Fédération CGT des Cheminots


UNE FORMATION CRML FRET AU RABAIS !

Formation des ADC

| Traction

La direction FRET SNCF a décidé d’engager ses propres formations initiales Traction CRML. Elle continue de prendre son autonomie face à la direction de la Traction, sans en avoir les moyens humains et matériels. La CGT est opposée à la mise en place de ces formations en lieu et place de celles pilotées de manière transverse par la direction de la Traction. Elles ne garantissent en rien des formations de qualité aux stagiaires.

Les formations initiales CRML étaient jusqu’alors assurées par le domaine Traction. Pour diverses raisons très discutables, la direction FRET a décidé de réaliser ses propres formations.

Mais il n’existe aucune structure dans l’entreprise FRET pour former les apprenants dans les meilleures conditions.

La direction considère que les centres de formation existants sont très éloignés des centres de production. Elle fait donc le choix du site d’Ambérieu pour réaliser ses formations. Des préfabriqués vont être installés pour les cours en salle.

La formation CRML nécessite un travail important des stagiaires qui doivent pouvoir apprendre leur futur métier dans les meilleures conditions.

La CGT revendique entre autres que :

  • Les apprenants soient affectés dans le centre de formation le plus proche de leur bassin d’emploi ;
  • L’entreprise prenne en charge la réservation et le financement des hébergements et celui des repas ;
  • L’accès aux simulateurs soit adapté et organisé au mieux afin de ne pas freiner l’avancement de la formation ;
  • Des sillons doivent être prévus pour que les stagiaires voient la situation réelle enseignée en salle ;
  • Des engins moteurs doivent être disponibilisés afin d’appliquer les procédures ;
  • Des moyens humains doivent être en place pour aider les apprenants tout au long de leur formation.

Le rôle du conducteur « moniteur » est essentiel sur le terrain. Le nombre de stagiaires suivis doit donc être limité. Il doit connaître les points forts et les points à améliorer de son ou ses stagiaires.

Le choix du centre de formation à Ambérieu montre une nouvelle fois que le dossier a été très peu instruit.

Même si le préambule du cahier des charges de la formation des CRML FRET et celui de la TT660 « cahier des charges national de la formation CRML » sont identiques.

En réalité, on peut constater des différences notoires entre les 2 formations.

Dans la TT, la notion de premier emploi et de progressivité est le fil conducteur de la formation qui est sanctionnée par un examen ETT.1.2. Seulement après un peu de pratique, le conducteur peut acquérir des modules d’extension (MA100, IPCS, …).

Mais la direction FRET a décidé de réduire le temps de la formation et d’ajouter les modules d’extension dans la formation initiale.

L’objectif est bien de réduire les coûts sans se soucier des enjeux de sécurité.

Pour la CGT, tous les CRML de la SNCF doivent avoir la même formation réalisée dans les mêmes conditions. La direction de la Traction doit continuer d’organiser l’ensemble des formations.

Seules des formations uniques pour chaque métier permettront d’accéder aux différents parcours professionnels.

La volonté de la direction de FRET est bien d’abaisser les coûts de formation et de créer de la polyvalence.

En effet, la direction ouvre la porte à la création du poste de l’Opérateur Traction FRET qui aura des missions de conduite mais également des tâches des métiers du sol.

Ce nouveau poste ne permettra plus les parcours professionnels entre SA et va continuer de mixer les différentes missions des métiers, bafouant ainsi les textes règlementaires de l’entreprise.

La direction FRET étend son expérimentation aux Gestionnaires de Moyens qui deviendront des Gestionnaires de ressources formés seulement à leur poste de travail et non au métier en lui-même.

Le FRET a toujours été le laboratoire des expérimentations qui ont ensuite été étendues à l’ensemble de l’entreprise.

Aujourd’hui, chaque activité expérimente son type de formation. Elle développe son autonomie au niveau de la formation et sort du giron du domaine Traction.

Rien ne l’arrête ! La direction TER a décidé de réaliser sa formation TB initiale dans un centre privé agréé, cela permet de réduire les coûts de formation !

Pour la CGT, il est essentiel que la formation reste au sein de la direction de la Traction. Elle permettra de maintenir les compétences des conducteurs à un haut niveau pour atteindre un niveau de sécurité optimum. La même formation doit être apprise par tous les conducteurs pour permettre d’accéder aux parcours professionnels dans toutes les régions.

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FORTES CHALEURS : DES MESURES IMMÉDIATES DOIVENT ÊTRE PRISES !

| Actions

Les périodes de fortes chaleurs ont débuté.
L’exposition des cheminots à celles-ci peut entraîner de graves conséquences pour leur santé.
La CGT met en demeure la direction !
Elle lui rappelle son obligation de prévention afin de protéger les cheminots.
Elle invite l’ensemble des cheminots à refuser d’être exposés à ce risque et à rapidement contacter leur syndicat CGT.

Toutes les études s’accordent pour affirmer que l’exposition à la chaleur est dangereuse.

Pourtant, certaines directions ne prennent pas les mesures nécessaires pour protéger les cheminots.

DES RISQUES POUR LA SANTÉ ET POUR LA SÉCURITÉ

Les risques principaux sont le coup de chaleur et la déshydratation.

Mais la chaleur peut également agir comme déclencheur ou facteur aggravant de pathologies cardiorespiratoires, rénales, endocriniennes…

De plus, la dégradation des conditions de travail pèse sur la sécurité des circulations et des cheminots (perte de vigilance, fatigue accrue…). Elle peut donc être à l’origine d’accident de travail et/ou ferroviaire.

DES OBLIGATIONS RENFORCÉES

Pour la CGT, la prévention la plus efficace consiste à éviter ou du moins à limiter l’exposition à la chaleur.

La direction doit modifier et adapter l’organisation du travail, les locaux et les matériels (augmentation de la fréquence des pauses, limitation du travail physique, rotation des tâches, organisation des horaires, zones de repos climatisées, ventilation, équipement engins moteurs …).

Un nouveau décret du 27 mai 2025 sur la protection des travailleurs face à la chaleur renforce cette obligation.

La CGT revendique également la création de Comités de Proximité Santé-Sécurité et Conditions de Travail (CP-SSCT) afin de définir les risques et la mise en place de véritables mesures de prévention.

DES MOYENS POUR AGIR ET SE PROTÉGER Si la direction ne prend pas les mesures nécessaires pour préserver leur santé, les cheminots peuvent et doivent :

  •  Exercer leur droit de retrait : lorsqu’un cheminot estime être confronté à un « danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé », il peut se retirer de son poste sans crainte de sanction.
  • Contacter le syndicat de site CGT qui les conseillera et les accompagnera dans les démarches à réaliser.

Comme des milliers de cheminots, informez-vous dans les syndicats de site CGT et rejoignez-nous pour défendre vos droits et en gagner de nouveaux !

Le 23 juin 2025 devant le ministère des transports à 12h30, tous mobilisés pour le service public ferroviaire.

 

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ODICEO L’OUTIL NUMÉRIQUE DE TROP ?

| Traction

Le 12 juin dernier a eu lieu un premier groupe de travail sur ODICEO.
Ce projet de SNCF Réseau vise à dématérialiser les ordres transmis chaque jour entre les agents circulation et les conducteurs sur RFN (35 000 ordres par an).
Ce projet qui date de 2018 n’a jamais vu le jour pour des raisons techniques et de fiabilité.
Les nouvelles règles européennes (STI) imposent désormais cette dématérialisation pour faciliter l’interopérabilité entre pays membres à partir de juin 2026.

→ ODICEO sous le vernis de la technologie

La Direction s’appuie sur une expérimentation inachevée dans des régions tests avec un échantillon de seulement 24 ordres transmis numériquement en opérationnel pour déployer son outil.

Pour la CGT, si la probabilité d’erreur semble être infime lors de la transcription de l’ordre numérique, des zones de fragilité persistent notamment dans les modalités de transmission avec la réception d’un code d’activation ou lors de relèves de conducteurs avec un ordre en cours.

L’absence de couverture réseau, la panne GSMR et autres faillites du réseau doivent également être prises en compte. La Direction assure qu’elle lèvera toutes ces zones d’ombre.

À partir de juin 2026, ODICEO sera déployé sur Sirius Next, espérons que celui-ci fonctionne de manière optimum ! Une version ODICEO mobile via l’application ARES sera également mise en oeuvre comme solution de secours.

→ ODICEO un outil de surveillance sous couvert d’assistance

Pour la CGT, ODICEO est un système de surveillance continue. Chaque utilisation de l’outil par le conducteur sera enregistrée : vitesse, temps de réponse, respect des recommandations, comportement de conduite.

Pour la CGT, c’est une boîte noire permanente au service d’une logique managériale fondée sur le pilotage par les données.

→ ODICEO c’est la déqualification du métier et la standardisation des compétences

En retranscrivant l’ordre reçu directement sur la courbe de vitesse de SIRUS NEXT, l’outil finit par se substituer à la prise de décision humaine et à la mise en oeuvre de geste métier. Ce n’est plus le conducteur qui maîtrise son train, c’est l’algorithme qui dicte le comportement. Pour la CGT, le conducteur est progressivement dépossédé de ses savoir-faire.

On passe d’un métier fondé sur la responsabilité, la vigilance et l’expertise, à une fonction d’opérateur exécutant, bridé et surveillé.

ODICEO ajoute une couche d’interactions numériques à la conduite

En rajoutant des notifications en temps réel, des consignes à valider, des graphiques et courbes à interpréter, cette application crée une charge cognitive supplémentaire qui accroît le stress et nuit à la sécurité ferroviaire.

La CGT alerte sur les risques psychosociaux liés à l’accumulation d’outils numériques. ODICEO repose sur des supports numériques mobiles et des logiques complexes.

Aussi, la CGT a demandé à l’issue de ce groupe de travail la mise en place d’une formation adaptée, volontaire et valorisée.

Pour la CGT, le numérique doit être vecteur de progrès social et d’émancipation et non une source de contraintes. Le cheminot doit être formé et informé de son utilisation.

La CGT revendique 5 journées de formation continue par an.

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LE FINANCEMENT DU RÉSEAU A UN IMPACT DIRECT SUR NOTRE TRAVAIL !

Appel au rassemblement du 23 juin 2025

| Équipement

La conférence de financement lancée par le gouvernement le 5 mai dernier est censée trouver des solutions pour régénérer le réseau ferroviaire existant. Dans le même temps, la situation des cheminots en charge de la maintenance et des travaux devient extrêmement difficile. La CGT a des propositions et appelle au rassemblement le 23 juin prochain, devant le ministère des Transports !

UN CONSTAT SANS APPEL !

Alors que les audits de 2005 et 2011 confirmaient le désengagement de l’État entraînant la fermeture de 8 000 kilomètres de lignes en 17 ans, les premiers constats de cette conférence ne sont pas si différents puisqu’ils mettent en évidence que, en l’absence de solution, le réseau ferroviaire pourrait être amputé de 4 000 kilomètres de lignes supplémentaires d’ici à 2030.

En effet, malgré des efforts d’investissements générés grâce à la productivité des cheminot·e·s ces dernières années, une grande partie du réseau continue de se dégrader. Sa consistance et son unicité ont également été fragilisées par une vente à la découpe rendue possible, entre autres, grâce à la loi LOM.

Cette situation dramatique du réseau ferroviaire, les cheminot·e·s de l’Équipement ne la connaissent que trop bien. Ils et elles subissent depuis des années l’austérité budgétaire et les réductions des effectifs et de la formation, l’élargissement de leur périmètre d’intervention et la dégradation de leurs conditions de travail.

Sous couvert de recherche de « gains de productivité », l’augmentation de la sous-traitance, qui a évolué vers une logique d’externalisation « clefs en main », apporte moins de sécurité, moins de qualité et un surcoût conséquent.

IMPOSONS D’AUTRES SOLUTIONS !

La Fédération CGT des cheminots n’a de cesse de porter la question du finance-ment du ferroviaire, et ce depuis des années. C’est d’ailleurs une nouvelle réforme que nous demandons. Elle doit permettre le retour à une entreprise publique et intégrée.

La politique du renoncement de maintenance et des insuffisances d’investis-sements entraîne une augmentation des ralentissements, avec parfois des fermetures de lignes et le report modal sur la route.

L’augmentation de la sous-traitance et la baisse des moyens humains et financiers ne permettent plus la réactivité nécessaire en cas d’incidents ou d’accidents.

C’est en ce sens que la Fédération CGT des cheminots exige :

  • la maîtrise publique de l’infrastructure ferroviaire ;
  • un financement public national des infrastructures par un pôle Financier public et des subventions publiques ;
  • la fin de la règle d’or, issue des réformes de 2014 et 2018 ;
  • le recrutement de 9 000 cheminots de tous métiers.

La Fédération CGT des cheminots appelle à participer massivement au rassemblement unitaire de l’ensemble des fédérations le 23 juin prochain, devant le ministère des Transports.

Les cheminots de l’Équipement doivent prendre toute la place qui leur revient pour aller chercher un autre financement du système ferroviaire, mais également remettre sur le devant de la scène l’avenir du transport de marchandises par rail et public.

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LA DIRECTION VEUT L’ÉTEINDRE, NOUS, ON LA DÉFEND !

Tract unitaire

| Les conditions sociales

La direction annonce la réduction du financement destiné à l’action sociale SNCF.

Ce sont les services sociaux et les prestations de tous les cheminots qui sont menacés à très courte échéance.

Les fédérations CGT cheminots, UNSA-Ferroviaire et Sud-Rail ont déclenché une alerte sociale.

Dans ce cadre, une réunion de concertation avec la direction s’est tenue le 11 juin 2025.

La CGT Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire et SUD-Rail ont dénoncé la réduction des moyens consacrés à l’action sociale SNCF. Elles proposent de développer ce service essentiel pour les cheminots statutaires, contractuels et retraités et non d’en faire une action sociale d’entreprise aux ordres du groupe SNCF.

Prétextant que les cheminots n’expriment pas suffisamment leurs besoins, la direction a décidé de réduire la dotation de 1,1 % à 0,82 % de la masse salariale : un rabotage de plus de 20 millions d’euros.

Dans le même temps, elle n’a jamais cessé de rejeter les propositions faites par la CGT, l’UNSA-Ferroviaire et SUD-Rail afin de mettre en place de nouvelles prestations pour répondre aux besoins des cheminots.

Une réduction de moyens qui, si elle est appliquée, aura des conséquences sur les effectifs de l’action sociale SNCF ainsi que sur les prestations ou services auxquels tous les cheminots peuvent prétendre.

L’action sociale SNCF et le FASS (Fonds d’Action Sociale et Sanitaire) permettent aujourd’hui à tous les cheminots actifs et retraités de bénéficier d’un réseau de professionnels des services médicaux et sociaux (Assistants sociaux, Conseillers en Économie Sociale et Familiale, Éducateurs, Psychologues, Psychomotriciens Ergothérapeutes…) de prestations financières spécifiques.

Avec la suppression de structures de l’action sociale et des fonctions RH en proximité, les cheminots ne sont pas suffisamment informés pour exprimer leurs besoins réels ou difficultés.

La réduction de près de la moitié des effectifs de l’action sociale en moins de 10 ans a conduit à des difficultés croissantes pour répondre aux demandes des cheminots et à une dégradation des conditions de travail.

À l’issue de la réunion de concertation, la direction du GPU SNCF maintient sa trajectoire destructrice.
CGT, UNSA et SUD-Rail réaffirment la nécessité de développer les services de l’action sociale SNCF et son financement, notamment par :

  • Le recrutement massif et l’augmentation des effectifs des professionnels de l’action sociale SNCF,
  • La proximité avec le maintien des centres d’action Social existants et la création de structures,
  • Des prestations et de services qui répondent aux nouveaux besoins des cheminots,
  • L’amélioration de l’information par la mise en place de cheminots des fonctions RH en proximité.

La CGT Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire et SUD-Rail invitent tous les cheminots à s’emparer du sujet et à en débattre dans les lieux de travail. Dans l’unité la plus large, elles proposeront de construire les mobilisations nécessaires pour inverser la vapeur.

L’ACTION SOCIALE APPARTIENT À TOUS LES CHEMINOTS
ENSEMBLE, REFUSONS SA LIQUIDATION ET GAGNONS DE NOUVEAUX DROITS !

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EXIGEONS DES FINANCEMENTS POUR LE FERROVIAIRE !

Communiqué unitaire

| Actions

EXIGEONS DES FINANCEMENTS POUR LE FERROVIAIRE !

La conférence gouvernementale de financement des infrastructures de transport, dénommée : « Ambition France Transports », s’est ouverte le 5 mai 2025, elle prendra fin mi-juillet !

C’est un moment crucial pour l’avenir de notre système ferroviaire.

Pourquoi ?

Les enjeux sont connus, les chiffres sont posés : il faut trouver 2 milliards d’euros de financement supplémentaires d’ici 2027 pour pouvoir entretenir, régénérer, moderniser le réseau ferroviaire structurant et encore plus si on compte les lignes de desserte fine du territoire.

Il ne s’agit pas de créer de nouvelles lignes ou d’étendre le réseau. Non, il s’agit de maintenir le réseau tel qu’il existe avec des critères de performance équivalents et nécessaire au développement de notre outil de travail.

Le financement du réseau est une question de bien et de destin commun mais aussi une des principales réponses au respect des engagements en termes de réduction des gaz à effet de serre.

Le réseau est l’élément socle du ferroviaire. Un réseau qui se dégrade, ce sont des ralentissements, des fermetures de lignes, des circulations supprimées et un emploi cheminot en décroissance.

Sans solutions, nous serons toutes et tous impactés !

Sans financement supplémentaire, le réseau se dégradera, la sécurité, la production seront mis en cause. Directement, les conditions de travail et les emplois de cheminots seront menacés.
La conférence de financement « Ambition France Transports » est censée apporter des réponses au défi du financement du réseau et garantir l’avenir du ferroviaire, nous ne devons pas laisser les patrons décider pour nous !

Mobilisons-nous pour peser sur les débats !

Le risque est clair : si nous ne sommes pas entendus, le ferroviaire devra se contenter de promesses !
Et pourtant, plus de train, c’est bon pour l’environnement, bon pour la sécurité, pour l’aménagement du territoire et pour les emplois.
Alors que les débats pilotés par le gouvernement au sein de la conférence « Ambition France Transports » n’hésitent pas à aller vers des pistes d’investissements privés concernant le ferroviaire public, il est urgent de se faire entendre et d’imposer notre vision d’un développement à la hauteur des enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux !

Pour la défense du service public ferroviaire et l’avenir de nos emplois, toutes et tous mobilisés le 23 juin devant le ministère des Transports à 12h30 !
Paris, le 17 juin 2024

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LE TEMPS DE L’INDIGNATION EST FINI IL FAUT DES ACTES !

Situation Proche et Moyen-Orient

| Actions

Les habitants de l’enclave palestinienne subissent depuis plus de 600 jours des bombardements, des déplacements forcés et une famine imposée aux civils. L’extrême droite de Benyamin NETANYAHOU met en oeuvre, au fil des déclarations et sans complexes, des actes génocidaires avec le silence complice d’une partie des décideurs et sous le regard passif de la communauté internationale.

Depuis 19 mois, le nombre de victimes ne cesse d’augmenter et parmi elles, un nombre dramatique d’enfants. À Gaza et selon l’UNICEF, 54 607 personnes ont été tuées, dont 15 613 enfants, 125 341 personnes ont été blessées, dont 34 173 enfants et 11 200 autres étaient portées disparues et seraient probablement sous les décombres. 95 % des écoles ont été endommagées.

Pour la CGT, la France doit agir en sanctionnant l’État d’Israël et reconnaître l’État de Palestine comme 149 États l’ont déjà fait. Il faut stopper cette barbarie et mettre en place une paix durable.

Les dirigeants européens ont les moyens d’agir comme ils l’ont fait à d’autres occasions. Ils doivent prendre leurs responsabilités au regard du droit international et mettre tout en œuvre pour stopper l’intolérable agonie du peuple palestinien en imposant un cessez-le-feu immédiat à Gaza sans condition et permanent. Ils doivent aussi imposer la reprise immédiate de l’aide humanitaire et l’ouverture des points de passage aux équipes de secours et aux journalistes.

La Fédération CGT des Cheminots appelle les décideurs français et européens à aller au-delà des déclarations d’indignation et à agir immédiatement pour :

  • La suspension de l’accord d’association UE – Israël.
  • Un arrêt de fourniture d’armes et de matériel militaire à Israël.
  • L’application de la résolution des Nations-Unies du 18 septembre 2024, pour mettre fin à l’occupation du territoire palestinien, à la colonisation et à l’apartheid.
  • Un soutien à la Cour pénale internationale et à la Cour internationale de justice pour le respect de leurs décisions visant notamment à mettre fin aux exactions du gouvernement israélien qui participent des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et risque de génocide.
  • La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et de tous les otages israéliens détenus par les groupes armés palestiniens.
  • La reconnaissance de l’État de Palestine dans le cadre du droit à autodétermination du peuple palestinien.
  • La construction d’un avenir de paix entre Palestiniens et Israéliens fondé sur l’égalité des droits.

À chaque conflit armé et quelles qu’en soient les raisons, ce sont systématiquement les peuples qui souffrent.

La Fédération CGT des Cheminots, fidèle à sa tradition internationaliste et pacifiste, continuera de s’engager pour la paix partout sur le globe, comme elle le fait pour la Palestine.

En cela, elle salue fièrement la décision héroïque de nos camarades dockers et portuaires du port de Marseille-Fos, sous l’impulsion du syndicat CGT, d’avoir refusé de charger un container de pièces de fusils mitrailleurs à destination d’Israël.

Par ailleurs, l’escalade militaire et meurtrière de ces derniers jours et dernières heures dans la région doit cesser. Chaque victime civile est une victime de trop, d’où que viennent les missiles.

On le voit, des initiatives se démultiplient partout en France mais également ailleurs dans le monde, y compris en Israël, ou une partie non négligeable du peuple dénonce, en participant à des manifestations significatives, les dérives autoritaires, réactionnaires et meurtrières de l’extrême droite au pouvoir.

La Fédération CGT des Cheminots se félicite de la participation massive aux manifestations qui se sont tenues samedi 14 juin, sur l’ensemble du territoire. Elle appelle toutes celles et ceux qui militent pour une paix durable, pour l’amitié et la fraternité entre les peuples, pour la possibilité d’un avenir apaisé entre les peuples palestiniens et israéliens, fondé sur une solution à deux États, à participer à toutes les prochaines initiatives allant dans ce sens.

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LA CGT ENFONCE UN COIN ! LA DIRECTION SE MET À TABLE

Salaires/Ancienneté

| Les conditions sociales

Sous la pression des mobilisations locales des cheminots à l’appel de la CGT, la direction annonce l’ouverture de discussions afin de mieux reconnaître l’ancienneté.
Allons plus loin et plus fort !
Gagnons la grille unique des salaires pour tous les cheminots !

Les majorations salariales par ancienneté à la SNCF sont insuffisantes, injustes et inégales selon que les cheminots soient au statut ou contractuels.

La CGT porte depuis de longues années un mécanisme de progression par ancienneté qui permet une véritable reconnaissance et des revalorisations salariales pour tous les cheminots.

LES ÉCHELONS : UN ÉLÉMENT IMPARFAIT POUR LES STATUTAIRES

Si le Statut SNCF garantit des droits individuels et collectifs, certaines de ses dispositions sont insuffisantes.
Les cheminots au statut progressent en échelons d’ancienneté (10 échelons pour les conducteurs et 12 pour tous les autres métiers) par paliers qui varient entre 2,5 ans et 5 ans.

Même si lors de récentes négociations sur les dispositifs CPA/CAA, les actions menées par la seule CGT ont permis de gagner de nouveaux échelons, cela reste insuffisant au regard des revendications que nous portons.

En effet, les cheminots au statut ne bénéficient pas de revalorisation linéaire annuelle pour ancienneté et atteignent péniblement 31,10 % de majoration salariale au bout de 35 ans (28,5 ans pour les conducteurs).

UN ACCORD CLASSIFICATIONS QUI FAIT PIRE POUR LES CONTRACTUELS

L’accord classifications et rémunérations porté par le patronat de la branche ferroviaire, combattu par la seule CGT, fait encore bien pire pour les cheminots contractuels.

La direction s’appuie sur cet accord pour légitimer, jusqu’à aujourd’hui, son refus des revendications portées par la CGT. Elle condamne ainsi les cheminots contractuels à une progression par seuils d’ancienneté tous les 3 ans, avec des majorations salariales honteusement inégales et très inférieures à celles des cheminots au statut.

Elles atteignent 21,6 % au bout de 36 ans pour les cheminots des classes 1 à 6 et 10,8 % pour ceux des classes 7 et 8. À la classe 9, les cheminots contractuels n’ont tout simplement aucune revalorisation salariale pour ancienneté.

LE NOUVEAU STATUT DU TRAVAIL CHEMINOT POUR TOUTES ET TOUS
La CGT porte la construction d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) pour tous les cheminots, contractuels et statutaires.

Ce nouveau statut intègre un mécanisme simple, efficace et légitime pour la reconnaissance de l’ancienneté de TOUS les cheminots avec :

  • Des revalorisations salariales linéaires tous les ans pour ancienneté ;
  • Des majorations atteignant au minimum 32 % en fin de carrière pour tous les cheminots ;
  • Des majorations qui prennent en compte la pénibilité pour partir plus tôt à la retraite (bonification de 5 années) ;
  • Une grille unique avec une revalorisation de tous les salaires qui intègre le mécanisme d’ancienneté et de reconnaissance des qualifications.

LA MOBILISATION DES CHEMINOTS EST PLUS QUE JAMAIS NÉCESSAIRE

La direction a annoncé l’ouverture de discussions. Seules les mobilisations locales des cheminots sont déterminantes pour gagner sur nos revendications. La CGT décide donc de mettre les négociations sous le contrôle des cheminots.

ENSEMBLE POUR ALLER PLUS LOIN !

Si, comme nous, tu as la conviction que, statutaires ou contractuels, nous sommes « TOUTES ET TOUS CHEMINOTS », que des revalorisations salariales sont urgentes et légitimes, alors fais comme des milliers de cheminots, informe-toi dans les syndicats de site CGT et rejoins-nous pour porter :

LA GRILLE UNIQUE DES SALAIRES CGT POUR TOUS LES CHEMINOTS

image tel avec calcul salaire→ Viens calculer ton salaire CGT en cliquant sur le lien Calculateur

 

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UNE RÉUNION SOUS LA VIGILANCE DE LA CGT !

Info Luttes

| Trains

Le 11 juin, la première des trois rencontres dédiées aux négociations sur la prime de travail des ASCT s’est tenue.
Ces discussions ont été obtenues grâce aux actions revendicatives initiées par la CGT depuis le début de l’année : DCI du 17 février et 14 mars, rassemblement du 27 mai et les actions de grève des 11 avril, 5 mai et 11 juin.

RAPPEL DU CADRE ET DU SENS DE LA PRIME DE TRAVAIL TRAINS

En ouverture, la direction a présenté l’objet de la réunion : description du mécanisme prime de travail, diagnostic de la situation actuelle, écoute des propositions des OS et enfin, calendrier en vue de prochains rendez-vous.

Après un rappel des mesures engagées conduisant à l’augmentation de la prime de travail ces 3 dernières années, la direction a partagé son diagnostic. Elle a ainsi décrit la structuration du mécanisme composant les 4 piliers de la prime de travail des ASCT (EA/AC/CR.S1 et CR.S2).
Par la suite, elle a indiqué les montants moyens bruts versés en 2024 pour un ASCT présent toute l’année et à temps plein : prime de travail comprise en moyenne dans une fourchette entre 540 et 610 €, décomposée comme suit (en mensuel brut) :

  •  EA (prime de travail accompagnement des trains) : entre 375 et 425 €
  • AC (prime de travail activité commerciale trains) : entre 80 et 90 €
  • CR.S1 (prime de travail activité commerciale renforcée S1) : entre 25 et 30 €
  • CR.S2 (prime de travail activité commerciale renforcée S2) : entre 60 et 65 €

En outre, les débats ont permis de mettre en évidence que la plupart des ASCT ne recevaient plus les 2 P5bis censés permettre à chaque
agent, un contrôle du calcul de paiement de ses journées.

DES PROPOSITIONS ENFIN ÉTUDIÉES ?
Les débats ont démontré que la direction avait enfin étudié les différentes propositions CGT, et notamment la proposition de fusion des éléments 3 et 4 dits S1/S2 dès 6h de travail avec alignement sur le taux le plus élevé issue du projet et de la pétition CGT. Pour la CGT, il est temps d’envoyer un signal aux 4 760 signatures d’ASCT et, par la même occasion, d’engager une première étape de simplification.

Dans le même temps, nous avons aussi pu mettre en avant nos revendications sur la forfaitisation d’une partie de la prime de travail (revendication +150€) via la mise en place d’une rubrique spécifique à la reconnaissance du métier Trains.

Si ces avancées doivent encore se concrétiser, elles sont le fruit de la mobilisation de tous les ASCT, quels que soient leur statut, territoire, activité ou affectation. La CGT poursuivra son engagement sans faille aux côtés de tous les ASCT afin de gagner la refonte et la revalorisation de la prime de travail.

Enfin, la direction réunira une nouvelle table ronde le 8 octobre 2025 avec, à l’ordre du jour :

  • L’approfondissement des pistes de travail identifiées lors du GT,
  • Le partage de l’impact des pistes étudiées.

Enfin, la CGT a proposé que la prime de travail devienne la prime métier trains, signe de reconnaissance du métier, transverse à toutes les activités et basée sur un socle de formation unique, y compris la sécurité.

LA CGT APPELLE TOUS LES ASCT
À DEMEURER ATTENTIFS ET
À POURSUIVRE LA MOBILISATION !

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ACCORD FORMATION DE BRANCHE : UN OUTIL AU SERVICE DE PLANS SOCIAUX !

Branche ferroviaire

| Les conditions sociales

Le 5 juin dernier, une nouvelle séquence de négociations de branche sur la formation professionnelle a eu lieu. La Fédération CGT des cheminots a de nouveau porté ses revendications face à un patronat qui tente d’obtenir un accord ne créant aucuns droits nouveaux pour les cheminots et qui satisfait pleinement ses plans de restructuration !

Ce quatrième projet d’accord ne vise qu’à siphonner l’argent des cheminots (fonds paritaires et comptes professionnels de formation, CPF) pour financer ses plans sociaux et empêcher l’existence de nouveaux droits pour les cheminots en matière d’emploi, d’alternance et de formation professionnelle.
Pour la CGT, un accord sur ces thèmes devrait au contraire être un outil de pérennisation des emplois, constituer un levier d’acquisition des connaissances métiers, permettre à chaque cheminot d’élever son niveau de qualification et de construire son parcours professionnel. Ce serait juste et émancipateur !

LES VELLÉITÉS DU PATRONAT

Tout au long de ce projet d’accord, le patronat s’est évertué à créer un outil à sa main au détriment des cheminots et de leur salaire socialisé. Le patronat recherche systématiquement à réduire le supposé « coût du travail », dont les investissements de formation, pour augmenter ses profits. Ce faisant, il lorgne sur les fonds paritaires (millions d’euros issus du travail des salariés) destinés au financement de la formation choisie par les cheminots. L’enjeu : éviter aux entreprises de payer la formation professionnelle des cheminots résultant pourtant de leur propre politique.

Par ce biais, le patronat tente de contourner son obligation légale de formation professionnelle et son financement. Il entend donc capter ces moyens pour financer la reconversion de cheminots qui résulterait des politiques de restructuration des entreprises : suppressions d’emplois, disparition de métiers, polyvalence exacerbée…, donc faciliter leur mise en œuvre !
Annexée à ce projet d’accord, une liste des métiers dits « en tension » (qui recrutent énormément quand d’autres sont à réduire ou à faire disparaître) confirme les velléités du patronat qui entend s’assurer de l’employabilité des cheminots pour satisfaire les seuls besoins des entreprises. En effet, lorsque des postes sont supprimés, les seules propositions de reconversion sont, par exemple, les métiers de la conduite ou ASCT.

Alors que les luttes des cheminots se poursuivent contre ces politiques et leurs conséquences, qu’ils aspirent à demeurer dans leur métier et à construire leur parcours professionnel, le patronat mise sur le renoncement d’organisations syndicales pour valider ce projet d’accord, qui s’inscrit dans un mouvement de régression historique à l’instar de l’accord de branche Classifications-Rémunérations. Nous pouvons et devons l’empêcher !

UN PATRONAT EN ROUE LIBRE !

Pire, avec ce projet d’accord, le patronat souhaite organiser une mobilité professionnelle externe en facilitant les passerelles entre les différents métiers avec d’autres branches professionnelles pour faciliter et répondre à des plans sociaux. Ainsi, un cheminot formé électricien pourrait se voir proposer un emploi dans la métallurgie ou dans le BTP, dont les conditions et les droits sociaux sont par ailleurs bien moindres.

De surcroît, en considérant la formation comme un coût à réduire à son minimum, c’est bien la sécurité tout entière qui est bradée. Le patronat veut mettre en place une certification de branche Secufer, mais cette dernière n’entérinera pas les morts au travail dans le monde ferroviaire.

Aussi, toujours dans sa quête de ne répondre qu’à ses attentes, le patronat n’a aucune intention de reconnaître la formation effectuée. Il va jusqu’à imposer un parcours professionnel non souhaité à coups de restructurations.
Le quotidien des cheminots en termes de conditions de travail, de salaire et de santé au travail est sans cesse heurté par la signature d’accords toujours plus régressifs.

DE NOUVEAUX DROITS AVEC LE NOUVEAU STATUT DU TRAVAIL CHEMINOT (NSTC)
Dans le cadre de son nouveau Statut du travail cheminot, la Fédération CGT des cheminots porte la revendication de la formation professionnelle :

→ sur la formation en général :

  • la prise en charge systématique par l’employeur des formations qui répondent aux besoins de l’entreprise (y compris pour les parcours professionnels),
  • la reconnaissance systématique des formations suivies par les cheminots,
  • la formation exclusivement sur le temps de travail, avec prise en charge des frais de repas et de déplacement,
  • l’interdiction du recours au CPF du salarié pour répondre aux besoins de l’entreprise ;

→ sur les formations « métiers » :

  • l’intégration pour tous les nouveaux recrutés d’un socle de connaissance permettant la compréhension du fonctionnement général du système ferroviaire et la maîtrise des risques. Le cahier des charges doit être travaillé par l’OPMQC et proposé pour validation à la CPPNI, garantissant ainsi l’unicité du niveau de connaissance apportée aux cheminots. Cette formation sera le préalable pour accéder aux formations « métiers »,
  • le développement de la formation par alternance sur les métiers du ferroviaire ;

→ sur l’alternance :

  • un objectif chiffré d’alternance pilotée, avec engagement de recrutement en cas d’obtention du diplôme,
  • la limitation du dispositif d’alternance isolée afin de limiter les abus consistant à compenser le sous-effectif,
  • une rémunération qui ne peut pas être inférieure au Smic,
  • la prise en charge des frais de logement, de repas et de déplacement ;

La formation professionnelle est un maillon essentiel pour s’émanciper et donner du sens au travail.

ENSEMBLE,
ALLONS GAGNER NOS REVENDICATIONS !

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23 mai 2025

Matthieu Bolle-Reddat, Conducteur de trains à Paris, Membre du secrétariat du Syndicat CGT des cheminots de Versailles

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