Fédération CGT des Cheminots


DONNONS-NOUS LES MOYENS DE NOS AMBITIONS !

Ingénierie du Matériel

| Journée d'étude Ingénieries du 4 oct. 2022

L’ingénierie du Matériel est en souffrance. Pourtant, aux dires de ses dirigeants, les affaires sont florissantes. La charge de travail est bien présente, elle serait même en augmentation !

Alors, pourquoi tant de dysfonctionnements et de mal-être chez les agents et leur encadrement ? Et que pouvons-nous y faire ?

La CGT organise une journée d’étude le 4 octobre à Paris pour que les agents d’études se donnent un avenir.

Pour l’intérêt de la filière ferroviaire, la CGT défend l’entreprise unique et intégrée avec ses ingénieries (équipement et matériel). Le service public place en priorité la sécurité des circulations et apporte une égalité de traitement. C’est un gage d’efficacité industrielle (mutualisation du matériel roulant, retour d’expérience, fiabilisation, maîtrise technologique, planification industrielle, etc.). Le service public est l’outil pour une politique d’aménagement du territoire en phase avec les enjeux actuels (développement humain durable, énergétique etc.).

Les pôles ingénieries : un maillon non-dissociable de la chaîne de production

À ce titre, ils doivent jouir de moyens suffisants, tant en nombre d’emplois qu’en qualification, pour accomplir toutes les missions en qualité de prescripteur de règles de maintenance et de modernisation des matériels. Et c’est là où le bât blesse !

Le dogme de la financiarisation mis en oeuvre avec zèle par nos premiers dirigeants met à mal les fondements du contrat qui nous lie à la Nation.

La structuration actuelle de l’ingénierie du matériel : à refaire !

La restructuration des ingénieries Matériel en Clusters est un accompagnement de la gestion par produit réfléchie pour faciliter l’ouverture à la concurrence et l’implantation de nouveaux opérateurs ou de filiales SNCF.

La désorganisation actuelle ne permet pas d’identifier les donneurs d’ordre et les responsabilités. La direction, pour pallier cette déstructuration, met en place un système d’imputation complexe, de clients/fournisseurs, qui conduit les études vers une financiarisation en perdant l’objectif industriel.

La gestion par produit, parfois sur une même série de matériel, entraîne une règle de maintenance à plusieurs vitesses. Les « libéraux » européens allègent les STI (Spécification Technique Interopérabilité) et n’exigent rien en termes de maintenance. Cette dérégulation tend à alléger les normes… toujours dans l’objectif d’évacuer les « contraintes » et de favoriser l’implantation d’une concurrence au détriment de la sécurité de l’exploitation ferroviaire.

La CGT apporte une vision différente :

  1. L’expertise nationale du CIM, complétée par celle du laboratoire (l’AEF), sont essentielles pour préserver et développer des savoirs ferroviaires. Elles permettent l’appui technique, particulièrement pointu, des ingénieries d’établissement pour résoudre les problèmes techniques et apporter des connaissances via la formation. Elle structure les partenariats avec l’ingénierie de l’infrastructure et aussi avec les constructeurs (assembleurs et équipementiers).
  2. L’attachement des ingénieries à leur technicentre présente un double avantage :
    • Une proximité avec la production, en lien direct entre les besoins des sites de production et la recherche de réponse technique. Ce lien est indispensable à la planification des opérations et aux conditions de travail pour les agents de maintenance ;
    • Des passerelles qui permettent de construire des parcours professionnels sur les bassins d’emploi des établissements.

Pas d’ingénierie efficace sans agents qualifiés

La direction déroule son dogme : aujourd’hui, entre 25 et 30 % de la charge de travail est externalisée au prix d’une bureaucratie lourde et de gâchis liés à l’instabilité des emplois.

Pourquoi ? Afin de plagier le modèle de l’industrie pour qui une usine, sa production, sa masse salariale et ses emplois, doivent se soumettre au marché. Cela permet également de mieux la valoriser (vente aux fonds de pension, etc.). C’est une vision à court terme qui précarise le salariat (incompatible avec le temps ferroviaire : matériel amorti en 30 ou 40 ans).

Or, ce sont les emplois, leur qualification, qui permettent de conserver et de produire les savoir-faire.

Sur nos différents sites, près de 500 postes sont à pourvoir

Certes, une infime partie des prestataires apporte des connaissances qui n’existent pas dans l’entreprise, mais la majeure partie d’entre eux ne sont là que par la volonté de la direction de réduire l’emploi de cheminots.

La charge de travail étant pour la plupart pérenne : les connaissances apportées ont besoin d’intégrer l’entreprise. Nous revendiquons donc un plan de recrutement (interne et externe) de 600 emplois sur 6 ans (100 emplois par an). Les prestataires ont vocation à intégrer l’entreprise.

L’apport des savoirs via la formation initiale, continue et l’expérience est indispensable et doit être rémunéré. Or, le tassement de la grille SNCF (Cadre Permanent) et la faiblesse de la Rémunération Annuelle Garantie (CDI) ne reconnaissent pas les qualifications.

Une grande part des jeunes prestataires niveau BAC + 5 perçoivent un salaire très éloigné d’une reconnaissance de leur diplôme. En cas de proposition d’embauche, la direction la fait sur la base d’un recrutement Bac +2.

De plus, l’évolution technologique se traduit par un besoin de connaissance supérieur et nous oblige à une requalification des métiers.

À l’heure des fortes attentes sociales, environnementales et économiques vers plus et mieux de ferroviaire, il nous faut repenser l’avenir. Le constat est sans équivoque : le démantèlement de la SNCF lui tourne le dos.

Si nous voulons une planification pour amorcer le virage vers le progrès, les ingénieries intégrées dans une SNCF sont essentielles. La CGT veut donner la parole aux agents d’étude, techniciens et experts, pour construire un véritable projet, porteur de développement humain durable et de progrès.

RENDEZ-VOUS LE 4 OCTOBRE 2022 À PARIS !

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ON NE S’ARRÊTERA PAS LÀ !

Info luttes n°2

| Action 18 septembre 2025

Info Luttes

Dans la suite de la journée « d’expression de la colère cheminote » du 10 septembre, lancée par la Fédération CGT des cheminots, la grève s’intensifie !
Plus d’1 cheminot sur 3 s’est mobilisé par la grève ce 18 septembre !

L’UNION FAIT LA FORCE !
Plus d’un million de manifestants partout en France, des chiffres de grévistes globalement en progression et notamment à la SNCF : le message est clair !

NON À L’AUSTERITÉ
ET AUX RECULS SOCIAUX !

Sur le plan interprofessionnel, nous devons continuer d’exiger :

  • La justice fiscale : la taxation des patrimoines, des dividendes et des rachats d’actions, la remise à plat des 211 Mds € d’aides publiques aux entreprises, le rétablissement de l’ISF et la mise en place d’une vraie progressivité de l’impôt sur le revenu,
  • La justice sociale par l’abrogation de la réforme des retraites, première étape pour gagner la retraite à 60 ans et une Sécurité sociale répondant aux besoins,
  • Le financement de nos services publics, de l’argent pour nos hôpitaux, nos écoles, nos universités, nos infrastructures et notre politique culturelle,
  • L’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux, l’égalité F/H et des mesures contre la vie chère dans les outre-mer,
  • La réindustrialisation, la transformation environnementale de notre économie et l’arrêt des licenciements.

L’UNITÉ POUR GAGNER !

Une nouvelle intersyndicale interprofessionnelle doit se tenir dans les prochaines heures. Elle discutera des suites de ce beau 18 septembre.

Dans la branche ferroviaire, la CGT des cheminots s’attache à rassembler le plus largement possible.

À l’initiative de la CGT, les fédérations cheminotes se réuniront le 22 septembre prochain pour donner des suites à l’appel unitaire lancé le 11 septembre dernier afin de gagner, par le rapport de force, les revendications unitaires suivantes :

  • Stopper les processus de mise en concurrence, de dumping social et de filialisation ;
  • Garantir l’avenir et le développement du fret public ;
  • Une loi pluriannuelle de financement du système ferroviaire ;
  • La révision de la trajectoire Emploi pour réhumaniser les gares et les trains, améliorer la production et les conditions de vie et de travail des cheminots ;
  • Exiger des augmentations salariales.

IMPOSONS AUX DIRECTIONS L’OUVERTURE DE NÉGOCIATIONS POUR GAGNER LOCALEMENT ET NATIONALEMENT
DES AVANCÉES POUR LES CHEMINOTES ET CHEMINOTS !

DÉCIDONS DES SUITES COLLECTIVEMENT !
La Fédération CGT invite les cheminotes et les cheminots :

  • À maintenir un haut niveau de mobilisation dès la semaine prochaine au niveau local, dans les initiatives décidées par nos syndicats locaux dans le cadre d’une semaine d’actions coordonnées ;
  • À se réunir dans les AG organisées par la CGT pour débattre et décider des suites à donner au mouvement ;
  • À se tenir prêts à agir par la grève nationale tous services dans les jours à venir, y compris dans un cadre interprofessionnel ;
  • À rester attentifs aux décisions de l’interfédérale cheminote du 22 septembre ;À imposer aux directions des Entreprises ferroviaires l’ouverture de négociations locales, régionales et nationales dans les plus brefs délais.

LES RAISONS DE LA COLÈRE NE MANQUENT PAS !
NOUS POUVONS GAGNER DES AVANCÉES PAR LA GRÈVE,
DANS LE FERROVIAIRE COMME AILLEURS ! ALLONS-Y !

 

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LE 21 SEPTEMBRE 2025 : LA PAIX !

| Actions

Le 21 septembre, c’est la journée internationale dédiée à la paix. La Fédération CGT appelle les cheminotes et les cheminots à s’investir pleinement dans toutes les initiatives organisées sur le territoire.

Pour la CGT, il ne peut y avoir de progrès social sans paix, ni de paix sans justice sociale !

La CGT propose le droit pour tout être humain à la paix et à la sécurité. La paix n’est pas seulement l’absence de guerre, mais le principe de rapports humains fondés sur la libre coopération de tous·tes pour le bien commun. Une paix durable est une condition préalable à l’exercice de tous les droits de l’être humain.

L’intervention syndicale sur toutes ces questions est indispensable, car lutter à tous les niveaux contre le capitalisme mondialisé et ses conséquences participe du droit à la paix.

Qui veut la guerre augmente les budgets militaires, qui veut la paix limite les budgets de défense et engage la voix de la diplomatie afin de faire cesser les conflits.

En France, la loi de programmation militaire 2024-2030 consacre un budget qui atteint 413 milliards d’euros. Dans le même temps, la vente des armes à l’export est en forte augmentation. Chacun comprendra que dans ces conditions, aucune démarche diplomatique n’est engagée pour des cessez-le-feu.

Pour la CGT, ce sont toujours les travailleuses, travailleurs et les populations civiles qui sont les premières victimes des guerres et des situations de pauvreté qu’elles engendrent.

La multiplication des conflits armés s’accompagne d’une montée significative des extrêmes droites à l’échelle planétaire. La montée des extrêmes en Europe et dans le monde met en exergue des politiques racistes et xénophobes. Les extrêmes droites mondiales sont par ailleurs du côté du Capital, pour l’accaparement des profits générés par le travail, pour les intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général.

 

La guerre et ceux qui la portent : c’est la régression des droits sociaux et l’instabilité.
La paix : c’est le progrès social et la stabilité !

 

La Fédération CGT des Cheminots appelle donc les responsables politiques à répondre aux besoins fondamentaux à travers des mesures sociales d’urgence :

  • L’égalité homme femme ;
  • L’abrogation de la loi retraite ;
  • La taxation des grandes fortunes et la maîtrise publique de l’État dans les secteurs stratégiques ;
  • Un système de santé efficace et doté en personnel ainsi que le 100 % Sécu ;
  • Une éducation au service de l’émancipation et des savoirs et non au service du patronat.

Le 21 septembre 2025, la CGT appelle les travailleuses et travailleurs, les privé·es d’emploi, les retraité·es à participer massivement aux manifestations prévues dans le pays, organisées par le Collectif national des marches pour la paix. Contribuons au succès de la journée internationale de la paix !

« Pour son avenir, l’humanité n’a d’autre chemin que la paix. »

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CAA À LA CPRPF, C’EST GAGNÉ !

| Les conditions sociales

La CGT contraint les directions de la CPRPF et de la SNCF à respecter le droit à l’accès au dispositif de CPA/CAA pour les cheminots mis à disposition à la caisse.

Après plusieurs mois de batailles organisées par la seule CGT, les cheminots mis à disposition (MAD) à la CPRPF peuvent enfin avoir accès au dispositif CPA/CAA.

À l’origine du nouvel accord CPA/CAA, la CGT entend que tous les cheminots puissent bénéficier des droits conquis par la lutte.

Malgré cet accord, les directions de CPRPF et de la SNCF l’ont jusqu’alors obstinément refusé aux cheminots MAD de la CPRPF, sous couvert d’arguments nébuleux et illégitimes.

Pourtant, plusieurs cheminots en avaient fait la demande et plusieurs dizaines d’autres pourraient y prétendre dans les mois ou années à venir.

Toujours en proximité avec les cheminots, la CGT a interpellé les directions à tous les niveaux : CSE, CA de la CPRPF mais aussi audience et DCI auprès des directions nationales.

LA RIPOSTE ORGANISÉE PAR LA CGT A FINI PAR FAIRE PLIER LES DIRECTIONS.

Les directions ont signifié par courrier : « Les salariés mis à disposition depuis au moins 15 ans par la SNCF auprès de la CPRPF pourront bénéficier de la CAA prévue par l’accord relatif aux dispositifs d’accompagnement des fins de carrière à la SNCF. »

Bien sûr, la CGT exigera des mesures pour les cheminots MAD à la CPRPF qui ont vu leur demande de CPA/CAA injustement refusée, et donc décalée, mais aussi que la clause de 15 ans de MAD soit retirée.

INFORMEZ-VOUS AUPRÈS DES SYNDICATS DE SITE CGT
ET FAITES COMME DES MILLIERS DE CHEMINOTS,
ORGANISEZ-VOUS EN REJOIGNANT LA CGT POUR DÉFENDRE ET GAGNER DE NOUVEUX DROITS.

ENSEMBLE, REFUSONS L’AUSTÉRITÉ
EXIGEONS LE PROGRÈS SOCIAL
GAGNONS LE NOUVEAU STATUT CHEMINOT
LE 18 SEPTEMBRE, TOUS EN GRÈVE !

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UNI·E·S ET DÉTERMINÉ·E·S LE 18 SEPTEMBRE, FAISONS ENTENDRE LA VOIX DES ICTAM !

| Action 18 septembre 2025

Pour fixer un autre cap et gagner de nouveaux droits, pour plus de justice sociale, fiscale et environnementale, l’UFCM-CGT appelle les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (ICTAM) à la grève et à la manifestation !

Face à un pouvoir qui persiste dans une politique d’austérité injuste et injustifiable, la mobilisation par la grève du 10 septembre pour exprimer notre colère cheminote a révélé un élément essentiel : les ICTAM de la branche ferroviaire sont en position de force pour exiger une rupture et une politique sociale progressiste !

Loin de répondre aux besoins des ICTAM, le gouvernement multiplie les attaques : menaces sur nos droits, sur notre protection sociale, sur nos salaires, sur nos conditions de travail… Dans la branche ferroviaire comme ailleurs, le démantèlement des services publics se poursuit, au nom d’une logique budgétaire qui protège les intérêts des plus puissants en lieu et place de celles et ceux qui créent les richesses : LES SALARIÉ·E·S !

Le pouvoir en place, peu importe le Premier ministre, ne jure que par l’austérité, alors même que l’État distribue chaque année 211 milliards d’aides publiques aux entreprises, au détriment des précaires et des salarié·e·s : pour l’UFCM-CGT, c’est au capital de payer !

L’UFCM-CGT exige un autre partage des richesses, basé sur une fiscalité juste, un impôt progressif, la taxation des profits et des dividendes, et l’arrêt du gaspillage d’argent public au profit des appétits privés !

La CGT et son UFCM revendiquent un budget tourné vers l’humain : salaires, emplois, retraites, protection sociale, transition écologique par le ferroviaire et développement des activités sociales et culturelles émancipatrices !

Les ICTAM exercent leurs missions dans des conditions particulières, liées à la spécificité de leurs fonctions, en dépit des restructurations incessantes et du manque de personnel : au lieu de créer les conditions et l’organisation d’une production ferroviaire de qualité, ils deviennent « gestionnaires de pénurie » !

De plus, ils ne devraient jamais rien objecter face aux manquements de la direction et devraient eux-mêmes traquer les têtes qui dépassent ! Subir le management par la terreur n’est pas une fatalité, bien au contraire :

c’est par la mobilisation des ICTAM de la branche ferroviaire que nous construirons un avenir plus juste !

 

Dans le cadre de la journée d’action du 18 septembre à l’appel de l’intersyndicale, l’UFCM-CGT revendique :

  • Une entreprise SNCF unique, publique et intégrée, nécessaire à un développement du service public ferroviaire ;
  • L’arrêt de toutes les réorganisations et suppressions d’emplois en cours, à commencer par Résonances et Destination 2030 ;
  • Une grille unique des salaires pour l’ensemble des cheminot·e·s de la branche ;
  • L’extension de la liste des emplois repères à pénibilité avérée (ERPA) et des dispositifs de cessation anticipée d’activité (CAA) ;
  • Des augmentations générales salariales et un nouveau statut du travail cheminot.

LE 18 SEPTEMBRE,
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LA RUE
POUR FAIRE ENTENDRE NOS EXIGENCES
ET DÉFENDRE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL !

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SOYONS FORTS, ENSEMBLE, LE 18 SEPTEMBRE POUR GAGNER !

Appel des fédérations syndicales des cheminots

| Action 18 septembre 2025

Plus que jamais, les travailleuses et les travailleurs sont en position de force pour faire reculer le pouvoir et imposer un autre budget, plus de justice fiscale, l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires et des pensions, une protection sociale de haut niveau, et des financements conséquents pour les services publics.

Les mobilisations sociales de ces derniers mois sont l’expression d’une exaspération croissante de la population.

L’expression de la colère des cheminotes et cheminots dans tous les métiers, de toutes fonctions, est présente partout sur le territoire. Nos organisations syndicales refusent que ce soient encore les cheminots actifs et retraités qui paient la facture, à la fois financièrement, mais aussi par une productivité accrue.

L’austérité dans les entreprises ferroviaires, qui dégradent inlassablement les conditions de travail, c’est :

  • La poursuite aveugle de l’ouverture à la concurrence, de la filialisation et de remise en cause des droits des cheminots,
  • L’absence de financement pérenne du système ferroviaire, après une conférence de financement qui ne donne pas de réelles perspectives pour moderniser l’ensemble du réseau ferroviaire et s’en remet au financement privé,
  • Une trajectoire financière du GPU qui exacerbe la productivité et empile les plans d’économie au détriment de l’emploi et des conditions de travail,
  • Le gel des salaires et des pressions délétères sur les conditions de travail,
  • Le plan de discontinuité du fret et l’abandon de 23 flux, sans aucune garantie pour l’avenir du transport de marchandises public,
  • Une sécurité ferroviaire qui se délite au nom de la rentabilité.

L’ensemble des organisations syndicales au plan interprofessionnel (CFDT, CGT, CGT-FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES) donnent rendez-vous aux salariés, retraités, jeunes et privés d’emploi le 18 septembre prochain pour une grande journée de grève et de manifestations dans tout le pays.

La CGT Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT Cheminots appellent l’ensemble des cheminotes et les cheminots, de tous métiers et toutes fonctions, à agir par la grève et participer aux initiatives interprofessionnelles le 18 septembre prochain pour :

  • Stopper les processus de mise en concurrence, de dumping social et de filialisation ;
  • Garantir l’avenir et le développement du fret public ;
  • Une loi pluriannuelle de financement du système ferroviaire ;
  • La révision de la trajectoire Emploi pour réhumaniser les gares et les trains, améliorer la production et les conditions de vie et de travail des cheminots ;
  • Exiger des augmentations salariales.

L’AUSTÉRITÉ POUR LE FERROVIAIRE ET LES CHEMINOTS, ÇA SUFFIT !

LE JEUDI 18 SEPTEMBRE, DANS L’UNITÉ,
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LES MANIFESTATIONS !

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L’IMPOSTURE AU GRAND JOUR !

Complémentaire santé obligatoire

| Les conditions sociales

Le patronat de la branche ferroviaire montre la supercherie de la complémentaire santé obligatoire.
Les cheminots vont payer cher pour aucune garantie.

Lors de négociations dans la branche ferroviaire, le patronat (UTPF) a confirmé ce que la CGT dénonce depuis des mois : le fonds de solidarité de l’accord « frais de santé » du GPU SNCF est une supercherie et les cotisations des cheminots vont vite exploser.

Quelques mois après avoir rendu obligatoire la complémentaire santé pour tous les cheminots statutaires et contractuels, la direction et les organisations syndicales signataires de l’accord ne peuvent dissimuler plus longtemps les conséquences attendues, notamment pour les retraités.

La direction et les organisations syndicales avaient pourtant affirmé aux cheminots que le mécanisme de l’accord (4 €/mois prélevés sur les salaires pour alimenter un fonds de solidarité) leur garantissait une aide lorsqu’ils seraient en retraite.

LE PATRONAT SE GARGARISE D’UN ACCORD SCÉLÉRAT
Décomplexée et confortée par la validation de l’accord « frais de santé » dans le GPU SNCF, l’UTPF confirme :

  • Des augmentations exponentielles des cotisations de la complémentaire santé prélevées sur les salaires des cheminots actifs en lien avec les déremboursements du régime spécial et général.
  • Un mécanisme de solidarité contenu dans l’accord complètement inopérant pour les futurs retraités qui seraient transférés dans d’autres entreprises que des filiales SNCF.

Ainsi, les cheminots actifs paieront pendant des années pour un « fonds de solidarité » dont ils ne pourront peut-être jamais bénéficier, si par exemple ils sont transférés dans une autre entreprise.

Il n’est pas trop tard pour dénoncer cet accord scélérat et porter dans l’unité la plus large les exigences d’une meilleure protection sociale pour tous les cheminots actifs et retraités.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS REVENDIQUE :

  • L’extension du régime spécial SNCF à tous les cheminots ainsi que l’amélioration des droits spécifiques ;
  • Le 100% Sécu pour notamment une totale prise en charge des frais de santé.

Les moyens pour financer ces besoins existent ! Il suffit d’une autre répartition des richesses, en commençant par l’exigence d’augmentations salariales ainsi que de l’égalité entre les femmes et les hommes.

REFUSONS L’IMPOSTURE !

ENSEMBLE, GAGNONS SUR NOS REVENDICATIONS !

LE 18 SEPTEMBRE, TOUS EN GRÈVE !

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LA COLÈRE CHEMINOTE NE RETOMBE PAS !

Info luttes

| Action 10 septembre 2025

Info Luttes


1 cheminot sur 4 s’est inscrit par la grève ce 10 septembre.

Cette étape significative du mouvement revendicatif doit trouver des prolongements.

Le 18 septembre prochain, la Fédération CGT appelle les cheminotes et les cheminots à amplifier leur implication dans l’action !

L’AUSTÉRITÉ, C’EST AUSSI POUR LES CHEMINOTS !

Les conséquences des politiques d’austérité et de casse du service public se traduisent concrètement dans le monde ferroviaire. Chaque jour, les cheminots paient les errances des choix contraires à l’intérêt général.

Pour les cheminots, l’austérité et la casse du service public ferroviaire se traduisent par :

  • une ouverture à la concurrence qui rabote les repères collectifs, les droits sociaux et vise à effacer la SNCF, entreprise publique de service public : création de filiales dédiées Voyageurs, éclatement du Fret SNCF, étanchéité des Sociétés Anonymes, séparation des activités, rigueur sur les salaires, absence d’équité sur les déroulements de carrière, opacité dans l’attribution des classifications et sur la rémunération pour les cheminots contractuels, sous effectifs, etc.

LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS REVENDIQUE :

  • l’arrêt de la concurrence, le retour à une entreprise SNCF publique et unique et un Nouveau Statut du Travail Cheminot,
  • la convocation d’une NAO salaires tout de suite en vue d’une augmentation générale des salaires ainsi qu’une revalorisation/refonte des primes de travail,
  • l’augmentation des pensions, l’accès des retraités aux activités sociales, aux cabinets médicaux, entre autres…,
  • la révision de la trajectoire emploi, pour améliorer la production et réhumaniser les gares et les trains,
  • des mesures pour assurer un accès au logement de tous les cheminots actifs et retraités,
  • l’instauration d’une grille unique des salaires pour les cheminots statutaires et contractuels,
  • l’amélioration des dispositifs de CAA existants et l’ouverture de négociations sur la pénibilité, la révision de la liste des ERPA et des règles de décompte des périodes d’exposition,
  • la mise en place de comités de proximité Santé, Sécurité et Conditions de travail.

LA COLÈRE SOCIALE EST IMMENSE : TOUS EN GRÈVE INTERPRO LE 18 SEPTEMBRE !

Le 8 septembre dernier, une large majorité de députés a décidé de ne pas voter la confiance au gouvernement de François Bayrou, du fait de l’injustice de son projet de budget.

Les organisations syndicales l’avaient annoncé : le passage en force d’Emmanuel Macron sur la réforme des retraites se payerait par une profonde crise démocratique. Nous y sommes. La CGT appelle solennellement le président de la République à cesser sa stratégie de passage en force et à tirer des leçons de l’impasse dans laquelle il s’est enfermé. Son entêtement et celui du patronat mettent aujourd’hui en danger notre pays d’un point de vue social, économique et géopolitique. Les licenciements et les inégalités explosent, les services publics sont à l’os, et la colère sociale est immense.

La CGT appelle les travailleuses et les travailleurs à se mobiliser pour gagner l’enterrement du projet de budget « Bayrou » devenu « Lecornu » et la mise en place de mesures d’urgence autour de 5 priorités :

  • la justice fiscale : la taxation des patrimoines, des dividendes et des rachats d’actions, la remise à plat des 211 Mds d’aides publiques aux entreprises, le rétablissement de l’ISF et la mise en place d’une vraie progressivité de l’impôt sur le revenu,
  • la justice sociale par l’abrogation de la réforme des retraites, première étape pour gagner la retraite à 60 ans et une Sécurité sociale répondant aux besoins,
  • le financement de nos services publics, de l’argent pour nos hôpitaux, nos écoles, nos universités, nos infrastructures et notre politique culturelle,
  • l’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux, l’égalité F/H et des mesures contre la vie chère dans les outre-mer,
  • la réindustrialisation, la transformation environnementale de notre économie et l’arrêt des licenciements.

LES RAISONS DE LA COLÈRE NE MANQUENT PAS ! NOUS POUVONS GAGNER DES AVANCÉES PAR LA GRÈVE, DANS LE FERROVIAIRE COMME AILLEURS, DÈS LE 18 SEPTEMBRE !

Le 18 septembre, l’ensemble des organisations syndicales (CGT, CFDT, UNSA, FO, CGC, CFTC, FSU, SOLIDAIRES) appellent à faire grève et à manifester partout en France.

La CGT appelle les cheminotes et les cheminots
à s’emparer massivement du 18 septembre et à débattre des suites
à donner au mouvement pour faire entendre leurs revendications !

POUR UNE POLITIQUE AU SERVICE DES USAGER·E·S ET DES CHEMINOT·E·S, PAS DU CAPITAL !

Mobilisations des 10 et 18 septembre

| Action 10 septembre 2025

Le rejet de la confiance au gouvernement Bayrou par l’Assemblée nationale marque un tournant politique important. Ce désaveu révèle l’impasse dans laquelle se trouvent le pouvoir exécutif et le patronat, incapables de rassembler autour de leur projet.
Tant que la feuille de route ne change pas, tant que l’austérité reste le fil conducteur des politiques publiques et de l’entreprise, se mobiliser les 10 et 18 septembre reste une nécessité !

Les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) de la branche ferroviaire subissent chaque jour les conséquences d’une politique qui sacrifie leurs droits et leurs conditions de vie et de travail au profit de gains de productivité court-termistes. Cette austérité prend des formes concrètes : menaces sur nos conquis sociaux, stagnation des salaires et des déroulements de carrière, augmentation de la pénibilité et de la charge de travail, explosion de la vie chère, impossibilité pour beaucoup de se loger et de vivre dignement… Pendant ce temps-là, 211 milliards d’euros d’aides publiques sont versés chaque année aux entreprises sans aucune exigence sociale ou environnementale !

LA CRISE SOCIALE RESTE ENTIÈRE AU SEIN DE LA SOCIÉTÉ ET DU GPU !

Il est urgent de changer de cap !
Pour l’UFCM-CGT, la priorité doit être donnée à la justice sociale, fiscale et environnementale, à l’amélioration des conditions de vie et de travail des Ictam, et au développement du service public ferroviaire ! Cela passe par une augmentation générale des salaires, l’abrogation de la contre-réforme des retraites de 2023, l’arrêt de toutes les réorganisations et suppressions d’emplois, à commencer par Résonances et Destination 2030, un nouveau Statut du travail cheminot et une politique tournée vers la paix et la solidarité !

Face à cette situation, la mobilisation est indispensable ! L’arrêt de la production par la grève reste le levier le plus puissant pour imposer un véritable changement de politique. C’est pourquoi l’UFCM-CGT appelle les Ictam à se mettre massivement en grève les 10 et 18 septembre et à participer aux manifestations, AG et actions locales pour exprimer notre colère cheminote et nos revendications !

L’avenir ne se construira pas sans les Ictam de la branche ferroviaire ! Il est temps de rompre avec l’austérité et d’imposer une politique sociale, humaine et solidaire au service du plus grand nombre !

ENSEMBLE, AVEC L’UFCM-CGT,
FAISONS ENTENDRE NOS REVENDICATIONS DE JUSTICE,
DE PROGRÈS ET DE DIGNITÉ POUR TOUTES ET TOUS !

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LA RETRAITE AU CASINO, C’EST NON !

Plan éparge retraite conducteurs

| Traction

La direction SNCF annonce son intention de changer de « produit financier » pour le plan d’épargne retraite des conducteurs recrutés au statut.
Ces ADC sont à nouveau sommés d’accepter le jeu dangereux d’un système qui fait de la retraite un pari incertain.

En 2008, la réforme des régimes spéciaux imposée par le gouvernement Sarkozy a signé la fin des bonifications de traction pour les conducteurs, un système qui permet un départ anticipé à la retraite pour les conducteurs avec une réduction du nombre d’annuités de cotisations nécessaire.
Soutenue par la FGAAC-CFDT, la Direction a imposé aux 3 110 conducteurs recrutés au statut à partir de 2009 un système de capitalisation individuelle les privant des garanties collectives et les exposant aux aléas des marchés avec un contrat assurantiel PÉRE (plan d’épargne retraite d’entreprise) et un CET (compte épargne-temps).
Seuls les conducteurs recrutés au statut avant le 1er janvier 2009 continuent de bénéficier des bonifications traction.

SALAIRE VOLÉ, RETRAITE MENACÉE
Afin de réaliser une optimisation financière, la Direction compte à présent transformer les dispositifs financiers PÉRE des conducteurs concernés en PÉRO (plan d’épargne retraite obligatoire), outil patronal pour détourner une partie des richesses créées par les cheminots, affaiblir la retraite par répartition et transférer tous les risques sur les salariés.

  • Les montants placés sur le PÉRO ne comptent pas dans le calcul de la pension.
  • Les versements effectués par l’entreprise (4,6 % du salaire net) sont exonérés de cotisations sociales, privant de ressources notre système de retraite et de santé du régime spécial SNCF.
  • En cas de crise, ce sont les conducteurs qui perdent sur les marchés financiers leurs fonds versés pour une retraite complémentaire.

Le 2 septembre, la Direction a annoncé à la CGT, la mise en place du nouveau contrat PÉRO au 1er semestre 2026.

LA CGT PROPOSE ET REVENDIQUE DE VÉRITABLES GARANTIES QUI S’APPUIENT SUR UN SYSTÈME PAR RÉPARTITION ET SOLIDAIRE.
Nous revendiquons :

  • des augmentations de salaires ;
  • un système de bonifications traction permettant un départ anticipé de 5 ans ;
  • la prise en compte à 100 % des périodes à temps partiel et l’intégration du congé maternité, accident du travail, maladie professionnelle, inaptitude médicale ou psychologique dans le calcul des bonifications ;
  • la suppression des mécanismes de décote et la péréquation des pensions sur les salaires.

ENSEMBLE, REFUSONS LA RETRAITE AU CASINO !
NON À LA CAPITALISATION !

La retraite n’est pas un pari individuel mais un droit collectif, garanti par le travail de toutes et tous.

LE 10 PUIS LE 18 SEPTEMBRE 2025,
TOUS MOBILISÉS, TOUS EN GRÈVE !

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