou veuf·ve·s soient maintenu·e·s dans leur logement ou relogé·e·s sans augmentation de loyers.
  • Que SICF devienne le collecteur unique pour la branche afin que tous les cheminot·e·s, quelle que soit l’entreprise, aient une garantie du droit au logement dans un délai raisonnable.
  • Que la gestion des parcs, des demandes et attributions de logements, revienne au domaine RH dans les bassins d’emploi.

TOUTES ET TOUS AU RASSEMBLEMENT LE MERCREDI 10 SEPTEMBRE À SAINT-DENIS À 13H !
ENSEMBLE, PLUS FORTS, TOUTES ET TOUS CHEMINOT·E·S !

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CANICULE : LES RÉPONSES DE LA DIRECTION

Alerte production

| Traction

Au regard d’une recrudescence des dégradations constatées des conditions d’acheminement et de couchage dans les résidences Orféa, la Fédération CGT des cheminots a interpellé, par courrier, la direction de SNCF Voyageurs le 8 juillet dernier.

À la suite de ce courrier d’interpellation qui mettait en exergue la réalité vécue par les personnels roulants, à savoir :

  • des conditions d’hébergement ne permettant pas de prendre un repos récupérateur : chambres étouffantes, literies vétustes, espaces communs surchauffés ;
  • des délogements subis à la dernière minute, éloignés des gares et des lieux de travail ;
  • une absence totale d’anticipation, alors que le sujet avait été traité en amont des JOP 2024, la Fédération a reçu une réponse de la direction SNCF le 21 juillet.

Dans cette lettre de réponse, la Direction indique partager certains constats de la CGT et a apporté les éléments suivants :

  • 70 % des résidences sont équipées de climatisation, et les sites de Toulouse, Lyon Perrache, Montparnasse, Nantes et Ambérieux devraient être équipés prochainement ;
  • pour les autres, des protocoles sont en place avec des ventilateurs et fontaines à eau à disposition ;
  • triplement des engagements budgétaires sur 2024 et 2025 pour améliorer la qualité de l’hébergement ;
  • changement de toutes les literies ;
  • installation de douches et sanitaires dans les résidences où il y avait des manquements ;
  • changement des serrures…

Au-delà de cette liste de mesures, qui démontre que les cheminots, avec la CGT, ont raison de continuer à revendiquer l’amélioration des conditions de travail, nous obtenons l’engagement d’une vigilance accrue sur les délogements et une priorité donnée aux personnels roulants dans les résidences ou hébergements proches des lieux de prise et de fin de service. Cependant, certaines interpellations et problèmes restent encore sans réponse.
Aussi, la CGT exige :

  • des conditions de repos dignes, toute l’année, dans toutes les résidences Orféa ;
  • aucun délogement, sauf cas d’extrême urgence ;
  • des investissements immédiats pour garantir climatisation, literie de qualité et espaces communs décents ;
  • une réelle concertation avec les représentants du personnel pour chaque projet d’hébergement.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE TOUS LES AGENTS À PRÉVENIR LES MEMBRES CGT DES CSSCT EN CAS DE MANQUEMENT ET, LE CAS ÉCHÉANT, À FAIRE VALOIR LEURS DROITS !

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REFONTE DE LA PRIME TRACTION, CONTINUONS À AGIR !

Prime de Traction

| Traction

La situation à la Traction ces derniers mois conforte l’idée que le système actuel de prime traction est à bout de souffle mais surtout, qu’il péjore les rémunérations des conducteurs-trices.

Il est grand temps d’imposer un nouveau système.

Après avoir conçu un nouveau système, avec des mécanismes de calcul simples et clairs, la CGT, avec l’appui du rapport de force, essaie de convaincre du bienfondé de son projet auprès des autres organisations syndicales et des dirigeants de l’entreprise. La clé de voute de cette nouvelle prime de traction est la prime de base garantie (PBG), qui permettrait de répondre dans un premier temps à une juste rémunération que ce soit pour :

  • Les travaux avec de longues périodes de fermeture de lignes comme par exemple avec les NR.
  • Les problèmes temporaires de sureffectifs comme par exemple à Voyages dus au retard du TGV M.
  • Les problèmes d’habilitation EM ou connaissances lignes comme par exemple pour les CRLEL ou lors des montées en roulement non-anticipée.
  • Les « Stops circulations » par suite d’alertes météorologiques comme par exemple pendant la période estivale (incendies, orages, canicules…), etc.

Toutes ces situations génèrent des « Inuts » et donc une diminution significative de la rémunération des conducteurs alors qu’ils n’en sont nullement responsables.

Avec le projet de prime traction CGT et l’instauration d’une PBG, chaque journée où un ADC ne serait pas utilisé à la conduite d’un train serait automatiquement rémunérée à 32,63 euros (contre actuellement 15,46 euros). Il en serait de même en cas de maladie ou d’inaptitude. Ce système serait donc beaucoup plus protecteur qu’il ne l’est aujourd’hui.

Avec la PBG, les ADC ne se verraient plus infliger de fortes variations dans leurs rémunérations comme cela peut l’être aujourd’hui. Cela mettrait également fin à certaines situations angoissantes générées par l’utilisation des conducteurs.

Les conducteurs payent aujourd’hui les pots cassés de la politique de l’entreprise et de ses orientations plus que discutables.

Ces dernières années, l’augmentation de la productivité et l’ajout de responsabilités supplémentaires sans aucune revalorisation salariale ont généré une baisse de la rémunération par rapport au travail fourni par les ADC. C’est bien là toute la perversité du système actuel !

Indexer la Prime traction sur le nombre de kilomètres effectués n’a aujourd’hui plus aucun sens. Il faut donc y mettre fin et en imposer un plus juste !

Pour la CGT, ce n’est pas une utopie que de réclamer justice après toutes ces années où les activités ont fait les poches des ADC.

L’instauration d’un système de PBG n’est qu’une facette du nouveau système de prime de traction travaillé et proposé par la CGT.

La CGT revendique que le temps passé en tête des trains et les responsabilités conférées aux conducteurs soient reconnus et justement rémunérés.

La prochaine table ronde avec la direction sur ce sujet se tiendra le 24 septembre prochain.

C’est pourquoi, dès à présent, nous invitons chaque conducteur à faire part de son mécontentement auprès de sa direction et à se tenir prêt à agir dans les semaines à venir.

Conducteurs, rapprochez-vous d’un militant de la CGT et venez calculer votre prime de traction CGT.

C’EST PAR LEUR ACTION ET LEUR DETERMINATION QUE LES CONDUCTEURS OBTIENDRONT JUSTICE !

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LA SNCF ABANDONNE SES RETRAITÉS !

Suivi post-exposition à l'amiante

| Tract

Toujours en quête de productivité, la direction des services médicaux du GIE Optim’ Services a décidé unilatéralement (sans ordre direct de la part des Sociétés Anonymes du GPU) de mettre fin au suivi post-exposition à l’amiante des retraités dans les cabinets médicaux SNCF.

Face à cette décision intolérable, la CGT a interpellé la direction dans le cadre d’une audience et exige le retrait de cette disposition et le retour d’un réel suivi pour la prévention des maladies professionnelles liées à l’amiante.

Pour justifier cette nouvelle directive, qui consiste à interdire l’admission des cheminots retraités pour leur suivi pneumologique lié à l’amiante dans les cabinets médicaux SNCF, la direction d’Optim’Services se retranche derrière une absence de cadrage législatif pour affirmer que la médecine de soins ne concerne que les actifs (sauf pour Toulouse et Bordeaux, accord historique) et que le suivi post-exposition à l’amiante en fait partie. Elle annonce également que très peu de cabinets médicaux ont encore des vacations de pneumologue et plus aucun n’est appareillé pour faire les examens adéquats.

Dans un second temps, elle finit par avouer que cela permettra aussi de libérer des créneaux horaires pour essayer de maintenir une médecine de soins pour les actifs, sans avoir à rechercher de nouvelle vacation en pneumologie.

La direction des services médicaux du GIE fait fi, en toute connaissance de cause, de la situation actuelle de la médecine en France. Les déserts médicaux se multiplient, le nombre de Français sans médecin traitant ne cesse d’augmenter, et les cheminots retraités ne sont pas épargnés par cette situation.

Cette décision unilatérale renvoie les cheminots retraités à se débrouiller seuls pour pouvoir assurer leur suivi post-exposition, alors que ceux-ci ont travaillé pendant toute leur vie professionnelle dans des conditions de travail les exposant à l’amiante. C’est scandaleux !

La CGT rappelle à la direction que l’article R.4624-28-3 du Code du travail est très clair sur le sujet. Celui-ci impose une surveillance médicale renforcée pour les travailleurs exposés ou ayant été exposés à l’amiante, et ce après la cessation de l’exposition. Il précise également la mise en place d’une fiche individuelle d’exposition pour chaque salarié concerné.

Les cheminots actifs ou retraités sont entrés à la SNCF sous certaines conditions que nous pourrions qualifier de contrat moral, et le suivi médical en fait partie.

Une nouvelle fois, les revendications portées par la Fédération CGT des Cheminots démontrent toutes leur pertinence, et plus particulièrement celles sur l’ouverture de la médecine de soins à tous les cheminots (contractuels et au statut) qu’ils soient actifs, retraités, ainsi qu’à leurs ayants droit.

ENSEMBLE, EXIGEONS UN RÉEL SUIVI MÉDICAL ET DES CABINETS MÉDICAUX DE PROXIMITÉ POUR TOUTES ET TOUS LES CHEMINOTS !

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HARO SUR LES GUICHETS ! LA CGT EN RÉSISTANCE !

Fermetures de guichets

| Exploitation

Alors que tous les résultats économiques démontrent une augmentation importante de la fréquentation des gares et des trains, SNCF Voyageurs et de plus en plus d’autorités organisatrices (État et Régions) amplifient les fermetures de guichets et de gares.
Face à cet abandon du service public, les syndicats CGT, avec les cheminots, multiplient les interpellations et les actions sur le terrain.

Si les solutions de billetterie numérique jouent un rôle important dans la modernisation du transport ferroviaire, elles ne peuvent remplacer entièrement la vente de billets physiques. De nombreux voyageurs, notamment ceux ayant des compétences numériques limitées, les touristes peu familiarisés avec les systèmes locaux et ceux ayant besoin d’aide pour des questions complexes, dépendent des guichets en gare.

La fragmentation tarifaire et la fermeture des guichets sont les conséquences de la libéralisation du secteur ferroviaire. Le maintien de guichets avec du personnel formé et qualifié est essentiel pour garantir un transport ferroviaire accessible à tous les usagers.

OBJECTIF ZÉRO GUICHET ?

Hauts-de-France, Grand-Est, Pays-de-la-Loire, Île-de-France, Nouvelle Aquitaine, PACA…, dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des trains régionaux, la liste des régions qui décident de ne plus financer l’ouverture des guichets s’allonge. Ces dernières, pour faire des économies, abandonnent les usagers. Dans le même temps, la lutte anti-fraude se durcit et l’insécurité dans les gares progresse.

Au-delà des trains régionaux, les usagers des TGV ou trains Intercités sont confrontés aux mêmes difficultés de ne plus avoir d’agents commerciaux à leur service pour les renseigner dans leurs démarches, qui sont réalisées quasi exclusivement via des applications digitales ou des bornes libre-service.

Si cette situation n’est malheureusement pas nouvelle, elle prend une tournure particulièrement inquiétante ces derniers temps avec des annonces de fermeture ou de réduction drastique d’ouverture des guichets dans de nombreuses gares du territoire national. Dans certaines régions, le nombre de guichets encore ouvert se compte désormais sur les doigts d’une main.

RPS ET SOUFFRANCE AU TRAVAIL, LES ÉLUS ET MANDATÉS CGT EN ALERTE !

Que ce soit par la mise en place des rendez-vous en gare ou les modifications des espaces de vente avec des suppressions de postes, ces réorganisations incessantes, au-delà de délaisser les usagers, engendre de plus en plus de souffrance au travail pour les cheminots.

Alors que tous les signaux sont au rouge sur les risques psycho-sociaux et que le stress sévère et les agressions explosent, les cheminots ne sont pas résignés et veulent se battre pour maintenir de la présence humaine en gare.

Les élus du personnel interpellent les directions pour dénoncer la réorganisation intitulée « schéma de distribution », y compris en déposant des droits d’alerte ou des demandes d’expertise alors que de plus en plus de cheminots craquent sous le poids de la complexité tarifaire et du manque de moyens.

LA CGT ORGANISE LA RÉSISTANCE POUR LE DÉVELOPPEMENT DU SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE !

Parce qu’elle est la seule organisation syndicale à parler encore de service public, la CGT, avec ses secteurs et syndicats de proximité, organise les luttes locales.
▪ Le 4 juin, devant la gare de Morcenx dans les Landes, la CGT a organisé un rassemblement où 150 usagers, cheminots et élus ont dénoncé les attaques sur les guichets.
▪ Le 13 juin, à Charleville-Mézières, la CGT a organisé une journée rencontre en gare avec les élus et les usagers pour combattre l’annonce de fermetures de guichets et a obtenu plus de 200 signatures des voyageurs sur la matinée !
▪ Le 10 juillet, à Metz, la CGT s’est déployée en gare pour faire signer la pétition contre la fermeture des guichets du Grand-Est.
▪ Le 8 juillet, la CGT a également organisé un envahissement de réunion CSE permettant ainsi l’expression poignante de vendeurs impactés par le projet.
▪ Le 14 juillet, dans l’Oise, la CGT lance une pétition pour dénoncer la fermeture des guichets de plusieurs gares en octobre prochain et revendique un guichet supplémentaire en gares de Creil, Compiègne et Beauvais pour garantir une meilleure prise en charge des usagers dans les gares.

Partout en France, les syndicats CGT multiplient les initiatives, conférences de presse, distribution de tracts, interpellation des élus. Cheminots, usagers, politiques et doivent défendre les gares, pour sauver les guichets, exiger un service public ferroviaire de qualité et imposer d’autres choix pour l’avenir des territoires !

DANS CE CADRE, LA CGT APPELLE LES CHEMINOTS À AMPLIFIER LA MOBILISATION ET À SE TENIR PRÊTS À AGIR TOUS ENSEMBLE !

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LA CGT NE LÂCHERA RIEN POUR LE TRAIN PUBLIC ET LES CHEMINOTS !

Comptes semestriels 2025

| Espace presse

La direction de l’entreprise a présenté jeudi 24 juillet dernier les comptes semestriels du groupe.

La CGT dénonce la trajectoire business !

Dans un contexte marqué par l’austérité budgétaire brandie par le gouvernement dans le cadre des futurs projets de loi de finances et de financement de la Sécurité sociale, nous pourrions nous réjouir des bons résultats financiers de la SNCF, s’ils n’avaient pas d’impacts négatifs sur le quotidien des cheminots et des usagers ! Ce n’est pas le cas…

Le bilan semestriel présenté confirme un regain d’intérêt sensible de la population pour le train. C’est un point positif qui répond aux enjeux environnementaux auxquels nous sommes confrontés.

BUSINESS OU SERVICE PUBLIC ?

D’un point de vue des activités Voyageurs, les chiffres de fréquentation témoignent d’un report modal de la route vers le rail qui chemine petit à petit :

▪ TGV Inoui/ Ouigo : + 1,7 % ; ▪ TER : + 3,9 % ; ▪ Intercités : + 3,1 % ;  ▪ Transilien : + 6,5 %

Différents facteurs peuvent expliquer cette tendance : enjeux environnementaux, incertitude économique des ménages, congestion routière dans les métropoles, efficacité et sécurité du mode ferroviaire.

Cela dit, cette réalité n’est pas perceptible partout, notamment en milieu rural, qui souffre d’un abandon des politiques publiques, traduit par des fermetures de guichets, de gares, de lignes dans de nombreux territoires. En Île-de-France, les conditions de transport sont très dégradées avec des trains bondés, des gares saturées…

C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots mène la bataille pour la modernisation et le développement du service public ferroviaire, souvent dans un cadre pluraliste (unité syndicale, association d’usagers, élus politiques progressistes, ONG…) pour permettre l’accès au train du plan grand nombre, qu’ils soient usagers (trains de voyageurs) ou chargeurs (train de marchandises).

Les bons résultats financiers émanent principalement d’une hausse significative du prix des billets pour les usagers, rendant parfois inaccessible ce mode de transport à des millions de personnes !

Ils résultent aussi d’une plus grande utilisation du TGV qui, au demeurant, arrive à saturation en matière de parc matériel. En effet, la livraison reportée des nouvelles rames TGV et les rames confisquées par la direction SNCF, qui exacerbent la concurrence dans la péninsule ibérique au travers de « Ouigo Espagne », ne laissent pas entrevoir de possibilités de fréquentation supplémentaire, de places supplémentaires dans les prochaines années.

Autrement dit, la SNCF usera et abusera de plans d’économies (baisse des effectifs, des moyens pour la production, gel des salaires…) pour atteindre ses objectifs financiers.

LES 950 MILLIONS DE BÉNÉFICE ?

La concurrence qui se met en place – que nous ne cesserons de combattre – est le levier principal des gains obtenus par les économies drastiques de la part de la direction. Les cheminots ont lourdement contribué à ces résultats par un niveau de productivité jamais égalé, une diminution des emplois (- 6 513 en effectif global entre janvier et juin 2025), des salaires insuffisants, des moyens pour produire réduits, une dégradation de leurs conditions de travail au quotidien, une multitude de réorganisations / restructurations ces dernières années. C’est tout cela qui constitue le « plan de performance » qui permet de « maîtriser les coûts », selon la direction. C’est aussi tout cela qui établit une marge bénéficiaire. La direction annonce d’ailleurs vouloir maintenir ce cap au second semestre !

Concernant le transport de marchandises, les chiffres de « Rail Logistic Europe » (RLE), groupe dans lequel sont logés « Hexafret » et « Technis » suite à la liquidation de Fret SNCF, sont plus inquiétants.

Le contexte économique international et national régressif (délocalisations / fermetures d’usines, droits de douanes des États-Unis…) pèse sur les résultats de RLE avec des perspectives négatives pour le second semestre. Suite au plan de discontinuité à Fret, l’incapacité de pouvoir positionner Hexafret sur les appels d’offres empêche cette nouvelle entité de se développer.

Par ailleurs, si la Commission européenne interdisait à la SA SNCF de prendre à sa charge le financement des droits spécifiques des cheminots du Fret nouvellement transférés (T2), cela signifierait qu’Hexafret devrait le financer lui-même, alors que ses comptes sont dans le rouge !

Nous avons récemment interpellé le cabinet du ministre des transports sur ces deux sujets, entre autres.

Pour la Fédération CGT des cheminots, les résultats annoncés reposent aussi sur les produits de cession (immobilier, matériel de production…) en hausse de 58 millions d’€ au 1e semestre 2025.

Cela pose évidemment la question de la trajectoire financière dans les années à venir qui, si elle devait être maintenue, accentuerait encore la dégradation des conditions sociales, de vie et de travail des cheminots ainsi que les conditions de transport des usagers et des chargeurs.

La Fédération CGT des cheminots demande que cette frénésie libérale s’arrête !

Au moment où l’Angleterre entame un processus de renationalisation de ses chemins de fer, alors que d’autres pays européens se questionnent sur la pertinence de la concurrence, le gouvernement français, dans la droite ligne des précédents, nous engage dans une course à la privatisation de la SNCF !

La Fédération CGT des cheminots exige l’ouverture rapide de négociations pour obtenir des augmentations générales de salaires, une grille unique des salaires, des emplois supplémentaires pour réhumaniser les gares et les trains, les ateliers, les chantiers sur l’infrastructure, une meilleure formation professionnelle pour une réelle reconnaissance des métiers ainsi que des moyens pour bien travailler au quotidien.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE LES CHEMINOTES ET CHEMINOTS, ACTIFS ET RETRAITÉS, À CRÉER LES CONDITIONS D’UNE MOBILISATION LA PLUS LARGE POSSIBLE À LA RENTRÉE. 

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DÉFENDONS LE DROIT AU LOGEMENT !

Appel UFR

| Action Logement du 10 septembre 2025

Dès sa création en 1938, la SNCF a disposé d’un parc logement, hérité des compagnies ferroviaires, permettant de loger les cheminot.es et leur famille à proximité de leur lieu de travail.

Au fil des années, la SNCF a utilisé le parc logement non pas pour répondre aux besoins des cheminots mais pour satisfaire sa politique et faciliter les réorganisations.

C’est ainsi que le nombre de logements gérés par l’entreprise a fondu comme neige au soleil pour ne représenter plus que 105 000 logements dont 97 750 relèvent du logement social en 2024.

Même si le délai d’attente pour les cheminot.es entre la demande et la signature du bail est inférieur à celui constaté globalement sur le territoire, il a tendance à s’allonger en cause, le manque de logements adaptés et abordables.

Ainsi, au fil des années, les retraité.es logé.es au sein du parc SNCF sont devenu.es la variable d’ajustement pour permettre à l’entreprise de loger les cheminot.es actif.ves.

Mais aussi et surtout, pour louer les logements du parc à des non-cheminot.es dont le nombre est, aujourd’hui, supérieur à celui des cheminot.es. Cela permet à l’entreprise d’augmenter les recettes puisqu’elles. ils ne bénéficient pas de loyers inférieurs au prix de marché.

Il n’est malheureusement plus exceptionnel que la direction de l’entreprise exige que la ou le cheminot.e quitte son logement dès le départ en retraite en se retranchant derrière le fameux bail accessoire au contrat de travail. Souvent le couperet tombe sans solution de relogement ou alors à un niveau de loyer très élevé par rapport au niveau de pension.

Aujourd’hui moins de 15% des pensionné.es SNCF sont logé.es par ICF Habitat, la filiale logement du groupe SNCF, alors qu’ils étaient encore près de 20% en 2017.

Ce qui n’est pas sans avoir de conséquence sur le niveau de vie des retraité.es !

En effet, la hausse des loyers, même si elle a été plafonnée à 3,5%, est supérieure à la revalorisation des pensions.

La décision du gouvernement, dans le cadre de la loi de finance 2025, d’augmenter la TVA sur l’abonnement et la consommation du gaz et de l’électricité de 5,5% à 20% au 1er août 2025 va aggraver la baisse du niveau de vie de la population et plus particulièrement des retraité.es.

Gouvernement et direction SNCF se retranchent derrière le fait que près de 75% des retraité.es sont propriétaires de leur logement pour refuser de prendre des mesures d’ampleur pour permettre à chacune et chacun de se loger dignement.

Être propriétaire de son logement ne rime pas avec « sans problème, ni souci ». Nombre de retraité.es propriétaires sont en grande difficulté pour entretenir leur logement, assurer petits et grands travaux, pour payer les factures énergétiques, au vu du niveau des pensions.

Les mesures budgétaires d’austérité annoncées par F. BAYROU vont encore aggraver la situation d’au moins 16 millions de retraité.es puisque leur niveau de vie devrait être amputé de 0,4% à 1% suivant leur situation familiale.

La direction de la SNCF a annoncé vouloir ouvrir les négociations quant au renouvellement de l’accord logement. Accord dans lequel la SNCF refuse de prendre en compte les retraité.es au prétexte qu’elles.ils ne sont plus en activité.

En activité ou en retraite, le logement est un besoin vital et essentiel !

C’est pourquoi, l’UFR appelle l’ensemble des retraité.es à se mobiliser massivement avec les actif.ves pour exiger :

  • L’accès des retraité.es à l’ensemble du parc logement y compris le parc dit libre avec une quittance qui ne doit pas dépasser 20% des revenus du ménage
  • La possibilité de changer de logement en cas de sous-occupation avec diminution de la quittanc
  • Le maintien dans le logement au départ en retraite sans augmentation de loyer et le maintien du/de la conjoint.e en cas de décès.
  • Des moyens supplémentaires pour la rénovation et l’adaptation des logements (locataires ou propriétaires) au vieillissement, à la perte d’autonomie.
  • Des moyens humains et financiers pour le maintien dans le logement en cas de difficulté financière et/ou perte d’autonomie
  • La participation des retraité.es aux Commissions d’Information et d’Aide au Logement

RASSEMBLONS-NOUS MASSIVEMENT
Le 10 septembre 2025 à partir de 13h00
Devant la direction SNCF à St Denis

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BUDGET BAYROU, ÇA SUFFIT !

Appel unitaire

| Fédération

Le 15 juillet, le Premier ministre François Bayrou a présenté les axes d’un budget d’une brutalité sans précédent.

Sans tenir compte des aspirations des travailleuses et travailleurs comme de l’évolution du monde du travail, le gouvernement annonce à nouveau une litanie de mesures, là encore injustes et inefficaces !

Cette « année blanche » de 2026 qui va geler toutes les prestations sociales est un euphémisme pour dire aux plus fragiles : « vous paierez l’addition que nous refusons de présenter aux vrais responsables. »

Pendant ce temps, les 62 milliards d’euros de cadeaux fiscaux accordés depuis 2017 aux plus fortunés demeurent intouchables. Les 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises en 2023 sans évaluation systématique, sans contrepartie exigée, demeurent intouchables.

Or, la crise budgétaire française résulte d’abord de la baisse des RECETTES, non de l’explosion des dépenses.

Il existe pourtant des alternatives crédibles, documentées, défendues par des économistes reconnus et des organisations syndicales représentatives. Mais ces solutions sont écartées a priori, non par incompétence, mais par choix politique dissimulé.

Les projections budgétaires à venir annoncent de véritables coupes claires dans les services publics, en matière d’emplois, de salaire, de financement des infrastructures et de moyens matériels pour travailler décemment. Pire, elles accentuent les inégalités et les fragilités pour les salariés face aux difficultés de santé, dont la santé mentale, en incitant ceux-ci à toujours plus de présence au travail quel que soit leur état.

En refusant obstinément la justice fiscale, en imposant l’austérité aux plus fragiles, en manipulant l’opinion avec des fausses évidences techniques, le gouvernement nourrit les extrêmes qu’il prétend combattre.

Concernant notre champ professionnel, il n’y a pas un jour sans que nous rencontrions des difficultés au quotidien pour assurer la production ferroviaire dans des conditions conformes qui ne sont pas sans risque sur la sécurité.

Plus largement, les moyens manquent pour la régénération du réseau, le maintien et le développement des lignes de desserte fine du territoire, la pérennité du transport ferroviaire de marchandises afin de répondre aux enjeux sociétaux, sociaux et environnementaux. Tous les cheminots sont aussi demandeurs d’un ferroviaire permettant de transporter les voyageurs dans de bonnes conditions, d’être fiers de leurs missions de service public et de leur contribution territoriale, et nous regrettons une insuffisante intégration des attentes de visibilité et sécurisation des ressources pour des transports qualitatifs au profit de tous.

Cela est confirmé par les conclusions de la conférence de financement des infrastructures de transport, intitulée : « Ambition France Transport ». Elles s’inscrivent dans la rigueur budgétaire que veut nous imposer le gouvernement en faisant notamment la part belle aux capitaux privés, à « l’optimisation » des dessertes.

Nous déplorons tout autant l’absence totale de moyens octroyés pour l’amélioration des conditions sociales, de vie et de travail des cheminotes et cheminots.

Au regard de ces éléments, non exhaustifs, les fédérations syndicales représentatives appellent les cheminots à signer massivement la pétition initiée par les organisations syndicales au plan interprofessionnel : https://www.change.org/p/budget-les-sacrifices-pour-le-monde-du-travail-%C3%A7a-suffit

L’ensemble des organisations syndicales appelle à refuser ce musée des horreurs, à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail. Ce que nous attendons, c’est un projet respectueux pour le pays, porteur d’espoir et de justice.

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Arrivée de Transdev sur la ligne Marseille-Nice : les cheminots SNCF manifestent contre l’ouverture à la concurrence

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