LE TEMPS DE L’INDIGNATION EST FINI IL FAUT DES ACTES !
Situation Proche et Moyen-Orient
Les habitants de l’enclave palestinienne subissent depuis plus de 600 jours des bombardements, des déplacements forcés et une famine imposée aux civils. L’extrême droite de Benyamin NETANYAHOU met en oeuvre, au fil des déclarations et sans complexes, des actes génocidaires avec le silence complice d’une partie des décideurs et sous le regard passif de la communauté internationale.
Depuis 19 mois, le nombre de victimes ne cesse d’augmenter et parmi elles, un nombre dramatique d’enfants. À Gaza et selon l’UNICEF, 54 607 personnes ont été tuées, dont 15 613 enfants, 125 341 personnes ont été blessées, dont 34 173 enfants et 11 200 autres étaient portées disparues et seraient probablement sous les décombres. 95 % des écoles ont été endommagées.
Pour la CGT, la France doit agir en sanctionnant l’État d’Israël et reconnaître l’État de Palestine comme 149 États l’ont déjà fait. Il faut stopper cette barbarie et mettre en place une paix durable.
Les dirigeants européens ont les moyens d’agir comme ils l’ont fait à d’autres occasions. Ils doivent prendre leurs responsabilités au regard du droit international et mettre tout en œuvre pour stopper l’intolérable agonie du peuple palestinien en imposant un cessez-le-feu immédiat à Gaza sans condition et permanent. Ils doivent aussi imposer la reprise immédiate de l’aide humanitaire et l’ouverture des points de passage aux équipes de secours et aux journalistes.
La Fédération CGT des Cheminots appelle les décideurs français et européens à aller au-delà des déclarations d’indignation et à agir immédiatement pour :
- La suspension de l’accord d’association UE – Israël.
- Un arrêt de fourniture d’armes et de matériel militaire à Israël.
- L’application de la résolution des Nations-Unies du 18 septembre 2024, pour mettre fin à l’occupation du territoire palestinien, à la colonisation et à l’apartheid.
- Un soutien à la Cour pénale internationale et à la Cour internationale de justice pour le respect de leurs décisions visant notamment à mettre fin aux exactions du gouvernement israélien qui participent des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et risque de génocide.
- La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et de tous les otages israéliens détenus par les groupes armés palestiniens.
- La reconnaissance de l’État de Palestine dans le cadre du droit à autodétermination du peuple palestinien.
- La construction d’un avenir de paix entre Palestiniens et Israéliens fondé sur l’égalité des droits.
À chaque conflit armé et quelles qu’en soient les raisons, ce sont systématiquement les peuples qui souffrent.
La Fédération CGT des Cheminots, fidèle à sa tradition internationaliste et pacifiste, continuera de s’engager pour la paix partout sur le globe, comme elle le fait pour la Palestine.
En cela, elle salue fièrement la décision héroïque de nos camarades dockers et portuaires du port de Marseille-Fos, sous l’impulsion du syndicat CGT, d’avoir refusé de charger un container de pièces de fusils mitrailleurs à destination d’Israël.
Par ailleurs, l’escalade militaire et meurtrière de ces derniers jours et dernières heures dans la région doit cesser. Chaque victime civile est une victime de trop, d’où que viennent les missiles.
On le voit, des initiatives se démultiplient partout en France mais également ailleurs dans le monde, y compris en Israël, ou une partie non négligeable du peuple dénonce, en participant à des manifestations significatives, les dérives autoritaires, réactionnaires et meurtrières de l’extrême droite au pouvoir.
La Fédération CGT des Cheminots se félicite de la participation massive aux manifestations qui se sont tenues samedi 14 juin, sur l’ensemble du territoire. Elle appelle toutes celles et ceux qui militent pour une paix durable, pour l’amitié et la fraternité entre les peuples, pour la possibilité d’un avenir apaisé entre les peuples palestiniens et israéliens, fondé sur une solution à deux États, à participer à toutes les prochaines initiatives allant dans ce sens.