Fédération CGT des Cheminots


LA DIRECTION SNCF A-T-ELLE PERDU LA TÊTE ?

Risque psychosocial

| Espace presse

Le 30 novembre 2017, un agent travaillant dans les postes d’aiguillage sur la région des Pays de Loire, a tenté de mettre fin à ses jours en s’intoxiquant à l’aide de bouteilles de gaz.
La direction souhaite le sanctionner.

Une explosion accidentelle l’a empêché d’aller au bout de cet acte désespéré, lui causant toutefois de graves brûlures aux mains et au visage.

La direction a envisagé dans un 1er temps de déposer plainte contre cet agent pour destruction de matériel.

Face à la pression de la CGT et des cheminots, la direction a abandonné cette piste mais a décidé d’engager une procédure disciplinaire interne !

Ainsi, le 09 février 2018, dans le cadre de l’entretien préalable à sanction, elle menaçait cet agent de 12 jours de mise à pied et d’une mutation disciplinaire !

La Fédération CGT des cheminots a engagé une démarche de concertation immédiate auprès du président Pépy qui, à ce jour, n’a pas dénié répondre.

La direction doit revenir à la raison, sans délai !

La Fédération CGT des cheminots réaffirme qu’elle n’acceptera pas une décision arbitraire impensable, inacceptable qui dépasse l’entendement.

Si d’aventure, la direction devait persister dans cette posture, la Fédération CGT prendrait ses responsabilités, y compris en appelant à l’intervention des cheminots.

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LE COMPTE N’Y EST PAS, AMPLIFIONS LA MOBILISATION !

Appel à la grève à l'Équipement

| Équipement

Depuis plusieurs mois, les cheminot·e·s des SEG, à l’appel de la CGT, se mobilisent pour exiger la reconnaissance de la technicité de leur métier. La Direction n’a jamais pris le soin de répondre aux revendications, préférant laisser s’enliser les conflits dans les établissements. Elle n’a pas non plus tenu compte des mobilisations des 19 novembre et 1er décembre derniers.
Ce n’est pas sérieux !

Si les dernières discussions ont permis des avancées, celles-ci sont jugées insuffisantes par les grévistes. Il est temps d’élargir et renforcer le rapport de force !
La Direction assure sur le terrain que la CGT a validé ses propositions.

C’est une grossière opération de propagande patronale !

LA RÉALITÉ : LE COMPTE N’Y EST PAS !

Les cheminot·e·s de l’Équipement exigent :

  • l’augmentation pérenne de la prime de travail pour tous les cheminot·e·s de la filière Équipement et la création d’une prime de base garantie pour tous les agent·e·s, statutaires et contractuel·le·s ;
  • la réalisation de tous les recrutements prévus aux budgets 2024 et 2025, avec la prise en compte des besoins en UTM ;
  • la revalorisation des indemnités d’astreinte aux taux A et B et du RS ;
  • l’accélération du passage à la classe 4, au bout de 7 ans maximum ;
  • la reconnaissance de la pénibilité pour tous les agent·e·s assurant l’astreinte, y compris les dirigeants d’astreinte, surveillants travaux et agents télécoms ;
  • l’abandon du projet Agur et le renforcement des effectifs GU et RH dans les établissements ;
  • un moratoire sur les réorganisations visant à fusionner les équipes ;
  • la réinternalisation des charges de travail.

Face au ras-le-bol exprimé par toute une filière, la Fédération CGT des cheminots dépose un préavis de grève illimité dès le 22 décembre 0 heure, selon la modalité de 59’ avant la fin de service.

Pour gagner, la CGT appelle tous les agent·e·s de l’Équipement à s’organiser et amplifier partout le rapport de force par la grève et à décider collectivement dans les assemblées générales des suites à donner au mouvement !

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CHEMINOT·E·S ENCADRANT·E·S, TOUTES ET TOUS UNIS DANS LA LUTTE ET DANS LA GRÈVE !

| Équipement

La Direction tente d’instrumentaliser les cheminot·e·s de l’encadrement, en leur demandant notamment de remplacer les grévistes lors du conflit en cours au service électrique général (SEG), qui aujourd’hui s’élargit à tous les métiers de l’Équipement.

Pour l’UFCM-CGT, il est hors de question que l’entreprise exploite les encadrant·e·s pour servir ses desseins, qui plus est en mettant en danger leur sécurité et le service public ferroviaire !

La Direction, aux abois, cherche par tous les moyens à endiguer la lutte exemplaire des cheminot·e·s du SEG. Portée par une détermination sans faille, celle-ci s’étend désormais à l’ensemble des métiers de l’Équipement. Pour tenter de la freiner, la Direction choisit la division en opposant les cheminot·e·s les uns aux autres, en mettant la pression sur les encadrant·e·s afin qu’ils remplacent les grévistes, en plus de pallier le manque d’effectifs en situation normale !

La réalité vécue sur le terrain par l’encadrement est pourtant implacable : périmètres d’intervention toujours plus vastes, sous-effectifs permanents, explosion du temps de travail, négation du droit à la déconnexion et de la pénibilité, délégation de responsabilité sans moyens pour bien travailler, aucune reconnaissance de la technicité des métiers par le salaire et les parcours professionnels… À cela s’ajoutent les réorganisations incessantes !

La mobilisation par la grève des encadrant·e·s est nécessaire pour obtenir des embauches, gagner une reconnaissance de la technicité des métiers Équipement par le salaire et les parcours professionnels, ainsi qu’une reconnaissance de la pénibilité pour les métiers de l’encadrement !

L’UFCM-CGT refuse que les encadrant·e·s soient utilisés hors de leurs compétences et dévoyés à l’accomplissement de tâches pour intervenir en remplacement de cheminot·e·s grévistes ! Souvenons-nous de Brétigny : la seule personne physique renvoyée devant le tribunal a été l’encadrant de proximité qui a fait les dernières vérifications des voies, pour cause de manque d’effectif !

En outre, le GRH00924 stipule que personne ne peut être affecté à des missions sans les habilitations, les formations et les aptitudes nécessaires. L’encadrement n’a donc pas à s’exposer aux risques dont l’employeur cherche à se débarrasser !

FACE AUX TENTATIVES DE DIVISIONS, RESTONS TOUTES ET TOUS SOUDÉS !

Les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) sont des salarié·e·s comme les autres, pas une variable d’ajustement ni les relais des politiques mortifères de l’entreprise ! La Direction essaie de reporter sur les encadrant·e·s de proximité ses choix politiques désastreux et les conséquences de la grève. Cette basse manœuvre a pour but de casser les collectifs de travail et la solidarité entre cheminot·e·s.

La situation intolérable dans laquelle se trouve aujourd’hui le service public ferroviaire met en danger la santé physique et mentale de tout le personnel : l’exercice du droit de grève est notre outil pour matérialiser notre refus de cette situation et élever le rapport de force pour gagner des droits nouveaux, collectifs et opposables !

La CGT et son UFCM revendiquent :

  • l’augmentation pérenne de la prime de travail pour tous les cheminot·e·s de la filière Équipement et la création d’une prime de base garantie pour tous les agent·e·s, statutaires et contractuel·le·s ;
  • la réalisation de tous les recrutements prévus aux budgets 2024 et 2025, avec la prise en compte des besoins en UTM ;
  • des assistants de proximité réactifs pour les services nécessaires aux chemi-not·e·s et pour la production ;
  • la revalorisation des indemnités d’astreinte aux taux A et B et du RS ;
  • la reconnaissance de la pénibilité pour tous les agent·e·s qui tiennent l’astreinte, y compris l’encadrement, surveillants travaux et agents télécoms ;
  • l’arrêt immédiat de toutes les réorganisations en cours, notamment du projet Agur ;
  • le renforcement des effectifs GU et RH dans les établissements ;
  • des parcours professionnels reconnaissant l’expérience, l’ancienneté, la technicité des métiers et les diplômes.

Après avoir été aux côtés des cheminot·e·s du SEG depuis le début du mouvement et construit collectivement les revendications en réponse à l’expression des besoins du plus grand nombre, la CGT et son UFCM ont déposé un préavis de grève illimitée à compter du 22 décembre 2025 0 heure, selon la modalité de 59 minutes avant la fin de service, couvrant l’ensemble du personnel de l’Équipement, y compris le personnel assurant l’astreinte ainsi que ceux appelés à les remplacer.

CHEMINOT·E·S ENCADRANT·E·S DE L’ÉQUIPEMENT,
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS
ET METTRE LA PRESSION POUR LES NAO DU 13 JANVIER 2026 !

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LA CGT APPELLE LES ASCT À FAIRE UNITÉ POUR DÉFENDRE NOTRE MÉTIER ET NOS DROITS !

| Trains

Les multiples restructurations opérées ces dernières années ont considérablement affecté le contenu du métier d’ASCT.
La Fédération CGT pointe plusieurs sujets qui imposent la construction d’un rapport de force de haut niveau. La prime de travail et l’organisation du travail ont déjà fait l’objet de discussions. Cependant, la réalité démontre que les réponses apportées ne sont pas à la hauteur des exigences. De plus, nous estimons que l’application du règlement STI OPE aura des conséquences néfastes pour l’avenir et la reconnaissance du métier, avec de premiers effets sur le contenu de la formation initiale. Enfin, la gestion des délogements et plus largement des conditions de RHR doit, au regard des enjeux, faire l’objet d’une défense par tous les ASCT.

STI OPE : UN OUTIL DE DUMPING SOCIAL

Sous couvert d’une évolution réglementaire européenne les compé-tences des cheminots en matière de sécurité, dont celle d’une majorité d’ASCT, ont été considérablement abaissées. l’essence de cette régle-mentation vise à faciliter l’ouverture à la concurrence en détricotant les contenus formation, sécurité et d’aptitude. Ainsi, c’est désormais aux entreprises ferroviaires de fixer les critères de reconnaissance. Au regard de ce bouleversement, la Fédération CGT est intervenue à plusieurs occasions afin que la Direction s’exprime sur ses choix en la matière. Cette dernière a été contrainte, lors de l’instance Métier Bord, d’être enfin plus précise.
Pour une majorité d’ASCT, les conséquences sont majeures sur leur quotidien :

  • la suppression de 95 % des textes réglementaires ;
  • le basculement des TES (tâches essentielles de sécurité) en TCS (tâches critiques de sécurité) ;
  • la disparition pour les ASCT des contenus formation et d’aptitude.

Concrètement :

  • les GCIF n’ont plus de formation ni de suivi sécurité ;
  • les ASCT TER accompagnant du matériel ACO et ne pratiquant plus de fonctions sécurité n’auront pas la formation complète pour les nouveaux embauchés et perdront la notion de TCS pour les autres ;
  • les ASCT Intercités opérant sur du matériel Oxygène perdront égale-ment les TCS.

Côté rémunération, cette baisse de compétences laisse planer la question du maintien du code prime 24 (déqualification du métier et perte des sujétions sécurité).

Enfin, concernant les visites médicales, tout agent ayant des TCS continuera à avoir une VAS médicale et psychologique. Pour les autres, la VAS sera réduite et se concentrera sur la recherche de stupéfiants et d’alcoolémie en complément de la VM traditionnelle.

Pour la CGT, c’est un abaissement de savoir-faire qui va encourager le dumping social dans le seul but de favoriser les nouveaux opérateurs ferroviaires. La Direction a le choix de fixer les critères et la responsabi-lité de protéger et de respecter le contenu des métiers des cheminots.

UNE FORMATION INITIALE ASCT À LA HAUTEUR DES ENJEUX DU MÉTIER

Pour la CGT, la formation initiale constitue le socle indispensable du professionnalisme des agents du service commercial trains. Elle garantit la sécurité ferroviaire, la sûreté, la protection des voyageurs et des cheminots ainsi que la qualité du service public.
Seulement, au fil des années, la Direction s’est efforcée de réduire drastiquement le contenu des formations « Premier Emploi » comme continues. Ces choix, dictés par le syndrome du moindre coût, ont été imposés en méprisant les phases d’apprentissage et de connaissance du système ferroviaire, le concept du risque calculé prenant le pas sur la raison et les boucles de rattrapage !
Mi-2025, la Direction a annoncé qu’elle travaillait sur une nouvelle mouture de la formation initiale des ASCT. Si des bilatérales ont été organisées afin « d’écouter » les organisations syndicales, force est de constater que ces rencontres n’ont pas permis d’être entendus… Enfin, n’écoutant que son slogan « Former au juste besoin et au bon moment ! », la Direction a mis en chantier une première cession début octobre.
La CGT s’oppose à cette vision et défend une formation solide et complète. Être ASCT, c’est bénéficier de :

  • une formation qualifiante et reconnue : chaque formation doit déboucher sur une qualification dans la grille CGT du NSTC (nouveau Statut du travail cheminot) ;
  • méthodes pédagogiques exigeantes :
    • en présentiel à 100 %, pas de e-learning ou visio substitutive,
    • avec alternance terrain encadrée par les CBORM, et une négociation autour du cahier des charges formation de la CGT ;
  • unicité du métier ASCT :
    • refus du cloisonnement des parcours et des activités des ASCT formés à toutes les lignes et à toutes les activités,
    • un examen final unique pour l’ensemble des ASCT ;
  • une architecture de formation complète et cohérente de 93 jours de formation en 8 phases successives :
    • immersion dans les métiers ferroviaires,
    • culture sécurité et service public,
    • campus : sécurité, sûreté, incendie, premiers secours, circulation ferroviaire, commercial…,
    • alternance terrain encadrée par les CBORM,
    • retour campus,
    • alternance terrain en autonomie,
    • consolidation sécurité,
    • validation unique nationale ;

Objectif CGT : garantir la maîtrise technique, humaine et réglementaire du métier dès l’examen final et remettre la sécurité ferroviaire au cœur du métier. La sécurité ne se délègue pas et exige :

  • une formation renforcée sur les risques ferroviaires ;
  • des retours d’expérience et études de cas ;
  • une autonomie progressive, jamais imposée.

Ce que la CGT exige concrètement, c’est :

  • une formation initiale complète et qualifiante ;
  • des exigences sécurité maintenues au plus haut niveau ;
  • une expertise service public intégrée au cursus ;
  • un accompagnement syndical en formation.

Pour un métier respecté, un seul métier ASCT ! une seule validation nationale !

PRIME DE TRAVAIL : ASCT CONTRACTUEL·LE·S COMME STATUTAIRES, UN SEUL MÉTIER, UNE SEULE PRIME, UNE SEULE LUTTE !
C’est sur les bases d’un réel savoir-faire que la Fédération CGT défend la reconnais-sance du métier. Sur l’impulsion de la CGT et d’un rapport de force important, le code prime 24 spécifique aux agents aux Trains a été créé. Depuis ces 25 dernières années, les revendications suivies d’actions CGT ont permis de revaloriser à plusieurs reprises notre prime de travail et d’y joindre un élément supplémentaire de rémunéra-tion (S2). Cette conquête propre aux ASCT s’est ouverte autant pour les contractuel·le·s que pour les statutaires. Les ASCT sont au coeur du service public ferroviaire et au coeur de la sécurité ferroviaire, avec leurs différents partenaires de sécurité. Ils sont les garant·e·s quotidiens de la sécurité ferroviaire, des voyageurs et du service public.

Pour la CGT, la prime de travail rémunère notre technicité, notre savoir-faire et nos responsabilités. La prime de travail est une indemnité liée à la présence et à la durée effective du temps de travail. Aussi, elle doit prendre en compte la complexité de notre métier. Pour la CGT Cheminots, la prime de travail doit être revalorisée de toute urgence ! Depuis 2021, la CGT propose un projet permettant de revaloriser et de refondre le mécanisme actuel.

Éléments de la prime de travail Ce que cela rémunère
EA – accompagnement train Journées relevées × taux journalier
AC – activité commerciale Heures effectives × taux horaire × coefficient
CR.S1 – commercial renforcé S1 Minutes de 6 h à 6 h 30 min × taux horaire
CR.S2 – commercial renforcé S2 Minutes au-delà de 6 h 30 min x taux horaire

RÉSULTAT : UN CALCUL ALÉATOIRE, PEU LISIBLE ET SOURCE D’INJUSTICES
Ne se satisfaisant pas du mécanisme actuel, la CGT Cheminots revendique la refonte de la prime de travail. Pour cela, la CGT Cheminots revendique :

  • la revalorisation, la sécurisation et la simplification pour tous les ASCT, contractuel·le·s et statutaires ;
  • la revalorisation immédiate pour tous les ASCT (contractuel·le·s et statutaires) par l’augmentation de l’élément EA de 21,59 €/jour à 32,14 euros, ceci permettant d’atteindre une prime de travail d’environ 820 euros (selon la position de rémuné-ration), dont 500 euros de base garantie ;
  • l’égalité de traitement : même prime de travail à toutes les activités, fondée sur un socle unique intégrant les missions de sécurité ;
  • un calcul juste et une lecture simple : déclenchement dès la première minute de travail, fusion des éléments sans perte (S1-S2) à partir de 6 heures de travail effectif sur le taux le plus élevé (6,71 euros à ce jour).

DÉLOGEMENTS ET CONDITIONS DE RHR : IL EST TEMPS D’AGIR !

La bonne santé physique et mentale des cheminots est un souci majeur et permanent de la Fédération CGT des cheminots. En ce sens, la qualité des repos hors résidence est scrupuleusement suivie en territoires par les militant·e·s CGT. Seulement, mois après mois, force est de constater que la situation se dégrade pour les ASCT et les ADC, des délogements de dernières minutes par manque de places Orféa entraînant des relogements à plusieurs dizaines de kilomètres. S’ajoutent à ces situations, l’abaissement voire la médiocrité de certaines conditions de RHR (climatisation en rade l’été, punaises de lit…). La récurrence des événements et leur gestion dégradent le quotidien des ASCT. Ils ont en outre des répercussions négatives sur la qualité des repos.

Avec l’amplification des problèmes rencontrés par les ASCT lors des RHR, la Fédération CGT des cheminots a exigé des mesures concrètes auprès de la Direction, mais celle-ci rechigne à mettre en oeuvre ses propres décisions.

La CGT revendique que les temps de trajets sur les RHR soient pris en compte dans le temps de travail et donc de modifier les journées de service en conséquence sans les dégrader !

Trois dates sont prévues avec la Direction : le 6 janvier concernant la prime de travail ; le 13 janvier avec la table ronde NAO ; et enfin courant janvier (pas de date précise à l’heure où nous écrivons ce texte) pour un échange avec la Direction sur les suites de la restitution de l’audit « Organisation du travail ». Il sera nécessaire de peser sur ces séquences afin de sauvegarder le contenu du métier, de conquérir de nouveaux droits et d’améliorer le quotidien de tous les ASCT. Aussi, à l’issue de ces rencontres, la Fédération CGT proposera d’agir.

Pour la CGT, il est nécessaire que TOUS les ASCT soient unis pour faire face à ces attaques. Aussi, la Fédération CGT des cheminots propose aux fédéra-tions Unsa, Sud-Rail et CFDT une rencontre afin de proposer et créer les bases permettant la construction d’une plate-forme commune ASCT.

La CGT, reste constante pour la défense des droits de TOUS les cheminots. Elle appelle les ASCT de toutes activités à débattre sur les enjeux de la période et de décider collectivement des suites à donner à nos mobilisations.

ENSEMBLE, NOUS SERONS PLUS FORTS !

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EIA : Les conseils de l’UFCM

| Maîtrise et cadres UFCM

L’Entretien Individuel d’Appréciation (EIA) est un moment crucial dans la vie des cheminot·e·s qui y sont soumis.

Pour l’UFCM-CGT, les objectifs doivent porter sur les moyens à disposition des cheminot·e·s pour bien travailler, être collectifs et partagés, en plaçant l’humain au cœur du service public ferroviaire !

Le management par objectifs est un stratagème patronal visant à faire adhérer les salarié·e·s aux « valeurs » de l’entreprise, inciter au culte du présentéisme et exiger une disponibilité quasi-permanente, le tout en individualisant les responsabilités au détriment des collectifs de travail. La confusion entre « obligation de moyens » et « obligation de résultats » conduit à une évaluation du salarié restreinte à la seule année écoulée, et subordonnée uniquement à l’atteinte d’objectifs qui finissent par primer sur la tenue du poste, contribuant ainsi à la perte de sens au travail.

Les objectifs irréalistes impactent gravement la santé physique et mentale des salarié·e·s. L’accroissement de la charge mentale, le manque de reconnaissance, la compétition entre cheminot·e·s ainsi que les risques de discrimination sont tout autant de causes qui peuvent conduire jusqu’au burn-out.

Les salarié·e·s, quelle que soit leur classe, n’ont qu’une obligation de moyens : ils doivent effectuer le travail qui leur est commandé afin de contribuer à l’objectif général, mais ne peuvent EN AUCUN CAS endosser de responsabilité personnelle si le résultat n’est pas atteint.

L’UFCM-CGT PRÉCONISE DE NÉGOCIER LES MOYENS NÉCESSAIRES POUR ATTEINDRE LES OBJECTIFS, DONC DE NE VALIDER QUE DES OBJECTIFS DE MOYENS !

Les encadrant·e·s, au même titre que l’ensemble des salarié·e·s, doivent pouvoir débattre et négocier avec leurs prescripteurs dans le but d’obtenir les moyens nécessaires à la production d’un service public ferroviaire de qualité.
Accepter des objectifs inatteignables, c’est aussi renoncer à les contester en cas de procédure disciplinaire, de remise en cause du poste ou d’incident !

DÉLÉGATION DE POUVOIR ET RESPONSABILITÉ JURIDIQUE : ATTENTION DANGER !

La délégation de pouvoir peut représenter un outil managérial visant à transférer des responsabilités, sans pour autant transférer un pouvoir décisionnel. Elle peut mettre en difficulté les encadrant·e·s, dans la mesure où ils doivent assumer les conséquences de la politique de l’entreprise, sans disposer des moyens suffisants pour effectuer leur travail de manière satisfaisante. Ce procédé dégrade les conditions de vie et de travail des Ictam en situation d’encadrement, renforçant la pression managériale et individualisant les responsabilités.
Les risques juridiques ne sont pas en reste, le délégataire pouvant être tenu responsable en cas d’accident, de supposé manquement ou d’infraction.

POUR L’UFCM-CGT, TOUTE DÉLÉGATION DE POUVOIR NE PEUT SE FAIRE QU’EN DESTINATION D’UN·E SALARIÉ·E DISPOSANT DES COMPÉTENCES, MOYENS ET AUTORITÉ NÉCESSAIRES ET DOIT ÊTRE CLAIREMENT DÉFINIE PAR ÉCRIT !

CHEMINOT·E·S CONTRACTUEL·LE·S : LA QUESTION DU SALAIRE

La mauvaise loi de 2018 éclatant la SNCF en SA et le volet classifications-rémunérations de la CCN de branche, ont durablement impacté le cadre social des cheminot·e·s et tenté de nous diviser, notamment en cassant les repères collectifs en termes de salaires. Pour les cheminot·e·s contractuel·le·s, le pourcentage de l’enveloppe dédiée aux augmentations de salaires est négocié chaque année lors des NAO, donc variable, et au final à la main de la direction. Cette enveloppe est ensuite répartie dans les établissements de façon très opaque et sans contrôle par les organisations syndicales. Il est donc nécessaire, lors de l’EIA, de formaliser par écrit toute demande de revalorisation salariale.

→ Indépendamment de l’EIA, la CGT et son UFCM invite tou·te·s les cheminot·e·s contractuel·le·s à rédiger une lettre de réclamation en exigeant les mêmes conditions salariales que les cheminot·e·s statutaires, et à la transmettre aux délégué·e·s de notation CGT afin de faire valoir les droits de l’ensemble des cheminot·e·s lors des commissions de notation !

Chaque cheminot·e, quel que soit son contrat, participe à la production du service public ferroviaire. Le salaire doit être transparent, équitable et fondé sur des critères objectifs : c’est dans ce cadre que la CGT et son UFCM, à travers la création d’un nouveau Statut du travail cheminot, revendiquent une grille unique des salaires pour l’ensemble des cheminot·e·s de la branche !

LORS DES EIA, EXIGEONS COLLECTIVEMENT :

  • Une charge de travail en cohérence avec la durée légale du travail (1 589h annuelles) ;
  • Une organisation de la production garantissant des conditions de vie et de travail de haut niveau ; Des appuis de proximité réactifs pour les services nécessaires aux cheminot·e·s ;
  • Des appuis techniques en proximité pour garantir la qualité du service public ferroviaire ;
  • Des moyens humains, matériels et financiers qui concourent à l’application de nos missions ;
  • Le respect d’un droit à la déconnexion garantissant les temps de repos ;
  • Une reconnaissance de la pénibilité pour les métiers de l’encadrement.

À NOTER :
La préparation de l’EIA sur Station C, c’est du temps de travail ! Elle doit se faire en service et avec les moyens matériels de l’entreprise. De plus, aucune disposition légale ni contractuelle n’oblige les cheminot·e·s à adhérer au contenu de son EIA.
L’UFCM-CGT invite les cheminot·e·s à préciser par écrit, pour chacun des items, dans les cases prévues à cet effet, les raisons qui amèneraient à cocher la case « NON » (objectifs inatteignables, commentaires sur le savoir-être…) ; ce qui est inscrit par le·la salarié·e ne peut être modifié sans son autorisation.
En outre, conformément à l’article 2.1 de l’accord PEDPP, l’EIA « est un rendez-vous annuel entre un manager et un salarié » : la direction ne peut donc pas être en supériorité numérique face à un·e cheminot·e lors de l’EIA.

TOUTES ET TOUS RASSEMBLÉ·E·S AVEC L’UFCM-CGT ! 

BÂTISSONS COLLECTIVEMENT UN SERVICE PUBLIC 
FERROVIAIRE DE QUALITÉ, À VISAGE HUMAIN 
ET TOURNÉ VERS LE PROGRÈS SOCIAL

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BRAQUAGE DE FONDS PUBLICS EN BANDE ORGANISÉE

Concurrence dans les services voyageurs

| Espace presse

Les libéraux sont unanimes et bien alignés pour défendre leur choix de société. Pourtant, l’expérience du fret aidant, les craintes exprimées par la Fédération CGT des cheminots se confirment.
Les cheminots en subissent les conséquences au quotidien dans leur travail ou dans leur vie, tout comme les usagers.
Et tous les citoyens passent à la caisse ! C’est ce que confirme le rapport d’expertise commandité par le CCGPF, à l’initiative de la Fédération CGT des cheminots.

POUR LES CONTRIBUABLES, LA NOTE EST SALÉE… ET CACHÉE !

+ 7,2 millions d’euros estimés versés pour les entreprises ayant répondu à un appel d’offres, sans avoir fait rouler un train.

+ 4,4 milliards d’euros : le morcellement des achats de rames impacte leur coût. En effet, la force d’un acheteur unique, la SNCF, permettait une vision des besoins sur plusieurs années pour les usines des constructeurs et un coût moindre d’achat.
Bilan : les Régions créent des sociétés publiques locales pour acheter les rames, construire de nouveaux ateliers ou même des voies ferrées, le tout en échappant aux règles de la commande publique.

700 millions d’euros d’investissement dans des nouveaux centres de maintenance. Si l’investissement est nécessaire pour améliorer l’entretien des rames, il ne s’agit parfois que de cadeaux pour l’entreprise remportant le marché ou de dédoublement de l’existant pour répondre au découpage des lignes.
Transferts de lignes aux Régions : ils entraînent un surcoût qui se rajoute aux investissements dans la régénération des lignes régionales. De plus, ils fragmentent le réseau ferré national. C’est pourquoi la Fédération CGT des cheminots rappelle que c’est sur l’État que doit reposer cette compétence et son financement, qui doit se matérialiser dans une loi de programmation des infrastructures des transports avec un fléchage identifié pour le ferroviaire (TICPE, nationalisation des autoroutes).

Un système informatique (SI), jusque-là unique et intégré, démantelé par les appels d’offres en Régions et la multiplication des coûts pour créer 15 nouveaux SI régionaux. La SNCF ne se positionne nulle part (sauf en Paca dans un groupement avec Capgemini). Et demain ? le transfert aussi des guichets et postes de vendeurs ?

POUR LES USAGERS, UN SERVICE PUBLIC NATIONAL DYNAMITÉ !

Le surcoût de la concurrence est reporté par les autorités organisa-trices (Régions et État) sur des économies de production et le prix des billets et abonnements :

  • 178 fermetures ou réductions d’horaires de guichet dans 4 Régions (Paca, Hauts-de-France, Grand Est et Nouvelle-Aquitaine),
  • hausses de 2,3 à 10 % du prix des billets et abonnements TER, en hausse et plus fortement que l’inflation.

Desserte grande vitesse des villes moyennes : malgré les supposés atouts de la concurrence qui allait irriguer tout le territoire, elle ne s’est positionnée que sur les axes les plus rentables (Paris-Lyon-Marseille) et sans dessertes des villes moyennes. C’est la péréquation des axes TGV qui est affaiblie par la concurrence tout en empêchant un développement de l’offre TGV sur ces dessertes.

Si les prix pratiqués par Trenitalia sont plus bas, c’est la conjugaison de la baisse du prix du péage (20 à 30 %) et du soutien du contribuable italien qui paie 44 euros par billet vendu quand la SA SNCF Voyageurs met 9 euros, soit 150 millions d’euros depuis son lancement pour chaque billet Ouigo Espagne vendu.
30 %, c’est la part moyenne du péage dans un billet TGV Inoui ou Ouigo. Les recettes par billet continuent de croître : + 4,02 % annuellement sur la période 2020-2024, au-delà de l’inflation (3,41 %).

ET DES CHEMINOTS PRESSURISÉS !

Celles et ceux qui produisent le service public sont directement impactés par leur « nouveau monde », que nous avons combattu et continuons à combattre :

  • 297 postes de vendeur impactés par les fermetures évoquées plus haut ;
  • un cadre social ratiboisé : une convention collective réduite au minimum et un cadeau en or au patronat du ferroviaire fait par les signataires de l’accord Classifications et Rémunérations. Descente des trains des ASCT, menace sur le régime roulant (titre 1) et montée à bord des sédentaires en sont les traductions immédiates ;
  • au sein du groupe SNCF aussi, avec des accords dont le champ d’application ne s’est pas élargi à ces filiales, confirmant que le dumping social est le moteur de la concurrence ;
  • une acceptation des transferts faibles qui repose essentiellement sur la volonté de continuer à « vivre et travailler au pays » ;
  • des réorganisations d’ampleur : Résonances à Réseau et Destination 2030 à Voyageurs pour adapter toute l’organisation, notamment sur l’emploi dans l’encadrement et les fonctions transverses, pour servir des « centres de profits ».

Sans surprise, ils nous ont menti et ils continuent !

L’exemple outre-Manche nous prouve que pour garantir une desserte ferroviaire de qualité et sûre, sans être un gouffre financier, la maîtrise publique est nécessaire.

Il est possible de mettre un terme à cette catastrophe annoncée. Gagnons :

  • la reconstruction d’une entreprise publique unique et intégrée, desservant tout le territoire, la SNCF ;
  • une loi de financement pluriannuelle permettant le maintien et l’entretien du réseau ferré national ;
  • un nouveau Statut du travail cheminot garantissant des droits de haut niveau pour notre quotidien, dans la vie et dans le travail.

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UN CONFLIT QUI COMPTE !

SEG

| Équipement

Depuis des mois, les cheminots, avec la CGT, ne cessent d’alerter la Direction. Après des victoires locales, aujourd’hui, les lignes bougent enfin au national !

Les préavis de grève et les chiffres de grévistes sur la quasi-totalité du territoire sont un signe fort du conflit en cours. À la fois attentifs et lucides, les cheminots sont surtout en attente de réponses concrètes, que les premières rencontres n’avaient jusqu’alors pas permises.

UNE DIRECTION CONTRAINTE D’ACTER DES MESURES !

La reconnaissance du métier SEG, et plus largement de tous les métiers de l’Équipement, doit aujourd’hui connaître une évolution. La Direction a toujours privilégié les éléments variables de rémunération non liquidables pour la retraite et non pérennes plutôt que des augmentations de salaire.

La prime de travail, quant à elle, n’est perçue que par les cheminots au statut. Cette différence entre cheminots n’est pas acceptable. C’est pourquoi la CGT porte la nécessité d’une prime de base garantie pour tous les cheminots.

Face à l’expression du rapport de force, la Direction acte enfin, dans un relevé de conclusions établi ce jour, les points suivants.

  • Pour préparer l’avenir et travailler les compétences spécifiques au métier et les parcours professionnels sur le moyen terme et le long terme, il a été indiqué que l’entreprise lancerait un programme « Métier SE » dès janvier 2026. La réunion de lancement de la démarche est en cours de programmation dans la dernière semaine de janvier.
  • Dans ce programme, un travail sera engagé pour reconnaître la technicité et les spécificités des métiers. Ce programme sera évoqué en NAO et fera l’objet d’échanges tout au long de l’année 2026. Concernant l’emploi, la Direction acte qu’un suivi des recrutements soit organisé à la maille établissement par chaque DGIR.

ACCÉLÉRER LES PARCOURS PROFESSIONNELS ET RECONNAÎTRE LA PÉNIBILITÉ

La CGT a, tout au long du conflit, porté la nécessité d’accélérer les parcours professionnels et le déroulement de carrière. Concernant le passage à la classe 3, celui-ci ne doit pas être sous dictat managérial. Sur ce point, la Direction revient sur ses pas :

  • le passage à la classe 3 des agents SE sera accéléré à l’issue de la réussite de la formation HTM3 ; la nomination se fera après la tenue réussie de 3 cycles d’astreinte rémunérés et en autonomie.

Pour l’ensemble des cheminots, les parcours professionnels doivent être construits et permettre une évolution systématique à la classe 3 et au-delà. La promotion interne doit permettre la reconnaissance des savoir-faire acquis et l’expérience professionnelle.

Par exemple, pour le passage à la classe 4, la CGT revendique que le délai de séjour sur la classe 3 ne dépasse pas 7 ans. Pour les REQ, la classe 5 doit être accessible sur place. Là aussi, nous sommes contre tout acte managérial dans les décisions. La Direction propose 10 ans. Elle propose également :

  • de requalifier globalement 60 postes de la classe 3 vers la classe 4, soit 15 postes par DGIR/DZP, en y intégrant la mission de moniteur ;
  • de poursuivre cette démarche en 2027, avec la revalorisation de + 30 postes ainsi qu’en 2028 (+ 30 postes).

Pour la CGT, le mouvement enclenché est une étape qui doit se poursuivre dans la durée.

PÉNIBILITÉ : LES LIGNES BOUGENT !

Concernant la pénibilité, la Direction a acté dans un premier temps de futures discussions avec le Groupe, à l’occasion de tables rondes Pénibilité et Encadrement. Alors que seul l’encadrement était concerné, nous avons gagné que les télécoms et les surveillants de travaux soient également ajoutés.

UN CONFLIT QUI COMPTE !

Pour la CGT, la Direction prend enfin en compte la teneur des attentes légitimes des cheminots. Ce conflit exemplaire a permis de faire bouger les lignes. C’est à mettre au crédit de la mobilisation.

Pour la Fédération CGT des cheminots, une première étape a été franchie. Ces nouvelles annonces méritent d’être débattues dans les établissements avec les cheminots concernés afin de décider collectivement des suites à donner.

D’ores et déjà, il convient de mettre sous pression les NAO 2026, le 13 janvier prochain !

LA LUTTE PAIE !
JE REJOINS LA CGT

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APRÈS LES LOGEMENTS LIBRES, LES LOGEMENTS SOCIAUX ?

| Tract

Alors qu’une grosse partie de notre parc social a été bradé, ICF annonce la fusion des 4 entreprises sociales pour l’habitat (ESH) pour privilégier l’Île-de-France…

LE BRADAGE DU PATRIMOINE LIBRE

En 2018, la SNCF avait cédé, par l’intermédiaire de sa filiale ICF Habitat, pour 1,4 milliard d’euros, l’équivalent de 4 000 logements dits « libres » gérés jusque-là par ICF Novedis, à Vesta (Ampère Gestion, CDC Habitat et Swiss Life). La CGT avait dénoncé cette liquidation.

UN VRAI COUP DUR POUR LE LOGEMENT INTERMÉDIAIRE

Avec quatre cinquièmes de logement en moins, les cheminotes et cheminots concernés ont vu leur délai d’attribution augmenter. Les arguments avancés à l’époque étaient la vétusté du parc et les difficultés financières pour réhabiliter et mettre en qualité ces logements.

AU TOUR DU SOCIAL ?

Fin juin 2025, un rapport de l’Ancols (Agence nationale de contrôle du logement social) accable ICF La Sablière. Il remet en cause des choix douteux sur les réhabilitations sous-estimées, le manque de moyens pour un parc âgé de 51 ans en moyenne, le fait que 20 % du parc soit qualifié de passoire énergétique à cause d’une mauvaise anticipation de la décarbonation, une capacité d’autofinancement en dessous de la moyenne des bailleurs sociaux…

FUSION DES 4 ESH

C’est dans ce contexte qu’ICF Habitat vient d’annoncer la fusion d’ICF La Sablière, ICF Nord-Est, ICF Atlantique et ICF Sud-Est Méditerranée. Outre le fait de récupérer de la trésorerie essentiellement pour l’Île-de-France, des questions demeurent : aucunes informations sur les répercussions (gardiens et gardiennes gestionnaires…) ni sur les impacts directs et/ou indirects pour les locataires et leur famille (proximité, confort, service…).

DES CRAINTES LÉGITIMES POUR LES LOCATAIRES

Le système de réclamation actuel est défaillant : pas ou peu de réponses aux associations des locataires et des problèmes récurrents (squats, propreté, pannes, vétusté…).

LA NOTE VA ÊTRE SALÉE POUR LEURS REPRÉSENTANTS !

Alors que les élections des représentants des locataires sont prévues fin 2023 pour des millions de personnes, cette restructuration intervient juste avant le lancement de la campagne. Le nombre de sièges passerait de 12 à 3 et d’un périmètre de multirégional à national ! Alors que la dérogation d’être collecteur 1 % finit en 2026, il est urgent que la SNCF donne la latitude à sa filiale ICF Habitat de se doter d’une représentation locale des locataires. Même si les cheminots ne représentent qu’un tiers des locataires, il s’agit de leur patrimoine. Éloigner toujours un peu plus les lieux de décision n’a rien de bon pour personne ! Cette fusion, menée à marche forcée ne peut se faire en l’état :

  • pas ou peu d’informations aux représentants des cheminots,
  • pas ou peu d’informations aux représentants des locataires,
  • des gardiennes et gardiens en sous-effectif,
  • un éloignement conséquent du lieu de travail pour les cheminotes et cheminots.

La CGT appelle tous les cheminots locataires d’ICF à se rapprocher de leur syndicat CGT de proximité et des représentants des locataires afin de construire ensemble la riposte.

RIEN NE DOIT SE FAIRE SANS LA CONSULTATION DES CHEMINOTS
ET DE LEURS REPRÉSENTANTS, DES LOCATAIRES
ET DE LEURS REPRÉSENTANTS !
UN LOGEMENT POUR TOUS ?
TOUS POUR LE LOGEMENT !

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Cheminot·e·s, pas intérimaires !

Intérim à la Traction

| Traction

Jamais à court d’idées pour éparpiller l’activité ferroviaire de transport de voyageurs, la direction TER propose de créer sa propre société d’intérim de conducteurs de ligne.
Une délégation CGT a été reçue en bilatérale le 27 novembre et s’est opposée à la création de cette nouvelle société dédiée, qui n’est clairement pas une priorité et ne fait qu’alimenter la défiance des cheminot·e·s !

UNE BOÎTE D’INTÉRIM POUR QUOI FAIRE ?

Alors que SNCF Voyageurs est en train de se structurer et de se morceler en une multitude de filiales dédiées, elle crée également de ce fait les conditions de rigidifier sa production et la gestion des effectifs. Au lieu de chercher à mutualiser les ressources sur les bassins d’emploi et de répondre ainsi aux besoins de production, elle décide d’aller toujours plus loin dans la désimbrication et la régression sociale.

Puisque SNCF Voyageurs emploie aujourd’hui la quasi-totalité des conducteurs et conductrices de la branche ferroviaire, elle a pleinement la capacité d’assurer l’ensemble de ses trains sans avoir à recourir au travail temporaire et encore moins en rappelant des retraités. De plus des solutions existent déjà, telles que le recours aux conducteurs occasionnels, les pôles d’appui territoriaux ou encore la mise à disposition de personnel en application du GRH00337.

POUR LES CHEMINOT·E·S ET LA CGT, LES VRAIES PRIORITÉS SONT AILLEURS !

Pour rappel :

  • appliquer le cadre social dans les filiales déjà créées ;
  • refondre et revaloriser la prime de traction ;
  • assurer plus de moyens pour les formations ;
  • résoudre les problèmes de commande du personnel ;
  • traiter la question des lieux de RHR éloignés ;
  • revoir le temps contraint dans les journées de service (TT 23, 24, 25 et 26).

Pour la CGT, plutôt que de démultiplier les PME et instaurer la précarité, la Direction devrait au contraire agir concrètement tous les jours pour améliorer les conditions de travail des cheminot·e·s ainsi que la production ferroviaire.

LA CGT APPELLE LES ADC À ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE POUR CONTRER CE PROJET ET EXIGER DE RÉELLES AVANCÉES SUR LEURS REVENDICATIONS !

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PAR ICI LA MONNAIE !

Info Luttes

| Actions

Info Luttes

Les cheminotes et les cheminots se sont à nouveau mobilisé·es ce 2 décembre avec l’ensemble des salarié·es pour exiger un budget qui réponde aux attentes sociales en matière d’emploi, de protection sociale et de salaire, notamment. Il faut donner des prolongements à cette journée dans le ferroviaire.

L’ACTION DOIT S’ANCRER DANS LA DURÉE !

Depuis le 10 septembre, les salariés, les retraités, les privés d’emploi et la jeunesse ont exprimé à plusieurs reprises leur mécontentement quant à la trajectoire budgétaire tracée par les gouvernements successifs.

Pour la 1ère fois dans l’histoire de la 5ème république, le budget aura d’ailleurs été rejeté unanimement à l’Assemblée nationale, moins une voix.

Le parcours parlementaire se poursuit mais nous savons déjà, quelle qu’en soit l’issue, qu’aucun élément progressiste en faveur des salariés ne ressortira de la pièce de théâtre orchestrée depuis des mois. Il va ainsi de la « suspension » de la réforme des retraites qui ne correspond pas à la revendication majoritaire de nos concitoyens, à savoir : l’abrogation pure et simple !

IL FAUT DONC AUGMENTER LE RAPPORT DE FORCE POUR GAGNER ! CELA PASSE PAR LA MOBILISATION INTERPROFESSIONNELLE DANS CHACUNE DES ENTREPRISES !

STOP AUSTÉRITÉ DANS LE FERROVIAIRE !

Il y a aussi de l’argent dans notre champs professionnel ! La stratégie de l’austérité à tous les étages vise à habituer les cheminots à se serrer la ceinture, travailler pour produire des richesses qui ne leur reviennent pas et s’asseoir sur leurs conditions de travail !

C’EST NON !

Revendiquons :

  • L’arrêt du processus de filialisation et le maintien de tous les droits et garanties collectives des cheminots ;
  • La relance pérenne du fret public, l’exigence d’un repositionnement sur les 23 flux abandonnés, et l’étude des perspectives de développement ;
  • L’élaboration d’une loi de programmation pluriannuelle des infrastructures ferroviaires qui permette de flécher les investissements, garantir la régénération de l’ensemble du réseau ;
  • La révision de la trajectoire de l’emploi, en réhumanisant les gares et les trains, et en réinternalisant des charges de travail ;
  • La redistribution plus juste des richesses produites par les cheminotes et les cheminots, par une augmentation des salaires, permettant de reconnaître les qualifications et la technicité de nos métiers ;
  • Des mesures urgentes pour renforcer la sécurité ferroviaire et des personnels ;

DES RAISONS D’AGIR !

Les négociations annuelles obligatoires dans la branche ferroviaire et dans le GPU SNCF vont s’ouvrir. Bien que tardives selon la CGT, il faut tout de même les placer sous la pression des cheminotes et cheminots de toutes les entreprises de la branche afin de récupérer notre dû !

Dans la branche, le patronat ferroviaire a décidé de convoquer une 1ère réunion le 17 décembre.

Les évolutions salariales individuelles et collectives dans la branche ferroviaire sont corsetées dans un système contraint par la Rémunération Annuelle Garantie (RAG) issue de l’accord « rémunération/ classification ».

C’est pourquoi la CGT revendique une grille unique des salaires pour tous les cheminots quelle que soit leur entreprise ou la nature de leur contrat de travail. Nous la gagnerons toutes et tous si nous mettons la pression sur les directions d’entreprises de la branche ferroviaire ! Allons-y !

Au sein du GPU SNCF, les NAO se tiendront le 13 janvier.

La CGT revendique notamment :

  • La mise en place de la grille salariale unique pour tous les cheminots ;
  • Une augmentation générale des salaires ;
  • L’égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
  • La revalorisation des pensions ;
  • Un véritable 13ème mois pour tous les cheminots.
  • La revalorisation des primes de travail, de traction et l’équivalent pour les contractuels, sur la base d’une prime de base garantie pour tous.

Pour toutes ces raisons, la Fédération CGT entend mettre en débat, auprès de ses syndiqué·es et plus largement auprès de l’ensemble des cheminot·es la perspective d’une action nationale tous services !

ENSEMBLE, FAISONS PREUVE DE DETERMIN’ACTION !

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