Fédération CGT des Cheminots


Conférence de presse du Comité de vigilance ferroviaire

Introduction faite le 4 décembre 2018

| Espace presse

Mesdames et Messieurs,

Bonjour à toutes et à tous et merci d’avoir répondu à notre invitation.

1)Présentation du comité de vigilance :

Le comité de vigilance sur le service public ferroviaire a été créé le 3 octobre 2018.
2 réunions se sont tenues pour échanger sur la réforme du système ferroviaire et ses conséquences, sur les attentes vis-à-vis du service public.

Un plan de travail a été établi sur les prochains mois pour étudier 3 thèmes en particulier en plus de l’actualité:

• Les territoires et le service public ferroviaire ;
• L’environnement et le service public ferroviaire ;
• La politique de l’Union Européenne en matière ferroviaire.

Participent de façon régulière : 10 Partis politiques, 2 associations d’usagers à caractère national et plusieurs associations à caractère régional, des personnalités civiles et la CGT.
Le comité de vigilance recense un grand nombre de mobilisations locales des usagers, élus et cheminots ces 3 derniers mois pour la préservation des lignes, des gares et des dessertes.
Certaines de ces manifestations sont relayées via un blog créé pour l’occasion il y a quelques semaines.
La réforme est donc loin d’avoir apportée des solutions aux problématiques que connaît le mode ferroviaire, au contraire.
L’un des objectifs du comité de vigilance est de donner une visibilité nationale à ce mécontentement, aux exigences des usagers du service public et aux éventuelles contrepropositions qui pourraient faire consensus entre les participants.
Il s’agit de mettre en lumière la réalité de la réforme du système ferroviaire en regard des nombreuses promesses mensongères que le Gouvernement a véhiculé pendant le conflit des cheminots pour éviter que l’opinion publique ne bascule totalement en leur faveur.

2) Le contexte :

Des exigences environnementales ont été exprimées dans les manifestations sur le réchauffement climatique. Elles se confrontent avec une absence totale de politique gouvernementale de report modal de la route sur le rail, que ce soit en matière de transport de voyageurs que de marchandises. Le transport est portant un gros pourvoyeur d’émission de gaz à effet de serre.
Des exigences sociales sont exprimées en ce moment sur l’avenir des territoires, et aussi sur la vie chère. Elles se confrontent avec l’abandon de la logique de mutualisation liée au service public, la politique de marge qui incite à la hausse des tarifs, et l’abandon de dessertes et de lignes dans les zones jugées non rentables.
Ce contexte appelle d’autres réponses que la piètre réforme libérale du système ferroviaire qui a été votée par les parlementaires LREM et de droite en juin 2018.

3) Point sur la réforme en elle-même :

– Les éléments qui restent à écrire (décrets, ordonnances) – les organisations syndicales ont été reçues par le Ministère le 5 octobre. Comme à son habitude celui-ci écoute mais ne tient aucun compte de l’avis des représentants du personnel.

o Décret « transférabilité du personnel… ». La négociation avec le patronat est totalement stérile. Les organisations syndicales qui se sont engagées dans l’accompagnement sur ce dossier constatent le refus de toute concession de la part du patronat et du Gouvernement. Une réunion de branche a lieu aujourd’hui, une autre est prévue le 11 décembre.

o Ordonnances à 6 mois

• sur l’ouverture à la concurrence (modalités de transfert aux Autorités Organisatrices des matériels roulants et des ateliers, tarification, billettiques, régulation, etc…). C’est la priorité absolue du Gouvernement (la seule ?) : permettre rapidement que les premiers appels d’offres puissent être travaillés.
• sur la négociation collective.

o Autres ordonnances :

• à 9 mois sur les péages et la révision des contrats de performance ;
• à 12 mois sur le groupe ferroviaire unifié (organisation, missions, gestion des gares, gouvernance du groupe, conditions d’indépendance de SNCF Réseau, etc…)

– Le complément de la politique des transports dans la LOM

o Financements des infrastructures revus à la baisse par rapport aux annonces lors du conflit (56 milliards sur 10 ans, contre 60 milliards dans le scénario 2 Duron ; pour le ferroviaire les montants sont stables à environ 3,6 milliards mais financés en majorité sur fonds propres de la SNCF).
o Politique publique axée essentiellement sur l’automobilité (marche, vélo, trottinette, covoiturage…) ; nouvelles technologies à l’appui de cette constitution d’un « GAFA des transports » ;

Impact de sa mise en place depuis le vote :
– La préparation au passage en Société par Actions de droit privé : hausse du CA de 20 % et hausse de la marge opérationnelle de 50 % d’ici 2026. Donc pression sur la croissance externe, les prix et la masse salariale.
– La préparation à l’ouverture à la concurrence : Plus aucune solidarité ou mutualisation financière, adaptation du prix au marché et adaptation des coûts au prix pour maintenir la marge en jouant sur la qualité.

o TGV – segmentation entre INOUI de luxe et OUIGO low cost ; suppression des dessertes de villes moyennes jugées non rentables.
o TER – segmentation de l’offre entre Proxy, chrono, et City, donc casse de l’égalité de traitement entre les usagers.

– La préparation de la filiale « gares » :

o Guichets massivement fermés pour avoir à terme une filiale gestionnaire des espaces commerciaux et simple « donneuse d’ordres » sur le service minimum propreté – sécurité – réparation. Exemple : 70 km de ligne dans le Cantal sans un guichet depuis le 1er décembre, les agents circulation qui faisaient auparavant la vente sont toujours sur place donc cela ne génère aucune économie !

– Préparation de la filiale FRET

o Plan d’affaires en préparation prévoyant 1 % d’augmentation du CA par an… Donc probable poursuite de la régression lente des trafics

– La trajectoire économique

o Désengagement financier de l’Etat et report sur les collectivités (budget 2019 de SNCF Réseau : l’Etat devait financer à hauteur de 958m€, il n’apporte que 503m€, et ce sont les autres collectivités qui compensent).

o Productivité massive :

• Annonce de Pepy de suppression de 15 % des effectifs d’ici 2016 !
• Budget 2019 de SNCF Réseau : 733 emplois supplémentaires sont nécessaires pour respecter le plan de charge sur les travaux et 233 pour la maintenance, mais au final aucun ne seront créés et on supprimera même 285 postes.

– La reprise de la dette :

o Montage d’une « caisse de la dette publique » pour constitution d’un système de « dette miroir » qui aboutit au maintien du poids financier sous le double effet de l’accroissement de la dette globale et de la hausse des taux d’intérêts. Mécanisme pour préserver les intérêts des investisseurs.
o Toujours pas d’équilibre financier du système

– Gouvernance : Direction centrale de la SNCF fragilisée par l’annonce de départ du Président, tiraillement des activités dont chacune veut défendre son intérêt propre.

CONCLUSION
Un premier bilan d’étape de la réforme à 6 mois qui est mauvais, qui ne correspond pas aux promesses du Gouvernement et qui aggrave la situation des usagers, des territoires et des cheminots.

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SANS DÉCONNEXION, PAS D’ÉMANCIPATION !

| Maîtrise et cadres UFCM

Pour l’UFCM-CGT, la sanctuarisation du droit à la déconnexion est un sujet crucial. Cependant, ce dernier reste cantonné à une simple déclaration d’intention de la Direction, sans effet concret pour les cheminot·e·s. Il ne protège, à l’heure actuelle, ni leur santé, ni leur vie personnelle, ni leur temps de repos. Il est temps d’agir !

L’accroissement des heures de travail accomplies avant ou après les horaires habituels de travail, avec un outil connecté ou non, génère un mal-être croissant et abîme la santé physique et mentale des cheminot·e·s. L’hyperconnexion brouille les frontières entre vie professionnelle et vie privée, prolonge de manière pernicieuse la journée de travail et dégrade considérablement les conditions de travail.

L’augmentation de la charge de travail et les objectifs professionnels de moins en moins réalisables dans des délais imposés et restreints, combinés aux suppressions de postes, conduisent les salariés à travailler en moyenne plus de 40 heures par semaine (et plus de 46 heures pour les cadres).

Pour l’UFCM-CGT, exiger un accord collectif contraignant la Direction sur la question du droit à la déconnexion, c’est imposer des droits opposables pour les cheminot·e·s. Cela doit passer par une évaluation et une mesure réelle de la charge et du temps de travail, permettant mécaniquement de créer les emplois nécessaires à une organisation du travail de qualité, tout en préservant la santé des cheminot·e·s, en allégeant leur charge mentale et en garantissant leurs temps de repos.

Face à l’aliénation au numérique et à la surcharge de travail,
revendiquons l’émancipation collective !

Les progrès technologiques, l’intelligence artificielle et les outils informatiques ayant augmenté la productivité font que les salarié·e·s sont en mesure de produire davantage que par le passé, et ce en moins de temps. Partager les gains de productivité doit donc se traduire pour les cheminot·e·s par travailler mieux et moins longtemps, réduire l’intensité du travail, préserver leur santé physique et mentale, et partir en retraite en bonne santé ! Ceci a aussi pour but de gagner du temps pour sa vie en dehors du cadre professionnel et répondre aux besoins sociaux : parentalité ; accès à la culture, aux loisirs, au sport, renforcer le tissu associatif…

Cependant, la digitalisation des services a aussi accéléré et amplifié le transfert du travail en dehors du temps et du lieu de travail. Les cheminot·e·s sont insidieusement incités par l’entreprise à rester sous tension numérique constante : de la rémunération au miroitement d’un meilleur déroulement de carrière, la pression managériale conduit les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (ICTAM) à cette connexion permanente. Cela accentue l’isolement mais aussi une forme de souffrance, un stress continu sans réelle déconnexion du travail.

Cet état de fait est un élément constitutif du « management par la terreur » subi par un nombre croissant de cheminotes et cheminots aujourd’hui au sein du GPU SNCF et dans la branche.

Humains, solidaires, respectueux de chacun·e et protégeant la santé mentale des salarié·e·s, mobilisons-nous pour gagner le service public ferroviaire de demain !

Pour l’UFCM-CGT, il est urgent de gagner des mesures protectrices en regard de l’usage par les cheminot·e·s des outils connectés en dehors de leurs horaires habituels de travail.

Le véritable droit à la déconnexion, c’est quand le temps de travail est suspendu !

Afin de garantir un réel droit à la déconnexion et des temps en dehors du travail réellement dégagés de toute contrainte professionnelle, l’UFCM-CGT revendique que :

  • aucun·e salarié·e ne puisse être destinataire d’une sollicitation professionnelle en dehors de son temps de travail ou d’astreinte ;
  • il soit instauré des périodes de trêve de messages électroniques, de messagerie instantanée, de téléphonie, de connexion VPN et d’accès aux serveurs de l’entreprise (hors astreinte, cellule de crise, horaires décalés, continuité de service…) en dehors des horaires habituels de travail (l’UFCM-CGT préconise la période entre 19 heures et 7 heures) ;
  • la Direction ait l’obligation, en cas de surcharge de travail, d’heures supplémentaires récurrentes constatées ou de non-respect des durées maximales de travail et minimales de repos, de prendre des mesures immédiates, sous contrôle des CP-SSCT (comités de proximité Santé, Sécurité et Conditions de Travail), pour faire cesser la dérive afin de garantir la santé des salarié·e·s concernés ;
  • il soit mis en place une organisation du travail permettant de lutter contre le culte du présentéisme et les réunions avant 9 heures et après 17 heures ;
  • il soit instauré une négociation annuelle obligatoire spécifique portant uniquement sur le droit à la déconnexion et l’utilisation des outils numériques ;
  • il soit créé un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC), portant notamment la durée du temps de travail à 32 heures par semaine, et une grille unique des salaires.

Se rassembler avec l’UFCM-CGT,
c’est revendiquer une organisation du travail plaçant l’humain au cœur d’un service public ferroviaire de qualité
qui préserve la santé des cheminot·e·s, allège leur charge mentale et génère de l’emploi !

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CAA ET PRIME DE TRAVAIL : DES REVENDICATIONS POUR LES RET

Métiers de l'encadrement de la filière trains

| Trains

Ces dernières années, du fait des réorganisations et des évolutions de SNCF Voyageurs, le métier de RET (responsable d’équipe train) s’est transformé, et son niveau d’exigence et de technicité a progressé.
Afin de reconnaître ces spécificités, la CGT revendique une reconnaissance de ce métier à la pénibilité et une revalorisation de la prime de travail pour ces cheminot·e·s.

En 2008, à la suite du conflit des retraites, le rapport de force exercé par tous les cheminots avait permis la signature d’un accord par la CGT, la CFDT, la CFTC, l’Unsa et le SNCS permettant la mise en place d’un dispositif de cessation progressive d’activité, d’une durée de 12 à 24 mois selon les métiers et la reconnaissance de la pénibilité. L’important conflit contre la réforme des retraites du début d’année 2023 et les revendications portées par la CGT dans le cadre de cette grève et les mois qui ont suivi ont conduit à l’amélioration de ces mesures.

Le 10 avril 2024, après plusieurs mois de négociations, l’accord collectif relatif aux dispositifs d’accompagnement de fin de carrière a été conclu. Pour la CGT, qui est à l’origine de cet accord, celui-ci a permis, avec l’amélioration des mesures de départ anticipé, la conquête de nouveaux droits pour l’ensemble des cheminot·e·s.

→ La CPA, devenue CAA, passe de 12 à 36 mois, rémunérée de 75 à 100 % (75 % jusqu’alors) sur la partie travaillée et 75 % sur la partie non travaillée.

  • Des droits identiques pour les contractuels et pour les statutaires.
  • Des cotisations prises en charge par l’entreprise.
  • La création d’un 12e échelon.
  • La création d’un 3e niveau sur les classes 3, 4, 5, 6 et 7.
  • La création de 2 PR supplémentaires sur les classes 3 et 4.
  • La transposition des droits à la CAA vers des filiales en cas de transfert.

Depuis, la CGT poursuit ses revendications sur la reconnaissance de la pénibilité et l’élargissement du nombre de métiers éligibles. Ceci conduirait à l’obtention de droits pénibilité supplémentaires dans le cadre de la CAA (jusqu’à 30 mois). Dans le même temps, la CGT agit toujours pour la refonte et la revalorisation de la prime de travail des RET : cette revendication s’inscrit dans la proposition CGT qui a permis d’en finir avec l’injustice que constituait le blocage de la grille au-delà de la PR 18 en 2023.
Toutefois, le projet CGT pour l’encadrement doit connaître de nouveaux développements et tracer des perspectives nouvelles : pour la CGT et son UFCM, il est urgent de réajuster le montant du code prime 25, compte tenu des responsabilités, des connaissances et des contraintes de l’emploi de responsable d’équipe train. Au regard du niveau de connaissances techniques, technologiques, sécurité et juridiques des RET pour répondre aux questions et besoins des ASCT et assurer les missions d’encadrement (suivi ASCT, reporting…), une revoyure du montant du code prime 25 au niveau du code prime 24 est largement justifiée, de même que reconnaître le métier de RET en emploi repère à pénibilité avérée (ERPA), ouvrant droit à une CAA spécifique !

Ces deux axes revendicatifs combinés permettraient une reconnaissance majeure du métier de RET et de ses contraintes !

La CGT décrypte le mécanisme à travers l’exemple ci-dessous.*

 

Prénom, âge, statut Classe, niveau, PR, rémunération Fin de carrière avec projection de rémunération. Projection pension Revendication CGT CAA
72 mois (36+36)
Projection rémunération fin de carrière avec intégration prime de travail CGT
Lucie,
45 ans, RET statutaire,
22 ans d’ancienneté
Classe 5, niveau 2, PR 23, échelon 8,
45 265 €
(traitement + prime de travail + indemnité de résidence)
Ouverture des droits à 59 ans.
Départ à 62 ans, CPA 18 mois, partie non travaillée à 61 ans et 3 mois,
classe 6, PR 27, échelon 11.
56 114 € annuel
2 855 € net, pension SNCF avec 39 ans de cotisations à la caisse de prévoyance Départ à la retraite 62 ans, débutant à 56 ans, partie non travaillée à 59 ans 58 640 € annuel brut,
soit + 25 % prime de travail
et obtention P3

 

 

* Cette projection est calculée sur les bases salariales de 2024, elle est donc susceptible d’évoluer au regard notamment de l’augmentation du salaire liquidable. Cependant, elle fournit une idée générale.

La preuve par du concret, la CGT demeure le syndicat de la fiche de paye !

POUR GAGNER UNE PRIME DE TRAVAIL RÉÉVALUÉE,
UNE CAA ÉLARGIE ET UNE MEILLEURE RECONNAISSANCE DU MÉTIER DE RET,
C’EST AVEC LA CGT ET SON UFCM QUE ÇA SE PASSE !

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SERVICE ÉLECTRIQUE GÉNÉRAL : LES SIGNAUX SONT AU ROUGE !

| Équipement

Sous-effectifs, allongement de parcours, nouvelles technologies, manque de formation, absence de reconnaissance des qualifications, les cheminot·e·s des services électriques subissent de plein fouet la politique d’austérité de SNCF Réseau.

La CGT alerte la Direction avant que la situation ne dégénère.

ASSURER LA SÉCURITÉ DES INSTALLATIONS ET DES CIRCULATIONS

Les agents du service électrique sont en charge de la surveillance, de l’entretien et de la modernisation des installations de signalisation électrique et de l’énergie. Ils sont les garants de la sécurité des installations et des circulations ferroviaires.
Pour être opérationnels ces cheminot·e·s doivent suivre un long cursus de formation et maîtriser un nombre important de technologies différentes en fonction de l’âge des installations.

UNE PRODUCTION MISE À MAL

Du fait de leur charge de travail, l’étendue des parcours et la diminution des effectifs, la maintenance prévue, à laquelle il convient de rajouter beaucoup de maintenance corrective, peine à être finalisée en fin de mois. Cela concerne aussi les lots dits « critiques ». Et pour cause, des équipes tentent de fonctionner, alors qu’elles sont à 50 % de leurs effectifs initiaux sur certains sites.
L’optimisation de la maintenance a eu pour conséquence une augmentation du nombre d’installations sans personnel supplémentaire. Les sorties d’astreinte se font souvent en agent seul, au détriment de la sécurité. Enfin, l’évolution de la technicité fait que, aujourd’hui, bon nombre d’agents du SEG ont en maintenance préventive et corrective des installations des années 1960 jusqu’aux postes informatiques de dernière génération.

LA FORMATION EN PANNE

Alors que de nouvelles technologies telles qu’Argos sont déployées, les formations, y compris pour le perfectionnement, ne sont toujours pas à la hauteur. De plus, les stages sous-traités à la filiale Sferis sont de mauvaise qualité et ne répondent pas aux attentes.
Ce manque de formation entraîne un manque de maîtrise et des difficultés pour les cheminots lors des interventions. Ces difficultés se reportent aussi sur l’encadrement dans son rôle d’appui technique lors d’interventions complexes. Pour la CGT, la Direction doit mettre les moyens pour que les cheminots ne rencontrent aucunes difficultés dans l’exercice de leur métier.

RECONNAÎTRE LE SAVOIR-FAIRE ET LES QUALIFICATIONS

Face à ce constat, les cheminots du service électrique dénoncent l’absence de prise en compte de la technicité de leur métier. Alors qu’ils débutent leur carrière à la classe 2, après une formation initiale d’un an, certains sont bloqués pendant des années sur la classe 3 avant d’évoluer sur la classe 4.

Face à cette situation dégradée dans les services électriques, la CGT est force de proposition et revendique :

  • le recrutement de 400 agents ;
  • une augmentation du nombre de postes du collège maîtrise dans les collectifs ;
  • une meilleure prise en compte de la technicité avec des parcours professionnels accélérés (classe 3 dès la fin de la formation, classe 4 dans un délai court) ;
  • des formations comportant tous les modules et permettant à un agent du SEG de maîtriser l’ensemble des techniques, tant en maintenance préventive que corrective ;
  • la réalisation annuelle de formations de perfectionnement ;
  • le respect des périodicités d’astreinte minimales : l’astreinte ne peut être en deçà d’une semaine sur trois ;
  • une astreinte montée en double, avec un nouvel embauché, afin de pourvoir à sa formation et de favoriser le transfert des compétences.

 

Aujourd’hui, si la Direction ne devait prendre aucunes mesures concrètes afin de répondre aux nombreuses tensions, elle devra affronter la colère des cheminots.

AUJOURD’HUI,
LES CHEMINOTS DU SEG
ATTENDENT DE LA DIRECTION
DES ACTES FORTS !

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FORTES CHALEURS : DES MESURES IMMÉDIATES DOIVENT ÊTRE PRISES !

| Actions

Les périodes de fortes chaleurs ont débuté.
L’exposition des cheminots à celles-ci peut entraîner de graves conséquences pour leur santé.
La CGT met en demeure la direction !
Elle lui rappelle son obligation de prévention afin de protéger les cheminots.
Elle invite l’ensemble des cheminots à refuser d’être exposés à ce risque et à rapidement contacter leur syndicat CGT.

Toutes les études s’accordent pour affirmer que l’exposition à la chaleur est dangereuse.

Pourtant, certaines directions ne prennent pas les mesures nécessaires pour protéger les cheminots.

DES RISQUES POUR LA SANTÉ ET POUR LA SÉCURITÉ

Les risques principaux sont le coup de chaleur et la déshydratation.

Mais la chaleur peut également agir comme déclencheur ou facteur aggravant de pathologies cardiorespiratoires, rénales, endocriniennes…

De plus, la dégradation des conditions de travail pèse sur la sécurité des circulations et des cheminots (perte de vigilance, fatigue accrue…). Elle peut donc être à l’origine d’accident de travail et/ou ferroviaire.

DES OBLIGATIONS RENFORCÉES

Pour la CGT, la prévention la plus efficace consiste à éviter ou du moins à limiter l’exposition à la chaleur.

La direction doit modifier et adapter l’organisation du travail, les locaux et les matériels (augmentation de la fréquence des pauses, limitation du travail physique, rotation des tâches, organisation des horaires, zones de repos climatisées, ventilation, équipement engins moteurs …).

Un nouveau décret du 27 mai 2025 sur la protection des travailleurs face à la chaleur renforce cette obligation.

La CGT revendique également la création de Comités de Proximité Santé-Sécurité et Conditions de Travail (CP-SSCT) afin de définir les risques et la mise en place de véritables mesures de prévention.

DES MOYENS POUR AGIR ET SE PROTÉGER Si la direction ne prend pas les mesures nécessaires pour préserver leur santé, les cheminots peuvent et doivent :

  •  Exercer leur droit de retrait : lorsqu’un cheminot estime être confronté à un « danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé », il peut se retirer de son poste sans crainte de sanction.
  • Contacter le syndicat de site CGT qui les conseillera et les accompagnera dans les démarches à réaliser.

Comme des milliers de cheminots, informez-vous dans les syndicats de site CGT et rejoignez-nous pour défendre vos droits et en gagner de nouveaux !

Le 23 juin 2025 devant le ministère des transports à 12h30, tous mobilisés pour le service public ferroviaire.

 

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ODICEO L’OUTIL NUMÉRIQUE DE TROP ?

| Traction

Le 12 juin dernier a eu lieu un premier groupe de travail sur ODICEO.
Ce projet de SNCF Réseau vise à dématérialiser les ordres transmis chaque jour entre les agents circulation et les conducteurs sur RFN (35 000 ordres par an).
Ce projet qui date de 2018 n’a jamais vu le jour pour des raisons techniques et de fiabilité.
Les nouvelles règles européennes (STI) imposent désormais cette dématérialisation pour faciliter l’interopérabilité entre pays membres à partir de juin 2026.

→ ODICEO sous le vernis de la technologie

La Direction s’appuie sur une expérimentation inachevée dans des régions tests avec un échantillon de seulement 24 ordres transmis numériquement en opérationnel pour déployer son outil.

Pour la CGT, si la probabilité d’erreur semble être infime lors de la transcription de l’ordre numérique, des zones de fragilité persistent notamment dans les modalités de transmission avec la réception d’un code d’activation ou lors de relèves de conducteurs avec un ordre en cours.

L’absence de couverture réseau, la panne GSMR et autres faillites du réseau doivent également être prises en compte. La Direction assure qu’elle lèvera toutes ces zones d’ombre.

À partir de juin 2026, ODICEO sera déployé sur Sirius Next, espérons que celui-ci fonctionne de manière optimum ! Une version ODICEO mobile via l’application ARES sera également mise en oeuvre comme solution de secours.

→ ODICEO un outil de surveillance sous couvert d’assistance

Pour la CGT, ODICEO est un système de surveillance continue. Chaque utilisation de l’outil par le conducteur sera enregistrée : vitesse, temps de réponse, respect des recommandations, comportement de conduite.

Pour la CGT, c’est une boîte noire permanente au service d’une logique managériale fondée sur le pilotage par les données.

→ ODICEO c’est la déqualification du métier et la standardisation des compétences

En retranscrivant l’ordre reçu directement sur la courbe de vitesse de SIRUS NEXT, l’outil finit par se substituer à la prise de décision humaine et à la mise en oeuvre de geste métier. Ce n’est plus le conducteur qui maîtrise son train, c’est l’algorithme qui dicte le comportement. Pour la CGT, le conducteur est progressivement dépossédé de ses savoir-faire.

On passe d’un métier fondé sur la responsabilité, la vigilance et l’expertise, à une fonction d’opérateur exécutant, bridé et surveillé.

ODICEO ajoute une couche d’interactions numériques à la conduite

En rajoutant des notifications en temps réel, des consignes à valider, des graphiques et courbes à interpréter, cette application crée une charge cognitive supplémentaire qui accroît le stress et nuit à la sécurité ferroviaire.

La CGT alerte sur les risques psychosociaux liés à l’accumulation d’outils numériques. ODICEO repose sur des supports numériques mobiles et des logiques complexes.

Aussi, la CGT a demandé à l’issue de ce groupe de travail la mise en place d’une formation adaptée, volontaire et valorisée.

Pour la CGT, le numérique doit être vecteur de progrès social et d’émancipation et non une source de contraintes. Le cheminot doit être formé et informé de son utilisation.

La CGT revendique 5 journées de formation continue par an.

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LE FINANCEMENT DU RÉSEAU A UN IMPACT DIRECT SUR NOTRE TRAVAIL !

Appel au rassemblement du 23 juin 2025

| Équipement

La conférence de financement lancée par le gouvernement le 5 mai dernier est censée trouver des solutions pour régénérer le réseau ferroviaire existant. Dans le même temps, la situation des cheminots en charge de la maintenance et des travaux devient extrêmement difficile. La CGT a des propositions et appelle au rassemblement le 23 juin prochain, devant le ministère des Transports !

UN CONSTAT SANS APPEL !

Alors que les audits de 2005 et 2011 confirmaient le désengagement de l’État entraînant la fermeture de 8 000 kilomètres de lignes en 17 ans, les premiers constats de cette conférence ne sont pas si différents puisqu’ils mettent en évidence que, en l’absence de solution, le réseau ferroviaire pourrait être amputé de 4 000 kilomètres de lignes supplémentaires d’ici à 2030.

En effet, malgré des efforts d’investissements générés grâce à la productivité des cheminot·e·s ces dernières années, une grande partie du réseau continue de se dégrader. Sa consistance et son unicité ont également été fragilisées par une vente à la découpe rendue possible, entre autres, grâce à la loi LOM.

Cette situation dramatique du réseau ferroviaire, les cheminot·e·s de l’Équipement ne la connaissent que trop bien. Ils et elles subissent depuis des années l’austérité budgétaire et les réductions des effectifs et de la formation, l’élargissement de leur périmètre d’intervention et la dégradation de leurs conditions de travail.

Sous couvert de recherche de « gains de productivité », l’augmentation de la sous-traitance, qui a évolué vers une logique d’externalisation « clefs en main », apporte moins de sécurité, moins de qualité et un surcoût conséquent.

IMPOSONS D’AUTRES SOLUTIONS !

La Fédération CGT des cheminots n’a de cesse de porter la question du finance-ment du ferroviaire, et ce depuis des années. C’est d’ailleurs une nouvelle réforme que nous demandons. Elle doit permettre le retour à une entreprise publique et intégrée.

La politique du renoncement de maintenance et des insuffisances d’investis-sements entraîne une augmentation des ralentissements, avec parfois des fermetures de lignes et le report modal sur la route.

L’augmentation de la sous-traitance et la baisse des moyens humains et financiers ne permettent plus la réactivité nécessaire en cas d’incidents ou d’accidents.

C’est en ce sens que la Fédération CGT des cheminots exige :

  • la maîtrise publique de l’infrastructure ferroviaire ;
  • un financement public national des infrastructures par un pôle Financier public et des subventions publiques ;
  • la fin de la règle d’or, issue des réformes de 2014 et 2018 ;
  • le recrutement de 9 000 cheminots de tous métiers.

La Fédération CGT des cheminots appelle à participer massivement au rassemblement unitaire de l’ensemble des fédérations le 23 juin prochain, devant le ministère des Transports.

Les cheminots de l’Équipement doivent prendre toute la place qui leur revient pour aller chercher un autre financement du système ferroviaire, mais également remettre sur le devant de la scène l’avenir du transport de marchandises par rail et public.

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LA DIRECTION VEUT L’ÉTEINDRE, NOUS, ON LA DÉFEND !

Tract unitaire

| Les conditions sociales

La direction annonce la réduction du financement destiné à l’action sociale SNCF.

Ce sont les services sociaux et les prestations de tous les cheminots qui sont menacés à très courte échéance.

Les fédérations CGT cheminots, UNSA-Ferroviaire et Sud-Rail ont déclenché une alerte sociale.

Dans ce cadre, une réunion de concertation avec la direction s’est tenue le 11 juin 2025.

La CGT Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire et SUD-Rail ont dénoncé la réduction des moyens consacrés à l’action sociale SNCF. Elles proposent de développer ce service essentiel pour les cheminots statutaires, contractuels et retraités et non d’en faire une action sociale d’entreprise aux ordres du groupe SNCF.

Prétextant que les cheminots n’expriment pas suffisamment leurs besoins, la direction a décidé de réduire la dotation de 1,1 % à 0,82 % de la masse salariale : un rabotage de plus de 20 millions d’euros.

Dans le même temps, elle n’a jamais cessé de rejeter les propositions faites par la CGT, l’UNSA-Ferroviaire et SUD-Rail afin de mettre en place de nouvelles prestations pour répondre aux besoins des cheminots.

Une réduction de moyens qui, si elle est appliquée, aura des conséquences sur les effectifs de l’action sociale SNCF ainsi que sur les prestations ou services auxquels tous les cheminots peuvent prétendre.

L’action sociale SNCF et le FASS (Fonds d’Action Sociale et Sanitaire) permettent aujourd’hui à tous les cheminots actifs et retraités de bénéficier d’un réseau de professionnels des services médicaux et sociaux (Assistants sociaux, Conseillers en Économie Sociale et Familiale, Éducateurs, Psychologues, Psychomotriciens Ergothérapeutes…) de prestations financières spécifiques.

Avec la suppression de structures de l’action sociale et des fonctions RH en proximité, les cheminots ne sont pas suffisamment informés pour exprimer leurs besoins réels ou difficultés.

La réduction de près de la moitié des effectifs de l’action sociale en moins de 10 ans a conduit à des difficultés croissantes pour répondre aux demandes des cheminots et à une dégradation des conditions de travail.

À l’issue de la réunion de concertation, la direction du GPU SNCF maintient sa trajectoire destructrice.
CGT, UNSA et SUD-Rail réaffirment la nécessité de développer les services de l’action sociale SNCF et son financement, notamment par :

  • Le recrutement massif et l’augmentation des effectifs des professionnels de l’action sociale SNCF,
  • La proximité avec le maintien des centres d’action Social existants et la création de structures,
  • Des prestations et de services qui répondent aux nouveaux besoins des cheminots,
  • L’amélioration de l’information par la mise en place de cheminots des fonctions RH en proximité.

La CGT Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire et SUD-Rail invitent tous les cheminots à s’emparer du sujet et à en débattre dans les lieux de travail. Dans l’unité la plus large, elles proposeront de construire les mobilisations nécessaires pour inverser la vapeur.

L’ACTION SOCIALE APPARTIENT À TOUS LES CHEMINOTS
ENSEMBLE, REFUSONS SA LIQUIDATION ET GAGNONS DE NOUVEAUX DROITS !

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EXIGEONS DES FINANCEMENTS POUR LE FERROVIAIRE !

Communiqué unitaire

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EXIGEONS DES FINANCEMENTS POUR LE FERROVIAIRE !

La conférence gouvernementale de financement des infrastructures de transport, dénommée : « Ambition France Transports », s’est ouverte le 5 mai 2025, elle prendra fin mi-juillet !

C’est un moment crucial pour l’avenir de notre système ferroviaire.

Pourquoi ?

Les enjeux sont connus, les chiffres sont posés : il faut trouver 2 milliards d’euros de financement supplémentaires d’ici 2027 pour pouvoir entretenir, régénérer, moderniser le réseau ferroviaire structurant et encore plus si on compte les lignes de desserte fine du territoire.

Il ne s’agit pas de créer de nouvelles lignes ou d’étendre le réseau. Non, il s’agit de maintenir le réseau tel qu’il existe avec des critères de performance équivalents et nécessaire au développement de notre outil de travail.

Le financement du réseau est une question de bien et de destin commun mais aussi une des principales réponses au respect des engagements en termes de réduction des gaz à effet de serre.

Le réseau est l’élément socle du ferroviaire. Un réseau qui se dégrade, ce sont des ralentissements, des fermetures de lignes, des circulations supprimées et un emploi cheminot en décroissance.

Sans solutions, nous serons toutes et tous impactés !

Sans financement supplémentaire, le réseau se dégradera, la sécurité, la production seront mis en cause. Directement, les conditions de travail et les emplois de cheminots seront menacés.
La conférence de financement « Ambition France Transports » est censée apporter des réponses au défi du financement du réseau et garantir l’avenir du ferroviaire, nous ne devons pas laisser les patrons décider pour nous !

Mobilisons-nous pour peser sur les débats !

Le risque est clair : si nous ne sommes pas entendus, le ferroviaire devra se contenter de promesses !
Et pourtant, plus de train, c’est bon pour l’environnement, bon pour la sécurité, pour l’aménagement du territoire et pour les emplois.
Alors que les débats pilotés par le gouvernement au sein de la conférence « Ambition France Transports » n’hésitent pas à aller vers des pistes d’investissements privés concernant le ferroviaire public, il est urgent de se faire entendre et d’imposer notre vision d’un développement à la hauteur des enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux !

Pour la défense du service public ferroviaire et l’avenir de nos emplois, toutes et tous mobilisés le 23 juin devant le ministère des Transports à 12h30 !
Paris, le 17 juin 2024

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LE TEMPS DE L’INDIGNATION EST FINI IL FAUT DES ACTES !

Situation Proche et Moyen-Orient

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Les habitants de l’enclave palestinienne subissent depuis plus de 600 jours des bombardements, des déplacements forcés et une famine imposée aux civils. L’extrême droite de Benyamin NETANYAHOU met en oeuvre, au fil des déclarations et sans complexes, des actes génocidaires avec le silence complice d’une partie des décideurs et sous le regard passif de la communauté internationale.

Depuis 19 mois, le nombre de victimes ne cesse d’augmenter et parmi elles, un nombre dramatique d’enfants. À Gaza et selon l’UNICEF, 54 607 personnes ont été tuées, dont 15 613 enfants, 125 341 personnes ont été blessées, dont 34 173 enfants et 11 200 autres étaient portées disparues et seraient probablement sous les décombres. 95 % des écoles ont été endommagées.

Pour la CGT, la France doit agir en sanctionnant l’État d’Israël et reconnaître l’État de Palestine comme 149 États l’ont déjà fait. Il faut stopper cette barbarie et mettre en place une paix durable.

Les dirigeants européens ont les moyens d’agir comme ils l’ont fait à d’autres occasions. Ils doivent prendre leurs responsabilités au regard du droit international et mettre tout en œuvre pour stopper l’intolérable agonie du peuple palestinien en imposant un cessez-le-feu immédiat à Gaza sans condition et permanent. Ils doivent aussi imposer la reprise immédiate de l’aide humanitaire et l’ouverture des points de passage aux équipes de secours et aux journalistes.

La Fédération CGT des Cheminots appelle les décideurs français et européens à aller au-delà des déclarations d’indignation et à agir immédiatement pour :

  • La suspension de l’accord d’association UE – Israël.
  • Un arrêt de fourniture d’armes et de matériel militaire à Israël.
  • L’application de la résolution des Nations-Unies du 18 septembre 2024, pour mettre fin à l’occupation du territoire palestinien, à la colonisation et à l’apartheid.
  • Un soutien à la Cour pénale internationale et à la Cour internationale de justice pour le respect de leurs décisions visant notamment à mettre fin aux exactions du gouvernement israélien qui participent des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et risque de génocide.
  • La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et de tous les otages israéliens détenus par les groupes armés palestiniens.
  • La reconnaissance de l’État de Palestine dans le cadre du droit à autodétermination du peuple palestinien.
  • La construction d’un avenir de paix entre Palestiniens et Israéliens fondé sur l’égalité des droits.

À chaque conflit armé et quelles qu’en soient les raisons, ce sont systématiquement les peuples qui souffrent.

La Fédération CGT des Cheminots, fidèle à sa tradition internationaliste et pacifiste, continuera de s’engager pour la paix partout sur le globe, comme elle le fait pour la Palestine.

En cela, elle salue fièrement la décision héroïque de nos camarades dockers et portuaires du port de Marseille-Fos, sous l’impulsion du syndicat CGT, d’avoir refusé de charger un container de pièces de fusils mitrailleurs à destination d’Israël.

Par ailleurs, l’escalade militaire et meurtrière de ces derniers jours et dernières heures dans la région doit cesser. Chaque victime civile est une victime de trop, d’où que viennent les missiles.

On le voit, des initiatives se démultiplient partout en France mais également ailleurs dans le monde, y compris en Israël, ou une partie non négligeable du peuple dénonce, en participant à des manifestations significatives, les dérives autoritaires, réactionnaires et meurtrières de l’extrême droite au pouvoir.

La Fédération CGT des Cheminots se félicite de la participation massive aux manifestations qui se sont tenues samedi 14 juin, sur l’ensemble du territoire. Elle appelle toutes celles et ceux qui militent pour une paix durable, pour l’amitié et la fraternité entre les peuples, pour la possibilité d’un avenir apaisé entre les peuples palestiniens et israéliens, fondé sur une solution à deux États, à participer à toutes les prochaines initiatives allant dans ce sens.

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La vraie info - Le JT des cheminots

Dans les médias

23 mai 2025

Matthieu Bolle-Reddat, Conducteur de trains à Paris, Membre du secrétariat du Syndicat CGT des cheminots de Versailles

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