Fédération CGT des Cheminots


Convention collective nationale : négociation sous pression

| Les conditions sociales

La volonté des libéraux est de généraliser le dumping social déjà installé dans le domaine du transport routier, dans tous les types de transport et notamment le ferroviaire.

La négociation de la convention collective de la branche ferroviaire (CCN) se déroule dans un contexte où le Medef profite de son influence sur le gouvernement sur le prétendu « coût du travail » qui n’est qu’un prétexte pour affaiblir les droits des salariés. Au même moment, un rapport de la Cour des comptes nie la réussite du TGV et son efficacité en matière de réponse aux besoins de transports sur les trajets de longue distance et propose d’ouvrir le réseau à grande vitesse afin de rentabiliser les infrastructures.
La réforme ferroviaire promulguée le 4 août 2014 entre dans cet objectif. Elle a fait l’objet d’un lobbying puissant du patronat dans sa rédaction et pour de nombreux amendements. 
La CGT a combattu cette réforme. Dès le début de ce projet politique, elle avait identifié qu’il tournait le dos au service public et n’était pas financé. Ce texte va créer des difficultés dans la production au quotidien et dégradera encore plus les conditions de vie et de travail des cheminots. Il accélérera l’ouverture du transport ferroviaire de voyageurs à la concurrence.

Une agitation orchestrée

La classe politique, acquise dans sa grande majorité aux préjugés insupportables entretenus par nos propres dirigeants, plonge dans le fantasme du low cost, de l’ouverture à la concurrence, du développement de l’autocar comme remède au manque de pouvoir d’achat de nos concitoyens et au manque de financements.
Notre négociation débute donc sous une pression médiatique et politique qui jette les cheminots à la vindicte populaire. Chacune des fuites organisées de pseudo-études – de cabinets obscurs – qui paraissent dans la presse est prétexte, pour la direction de la SNCF, à remettre en cause, chapitre par chapitre, le statut (droit syndical, sécurité de l’emploi, déroulement de carrière, retraite, protection sociale et temps de travail).
La lecture partisane qu’en fait la direction de la SNCF lui permet confortablement de remettre en cause l’accord sur les 35 heures sans avoir à le dénoncer, sans doute par instinct de préservation d’une image sociale. Ce positionnement patronal percute lui aussi cette négociation.
L’UTP 1 souhaite, pour sa part, aborder la négociation du volet « organisation et aménagement du temps de travail » en parallèle du décret socle 2. À l’entendre, ce dernier devrait être cantonné à la seule prérogative de la sécurité et rester déconnecté des conditions de vie des cheminots. Ce vœu de l’UTP et les freins que met le gouvernement à vouloir négocier ce décret donnent raison aux craintes de la CGT et des cheminots, fortement mobilisés en juin dernier.

Réglementation/Cadre social

La SNCF, principal employeur parmi les entreprises adhérentes de l’UTP, faisait alors la promotion du décret socle afin de rassurer les cheminots sur la garantie d’un cadre social de haut niveau, tout en préservant « sa compétitivité ». Cette posture n’avait-elle pas pour seul but l’enfumage autour d’une réforme néfaste ?
La libéralisation sauvage du transport de marchandises démontre que la déréglementation n’a pas eu de plus-value pour le développement du ferroviaire. Le RH0077, quant à lui, a été conçu pour organiser efficacement le transport ferroviaire. Ce n’est pas un texte dogmatique. Il est né de l’expérience tirée des catastrophes ferroviaires et de la lutte. Il n’est pas monnayable. Sa remise en question devient idéologique.
Le cadre social des cheminots s’est construit, avec la CGT, du temps des compagnies privées et d’État et depuis leur nationalisation (qui a permis la création de la SNCF). Le progrès social a en permanence suivi le progrès technique. Le RH0077, le dictionnaire des filières, l’accord formation, mais aussi le statut de la SNCF, entreprise publique, sont le résultat de cette construction. Le patronat ne peut l’ignorer.

Des attaques permanentes

Massification de la sous-traitance, attaques sur le périmètre des métiers, dérogations à la réglementation, explosion du travail de nuit, sous-effectif chronique et individualisation de la rémunération impactent les conditions de vie et de travail des cheminots.
Pour nombre d’acteurs (patronat et organisations syndicales d’accompagnement), les volets « organisation du travail » et « classification des métiers » ne sont pas négociables avant les élections professionnelles à la SNCF. Cette stratégie aurait pour conséquences un scrutin précipité et une négociation paralysée.
Le premier sujet, pas des moindres, mis sur la table est le champ d’application. Si, pour la CGT, la définition de ce qu’est un cheminot ne fait pas de doute, le patronat recherche, lui, toutes les échappatoires, y compris la direction de la SNCF, qui, avec sa politique de mise en concurrence de l’Épic avec ses propres filiales, favorise le dumping social.

Champs d’application

Notre Fédération a des divergences de fond concernant les propositions patronales :

  • La double condition activité ferroviaire et titre de sécurité est imposée. Or, toutes les activités ferroviaires ne demandent pas de titre de sécurité délivré par l’Établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF). La CGT souhaite séparer les deux conditions, activité ferroviaire et titre de sécurité. En effet, il existe aujourd’hui des entreprises qui ont une activité ferroviaire sans titre de sécurité, y compris des activités de transport, sous couvert du titre de la maison mère. Pour exemple, Naviland Cargo Rail roule sous le certificat de la SNCF.
  • Le périmètre du réseau ferré national (RFN) reste insuffisant, la loi du 4 août 2014 permet de sortir du RFN certaines lignes, et la problématique des voies portuaires demeure. Selon la CGT, il faut intégrer l’ensemble des cheminots, quel que soit le lieu d’exercice de leur métier.
  • La loi prévoit que la Convention collective nationale ne soit pas appliquée à tous les personnels des entreprises ferroviaires, contrairement à ce que souhaite la CGT, quand bien même l’entreprise déclarerait l’activité ferroviaire comme annexe. En effet, si la loi prévoit l’application du décret socle et du volet « organisation et aménagement du temps de travail » de la CCN, les aspects essentiels pour la sécurité ferroviaire, tels que la formation, la classification des métiers, ne seraient pas applicables à tous les cheminots. Un grand nombre d’entreprises seraient impactées. Pour exemple, Colas Rail déclare comme activité principale les travaux publics, alors qu’il transporte des marchandises sur le RFN, y compris des marchandises sans rapport avec ses besoins de travaux. Et Thello sous-traite la sécurité à bord, les départs des trains, les essais de freins à une entreprise qui applique la convention des cafés, hôtels, restaurants.
  • Les travaux de maintenance de l’infrastructure seraient écartés de la convention collective sur les chantiers fermés. Or, RFF 3 veut assouplir la notion de chantier fermé à quelques heures alors qu’il est question de sécurité ferroviaire. Les accidents du travail mortels de ces derniers temps témoignent du mépris des dirigeants des entreprises pour la vie humaine. La SNCF et RFF (demain SNCF Réseau), qui sous-traitent à outrance leurs travaux aux moins-disants, ont toute leur part de responsabilité.
  • La loi définit que la maintenance du matériel roulant se limite à la maintenance courante. Cette notion est trop restrictive et écarte un certain nombre d’opérations. Cela favoriserait une politique de sous-traitance, comme pour Ermewa, premier propriétaire de wagons, filiale suisse 100 % SNCF, qui n’applique aujourd’hui plus aucune règle de maintenance et sous-traite la réparation des wagons à des entreprises qui interviennent dans les triages en camionnette.

La CGT refuse la mise en concurrence des salariés entre eux. Une convention collective solide est indispensable pour souder le corps social cheminot. Nous mesurons ici à quel point les intérêts divergent entre un patronat qui veut tout déréglementer et la CGT qui souhaite protéger les conditions de vie et de travail des cheminots. Seul le rapport de forces, construit à partir de la conscience des enjeux, permettra la prise en compte de nos revendications.

1 UTP : Union des transports publics et ferroviaires.
2 Décret socle : texte législatif qui sert de base.
3 RFF : Réseau ferré de France.

Dossiers associés

LES SALAIRES, C’EST MAINTENANT ET ENSEMBLE !

| Les conditions sociales

Si, comme nous, tu veux un meilleur salaire avec :

  • la reconnaissance de tes formations, de tes diplômes et de ton ancienneté,
  • un déroulement de carrière automatique soustrait à l’arbitraire patronal et aux discriminations qui te permet au minimum de doubler ton salaire sur une carrière (sans changer d’emploi et sans formation supplémentaire),
  • la valorisation de ton expérience, de ton savoir et de ton savoir-faire, de ton métier,
  • l’égalité salariale entre les femmes et les hommes,
  • la réduction de la pénibilité avec un départ anticipé avec de meilleures conditions de rémunérations à la retraite.

Si comme nous, tu as la conviction que, statutaires ou contractuels, nous sommes « TOUTES ET TOUS CHEMINOTS », alors fais comme des milliers de cheminots, informe-toi dans les syndicats de site CGT et rejoins-nous pour porter :

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ILS ORGANISENT LA SOUFFRANCE, ORGANISONS LA RIPOSTE !

Sécurité et Santé

| Les conditions sociales

Afin de coller à leur trajectoire économique, les directions des entreprises ferroviaires, et notamment de la SNCF, sacrifient la sécurité et la santé des cheminots.

La CGT appelle l’ensemble des cheminots à s’organiser dans ses syndicats pour que plus personne ne risque sa vie en la gagnant !

Le constat en matière de santé et de sécurité pour les cheminots est édifiant !

Tous les jours, des cheminots sont exposés au risque amiante et au risque chimique, parfois sans même le savoir.

À la SNCF, en 23 ans, 780 cheminots sont morts suite à leur exposition à l’amiante lors de l’exercice de leur métier (chiffre au 30 septembre 2024).

Combien d’autres cheminots sont décédés sans que leur exposition à l’amiante soit formellement reconnue ou même déclarée ? Certainement des centaines malgré le déni des directions.

En novembre 2024, les directions des SA et GIE de la SNCF n’avaient pas réalisé les DTA 2024 (Diagnostic Technique Amiante pour 2024) de plus de 70 % des bâtiments dans lesquels travaillent ou circulent des cheminots. Pourtant, aucune mesure de prévention et de de préservation de la santé de ces cheminots n’a été mise en place par les directions.

De la même manière, dans les métiers du Matériel et de l’Équipement, les mesures de protection individuelle mises en place ne constituent pas une politique d’éradication de l’amiante. Elles sont insuffisantes et renvoient aux cheminots la responsabilité des directions.

Tous les jours, des cheminots sont en souffrance physique et psychologique au travail.

Réorganisations incessantes, stratégies d’individualisation, d’isolement et de perte de sens au travail, éclatement de l’entreprise et des collectifs de travail, nouvelle organisation du travail (flex office…), absence de reconnaissance, déclassement, … sont autant de leviers utilisés par les directions pour créer un climat de résignation propice à un abaissement des conditions sociales.

Ils conduisent à une explosion de la souffrance au travail dont les conséquences et l’expression sont de plus en plus graves et multiples.

Une politique d’entreprise au coût humain exorbitant mais complétement assumée par les directions. Une réalité que les baromètres « C’est à Vous » ou autres statistiques bidons ne peuvent pas sérieusement dissimuler.
Tous les jours, des cheminots exercent leur métier dans des conditions de plus en plus dangereuses.

En 2024, le nombre d’accidents de travail (avec et sans arrêt) à la SNCF a augmenté de plus de 8 %. C’est la conséquence directe de la dégradation des conditions de travail, des sous-effectifs, du manque de moyens et de formation, du morcellement de l’entreprise, de la dérèglementation en matière de sécurité…

Là encore, combien d’accidents de travail n’ont pas été déclarés (et donc pas comptabilisés) sous la pression de « challenges » conditionnant une part de la rémunération des membres d’un collectif de travail au nombre de déclarations ? Des centaines, des milliers… ?

Nous portons l’exigence de la protection de la santé et de la sécurité des cheminots avec des mesures locales concrètes avec des instances de proximité (CP SSCT : comités de proximité SSCT) pour améliorer les conditions de travail.

Nous revendiquons un nouveau statut pour tous les cheminots de la branche ferroviaire avec de nouvelles garanties individuelles et collectives en matière de de conditions de vie et de travail.

Le lundi 28 avril, journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, PARTICIPONS AUX INITIATIVES LOCALES, INVERSONS LA VAPEUR !

Informez-vous et construisez la riposte dans les syndicats de site CGT

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1er Mai 2025

PAIX, LIBERTÉ, SOLIDARITÉ

| Les conditions sociales

MANIFESTER POUR LA DÉMOCRATIE ET LA JUSTICE SOCIALE
Le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs et des travailleuses, a cette année un sens particulier. Alors que les guerres se propagent pour les profits de quelques-uns, les syndicats appellent partout sur la planète les salarié·es à manifester pour défendre la paix juste et durable, c’est-à-dire non pas aux conditions des agresseurs mais dans le respect du droit international. Après les drames de centaines de milliers de morts, notamment en Ukraine et en Palestine, le droit des peuples doit être urgemment appliqué. Il en va de notre humanité.

AGIR FACE A L’INTERNATIONALE RÉACTIONNAIRE
Trump et ses alliés milliardaires attaquent le droit à l’avortement, à l’éducation ou encore l’aide au développement. Défendons une société démocratique et de justice sociale. Racisme, antisémitisme, discriminations : partout le poison de la division progresse, instrumentalisé, voire organisé par l’extrême droite et les médias des milliardaires.
À l’inverse, les salarié·es avec leur syndicat, défendent la coopération et la solidarité concrète entre les travailleur·euses du monde entier. Plutôt que le moins-disant social et la concurrence entre les salarié·es organisée par les détenteurs des multinationales pour leurs seuls intérêts, le meilleur « protectionnisme » est l’amélioration des droits sociaux et environnementaux, ici et là-bas.

AUGMENTER NOS SALAIRES
Dans de nombreuses entreprises, avec la CGT, les salarié·es revendiquent, se mobilisent et obtiennent des augmentations de salaire. Plutôt que des primes occasionnelles non-cotisées, négocier des augmentations de salaire brut, c’est + de cotisations sociales et donc de meilleures pensions de retraites, et c’est aussi + de salaire net pour vivre de son travail.

GAGNER L’ABROGATION DE LA RETRAITE A 64 ANS
Près de 70% de la population défend, comme la CGT, l’abrogation de la contreréforme des retraites passée en force par 49-3 en 2023. Le gouvernement est fragile : le précédent a d’ailleurs été renversé par une motion de censure. En se mobilisant on peut les faire reculer sur cette réforme injuste (1 salarié sur 2 n’est déjà plus en emploi après 60 ans) et injustifiée (les caisses de retraites sont, contrairement au budget de l’État, très peu déficitaires). Face à leur volonté de privatiser nos retraites en les jouant en bourse par la capitalisation, défendons notre système par répartition solide et solidaire !

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DÉCRYPTAGE DU DISPOSITIF

CAA/CPA ASCT

| Les conditions sociales

Le 10 avril 2024, à l’issue de plusieurs heures de négociations, un accord permettant la conquête de nouveaux droits aux ASCT fut conclu.

Celui-ci est le fruit des revendications portées par la CGT depuis septembre 2023.

À l’heure où la CGT dépose un préavis de grève national ASCT, où en sommes-nous ?

Les négociations autour de la fin d’activité des cheminots ont abouti à un accord signé par l’ensemble des fédérations syndicales, renforçant le dispositif de 2008 mis en oeuvre à la suite des signatures de la CGT, CFDT, CFTC, UNSA et SNCS. L’accroissement des droits gagnés est une réponse concrète aux multiples attaques contre les régimes de retraite. En outre, cela souligne la pertinence des négociations de 2008 renforcées par les différents rapports de force des derniers mois, notamment dans la filière Trains.

En effet, pour la CGT, le fruit de ces négociations est à mettre à l’actif des luttes menées. À travers cet accord, la CGT se félicite de l’adoption de plusieurs de ses revendications, spécifiquement sur la reconduction et l’amélioration du dispositif ASCT. En effet :

  • La CPA, devenue une CAA, passe de 24 à 36 mois rémunérés à 100 % (75 % jusqu’alors) sur la partie travaillée et 75 % sur la partie non-travaillée
  • Des droits identiques pour les contractuels et pour les statutaires ;
  • Des cotisations prises en charge par la direction ;
  • La création d’un 12e échelon ;
  • La création d’un troisième niveau sur les classes 3 et 4 ;
  • La création de 2 PR supplémentaires sur les classes 3 et 4 ;
  • Le transfert des droits à la CAA vers des filiales en cas de transfert.

Pour autant, la lutte n’est pas achevée. Ainsi, la CGT a écrit à l’UTP (patronat du ferroviaire) pour que des négociations s’ouvrent afin que le droit à la CAA soit transposable à la branche du ferroviaire.

Malgré les nombreuses charges médiatiques, la CGT est déterminée à effacer totalement les réformes rétrogrades que les ASCT subissent. L’adoption d’une CAA ASCT de 78 mois demeure un objectif majeur.

Ci-dessous, la CGT décrypte le mécanisme à travers 4 exemples* :

  • Isabelle, 35 ans, 2 enfants, ASCT depuis 2021 après avoir travaillé 10 ans dans le secteur privé. Elle est positionnée sur l’équivalent classe 2 avec 3 ans d’ancienneté.
  • Pierre-Yves, 31 ans 1 enfant, ASCT depuis 2015. Il est positionné sur la classe 3 niveau 1, PR 10.
  • Leila, 38 ans, 2 enfants, ASCT depuis 2009. Elle est positionnée sur la classe 3, niveau 2 PR 12, échelon 6.
  • Jean-Marc, 52 ans, 2 enfants, ASCT depuis 1997, a cotisé 6 ans au régime général. Il est positionné sur la classe 4, niveau 1, PR 15, échelon 9.

 

* Ces projections sont calculées sur les bases salariales de 2025, elles sont donc susceptibles d’évoluer au regard notamment de l’augmentation du salaire liquidable. Cependant, elles fournissent une idée générale des montants des pensions.

 

LA PREUVE PAR DU CONCRET !

LA CGT DEMEURE LE SYNDICAT DE LA FICHE DE PAYE !
À COMPTER DU 05 MAI 2025, LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE LES ASCT À AGIR PAR LA GRÈVE CONJOINTEMENT AVEC LES ADC

 

 

PRÉAVIS CGT ASCT : PRV 250410 05 1 01 X – Pacific 28298 / PRÉAVIS CGT TRACTION : PRV250410 05 1 02 X – Pacific 28312)

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JEUNES INGÉNIEUR·ES, CADRES,TECHNICIEN·NES ET AGENT·ES DE MAÎTRISE : ORGANISONS-NOUS AVEC LA CGT, SON UFCM ET SES COLLECTIFS JEUNES !

| Espace jeunes

La CGT est une organisation syndicale à disposition de tous les salarié·es pour s’organiser, défendre nos intérêts communs et revendiquer des droits nouveaux et collectifs ! 

C’est la raison pour laquelle la CGT des Cheminots s’est dotée d’outils spécifiques tels que son UFCM (pour les ingénieur·es, cadres, technicien·nes et agent·es de maîtrise) et ses Collectifs Jeunes, dans le but de répondre au mieux aux besoins des cheminotes et cheminots de ces catégories, et de les inscrire dans l’activité globale de la CGT.

Depuis des années, la direction n’a de cesse de vouloir berner les cheminot·es en leur expliquant que les caisses sont vides, malgré 1,6 milliard de bénéfice net en 2024, ou que l’entreprise de Service Public SNCF doit être traitée comme une entreprise comme les autres.
Elle voudrait convaincre que l’ouverture à la concurrence du ferroviaire, la discontinuité de Fret SNCF, la filialisation à outrance, l’externalisation et la sous-traitance sont saines et synonymes de progrès !

Cette même direction désorganise le travail des cheminot·es, supprime de l’emploi, pratique une politique salariale au rabais, tout en attaquant violemment nos garanties et nos conquis sociaux durement gagnés par la lutte ! Cela s’illustre notamment par la fin de l’embauche au Statut, une CCN de Branche (Convention Collective Nationale) de bas niveau et une Complémentaire Santé Obligatoire (CSO) livrée aux appétits financiers du privé ! Ne nous y trompons pas : la dégradation des déroulements de carrière, des parcours professionnels, des collectifs de travail, le manque de reconnaissance de la technicité et des diplômes, la perte de sens du travail, la concurrence entre cheminot·es et le « cheminot·es bashing » sont orchestrés par l’entreprise,qui se cache derrière des décisions politiques. Cette politique conduite contre notre culture cheminote et le service public SNCF engendre un isolement et une précarisation de plus en plus accrue des salarié·e·s, en particulier des jeunes.

POUR LA CGT, PEU IMPORTE LA SA, L’ENTREPRISE FERROVIAIRE, LA FILIALE, LE MÉTIER ; AGENT·E AU STATUT, CONTRACTUEL·LE, ALTERNANT·E, INTÉRIMAIRE,
PRESTATAIRE : UNE SEULE PROFESSION : CHEMINOT·E

Partout, face aux attaques massives de la direction de l’entreprise et des pouvoirs publics sur nos conditions de travail et nos droits sociaux (tels que l’accès au logement ou encore le droit à des activités sportives, sociales et culturelles), il existe une alternative : nous rassembler et lutter collectivement pour défendre notre droit à vivre dignement !

C’est la raison pour laquelle la CGT, 1ère Organisation Syndicale au sein du groupe SNCF, implantée au plus près du terrain, est dotée d’outils à disposition de tous les cheminot·es : par exemple, l’UFCM-CGT (Union Fédérale des Cadres et Maîtrises CGT), qui porte les revendications spécifiques de ces derniers, ou encore les Collectifs Jeunes, chargés d’organiser et rassembler les jeunes cheminot·es désireux de s’investir, débattre, proposer, construire des revendications en direction des Jeunes et de faire la CGT.

La CGT des cheminots est force de proposition et privilégie l’action revendicative en partant de l’expression des besoins des cheminot·es, dans un but de progrès social pour le plus grand nombre. Il est nécessaire de s’organiser, de revendiquer et de construire le rapport de force pour envisager de gagner des droits nouveaux et collectifs !

Le contexte qui nous est imposé d’ouverture à la concurrence, de filialisation et de division du salariat entraîne souffrance au travail et reculs sociaux, terreau des idées d’extrême droite prônant le rejet et le repli identitaire. Il devient donc urgent de nous organiser avec la CGT des cheminots afin de porter avec force et vigueur notre opposition à toute forme de discrimination et notre objectif de conquête de droits nouveaux, dans l’intérêt du plus grand nombre !

Par exemple, notre revendication d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot protecteur avec des garanties sociales collectives est nécessaire au développement d’un service public ferroviaire de haut niveau, fiable et sûr pour toutes et tous !

De tout temps, la jeunesse a été moteur dans la construction des luttes et la conquête de droits nouveaux.

Récemment, les mobilisations exemplaires de la jeunesse tout au long de l’année 2023 lors du conflit historique contre la réforme des retraites, ainsi qu’en juillet 2024 pour faire barrage aux idées d’extrême droite lors du deuxième tour des législatives, en sont les plus beaux exemples !

Jeunes cheminotes et cheminots, rapprochez-vous dès à présent d’un ou une militant·e CGT, d’un syndicat CGT en proximité ou utilisez ce lien  pour nous rejoindre et impulser l’activité revendicative au plus près de votre territoire, dans des outils et collectifs CGT adaptés à vos besoins !

REJOIGNEZ ET RENFORCEZ LA CGT DES CHEMINOTS,

SON UFCM ET SES COLLECTIFS JEUNES !

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QUI VEUT TAPER DANS LA CAISSE ?

CPRPF

| Les conditions sociales

Après s’être approprié la gestion des facilités de circulation en application de l’accord classifications – rémunérations, le patronat tente d’accaparer les fonds du régime spécial SNCF.

La CGT s’oppose fondamentalement à la tentative d’usurpation et revendique l’extension des garanties et du régime spécial à tous les cheminots.

C’était cousu de fil blanc… la création de la caisse de branche ferroviaire sans étendre le régime spécial n’apporte aucun droit supplémentaire aux cheminots hors statut, mais offre de nouvelles opportunités au patronat.

LE PATRONAT TENTE DE NOYAUTER LA CAISSE

Lors de la commission prévoyance du régime spécial SNCF qui s’est déroulée le 3 avril 2025, la CGT a dénoncé le coup de force du syndicat patronal (UTPF).

Alors que l’UTPF refuse d’étendre les garanties du régime spécial SNCF à tous les cheminots, elle s’appuie sur une passivité déconcertante de la direction de la CPRPF pour tenter de s’imposer dans la gouvernance du régime spécial SNCF et figurer dans la gestion des droits ou prestations spécifiques.

Sans aucune pudeur, le syndicat des patrons s’affiche comme un « partenaire » des cheminots d’un régime spécial SNCF qu’il critique, rejette et dénonce.

Alors qu’il refuse toute mesure de financement, il tente également de profiter des fonds affectés à la prévoyance pour permettre aux employeurs de s’affranchir de leurs responsabilités. Les intentions du syndicat des patrons sont claires : continuer à diviser les cheminots, réduire leurs droits, tout en profitant des fonds existants.

LA CASSE DOIT CESSER

Parfois, la direction SNCF et le patronat trouvent malheureusement des organisations syndicales qui accompagnent leur funeste politique.

L’accord Classifications-Rémunérations de branche ferroviaire, la création d’une caisse de branche sans aucun droit nouveau ou spécifique, la mise en place d’une complémentaire santé obligatoire pour les cheminots statutaires sont autant de coups dramatiques portés contre le système de protection sociale des cheminots, et singulièrement contre le régime spécial SNCF.

Il n’est pas trop tard pour qu’ensemble, nous dénoncions ces mécanismes de déconstruction mis en oeuvre.

La CGT revendique un cadre social de haut niveau : un nouveau statut du travailleur du cheminots (NSTC) avec notamment de meilleures garanties en matière de protection sociale et l’extension du régime spécial à tous les cheminots.

ENSEMBLE,
EXIGEONS DE NOUVEAUX DROITS
POUR TOUS LES CHEMINOTS !

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LA CGT REJETTE LE PERMIS DE LICENCIER

Convention collective nationale

| Les conditions sociales

Le patronat de la branche ferroviaire (UTPF) souhaite un accord pour faciliter et accélérer le licenciement des cheminots déclarés en inaptitude sécurité.

La CGT s’y oppose et exige des mesures pour de meilleurs parcours professionnels et une garantie de l’emploi.

La CGT revendique un nouveau statut pour tous les cheminots de la branche (Nouveau Statut du Travailleur Cheminot).

L’UTPF tente systématiquement de se servir de la convention collective nationale (CCN) pour abaisser les droits des cheminots. Cette fois, elle s’attaque aux cheminots déclarés en inaptitude sécurité.

Le Code des transports impose au patronat de mettre en place des garanties en matière de maintien de rémunération et de reclassement pour les agents de conduite en inaptitude sécurité. Dans ce cadre, l’UTPF a engagé des discussions pour un accord dans la branche ferroviaire.

Pour la CGT, le sujet dépasse largement les seuls agents de conduite. Plus de 80 000 cheminots réalisent des missions de sécurité et sont susceptibles d’être « descendus » de sécurité.

Tous les cheminots devraient donc pouvoir bénéficier de garantie en matière de sécurisation de l’emploi, de rémunération et de parcours professionnels.

Pourtant, dans son projet d’accord, l’UTPF refuse de lister exhaustivement les métiers concernés afin de ne rien imposer aux employeurs et laisser les cheminots sans aucune garantie.

LE PATRONAT NE VISE QU’À LICENCIER LES CHEMINOTS EN INAPTITUDE SÉCURITÉ

Pour l’UTPF, un cheminot qui ne peut plus réaliser le métier pour lequel il a été recruté n’a plus rien à faire dans le ferroviaire. Cela vaut pour les agents de conduite comme pour tous les autres cheminots qui réalisent des missions de sécurité.

Ainsi, l’UTPF considère qu’un cheminot déclaré en inaptitude sécurité doit être dirigé vers une inaptitude au travail, et donc une procédure de réforme pour les cheminots statutaires ou le licenciement pour les cheminots hors statuts.

Elle ne propose aucune garantie de démarche de reclassement. Pour les agents de conduite en inaptitude temporaire, ils ne disposent que d’un maintien de rémunération, très en-deçà de ce qui existe déjà aujourd’hui pour la plupart des cheminots.

Nul ne doute que certains employeurs, et notamment la direction de la SNCF, sauront rapidement s’aligner sur le moins disant.

UN ANTIDOTE : LE NSTC POUR TOUS LES CHEMINOTS

Avec le concours de certaines organisations syndicales, le patronat s’évertue à dégrader les conditions sociales des cheminots pour alimenter un dumping social, moteur d’une ouverture à la concurrence tous azimuts.
Alors que certaines organisations syndicales proposent au patronat de majorer les primes de licenciement, acceptant de fait la procédure en cas d’inaptitude, la CGT a exigé l’ouverture de négociations pour un Nouveau Statut du Travailleur Cheminot (NSTC).

Un nouveau Statut avec des garanties et de nouveaux droits en matière de formation, de sécurisation de l’emploi et de parcours professionnels, de salaires, de logement, d’activités sociales et culturelles, etc.

ENSEMBLE, EXIGEONS DE NOUVEAUX DROITS POUR TOUS LES CHEMINOTS !

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GAGNONS DES ACTIVITÉS SOCIALES ET CULTURELLES

À la SNCF, dans ses filiales et dans les entreprises de la branche !

| Les conditions sociales

POURQUOI DES ACTIVITÉS SOCIALES POUR TOUS ?

La création systématique de filiales pour répondre aux appels d’offres Voyageurs, les possibles velléités similaires quant au “Service Librement Organisé” (TGV et Intercités), le démantèlement de
Fret et sa substitution par deux filiales remettent en cause l’accès aux Activités Sociales et Culturelles des cheminots.

Ces choix conduisent à exclure des milliers de cheminots à très court terme des CASI/CCGPF et menacent l’équilibre financier déjà fragile de nombreuses structures. Il s’agit là d’une remise en cause des droits historiques pour l’ensemble des cheminots, actifs comme retraités.

  • Plus de 70 000 cheminots et ayants droit ont participé aux arbres de Noël en 2024 avec les CASI ;
  • Ce sont des milliers de repas préparés et servis chaque jour dans nos restaurants d’entreprise ;
  • Ce sont 14 000 enfants partis avec le CCGPF en colonie de vacances et près de 4 000 mini-séjours avec les CASI en 2024 ;
  • 50 000 cheminots et ayants droit partis en vacances avec le CCGPF en 2024 ;
  • 50 000 cheminots et ayants droit partis en vacances avec le CCGPF en 2024 ;
  • Ce sont plusieurs centaines de salariés qui œuvrent chaque jour au service des cheminots et de leur famille ;
  • Ce sont des centaines de clubs, associations, groupements formant les sociétés d’agents sur tout le territoire.

Il aura fallu plusieurs décennies avant de bénéficier, comme les autres salariés de ce pays, de ce droit chèrement acquis.

NOUS REVENDIQUONS :

  • Le maintien de l’accès à toutes les Activités Sociales et Culturelles pour tous les cheminotes et cheminots actifs et retraités, quelle que soit leur entreprise ;
  • L’augmentation des enveloppes travaux et restauration ; Le maintien d’une représentation démocratique décidée par les salariés, avec leurs représentants, afin de gérer les activités sociales ;
  • Une dotation à hauteur de 3 % de la masse salariale des actifs et 1 % des retraités.

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GAGNONS UNE GRILLE UNIQUE DES SALAIRES POUR TOUS LES CHEMINOTS !

À la SNCF, dans ses filiales et dans les entreprises de la branche !

| Les conditions sociales

POURQUOI UNE GRILLE UNIQUE DES SALAIRES ?

La fin du recrutement au Statut, la transposition dans l’entreprise de l’accord classifications et rémunérations de la branche ferroviaire ainsi que la politique d’individualisation de la rémunération conduisent à creuser des inégalités salariales entre cheminots et à dégrader les conditions salariales de l’ensemble des cheminots statutaires et contractuels.

L’absence de grille salariale pour les cheminots contractuels entraine des écarts salariaux injustes et injustifiables lors du recrutement mais aussi en cours de carrière.

Les mesures annuelles d’augmentation individuelle des cheminots contractuels sont réalisées dans la plus grande opacité, sans mécanisme garantissant une progression salariale automatique et sans aucun contrôle.

La CGT exige la mise en place d’ UNE GRILLE UNIQUE DES SALAIRES au sein de la SNCF, de ses filiales et dans les entreprises de la branche.
  • Sur un même chantier, pour un même poste, pour une même expérience et une même formation, les salaires entre cheminots contractuels sont différents.
  • Les diplômes et l’expérience ne sont pas automatiquement reconnus.
  • La progression salariale des cheminots contractuels est hasardeuse puisqu’elle n’est pas garantie et dépend d’une enveloppe budgétaire de plus en plus restreinte.
  • Les cheminots au statut voient également leur progression salariale ralentir. La fin du recrutement au statut a brisé les mécanismes d’une grille qui restait à parfaire mais garantissait une progression salariale.
Les écarts salariaux entre cheminots contractuels et cheminots statutaires en début et en cours de carrière sont symptomatiques de l’absence de grille pour les uns et d’une grille devenue inopérante pour les autres.

NOUS REVENDIQUONS :

La mise en place de la grille salariale unique ainsi que de l’échelle mobile des salaires pour tous les cheminots, avec des garanties sur le déroulement de carrière, un avancement automatique, la reconnaissance des diplômes et un salaire mensuel de début de grille, sans diplôme et sans expérience, de 2000 euros brut.

Une réelle augmentation générale des salaires qui intègre le rattrapage du contentieux salarial et la reconnaissance des qualifications des cheminots.

Un véritable 13e mois pour tous les cheminots.

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