Info luttes n°67
C'est le bon moment !
La détermination est toujours là !
Le Gouvernement vacille, bafouille, cumule les inepties, il ne reste que les députés LREM pour croire au bien-fondé de cette réforme !
Les salariés, jeunes, retraités privés d’emploi doivent rester mobilisés !
La journée de grève interprofessionnelle du 20 février a de nouveau démontré que nous ne sommes pas au bout du processus et que rien n’est joué !
Des milliers de manifestants, dont la plupart étaient en grève, étaient dans la rue aujourd’hui. La population, qui soutient le mouvement, veut se faire entendre sur les bancs de l’Assemblée où les débats sont fébriles.
Gouvernement et direction d’entreprise doivent comprendre que nous ne laisserons pas nos retraites au capital !
Nous ne porterons pas la régression sociale !
Nous ne validerons pas le retour à un pacte social d’avant 1945 !
Nous ne voulons pas d’une SNCF d’avant 1937 !
Dans sa quête de restaurer le dialogue social, le président Farandou doit ouvrir les négociations sur les salaires, la ré-internalisation de charges, la fin de la mise en place de l’EAS, les conditions de travail, les réorganisations (qui sont que le prolongement de la privatisation de la SNCF), la réelle prise en compte de la compétence des cheminots et de la valeur de leur métier. C’est ce que nous exigeons, car tout cela doit être NÉGOCIÉ.
Si nous devions nous réjouir de certaines ambitions du président de la SNCF, celles concernant l’avenir du Fret nous iraient bien si elles allaient dans le sens du développement de l’activité de transport de marchandises sans qu’elle soit confrontée à la seule équation économique !
Alors, mieux vaut tard que jamais si, aujourd’hui, quelques-uns s’aperçoivent enfin que la préservation de la planète passe par le développement du ferroviaire, que le wagon isolé pourrait être la solution et que la fédération CGT des cheminots avait raison !
FUSION DES IP & IL
Lyon le 19 février 2020
LA CGT OBTIENT LE REPORT DU PROJET DE FUSION PAR ECRIT !!
Reçue en conciliation sur le préavis de grève CGT, la Direction reconnaît et écrit que le contexte impose le report du projet de fusion des Infrapôles & Infralog « E2020 ». La décision de la direction de la Zone de Production Sud-est de reporter cette mise en place ne peut passer sous silence. Cette décision qui paraît anodine à la première lecture est lourde de sens dans le contexte actuel.
La grogne sociale actuelle et la lutte historique dans laquelle les cheminot-e-s ont largement pris leur place depuis le 5 décembre dernier a permis de remettre au coeur de la contestation la question du service public ferroviaire.
La mobilisation exceptionnelle et le fort taux de gréviste sur l’ensemble des collèges des métiers de l’équipement, y est certainement pour quelque chose.
L’exemplarité du comportement des cheminots tout au long du conflit et la légitimité des revendications portées ont donné une crédibilité sans faille à la démarche de la CGT.
UN PREMIER RECUL…
Malgré les manoeuvres de divisions, les tentatives d’atténuer le mécontentement et sous la pression du rapport de force CGT, la Direction de la zone de production sud-est a fait le choix de la raison et préfère suivre les conseils du Président FARANDOU qui appelait dans un « temps réel » à « prendre un temps de pause au premier semestre 2020 pour évaluer l’intérêt des réorganisations ».
De la bouche de la DZP SE, la fusion des IP et des IL (dans le cadre du projet E 2020) est considérée comme une réorganisation importante au regard des impacts de celle-ci s sur l’emploi, les conditions de travail, les déroulements de carrière ou encore la pérennité des métiers.
…MAIS ON N’EN A PAS FINI !
La CGT et ses militants continueront à être combatifs et attentifs aux répercussions sur le terrain et aux situations individuelles problématiques. Si la Direction semble avoir mis la charrue avant les boeufs, c’est son entière responsabilité.
Nous porterons nos revendications sur les métiers de M&T, sur le volume d’emplois, l’organisation du travail et l’arrêt des externalisations à tout va.
« La construction d’un projet alternatif CGT sur une base de progrès social avec un esprit offensif dans l’intérêt des cheminots de l’équipement de la ZP SE sera la seule motivation des représentants CGT dans les instances comme dans les structures syndicales CGT les plus proches des cheminot-e-s. »
[Tract du Secteur CGT des cheminots de Lyon.]