Fédération CGT des Cheminots


REFUSONS UNE MORT ANNONCÉE ! DÉFENDONS UNE INGÉNIERIE UTILE !

Ingénierie du Matériel

| Journée d'étude Ingénieries du 4 oct. 2022

Au banquet du démantèlement du service public ferroviaire, les ingénieries font partie du menu. En effet, une restructuration a rattaché directement l’Ingénierie à la direction du Matériel, déconnectant de fait les anciens pôles Ingénierie du Matériel de la vision terrain.

En renommant ceux-ci « clusters », la Direction espérait voiler une stratégie pour faciliter la revente à la découpe de cette activité essentielle.
Plusieurs phénomènes sont à l’oeuvre pour faciliter ce dépeçage en règle.

Une vision purement comptable

Les études d’ingénierie sont désormais soumises à la validation des activités. Ce changement est loin d’être anecdotique. Il révèle la volonté de la direction de l’entreprise de ne faire passer l’ingénierie que comme un poste de dépense sur lequel on peut réaliser des économies afin de faire baisser les coûts de maintenance, au lieu de considérer que c’est une activité essentielle et un investissement durable pour le domaine.

Malheureusement, les dossiers d’appel d’offres engagés par les différentes régions pour l’ouverture à la concurrence poussent comme des champignons !

Les contrats étant établis pour une durée de dix ans, toutes les parties prenantes sont de plus en plus réticentes à mettre la main au portefeuille pour développer des réponses à des besoins qui ne leur profiteront peut-être jamais.

Le risque est de se retrouver avec une maintenance à deux vitesses, des règles à géométrie variable, des ordres de modification sélectifs selon le niveau d’engagement des autorités organisatrices et donc des politiques à court terme, plutôt que de se soucier de la sécurité ferroviaire et des investissements sur le long terme.

Masteris : le loup dans la bergerie

La société Masteris était censée vendre de la prestation d’ingénierie ferroviaire à des sociétés tiers qui ne voulaient pas s’embarrasser de frais de recherche et développement.

Mais, au fil du temps, cette filiale est en passe de devenir l’interlocuteur unique des autorités organisatrices des transports (AOT) pour répondre aux besoins d’études d’ingénierie sur le matériel roulant leur appartenant.

Voilà comment, si l’on n’y prend pas garde, on organise la casse d’une branche essentielle à la sécurité ferroviaire !

« L’humain au cœur de la performance », disait un ancien directeur du Matériel ?

Enfin, prenant exemple sur l’ex-président Pepy, qui faisait l’apologie de la gestion des entreprises automobiles, la direction du Matériel a lancé, depuis quelques années, une grande campagne de dévalorisation des métiers de l’ingénierie.

Une des premières méthodes sournoises, bien connue des DRH du secteur automobile : l’appel à des travailleurs externes et précaires. Intérimaires chez Renault, ex-PSA (devenu aujourd’hui Stellantis) ou bien Toyota, ce phénomène prend forme à l’Ingénierie du Matériel SNCF avec un recours massif à des sociétés prestataires qui s’implantent dans nos bureaux.

Cette flexibilité de l’emploi, chère aux libéraux qui nous dirigent, alloue une variable d’ajustement (à quel prix ?) pour absorber les variations de charges que nous subirons au gré des changements de propriétaire des contrats de maintenance du matériel appartenant aux différentes AOT. Il nous faudrait au contraire planifier les opérations de maintenance sur la vie des engins.

Tout cela, enrobé dans un prétexte d’indisponibilité des ressources en interne, tant du point de vue physique (manque d’attractivité de l’ingénierie) qu’intellectuel (les cheminots ne disposeraient, soi-disant, pas des connaissances nécessaires à la tenue des différents postes).

Et pourtant, à longueur d’année, la Direction ne cesse de nous répéter que l’entreprise est l’une des entreprises en France dotée du plus gros budget pour la formation.

Que prétendent nos dirigeants ?

Les cheminots n’auraient-ils que des bras et pas de cerveau ?

Sont-ils à ce point sous-qualifiés qu’il faudrait dépenser « un pognon de dingue » pour les mettre à niveau ?

Ou cacheraient-ils des intentions plus cyniques ?

« Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage ! » Or leurs politiques de sous-traitance, de cloisonnement, de contractualisation conduisent à la perte de savoir et de maîtrise technique. C’est le lien entre la maintenance et l’ingénierie avec le retour d’expérience qui permettra de donner un avenir au ferroviaire.

Tout ceci n’est pas inéluctable !

La Fédération CGT des cheminots appelle donc toutes les cheminotes et tous les cheminots de l’Ingénierie du Matériel à prendre conscience des enjeux qui pèseront sur eux dans les années à venir et à réagir face aux attaques qu’ils subissent au quotidien.

Étant par nature force de proposition, la CGT établira, avec les cheminots des ingénieries, un cahier revendicatif spécifique.

Nous vous invitons donc à vous rapprocher des militants de la CGT afin d’échanger sur les problèmes et les besoins et de construire ensemble les futures actions de l’Ingénierie, qui devront, bien entendu, être à la hauteur des attaques que nous subissons.

« Tout seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin ! »

Le 29 septembre, la CGT organisera une journée d’étude de l’ingénierie ferroviaire.
Toutes celles et ceux qui souhaitent partager leur volonté de donner du sens à leur travail y sont invités.

Ensemble, donnons-nous un avenir !

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CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL, L’UFCM CGT LANCE L’ALARME !

Encadrement

| Maîtrise et cadres UFCM

Le 10 septembre s’est déroulée la seconde rencontre en bilatérale sur le vaste sujet de l’encadrement, en amont d’une future table ronde.
Rapidement, une troisième bilatérale devrait être convoquée. La direction du GPU semble tétanisée dans l’attente politique de la nomination d’un gouvernement et la fin de mandat du président de la SNCF.

Il y a pourtant urgence, les conditions de travail deviennent intenables pour une grande partie des maîtrises et cadres.

Si les ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise restent les premiers défenseurs de leurs métiers, elles et ils alertent régulièrement nos militants de l’UFCM-CGT sur leur charge de travail, de plus en plus intenable. Nombreux nous disent devoir travailler le soir et les jours de repos pour tenir les impératifs de production et soulager un peu leur quotidien au travail. Pour autant, le travail continue de s’accumuler et le niveau de charge mentale n’a jamais été aussi élevé.

AIMER SON TRAVAIL, CE N’EST PAS SE SACRIFIER POUR LUI !

Si ce phénomène n’est pas nouveau, il semble prendre une ampleur nouvelle pour quatre raisons structurantes :

  • La réglementation a effacé le décompte des heures de travail et ne garantit pas les temps de repos. Les dispositifs d’alerte du forfait jours sont inefficaces.
  • La formation nécessaire à la tenue du poste est insuffisante : manque de temps, concentration des écoles de formation, sous traitance, absence de tuilage, etc.
  • Les parcours pro sont illisibles dans une entreprise en complète explosion, où les qualifications ne sont plus reconnues par la classification des métiers, où les seuls palliatifs sont les sujétions et autres rémunérations variables, aléatoires et conditionnées. La CGT revendique des dispositifs d’évolution communs à l’ensemble du Groupe, reposant sur des principes d’impartialité et d’objectivité et sous le contrôle social des organisations syndicales, donc des représentants du personnel.
  • Une pénibilité causée par les aléas, les périmètres d’astreinte, l’absence de moyens humains dans les équipes, la multiplication des tâches, l’absence ou l’insuffisance d’assistants DPX, DUO, etc. ni reconnue, ni corrigée ou combattue, ni même compensée par un départ anticipé.

ASSEZ ! LA DIRECTION EST AUJOURD’HUI DEVANT SES RESPONSABILITÉS !

La direction s’englue dans un paradoxe entre exigences du service public, de la sécurité ferroviaire, de la qualité du travail et des objectifs financiers intenables dans un processus de privatisation par morceaux.

Face aux risques psycho-sociaux grandissants pour les cheminots maîtrises et cadres, l’UFCM a rappelé à l’employeur sa responsabilité pleine et entière de la santé au travail. La direction RH du GPU est sommée d’agir et de ne pas se cacher derrière une pseudo-autonomie des sociétés !
Aujourd’hui, la DRH n’évoque plus qu’un groupe de travail employeur – OS pour observer ou recommander un changement de culture. Non, il faut une négociation pour obtenir des droits !
L’UFCM-CGT a remis le cahier revendicatif avec des urgences à traiter pour renégocier le temps de travail et le charge de travail a priori, pour des parcours pro transverses et transparents, pour la reconnaissance des qualification et la formation, pour des mesures de correction et de compensation de la pénibilité. La définition et la tenue des cadres d’organisation, construits par le dirigeant en proximité en y associant l’expertise des salariés, demeurent la solution pour une organisation stable, suffisamment dimensionnée, pour bien travailler.

La Fédération CGT des cheminots exige l’ouverture d’une négociation salariale pour l’ensemble des cheminots reposant sur une grille pour tous les cheminots (contractuels et statutaires).

La direction est restée peu loquace et nous évoque une étude interne réalisée cet été dont nous exigeons toute la transparence. En séance, la direction s’est montrée attentive aux revendications portées par la CGT. Il nous faut maintenant, tous ensemble, exiger leur satisfaction.

POUR LE CHANGEMENT, POUR IMPOSER L’ESPOIR ET UN AVENIR MEILLEUR, L’UFCM-CGT APPELLE TOUS LES MAÎTRISES ET CADRES, DE TOUTES LES ENTREPRISES FERROVIAIRES À SE MOBILISER PAR LA GRÈVE ET LES MANIFESTATION LE 1sup>ER OCTOBRE 2024.

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PORTONS L’ESPOIR !

| Maîtrise et cadres UFCM

Emmanuel Macron veut poursuivre ses orientations politiques et économiques, comme s’il ne s’était rien passé dans les urnes.

La CGT a pris ses responsabilités en appelant à voter pour le programme du Nouveau Front Populaire (NFP) et en mobilisant très largement contre l’extrême droite. L’espoir suscité doit se matérialiser.

L’extrême droite et ses alliés ont été mis en échec. Le plus grave a été évité, même si des incertitudes demeurent quant à la constitution d’un gouvernement résolument tourné vers le progrès social.

La responsabilité des élus du Nouveau Front Populaire est immense. Le second tour oblige aussi tous les députés qui ont été élus grâce aux voix
des électeurs du Nouveau Front Populaire.

Les Ingénieurs, Cadres, Techniciens et Agents de Maitrise (ICTAM) ont largement compris et partagé ce positionnement ; la poussée de la gauche et le vote de colère en direction du RN démontrent une volonté d’une réorientation sociale dans le pays. La présidence d’Emmanuel Macron a tiré vers le bas l’ensemble des travailleurs. Les services publics, notamment la SNCF avec son explosion en 2018, ont été affaiblis.

Le futur gouvernement devra prendre des décisions stratégiques. L’avenir de la SNCF est lié au futur exécutif. L’espoir suscité par le vote est immense, nos exigences sociales le sont tout autant. En cela, nous exigeons :

  • ▪ L’abrogation de la réforme des retraites ;
  • L’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux ;
  • L’égalité professionnelle femmes-hommes ;
  • Le retour à l’unicité de l’entreprise SNCF ;
  • L’arrêt du processus de privatisation de Fret SNCF par la mise en place d’un moratoire sur le plan de discontinuité, comme le recommande un rapport d’enquête parlementaire ;
  • L’arrêt de la concurrence dans le transport ferré de voyageurs et sa logique de filialisation, dans le cadre des appels d’offres pour les TER, qui conduit au transfert des cheminots dans des sociétés privées ;
  • Des conditions sociales de haut niveau pour l’ensemble des cheminots du secteur ferroviaire ;
  • Une vraie politique de réindustrialisation du pays ;
  • La garantie des libertés, en commençant par voter une amnistie des militants syndicaux condamnés lors d’actions revendicatives.

Le plan à 100 milliards pour le rail d’ici 2040 doit être fléché. Un exécutif progressiste serait à même de bâtir un projet de loi de financement des
infrastructures ferroviaires. Un tel texte pourrait trouver un large consensus, car il répond aux besoins de rail dans les territoires.

Le 18 juillet prochain, la Fédération CGT des cheminots appelle ses syndicats à organiser, en lien avec les structures interprofessionnelles, des rassemblements devant les préfectures et à Paris à proximité de l’Assemblée nationale pour exiger la mise en place d’un gouvernement issu du Nouveau Front Populaire.

NE NOUS FAISONS PAS VOLER NOTRE VICTOIRE !

L’UFCM-CGT invite l’ensemble des cadres et maîtrises du ferroviaire à être attentifs et à participer aux initiatives CGT qui auront lieu près de leurs lieux de travail, de vie et de congés, dès le 18 juillet mais aussi durant tout l’été, sur ces sujets comme sur ceux des problématiques du quotidien.

L’UFCM-CGT prépare son Congrès. Au coeur de ses débats : le rôle, la place, les besoins des cadres et maîtrises pour bien vivre, bien travailler, bien organiser le travail.

Cet été, peut-être que, encore plus que d’habitude, les cadres et maîtrises vont subir une forte pression pour réaliser coûte que coûte la production et pallier le manque d’emplois.

Les syndiqués UFCM-CGT seront à vos côtés !

Des rendez-vous seront organisés sur tout le territoire, sous forme d’assemblées générales ou autres. Venez discuter, échanger. Rapprochez-vous de nos militants pour construire ensemble les revendications et débattre des modes et moyens de mobilisation.

ENSEMBLE,
TOUS CHEMINOTS,
PLUS NOMBREUX,
PLUS FORTS !

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TOUS CONTRE L’EXTRÊME DROITE POUR UNE PERSPECTIVE DE PROGRÈS !

Élections législatives

| Maîtrise et cadres UFCM

L’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale place l’extrême droite à la porte du gouvernement.

Ces événements politiques ne sont pas neutres pour le salariat, qui plus est :

Dans une entreprise publique de service public
Les donneurs d’ordre, qu’ils se disent actionnaires uniques ou autorités organisatrices de la mobilité, sont les membres du gouvernement et les conseillers des régions administratives. Le président du GPU SNCF est nommé par décret signé par le président de la République, sur proposition du Premier ministre, de la ministre de la Transition écologique et du ministre de l’Économie. Le président de SNCF Réseau l’est
en conseil d’administration de SNCF Réseau, sur la proposition de l’État. L’extrême droite aura donc le pouvoir de désigner qui bon lui semble.

Lorsque nous sommes salariés en responsabilité vis-à-vis de collectifs de travail
Nous ne tolérons pas le racisme, la discrimination, la misogynie et l’homophobie.
La CGT Cheminots et son Union fédérale des cadres et maîtrises ne sont pas neutres. Les politiques macronistes ont fracturé notre entreprise, dans un processus de privatisation. L’inquiétude est grande parmi le personnel. Les dysfonctionnements et les gâchis se multiplient. Cette politique veut opposer les uns avec les autres. Ne nous trompons pas d’adversaire !

Sans être la réponse à nos revendications, le programme du Nouveau Front populaire nourrit des espoirs sur les questions sociales et vis-à-vis de la SNCF, notamment pour l’avenir de Fret SNCF et des petites lignes, et pour la mise en place d’un plan rail.
Le patronat et la finance sifflent à nouveau l’air de tout sauf le Front populaire. Ils s’amusent à faire peur, agitant les menaces de mauvaises retombées économiques.
La CGT est et restera indépendante vis-à-vis des partis politiques et des gouvernements. Demain, quelle que soit la couleur du gouvernement, il nous faudra lutter pour nos droits face aux forces réactionnaires régressives. La CGT mènera le combat avec toutes les forces progressistes. Chacun dans sa partition devra prendre ses responsabilités.

Cheminots citoyens, porteurs de justice, d’égalité
et de solidarité, soyons à la hauteur de notre époque !

POUR LA DÉFENSE DE NOS DROITS ET DE NOTRE HUMANITÉ,
AFFIRMONS NOTRE DÉTERMINATION !

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LES MAÎTRISES ET CADRES MANIFESTENT POUR LE SERVICE PUBLIC !

28 mai : manifestation nationale à Paris

| Fédération

Les politiques libérales européennes ont permis aux États, dont la France, d’engager la privatisation des compagnies publiques « historiques » : concurrence, sous-traitance et moins-disant social.

Le 28 mai 2024, manifestons ensemble pour un service public ferroviaire qui réponde aux besoins de la Nation et qui respecte les cheminots.

Rendez-vous 12h00 place d’Italie à Paris !

Le patronat ferroviaire acteur de la libéralisation

Face aux besoins d’investissements, la concurrence ne s’installe pas naturellement. Alors, les tenants de la concurrence libre et non faussée imposent, via les États :

  • La séparation étanche du réseau et des gares ;
  • Le morcèlement du trafic ferroviaire en marchés ;
  • Une concurrence au travers de filiales étrangères ou intérieures des entreprises nationales ;
  • Des circuits financiers comme le fonds de concours1 pour épargner les entreprises privées.

Cette politique est extrêmement coûteuse car il faut démultiplier les structures. Donc les libéraux imposent le moins-disant social via une Convention Collective d’un niveau de garanties très inférieur qui dérèglemente les droits des cheminots.

Elle met en concurrence les cheminots entre eux.

Le président JP. Farandou ne cache plus que le recours aux filiales a pour objectif de ne pas appliquer le temps de travail SNCF (nombre de repos et congés supprimés, flexibilité de repos et de l’astreinte, temps de travail accru etc.) au détriment de la mutualisation.

La recherche de cash pousse la Direction à vendre :

  • Systra (filiale en ingénierie ferroviaire avec la RATP) ;
  • Akiem (filiale de location de locomotives SNCF) ;
  • Ermewa (filiale de location de wagons) à des fonds financiers peu scrupuleux.

…mais aussi les immeubles, les emprises ferroviaires à des promoteurs.

La logique de profit prend le pas sur l’aménagement du territoire : La radiation de rames TGV a permis la diminution de dessertes, la concentration des trafics sur LGV au détriment des prix (Yield) et du confort (correspondances obligatoires et approximatives). C’est le TGV business !

Le trafic de marchandises est divisé par 2 en 20 ans et nécessite des aides. Fret SNCF est liquidé pour tenir à flot les entreprises privées. Le réseau est en dégradation, pendant que les régions construisent des ateliers TER et achètent des rames pour chaque bout de lots !

Cela ne peut pas marcher et cela ne marche pas : le ferroviaire est un système rigide et têtu !

IL FAUT RENATIONALISER LE FERROVIAIRE en intégrant toutes les entreprises, les sous-traitants et prestataires.

Un impact sur le travail des ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise

Dans l’organisation néolibérale du travail, les technologies servent la programmation et le contrôle du travail dans ses procédures et dans ses résultats. Quel que soit le niveau d’expertise, le patronat veut des salariés, quel que soit le collège, facilement interchangeables, sans prise en compte des qualifications, savoir-faire et expériences.

Le travail se déshumanise. Pour les ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise, les objectifs sont fixés principalement pour générer des dividendes. Cette financiarisation des entreprises procède par objectifs quantitatifs de court terme, incompatibles avec le développement humain et durable : elle tue le travail et tue au travail.

La réalisation des objectifs est devenue le seul critère d’évaluation des encadrants. Beaucoup en perdent alors la finalité de leur production : faire fonctionner le système ferroviaire. Cette forme de contractualisation pousse au présentéisme et se traduit, de fait, par une exigence de disponibilité. Il faut tout le temps recommencer, ce n’est jamais fini, avec un effondrement de la confiance en soi.

Exigeons un Statut du travail cheminot

Le ferroviaire nécessite des métiers, des connaissances et des savoir-faire. Nous ne pouvons plus les laisser se volatiliser. Les politiques de la direction sont coupables et irresponsables !

Ce Statut doit permettre les parcours professionnels, la reconnaissance des expériences et des diplômes, de tenir compte de l’exigence du service public et prendre soin de notre santé. Il doit permettre aux agents, notamment les encadrants qui sont à la fois vecteurs et victimes, de sortir d’une précarité personnelle induisant fatigue, épuisement et surmenage.

Aujourd’hui, les directions usent de tous les artifices pour ancrer leur emprise sur les maîtrises et cadres. Elles masquent leur système hyper directif par la communication et les éléments de langage obligatoires. La fausse autonomie, les séminaires en tous genres, le brainstorming et autres tchats donnent l’illusion d’être co-constructeurs…

Reprenons la main sur le travail

L’entreprise publique doit être un outil pour le transport écologique des citoyens et des marchandises. Elle doit permettre d’investir massivement dans les infrastructures de transports. Plutôt que de mettre les opérateurs des réseaux en concurrence, créons la coopération européenne en s’appuyant sur des entreprises publiques.

Réapproprions-nous l’organisation de la production ferroviaire en recréant des collectifs de travail !
L’objectif de l’UFCM-CGT est de sortir les ICTAM d’une posture de relais des orientations patronales, avec un devoir de réserve, dans laquelle le patronat cherche à les enfermer.

Le 28 mai, Ingénieurs, Cadres, Techniciens, Agents de Maîtrise, que nous soyons fonctionnels, encadrants, prescripteurs, opérationnels, revendiquons pour nos salaires, nos emplois, notre temps de travail !

Manifestons pour le ferroviaire et pour nos conditions de vie et de travail !

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SNCF RÉSEAU : SOUS-TRAITANCE DE L’ÉTHIQUE, TACTIQUE SYSTÉMATIQUE !

Risques psycho-sociaux

| Fédération

La CGT des Cheminots et la CFDT Cheminots dénoncent l’instrumentalisation des enquêtes des cabinets dits « extérieurs » dans le cadre des procédures disciplinaires et droits d’alerte. L’utilisation de ces cabinets, et en particulier le cabinet NAYAN, est une dérive d’usage de l’entreprise qui n’est pas sans conséquence sur les salariés, ni sur le travail de leurs représentants.

La direction de la SA Réseau a recours quasi systématiquement à des cabinets extérieurs dits indépendants afin de réaliser des enquêtes lors de signalements liés aux risques psycho sociaux. Les enquêtes réalisées par ces cabinets semblent souvent des enquêtes à charge servant de levier méthodique pour une sanction disciplinaire.

Le principe du contradictoire n’y est pas respecté, et le salarié se retrouve souvent isolé dans un cadre méthodologique et réglementaire flou et manquant grandement de transparence.

Ces enquêtes prennent la plupart du temps la forme d’entretiens qui sont perçus par bon nombre de salariés comme des « interrogatoires » et qui peuvent durer plus de 3h, sans possibilité de se faire accompagner par un représentant du personnel de leur choix.

Ces enquêtes sont rarement très objectives et nous pouvons également nous interroger sur leur indépendance réelle : la lettre de mission émane de la direction et c’est elle qui rémunère le cabinet extérieur. Ces lettres de mission ne sont pas fournies aux représentants du personnel. Nous constatons également d’un cabinet à un autre que la qualité des consultants est vraiment aléatoire et peut gravement nuire aux conclusions des enquêtes réalisées.

Ce procédé devenu quasiment systématique semble principalement utilisé pour que la direction ne puisse se voir reprocher de manquer à son obligation de prévention des risques professionnels, conformément à un arrêt de la cour de cassation de 2019 qui a jugé que « L’absence d’enquête interne après la révélation d’un harcèlement constitue une violation par l’employeur de son obligation de prévention des risques professionnels qui cause un préjudice à l’intéressé même en l’absence de harcèlement ».

Il apparaît également que lors du dépôt de droits d’alerte par des élus CSE, le choix a de nouveau été fait de mandater le cabinet Nayan, au détriment d’une enquête commune telle que prévue par le code du travail.

La CGT Cheminots et la CFDT Cheminots ne peuvent pas tolérer cette méthode qui va à l’encontre même des prérogatives des élus et des représentants du personnel et donc des droits des salariés.

L’inspection du travail, également saisie du sujet, a abondé dans ce sens, en rappelant dans un courrier qu’une enquête suite à droit d’alerte ne pouvait en écarter les signataires.

De plus, plusieurs salariés ayant participé à ces enquêtes ont indiqué se sentir intimidés par les conditions d’entretien et ne se sentiraient pas libres de s’exprimer sous peine de représailles. Ils estiment que l’entretien serait mené à charge pour certains salariés du collectif. Ces avis doivent être entendus et pris en compte.

La direction de l’entreprise profite du fait que le cadre réglementaire concernant les cabinets externes est une « zone grise ».

Le cabinet Nayan précité par exemple, a déjà été écarté par d’autres entreprises suite à la dénonciation de ses méthodes par des représentants du personnel (notamment dans l’entreprise Orange) car « nombre de salariés sortaient des entretiens avec les experts de cabinet dans des états émotionnels inadmissibles et les conclusions des enquêtes omettaient certains éléments remontés par les salariés »

Un licenciement a également été reconnu comme nul et sans cause réelle et sérieuse du fait de la légèreté de force probante du rapport de ce cabinet.
Cela doit conduire la direction de SNCF Réseau à interrompre immédiatement le recours aux cabinets extérieurs, arrêter toutes les enquêtes en cours ainsi qu’à détruire l’ensemble de leurs productions écrites.

POUR LA CGT CHEMINOTS ET LA CFDT CHEMINOTS
LES ENQUÊTES DOIVENT ÊTRE MENÉES IMPARTIALEMENT,
ET LES REPRÉSENTANTS DU PERSONNEL Y ÊTRE ASSOCIÉS DANS L’INTÉRÊT DES SALARIÉS, LA DIRECTION DOIT Y VEILLER !

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GESTIONNAIRES DE MOYENS, REPRENONS LA MAIN SUR NOTRE MÉTIER !

Pétition

| Maîtrise et cadres UFCM

Le déploiement à marche forcée des outils numériques (Orion, Oscar, Progrès, Score, ORP, Hastus) et les réorganisations successives des bureaux de commande ou autres centres opérationnels ont sérieusement dégradé le métier et les conditions de travail des gestionnaires de moyens.

Leur quotidien est saturé de tâches « parasites » liées aux dysfonctionnements des outils, aux platesformes de commande de taxis « ubérisés », aux adaptations permanentes des journées en opérationnel, aux formations de cheminots en reclassement ou en contrat précaire et plus encore à l’utilisation d’une multitude d’outils de communication numérique comme Avaya, Teams, SMS, téléphone, e-mail, etc.

La désorganisation amorcée par les réformes successives a créé des « tubes étanches » entre les différents services, engendrant des tâches supplémentaires responsables de l’augmentation des risques psychosociaux.

Les spécialisations par produit, voire par ligne, se conjuguent avec une polyvalence imposée de plus en plus débridée : commande d’ADC, de cheminots sédentaires et/ou d’ASCT, tenue d’astreinte, réglementations différentes, etc.

Dans le même temps, les parcours professionnels et les possibilités de déroulement de carrière se réduisent, et la perte de sens du travail gagne du terrain.

Pour la CGT, il devient urgent de reprendre la main et d’exiger la reconnaissance du métier de gestionnaire de moyens.

JE SIGNE CETTE PÉTITION :

POUR des outils numériques fonctionnels et adaptés ;
POUR des effectifs suffisants dans les bureaux de commande et les centres opérationnels ;
POUR l’amélioration des roulements 3X8 avec des périodes courtes et l’augmentation du nombre de week-ends ;
POUR l’attribution de l’indemnité de saisie de 70 euros pour tous les GM ;
POUR la prise en compte du temps de prise de service à hauteur de 10 minutes pour les postes à relève ;
POUR l’attribution d’une indemnité pour les agents chargés des formations au poste de travail ;
POUR un parcours professionnel prenant en compte les examens et l’ancienneté ;
POUR des passerelles entre les métiers ;
POUR un retour à la proximité sur les sites en front-office.

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DONNONS DU SENS AU TRAVAIL !

Gestionnaire de moyens

| Maîtrise et cadres UFCM

Le déploiement à marche forcée des outils numériques et les réorganisations successives des bureaux de commande ou autres centres opérationnels ont sérieusement dégradé le métier et les conditions de travail des gestionnaires de moyens.

Pourtant essentiel à la production ferroviaire, le métier de gestionnaire de moyens n’a jamais été reconnu à sa juste valeur. Depuis la mise en place de l’accord Classifications et Rémunérations, le métier de GM est repris dans le guide des emplois-types dans la famille professionnelle « Production ferroviaire », identifié « gestionnaires de moyens humains et matériels » associé à cinq emplois-repères.

Chaque activité a besoin de GM pour assurer la conception des plans de transport et l’organisation de la production humaine et matérielle en adéquation avec les besoins.

Le résultat de la séparation par activité a sclérosé le métier avec des objectifs différents, surtout financiers, qui prennent le pas sur la production. Les cheminots sont confrontés à une entreprise fracturée par cette politique et cela a un impact direct sur l’exercice du métier. C’est pourquoi un groupe de travail spécifique Gestionnaire de moyens s’est tenu le 03 avril dernier.

La CGT rappelle qu’un·e gestionnaire de moyens doit maîtriser l’ensemble de la chaîne de production pour répondre aux défis de la sécurité, des conditions de travail et de la réalisation d’un service public de haut niveau attendu par les usagers et les chargeurs.

Actuellement, ils-elles sont dédié·e·s par produit, voire par ligne. Cela se conjugue avec une polyvalence imposée de plus en plus débridée : commande d’ADC, de cheminots sédentaires et/ou d’ASCT, tenue d’astreinte, réglementations différentes. Toutes les missions qui leur étaient dévolues disparaissent, les réduisant au simple rôle d’opérateurs de saisie des données sur des logiciels défaillants.

La CGT rappelle qu’elle n’est pas opposée à l’évolution technologique, si elle permet d’améliorer les conditions de travail et ne détruit pas les métiers et l’emploi.

La CGT exige donc des embauches et des formations au métier de gestionnaire de moyens, que ce soit sur les plates-formes de commande, sur les centres opérationnels ou sur les sites de conception, afin de permettre des parcours professionnels et des possibilités de déroulement de carrière.

Pour Lire les témoignages de GM : Télécharger le tract complet ci-dessous

La CGT revendique :

  • des effectifs suffisants dans les bureaux de commande et les centres opérationnels ;
  • des outils numériques fonctionnels et adaptés ;
  • l’amélioration des roulements 3×8 avec des périodes courtes et l’augmentation du nombre de week-ends ;
  • l’attribution de l’indemnité de saisie de 70 euros pour tous les GM ;
  • la prise en compte du temps de prise de service à hauteur de 10 minutes ;
  • l’attribution d’une indemnité pour les agents chargés des formations au poste de travail ;
  • un parcours professionnel prenant en compte les examens et l’ancienneté pour des passerelles entre les métiers.

C’EST POURQUOI LA CGT APPELLE TOUS LES CHEMINOTS DE LA FILIÈRE GESTIONNAIRE DE MOYENS À SIGNER ET FAIRE SIGNER LA PÉTITION. CELLE-CI DOIT PERMETTRE D’INTERPELLER LA DIRECTION DANS LES PROCHAINES SEMAINES SUR LA BASE DE NOS REVENDICATIONS.

 

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GT ENCADREMENT : LA CGT CADRE LE SUJET !

| Maîtrise et cadres UFCM

À l’issue des (pseudo-) négociations NAO, la Direction avait annoncé vouloir mettre en place un groupe de travail Encadrement.

La Fédération CGT des cheminots a toujours porté un œil attentif aux spécificités des cadres, techniciens, ingénieurs et agents de maîtrise, se dotant, dès les années 1960, d’une Union fédérale des cadres et, en 1973, d’une Union fédérale des cadres et maîtrises afin de travailler avec eux leurs revendications et approches particulières des sujets, dans la convergence des luttes.

L’UFCM-CGT s’est rendue à la première bilatérale porteuse de ses orientations afin de cadrer les sujets qui pourraient être abordés lors de ce groupe de travail.

Pour la CGT et son UFCM, il est impossible :

  • de parler d’une rémunération ou d’une grille de salaires dédiée uniquement aux cadres ;
  • de restreindre la notion d’encadrement aux seuls cadres ou aux seuls « managers ».

L’UFCM-CGT préfère d’ailleurs parler d’Ictam (ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise), qui reflète mieux la diversité des collèges, parcours et fonctions que la notion d’encadrement ou d’encadrants, qui pourrait cantonner la réflexion aux seuls cadres assurant des fonctions managériales.

Dans cette bilatérale, l’UFCM-CGT a pointé la nécessité de discuter sur :

  • la réduction des charges de travail et du temps de travail ;
  • la considération des cadres et/ou encadrants comme des salariés comme les autres ;
  • des conditions de travail correctes pour les Ictam, sans les échanger contre de quelconques compensations numéraires ;
  • la sortie des Ictam d’une rémunération individualisée et soumise aux objectifs financiers de l’entreprise et non à la qualité de production ;
  • les moyens de bien travailler pour les Ictam, notamment par les effectifs, y compris par le dimensionnement suffisant des collectifs subordonnés ;
  • l’arrêt de l’arbitraire patronal qu’ils subissent ou qu’on les oblige à faire subir ;
  • la reconnaissance de tous les métiers et fonctions et du sens au travail ;
  • l’organisation du travail et le rôle des maîtrises et cadres dans celle-ci.

Tous ces sujets sont vecteurs d’une souffrance que nos équipes militantes de terrain nous remontent de plus en plus fréquemment et contre laquelle ils accompagnent et arment nos collègues cadres et maîtrises.

L’UFCM-CGT tiendra informés régulièrement l’ensemble des cheminots sur la tenue, la teneur et les avancées de ces réunions et les mettra en débat avec eux.

Pour suivre les annonces et connaître les propositions de l’UFCM-CGT, n’hésitez pas à prendre contact avec les militants UFCM-CGT de votre périmètre.

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CADRES JEUNES EMBAUCHÉS : POUR UN PARCOURS D’ACCUEIL INTÉGRATEUR

Parcours professionnels

| Maîtrise et cadres UFCM

Les jeunes embauchés cadres participent à la construction du ferroviaire de demain. Ils sont l’avenir. Pour ce faire, ils doivent avoir tous les atouts en mains.
En tant qu’encadrants ou en tant que techniciens et experts, donnons-leur un parcours pour acquérir les moyens, les savoirs, l’expérience et l’autorité pour exercer leur travail.

Depuis quelques années, la SNCF modifie l’accueil et accélère les parcours d’intégration des jeunes embauchés cadres, prenant exemple sur les entreprises privées. En effet, la période d’essai n’est pas pensée pour transmettre des savoirs, mais pour tester les nouveaux embauchés. En la superposant à la période d’accueil et de première validation de formation, les employeurs fusionnent les deux notions. Cette politique managériale va à l’encontre de la sécurité et la qualité de la production, mais aussi à l’encontre de l’intérêt de ces jeunes cheminots.

UN ACCUEIL FORMATEUR

L’accueil des jeunes embauchés doit leur permettre d’appréhender la structuration de l’entreprise et les bases de la sécurité, ils ne peuvent être livrés à eux-mêmes. Pour les écouter, les aiguiller et les conseiller, ils doivent bénéficier d’une forme de tutorat, avec du temps dédié pour tous les acteurs.

La formation des jeunes cadres est primordiale dans la qualité et la sécurité de travail fourni. Nous le voyons depuis quelques temps, une formation certifiante de 4 mois, mais sans formation métier initiale complète, suivie d’une prise de poste de cadre ou technicien aguerri, est utopique et dangereuse !

Pour la CGT, la formation doit pouvoir les armer techniquement à exercer leur métier et encadrer des agents. Cette formation doit se faire en présentiel et avoir une durée suffisante pour acquérir parfaitement la théorie et les techniques. L’expérience terrain en formation parfait l’acquisition de connaissances concrètes. À noter : certaines habilitations nécessaires à la tenue de poste sont faites actuellement à la va-vite, voire ne sont pas faites !

LA RECONNAISSANCE DES DIPLÔMES

Les employeurs recrutent les cheminots avec les qualifications indispensables mais sans les reconnaître par le salaire.
Dans certains cursus, ils payent le salarié sur des classes inférieures pendant le temps de formation. Il arrive même qu’ils recrutent directement sur la classe inférieure.

La CGT exige que les diplômes soient reconnus et les cheminots soient payés en conséquence. La Validation des Acquis de l’Expérience doit aussi être favorisée et reconnue.

Niveau de diplôme Salaire Qualification CGT
Sans diplôme 1 x le Smic Exécution 1
CAP/BEP 1,4 x le Smic Exécution 2
Bac 1,7 x le Smic Exécution 3
Bac + 2 2 x le Smic Maîtrise 1
Licence 2,3 x le Smic Maîtrise 2
Maîtrise 2,4 x le Smic Cadre 1
Master 2,9 x le Smic Cadre 2
Doctorat 3,3 x le Smic Cadre supérieur 1

UN TEMPS DE TRAVAIL RESPECTÉ

La CGT rappelle qu’il y a une législation du travail et un Code du travail pour tous les salariés, dont les cadres. À la SNCF, tout cheminot sédentaire doit faire 35 heures hebdomadaires (en moyenne), soit 1 589 heures de travail annuelles. Cela concerne aussi le régime de travail en forfait-jours même s’il n’y pas de décompte horaire (et c’est le piège !).

Certains dirigeants vont jusqu’à exiger que les cadres au forfait-jours soient présents à des plages horaires fixes, allant à l’encontre du principe d’une autonomie de son emploi du temps.
La CGT (opposée au principe même de la forfaitisation du travail) revendique le décompte des heures de travail et le respect des limites des temps de travail (journalières, hebdomadaires, etc.) et des temps de repos.
Un agent en découverte de son métier est moins productif. Cela a toujours été vrai. L’employeur ne peut lui reprocher ou exiger qu’il travaille en plus et, de plus, sans être rémunéré.

L’ÉQUILIBRE ENTRE LA VIE PROFESSIONNELLE ET PERSONNELLE

La charge mentale de l’encadrement augmente d’année en année. Les nouvelles technologies, l’information et la communication l’accentuent. Pour leur santé, les cheminots doivent pouvoir aussi « déconnecter » du travail pendant leur repos. La CGT revendique le droit à la déconnexion.
Les jeunes cadres en formation doivent être soumis à une veille particulière de l’application réglementaire du temps de travail et bénéficier de formations sur ces items afin d’être en capacité de les faire respecter pour leurs futures équipes. Les jeunes cadres doivent pouvoir s’épanouir aussi en dehors du travail. Le travail ne doit pas devenir aliénant.

LE SALAIRE ET LA RECONNAISSANCE DES QUALIFICATIONS

Le travail doit être rémunéré à sa juste valeur. Les diplômes et l’expérience acquise doivent être correctement rémunérés. Les jeunes cadres doivent aussi avoir une perspective d’avenir.
La CGT est également opposée aux Rémunérations Annuelles Garanties, qui ne sont qu’un plancher et tirent les salaires vers le bas, et revendique une grille salariale pour tous les cheminots.

Un parcours d’intégration permet donc de lier automatiquement l’acquisition de la qualification et le déroulement sur la grille salariale.

 

En résumé, les employeurs utilisent les jeunes cadres sur des postes reconnus bien en-deçà de leurs diplômes, leur donnent une formation au rabais et finissent par les mettre en poste trop rapidement avec une faible rémunération. Ils donnent ainsi autorité aux jeunes cadres sans les pleines compétences et sans moyens, ce qui les met en difficulté… alors qu’ils ont la responsabilité juridique !

 

Avec l’UFCM-CGT, les jeunes cadres peuvent gagner des droits nouveau et améliorer leurs conditions de travail, leur rémunération et déroulement de carrière.

ENSEMBLE, EXIGEONS LES MOYENS POUR BIEN TRAVAILLER ET POUR RECONNAÎTRE NOS QUALIFICATIONS.

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