Fédération CGT des Cheminots


UN 1er MAI UNITAIRE ET POPULAIRE !

Communiqué unitaire

| RÉFORME DES RETRAITES

L’intersyndicale, toujours unie contre la réforme des retraites, mobilise pour faire du 1er mai une journée de grève et de manifestations réussie partout dans le pays. Le Gouvernement doit entendre la colère et retirer cette réforme des retraites.

L’interfédérale cheminote appelle tous les cheminots à rejoindre les manifestations du 1er mai 2023 sur l’ensemble du territoire.

Alors que la colère des salariés ne faiblit pas contre la réforme des retraites, le président de la République continue de jeter de l’huile sur le feu par ses propos et en promulguant la loi en catimini.

Dans ce contexte de déni démocratique, les organisations syndicales restent unies et déterminées !

TOUS UNIS CONTRE CETTE LOI !

L’intersyndicale appelle l’ensemble des salariés, jeunes et retraités à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire, contre la réforme des retraites et pour la justice sociale. Une telle mobilisation unitaire intersyndicale sur le travail et les retraites est historique dans notre pays, elle démontre l’importance d’avoir des réponses à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux.

CETTE RÉFORME EST ANTI-DÉMOCRATIQUE ! ON NE TOURNERA PAS LA PAGE !

En rejetant la proposition de referendum d’initiative partagé (RIP), le Conseil constitutionnel a également fermé la voie à une consultation citoyenne sur une réforme pourtant largement contestée par les travailleurs et la population en général, notamment s’agissant de l’âge légal de départ en retraite. Une seconde proposition a cependant été déposée. La décision devrait intervenir le 3 mai prochain.

Après les nombreuses mobilisations et actions du 20 avril, journée unitaire de la colère cheminote, nos organisations syndicales entendent rester mobilisées contre cette réforme injuste et injustifiée.

Nous appelons l’ensemble des salariés du ferroviaire à se mobiliser pour réussir ce 1er mai unitaire et faire entendre leur mécontentement par la grève et les manifestations.

TOUS ENSEMBLE POUR GAGNER CONTRE CETTE RÉFORME DES RETRAITES !

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LES CHEMINOT·E·S RETRAITÉ-E-S SONT APPELÉS À DIRE STOP À LA LIBÉRALISATION DES CHEMINS DE FER !

Le 28 mai, toutes et tous à Paris !

| Fédération

En convergence avec les cheminots actifs, les retraités se mobilisent pour participer en masse à une manifestation de cheminots venus de toute l’Europe pour dire stop à la libéralisation et agir pour le renforcement de leurs droits, la revalorisation des pensions et le retour à un service public ferroviaire de qualité.

Depuis près de trente ans, les différentes initiatives législatives communautaires de l’Union européenne ont totalement déstructuré les grandes entreprises historiques du ferroviaire en désorganisant la production ferroviaire.

Dans toute l’Europe, y compris la France, la situation du secteur ferroviaire, notamment celle du transport de fret ferroviaire, est catastrophique.

Le quatrième paquet ferroviaire a parachevé la déstructuration des entreprises historiques pour laisser place à une « concurrence libre et non faussée ».

On en mesure les effets en France avec des volontés politiques allant toujours plus loin dans la casse du service public ferroviaire, comme avec la réforme de 2018 qui a conduit, entre autres, à la création de 4 Sociétés Anonymes (SA) et une SAS (Fret) et à la fin des embauches au Statut. Toutes ces réformes et déstructurations impactent les retraités et leurs droits.

C’est le dumping social qui prévaut et qui est au coeur de la mise en concurrence, c’est un véritable sabotage du service public ferroviaire.

On est loin du message sur la volonté de diminuer les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), responsables du réchauffement climatique et dont les transports sont les premiers émetteurs.

Il y a urgence à agir pour un véritable report modal de la route vers le rail dans une véritable politique multimodale, ce qui passe par la reconquête d’une entreprise publique intégrée sous contrôle et maîtrise publique.

Affirmons-le avec force, les contraintes spécifiques qui pèsent sur le mode ferroviaire et l’exigence d’un haut niveau de sécurité bénéficiant à la fois aux cheminots de la branche, aux usagers et aux populations nécessitent un haut niveau de droits et de garanties applicables à l’ensemble des cheminots. Cela passe par un statut, un régime spécial et une réglementation de haut niveau applicables à toute la branche dans la perspective du retour à une entreprise unique et intégrée.

Les retraités sont partie prenante de ces exigences, qu’ils portent depuis de nombreuses années au travers de pétitions, rassemblements, audiences…

Par leurs actions, les retraités ont remporté une première victoire stoppant la dématérialisation imposée et généralisée aux ayants droit retraités. Cette première avancée en appelle d’autres sur l’accessibilité à tous les trains sans contraintes.

Le 28 mai sera aussi l’occasion de réaffirmer notre opposition à la mise en place au sein du Groupe ferroviaire SNCF1 d’une complémentaire santé obligatoire pour les cheminots relevant du Statut et gagner l’extension du régime spécial des cheminots à Statut à l’ensemble des salariés de la branche du ferroviaire ainsi que l’élévation des prestations.

Les retraités porteront aussi la revalorisation des pensions, avec l’exigence d’une augmentation immédiate de 10 %.
Le 28 mai 2024, tous ensemble, cheminots actifs et retraités d’Europe, manifestons pour :

  • Contrer la libéralisation et la déstructuration de nos entreprises,
  • Maintenir des entreprises ferroviaires publiques dans un système intégré,
  • Améliorer les garanties collectives et les conditions sociales des cheminots,
  • Favoriser l’emploi des jeunes dans nos entreprises,
  • Une égalité salariale et des pensions entre les femmes et les hommes.

 

Nous appelons l’ensemble des retraités, des pensions de réversion à s’organiser avec les actifs pour participer massivement à la manifestation du 28 mai 2024, à partir de 12h30 à place d’Italie et défiler ensuite jusqu’à Montparnasse.

REMETTONS
LE TRAIN PUBLIC
SUR DE BONS RAILS !


1 Le périmètre du Groupe Ferroviaire SNCF est constitué par : SNCF Holding (en lieu et place de la SA mère), SNCF Réseau, SNCF Gares&Connexions, SNCF Voyageurs, Fret SNCF et le GIE SNCF Optim’services.

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LES MAÎTRISES ET CADRES MANIFESTENT POUR LE SERVICE PUBLIC !

28 mai : manifestation nationale à Paris

| Fédération

Les politiques libérales européennes ont permis aux États, dont la France, d’engager la privatisation des compagnies publiques « historiques » : concurrence, sous-traitance et moins-disant social.

Le 28 mai 2024, manifestons ensemble pour un service public ferroviaire qui réponde aux besoins de la Nation et qui respecte les cheminots.

Rendez-vous 12h00 place d’Italie à Paris !

Le patronat ferroviaire acteur de la libéralisation

Face aux besoins d’investissements, la concurrence ne s’installe pas naturellement. Alors, les tenants de la concurrence libre et non faussée imposent, via les États :

  • La séparation étanche du réseau et des gares ;
  • Le morcèlement du trafic ferroviaire en marchés ;
  • Une concurrence au travers de filiales étrangères ou intérieures des entreprises nationales ;
  • Des circuits financiers comme le fonds de concours1 pour épargner les entreprises privées.

Cette politique est extrêmement coûteuse car il faut démultiplier les structures. Donc les libéraux imposent le moins-disant social via une Convention Collective d’un niveau de garanties très inférieur qui dérèglemente les droits des cheminots.

Elle met en concurrence les cheminots entre eux.

Le président JP. Farandou ne cache plus que le recours aux filiales a pour objectif de ne pas appliquer le temps de travail SNCF (nombre de repos et congés supprimés, flexibilité de repos et de l’astreinte, temps de travail accru etc.) au détriment de la mutualisation.

La recherche de cash pousse la Direction à vendre :

  • Systra (filiale en ingénierie ferroviaire avec la RATP) ;
  • Akiem (filiale de location de locomotives SNCF) ;
  • Ermewa (filiale de location de wagons) à des fonds financiers peu scrupuleux.

…mais aussi les immeubles, les emprises ferroviaires à des promoteurs.

La logique de profit prend le pas sur l’aménagement du territoire : La radiation de rames TGV a permis la diminution de dessertes, la concentration des trafics sur LGV au détriment des prix (Yield) et du confort (correspondances obligatoires et approximatives). C’est le TGV business !

Le trafic de marchandises est divisé par 2 en 20 ans et nécessite des aides. Fret SNCF est liquidé pour tenir à flot les entreprises privées. Le réseau est en dégradation, pendant que les régions construisent des ateliers TER et achètent des rames pour chaque bout de lots !

Cela ne peut pas marcher et cela ne marche pas : le ferroviaire est un système rigide et têtu !

IL FAUT RENATIONALISER LE FERROVIAIRE en intégrant toutes les entreprises, les sous-traitants et prestataires.

Un impact sur le travail des ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise

Dans l’organisation néolibérale du travail, les technologies servent la programmation et le contrôle du travail dans ses procédures et dans ses résultats. Quel que soit le niveau d’expertise, le patronat veut des salariés, quel que soit le collège, facilement interchangeables, sans prise en compte des qualifications, savoir-faire et expériences.

Le travail se déshumanise. Pour les ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise, les objectifs sont fixés principalement pour générer des dividendes. Cette financiarisation des entreprises procède par objectifs quantitatifs de court terme, incompatibles avec le développement humain et durable : elle tue le travail et tue au travail.

La réalisation des objectifs est devenue le seul critère d’évaluation des encadrants. Beaucoup en perdent alors la finalité de leur production : faire fonctionner le système ferroviaire. Cette forme de contractualisation pousse au présentéisme et se traduit, de fait, par une exigence de disponibilité. Il faut tout le temps recommencer, ce n’est jamais fini, avec un effondrement de la confiance en soi.

Exigeons un Statut du travail cheminot

Le ferroviaire nécessite des métiers, des connaissances et des savoir-faire. Nous ne pouvons plus les laisser se volatiliser. Les politiques de la direction sont coupables et irresponsables !

Ce Statut doit permettre les parcours professionnels, la reconnaissance des expériences et des diplômes, de tenir compte de l’exigence du service public et prendre soin de notre santé. Il doit permettre aux agents, notamment les encadrants qui sont à la fois vecteurs et victimes, de sortir d’une précarité personnelle induisant fatigue, épuisement et surmenage.

Aujourd’hui, les directions usent de tous les artifices pour ancrer leur emprise sur les maîtrises et cadres. Elles masquent leur système hyper directif par la communication et les éléments de langage obligatoires. La fausse autonomie, les séminaires en tous genres, le brainstorming et autres tchats donnent l’illusion d’être co-constructeurs…

Reprenons la main sur le travail

L’entreprise publique doit être un outil pour le transport écologique des citoyens et des marchandises. Elle doit permettre d’investir massivement dans les infrastructures de transports. Plutôt que de mettre les opérateurs des réseaux en concurrence, créons la coopération européenne en s’appuyant sur des entreprises publiques.

Réapproprions-nous l’organisation de la production ferroviaire en recréant des collectifs de travail !
L’objectif de l’UFCM-CGT est de sortir les ICTAM d’une posture de relais des orientations patronales, avec un devoir de réserve, dans laquelle le patronat cherche à les enfermer.

Le 28 mai, Ingénieurs, Cadres, Techniciens, Agents de Maîtrise, que nous soyons fonctionnels, encadrants, prescripteurs, opérationnels, revendiquons pour nos salaires, nos emplois, notre temps de travail !

Manifestons pour le ferroviaire et pour nos conditions de vie et de travail !

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28 MAI 2024 : REMETTONS LE TRAIN PUBLIC SUR DE BONS RAILS !

Manifestation nationale

| Espace presse

La Fédération CGT des Cheminots soutenue par les syndicats européens adhérents à ETF, a décidé d’organiser une manifestation nationale des cheminots à Paris le 28 mai. Celle-ci sera unitaire !
Envahissons les rues de Paris !

C’est donc à l’appel de la Fédération CGT des Cheminots rejointe par l’UNSA ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT cheminots, que les cheminots sont invités à venir défiler en masse, de la place d’Italie à Montparnasse.

Si tu es :

  • CONTRE la libéralisation et la casse de l’Entreprise publique SNCF et opposé à la concurrence dans le transport de voyageurs ;
  • POUR sauvegarder le Fret SNCF et gagner un moratoire sur le projet de liquidation de notre outil public de transport de marchandises ;
  • POUR que les 8 400 autorisations d’embauches gagnées par le rapport de force soient effectives en 2024 afin d’améliorer la production et les conditions de travail au quotidien ;
  • POUR l’ouverture immédiate de négociations annuelles obligatoires et une augmentation générale des salaires ;
  • POUR une refonte totale et une augmentation des primes de travail pour tous les cheminots ;
  • POUR l’élargissement à la branche ferroviaire de l’accord CPA signé à la SNCF ;
  • POUR l’élargissement de la liste des métiers soumis à pénibilité.

Alors plus aucune hésitation !

Ta place est avec NOUS, dans les rues de Paris le 28 mai 2024, au départ de la grande manifestation nationale des cheminots, place d’Italie, à partir de 12h00 (départ de la manifestation 14h00).

ENSEMBLE,
REMETTONS LE TRAIN PUBLIC SUR DE BONS RAILS,
PARTOUT EN EUROPE !

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LES CRLEL NE SONT PAS DES COBAYES !

Certification des conducteurs

| Traction

La CGT a été reçue par la direction de la Traction suite au courrier envoyé le 14 mars concernant l’habilitation de conducteurs-élèves à 200 km/h en région Centre-Val-de-Loire.

L’arrivée massive d’automotrices dont la Vitesse Limite est à 200 km/h, a conduit la direction de la Traction, sur la demande de l’activité TER, à autoriser de manière expérimentale, leur utilisation par des élèves conducteurs en région Centre Val de Loire.
Rien ne justifie cette dérive, si ce n’est le prétexte d’une productivité sous le diktat des activités. Cela met à mal la sécurité des circulations ferroviaires, mais également les parcours professionnels.

Pour la CGT, ce genre d’expérimentation est irresponsable !

En effet, pour la CGT, la TT00035 (texte régissant la certification des conducteurs) est là pour garantir une progressivité dans la carrière en respectant des périodes nécessaires d’apprentissage. Un/Une conducteur élève, après l’obtention de son examen ETT2, doit pouvoir mettre sereinement en application ses nouvelles connaissances acquises lors de son année d’école.

L’hyperspécialisation des ADC à une ligne ou un produit engendre désormais ce genre de décisions dangereuses. Paradoxalement, la direction reconnaît les faits, et évoque même un phénomène de « sous-charge mentale », c’est-à-dire une forme de décrochage due à la monotonie des journées de travail et du contenu des JS pour tous les conducteurs.

La productivité l’emporte sur la raison des « experts » de la Traction, bien conscients de leurs expérimentations. D’ailleurs, ceux-ci nous disent être attentifs à ce qui se passe au niveau européen, et particulièrement en Allemagne où de jeunes élèves conducteurs ont comme premier emploi et première circulation le TGV (ICE) à 300 km/h.

Face à cette « foire à l’innovation et aux expériences en tout genre », la CGT a réaffirmé sa complète opposition à ces dérogations qui font porter de lourdes responsabilités en cas d’incident à ces conducteurs et à leurs responsables hiérarchiques.

Pour un très haut niveau de sécurité, la CGT revendique :

  • une direction de la Traction ayant un réel pouvoir de prescription en matière de sécurité ferroviaire, indépendamment des contraintes financières des activités de l’entreprise ;
  • une organisation de la sécurité ferroviaire primant sur l’organisation de la production ;
  • un véritable parcours professionnel avec des roulements adaptés aux élèves conducteurs ;
  • la fin des expérimentations en tout genre ;
  • un retour à la multi-activité et à une entreprise unique et intégrée ;

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RÉTABLIR LA VÉRITÉ… SANS RÉÉCRIRE L’HISTOIRE !

Cessation progressive d'activité

| Fédération

La droite et l’extrême droite ne décolèrent pas suite à la signature de l’accord CPA ! C’est la preuve que nous avons tapé juste !
Allons gagner de nouvelles avancées pour revivre ce moment de plaisir !

LA GENÈSE DES CESSATIONS PROGRESSIVES D’ACTIVITÉ ET DE LA PÉNIBILITÉ !

  • En 2007, N.Sarkozy lançait une réforme des régimes spéciaux ;
  • Le 18 octobre 2007, 75 % des cheminots agissaient par la grève ;
  • Quelques jours plus tard, une grève reconductible s’engageait ;
  • Le Gouvernement allait au bout de sa réforme mais était contraint, tout comme la direction SNCF, d’ouvrir des négociations placées sous le contrôle des cheminots ;
  • Ces négociations aboutissaient sur un projet d’accord qui créait diverses formules de CPA, notamment liées à la pénibilité ;
  • Dans la foulée, la CGT impulsait une grève des ASCT ;
  • Le rapport de force créé permettait l’obtention d’un avenant qui créait le CPA ASCT de 24 mois ;
  • La CGT, la CFDT, la CFTC, l’UNSA, le SNCS et la direction SNCF validaient l’accord et son avenant en y apposant leurs signatures. D’autres considéraient alors que ces dispositions étaient une « traîtrise » à l’encontre de la classe ouvrière et des cheminots et ne signaient pas cet accord ;
  • Après plusieurs réformes des retraites qui touchaient l’ensemble des salariés et donc les cheminots, E. Macron décide d’engager une nouvelle réforme début 2023.
  • Dans son Info Luttes n°2 du 10 janvier 2023, au début du mouvement, la CGT portait la réouverture de négociations sur l’amélioration des dispositifs de CPA existants, quelle que soit l’issue du conflit. ELLE ÉTAIT LA SEULE !
  • À force de conviction, cette revendication irriguait le corps social cheminot ;
  • En septembre 2023, la CGT faisait paraître un projet complet et précis sur denouveaux dispositifs et une nouvelle rémunération des périodes travaillées et non travaillées ;
  • Les actions locales initiées par la CGT portaient alors toutes, dans leurs revendications, l’amélioration des CPA.

À CE STADE, LA CGT ÉTAIT TOUJOURS SEULE !

  • Le rapport de force mis en œuvre par les cheminots, localement et /ou par métiers, contraignait la direction à déclencher un cycle de bilatérales et une table ronde début avril 2024 ;
  • Les autres organisations syndicales qui, pour certaines ne portaient que l’instauration d’un dispositif individuel, reprenaient finalement les axes revendicatifs de la CGT en matière de CPA, ce que nous saluons.
  • Le 10 avril, les négociations dans le cadre de la table ronde nationale, permettaient notamment, sur la base des revendications de la CGT :
    • D’améliorer les dispositifs existants ;
    • D’améliorer la rémunération sur les parties travaillées et non travaillées ;
    • D’améliorer la prise en charge des cotisations retraites par l’entreprise ;
    • D’améliorer le déroulement de carrière.
  • La Commission Exécutive fédérale de la CGT Cheminots a donc décidé à l’unanimité, le 11 avril dernier, de signer cet accord ;
  • Les 3 autres organisations syndicales ont également signé cet accord, y compris celles qui, en 2008/2009 jugeaient la mise en oeuvre des CPA comme un recul social.

Les faits sont têtus et les éléments vérifiables.
Répéter 100 fois un mensonge n’en fait pas une vérité !

Nous devons maintenant exiger l’ouverture de négociations au sein du patronat ferroviaire afin de faire appliquer ces dispositifs à l’ensemble des cheminots de la branche, comme cela a été notifié par courrier de la Fédération CGT des Cheminots en date du 17 avril 2024.

La CGT salue les cheminots et les cheminots qui se sont emparés légitimement des revendications portées par la CGT !

 

SOYONS FIER·E·S
DES AVANCÉES OBTENUES !
LES VICTOIRES SONT COLLECTIVES !

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UNE GRILLE UNIQUE POUR TOUS !

Tract n°2 de la campagne salaire

| Fédération

⇒ C’EST QUOI UNE GRILLE DES SALAIRES ? : C’est un mécanisme qui permet la reconnaissance des qualifications des cheminots et qui garantit une véritable progression de carrière.

LA QUALIFICATION UN ÉLÉMENT DÉTERMINANT DE LA GRILLE
Pour que la qualification soit reconnue, la CGT propose notamment qu’un salaire repère soit attaché à chaque niveau de diplôme et constitue ainsi un seuil d’accueil des salariés dans une grille des salaires.

Pour chacun des grands niveaux de qualification, le niveau du salaire de base mensuel brut garanti revendiqué par la fédération CGT des cheminots est :

  • Sans diplôme et sans formation, ni expérience : SMIC revendiqué par la CGT à 2000€
  • CAP-BEP : 2652€
  • Bac (quel qu’il soit) : 3304€
  • BTS-DUT (Bac + 2) : 3956€
  • Licence/ licence professionnelle (Bac + 3) : 4608€
  • Maitrise (Bac + 4) : 5097€
  • Master 2 / Diplôme d’ingénieur (Bac + 5) : 5749€
  • Doctorat (Bac + 8) : 6564€

DES DÉROULEMENTS DE CARRIÈRE GARANTIS
La qualification du cheminot progresse tout au long de la vie, par la pratique et l’expérience, mais également par la formation professionnelle – d’où la nécessité d’un déroulement de carrière minimal garanti.
La qualification doit être reconnue dans l’emploi comme dans le salaire.

⇒ Elle peut être acquise :

  • par l’obtention d’un diplôme ;
  • par l’expérience ;
  • par la validation des acquis ;
  • par la formation continue.

Reconnaître les qualifications c’est aussi permettre à tous les cheminots un vrai déroulement de carrière.

La CGT propose pour cela que soit garanti au minimum le doublement du salaire sur la carrière avec une progression salariale automatique (sans nouvelle formation ou diplôme) tout au long de la carrière (une position de rémunération tous les 4 ans ou 3 ans pour les agents de conduite).

Dans la grille des salaires CGT, les écarts entre les différentes positions de rémunération sont significatifs et réguliers afin d’avoir une véritable progression salariale.

La fédération CGT revendique une grille unique pour tous les cheminots statutaires et contractuels du GPU SNCF ainsi que pour tous les cheminots de toutes les autres entreprises ferroviaires.

Il s’agit d’une part d’une question de justice sociale, mais aussi d’un puissant levier pour lutter contre le dumping social et la concurrence entre cheminots qu’organise le patronat.

Reconnaître les qualifications dans une grille c’est aussi lutter contre le déclassement professionnel qui touche particulièrement les femmes.

Pour donner plus de poids à cette revendication, vous pouvez rejoindre la CGT et contribuer à organiser la mobilisation. Rejoignez la Fédération CGT des cheminots

Pour voir la grille unique pour tous les cheminots, télécharger le tract.

UN ENJEU CENTRAL
Le patronat mène une offensive continue pour ne pas reconnaître les qualifications et donc ne plus payer.

Ainsi dans la branche ferroviaire, l’accord « classification et rémunérations » dénoncé par la CGT, mais validé par toutes les autres organisations syndicales représentatives permet aux employeurs de ne plus reconnaitre les diplômes, les formations et l’expérience acquise. Seul compte le poste occupé. L’évolution de carrière n’est donc plus garantie. Cela entraîne un déclassement des cheminots dont les salaires n’ont plus de lien avec leurs savoirs et savoir-faire.

Pour la CGT, revendiquer la reconnaissance et le paiement de la qualification dans une grille des salaires, c’estrevendiquer d’être payé pour ce que l’on est et pas uniquement selon le poste occupé.

La fédération CGT des cheminots revendique :

  • la mise en place de l’échelle mobile des salaires et le rattrapage du contentieux salarial ;
  • la mise en place de la grille salariale CGT unique pour tous les cheminots avec des garanties sur le déroulement de carrière, un avancement automatique, la reconnaissance des diplômes ;
  • l’égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
  • des augmentations générales des pensions et des salaires avec une véritable reconnaissance des métiers des cheminots et la redistribution aux cheminots des richesses produites par le travail ;
  • un véritable 13e mois pour tous les cheminots.

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SNCF RÉSEAU : SOUS-TRAITANCE DE L’ÉTHIQUE, TACTIQUE SYSTÉMATIQUE !

Risques psycho-sociaux

| Fédération

La CGT des Cheminots et la CFDT Cheminots dénoncent l’instrumentalisation des enquêtes des cabinets dits « extérieurs » dans le cadre des procédures disciplinaires et droits d’alerte. L’utilisation de ces cabinets, et en particulier le cabinet NAYAN, est une dérive d’usage de l’entreprise qui n’est pas sans conséquence sur les salariés, ni sur le travail de leurs représentants.

La direction de la SA Réseau a recours quasi systématiquement à des cabinets extérieurs dits indépendants afin de réaliser des enquêtes lors de signalements liés aux risques psycho sociaux. Les enquêtes réalisées par ces cabinets semblent souvent des enquêtes à charge servant de levier méthodique pour une sanction disciplinaire.

Le principe du contradictoire n’y est pas respecté, et le salarié se retrouve souvent isolé dans un cadre méthodologique et réglementaire flou et manquant grandement de transparence.

Ces enquêtes prennent la plupart du temps la forme d’entretiens qui sont perçus par bon nombre de salariés comme des « interrogatoires » et qui peuvent durer plus de 3h, sans possibilité de se faire accompagner par un représentant du personnel de leur choix.

Ces enquêtes sont rarement très objectives et nous pouvons également nous interroger sur leur indépendance réelle : la lettre de mission émane de la direction et c’est elle qui rémunère le cabinet extérieur. Ces lettres de mission ne sont pas fournies aux représentants du personnel. Nous constatons également d’un cabinet à un autre que la qualité des consultants est vraiment aléatoire et peut gravement nuire aux conclusions des enquêtes réalisées.

Ce procédé devenu quasiment systématique semble principalement utilisé pour que la direction ne puisse se voir reprocher de manquer à son obligation de prévention des risques professionnels, conformément à un arrêt de la cour de cassation de 2019 qui a jugé que « L’absence d’enquête interne après la révélation d’un harcèlement constitue une violation par l’employeur de son obligation de prévention des risques professionnels qui cause un préjudice à l’intéressé même en l’absence de harcèlement ».

Il apparaît également que lors du dépôt de droits d’alerte par des élus CSE, le choix a de nouveau été fait de mandater le cabinet Nayan, au détriment d’une enquête commune telle que prévue par le code du travail.

La CGT Cheminots et la CFDT Cheminots ne peuvent pas tolérer cette méthode qui va à l’encontre même des prérogatives des élus et des représentants du personnel et donc des droits des salariés.

L’inspection du travail, également saisie du sujet, a abondé dans ce sens, en rappelant dans un courrier qu’une enquête suite à droit d’alerte ne pouvait en écarter les signataires.

De plus, plusieurs salariés ayant participé à ces enquêtes ont indiqué se sentir intimidés par les conditions d’entretien et ne se sentiraient pas libres de s’exprimer sous peine de représailles. Ils estiment que l’entretien serait mené à charge pour certains salariés du collectif. Ces avis doivent être entendus et pris en compte.

La direction de l’entreprise profite du fait que le cadre réglementaire concernant les cabinets externes est une « zone grise ».

Le cabinet Nayan précité par exemple, a déjà été écarté par d’autres entreprises suite à la dénonciation de ses méthodes par des représentants du personnel (notamment dans l’entreprise Orange) car « nombre de salariés sortaient des entretiens avec les experts de cabinet dans des états émotionnels inadmissibles et les conclusions des enquêtes omettaient certains éléments remontés par les salariés »

Un licenciement a également été reconnu comme nul et sans cause réelle et sérieuse du fait de la légèreté de force probante du rapport de ce cabinet.
Cela doit conduire la direction de SNCF Réseau à interrompre immédiatement le recours aux cabinets extérieurs, arrêter toutes les enquêtes en cours ainsi qu’à détruire l’ensemble de leurs productions écrites.

POUR LA CGT CHEMINOTS ET LA CFDT CHEMINOTS
LES ENQUÊTES DOIVENT ÊTRE MENÉES IMPARTIALEMENT,
ET LES REPRÉSENTANTS DU PERSONNEL Y ÊTRE ASSOCIÉS DANS L’INTÉRÊT DES SALARIÉS, LA DIRECTION DOIT Y VEILLER !

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CPA : LA CGT BOUSCULE LE PATRONAT FERROVIAIRE !

CPA ferroviaire

| Fédération

La CGT revendique de nouveaux droits pour tous et toutes les cheminot·e·s.
Elle a interpellé le patronat (UTP) pour exiger des dispositifs de fin de carrière et de Cessation Progressive d’Activité pour tous les cheminots de la branche ferroviaire !

Si la Convention Collective Nationale (CCN) est généralement utilisée par l’UTP pour abaisser les conditions de vie et de travail des cheminots, la CGT compte bien changer la donne !

Le volet de la CCN relatif à la classification et aux rémunérations que seule la CGT a combattu est la parfaite illustration de l’effacement des droits des cheminots en termes de rémunération et de conditions de travail.

Il a laissé la place à une jungle sociale à la main des employeurs qui organisent la concurrence entre cheminots.

À rebours, la CGT propose de construire un cadre social de haut niveau pour tous les cheminots.

À la SNCF, les mobilisations et les initiatives locales ou nationales à l’appel de la CGT ont permis de gagner l’amélioration des dispositifs de fin de carrière existants pour les cheminots statutaires et contractuels.

C’est une première victoire à la SNCF qui en appelle une autre plus large pour tous les cheminots de toutes les entreprises ferroviaires.

Tous les cheminots quel que soit leur entreprise ferroviaire ou leur statut subissent une réforme des retraites injuste et injustifiée que la CGT continue de combattre.

Ils se sont massivement mobilisés contre cette réforme. Ils ont ainsi contraint le gouvernement à enjoindre les employeurs d’ouvrir des négociations sur les fins de carrière. La Fédération CGT des cheminots a, par courrier en date du 17 avril 2024, exigé de l’UTP de mettre en place des mesures de fin de carrière et de cessation anticipée d’activité pour tous les cheminots.

La CGT porte la revendication d’un dispositif CPA (Cessation Progressive d’Activité) pour tous les cheminots et une réelle reconnaissance de la pénibilité.

TOUS ET TOUTES CHEMINOT-E-S
AVEC LA CGT
POUR DE NOUVEAUX DROITS !

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GESTIONNAIRES DE MOYENS, REPRENONS LA MAIN SUR NOTRE MÉTIER !

Pétition

| Maîtrise et cadres UFCM

Le déploiement à marche forcée des outils numériques (Orion, Oscar, Progrès, Score, ORP, Hastus) et les réorganisations successives des bureaux de commande ou autres centres opérationnels ont sérieusement dégradé le métier et les conditions de travail des gestionnaires de moyens.

Leur quotidien est saturé de tâches « parasites » liées aux dysfonctionnements des outils, aux platesformes de commande de taxis « ubérisés », aux adaptations permanentes des journées en opérationnel, aux formations de cheminots en reclassement ou en contrat précaire et plus encore à l’utilisation d’une multitude d’outils de communication numérique comme Avaya, Teams, SMS, téléphone, e-mail, etc.

La désorganisation amorcée par les réformes successives a créé des « tubes étanches » entre les différents services, engendrant des tâches supplémentaires responsables de l’augmentation des risques psychosociaux.

Les spécialisations par produit, voire par ligne, se conjuguent avec une polyvalence imposée de plus en plus débridée : commande d’ADC, de cheminots sédentaires et/ou d’ASCT, tenue d’astreinte, réglementations différentes, etc.

Dans le même temps, les parcours professionnels et les possibilités de déroulement de carrière se réduisent, et la perte de sens du travail gagne du terrain.

Pour la CGT, il devient urgent de reprendre la main et d’exiger la reconnaissance du métier de gestionnaire de moyens.

JE SIGNE CETTE PÉTITION :

POUR des outils numériques fonctionnels et adaptés ;
POUR des effectifs suffisants dans les bureaux de commande et les centres opérationnels ;
POUR l’amélioration des roulements 3X8 avec des périodes courtes et l’augmentation du nombre de week-ends ;
POUR l’attribution de l’indemnité de saisie de 70 euros pour tous les GM ;
POUR la prise en compte du temps de prise de service à hauteur de 10 minutes pour les postes à relève ;
POUR l’attribution d’une indemnité pour les agents chargés des formations au poste de travail ;
POUR un parcours professionnel prenant en compte les examens et l’ancienneté ;
POUR des passerelles entre les métiers ;
POUR un retour à la proximité sur les sites en front-office.

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Renforce-toi, adhère à la CGT !

La vraie info - Le JT des cheminots

Dans les médias

20 décembre 2023

Fret SNCF : comment la libéralisation a accéléré le déclin du rail

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