Fédération CGT des Cheminots


IM-PASS SANITAIRE : NOUS DÉFENDRONS NOS COLLÈGUES !

Tract aux cheminots

| Les conditions sociales

Lors d’une allocution télévisée le 12 juillet 2021, le Président Emmanuel Macron a annoncé que les usagers et les salariés des transports seraient soumis au « pass sanitaire ».
La Fédération CGT des cheminots a immédiatement déposé une alerte sociale (DCI) auprès de la direction SNCF pour savoir de quoi il retourne et contester toute forme de sanction envers les agents.
Les réponses que nous avons obtenues sont inquiétantes et scandaleuses !

Nous refusons toute sanction !

Au lieu de choisir la pédagogie (et de mettre les moyens nécessaires à l’information et à la protection de tous), le Gouvernement choisit la contrainte et la répression.

Le projet de loi, modifié le 19 juillet après avis du Conseil d’État, prévoit explicitement l’application des mesures aux « activités de transport public de longue distance au sein du territoire national ».

Les usagers comme les salariés devront présenter un examen de dépistage virologique négatif ou un justificatif de statut vaccinal.

Pour les salariés, s’ils ne se conforment pas à cette obligation, leur employeur leur notifiera la suspension de leurs fonctions ou de leur contrat de travail, accompagnée de l’interruption du versement de la rémunération.

Au-delà de 5 jours, le salarié sera convoqué à un entretien. Au-delà de 2 mois, l’employeur pourra le licencier.

Pour la Fédération CGT des cheminots, il est totalement inacceptable de sanctionner, voire de licencier des salariés qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas se faire vacciner !

La direction SNCF main dans la main avec le Gouvernement

Lors de l’audience du 19 juillet 2021 consécutive à la DCI CGT, la direction a apporté des réponses à nos questions :

Personnels concernés : les ASCT intervenant sur les trains longues distance (internationaux, TGV, TET), les agents SUGE, la restauration ferroviaire et le nettoyage à bord sont concernés par le pass sanitaire.

Les personnels médicaux-sociaux sont concernés par l’obligation vaccinale.

La règle retenue par la direction pour le pass est : tous les personnels en espace confinés et en contact avec les voyageurs, ce qui exclurait les ADC (pas en contact avec les usagers sauf s’ils ont des retours en voiture dans leur roulement), les personnels en gare (pas considéré

Délais d’application : fin juillet pour les usagers, fin août pour les cheminots (mais la direction a demandé un mois de délais supplémentaire pour les cheminots).

Réalisation du contrôle : la direction attend des informations du Gouvernement, mais ce sera sûrement à la charge des ASCT, des agents d’Escale et de la SUGE pour les voyageurs. Pour les cheminots, probablement le N+1. Pas de renforts prévus à ce stade. Une nouvelle fois, le Gouvernement fait reposer sur les cheminots l’application de mesures qui ne font pas partie de leur travail et qu’il a décidé unilatéralement.

Rôle des cabinets médicaux : la direction dispose de vaccins Moderna en petite quantité mais ne veut pas privilégier la vaccination dans nos centres. Elle refuse d’ouvrir les cabinets aux ayants droit, aux retraités et aux sous-traitants concernés par le pass. Elle ne veut pas non plus mettre à disposition de tests PCR dans les cabinets médicaux car ce serait, selon elle, un palliatif à la vaccination.

La loi prévoit que les salariés puissent se faire vacciner sur le temps de travail : à ce stade, la direction ne nous a pas donné d’information sur la manière dont ce droit allait se mettre en place. N’hésitez pas à solliciter un militant CGT pour interpeller votre direction.

Sanctions envisagées : la direction appliquera la loi. Autrement dit, la suppression de la rémunération et le licenciement sont bien envisagés !

Ces réponses sont soumises à des évolutions en fonction des amendements du Parlement ou des décrets d’application que pourrait écrire le Gouvernement.

CONCLUSION

La direction ne met aucun moyen pour permettre aux cheminots de se faire vacciner, mais elle va mettre en oeuvre les pressions et sanctions, ce qui est injuste !

Seule notre solidarité permettra de mettre en échec la répression.

La CGT considère que le vaccin est aujourd’hui la seule arme à disposition contre la COVID. La vaccination du plus grand nombre est donc nécessaire. C’est une question de protection individuelle et surtout de protection collective. Mais il faut informer, convaincre, donner les moyens, et en aucun cas réprimer.

Le Gouvernement nous occupe avec des mesures mal ficelées qui font polémiques et qui divisent. Pendant ce temps-là, il fait avancer ses réformes du chômage et des retraites. La CGT reste donc mobilisée sur la défense individuelle des cheminots pour éviter toute sanction, mais elle concentre aussi son énergie dans la préparation des mobilisations sociales qui seront nécessaire pour faire échouer les réformes régressives.

Plus nous sommes nombreux, plus nous sommes forts : rejoignez-nous !

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DES LUTTES PARTOUT POUR DU CONCRET !

Info Luttes

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Info Luttes

Le contexte politique est marqué par l’entêtement du Président Macron, qui, au travers de ses choix, maintient des gouvernements successifs au service du patronat et des plus riches. Ses décisions ont soulevé une colère légitime des travailleuses et des travailleurs du pays. La CGT a porté des revendications concrètes qui se sont exprimées dans un cadre unitaire lors des mobilisations de haut niveau sur l’ensemble du territoire les 10, 18 septembre et 2 octobre dernier.

La classe politique et les médias évoquent un blocage institutionnel et une instabilité, le patronat, et singulièrement dans notre champ professionnel, poursuit ses politiques de casse et d’abaissement des droits sociaux. Les restructurations dans les établissements se poursuivent, et s’accélèrent même par endroits !

La CGT des Cheminots lutte au quotidien avec ses syndicats locaux pour s’opposer à l’ouverture à la concurrence, obtenir de nouvelles embauches au plus près des besoins, et plus largement rouvrir des lignes et des guichets, faire reconnaître les droits des cheminots et améliorer leurs conditions de vie et de travail.

SECTEUR DE LILLE

Le 09 octobre 2025, plus de 400 cheminots se sont rassemblés devant le Conseil Régional, réuni en séance plénière, pour contester le projet de fermeture massive des guichets sur la région, décidé par le Président Xavier BERTRAND. La CGT a remis plus de 8 000 pétitions d’usagers exigeant le maintien des guichets et a reçu le soutien et l’appui de plusieurs dizaines d’élus locaux et régionaux, considérant ce projet comme un non-sens pour le Service Public Ferroviaire. La lutte continue !

SECTEUR DE REIMS

Une grève massive et unitaire, impulsée par la CGT, a été déclenchée le 22 septembre dernier. Un cheminot sur deux a répondu présent dans la région pour s’opposer aux multiples réorga-nisations que tentent d’imposer les directions locales.
La CGT a obtenu des avancées notamment à l’EIC et à la Traction, sans pour autant, la Direction n’a pas répondu à l’ensemble des problé-matiques portées par les grévistes.
À ce titre, la CGT exige toujours :

  • L’arrêt immédiat des restructurations non concertées.
  • Le maintien des guichets, des escales et des parcours professionnels.
  • Des moyens humains, matériels et financiers pour assurer un Service Public de haut niveau !

SECTEUR DE TOURS

À l’appel de la seule CGT, près de 300 personnes, se sont rassemblées le 16 octobre devant le Conseil Régional avec la présence du Secrétaire Général de la Fédération CGT des Cheminots, Thierry NIER, pour s’opposer à l’allotissement du Service Voyageurs TER programmé dans le cadre du processus d’ouverture à la concurrence sur la région. De manière large, avec les citoyens, les élus locaux et régionaux, la CGT poursuit sa bataille pour un véritable Service Public du rail. À ce titre, la CGT a remis plus de 4 300 signatures dans le cadre d’une saisine citoyenne et a donc obtenu un débat au Conseil Régional. La CGT portera l’abandon de l’allotissement du service voyageur TER pour garantir un Service Public de qualité.

SECTEUR DE MONTPELLIER

Plusieurs mobilisations et actions de toutes formes ces dernières semaines menées par la CGT avec les cheminots ont permis d’arracher :

  •  Cinq emplois à l’Équipement (SE) ainsi que des requalifications de postes à la classe 4.
  • L’embauche d’une cheminote précaire arrachée à la vente, et l’amélioration des conditions de travail par la mise en place d’un roulement CGT à l’EIC, obtenues par le syndicat CGT des cheminots de Millau.
  • L’augmentation de la prime de travail pour les agents de la vente et de l’escale à Montpellier durant trois mois.
  • La CGT, en localité, est déterminée et continue à impulser des actions pour le quotidien des cheminot·e·s !

SECTEUR DE NORMANDIE

La CGT a appelé les cheminots actifs et retraités à un rassemblement pour interpeller le Conseil Régional, présidé par la droite, et contester la décision d’attribution du lot de l’Étoile de Caen à RATP-Dev, synonyme de privatisation du Service Public Ferroviaire. La détermination des cheminots est claire : Ils veulent changer la donne et peser sur le vote des élus pour cette attribution qui se tiendra le 15 décembre prochain. La CGT des cheminots appelle déjà à la grève ce jour-là.

La CGT a mis aussi en ligne une pétition à l’attention des populations et engage l’élargissement de la mobilisation auprès des élus locaux qui manifestent des craintes sur l’avenir de leurs trains !

SECTEUR DE PARIS SAINT-LAZARE

Après avoir envahi la réunion « concurrence » de la Direction, le 03 octobre, consécutive à la création de la Filiale SVCO qui exploitera la ligne L dès le 13 décembre 2026, la lutte continue.

Le mécontentement des cheminots se généralise, car la Direction de la filiale affiche clairement son ambition de baisser leurs droits sociaux, s’attaque au contenu des métiers et entend dégrader les conditions de travail. La CGT a créé les conditions de l’unité syndicale, et interpelle une fois de plus la Direction de l’entreprise en s’invitant au CSE du jeudi 16 octobre avec près de 100 cheminot·e·s.

La direction est mise sous pression, et devra s’assoir autour de la table et engager de véritables négociations.

La CGT exige :

  • Le maintien des accords durant 36 mois pour les cheminots transférés.
  • La garantie du respect des accords locaux.
  • Le maintien du Titre 1 pour les GCIF et des droits spécifiques des ASCT.
  • La garantie des métiers et de leur contenu.
  • L’accès aux activités sociales et culturelles en proximité et du CCGPF avec une dotation de l’entreprise portée à 3 % de la masse salariale.

De nombreuses luttes se construisent encore en proximité, comme à Chambéry, Grenoble et Annecy où les ASCT déposent massivement leur D2I à plus de 95 %, et sont en grève ce vendredi 17 octobre et participeront à un rassemblement devant leur Direction de Ligne pour exiger le recrutement de 24 agents !

La CGT appelle à amplifier ce processus partout, pour contraindre les Directions à faire face à leurs responsabilités et à répondre aux légitimes revendications du quotidien, que ce soit sur les conditions sociales ou pour le maintien et le développement du Service Public Ferroviaire.

DANS CETTE PÉRIODE, QUI PEUT PARAÎTRE TROUBLE,
LA CGT DES CHEMINOTS EST TOUT TERRAIN,
ET RÉSOLUMENT AUX CÔTÉS DES CHEMINOT-E-S !

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LA CGT PROPOSE, LES CHEMINOTS DÉBATTENT, NOUS AGISSONS ENSEMBLE !

Info luttes

| Actions

Info Luttes

Un gouvernement vient d’être désigné pour la seconde fois par le premier ministre Sébastien LECORNU, qui a prononcé mardi 14 octobre son discours de politique générale.
La ligne budgétaire reste inchangée : faire payer la crise au monde du travail tout en protégeant les profits et les dividendes.

L’heure reste donc à la mobilisation et à la lutte !

→ LES PDG PASSENT, LES TRAINS ROULENT TOUJOURS !

La démission du Président Directeur Général du groupe SNCF, promu ministre du Travail, et l’attente de la nomination officielle de son remplaçant ne changent rien : les cheminots subissent toujours une politique d’austérité dévastatrice pour le service public ferroviaire !

Les quatre organisations syndicales représentatives de la SNCF dénonçaient ensemble, dans l’appel du 18 septembre dernier, les conséquences de la poursuite aveugle de la libéralisation forcée du ferroviaire. Pour l’heure, aucun infléchissement de la politique à l’œuvre n’est annoncé : nos revendications sont donc plus que jamais d’actualité !

C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots a déposé ce mercredi 15 octobre une DCI sur le périmètre du GPU, afin de nous permettre d’agir localement comme nationalement sur :

  •  Le blocage et l’abrogation de la réforme des retraites ;
  • La remise en cause du fonds de concours qui prive les cheminots de perspectives d’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, se matérialisant notamment par une austérité salariale ;
  • L’arrêt du processus de filialisation et de balkanisation de l’entreprise en filiales FRET et voyageurs ;
  • Le repositionnement d’HEXAFRET sur les flux abandonnés, et de réelles garanties de développement pour le FRET public SNCF ;
  • L’exigence d’une loi de programmation pluriannuelle des investissements dans l’infrastructure ;
  • Des mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et celle des personnels ;
  • La dotation activités sociales et culturelles à 3 % de la masse salariale des Actifs et à 1 % concernant les retraités.

→ LA MOBILISATION S’IMPOSE !

Si le nouveau premier ministre a annoncé la suspension de la réforme des retraites Borne, la réalité est qu’il ne concède que le décalage de son application, de quelques mois seulement. Cela reviendrait à confirmer les 64 ans au mépris de la mobilisation de millions de travailleurs et de travailleuses depuis 2 ans et demi, ce qui serait inacceptable !

Pour la CGT, décaler n’est pas bloquer, ni abroger. L’heure n’est ni à la retraite à point ni à la capitalisation mais à l’abrogation de la réforme des retraites à 62 ans, 9 mois et 170 trimestres !

Le monde du travail ne tombera pas dans le piège : la réouverture d’une conférence sur les retraites, en posant comme préalable des mesures d’économies drastiques, n’est pas de nature à donner des gages d’avancées de droits à la hauteur des revendications des salariés et des retraités.

Quant au projet de budget, comprenant notamment le gel des prestations sociales et des salaires des fonctionnaires, la désindexation des pensions, la suppression de plus de 3 000 postes dans la fonction publique, le doublement des franchises médicales et la baisse du budget de la santé, il demeure une violente cure d’austérité.

La logique libérale ne varie pas : faire payer la crise au monde du travail, préserver le capital et tendre une nouvelle fois la main au patronat.

La CGT appelle d’ores et déjà les parlementaires à combattre toutes ces régressions, et cela devra être appuyé par la mobilisation large et massive des salariés et retraités de notre pays, dans la continuité des actions des 10 et 18 septembre et du 02 octobre.

POUR LA CGT, LE COMBAT CONTINUE
ET LA MOBILISATION S’IMPOSE :
ILS ONT RECULÉ DE QUELQUES PAS, RENVOYONS-LES DANS LES CORDES !

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CEUX QUI LUTTENT COLLECTIVEMENT ONT RAISON !

Bilatérale métier SE

| Équipement

La situation dans les chantiers SEG et la multiplication des actions de grève en territoires ont contraint la direction de SNCF Réseau à convoquer des réunions bilatérales au niveau national.
La Fédération CGT des cheminots a été reçue mardi 14 octobre. À cette occasion, elle a porté les revendications du terrain et exigé des engagements face à une direction qui n’avait rien de concret à proposer.

Depuis cet été, la Fédération CGT des cheminots n’a de cesse d’interpeller la Direction. Une première audience était déposée le 9 juillet concernant la non-reconnaissance de la technicité des agents du service électrique. Les cheminots ont donné suite à cette première interpellation. Les agents du service électrique, avec leur syndicat de site, ont entrepris des mobilisations locales. Ces conflits massivement suivis ont permis de faire bouger les lignes. Aujourd’hui, les réponses apportées par la direction de SNCF Réseau sont loin de nous satisfaire.

Revendication CGT Position de la Direction
Reconnaissance de la technicité sur le salaire de base en créant une prime de base garantie pour les statutaires et les contractuels :

  • accès à la classe 3 dès la validation des habilitations ;
  • accélération du passage à la classe 4 en augmentant leur nombre dans les collectifs ;
  • accès à la PR 22 pour chaque agent en fin de carrière ;
  • requalification des postes de REQ à la classe 5, avec la possibilité d’être nommé sur leur poste.

 

Aucun engagement pris

Homogénéisation de l’accès à la classe 3
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

 

Astreinte :

  • maintien des périmètres actuels d’astreinte sans augmenter ceux-ci ;
  • revalorisation des taux A et B et du repos supplémentaire ;
  • revalorisation de la prime de sortie d’astreinte ;
  • intégration des primes d’astreinte dans le calcul de la retraite ;
  • reconnaissance de la pénibilité avérée pour tous les agents assurant l’astreinte, y compris pour les dirigeants.

 

Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

Emploi :

  • toutes les embauches notifiées en 2025 réalisées ;
  • pour 2026, au minimum 1 embauche pour chaque départ ;
  • 9 000 recrutements à l’Équipement pour 2026 ;
  • recréation des équipes RR là où elles ont disparu, et les renforcer là où elles existent, tout en réinternalisant la charge de travail, et réaliser toute la MPC.

 

Recrutements 2025 pas réalisés, comme pour 2024
Aucun engagement pris

Aucun engagement pris
Aucun engagement pris

Formation :

  • amélioration du cursus de formation initiale en le réinternalisant ;
  • recréation des stages de perfectionnement en école et en établissement, y compris avec des monitorats sur le terrain ;
  • abandon des formations en e-learning ;
  • mise en place des techniciens patrimoine au plus proche des agents, soit un technicien minimum par parcours d’astreinte pour assurer un appui technique de qualité.

 

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Aucun engagement pris

Pour la CGT, la Direction doit entendre les légitimes revendications des cheminots. Aujourd’hui, l’emploi, la reconnaissance des métiers, les déroulements de carrière, l’astreinte et la formation ne correspondent plus aux attentes et aux besoins du terrain et de la production.

La CGT appelle les cheminots des services électriques à poursuivre et amplifier les mobilisations et interpellations locales. Sans engagement rapide de la Direction, la CGT créera les conditions d’une action nationale coordonnée afin de faire aboutir les revendications.

LE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER !

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AMBITION RCAD CONTRE AMBITION CGT !

| Exploitation

Depuis le 1er septembre 2025, les cheminotes et cheminots des RCAD sont ont été rattachés à la direction générale TGV-IC.
Les conséquences de cette réorganisation, vivement contestée par la CGT, sont :

  • la perte de tous les élus du personnel de proximité à la veille de réorganisations importantes ;

  • l’arrêt des activités sociales proposées par les CASI du fait du refus de leur financement par le CSE prenant.

La Direction se sert de son projet Ambition RCAD pour tenter de bâillonner les cheminots, à l’heure où tous les feux sont au rouge sur les risques psychosociaux. Pourtant, ces services comportent une proportion importante d’agents ayant subi de multiples réorganisations, voire que le travail ou la vie ont fragilisés au fil des années, notamment au regard du taux de travailleurs handicapés (RQTH) bien supérieur à celui de la SA Voyageurs.

À cela s’ajoutent un volume important de travailleurs précaires (CDD ou intérimaires), la mise en place de la polycompétence et le déploiement de l’IA, qui bouleverse les pratiques des téléconseiller·e·s quitte à leur faire perdre leurs compétences techniques !

LE QUOTIDIEN DES TÉLÉVENDEURS MIS À MAL !

Avec un CSE DG TGV-IC basé à la Direction centrale de Saint-Denis et avec la mise en place d’un « comité technique » comprenant 4 représentants (1 par organisation syndicale) pour tout le territoire, la Direction bafoue le vote des cheminots et leur droit à être représenté localement.

La CGT revendique, quant à elle, la mise en place de comités de proximité SSCT dans les RCAD et a refusé, avec les autres organisations syndicales, de signer l’avenant à l’accord CSE au regard du nombre insuffisant de RPX proposé par l’entreprise et demande l’ouverture de véritables négociations.

S’agissant des notations, les circonscriptions vont évoluer en perdant le caractère régional pour le personnel du collège exécution. Cela va entraîner une perte de droits sur l’évolution des salaires et du déroulement de carrière dans les exercices de notations et lors des voeux en EIA. Pour la CGT, il n’est pas admissible que les cheminots perdent des droits à chaque réorganisation.

L’accès aux activités sociales proposées par les CASI risque également d’être impacté par cette réorganisation. En effet, la CFDT, majoritaire au CSE Siège Voyageurs n’est pas signataire de l’accord de 2019 relatif à la mutualisation des ASC (activités sociales et culturelles), pourtant signé entre les trois autres organisations syndicales et la direction d’entreprise.

Pour la CGT, les chèques en tous genres (vacances, lecture, loisirs, restaurant…), sont limités en nombre, sont au même tarif quel que soit le salaire de l’agent et ne permettent aucune activité mutualisée ni aucune solidarité intergénérationnelle. A contrario, la. politique de fonctionnement des CASI est de répondre aux besoins du plus grand nombre en prenant en compte le niveau des salaires, pour rendre les activités accessibles à tous les cheminots, leurs enfants et même aux retraités et aux personnels CASI/CCGPF.

COMITÉ TECHNIQUE DE SUIVI : UNE DÉCISION UNILATÉRALE CONTRE L’AVIS DES ORGANISATIONS SYNDICALES.

Le 30 septembre, la Direction a réuni son premier comité technique de suivi. Ce comité, censé se réunir une fois par trimestre dans un cadre hors des instances de représentation du personnel, n’a pour seule ambition que d’accompagner les restructurations. En effet, celui-ci se tient sans obligation pour la Direction, sans procès-verbal pouvant l’obliger à prendre des mesures et sans ambition de progrès social.

La CGT va continuer à œuvrer pour construire le rapport de force face à une direction obstinée à avancer sur le dossier Ambition RCAD. Dans ce cadre, elle appelle les cheminotes et cheminots à s’organiser pour combattre ces nouvelles attaques et obtenir des effectifs suffisants pour travailler dans des conditions optimales dans les RCAD !

L’austérité n’est pas une fatalité !
D’autres choix sont possibles dans les services commerciaux, dans les RCAD et dans les gares !
Ensemble, nous pouvons gagner !

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NON AU VOL DES SALAIRES ! NON À L’ABANDON DES RETRAITÉS !

Complémentaire santé obligatoire

| Tract

La CGT refuse de signer un accord « de mécanisme de fonds de solidarité » qui laisse de côté des centaines de milliers de retraités, tandis que les assureurs privés s’enrichissent sur le dos des cheminots.

Après avoir rendu obligatoire la complémentaire santé pour tous les cheminots statutaires et contractuels, la Direction et les organisations syndicales signataires organisent le détournement d’une partie du salaire des cheminots et l’abandon des retraités.

Elles ont affirmé aux cheminots que le mécanisme de l’accord (4 euros par mois prélevés sur les salaires pour alimenter un fonds de solidarité) leur garantirait une aide lorsqu’ils seraient en retraite. De « solidarité », le dispositif n’en a que le nom !

UNE SOLIDARITÉ TRAHIE ET DES RETRAITÉS LAISSÉS POUR COMPTE

Les conditions de ressources reprises dans le dispositif pour pouvoir prétendre à cette prestation financière excluent une très large partie des cheminots futurs retraités.

L’accord exclut également les 220 000 cheminots déjà à la retraite.

De plus, les cheminots qui se verraient transférés dans des entreprises ferroviaires autres que filiales SNCF et qui auraient pourtant cotisé ne pourront prétendre à aucune prestation.

Le dispositif met en place un système à cotisation définie unique sans participation de l’employeur, sans tenir compte des différents niveaux de salaire et sans garantir de droits aux cheminots. Il balaye ainsi le principe selon lequel « on cotise selon ses moyens pour recevoir en fonction de ses besoins ».

UN RAPT SALARIAL POUR GAVER DES ORGANISMES PRIVÉS

Plus de 7,4 millions d’euros par an seront ainsi détournés des salaires des cheminots pour alimenter ce fonds logé dans un organisme privé.

Les frais de gestion de l’organisme privé reposeront sur l’ensemble des contrats retraités. Et cerise sur le gâteau, pour prétendre à une prestation au titre de ce dispositif, un futur retraité doit répondre à des critères de ressources mais aussi à une obligation d’adhésion à un contrat « retraité » proposé par Malakoff Humanis.

Ce dispositif est un détournement des cotisations des cheminots, puisque l’argent prélevé sur leur salaire sert à alimenter un fonds, dont l’accès est conditionné à la souscription d’un contrat « retraité » auprès de l’organisme privé. En imposant cette adhésion, le mécanisme revient à une forme de vente forcée, obligeant les cheminots à acheter un produit pour pouvoir bénéficier de prestations financées par leurs propres cotisations.

Alors que la Sécurité sociale célèbre ses 80 ans, ce dispositif va à l’encontre même de ses principes fondamentaux, comme un véritable pied de nez à son héritage. Les trois organisations syndicales signataires de l’accord Frais de santé (Unsa, Sud-Rail et CFDT) ont validé ces principes destructeurs de droits.

Il n’est pas trop tard pour dénoncer cet accord scélérat et porter dans l’unité la plus large les exigences d’une meilleure protection sociale pour tous les cheminots, actifs et retraités.

Nous dénonçons ce hold-up, véritable régression sociale, qui met en danger la solidarité entre actifs et retraités, sans assurer de protection efficace pour toutes et tous.

La CGT reste fidèle à ses engagements : défendre les droits des cheminots, préserver le pouvoir d’achat et garantir une protection sociale collective, indépendante des logiques de profit.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS REVENDIQUE :

  • l’extension du régime spécial SNCF à tous les cheminots ainsi que l’amélioration des droits spécifiques ;
  • le 100 % Sécu pour notamment une totale prise en charge des frais de santé, dans une Sécurité sociale intégrale.

Les moyens pour financer ces besoins existent ! Il suffit d’une autre répartition des richesses en commençant par l’exigence des augmentations salariales ainsi que de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Informez-vous auprès de vos syndicats de site et faites comme des milliers de cheminots, rejoignez la CGT !

REFUSONS L’IMPOSTURE !
ENSEMBLE, GAGNONS SUR NOS REVENDICATIONS !

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ASTREINTES TRACTION : RÉACTIVITÉ ET EFFICACITÉ SACRIFIÉES !

Cadres transport Traction

| Maîtrise et cadres UFCM

Après avoir démantelé leur fonction de garants de la certification des conducteurs sous la pression des activités, la Direction poursuit la casse de l’organisation du travail des cadres Traction en décidant de reconfigurer les cycles d’astreinte.

Pour la CGT et son UFCM, la casse méthodique de la SNCF en filiales et activités séparées complique chaque jour davantage l’exploitation ferroviaire. Les cheminot·e·s se heurtent à des cloisonnements absurdes. L’encadre-ment Traction n’échappe pas à cette logique libérale !

L’éclatement de la SNCF est un frein à la sécurité et à l’efficacité.

Alors que les parcours d’astreinte avaient déjà été largement étendus ces dernières années, la Direction opère aujourd’hui un véritable virage à 180 degrés, au lieu de mettre en place une réelle organisation du travail garantissant un service public ferroviaire de qualité !

Astreintes Traction : le démantèlement du métier de CTT vu par le capital !

Jusqu’à présent, l’astreinte était territoriale et mutualisée entre activités. Ce modèle est en train d’évoluer vers une organisation plus segmentée, avec des responsabilités réparties entre les différentes entreprises ferro-viaires (EF). L’astreinte relevage est progressivement transférée à SNCF Réseau, et chaque EF devra à terme assurer sa propre astreinte pour les enquêtes !

Désormais, une astreinte Traction TER n’interviendra plus sur un accident de personne d’un TGV, et un CTT Fret ne pourra plus apporter son aide sur un incident touchant un train Intercités. Cette logique met fin à la solidarité entre métiers et activités, et n’a pour seul but que de diviser le salariat en faisant de la productivité sur le dos des cheminotes et cheminots qui assurent le service public ferroviaire au quotidien.

Une direction déconnectée de la réalité

La Direction veut mettre en place un nouveau cadre à trois niveaux :

  • RTA (responsable Traction d’astreinte) de l’EF : seul décisionnaire et pas nécessairement de la filière Traction, il pourra couvrir plusieurs territoires et interviendra à distance (et ne se déplacera que si nécessaire) ;
  • relais locaux/métiers de l’EF : formés au traitement des accidents, présents sur le terrain, ils seront les « yeux et les oreilles » du RTA sans être forcément issus de la Traction ;
  • relais métiers : experts techniques (Traction ou Matériel), disponibles par téléphone uniquement !

Pour la Fédération CGT des cheminots et son UFCM, ce nouveau dispositif est inacceptable !

Le CTT est la seule personne formée pour un accompagnement psychologique (notamment en cas d’accident de personne). Il coordonne la sécurité ferroviaire sur le terrain, il est formé pour les relations avec les forces de l’ordre. C’est un expert métier Traction ! Aucune de ses missions ne doit être transférée vers un autre métier !

Les conditions de travail des CTT nécessitent la reconnaissance immédiate de la pénibilité de leur métier et son inscription à la liste des ERPA, ouvrant droit notamment aux mesures de CAA Pénibilité. En effet, les contraintes physiques (bruit, vibrations en cabine…), la charge mentale croissante liée à la pression managériale et à la surcharge administrative, ainsi que l’explosion du temps de travail due au forfait jours impactent sévèrement la vie professionnelle et personnelle des CTT.

La CGT et son UFCM revendiquent un recentrage du contenu métier des CTT sur la certification et la formation et refuse que les missions de conduite servent à compenser le manque de conducteurs. Gagner un nouveau Statut du travail cheminot, assorti d’une grille unique des salaires valorisant les compétences Traction, garantissant les parcours professionnels et reconnaissant les diplômes est URGENT !

Vers une dégradation de la sécurité des circulations

La CGT et son UFCM exigent une gestion transversale et cohérente de la sécurité sur l’ensemble du réseau, impliquant tous les métiers du ferroviaire, avec des décisions ancrées dans la réalité du terrain, au sein d’une entreprise SNCF unique, publique et intégrée.

Ce sont les activités longues distances (TGV, Intercités, Ouigo classique, Hexafret) qui paieront le plus lourd tribut. L’éloignement des sites de production rend les astreintes ingérables, avec des parcours interminables et des délais d’intervention inacceptables mettant en péril la sécurité des circulations, des agents et des usagers !

CADRES TRANSPORT TRACTION,
ÉLEVONS LE RAPPORT DE FORCE POUR AMÉLIORER NOS CONDITIONS DE TRAVAIL
ET CONQUÉRIR DES DROITS NOUVEAUX !

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RENCONTRE FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS – SYNDICAT NATIONAL DES CHEMINS DE FER DU VIETNAM

Communiqué

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La Fédération CGT des Cheminots et le Syndicat National des Chemins de fer du Vietnam se sont rencontrés du 6 au 10 octobre 2025 à Hanoï, dans le cadre de leur coopération historique. 80 ans après la déclaration d’indépendance du Vietnam par Ho Chi Minh, le 2 septembre 1945, et dans un contexte international des plus instables, nos deux fédérations réaffirment leur engagement pour gagner une paix durable basée sur le respect, la dignité, la solidarité, le droit à l’autodétermination et la coopération entre les peuples.

Par ailleurs, les enjeux climatiques nécessitent un développement des chemins de fer basé sur la coopération, nos expériences respectives et l’échange de cultures afin d’améliorer nos services publics ferroviaires de voyageurs et de marchandises.

Le Vietnam est en passe de se doter d’un train à grande vitesse pour relier le nord et le sud. Ce projet doit consacrer entre nos deux organisations un travail de coopération autour des enjeux fondamentaux de service public que constituent la sécurité, l’infrastructure, la formation des personnels et de maintenance du matériel.

La question de l’industrie ferroviaire est un sujet prédominant de ce dossier. L’expérience du Vietnam face aux dérèglements climatiques, aux dessertes fines du territoire, le maintien de l’emploi de proximité, les trains de nuit, est un atout à partager.

Les politiques sociales et culturelles menées par nos organisations, notamment à travers les séjours proposés par le CCGPF, participent à la découverte, à la rencontre des peuples et au développement des solidarités.

La Fédération CGT des Cheminots et le Syndicat National des Chemins de fer du Vietnam s’engagent à consolider leurs échanges et à développer ces principes de manière durable.

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LE 17 OCTOBRE 2025, RETRAITÉ·E·S CHEMINOT·E·S ET DU PRIVÉ MOBILISONS-NOUS ENSEMBLE !

Agirc-Arrco

| Retraités UFR

Dans la tourmente politique que nous traversons, il y a une constante pour culpabiliser les retraités et s’attaquer à leurs conquis, notamment en s’attaquant à leur pouvoir d’achat en berne depuis de nombreuses années.

Les gouvernements se suivent, mais les orientations politiques de régression sociale perdurent. Et les retraités sont toujours la cible dans le projet de loi de finance de la Sécurité sociale 2026 (PLFSS).

Car si le flou persiste, il est toujours envisagé une année blanche pour 2026 et la désindexation des pensions, la suppression des 10 % d’exonération fiscale et l’augmentation de la CSG, sans oublier la forte augmentation des franchises médicales et des participations forfaitaires qui pourraient quadrupler en l’espace de deux ans !

Le patronat cautionne ces choix politiques et voudrait imposer un système par capitalisation, comme il le fait pour la santé et les complémentaires santé obligatoires, s’attaquant au fondement de notre système de Sécurité sociale.

Les retraités ont été nombreux à se mobiliser aux côtés des actifs et de la jeunesse les 10 et 18 septembre et le 2 octobre, confirmant leur colère et la volonté de la prise en compte de leurs revendications ; luttes qui bousculent l’ordre établi, avec ces changements de gouvernement à répétition et une fébrilité qui commence à se faire jour dans les rangs macronistes et de la droite.

D’où l’importance de maintenir et amplifier les mobilisations. Et c’est dans ce contexte social revendicatif que, le 17 octobre, le Conseil d’administration de la caisse de retraite complémentaire Agirc-Arrco doit décider du niveau d’augmentation du prix du point retraite appliqué au 1er novembre 2025 pour plus de 13,4 millions de retraités.

Et parmi eux, les cheminots contractuels qui sont au régime général, ainsi que des dizaines de milliers de cheminots statutaires polypensionnés et leurs épouses-époux.

Depuis 2020, la retraite complémentaire moyenne ne cesse de diminuer pour les retraités : 8,4 % pour les employés et ouvriers et 17, 9 % pour les cadres. C’est la conséquence d’une politique du prix d’achat du point le plus élevé au-dessus de l’inflation et d’un prix du point retraite sous-évalué.

C’est la double peine. Plus de cotisations, moins de point acquis, et un niveau de retraite complémentaire en recul à chaque génération.

Le MEDEF n’a de cesse d’oeuvrer pour fragiliser le rendement des points acquis, le niveau des retraites et l’âge du droit à la retraite. En 30 ans, le rendement entre cotisation et niveau de retraite Agirc-Arrco a baissé de 40 %, ce qui conduit à perte moyenne de l’équivalent de 3 mois de retraite Agirc-Arrco depuis 2020.

LA CGT REVENDIQUE AU 1ER NOVEMBRE 2025 :

  • La revalorisation du prix du point Agirc-Arrco de 10 % (pour le maintien du pouvoir d’achat et un rattrapage des pertes des années précédentes).
  • Le gel du prix d’achat pour 2026.
  • La mise en place d’un principe de revalorisation des retraites complémentaires en début d’année indexées sur l’évolution du salaire moyen.
  • La suppression de la sous-indexation.
  • La prise en compte des points retraite dès le premier euro cotisé.

Les moyens existent pour répondre à ces revendications, l’Agirc-Arrco dispose de 101,7 milliards d’euros de réserves !

Ce niveau de réserves s’est construit au détriment du niveau des pensions de retraités et des cotisations des salariés.

C’est notre argent, c’est le fruit du travail qui seul crée de la richesse ! Et c’est bien pourquoi il est inadmissible que le patronat puisse décider comme bon lui semble d’argent qui ne lui appartient pas.

Le 17 octobre 2025, nous appelons les cheminot·e·s retraité·e·s à se mobiliser avec l’ensemble des retraité·e·s du secteur privé !

À Paris, rassemblement devant le siège de l’Agirc-Arrco à 10h30 (16-18 rue Jules César-Paris 12e) et dans chaque département devant les agences de l’Agirc-Arrco, les chambres de commerce et d’industrie, le patronat…

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UNE DÉQUALIFICATION PROGRAMMÉE DU MÉTIER D’ASCT !

STI OPE

| Trains

La Fédération CGT a rencontré la direction de SNCF Voyageurs dans le cadre d’une audience concernant l’évolution du règlement STI OPE.
Au regard du contenu structurant de ce dossier, il était majeur pour la CGT d’examiner la situation et d’avoir un éclairage précis sur les différents scénarios d’application.

Pour rappel, la STI OPE est une évolution réglementaire européenne visant à baisser drastiquement les compétences en matière de sécurité ferroviaire des cheminots et donc des ASCT pour faciliter l’arrivée de la concurrence !

De manière concrète :

  • les tâches essentielles de sécurité deviennent des tâches critiques de sécurité ;
  • 95 % des textes sécurité disparaissent ;
  • les niveaux de formation et d’aptitude des personnels ainsi que l’application de certaines tâches sécurité seront à la main des entreprises ferroviaire.

Depuis plusieurs mois, la CGT interpelle la Direction quant aux conséquences directes et indirectes de l’application de cette mesure. Au cours de cette audience, la CGT a exigé des réponses factuelles pour TOUS les ASCT, quelle que soit leur activité.

La Direction a confirmé que l’application entraînerait des répercussions sur l’application des mesures sécurité incombant aux ASCT :

  • les GCIF n’ont plus de formation ni de suivi sécurité, ils perdent de fait la connaissance, le suivi et la pratique des TCS ;
  • les ASCT TER accompagnant du matériel ACO et ne pratiquant plus de fonctions sécurité n’auront pas la formation complète pour les nouveaux embauchés et perdront la notion de TCS pour les autres. Seul bémol concernant les ASCT accompagnant des trains circulant sur des lignes avec certaines spécificités (fortes pentes, protection arrière, double voie sans radio sol-train) : ils bénéficieront d’un module spécifique ;
  • les ASCT IC opérant sur du matériel Oxygène perdront également les TCS.

Ces éléments auront des impacts directs sur le niveau de formation et d’aptitude et sur les parcours professionnels. Avec l’application de la STI OPE, la Direction concentre le niveau de formation sur les seuls gestes pratiqués ! Cette décision est aveuglément guidée par le prisme économique et aura pour conséquence la disparition des connaissances transverses et complémentaires du système ferroviaire.

Concernant la VAS, la Direction a expliqué que tout agent ayant des TCS continuera à avoir une VAS médicale et psychologique. Pour les autres, la VAS sera réduite et se concentrera sur la recherche de stupéfiants et d’alcoolémie en complément de la VM traditionnelle.
La part des ASCT concernés pourrait atteindre les 5 000 agents, ce qui entraînerait des conséquences graves sur leur parcours professionnel, leur rémunération et plus largement sur l’avenir des centres d’aptitude, dont certains sont déjà fragiles.

Enfin, concernant l’impact sur la prime de travail des ASCT concernés par la perte des TCS, la Direction est restée évasive !

Pour la CGT, la Direction se sert outrageusement de l’évolution d’un règlement ayant pour but de favoriser les nouveaux entrants dans le cadre de l’ouverture à la concurrence pour éclater le contenu et le concept du métier unique d’ASCT. La Direction n’invente rien, elle utilise les vieilles recettes du dumping social.

D’autres choix sont possibles. La défense de notre métier, de notre rémunération et de nos droits (pénibilité, CAA, déroulement de carrière…) doit passer par une large mobilisation pour arracher le nouveau Statut du travail cheminot et ainsi améliorer nos droits !

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