Fédération CGT des Cheminots


DES MESURES À PRENDRE D’URGENCE !

RHR

| Trains

Pas une semaine sans qu’un nouvel incident mettant en cause des punaises de lit et autres hétéroptères ne surgisse dans les foyers !

Pour la CGT, d’importantes réflexions et décisions doivent être engagées. Un autre niveau d’exigence auprès d’ORFEA est impératif pour faire face à ce fléau qui, régulièrement, refait son apparition.

La CGT presse à nouveau la direction à agir pour y répondre énergiquement, équitablement et durablement.

DES INCIDENTS À RÉPÉTITION

Foyers Orféa de Paris Montparnasse, Magenta, Bordeaux, hôtels à Montpellier, Strasbourg, Lille… depuis plusieurs semaines, les méfaits dus aux piqûres d’insectes viennent empoisonner la vie et le quotidien des ASCT au cours de leurs RHR et à leur retour à domicile. Ce sujet, maintes fois discuté et traité par le passé, refait surface régulièrement sans être correctement traité.

Sous couvert dune prise en compte des désidératas des ASCT, la direction a préféré, dans le cadre du programme Atout Bord, offrir aux ASCT du lait davoine pour les petits-déjeuners plutôt que mener des actions préventives afin de satisfaire à ses obligations légales en matière de règles sanitaires et de protection des salariés.

Il y a quelques semaines, au vu des remontées de ses syndicats, la CGT a interpellé la direction concernant ce sujet brûlant.

En réponse, celle-ci a indiqué quun nouveau « process » avait été acté. Lorsquune chambre est identifiée ou suspectée de la présence dinsectes, elle doit faire l’objet d’un traitement avec toutes celles qui l’entourent directement (principe du cube). Une solution de relogement doit également être trouvée.

Mais affirmer 15 jours après, sans aucun justificatif, que le choix de l’isolement « cube » a été efficace, ne suffit pas ! Les faits sont têtus ! L’infection galopante qui courre dans les différents étages du foyer de PMP en témoigne.

DES MESURES À APPROFONDIR

Le cadre défini par la direction garantitil une efficacité pleine et durable ?

Au regard des récents exemples, tant que des solutions sérieuses traitant le fond et la forme ne seront pas apportées, pour la CGT, c’est non !

Les CSSCT ne sont pas informées systématiquement, régulièrement ou en temps réel, pourquoi ? Les résultats à la suite des traitements réalisés ne reviennent pas en information aux élus CSE et mandatés CSSCT, pourquoi ?

AGIR SANS ATTENDRE ET IMPOSER DES RÈGLES COMMUNES

Pour la CGT, au regard du contexte, il y a nécessité d’établir des mesures efficaces avec des suivis de détection et de désinfection sérieux et réguliers.

Des règles claires sont à décider et mettre en oeuvre rapidement pour tous les ASCT. Il est inconcevable de constater des différences de traitement réglementaires et financières selon les territoires ou les activités.

La CGT revendique :

  • Le décompte en temps de travail des temps dacheminement consécutifs à des délogements ;
  • Le remboursement par l’entreprise des frais engagés par les ASCT en cas de prolifération à leur domicile suite à une contamination lors d’un RHR.

Pour contraindre la Direction à prendre les mesures urgentes nécessaires au règlement de ce fléau, la CGT dépose une DCI.

Les ASCT n’ont pas à subir plus longtemps ces désagréments et manquements.

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LE LIVRE SYMBOLE DE LIBERTÉ

| Actions

Le livre, symbole de liberté et de démocratie.
La promotion de la lecture est un engagement constant de la Fédération CGT des cheminots et de ses élu·e·s dans les CASI et au CCGPF. Pourtant ces actions impulsées par la CGT sont souvent contestées par les autres fédérations
syndicales.

Un réseau de proximité pour un outil démocratique
Chaque année, ce sont 80 000 ouvrages qui viennent enrichir les collections des 182 bibliothèques gérées par les CASI, véritables lieux de rencontre et d’échanges aux animations diverses. C’est un tissu de bibliothèques d’entreprise qui reste important et aux contenus incomparables.

En complément, la bibliothèque centrale de prêt par correspondance du CCGPF et ses 50 000 ouvrages en achemine plus de 120 000 chaque année au presque 15 000 adhérents. 2025 marque une progression de près de 15%. Une offre illimitée pour toute la famille et entièrement gratuite. Des nouveautés permanentes et des thématiques au fil des saisons et évènements pour coller toujours plus à l’actualité et répondre aux besoins des cheminots et leur famille.

Des événements majeurs et accessibles

Rendre la lecture accessible c’est aussi la susciter, c’est créer des évènements qui permettent à chacune et chacun d’expérimenter et de vivre des expériences que nous ne ferions pas de nous-même.

Ainsi de nombreux CASI chaque année organisent le prix de la BD sociale et historique et le prix du manga avec des ouvrages accessibles dans les bibliothèques des CASI participants, un vote des cheminots et ayant droits et un week-end de rencontres autour de lecture, avec les auteurs et dessinateurs. Le CASI Nord-Pas-De-Calais a son propre prix depuis de nombreuses année.

C’est aussi le prix du second roman du CCGPF qui permet à chacune et chacun de lire la sélection durant l’été, de voter et de participer au jury qui se réunit en octobre à Paris pour choisir le lauréat. Un prix de lecteurs inédit qui s’appuie sur une politique culturelle d’entreprise portée et défendue par les élu·e·s du personnel.

C’est aussi un fonds technique, historique et social des chemins de fer français à disposition de toutes et tous. Le fonds cheminot, du CCGPF, situé sous la Gare de Lyon à Paris, est accessible à tous et s’enrichit chaque année. Il produit de nombreuses expositions à disposition des CASI, CSE, associations et aussi en partenariat avec les acteurs institutionnels promouvant les chemins de fer, le tourisme social, le mouvement ouvrier, etc…

Toujours des nouveautés
2025 aura vu :

La création d’un prix de la jeunesse
Cet été pour amplifier cette promotion, sous l’impulsion des élu·es CGT, le CCGPF a créé un prix qui s’est déroulé tout au long de l’été 2025 dans nos colos. Pour une première, seuls les enfants de la tranche 11/13 ans pouvaient y participer. Ils sont nombreux (2100 votants pour 2700 colons) à y avoir participé volontairement tout au long de l’été. Une journée de remise du prix s’est tenue au théâtre Traversière, le 20 octobre dernier, et a rassemblé près de 250
participants.

Une résidence d’auteur
Dans nos villages vacances, dans nos théâtres et dans nos bibliothèques, des artistes sont accueillis afin qu’ils puissent travailler à des créations à présenter aux cheminots. Dans un village vacances par exemple, cela donne lieu à l’édition d’un livre de témoignage sur le travail des cheminots ou, sur un CASI, un livre sur la concurrence.

Un séjour = un livre
Cet été chaque famille séjournant dans un village vacances du CCGPF s’est vu offrir un livre édité spécialement.

2026, qui marquera les 40 ans de la gestion des activités sociales et culturelles par les cheminots poursuivra dans la lutte pour l’émancipation des cheminots à développer une politique culturelle offensive et développer de nouveaux projets : un livre abécédaire, une exposition, l’élargissement du prix de la jeunesse aux 4/5 ans…

N’en déplaise aux fossoyeurs de nos activités sociales et culturelles qui baissent la dotation ASC dans les filiales, qui veulent liquider le patrimoine, nos actions résolues et innovantes rassemblent quand tout pousse à nous isoler et
tout individualiser, cassant ainsi les solidarités.
La lecture, comme les vacances, comme les fêtes, sont un lien et un liant de la famille cheminote.

Pour préserver et développer nos Activités Sociales et Culturelles, avec la CGT, j’agis !

→ Exigeons le maintien du 1,721% de la masse salariale pour toutes les filiales créées au sein du GPU.
→ Gagnons ce droit pour tous les cheminots de la Branche, avec une dotation ASC équivalente.
→ Exigeons, ensemble, la revalorisation à 3% de la masse salariale brute, et 1% pour les retraités.

Je m’engage en signant la pétition initiée par le CCGPF et les sept sociétés d’agents !

JE VOTE CGT !
JE ME SYNDIQUE ET REJOINS LA CGT !

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DES ACTIVITÉS ESTIVALES PLÉBISCITÉES

CCGPF

| Actions

Cette année 2025 est de nouveau marquée par de nombreuses nouveautés et évolutions au CCGPF sous impulsion et la gestion de la CGT.
Avec comme mêmes ambitions
: l’accès aux vacances, à la culture et aux loisirs pour toutes et tous !

→ Un droit à préserver et à développer !

Dans la période où les droits des cheminots sont remis en cause par le patronat du ferroviaire, direction du GPU SNCF en tête, l’existence de structures proposant des activités sociales et culturelles et gérées par les salariés restent des outils précieux à défendre et développer.

Depuis la création des CE en France en 1946 puis des CER et du CCE à la SNCF en 1986, la Fédération CGT des cheminots a permis que l’accès aux vacances devienne une réalité pour nombre de cheminots et leur famille.
Notre conception et nos choix de gestion des activités sociales et culturelles permettent l’émancipation par l’accès à la culture, à la lecture et aux loisirs.

Le patronat a toujours contesté et tenté de remettre en cause le financement de nos activités sociales et culturelles. Sans nos mobilisations, la création des CSE et CSEC, les réformes ferroviaires successives auraient pu faire disparaitre les activités sociales et culturelles. La création des CASI a permis de mutualiser les ASC et garder ce lien entre nous. Seules les visions égoïstes et mercantiles s’en échappent et participent à la baisse de la dotation ASC décidée dans les filiales de SNCF Voyageurs.

DROIT AUX VACANCES POUR TOUTES ET TOUS !
L’état des lieux

  • 10 villages vacances ;
  • 45 destinations en France avec des prestataires extérieurs ;
  • Plus de 50 000 cheminotes, cheminots et ayant droits dans nos maisons familiales ou villages partenaires en 2024, 55 000 en 2025 ;
  • +24,7% de demandes pour juillet et aout en 2025 ;
  • Plus de 858 familles supplémentaires cet été soit près de 3500 cheminots et ayant droits ;
  • Poursuite de l’augmentation des séjours de nos partenaires extérieurs, avec pour but moins de famille refusées.
    • Faute de places suffisantes dans les villages vacances pour répondre aux demandes des cheminots nous devons avoir recours à des prestataires extérieurs. Nous avons fait le choix de revoir certaines destinations et certains prestataires afin d’augmenter les offres proposées pour nos séjours subventionnés. L’année dernière plus de 2 500 cheminotes et cheminots supplémentaires sont partis en vacances, avec un budget équivalent malgré l’inflation. Une démonstration de bonne gestion de la CGT.
  • En 2025, les séjours d’une semaine pendant les vacances scolaires deviennent possible.
    • Parce que les cheminots sont de plus en plus nombreux à fractionner leurs congés, nous avons décidé de généraliser et de proposer des séjours d’une semaine durant les vacances scolaires dans les villages-vacances et nos séjours prestataires. Bien entendu, les séjours de deux semaines seront toujours possibles. Ce changement permet plus de souplesse, pour permettre de construire des vacances adaptées aux besoins mais également de répondre positivement à plus de familles.
Nos enfants : notre priorité
Au-delà du slogan, la Fédération CGT des cheminots s’y emploie et le réalise dans sa gestion des ASC. C’est vrai dans sa gestion des CASI, comme dans celle du CCGPF.
Une demande de séjour = une offre de séjours du CCGPF
Près de 14 000 enfants partis en colo en 2025 dont 10 700 cet été + de 80% d’offres acceptés sur le premier choix Une bourse « Ma première Colo » de 40€ 152 enfants de cheminots formés au BAFA en 2025

N’en déplaise aux distributeurs de chèques en tous genres et aux liquidateurs du tourisme social au profit du secteur marchand, la gestion de la CGT permet de rendre effectif le droit aux vacances pour toutes et tous, permet de partir à ceux d’entre nous qui ne pourraient jamais partir autrement, qu’ils soient actifs, retraités ou enfants.

POUR PRÉSERVER ET DÉVELOPPER NOS ACTIVITÉS SOCIALES ET CULTURELLES,
AVEC LA CGT, J’AGIS !

  • Exigeons le maintien du 1,721% de la masse salariale pour toutes les filiales créées au sein du GPU.
  • Gagnons ce droit, pilier du NSTC, pour tous les cheminots de la Branche une dotation ASC équivalente.
  • Exigeons ensemble la revalorisation à 3% de la masse salariale brute et 1% pour les retraités.

→ Je m’engage en signant la pétition initiée par le CCGPF et les sept sociétés d’agents.
→ Je vote CGT.
→ Je me syndique et rejoins la CGT.

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LE SILENCE COUPABLE DE LA DIRECTION !

Amiante

| Matériel

L’amiante, interdite depuis 1997 en France, est source de problèmes majeurs de santé.

La direction de l’entreprise doit prendre, au sens de la loi, toutes les mesures pour protéger les salariés qui pourraient être exposés à ce matériau, car l’amiante n’est toujours pas éradiquée.

Après de nombreuses interpellations de la CGT sur la possible présence d’amiante dans les fusibles SP 38 et SP 58 installés dans plusieurs équipements électriques et bâtiments, la direction n’a eu de cesse d’affirmer que tout était « sous contrôle » et que ces porte-fusibles n’étaient pas utilisés ailleurs.

Pire encore : une seconde note, émise par la direction Santé–Sécurité de SNCF Voyageurs, affirmait noir sur blanc que des investigations menées par l’ingénierie du matériel en août 2025 avaient « permis d’exclure » la présence de ces porte-fusibles dans le matériel roulant ferroviaire de SNCF Voyageurs.

Autrement dit, selon la direction, les trains n’étaient absolument pas concernés… ce qui s’est révélé totalement faux.

Pourtant, une note interne datée du 16 septembre 2025 concernant les fusibles SP 38 et SP 58 interdit formellement toute manipulation de ces porte-fusibles noirs : plus question de maintenance, de nettoyage, de dépoussiérage ou même de simple remplacement, que ce soit par les cheminots ou par des sous-traitants non habilités.

Et malgré la gravité du sujet, cette note n’a jamais été transmise par la direction de l’entreprise aux établissements matériels.

La CGT, fidèle à sa vigilance et refusant de laisser planer le moindre doute, a de nouveau interpellé la direction pour exiger la vérification des matériels roulants susceptibles d’être équipés de ces porte-fusibles, notamment les trains Corail.

Suite à cette pression, la direction et la maintenance sécurité ont finalement dû reconnaître les faits et ont informé les directions des technicentres, le vendredi 21 novembre à 21h30, de la découverte avérée de porte-fusibles contenant de l’amiante.

Cette situation a finalement conduit les directions concernées à publier une note de service n°75 en date du 24 novembre 2025 sur ce sujet.

L’axe prioritaire doit être la prévention. Cela suppose que l’amiante doit disparaître dans toute l’entreprise.

La CGT demande à tous les cheminots ayant travaillé sur les engins construits avant 2000 et qui ont été au contact de ces portes fusibles de réclamer immédiatement un diagnostic médical et un suivi amiante.

LA CGT CONTINUE D’EXIGER :

  • La suppression du risque par un plan et un programme de retrait systématique des porte-fusibles SP38/SP58, par une entreprise certifiée ;
  • Un recensement exhaustif des installations et repérages effectués par un opérateur certifié amiante et des divers équipements électriques pouvant contenir de l’amiante ;
  • Un recensement nominatif de tous les cheminots exposés, avec fiches d’exposition et suivi médical renforcé/post-exposition ;
  • Un suivi des agents retraités ayant été contaminés par l’amiante dans les cabinets médicaux SNCF.

ÉRADIQUONS L’AMIANTE ET PROTÉGEONS LES CHEMINOTS
ACTIFS ET RETRAITÉS EXPOSÉS OU NON !

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MOUVEMENT DE GRÈVE SEG : NOVEMBRE 2025

Info Luttes

| Actions

Info Luttes

Depuis plusieurs mois, les agents du service électrique sont mobilisés pour la reconnaissance de leurs métiers et l’amélioration de leurs conditions de travail.

Depuis le 19 novembre, ce conflit a pris une ampleur nationale et pourrait s’élargir si la direction de SNCF Réseau ne répond pas concrètement aux revendications des cheminot·es !

Depuis l’été dernier des conflits se multiplient dans les brigades SE sous l’impulsion de la seule CGT. À Lyon, Montpellier, Paris, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Rennes, des centaines de cheminot·e·s ont décidé de faire la grève de l’astreinte.
Ces conflits ont contraint la direction de SNCF Réseau à convoquer 2 réunions bilatérales et de programmer une table ronde le 1er décembre prochain.
Pour l’heure les propositions faites ne sont pas à la hauteur des exigences portées par les cheminot·e·s qui multiplient les actions et font progresser le rapport de force.
La CGT appelle à mettre sous pression la prochaine table ronde du 1er décembre.

Ces derniers jours encore, plusieurs actions en locale se sont tenues, en voici quelques exemples :

CLERMONT-FERRAND

Le 19 novembre, 80 cheminots de tous métiers ont interpellé leur nouvelle direction. Avec la CGT ils ont demandé à la direction d’ouvrir des négociations sur la création de nouveaux parcours professionnels.
3 nouveaux cheminots ont rejoint la CGT à l’issu de ce rassemblement.

PAYS DE LA LOIRE

Le lundi 24 novembre, une soixantaine d’agents SEG de la région des Pays de la Loire ont interpellé leur direction aux côtés de la CGT. Ces agents sont inscrits très majoritairement dans le conflit. Face à ce rapport de force, la direction tente de casser le mouvement en modifiant les tableaux de service et en passant par des roulements en 2×8.

La grève d’astreinte est maintenue. La CGT appelle les CCRN à rentrer dans le mouvement et à amplifier le rapport de force.

À la suite de ce rassemblement, le 2×8 a été abandonné, l’augmentation de la prime de travail pendant 6 mois a été actée ainsi que l’embauche des effectifs prévus sur 2025 avant la fin d’année.

LILLE

C’est dans ce cadre de contestation que les agents de l’Infrapole NPDC et de l’INE sont massivement en grève depuis le 03 novembre 2025 à l’appel de la CGT. Les entorses à la réglementation du travail et l’absence de répondre aux légitimes revendications, ont conduit les cheminot·e·s à interpeller leur direction.
Le 19 novembre, plus de 70 agents se sont rassemblés avec la CGT devant le siège de l’Infrapôle NPDC. La direction de cet établissement reste sourde au mouvement. La justice a été saisie par la CGT afin de rétablir les droits des cheminots.

AVEC LA CGT toutes et tous en grève
LE 1ER DÉCEMBRE 2025.

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LA GRANDE BRADERIE DES BIENS DE FRET SNCF !

| Actions

Des locomotives 27000 de l’ex-Fret SNCF, maintenant C32, sont liquidées aux enchères publiques sur le site Agorastore comme de simples biens obsolètes. Cette politique, menée au nom de la discontinuité imposée par Bruxelles et validée par un gouvernement est un non-sens économique et industriel.

C’est un gâchis historique aux conséquences durables pour les cheminots, pour Hexafret, pour les chargeurs et pour les ateliers de maintenance. C’est aussi un cadeau offert aux autres entreprises de fret qui vont pouvoir bénéfi-cier de matériels modernes pour un prix modique.

Pour la CGT, il aurait été opportun de pouvoir garder ces locomotives, dont certaines sont passées en OP mi-vie, au lieu de remettre en service nos vieilles 7200. C’est de la QVT inversée ! Dans le même temps, on brade les matériels modernes… et on ressort les BB 7200.

Le coût de l’OPMV des 27000 est de 1,2 million par locomotive. La valeur marché de la locomotive est d’environ 800 000 euros, soit pour une 27000 quasi neuve 2 millions d’euros. Elles sont aujourd’hui en vente à 2,5 millions pour un lot de 3 machines.

Ce n’est pas tout ! Il y a aussi le scandale des BB 36300, un matériel moderne, sacrifié sans cohérence. Les locomotives 36300 n’étaient pas un matériel vétuste. Elles représentaient l’un des investissements les plus récents et les plus structurants pour le fret : locomotives modernisées, dotées de systèmes performants et d’un potentiel industriel largement supérieur à ce que laissent entendre leurs détracteurs.

Elles ont été retirées du service bien avant la fin de leur durée d’amortisse-ment, immobilisées administrativement, puis vendues aux enchères pour des montants dérisoires, loin de leur valeur réelle. Ce n’est pas une cession, c’est une perte sèche d’investissement public. Ce n’est pas une stratégie, c’est un abandon !

Sous couvert de discontinuité, c’est une liquidation qui dépasse largement les exigences européennes.

L’argument de la discontinuité, brandi comme justification absolue, est utilisé bien au-delà de ce que demande réellement Bruxelles. La France applique une version maximaliste et punitive de la séparation entre l’ancienne activité Fret SNCF et Hexafret, alors que d’autres États européens ont mené des transitions plus pragmatiques, préservant leur matériel et leur outil industriel.

La CGT dénonce avec force cette politique schizophrène.

Pendant que des 36300 et des 27000, parfaitement aptes à la traction, sont vendues ou partent à l’export, les agents d’Hexafret voient réapparaître des locomotives hors d’âge avec tout le confort qui les caractérisent…

Ces machines ont plus de 40 ans, une ergonomie datée et une capacité de traction limitée. Les ateliers doivent réapprendre à maintenir un matériel qui aurait dû être remplacé depuis longtemps. Les agents, quant à eux, doivent composer avec des engins qui ne correspondent ni aux besoins actuels ni aux exigences de sécurité modernes, pas plus qu’à la volonté affichée de relancer le fret avec en plus des charges optimisées qui ne font qu’aggraver leur vieillissement. La Direction nous a annoncé qu’elles auraient dû être retirées de la circulation en 2034, mais que finalement, elles seraient retirées en 2030.

Une politique incohérente, coûteuse et dangereuse pour la relance du fret ferroviaire

Concernant les terrains de Fret SNCF, un AMI (appel à manifestation d’intérêt) va être lancé pour la vente d’un million de mètres carrés, ce qui représente plus de 100 millions d’euros d’actifs qui là aussi vont être bradés. Qui seront les repreneurs ? On peut déjà craindre que tous ces terrains servent avant tout l’appétit féroce des promoteurs immobiliers et ne soient en rien en lien avec le monde ferroviaire.

Le doublement de la part modale du FRET FERROVIAIRE ne pourra pas se faire sans l’opérateur historique, mais pour cela, il faut qu’il conserve des moyens humains et matériels.

La relance du fret public n’est pas une option !

La relance immédiate du train des primeurs et de l’AFA doit devenir une priorité nationale. Pour la CGT, Hexafret a encore la capacité de pouvoir les assurer. Le gouvernement français doit immédiatement remettre ces trafics sur les rails ! « Pas de report modal inversé ! », il avait été dit. Pourtant, les exemples sont là !

POUR LA CGT, LE FRET FERROVIAIRE PUBLIC EST L’AVENIR,
AVEC LES CHEMINOTS D’HEXAFRET
POUR UNE VRAIE RELANCE DE L’ACTIVITÉ !

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RÉGRESSION SOCIALE, MOTEUR DU CAPITAL !

Droit du travail

| Les conditions sociales

Que ce soit sur le temps de travail, sur les repos hebdomadaires, sur les arrêts maladie…, les attaques du patronat et du pouvoir en place contre les droits des salarié·es s’accélèrent.

Ces mesures ne s’appliquent pas, pour l’instant, dans les branches professionnelles disposant d’une Convention collective, mais jusqu’à quand ?

Le 13 novembre dernier, la Cour de cassation a jugé qu’un·e salarié·e peut travailler plus de 6 jours consécutifs, à condition qu’il ou elle ait au moins un jour de repos dans chaque semaine civile (du lundi 0h00 au dimanche 24 heures). En d’autres termes, elle considère que le Code du travail autorise un·e salarié·e à travailler jusqu’à 12 jours consécutifs étalés sur deux semaines, tant qu’un repos existe dans chaque semaine civile !

Cette lecture orientée du droit constitue une nouvelle attaque contre les salarié·e·s, insultant l’histoire sociale des travailleur·euse·s en rayant d’un trait de plume la lutte des mineurs en 1906 après la catastrophe de Courrières, débouchant sur la création du repos hebdomadaire à la suite d’un mouvement social d’ampleur marqué par une répression sans précédent !

L’OFFENSIVE DÉCOMPLEXÉE DES IDÉES CONSERVATRICES S’INTENSIFIE !

Le 22 novembre 2025, c’est au tour de la droite sénatoriale, dans le cadre de l’examen du PLFSS 2026, d’afficher son mépris pour les salarié·e·s en votant un amendement augmentant la durée annuelle de travail des salarié·e·s de 12 heures supplémentaires par an ! Cette mesure s’inscrit dans la lignée de la bataille culturelle menée par le capital et ses laquais, en infusant dans le débat public des idées régressives et antisociales, à l’image du projet de loi du 3 juillet dernier voulant mettre fin au 1er mai férié, chômé et payé, ainsi que l’adoption, le 31 octobre 2025, de l’amendement rendant possible la prescription par les médecins d’une période de télétravail en lieu et place d’un arrêt maladie !

UNE AUTRE VOIE, HUMAINE ET SOLIDAIRE, EST POSSIBLE !

Alors que le patronat du ferroviaire (UTP) applique les mêmes recettes avec ses attaques incessantes contre la CCN de branche, les cheminot·e·s en ressentent déjà les effets dévastateurs, notamment du fait des réorganisations en cascade et de la dégradation de leurs conditions de travail. Concernant les ingénieur·e·s, cadres, technicien·ne·s et agent·e·s de maîtrise (Ictam), ils et elles subissent l’explosion de leur temps de travail, souffrent de l’accroissement exponentiel de leur charge mentale et d’un déséquilibre vie pro-vie perso grandissant.

C’est pourquoi il est nécessaire de se rassembler avec la CGT et son UFCM pour revendiquer un nouveau Statut du travail cheminot (NSTC) protecteur et émancipateur, et de se mobiliser contre nos ennemis de classe, dont l’unique objectif est de détruire nos repères collectifs en matière de droits, de salaires, de protection sociale et de retraite !

LA CGT ET SON UFCM REVENDIQUENT :

  • des augmentations générales de salaire et la mise en place d’une grille unique des salaires ;
  • l’extension de la liste des emplois-repère à pénibilité avérée (ERPA) et l’amélioration des dispositifs de CAA existants ;
  • la reconnaissance de la pénibilité pour les encadrants de proximité, leurs adjoints, les RET, les GM, les CTT, les ordonnanceurs et les « astreinteurs » ;
  • la mise en place d’un décompte horaire pour contrôler le temps de travail mais aussi le temps de repos ;
  • l’instauration de véritables dispositifs de déconnexion sous la responsabilité de l’employeur ;
  • l’abrogation de la contre-réforme des retraites ;
  • l’arrêt de toutes les réorganisations en cours.

CONTRE LA RÉGRESSION SOCIALE ET L’AUSTÉRITÉ BUDGÉTAIRE,
CHEMINOT·ES DE TOUS MÉTIERS ET DE TOUS COLLÈGE,

EN GRÈVE ET DANS LES INITIATIVES LOCALES LE 2 DÉCEMBRE !

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LA CGT SONNE LA RÉVOLTE SALARIALE

Salaires

| Actions

À la SNCF et dans toutes les entreprises ferroviaires, la CGT exige des mesures salariales concrètes.
L’heure est venue d’imposer nos revendications !

Que les cheminots soient sous statut ou non, leur travail est de moins en moins valorisé et leur niveau de vie continue de se détériorer.
À la SNCF, la direction refuse d’ouvrir des négociations salariales. Elle prétend avoir cédé suffisamment aux cheminots et augmenté les salaires de 21% en 3 ans.

En réalité, en 10 ans, la valeur du point de la grille des salaires n’a progressé que de 5,28 % alors que les prix à la consommation ont augmenté de plus de 19%.

Allons-nous tolérer un nouveau gel des salaires et la dégradation de nos conditions de vie ?

Avec la fin du recrutement au statut, la grille des salaires ne permet plus une progression salariale suffisante mais la direction refuse obstinément la mise en place d’une nouvelle grille.

Allons-nous laisser la direction anéantir définitivement l’évolution salariale automatique ?

Les cheminots contractuels subissent quant à eux la jungle salariale sans aucune garantie de progression.

Allons-nous tolérer les ravages d’un accord classification et rémunération qui divise les cheminots, accentue les inégalités, engendre discriminations et arbitraire et, au final, bloque la progression salariale ?

Les seuils pour bénéficier d’une majoration d’ancienneté sont très longs.Allons-nous continuer de tolérer des délais de plusieurs années pour la reconnaissance de l’ancienneté ?

Les éléments variables atteignent près de 50% de la rémunération dans certains métiers. Allons-nous tolérer cette précarité salariale, véritable outil patronal utilisé pour dégrader les conditions de travail ?

LA CGT APPELLE A LA MOBILISATION POUR LES SALAIRES

La CGT refuse les politiques salariales injustes, la stagnation des salaires et la dégradation des conditions de vie.

Elle refuse la perte de pouvoir d’achat, alors que les richesses produites par le travail des cheminots battent des records de bénéfices.

Parce que les salaires, c’est aussi le financement solidaire pour garantir nos retraites et l’accès à la santé ;
Parce que les salaires, c’est la reconnaissance du travail des cheminots ;
Parce que c’est juste et légitime.

La Fédération CGT des Cheminots revendique :

  • Des augmentations salariales immédiates de 12% et un plan de rattrapage du contentieux salarial de plus de 8 années de gel des salaires et plus de 40 ans de désindexation des salaires.
  • Une grille unique des salaires pour tous les cheminots avec une progression automatique.
  • La reconnaissance de la technicité des métiers et sa pérennisation sous forme de base garantie dans le salaire.
  • Une meilleure reconnaissance de l’ancienneté et l’annualisation de la majoration pour tous les cheminots.
  • Un 13e mois pour tous.

En proximité, à l’équipement, au matériel, à la traction, au train, à la vente ou à la circulation, à l’appel de la CGT, les cheminots se mobilisent déjà pour exiger une réelle
reconnaissance de leur travail.

PARCE QUE NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS CHEMINOTS, ENSEMBLE AMPLIFIONS LES MOBILISATIONS !

INFORMEZ-VOUS DANS VOS SYNDICATS EN PROXIMITÉ ET FAITES COMME DES MILLIERS DE CHEMINOTS, REJOIGNEZ LA CGT POUR CONSTRUIRE LES LUTTES VICTORIEUSES !

METTONS SOUS PRESSION LES NÉGOCIATIONS DANS LA BRANCHE FERROVIAIRE !
ET EXIGEONS L’OUVERTURE IMMÉDIATE DE NÉGOCIATIONS SALARIALES À LA SNCF !

LE 2 DÉCEMBRE 2025
HAUSSONS LE TON
AGISSONS PAR LA GRÈVE !

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UNE CONVENTION SÉCURITÉ BOUSCULÉE PAR LA CGT !

Sécurité et santé au travail

| Actions

La CGT provoque les débats en amont de la convention sécurité organisée le 12 et 13 novembre par la direction du GPU SNCF.
Elle exige un changement radical en matière de politique sécurité.

Alors que le nombre d’accidents mortels et celui d’événements de sécurité atteignent des niveaux dramatiques, la direction du GPU SNCF avait néanmoins prévu de s’auto-féliciter lors d’une réunion en grande pompe.

Coactivité et ouverture à la concurrence qui impliquent une multiplication des acteurs sont des éléments qui concourent à la dégradation de la sécurité.

La balkanisation de la SNCF, les stratégies de filialisations et d’externalisation sont autant de coups portés. Pourtant, ces sujets n’ont pas été réellement abordés par la direction.

Enfermée dans une logique pro business et dogmatique, elle prône l’ouverture à la concurrence, osant même la présenter comme un atout
pour la sécurité !

Simplification, suppression d’un soi-disant sur-prescriptif …, la palette récurrente des items PRISME a été développée durant cette convention.

L’amiante, le plomb ou encore d’autres substances toxiques continuent d’empoisonner les cheminots mais la direction l’écarte de son analyse.

Les accidents du travail sont en forte croissance, pourtant là encore, il n’y a pas de réelle prise en compte.

Pour la direction tout irait pour le mieux et la politique appliquée doit se poursuivre et même s’accélérer.

Ce cycle de pure communication, d’éléments de langage qui ne servent qu’un affichage de façade doit CESSER.

En marge de cette convention, à l’appui d’une distribution de tracts, les militants de la CGT ont échangé avec les participants sur la nécessité d’une autre politique en matière de sécurité.

Au-delà des constats, ils ont pour beaucoup partagé l’analyse de la CGT et ses propositions.

La Sécurité a besoin de moyens pour :

  • Des formations initiales et continues avec un socle sécurité plus large.
  • Un retour à un prescriptif global, structuré et partagé au sein du GPU.
  • Des effectifs suffisamment dimensionnés.
  • Un « management » de la sécurité repensé, revenant aux fondamentaux métier et terrain.
  • La création d’instances de proximité en charge des questions de santé et conditions de travail (CP SSCT) pour répondre aux besoins au plus près des réalités et des cheminots.
  • Le maintien et le développement des infrastructures.

La Fédération CGT des Cheminots porte des propositions concrètes aussi bien dans l’entreprise que dans la branche ferroviaire.

Nous invitons tous les cheminot·e·s à se renseigner auprès de nos syndicats de site et à rejoindre la CGT !

POUR LA SÉCURITÉ ET NOS CONDITIONS DE TRAVAIL !
ET PARCE QUE NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS CHEMINOTS !

AGISSONS PAR LA GRÈVE
LE 2 DÉCEMBRE 2025 !

→ Pour le droit à la déconnexion, La CGT porte des revendications fortes !

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L’urgence sociale des cheminot·es des Fonctions transverses

| Services communs

À l’heure du morcellement et de la filialisation des activités ferroviaires de la SNCF, l’austérité budgétaire imposée, malgré des bénéfices record, essore les services transverses qui sont aujourd’hui vidés de leurs emplois et prérogatives métiers.
Pour la CGT, les mises en plaque, l’Intelligence Artificielle, la digitalisation, la mobilité contrainte et les incertitudes ne doivent pas être le seul horizon pour ces cheminots.

Alerte rouge sur les métiers et les conditions de travail !

Qu’ils ou elles soient des services médicaux, sociaux, administratifs, paie et famille, de la SUGE, de l’informatique ou encore de l’immobilier, les cheminots des fonctions transverses subissent des réorganisations depuis de trop nombreuses années. Les ambitions des différentes directions dans les projets portés d’ici à 2030 ne laissent pas beaucoup de perspectives et nécessitent la construction d’un rapport de force.

Service Médical !

Les infirmières des cabinets médicaux d’OPTIM’ Services dénoncent un blocage total de leur évolution professionnelle et salariale (postes et salaires gelés à la classe 5), et ce, malgré un GIE affichant 26 millions d’euros de bénéfices.
Ce refus de reconnaissance est d’autant plus inacceptable que la Direction justifie la situation en évoquant un simple ressenti » de charge de travail, et accuse les salariées d’être responsables des retards de visite en raison de leurs arrêts maladie et de mauvaise volonté de délégation des médecins.

En 2025, aucun départ d’infirmière n’a été remplacé. L’absurdité atteint son comble avec les postes de secrétaires médicales occupés par des alternantes qui se retrouvent à former les intérimaires.

Pour masquer ce déficit de personnel qualifié, la Direction a mis en place une « Task Force » qui est des plus « précaire » surtout sur la réglementation du travail, par conséquent celle-ci envisage aussi le recours à des logiciels ou aux Assistantes de Santé au Travail (AST).

Ces choix témoignent d’un mépris total pour la profession et mettent en péril la qualité du suivi des cheminots. La CGT exige l’embauche d’infirmières et secrétaires médicales, l’ouverture des cabinets médicaux à l’ensemble des cheminot-e-s actifs et retraités et l’accès immédiat à la classe 6 pour le personnel infirmier, en cohérence avec leurs responsabilités accrues.

Agence Paie et Famille – On nous a menti !

La création du GIE ne devait rien changer. Force est de constater qu’aujourd’hui, les gestionnaires en APF sont devenus des « prestataires de services ». Cela, bien souvent au mépris de la réglementation et des accords signés.

Les outils mis à disposition sont souvent trop lents et inadaptés aux nouveautés, parfois même inutilisables.

De plus, dans un contexte en constante évolution, le métier « paie » demande une adaptation continue aux process sans réelle formation adéquate. La gestion par thème n’a rien arrangé. Cela nuit de plus en plus aux conditions de travail.

Système d’information – Destination 2030

Dans le cadre du projet Destination 2030, SNCF Voyageurs entend reprendre en main la gouvernance de son système d’information.

Elle compte créer pour cela une Direction Numérique Voyageurs constituée d’une direction Délégation de Service Public, d’une direction TGV Europe, d’une direction Matérielle et d’une direction Transverse Voyageurs (ex PFPR).

Cette nouvelle entité laisse craindre une prise d’autonomie de la SA et une perte de gouvernance globale du SI. La SA entend également privilégier la mise en concurrence et l’usage de progiciels du marché laissant craindre pour l’avenir d’une partie d’eSNCF. La solidarité entre SA du groupe ne semble plus être de mise.

SUGE : plateforme GU en Île-de-France

À la SUGE, la mise en concurrence et les Régions qui décident de ne pas contractualiser de moyens pour la sûreté de leur gare et de leurs trains, font également peser beaucoup d’incertitudes. De plus, les effectifs recrutés en 2024 dans le cadre des JO sont en train de disparaître alors que la sûreté dans les gares, les trains et sur le réseau se dégrade en raison des suppressions de postes.

Dans les Directions Zonales Sureté, la direction s’attaque aux fonctions support. La création d’une plateforme regroupant tous les GU des DZS parisiennes avec de nombreuses suppressions de postes est également annoncé en Île-de-France.

La gestion locale reposera, une nouvelle fois, sur les dirigeants de proximité déjà débordés par les tâches administratives. Cette logique de fonctionnement en plaques se fait au détriment de la qualité de vie au travail avec une recrudescence des erreurs sur l’utilisation des agents de la SUGE.

CPRPF sous tension

Depuis plusieurs mois, le SRTEL (plateforme téléphonique de la CPR) traverse une crise profonde. Les agents subissent une surcharge constante liée aux retards de campagnes, aux pics d’activité, et à un manque criant d’effectifs.

Résultat : conditions de travail dégradées, épuisement croissant, et forte dégradation du service rendu aux cheminots du régime spécial et du régime général (temps d’attente, réitérations d’appels, baisse des indicateurs COG.

La CGT demande des renforts immédiats, une réévaluation des effectifs, et une meilleure reconnaissance du travail des agents. Elle alerte également sur les projets d’intelligence artificielle qui pourraient menacer l’emploi, et sur l’absence de réponse concernant les procédures d’accident du travail.

La CGT dénonce également le projet de fermeture du service de la gestion des populations sensibles, notamment les Cadres Supérieurs et les agents SNCF de la CPR. La fermeture de ce service historique pose de réelles questions de confidentialité.

Immobilier : Contrat de services immobilier

Fin septembre, la CGT a rencontré la Direction de l’Immobilier pour évoquer le prochain contrat de services immobiliers (CSI). Ce contrat de prestation entre les différentes SA et la holding sera signé pour 6 ans, avec une clause de revoyure dans 3 ans et renouvelable une fois.

Si celui-ci semble conforme aux revendications de la CGT pour une branche immobilière intégrée, la CGT met cependant l’accent sur le cadre légal en particulier vis-à-vis des filiales TER. De plus elle alerte sur les conditions de travail des encadrants, la répartition des missions entre les services RH et DAF et porte la revendication de mise en place de référent RH de proximité.

Reprographie et service courrier en danger

La CGT s’interroge sur l’avenir des centres de reprographie. En effet malgré la réinternalisation d’un certain nombre de commandes, la pyramide des âges ne cesse de croître et certaines reprographies comptent très peu d’agents. Si des embauches ne sont pas réalisées rapidement, certains sites pourraient être menacés de fermeture.

De plus, après avoir fermé les tris et externalisé le courrier, la direction projette d’entériner la fin du courrier interne.

Les Cheminot·es des services transverses constituent un pilier essentiel du fonctionnement de la SNCF. Par leur expertise, leur coordination et leur rôle fédérateur, ils garantissent l’unicité de l’entreprise et la cohérence des missions exercées par l’ensemble des cheminots. Leur maintien et leur reconnaissance sont indispensables pour assurer un service public ferroviaire fiable, performant et homogène sur tout le territoire.

La CGT appelle l’ensemble des Cheminots de ces services à s’inscrire dans l’action de grève du 2 décembre pour combattre l’austérité et l’éclatement du service public SNCF !

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26 novembre 2025

Mobilisation ferroviaire : la CGT et les usagers unis

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