Fédération CGT des Cheminots


L’ÉCHO DE LA CCN – Février 2021

Les négociations dans la branche

| Les conditions sociales

Pour la CGT, la négociation doit être un moyen de rééquilibrer l’inégalité de la relation de travail entre le salarié et l’employeur. Aujourd’hui, force est de constater que gouvernement et patronat font front commun pour réduire les droits des salariés, notamment des cheminots.

La négociation de la CCN Ferroviaire a été imposée par la mauvaise loi du 4 août 2014. Les pouvoirs politiques ont souhaité instituer un champ d’application des plus restrictifs, répondant ainsi aux injonctions patronales.

En sont notamment exclus :

  • La restauration ferroviaire ;
  • Les entreprises qui déclarent pour activité principale les travaux publics, telles que Colas Rail alors qu’elle transporte des marchandises sur le RFN ;
  • Les travaux sur chantiers fermés ;
  • La maintenance « hors réparation » du matériel roulant.

Pour réduire la mise en concurrence des salariés, imposer un niveau de sécurité et de véritables conditions de vie et de travail de haut niveau pour tous, la CGT revendique l’intégration dans la CCN de l’ensemble des salariés du ferroviaire.

Contrairement aux autres branches professionnelles, où la construction des CCN s’est faite à partir du socle de droits conséquents existants dans des entreprises souvent anciennes, la branche ferroviaire, dont l’existence vise uniquement la mise en concurrence, suit un chemin inverse.

L’objectif du patronat de la branche ferroviaire est de créer un minimum de droits pour les cheminots hors SNCF, afin d’imposer le recul aux cheminots de l’opérateur historique, qui représentent 97% de la branche actuellement.

En parallèle, le patronat se sert de la CCN pour ouvrir le maximum de droits à dérogations dans les entreprises. Par exemple, l’intégration du forfait en jours dans le volet « aménagement du temps de travail » au niveau de la branche, ne fixe aucun garde-fou, mais permet aux employeurs de l’imposer à leurs salariés.

Le gouvernement, de son côté, soutient ouvertement les positions patronales, jusqu’à envisager d’imposer le positionnement patronal concernant la rémunération des cheminots par voie de décret alors qu’aucun accord de branche n’a été validé.

Pour la CGT, la négociation a pour but de créer des droits pour les salariés. Le fruit de toute négociation est avant tout le fruit d’un rapport de forces économique entre ceux qui créent les richesses et ceux qui les emploient.

C’est tout le sens d’une branche professionnelle regroupant TOUS LES CHEMINOTS pour la défense de leurs intérêts collectifs.

La Fédération CGT des cheminots fait donc le choix de placer les négociations sous le contrôle et la pression des cheminots de la branche et de les informer de manière régulière de l’état d’avancement de la construction de la CCN Ferroviaire.

NÉGOCIATIONS CCN : VOLET « GARANTIES AUTRES »

Les négociations qui s’ouvrent sur le volet « garanties autres que celles prévues aux articles L.2121-25 et L. 2121-26 du Code des Transports », présentent la particularité de viser une population de salariés qui se verront arrachés contre leur gré à l’entreprise qui les emploie pour des motifs indépendants et le plus souvent contraires à leur volonté.

Ce volet est donc particulièrement sensible, mais n’a rien d’insurmontable, selon l’approche qui en sera faite.

Si l’article L.2121-27 du Code des Transports désigne dans sa rédaction les salariés transférés dans le cadre d’un changement d’attributaire, il s’agit pour la CGT d’un minima et en aucun cas d’un cadre restrictif, ce que par ailleurs, tend à démontrer le champ d’application des accords déjà négociés.

Pour la Fédération CGT des cheminots, les parties prenantes ont donc toute latitude pour :

  • Étendre le champ de ces négociations à l’ensemble des salariés et des entreprises de laBranche, quelle que soit la nature de leur activité (Gestionnaire d’infrastructure, EFP Fret, …)
  • Déterminer précisément le champ des « garanties autres » sans le restreindre aux Facilités de circulation, au logement et à la prévoyance, considérant que sont déjà prévues des négociations spécifiques sur cet item.

La Fédération CGT des cheminots, constante dans sa démarche et dans ses objectifs, œuvrera en ce sens, tout en rappelant que nous resterons fermement opposés à l’ouverture à la concurrence et donc au transfert des personnels.

La Fédération CGT des cheminots porte l’exigence d’élargir le champ des « garanties autres » notamment :

  • Aux droits attachés à l’action sociale,
  • À la médecine de soins,
  • À la CPA et au Temps Partiel de Fin Carrière,
  • Aux ex-apprentis,
  • Au temps partiel,
  • Aux distinctions et médailles,
  • Aux travailleurs handicapés,
  • À la garantie de l’emploi (difficultés économiques, inaptitude médicale, etc.),
  • Aux aides et congés des salariés issus des territoires d’outre-mer.

UNE POLITIQUE LOGEMENT ESSENTIELLE DANS LA BRANCHE

La question du logement est centrale pour les salariés. Elle l’est d’autant plus dans les périodes de crises, de baisses de pouvoir d’achat et de difficultés pour se loger.

Il faudrait construire 500 000 logements chaque année pendant dix ans pour combler le déficit de l’offre.

Le patronat a longtemps trouvé un intérêt particulier à mettre en place des politiques logements d’entreprise. Elle lui permettait et le permet encore d’attirer les salariés, de les conserver à proximité des lieux de production et de faciliter les mobilités géographiques.

Ce fut le cas dans de nombreuses grandes industries sidérurgiques ou minières et c’est toujours le cas dans le ferroviaire.

UN ÉLÉMENT FONDATEUR INCONTOURNABLE

Bien avant la création de la SNCF, les compagnies ferroviaires mettaient en œuvre une politique logement afin de se développer.

La SNCF au fil du temps s’est construit un patrimoine important qui lui a permis de loger les cheminots à proximité de leur lieu de travail. Le logement a notamment été un moyen pour l’entreprise de faire venir de la main-d’œuvre de province sur la région parisienne.

Aujourd’hui, ce patrimoine est peu à peu bradé par la SNCF afin de financer les réformes ferroviaires scélérates.

En 2014, 41 778 logements (parc libre et parc Social) étaient accessibles prioritairement aux cheminots de la SNCF. En 2019, il n’en reste plus 28 667.

Les cheminots de la SNCF, ont également par leur mobilisation, conquis de nouveaux droits en matière d’accès ou d’aides au logement. Ils font l’objet d’un accord logement d’entreprise dans le GPU SNCF.

Le logement est donc une donnée sociale incontournable qui va de pair avec l’emploi. C’est aussi un élément important dans le pouvoir d’achat des cheminots.

DES DROITS ET DES GARANTIES DANS L’ENTREPRISE

Les cheminots du GPU SNCF, représentant 98 % des effectifs de la branche, bénéficient d’un dispositif spécifique d’accès au logement (Agence Logement) qui permet de satisfaire plus de 50 % des demandes en moins de 6 mois, dont 67 % en Île-de-France.

Des résidences meublées d’hébergement temporaire sont également mises à disposition.

De plus, sont garanties au travers de l’accord logement du GPU, des aides aux nouveaux embauchés en logement pérenne (aides versées mensuellement sur une durée maximale de 4 ans), des aides sur quittance, des garanties logement, une décote de 5 % sur Paris intramuros, etc.

MAINTENANT DANS LA BRANCHE FERROVIAIRE

Dans la branche ferroviaire, il n’existe pas de politique logement.

Si le sujet du logement est aujourd’hui repris dans le cadre de la CCN de la branche, l’UTP s’évertue à le réduire au maintien de baux dans le cadre du transfert des cheminots du GPU vers une autre entreprise ferroviaire.

Dans cette perspective, les employeurs se contentent du minimum déjà garanti par la loi et les cheminots ne bénéficieraient plus des droits issus de l’accord d’entreprise GPU SNCF ou des services de l’agence logement.

Pour la fédération CGT des cheminots, des droits nouveaux doivent être gagnés pour l’ensemble des cheminots de la branche, actifs, retraités et ayants droit.

COMPLÉMENTAIRES SANTÉ-PRÉVOYANCE OBLIGATOIRE

Une négociation de branche sur les complémentaires santé-prévoyance obligatoire vient de s’ouvrir. Pour l’heure, le patronat semble ne pas vouloir imposer cette obligation aux cheminots à statut.

L’obligation de complémentaire santé sans libre choix ne s’impose en effet pas légalement aux cheminots du cadre permanent.

Pour autant, certaines organisations syndicales réclament au détriment des droits statutaires comme le maintien de salaire, la médecine de soins, la prévoyance,… que tous les cheminots y compris à statut se voient imposer des contrats santé et prévoyance.

Ces organisations tenteront donc de modifier le positionnement patronal. Aucune négociation n’étant prévue à la SNCF sur ce point, elles escomptent se servir d’une négociation de branche pour imposer spécifiquement aux cheminots à statut des ponctions supplémentaires sur leur salaire.
Selon les chiffres fournis par la direction SNCF cela couterait même plus cher à un cheminot à statut d’avoir une cotisation à une complémentaire santé obligatoire (27 euros en moyenne si l’on prend Humanis en exemple) alors que le reste à charge après remboursement de la CPRP SNCF n’est que de 20 euros en moyenne.

Pour la CGT, la souscription à une complémentaire santé doit être un choix et non une obligation. Les contrats collectifs obligatoires brisent la solidarité entre les actifs et les retraités. Ce sont donc plus 200 000 retraités qui verraient leurs cotisations à leur mutuelle cheminote bondir d’environ 20% si les actifs étaient rattachés à une complémentaire santé obligatoire.

D’autre part, la généralisation des contrats collectifs obligatoires rend la tâche plus facile aux libéraux adeptes de l’individualisation et moins visible pour les citoyens pour amplifier les transferts de la sécurité sociale vers les complémentaires santé générant ainsi un accroissement des dépassements d’honoraires et réduire l’accès aux soins.

Les grands gagnants de ces dispositifs sont les groupes d’assurances qui ont les capacités financières de répondre aux appels d’offres de taille importante. La santé représente déjà un coût élevé pour les salariés, l’ajout d’une cotisation supplémentaire obligatoire ne ferait qu’accroitre celui-ci sans pour autant être plus efficace qu’un régime obligatoire avec une sécurité sociale intégrale.

La CGT s’opposera fermement à toute tentative d’imposer une complémentaire santé obligatoire aux cheminots du cadre permanent et portera la solution de l’extension du Régime Spécial de Retraite et de Prévoyance à tous les salariés de la branche.

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ON Y RETOURNE LE 2 OCTOBRE !

Appel à la grève

| Action du 2 octobre 2025

L’ultimatum est achevé !
Le Premier ministre a confirmé, si cela était encore nécessaire, qu’il ne comptait toujours pas changer de politique et voulait poursuivre la volonté des gouvernements successifs de privilégier les plus riches au détriment des travailleurs.

Grâce à notre mobilisation, nous avons une occasion unique d’imposer des changements articulant le partage des richesses, la justice sociale, fiscale et l’urgence écologique. Nous portons l’exigence de revenir sur les dernières contre-réformes des retraites, la défense du service public ferroviaire, de nos emplois et de nos conditions de travail ! Dans l’élan de l’intersyndicale interprofessionnelle, les fédérations
cheminotes CGT – UNSA-Ferroviaire – SUD-Rail – CFDT appellent à se mobiliser massivement, par la grève et dans la rue, le jeudi 2 octobre.

AMÉLIORER NOTRE QUOTIDIEN, CHANGER L’AVENIR !

Dans les entreprises ferroviaires, et singulièrement à la SNCF, l’austérité est devenue la règle. Les droits et garanties collectives des cheminots sont largement menacés par l’ouverture à la concurrence et l’éclatement de l’entreprise. Les directions d’entreprise ne peuvent plus durablement se cacher en invoquant des leviers qui ne seraient qu’à la main du gouvernement ! Dans l’unité syndicale, les quatre fédérations cheminotes exigent des ruptures du côté du gouvernement, mais aussi de la SNCF.

Les questions de justice sociale et d’urgence écologique ne se feront pas sans :

  •  L’arrêt du processus de filialisation, de morcellement et d’isolement au sein de l’entreprise, et le maintien de l’unité sociale et de tous les droits et garanties collectives des cheminots.
  • Une relance pérenne du fret public qui efface le plan de discontinuité en cours.
  • Une loi de programmation pluriannuelle des infrastructures ferroviaires pour sortir de cette asphyxie financière aux conséquences lourdes pour les cheminots.

Une meilleure répartition des richesses passera inévitablement par :

  • Une augmentation générale des salaires et des primes de travail pour reconnaître les qualifications et la technicité de nos métiers.
  • Un budget qui revoit la trajectoire de l’emploi, en réhumanisant les gares et les trains, en réinternalisant les charges de travail, et en premier lieu par l’embauche prioritaire des CDD et intérimaires.
  • Des mesures urgentes pour renforcer la sécurité ferroviaire et des personnel

ÉLARGISSONS LA MOBILISATION DANS LE FERROVIAIRE !

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE JEUDI 2 OCTOBRE,
DANS LES MANIFESTATIONS
ET DANS LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES.

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L’EMPLOI SOUS SURVEILLANCE

| Les conditions sociales

Suite à la mise en place de l’accord sur l’emploi et les parcours professionnels, la CGT a interpellé la direction sur le manque d’effectifs dans les différents métiers. L’emploi est le maillon essentiel pour améliorer les conditions de travail.

La CGT a défendu la nécessité de recruter dans les différents métiers. La direction, quant à elle, se satisfait de son budget de 2025, présenté lors de la précédente réunion.

DES MÉTIERS SACRIFIÉS

La direction continue à brader l’emploi dans les fonctions « support ». Elle compte même accélérer la casse sous couvert du développement de l’intelligence artificielle. Bien sûr, elle pointe le fallacieux « coût » du travail, moteur de l’ouverture à la concurrence.

Les métiers de la vente en sont la parfaite illustration : mise en place des rendez-vous en gare, modifications des espaces de vente avec suppressions de postes ; la direction désorganise constamment le travail engendrant de plus en plus de souffrance au travail pour les cheminots.

ZOOM SUR L’EMPLOI PRÉCAIRE

Que ce soit à la vente ou au matériel, le recours au travail précaire est encore trop fréquent. Plus de 3 430 contrats d’intérim en août 2025 sont recensés. Ces emplois précaires qui sont positionnés sur des postes permanents peuvent freiner les parcours professionnels et limiter la transmission des savoirs et des savoir-faire.

CONSÉQUENCES DE LA CONCURRENCE

Les directions des SA prétextent un manque de candidats pour organiser un sous-effectif chronique.
S’agissant de la SUGE, l’absence des services de la sûreté dans les contrats d’appels d’offre des AO remet en cause l’avenir même de ce service.

L’EMPLOI, UNE PRIORITÉ POUR LA CGT

Pour la CGT, l’emploi doit permettre d’améliorer les conditions de travail, la qualité de la production, la sécurité ferroviaire, le service rendu aux usagers du rail.

La CGT revendique des augmentations d’effectifs pour assurer un service public de qualité et en toute sécurité. Nous revendiquons l’embauche de tous les cheminots en contrats précaires qui le souhaitent.

ENSEMBLE, AGISSONS POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !

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CAA À LA CPRPF, C’EST GAGNÉ !

| Les conditions sociales

La CGT contraint les directions de la CPRPF et de la SNCF à respecter le droit à l’accès au dispositif de CPA/CAA pour les cheminots mis à disposition à la caisse.

Après plusieurs mois de batailles organisées par la seule CGT, les cheminots mis à disposition (MAD) à la CPRPF peuvent enfin avoir accès au dispositif CPA/CAA.

À l’origine du nouvel accord CPA/CAA, la CGT entend que tous les cheminots puissent bénéficier des droits conquis par la lutte.

Malgré cet accord, les directions de CPRPF et de la SNCF l’ont jusqu’alors obstinément refusé aux cheminots MAD de la CPRPF, sous couvert d’arguments nébuleux et illégitimes.

Pourtant, plusieurs cheminots en avaient fait la demande et plusieurs dizaines d’autres pourraient y prétendre dans les mois ou années à venir.

Toujours en proximité avec les cheminots, la CGT a interpellé les directions à tous les niveaux : CSE, CA de la CPRPF mais aussi audience et DCI auprès des directions nationales.

LA RIPOSTE ORGANISÉE PAR LA CGT A FINI PAR FAIRE PLIER LES DIRECTIONS.

Les directions ont signifié par courrier : « Les salariés mis à disposition depuis au moins 15 ans par la SNCF auprès de la CPRPF pourront bénéficier de la CAA prévue par l’accord relatif aux dispositifs d’accompagnement des fins de carrière à la SNCF. »

Bien sûr, la CGT exigera des mesures pour les cheminots MAD à la CPRPF qui ont vu leur demande de CPA/CAA injustement refusée, et donc décalée, mais aussi que la clause de 15 ans de MAD soit retirée.

INFORMEZ-VOUS AUPRÈS DES SYNDICATS DE SITE CGT
ET FAITES COMME DES MILLIERS DE CHEMINOTS,
ORGANISEZ-VOUS EN REJOIGNANT LA CGT POUR DÉFENDRE ET GAGNER DE NOUVEUX DROITS.

ENSEMBLE, REFUSONS L’AUSTÉRITÉ
EXIGEONS LE PROGRÈS SOCIAL
GAGNONS LE NOUVEAU STATUT CHEMINOT
LE 18 SEPTEMBRE, TOUS EN GRÈVE !

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L’IMPOSTURE AU GRAND JOUR !

Complémentaire santé obligatoire

| Les conditions sociales

Le patronat de la branche ferroviaire montre la supercherie de la complémentaire santé obligatoire.
Les cheminots vont payer cher pour aucune garantie.

Lors de négociations dans la branche ferroviaire, le patronat (UTPF) a confirmé ce que la CGT dénonce depuis des mois : le fonds de solidarité de l’accord « frais de santé » du GPU SNCF est une supercherie et les cotisations des cheminots vont vite exploser.

Quelques mois après avoir rendu obligatoire la complémentaire santé pour tous les cheminots statutaires et contractuels, la direction et les organisations syndicales signataires de l’accord ne peuvent dissimuler plus longtemps les conséquences attendues, notamment pour les retraités.

La direction et les organisations syndicales avaient pourtant affirmé aux cheminots que le mécanisme de l’accord (4 €/mois prélevés sur les salaires pour alimenter un fonds de solidarité) leur garantissait une aide lorsqu’ils seraient en retraite.

LE PATRONAT SE GARGARISE D’UN ACCORD SCÉLÉRAT
Décomplexée et confortée par la validation de l’accord « frais de santé » dans le GPU SNCF, l’UTPF confirme :

  • Des augmentations exponentielles des cotisations de la complémentaire santé prélevées sur les salaires des cheminots actifs en lien avec les déremboursements du régime spécial et général.
  • Un mécanisme de solidarité contenu dans l’accord complètement inopérant pour les futurs retraités qui seraient transférés dans d’autres entreprises que des filiales SNCF.

Ainsi, les cheminots actifs paieront pendant des années pour un « fonds de solidarité » dont ils ne pourront peut-être jamais bénéficier, si par exemple ils sont transférés dans une autre entreprise.

Il n’est pas trop tard pour dénoncer cet accord scélérat et porter dans l’unité la plus large les exigences d’une meilleure protection sociale pour tous les cheminots actifs et retraités.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS REVENDIQUE :

  • L’extension du régime spécial SNCF à tous les cheminots ainsi que l’amélioration des droits spécifiques ;
  • Le 100% Sécu pour notamment une totale prise en charge des frais de santé.

Les moyens pour financer ces besoins existent ! Il suffit d’une autre répartition des richesses, en commençant par l’exigence d’augmentations salariales ainsi que de l’égalité entre les femmes et les hommes.

REFUSONS L’IMPOSTURE !

ENSEMBLE, GAGNONS SUR NOS REVENDICATIONS !

LE 18 SEPTEMBRE, TOUS EN GRÈVE !

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SOUS LE TAPIS DES CHIFFRES, LA CGT SOULÈVE LES DROITS PIÉTINÉS

Pénibilité

| Les conditions sociales

Lors de la réunion du 28 août, suite à l’alerte sociale déclenchée par la CGT, la direction doit revoir les décomptes d’exposition des cheminots à la pénibilité.

La Fédération CGT des cheminots a exigé de la direction le réexamen de nombreux compteurs de pénibilité de cheminots erronés.

DES CHIFFRES MAGIQUES POUR TRANSFORMER LA PÉNIBILITÉ EN ILLUSION COMPTABLE

Le comble du mépris est certainement le fait d’ignorer ou de déconsidérer les conditions de travail pénibles des cheminots. Cela a une incidence directe sur les droits des cheminots, notamment sur les formules de cessation progressive d’activité (CAA/CPA), la majoration de prime (P1, P2, P3), l’accès aux formations ou à des métiers moins pénibles ainsi que le suivi médical renforcé, et surtout les mesures de prévention.

La direction multiplie les artifices pour siphonner les compteurs des cheminots : suppression d’une année entière du compteur pour une absence supérieure à 15 jours sur 12 mois (sauf absences dérogatoires), refus de reconnaître la pénibilité pour de nombreux métiers ou de situations métiers. Mais elle ne s’arrête pas là…

LES COMPTES NE SONT PAS BONS… DU TOUT !

Depuis plusieurs mois, le « compteur pénibilité » est visible sur les bulletins de paye. Un document a également été envoyé aux cheminots par la direction, les enjoignant à contacter leur pôle RH avant le 15 octobre s’ils constataient des erreurs dans les décomptes.

Les syndicats de site CGT ont recensé de nombreux cheminots, et singulièrement des cheminots contractuels, pour lesquels, il manquait 3, 5, 7 et jusqu’à 10 ans dans les compteurs pénibilité.

Personne n’est dupe de ces « erreurs » à dessein qui marquent une véritable politique de réduction des droits des cheminots.

CHAQUE JOURNÉE DE TRAVAIL PÉNIBLE DOIT ÊTRE RECONNUE, CHAQUE DROIT DOIT ÊTRE RESPECTÉ !

Les « erreurs » de la direction affectent directement la carrière, la santé et la rémunération des cheminots.
Ne laissons passer aucune atteinte à nos droits : la CGT a exigé des réparations immédiates et une transparence totale sur les compteurs temps d’exposition.

La direction s’est engagée formellement à y répondre en réexaminant les « compteurs pénibilité » des cheminots concernés et à étendre la période de réclamation au-delà du 15 octobre.

LA CGT INVITE LES CHEMINOTES ET LES CHEMINOTS À CONTACTER SANS ATTENDRE LES SYNDICATS CGT DE SITE ET LEURS MILITANTS POUR CONNAÎTRE PRÉCISÉMENT LEURS DROITS ET LES DÉMARCHES À ENTREPRENDRE.

Rejoignez la CGT pour, ensemble, aller plus loin :

  • Exiger de véritables mesures de prévention en proximité et la création de CP SSCT (comité de proximité santé, sécurité, conditions de travail) ;
  • faire que chaque instant d’exposition à la pénibilité soit reconnu ;
  • gagner l’extension la liste des ERPA (métiers reconnus à pénibilité avérée) ;
  • imposer le respect de nos droits, l’arrêt des pratiques de la direction qui visent à siphonner les compteurs (GRH 938).

IL EST TEMPS DE PASSER À L’ACTION COLLECTIVE !
LE 10 SEPTEMBRE, TOUS MOBILISÉS PAR LA GRÈVE !

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LA DIRECTION VEUT L’ÉTEINDRE, NOUS, ON LA DÉFEND !

Tract unitaire

| Les conditions sociales

La direction annonce la réduction du financement destiné à l’action sociale SNCF.

Ce sont les services sociaux et les prestations de tous les cheminots qui sont menacés à très courte échéance.

Les fédérations CGT cheminots, UNSA-Ferroviaire et Sud-Rail ont déclenché une alerte sociale.

Dans ce cadre, une réunion de concertation avec la direction s’est tenue le 11 juin 2025.

La CGT Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire et SUD-Rail ont dénoncé la réduction des moyens consacrés à l’action sociale SNCF. Elles proposent de développer ce service essentiel pour les cheminots statutaires, contractuels et retraités et non d’en faire une action sociale d’entreprise aux ordres du groupe SNCF.

Prétextant que les cheminots n’expriment pas suffisamment leurs besoins, la direction a décidé de réduire la dotation de 1,1 % à 0,82 % de la masse salariale : un rabotage de plus de 20 millions d’euros.

Dans le même temps, elle n’a jamais cessé de rejeter les propositions faites par la CGT, l’UNSA-Ferroviaire et SUD-Rail afin de mettre en place de nouvelles prestations pour répondre aux besoins des cheminots.

Une réduction de moyens qui, si elle est appliquée, aura des conséquences sur les effectifs de l’action sociale SNCF ainsi que sur les prestations ou services auxquels tous les cheminots peuvent prétendre.

L’action sociale SNCF et le FASS (Fonds d’Action Sociale et Sanitaire) permettent aujourd’hui à tous les cheminots actifs et retraités de bénéficier d’un réseau de professionnels des services médicaux et sociaux (Assistants sociaux, Conseillers en Économie Sociale et Familiale, Éducateurs, Psychologues, Psychomotriciens Ergothérapeutes…) de prestations financières spécifiques.

Avec la suppression de structures de l’action sociale et des fonctions RH en proximité, les cheminots ne sont pas suffisamment informés pour exprimer leurs besoins réels ou difficultés.

La réduction de près de la moitié des effectifs de l’action sociale en moins de 10 ans a conduit à des difficultés croissantes pour répondre aux demandes des cheminots et à une dégradation des conditions de travail.

À l’issue de la réunion de concertation, la direction du GPU SNCF maintient sa trajectoire destructrice.
CGT, UNSA et SUD-Rail réaffirment la nécessité de développer les services de l’action sociale SNCF et son financement, notamment par :

  • Le recrutement massif et l’augmentation des effectifs des professionnels de l’action sociale SNCF,
  • La proximité avec le maintien des centres d’action Social existants et la création de structures,
  • Des prestations et de services qui répondent aux nouveaux besoins des cheminots,
  • L’amélioration de l’information par la mise en place de cheminots des fonctions RH en proximité.

La CGT Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire et SUD-Rail invitent tous les cheminots à s’emparer du sujet et à en débattre dans les lieux de travail. Dans l’unité la plus large, elles proposeront de construire les mobilisations nécessaires pour inverser la vapeur.

L’ACTION SOCIALE APPARTIENT À TOUS LES CHEMINOTS
ENSEMBLE, REFUSONS SA LIQUIDATION ET GAGNONS DE NOUVEAUX DROITS !

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LA CGT ENFONCE UN COIN ! LA DIRECTION SE MET À TABLE

Salaires/Ancienneté

| Les conditions sociales

Sous la pression des mobilisations locales des cheminots à l’appel de la CGT, la direction annonce l’ouverture de discussions afin de mieux reconnaître l’ancienneté.
Allons plus loin et plus fort !
Gagnons la grille unique des salaires pour tous les cheminots !

Les majorations salariales par ancienneté à la SNCF sont insuffisantes, injustes et inégales selon que les cheminots soient au statut ou contractuels.

La CGT porte depuis de longues années un mécanisme de progression par ancienneté qui permet une véritable reconnaissance et des revalorisations salariales pour tous les cheminots.

LES ÉCHELONS : UN ÉLÉMENT IMPARFAIT POUR LES STATUTAIRES

Si le Statut SNCF garantit des droits individuels et collectifs, certaines de ses dispositions sont insuffisantes.
Les cheminots au statut progressent en échelons d’ancienneté (10 échelons pour les conducteurs et 12 pour tous les autres métiers) par paliers qui varient entre 2,5 ans et 5 ans.

Même si lors de récentes négociations sur les dispositifs CPA/CAA, les actions menées par la seule CGT ont permis de gagner de nouveaux échelons, cela reste insuffisant au regard des revendications que nous portons.

En effet, les cheminots au statut ne bénéficient pas de revalorisation linéaire annuelle pour ancienneté et atteignent péniblement 31,10 % de majoration salariale au bout de 35 ans (28,5 ans pour les conducteurs).

UN ACCORD CLASSIFICATIONS QUI FAIT PIRE POUR LES CONTRACTUELS

L’accord classifications et rémunérations porté par le patronat de la branche ferroviaire, combattu par la seule CGT, fait encore bien pire pour les cheminots contractuels.

La direction s’appuie sur cet accord pour légitimer, jusqu’à aujourd’hui, son refus des revendications portées par la CGT. Elle condamne ainsi les cheminots contractuels à une progression par seuils d’ancienneté tous les 3 ans, avec des majorations salariales honteusement inégales et très inférieures à celles des cheminots au statut.

Elles atteignent 21,6 % au bout de 36 ans pour les cheminots des classes 1 à 6 et 10,8 % pour ceux des classes 7 et 8. À la classe 9, les cheminots contractuels n’ont tout simplement aucune revalorisation salariale pour ancienneté.

LE NOUVEAU STATUT DU TRAVAIL CHEMINOT POUR TOUTES ET TOUS
La CGT porte la construction d’un Nouveau Statut du Travail Cheminot (NSTC) pour tous les cheminots, contractuels et statutaires.

Ce nouveau statut intègre un mécanisme simple, efficace et légitime pour la reconnaissance de l’ancienneté de TOUS les cheminots avec :

  • Des revalorisations salariales linéaires tous les ans pour ancienneté ;
  • Des majorations atteignant au minimum 32 % en fin de carrière pour tous les cheminots ;
  • Des majorations qui prennent en compte la pénibilité pour partir plus tôt à la retraite (bonification de 5 années) ;
  • Une grille unique avec une revalorisation de tous les salaires qui intègre le mécanisme d’ancienneté et de reconnaissance des qualifications.

LA MOBILISATION DES CHEMINOTS EST PLUS QUE JAMAIS NÉCESSAIRE

La direction a annoncé l’ouverture de discussions. Seules les mobilisations locales des cheminots sont déterminantes pour gagner sur nos revendications. La CGT décide donc de mettre les négociations sous le contrôle des cheminots.

ENSEMBLE POUR ALLER PLUS LOIN !

Si, comme nous, tu as la conviction que, statutaires ou contractuels, nous sommes « TOUTES ET TOUS CHEMINOTS », que des revalorisations salariales sont urgentes et légitimes, alors fais comme des milliers de cheminots, informe-toi dans les syndicats de site CGT et rejoins-nous pour porter :

LA GRILLE UNIQUE DES SALAIRES CGT POUR TOUS LES CHEMINOTS

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ACCORD FORMATION DE BRANCHE : UN OUTIL AU SERVICE DE PLANS SOCIAUX !

Branche ferroviaire

| Les conditions sociales

Le 5 juin dernier, une nouvelle séquence de négociations de branche sur la formation professionnelle a eu lieu. La Fédération CGT des cheminots a de nouveau porté ses revendications face à un patronat qui tente d’obtenir un accord ne créant aucuns droits nouveaux pour les cheminots et qui satisfait pleinement ses plans de restructuration !

Ce quatrième projet d’accord ne vise qu’à siphonner l’argent des cheminots (fonds paritaires et comptes professionnels de formation, CPF) pour financer ses plans sociaux et empêcher l’existence de nouveaux droits pour les cheminots en matière d’emploi, d’alternance et de formation professionnelle.
Pour la CGT, un accord sur ces thèmes devrait au contraire être un outil de pérennisation des emplois, constituer un levier d’acquisition des connaissances métiers, permettre à chaque cheminot d’élever son niveau de qualification et de construire son parcours professionnel. Ce serait juste et émancipateur !

LES VELLÉITÉS DU PATRONAT

Tout au long de ce projet d’accord, le patronat s’est évertué à créer un outil à sa main au détriment des cheminots et de leur salaire socialisé. Le patronat recherche systématiquement à réduire le supposé « coût du travail », dont les investissements de formation, pour augmenter ses profits. Ce faisant, il lorgne sur les fonds paritaires (millions d’euros issus du travail des salariés) destinés au financement de la formation choisie par les cheminots. L’enjeu : éviter aux entreprises de payer la formation professionnelle des cheminots résultant pourtant de leur propre politique.

Par ce biais, le patronat tente de contourner son obligation légale de formation professionnelle et son financement. Il entend donc capter ces moyens pour financer la reconversion de cheminots qui résulterait des politiques de restructuration des entreprises : suppressions d’emplois, disparition de métiers, polyvalence exacerbée…, donc faciliter leur mise en œuvre !
Annexée à ce projet d’accord, une liste des métiers dits « en tension » (qui recrutent énormément quand d’autres sont à réduire ou à faire disparaître) confirme les velléités du patronat qui entend s’assurer de l’employabilité des cheminots pour satisfaire les seuls besoins des entreprises. En effet, lorsque des postes sont supprimés, les seules propositions de reconversion sont, par exemple, les métiers de la conduite ou ASCT.

Alors que les luttes des cheminots se poursuivent contre ces politiques et leurs conséquences, qu’ils aspirent à demeurer dans leur métier et à construire leur parcours professionnel, le patronat mise sur le renoncement d’organisations syndicales pour valider ce projet d’accord, qui s’inscrit dans un mouvement de régression historique à l’instar de l’accord de branche Classifications-Rémunérations. Nous pouvons et devons l’empêcher !

UN PATRONAT EN ROUE LIBRE !

Pire, avec ce projet d’accord, le patronat souhaite organiser une mobilité professionnelle externe en facilitant les passerelles entre les différents métiers avec d’autres branches professionnelles pour faciliter et répondre à des plans sociaux. Ainsi, un cheminot formé électricien pourrait se voir proposer un emploi dans la métallurgie ou dans le BTP, dont les conditions et les droits sociaux sont par ailleurs bien moindres.

De surcroît, en considérant la formation comme un coût à réduire à son minimum, c’est bien la sécurité tout entière qui est bradée. Le patronat veut mettre en place une certification de branche Secufer, mais cette dernière n’entérinera pas les morts au travail dans le monde ferroviaire.

Aussi, toujours dans sa quête de ne répondre qu’à ses attentes, le patronat n’a aucune intention de reconnaître la formation effectuée. Il va jusqu’à imposer un parcours professionnel non souhaité à coups de restructurations.
Le quotidien des cheminots en termes de conditions de travail, de salaire et de santé au travail est sans cesse heurté par la signature d’accords toujours plus régressifs.

DE NOUVEAUX DROITS AVEC LE NOUVEAU STATUT DU TRAVAIL CHEMINOT (NSTC)
Dans le cadre de son nouveau Statut du travail cheminot, la Fédération CGT des cheminots porte la revendication de la formation professionnelle :

→ sur la formation en général :

  • la prise en charge systématique par l’employeur des formations qui répondent aux besoins de l’entreprise (y compris pour les parcours professionnels),
  • la reconnaissance systématique des formations suivies par les cheminots,
  • la formation exclusivement sur le temps de travail, avec prise en charge des frais de repas et de déplacement,
  • l’interdiction du recours au CPF du salarié pour répondre aux besoins de l’entreprise ;

→ sur les formations « métiers » :

  • l’intégration pour tous les nouveaux recrutés d’un socle de connaissance permettant la compréhension du fonctionnement général du système ferroviaire et la maîtrise des risques. Le cahier des charges doit être travaillé par l’OPMQC et proposé pour validation à la CPPNI, garantissant ainsi l’unicité du niveau de connaissance apportée aux cheminots. Cette formation sera le préalable pour accéder aux formations « métiers »,
  • le développement de la formation par alternance sur les métiers du ferroviaire ;

→ sur l’alternance :

  • un objectif chiffré d’alternance pilotée, avec engagement de recrutement en cas d’obtention du diplôme,
  • la limitation du dispositif d’alternance isolée afin de limiter les abus consistant à compenser le sous-effectif,
  • une rémunération qui ne peut pas être inférieure au Smic,
  • la prise en charge des frais de logement, de repas et de déplacement ;

La formation professionnelle est un maillon essentiel pour s’émanciper et donner du sens au travail.

ENSEMBLE,
ALLONS GAGNER NOS REVENDICATIONS !

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LE 11 JUIN, METTONS LES NÉGOCIATIONS SOUS PRESSION !

Prime ASCT

| Les conditions sociales

Après les deux séquences de grève du 11 avril et du 5 mai derniers et le rassemblement ASCT/ ADC du 27 mai, la Fédération CGT des cheminots appelle les ASCT à poursuivre la mobilisation. Ainsi, à l’occasion de la première réunion spécifique sur la prime de travail, le 11 juin, la CGT appelle tous les ASCT à la grève pour poser les jalons de la victoire. 

 La CGT revendique la refonte et la revalorisation de la prime de travail avec l’élaboration d’un projet spécifique aux ASCT depuis 2021. Le 19 mai 2022, plus de 600 cheminots avaient participé au rassemblement organisé par la CGT pour remettre plus de 4 600 signatures de la pétition CGT. 

Depuis lors et malgré certains désengagements de la Direction, les différentes luttes et négociations ont permis la conquête de droits nouveaux. Pour la CGT, la lutte n’est pas terminée. En effet, la CGT compte remettre au coeur des débats et à l’ordre du jour des prochains rendez-vous avec la Direction la nécessité de renforcement du métier, qui doit impérativement conserver ses 4S et un niveau de formation élevé. 

Les exigences fortes et variées de la part des activités ont alimenté les profondes évolutions de ces dernières années (axes TGV, nouveaux établissements et périmètres, directions de ligne, ouverture à la concurrence et transfert de personnel, accentuation du service, exigence des connaissances et de l’environnement sûreté et juridique, apport puis maîtrise des nouvelles technologies, AUM, en attendant la STI OPE…). Tout cela a considérablement bouleversé le quotidien des ASCT. 

Le 27 mai 2025, plus de 400 ASCT et ADC ont répondu présents à l’appel de la CGT au rassemblement devant la direction de SNCF Voyageurs, à Saint-Denis. Dans ce contexte, la Direction a été contrainte de prendre de nouveaux engagements. À la suite de l’audience du 27 mai, la CGT a obtenu l’engagement d’ouverture de négociations constructives autour des primes de travail. De plus, le lancement officiel de l’audit concernant les commandes du personnel a été annoncé pour le 9 juin. 

Trois tables rondes de négociations sont d’ores et déjà programmées, le 11 juin étant la première date pour les ASCT. C’est une CGT déterminée et offensive qui se rendra à cette première réunion avec comme premier point revendicatif la fusion des éléments 3 et 4 (S1/S2) sur le taux le plus élevé de la prime de travail des ASCT. 

Aussi, la CGT appelle toutes et tous les ASCT, quels que soient leur activité et leur territoire, à mettre sous surveillance cette première réunion. 

C’est la raison pour laquelle la Fédération CGT des cheminots, dans le cadre de la journée de mobilisation interprofessionnelle, appelle à agir massivement le 5 juin prochain par une grève « Toutes et tous cheminots ! » et le 11 juin, dans le cadre du premier groupe de travail Prime de travail ASCT. 

DANS TOUS LES ÉTABLISSEMENTS ET DANS TOUTES LES ENTREPRISES, TOUTES ET TOUS ENSEMBLE CHEMINOTS ! 

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13 octobre 2025

La CGT redoute « une mise à mort organisée » de cet atelier SNCF en Dordogne

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