Fédération CGT des Cheminots


FILIALISATION DU FRET : LES CADRES ET MAÎTRISES SONT EUX AUSSI IMPACTÉS

Stop régression !

| Maîtrise et cadres UFCM

L’encadrement paye lui aussi un lourd tribut à la nouvelle coupe sombre dans les effectifs Fret, annoncée à tous les étages des DF. Les Cadres et Maîtrises ne seront pas épargnés par ces suppressions.

Aujourd’hui, nous assistons à une désorganisation totale de Fret SNCF. La Direction mène à la fois la fusion des DF et la filialisation pour le 1er janvier 2020. Elle avance au pas de charge, des services se retrouvent déstructurés (Pôles RH, RS, Sécurité …). Nombreux sont les Cadres qui n’ont plus de lisibilité, ni de perspectives quant à leur avenir lié à celui de Fret SNCF !

Comme toujours, le principal effort sera demandé à l’ensemble des cheminots du Fret. Celui-ci sera intense et plus rapide que ce que nous avons déjà connu jusqu’à présent : 1500 suppressions d’emplois en 3 ans sont annoncées. Fret passerait de 6000 agents (inclus le transfert des 450 agents Matériel) à 4500 agents, soit -6% par an.

La seule chose qui compte pour la Direction Fret, c’est de faire de la productivité. La sécurité, la qualité de service et l’ambition commerciale passent au second plan !

L’encadrement se retrouve dans la position de « victime et vecteur » des politiques décidées par les Gouvernements successifs et relayées par le COMEX. Ils mènent l’activité de FRET SNCF sur une voie de garage qui génère mal-être et souffrance au travail, risques psychosociaux, burn-out, ou atteinte à sa propre vie.

Pour la Direction, la seule variable d’ajustement pour retrouver l’équilibre financier est de supprimer encore et encore des cheminots depuis le premier plan FRET. Cette politique démontre toutes ses limites et ne répond pas aux enjeux de la transition écologique.

Comment, dans ces conditions, peut-on se positionner sur des trafics existants ou même sur des appels d’offres ? Depuis des années, l’UFCM-CGT ne cesse de tirer le signal d’alarme.

Analysons les conséquences de la filialisation

FRET ne sera pas une Société Anonyme (SA) mais une SAS : Société par Actions Simplifiée.

Pourquoi une SAS ?

  • Impossibilité de bénéficier de l’argent public pour permettre à l’Etat de mener une politique d’aménagement du territoire et de report modal,
  • Statuts, règles de fonctionnement, gestion peuvent être plus librement « adaptés » par rapport à une SA,
  • Les conventions peuvent être allégées,
  • Les actions sont librement cessibles,
  • Pas de Conseil d’Administration, le Président peut décider seul.

Quel financement ?

La dette (5 Milliards d’) sera transférée à la SA VOYAGEUR. La SAS FRET SNCF serait recapitalisée à hauteur de 170 Millions d’, ce qui devrait couvrir le déficit sur 2 ans. Nous avons donc 2 ans devant nous pour arriver à l’équilibre … à condition de ne pas perdre de trafics. Ce n’est déjà plus le cas avec la baisse d’activité constatée et confirmée en CSE le 02 octobre 2019 (perte de 1200 trains depuis janvier 2019 !).

Pour emprunter de l’argent, afin d’assurer son fonctionnement et les investissements, la SAS Fret SNCF devra donc avoir recours à la « titrisation » de ses créances. Pour faire simple, si nous avons prévu, sur l’année à venir, qu’un chargeur nous rapporte 1 million d’euros, FRET pourra vendre cette créance à une banque qui lui donnera des fonds sur le champ, avec bien sûr des intérêts.

C’est donc une avance sur ce que l’on doit percevoir des revenus de nos trafics. Les grands gagnants seront, une fois de plus, la ou les banques. Ce montage financier est très fragile et nous expose à un dépôt de bilan à court terme.

Le plan B inavoué de la Direction :

Aujourd’hui, la Commission Européenne n’a pas validé cette filialisation. En cas de refus de Bruxelles, les quelques 5 milliards de dette seraient retransférés à la SAS FRET qui serait déclarée immédiatement en faillite.

La Direction, même si elle se veut confiante, n’a pas nié l’éventualité d’un tel scénario !

La réforme en 2014 ne devait rien changer, celle de 2018 garantissait la pérennité du statut des cheminots, l’amélioration des services à meilleur coût tant au Fret qu’au voyageurs. En réalité, tout ceci n’était que mensonge, l’analyse de la CGT était fondée.

Pour l’UFCM-CGT, il n’y a pas de fatalité, rien n’est perdu. Une très forte mobilisation des Maîtrises et Cadres peut permettre de changer la donne et de créer l’électrochoc pour une politique ferroviaire qui ne fasse plus fausse route.

La CGT vous propose de s’organiser et d’agir tous ensemble pour :

  • le développement des voies des ports concomitamment au développement des ports français ;
  • le développement de la logistique urbaine (cross dock, hôtels logistiques…) ;
  • le retour progressif du wagon isolé ;
  • l’aboutissement des projets de développement des infrastructures ferroviaires ;
  • le décloisonnement du transport de marchandises pour la mutualisation des moyens humains et matériels de production ferroviaire : une SNCF intégrée.

La Fédération CGT des Cheminots organise un rassemblement le 31 octobre à Rungis à 14h (pré rassemblement à 12h30 devant la gare de Lyon). Le train des primeurs est le symbole de l’impuissance de l’Etat. En effet, malgré les engagements de la ministre, aujourd’hui, FRET SNCF refuse d’assumer le trafic.

Exigeons ensemble le développement du transport de marchandises par le fer avec la SNCF, entreprise intégrée publique de service public au service de la nation.

Téléchargements

RÉGRESSION SOCIALE, MOTEUR DU CAPITAL !

Droit du travail

| Les conditions sociales

Que ce soit sur le temps de travail, sur les repos hebdomadaires, sur les arrêts maladie…, les attaques du patronat et du pouvoir en place contre les droits des salarié·es s’accélèrent.

Ces mesures ne s’appliquent pas, pour l’instant, dans les branches professionnelles disposant d’une Convention collective, mais jusqu’à quand ?

Le 13 novembre dernier, la Cour de cassation a jugé qu’un·e salarié·e peut travailler plus de 6 jours consécutifs, à condition qu’il ou elle ait au moins un jour de repos dans chaque semaine civile (du lundi 0h00 au dimanche 24 heures). En d’autres termes, elle considère que le Code du travail autorise un·e salarié·e à travailler jusqu’à 12 jours consécutifs étalés sur deux semaines, tant qu’un repos existe dans chaque semaine civile !

Cette lecture orientée du droit constitue une nouvelle attaque contre les salarié·e·s, insultant l’histoire sociale des travailleur·euse·s en rayant d’un trait de plume la lutte des mineurs en 1906 après la catastrophe de Courrières, débouchant sur la création du repos hebdomadaire à la suite d’un mouvement social d’ampleur marqué par une répression sans précédent !

L’OFFENSIVE DÉCOMPLEXÉE DES IDÉES CONSERVATRICES S’INTENSIFIE !

Le 22 novembre 2025, c’est au tour de la droite sénatoriale, dans le cadre de l’examen du PLFSS 2026, d’afficher son mépris pour les salarié·e·s en votant un amendement augmentant la durée annuelle de travail des salarié·e·s de 12 heures supplémentaires par an ! Cette mesure s’inscrit dans la lignée de la bataille culturelle menée par le capital et ses laquais, en infusant dans le débat public des idées régressives et antisociales, à l’image du projet de loi du 3 juillet dernier voulant mettre fin au 1er mai férié, chômé et payé, ainsi que l’adoption, le 31 octobre 2025, de l’amendement rendant possible la prescription par les médecins d’une période de télétravail en lieu et place d’un arrêt maladie !

UNE AUTRE VOIE, HUMAINE ET SOLIDAIRE, EST POSSIBLE !

Alors que le patronat du ferroviaire (UTP) applique les mêmes recettes avec ses attaques incessantes contre la CCN de branche, les cheminot·e·s en ressentent déjà les effets dévastateurs, notamment du fait des réorganisations en cascade et de la dégradation de leurs conditions de travail. Concernant les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam), ils et elles subissent l’explosion de leur temps de travail, souffrent de l’accroissement exponentiel de leur charge mentale et d’un déséquilibre vie pro-vie perso grandissant.

C’est pourquoi il est nécessaire de se rassembler avec la CGT et son UFCM pour revendiquer un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) protecteur et émancipateur, et de se mobiliser contre nos ennemis de classe, dont l’unique objectif est de détruire nos repères collectifs en matière de droits, de salaires, de protection sociale et de retraite !

LA CGT ET SON UFCM REVENDIQUENT :

  • des augmentations générales de salaire et la mise en place d’une grille unique des salaires ;
  • l’extension de la liste des emplois-repère à pénibilité avérée (ERPA) et l’amélioration des dispositifs de CAA existants ;
  • la reconnaissance de la pénibilité pour les encadrants de proximité, leurs adjoints, les RET, les GM, les CTT, les ordonnanceurs et les « astreinteurs » ;
  • la mise en place d’un décompte horaire pour contrôler le temps de travail mais aussi le temps de repos ;
  • l’instauration de véritables dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur ;
  • l’abrogation de la contre-réforme des retraites ;
  • l’arrêt de toutes les réorganisations en cours.

CONTRE LA RÉGRESSION SOCIALE ET L’AUSTÉRITÉ BUDGÉTAIRE,
CHEMINOT·ES DE TOUS MÉTIERS ET DE TOUS COLLÈGE,

EN GRÈVE ET DANS LES INITIATIVES LOCALES LE 2 DÉCEMBRE !

Téléchargements

UNE CONVENTION SÉCURITÉ BOUSCULÉE PAR LA CGT !

Sécurité et santé au travail

| Actions

La CGT provoque les débats en amont de la convention sécurité organisée le 12 et 13 novembre par la direction du GPU SNCF.
Elle exige un changement radical en matière de politique sécurité.

Alors que le nombre d’accidents mortels et celui d’événements de sécurité atteignent des niveaux dramatiques, la direction du GPU SNCF avait néanmoins prévu de s’auto-féliciter lors d’une réunion en grande pompe.

Coactivité et ouverture à la concurrence qui impliquent une multiplication des acteurs sont des éléments qui concourent à la dégradation de la sécurité.

La balkanisation de la SNCF, les stratégies de filialisations et d’externalisation sont autant de coups portés. Pourtant, ces sujets n’ont pas été réellement abordés par la direction.

Enfermée dans une logique pro business et dogmatique, elle prône l’ouverture à la concurrence, osant même la présenter comme un atout
pour la sécurité !

Simplification, suppression d’un soi-disant sur-prescriptif …, la palette récurrente des items PRISME a été développée durant cette convention.

L’amiante, le plomb ou encore d’autres substances toxiques continuent d’empoisonner les cheminots mais la direction l’écarte de son analyse.

Les accidents du travail sont en forte croissance, pourtant là encore, il n’y a pas de réelle prise en compte.

Pour la direction tout irait pour le mieux et la politique appliquée doit se poursuivre et même s’accélérer.

Ce cycle de pure communication, d’éléments de langage qui ne servent qu’un affichage de façade doit CESSER.

En marge de cette convention, à l’appui d’une distribution de tracts, les militants de la CGT ont échangé avec les participants sur la nécessité d’une autre politique en matière de sécurité.

Au-delà des constats, ils ont pour beaucoup partagé l’analyse de la CGT et ses propositions.

La Sécurité a besoin de moyens pour :

  • Des formations initiales et continues avec un socle sécurité plus large.
  • Un retour à un prescriptif global, structuré et partagé au sein du GPU.
  • Des effectifs suffisamment dimensionnés.
  • Un « management » de la sécurité repensé, revenant aux fondamentaux métier et terrain.
  • La création d’instances de proximité en charge des questions de santé et conditions de travail (CP SSCT) pour répondre aux besoins au plus près des réalités et des cheminots.
  • Le maintien et le développement des infrastructures.

La Fédération CGT des Cheminots porte des propositions concrètes aussi bien dans l’entreprise que dans la branche ferroviaire.

Nous invitons tous les cheminot·e·s à se renseigner auprès de nos syndicats de site et à rejoindre la CGT !

POUR LA SÉCURITÉ ET NOS CONDITIONS DE TRAVAIL !
ET PARCE QUE NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS CHEMINOTS !

AGISSONS PAR LA GRÈVE
LE 2 DÉCEMBRE 2025 !

→ Pour le droit à la déconnexion, La CGT porte des revendications fortes !

Téléchargements

POUR LE DÉVELOPPEMENT DU SERVICE PUBLIQUE FERROVIAIRE, COMBATTONS L’AUSTÉRITÉ !

Appel à agrève

| Maîtrise et cadres UFCM

Le processus revendicatif enclenché à l’initiative de la CGT depuis septembre a permis de gagner l’abandon du vol de deux jours fériés et le décalage de la réforme des retraites. Mais l’austérité prévue par le budget présenté à l’Assemblée nationale reste une menace pour l’avenir, pour le service public ferroviaire et pour les cheminot·es !

Depuis des années, les coupes budgétaires étouffent les services publics, tandis que les exonérations fiscales pour les entreprises explosent, affaiblissant les droits des salarié·e·s. Au sein du GPU SNCF, les restructurations comme Résonances, Agur ou Destination 2030 créent souffrance et mal-être, dégradant les conditions de travail et frappant durement les cheminot·es qui font vivre le service public ferroviaire au quotidien.

L’IMPASSE DE L’AUSTÉRITÉ ET DES PROFITS COURT-TERMISTES !

Dans le cadre de l’ouverture à la concurrence, la Direction refuse de négocier et cherche uniquement à réduire les droits des cheminot·e·s pour gonfler ses marges. Parallèlement, le désengagement financier de l’État menace des milliers de kilomètres de lignes, et le fonds de concours, financé par la productivité des cheminot·e·s, est une réponse trompeuse à cet enjeu vital.

UNI·ES ET DÉTÉRMINÉ·ES POUR CONTINUER Á GAGNER !

Depuis plusieurs mois, l’UFCM-CGT a engagé un processus revendicatif portant notamment sur la pénibilité, la mesure du temps de travail et le droit à la déconnexion, en pleine convergence avec la démarche de nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) engagée par la Fédération CGT des cheminots.

Dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle du 2 décembre 2025, l’UFCM-CGT appelle les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) à la grève, à la manifestation et à participer à toutes les initiatives locales pour revendiquer :

  • l’abrogation de la contre-réforme des retraites ;
  • l’arrêt définitif du processus de filialisation de l’entreprise en filiales Fret et Voyageurs ;
  • une loi de programmation pluriannuelle des investissements pour garantir le maintien et le développement de l’ensemble du réseau ;
  • des mesures d’urgence pour améliorer la sécurité ferroviaire et celle des personnels ;
  • des augmentations générales de salaire et la mise en place d’une grille unique des salaires ;
  • l’arrêt de toutes les réorganisations en cours.

LE 2 DÉCEMBRE, TOU·TE·S LES ICTAM EN GRÈVE,
EN MANIFESTATION ET DANS LES INITIATIVES LOCALES
POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS !

Téléchargements

ENCORE LOIN DU COMPTE !

Bilatérale déconnexion du 13 novembre 2025

| Droit à la déconnexion

La Fédération CGT des cheminots a été reçue le 13 novembre, dans le cadre des négociations en cours sur la mise en œuvre du droit à la déconnexion pour tous les cheminots.

Alors que nous avons déjà échangé avec la Direction sur les enjeux et la portée que la CGT souhaite donner à cet accord, les propositions faites en séance sont hélas bien en deçà des besoins et exigences des cheminots. Dès le préambule, qui ne pointe pas la responsabilité et les obligations de l’employeur dans la mise en oeuvre du droit à la déconnexion, le ton est donné !

Les filiales Fret et Voyageurs dédiées sont absentes du champ d’application ! Alors que la CGT réclame un accord Groupe garant de l’unicité de l’entreprise et dans l’application et la garantie des droits pour tous les cheminots, l’accord ne renvoie qu’à la possibilité d’adhésion de chacune.

Pas d’outils ou de procédures contraignantes

  • Pas d’instauration de trêve de messagerie.
  • Aucuns moyens, procédures ou outils contraignants mis en place par l’employeur ou identifiés.
  • Pas de cadrage des outils utilisables.
  • Pas de liste des outils et moyens de communication officiels et donc pas le moindre début de cadrage d’utilisation.
  • Pas d’outil d’alerte, même pas sous forme de notifications.
  • Pas de suivi prévu de la charge travail.
  • Pas de système autodéclaratif infalsifiable.

Des avancées timides mais encore peu protectrices

  • Instauration d’une plage horaire de déconnexion de référence entre 20 heures et 7 heures et le week-end, hors services postés, roulants, astreinte et continuité de service.
    La CGT réclame en plus une définition des horaires habituels de travail entre 7 heures et 19 heures ou 8 heures et 20 heures, permettant de limiter les dérives sur le non-respect des temps de repos.
  • Incitation à organiser les réunions entre 8 h 00 et 18 h 30 (heure de début et fin), mais sans exclure la coupure repas et sans obligation.
  • Évocation de la santé mentale, mais sans évaluation des risques, interlocuteurs ou indicateurs dans l’accord.
  • Des interlocuteurs pour faire part de ses difficultés, mais hors instances représentatives du personnel, hors CSSCT et sans procédure. La CGT a réussi à y intégrer au minimum la médecine du travail, mais pour l’instant, les sollicitations n’ont pas valeur d’alerte.
  • Possibilité de pause numérique ou de joignabilité seulement pour les salarié·e·s au forfait jours.
    La CGT gagne de l’élargir à tous les salarié·e·s hors services postés, roulants, astreinte et continuité de service et réclame plus qu’un encouragement de la part de la hiérarchie.
  • Sensibilisation des salarié·e·s et des encadrant·e·s.
    La Direction s’engage à modifier dans l’accord les termes « sensibilisation par formation ». La CGT a rappelé qu’elle ne se contentera pas de e-learnings.

Des dérives qui pourraient perdurer

Sur la commande du personnel et les outils de commande, il y a encore beaucoup de flou. Le refus affiché de ne pas lister et déterminer dans cet accord les moyens de communication par lesquels une passation ou réception d’ordre ou de commande ou d’exécution d’une tâche par les salarié·e·s montre la volonté de laisser perdurer certaines dérives liées à mise en place d’outils numériques dématérialisés.

De même pour le télétravail : une simple veille de la part de la ligne managériale sur le temps en présentiel est mentionnée, sans citer le respect strict de l’accord Télétravail, pourtant déjà peu protecteur et sans moyen ni process pour contrer ses dérives.

Aucun indicateur, comité ou moyen de suivi et d’alerte n’est prévu. La Direction se réfugie derrière des contraintes techniques ou juridiques qui l’empêcheraient de les mettre en oeuvre. On devine en filigrane la question des moyens financiers et humains qu’elle compte y mettre, ou plutôt ne pas y mettre !

L’accord doit aller plus loin que les belles intentions et les grands principes !

 

 

LA CGT ET SON UFCM
APPELLENT L’ENSEMBLE DES CHEMINOT·E·S
À ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE ET AGIR PAR LA GRÈVE LE 2 DÉCEMBRE !

Téléchargements

QUAND LE CAPITAL VEUT EXPLOITER LES SALARIÉ•ES JUSQU’À LA NAUSÉE !

Télétravail

| Maîtrise et cadres UFCM

En mépris total de la dignité humaine, deux députés de droite en mal de reconnaissance ont fait adopter en commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, le 31 octobre dernier, deux amendements dans le cadre du PLFSS pour 2026 afin d’autoriser les médecins à prescrire du télétravail à la place d’un arrêt maladie !

L’arrêt maladie est un droit essentiel conquis par les salarié·e·s. Il a pour objectif de protéger la santé de la travailleuse ou du travailleur durant sa convalescence, tout en garantissant le maintien du salaire pendant cette période. Ces amendements dogmatiques soulèvent plusieurs problématiques : ils traduisent une méfiance à l’égard des salarié·es et une défiance envers la légitimité du corps médical, et constituent une attaque frontale contre notre protection sociale ainsi que le droit du travail !

LE TEMPS DU SOIN N’A PAS À ÊTRE TRANSFORMÉ EN TEMPS DE TRAVAIL !

Sous-entendre qu’un·e salarié·e peut travailler tout en étant malade est injurieux : il remet en cause la probité et l’intégrité des travailleur·euse·s en souffrance et des médecins qui prescrivent les arrêts ! En outre, attaquer les arrêts maladie, c’est attaquer notre salaire socialisé, c’est-à-dire ce que nous finançons collectivement par nos cotisations. La Sécurité sociale, dont nous fêtons cette année les 80 ans, n’est pas une « charge », c’est une richesse ! Ce projet revient à détourner nos droits pour servir les intérêts patronaux, dans une tentative honteuse de monétisation de la souffrance des salarié·es !

LA SANTÉ DES CHEMINOT·ES N’EST PAS À VENDRE !

Les ingénieur·es, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) sont particulièrement concernés : explosion du temps de travail, alourdisse-ment de la charge mentale, déséquilibre vie professionnelle-vie personnelle, stress, sursollicitation par l’employeur pendant les repos et les congés… Les cheminot·e·s n’en peuvent plus ! Mais cette situation n’est pas inéluctable : rassemblé·e·s et déterminé·e·s, avec l’UFCM-CGT, reprenons la main pour construire un service public ferroviaire à visage humain !

La CGT et son UFCM revendiquent un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) garantissant la dignité des cheminot·e·s par le biais d’un cadre social, de conditions de travail et de salaires de haut niveau !

LES FEMMES ET LES HOMMES, PAR LEUR FORCE DE TRAVAIL,
CRÉENT LES RICHESSES ! LUTTONS POUR QU’ELLES SERVENT LE SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE,
LA PROTECTION SOCIALE ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES CHEMINOT·ES
PLUTÔT QUE LES APPÉTITS FINANCIERS DU PATRONAT !

Téléchargements

L’UFCM-CGT À LA MANŒUVRE POUR GAGNER DES DROITS NOUVEAUX !

Droit à la déconnexion

| Droit à la déconnexion

Suite à la mise en place du GT Encadrement par la Direction à l’issue du simulacre de négociations NAO 2024, l’UFCM-CGT a poursuivi et amplifié la construction du rapport de force avec les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam) dans une optique de progrès social, notamment à travers des mesures concrètes concernant le droit à la déconnexion !

Le constat est sans appel : la détérioration des conditions de travail et le déséquilibre croissant entre vie professionnelle et vie personnelle impactent durablement le quotidien des femmes et des hommes qui, chaque jour, font vivre le service public ferroviaire.

C’est pourquoi l’UFCM-CGT a porté le sujet du droit à la déconnexion au plus haut niveau de l’entreprise, dans le cadre des groupes de travail et des bilatérales avec la direction du GPU SNCF. Forte de revendications construites collectivement avec les cheminot·e·s, à partir des besoins exprimés lors des tournées, l’UFCM-CGT a contraint la Direction à ouvrir des négociations en vue d’un accord applicable à l’ensemble du Groupe !

FORCE DE PROPOSITION POUR GAGNER !

En responsabilité, l’UFCM-CGT a créé les conditions d’une rencontre avec les autres organisations syndicales représentatives afin de partager l’exigence d’un accord collectif contraignant la Direction sur la mise en oeuvre du droit à la déconnexion et d’imposer des droits opposables pour tous les cheminot·e·s.

Sous l’impulsion de l’UFCM-CGT, une plate-forme revendicative commune a été validée et portée à la connaissance des cheminot·e·s ainsi que de la Direction ! Suivre le lien

OBJECTIF NSTC !

Au-delà de la légitimité et de l’urgence à gagner un droit à la déconnexion protecteur pour les cheminot·e·s, il est nécessaire de continuer à porter nos revendications sur l’emploi (seule réponse à l’inadéquation entre la charge et les ressources), sur l’amélioration des conditions de travail ainsi que sur la mesure du temps de travail, notamment face aux ravages causés par l’application du forfait jours, accord que la CGT n’a pas signé !

Pour la CGT et son UFCM, gagner un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) garant d’un service public ferroviaire de haut niveau, préservant la santé physique et mentale des cheminot·e·s et générateur d’emploi est la seule perspective pour un avenir social et solidaire !

POUR UN SYNDICALISME PROGRESSISTE,
REVENDICATIF ET HUMAIN,
REJOIGNEZ L’UFCM-CGT !

 

Téléchargements

POUR UNE RÉELLE MISE EN ŒUVRE DU DROIT À LA DÉCONNEXION

Communiqué aux cheminot·es

| Droit à la déconnexion

Si le droit à la déconnexion existe de fait, il n’y a, pour l’heure, à la SNCF, aucun texte pour l’encadrer.
Rien ne protège ni la santé, ni la vie personnelle, ni le temps de repos des cheminot·e·s.

Les organisations syndicales représentatives se sont rencontrées pour porter l’exigence commune d’un accord collectif contraignant la Direction sur une mise en oeuvre effective du droit à la déconnexion en imposant des droits opposables pour les cheminot·e·s.

Cet accord groupe doit être applicable à l’ensemble des salarié·e·s des sociétés SNCF (SNCF SA, SNCF Voyageurs, SNCF Réseau, SNCF Gares et Connexions) et du GIE Optim’Services et de l’ensemble des filiales Fret et Voyageurs.

NOS REVENDICATIONS COMMUNES
1. Établir les règles relatives à la déconnexion et leurs modalités de mise en œuvre, de respect et de contrôle.

  • Le droit à la déconnexion, c’est le droit pour tout agent de ne pas être connecté à des outils professionnels numériques (hardware et/ou software) en dehors de son temps de travail et de ne pas répondre aux sollicitations professionnelles hors des amplitudes horaires définies.
  • Définition d’une plage horaire de référence, calquée sur les heures d’ouverture des bureaux établies de 7 h 00-8 h 00 à 19 h 00-20 h 00, soit une fermeture de 19 h 00-20 h 00 à 7 h 00-8 h 00 et le week-end, avec envoi différé des courriels.
  • Instauration de périodes de « trêve » de messages électroniques, mails ou Teams matérialisées par des plages horaires de fermeture/blocage de l’accès au serveur, avec envoi différé des courriels, sur la base des horaires collectifs de travail et de fermeture des bureaux.
  • Interdiction des sollicitations professionnelles en dehors des heures de travail ou d’astreinte n’obérant pas la continuité du service.
  • Mise en place des outils et moyens contraignants sous la responsabilité de l’employeur/ chaîne managériale du temps de repos.
  • Sans autorisation, interdiction d’installation d’outils qui ne sont pas des outils numériques officiellement reconnus par l’entreprise pour exercer des tâches professionnelles sur les outils de travail.
  • Organisation des réunions en respectant les horaires collectifs de travail, sans préjudice des exigences liées à la continuité du service, de préférence sur site, dans des espaces dédiés. Un principe d’interdiction des réunions après 17 h 00 en serait une des illustrations.
  • Mettre en place les leviers pour que le respect du droit à la déconnexion soit une référence forte de l’ensemble des structures hiérarchiques avec un devoir d’exemplarité des Cadres Supérieurs (CS)/Cadres Dirigeants (CD).

2. Inscrire ces règles dans le strict respect des dispositions relatives au temps de travail et au droit aux repos et congés. Elles visent à garantir les droits des salariés et les protéger d’éventuelles dérives. Elles visent également à définir les devoirs de chacun afin de respecter les droits des autres.

  • Faire respecter la durée légale du temps de travail pour les différents régimes existants et définis par les accords en vigueur, et notamment l’amplitude et le respect des temps de repos journaliers, périodiques et supplémentaires.
  • Un point spécifique sur la commande du personnel, et notamment les outils numériques de commande dans l’accord. Les délais et conditions de prévenance doivent respecter la réglementation en vigueur.
  • Définir les outils numériques et canaux officiels de contact, d’échange, de passation/réception d’ordres ou de commandes ou d’exécution d’une tâche à la charge du salarié. Les lister de la manière la plus complète possible, aussi bien au niveau national que sur un périmètre local. Ceci doit permettre d’identifier le champ et le niveau d’obligation de chacun vis-à-vis des outils (par exemple : WhatsApp n’est pas un outil officiel, les numéros personnels non plus, les usages et fonctions de Teams doivent être précisées…).
  • Une notification d’alerte en cas d’activité en dehors des horaires de bureau.
  • Un dispositif d’alerte à chaque non-respect des repos journaliers entre deux sessions de connexion. Ce dispositif permettrait tout autant de protéger le ou la salarié·e que son ou sa responsable.
  • Utilisation d’un code de déverrouillage ou création de profils « sans trêve » pour les astreintes / cellules de crise / services postés ou mandatés.

3. Faire respecter les obligations de l’employeur en matière de Santé Sécurité & Conditions de Travail (SSCT).

  • Prise en compte des impacts du numérique sur la santé physique et mentale des salariés.
  • Un système d’évaluation des risques et des impacts.
  • Suivi de l’accord et mise en oeuvre, un suivi et bilan régulier d’indicateurs liés à la « sur-connexion » en CSSCT, mesurant notamment :
    les charges de travail, qui doivent être mesurées a priori et a posteriori afin d’être en permanence adaptées à l’agent via un système auto-déclaratif infalsifiable et assurant une traçabilité sous le contrôle des instances représentatives du personnel,
    l’impact sur la santé des outils numériques à intégrer dans la visite médicale en médecine du travail et dans le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (Duerp). La CSSCT sera force de proposition pour mettre en place des actions de prévention.
    les heures supplémentaires récurrentes.
  • Obligation pour l’employeur de prendre des mesures immédiates pour faire cesser la dérive, s’assurer de la santé des salarié·e·s concerné·e·s en cas de surcharge de travail, d’heures supplémentaires récurrentes constatées ou de non-respect des durées maximales de travail et minimales de repos, pour un·e agent·e ou un service.
  • Possibilité de saisine par la ligne managériale ou le/la salarié·e de la CSSCT suite à des difficultés persistantes en lien avec l’application du droit à la déconnexion et la charge de travail leur assurant la sécurisation de la parole et l’absence de pénalisation du requérant.

4. Déconnexion pendant le temps de travail

  • L’accord devra prendre en compte la déconnexion aussi pendant le temps de travail (sur sollicitation, interruption, enchaînement des réunions Teams ou physiques, contrôle interne /intrusion Teams ou autres, rupture de séquence, obligation de réponse rapide…), la lutte contre le présentéisme et l’effet tunnel des visioconférences enchaînées.
  • À leur demande, les agent·e·s peuvent indiquer leur indisponibilité sur les messageries professionnelles instantanées ou les agendas partagés, y compris sur certaines plages horaires dites de « concentration » ou de « respiration numérique » dans la journée.

Les organisations syndicales CGT Cheminots, UNSA Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots s’engagent à défendre cette plateforme revendicative unitaire dans les différentes réunions à venir dans le cadre de la négociation. Pour garantir les droits des cheminot·e·s., alléger leur charge mentale et préserver leur santé !

Téléchargements

ASTREINTES TRACTION : RÉACTIVITÉ ET EFFICACITÉ SACRIFIÉES !

Cadres transport Traction

| Maîtrise et cadres UFCM

Après avoir démantelé leur fonction de garants de la certification des conducteurs sous la pression des activités, la Direction poursuit la casse de l’organisation du travail des cadres Traction en décidant de reconfigurer les cycles d’astreinte.

Pour la CGT et son UFCM, la casse méthodique de la SNCF en filiales et activités séparées complique chaque jour davantage l’exploitation ferroviaire. Les cheminot·e·s se heurtent à des cloisonnements absurdes. L’encadre-ment Traction n’échappe pas à cette logique libérale !

L’éclatement de la SNCF est un frein à la sécurité et à l’efficacité.

Alors que les parcours d’astreinte avaient déjà été largement étendus ces dernières années, la Direction opère aujourd’hui un véritable virage à 180 degrés, au lieu de mettre en place une réelle organisation du travail garantissant un service public ferroviaire de qualité !

Astreintes Traction : le démantèlement du métier de CTT vu par le capital !

Jusqu’à présent, l’astreinte était territoriale et mutualisée entre activités. Ce modèle est en train d’évoluer vers une organisation plus segmentée, avec des responsabilités réparties entre les différentes entreprises ferro-viaires (EF). L’astreinte relevage est progressivement transférée à SNCF Réseau, et chaque EF devra à terme assurer sa propre astreinte pour les enquêtes !

Désormais, une astreinte Traction TER n’interviendra plus sur un accident de personne d’un TGV, et un CTT Fret ne pourra plus apporter son aide sur un incident touchant un train Intercités. Cette logique met fin à la solidarité entre métiers et activités, et n’a pour seul but que de diviser le salariat en faisant de la productivité sur le dos des cheminotes et cheminots qui assurent le service public ferroviaire au quotidien.

Une direction déconnectée de la réalité

La Direction veut mettre en place un nouveau cadre à trois niveaux :

  • RTA (responsable Traction d’astreinte) de l’EF : seul décisionnaire et pas nécessairement de la filière Traction, il pourra couvrir plusieurs territoires et interviendra à distance (et ne se déplacera que si nécessaire) ;
  • relais locaux/métiers de l’EF : formés au traitement des accidents, présents sur le terrain, ils seront les « yeux et les oreilles » du RTA sans être forcément issus de la Traction ;
  • relais métiers : experts techniques (Traction ou Matériel), disponibles par téléphone uniquement !

Pour la Fédération CGT des cheminots et son UFCM, ce nouveau dispositif est inacceptable !

Le CTT est la seule personne formée pour un accompagnement psychologique (notamment en cas d’accident de personne). Il coordonne la sécurité ferroviaire sur le terrain, il est formé pour les relations avec les forces de l’ordre. C’est un expert métier Traction ! Aucune de ses missions ne doit être transférée vers un autre métier !

Les conditions de travail des CTT nécessitent la reconnaissance immédiate de la pénibilité de leur métier et son inscription à la liste des ERPA, ouvrant droit notamment aux mesures de CAA Pénibilité. En effet, les contraintes physiques (bruit, vibrations en cabine…), la charge mentale croissante liée à la pression managériale et à la surcharge administrative, ainsi que l’explosion du temps de travail due au forfait jours impactent sévèrement la vie professionnelle et personnelle des CTT.

La CGT et son UFCM revendiquent un recentrage du contenu métier des CTT sur la certification et la formation et refuse que les missions de conduite servent à compenser le manque de conducteurs. Gagner un nouveau Statut du travail cheminot, assorti d’une grille unique des salaires valorisant les compétences Traction, garantissant les parcours professionnels et reconnaissant les diplômes est URGENT !

Vers une dégradation de la sécurité des circulations

La CGT et son UFCM exigent une gestion transversale et cohérente de la sécurité sur l’ensemble du réseau, impliquant tous les métiers du ferroviaire, avec des décisions ancrées dans la réalité du terrain, au sein d’une entreprise SNCF unique, publique et intégrée.

Ce sont les activités longues distances (TGV, Intercités, Ouigo classique, Hexafret) qui paieront le plus lourd tribut. L’éloignement des sites de production rend les astreintes ingérables, avec des parcours interminables et des délais d’intervention inacceptables mettant en péril la sécurité des circulations, des agents et des usagers !

CADRES TRANSPORT TRACTION,
ÉLEVONS LE RAPPORT DE FORCE POUR AMÉLIORER NOS CONDITIONS DE TRAVAIL
ET CONQUÉRIR DES DROITS NOUVEAUX !

Téléchargements

COLÈRE CHEMINOTE :

Les cadres et maîtrises aussi concernés !

| Maîtrise et cadres UFCM

Depuis des décennies, le système ferroviaire français subit une pression budgétaire croissante. L’austérité imposée par les politiques publiques, combinée à l’ouverture à la concurrence dictée par les directives européennes et le dogmatisme néolibéral des gouvernements successifs, a transformé le paysage ferroviaire.

La multiplication des acteurs complique la production ferroviaire et les relations entre gestionnaires d’infrastructure et opérateurs. Le transport ferroviaire, nécessitant une grande synergie entre le mobile et le support (roue et rail), est fragilisé par la séparation de la gestion de l’infrastructure et de son exploitation, compromettant ainsi fiabilité, qualité de service et sécurité.

De fait, le réseau ferré, monopole naturel, ne permet pas à chaque exploitant de disposer de lignes dédiées. L’effet réseau et sa diffusion cohérente sur le territoire sont essentiels à son efficacité économique et sociale.

INJONCTIONS CONTRADICTOIRES ET PRESSION CONSTANTE

L’austérité budgétaire a réduit les investissements publics dans les infrastructures ferroviaires, notamment les lignes secondaires essentielles à la cohésion territoriale mais jugées peu rentables. Cette logique de rentabilité a dégradé le réseau, retardé l’entretien et augmenté les incidents techniques. La réforme de 2018 a supprimé le recrutement au statut et transformé la SNCF en sociétés anonymes à capitaux publics, avec une gestion plus proche du privé, sans augmentation significative des moyens humains ou financiers. Cela impacte directement le sens du travail, la charge et les conditions de travail des Ictam (ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise).

Les restructurations multiples depuis une décennie, trop longues à lister, s’appuient systématiquement sur des méthodes de Lean. Elles impactent négativement la santé et les conditions de travail de l’ensemble du corps social cheminot mais encore plus violemment les Ictam, de par leur rôle d’interface dans l’organisation des services. Résonances et Destination 2030, déclinent le plan d’optimisation des fonctions transverses en réduisant drastiquement les effectifs qui assurent le lien entre tous, tout en transférant de facto une partie de la charge sur les encadrants.

Ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise,
avec l’UFCM-CGT, dépassons le constat, l’heure est à la mobilisation !

L’UFCM-CGT est une structure de la Fédération CGT des cheminots qui a pour objet d’organiser tous les Ictam, femmes et hommes, du système ferroviaire et de ses activités connexes afin d’assurer, en convergence avec les autres catégories de travailleur·euse·s, notamment la défense de leurs intérêts professionnels, économiques ou moraux, collectifs ou individuels.

L’UFCM-CGT revendique :

  • des augmentations générales de salaire et la mise en place d’une grille unique des salaires (cheminots en CDI et statutaires) ;
  • un accord de haut niveau sur la formation professionnelle qui permette à chacun de s’approprier son métier et tracer des perspectives de carrière ;
  • des mesures significatives pour améliorer la sécurité ferroviaire et des personnels ;
  • de l’emploi supplémentaire pour permettre d’assurer la charge de travail dans l’ensemble des établissements ainsi que l’amélioration des conditions de travail et de commande ;
  • une meilleure reconnaissance de la pénibilité pour les métiers de l’encadrement, l’extension de la liste des ERPA, la révision des règles de décompte des périodes d’exposition et l’amélioration des dispositifs de CAA existants ;
  • un départ à la retraite à 50 ans pour les cheminot·e·s exerçant des métiers à pénibilité, et à 55 ans pour tous les autres cheminot·e·s ;
  • la mise en place de comités de proximité Santé, Sécurité et Conditions de travail ;
  • la mise en place d’un décompte horaire pour contrôler le temps de travail mais aussi le temps de repos, et que le décompte horaire déclenche des dispositifs d’alerte ;
  • l’instauration de véritables dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur.

INGÉNIEURS, CADRES, TECHNICIENS
ET AGENTS DE MAÎTRISE, RASSEMBLÉS ET ORGANISÉS
AVEC L’UFCM-CGT, CONTINUONS COLLECTIVEMENT
À ÉLEVER LE RAPPORT DE FORCE !

 

Téléchargements

Renforce-toi, adhère à la CGT !

La vraie info - Le JT des cheminots

Dans les médias

29 octobre 2025

La CGT Cheminots de Dordogne réagit à la menace de fermeture de la navette ferroviaire

Lire la suite

Voir les autres articles

Liste des actualités

Lexique

Contacts

J'adhère

Bandeaux publicitaires

  • Les pétitions, ça ce signe ici.