Fédération CGT des Cheminots


EXPÉRIMENTATION CAMÉRAS-PIÉTONS : OÙ EN SOMMES-NOUS ?

| Trains

L’expérimentation sur le port de la caméra-piéton doit prochainement s’achever. Sous couvert de l’attente d’une validation juridique, la direction demeure silencieuse sur le devenir de l’outil, et surtout sur ses intentions.

Pourtant, l’investissement budgétisé pour 2024 prévoyant l’achat de 2 500 caméras pour un coût de 2 millions d’euros en dit long…

Depuis 2019, la Fédération CGT a engagé une multitude de démarches revendicatives ainsi qu’une expertise votée au CSE Central Voyageurs afin d’obtenir de la direction un cadrage clair, notamment juridique, sur le déploiement des caméras-piétons. En effet, l’objectif initial était de déployer sans distinction l’utilisation de cet outil, alors que la loi ne l’autorisait qu’à titre expérimental pour les cheminots de la SUGE. La direction avait alors délibérément l’intention de placer les ASCT en situation irrégulière.

L’action de la CGT aura permis d’encadrer ces velléités, en imposant un calendrier en adéquation avec le passage au Parlement du projet de loi autorisant, sous certaines conditions, l’expérimentation (dont le volontariat), son vote et sa promulgation.

Si cet engagement a finalement été respecté, la CGT constate toujours plusieurs dérives. En effet, la direction a une vision bien à elle du volontariat et de fortes incitations ont lieu avec objectivation à la clé (IMPEC, déroulement de carrière…). Jusqu’à présent, plus de 2 700 caméras-piétons ont été déployées sur le territoire et 2 500 sont prévues pour cette année 2024, pour un coût total de plus de 4 millions d’euros. En parallèle, nous ne disposons d’aucun élément précis nous permettant d’évaluer l’utilité de ce dispositif par rapport au nombre d’agressions.

Ainsi, il est évident que la direction souhaite, sans le dire ni l’écrire, avoir un retour rapide sur investissement en « exhortant » les ASCT à utiliser cet outil sans aucune mesure de prévention supplémentaire !

Constatant une élévation inquiétante du niveau de violence (menace à l’arme blanche, arme à feu…), la CGT réaffirme que le déploiement de la caméra-piéton ne peut pas être l’unique réponse. Si son port peut rassurer et faire baisser des tensions, elle peut tout autant envenimer certaines situations. En outre, elle accroît une posture déroutante entre la nécessité du « lâcher-prise » et un faux sentiment de sécurité, posture qui peut conduire à augmenter le risque en lien avec la politique incessante du chiffre imposée aux ASCT.

Pour la CGT, les conditions d’amélioration de la sûreté doivent être traitées le plus largement possible. Cela passe avant tout par des effectifs supplémentaires qui conduisent naturellement à respecter l’équipement de TOUS les TRAINS, l’accompagnement par 2 ASCT minimum des trains, la hausse des heures contractualisées avec la SUGE et des effectifs en gare. Dans ce contexte, le port de la caméra peut être un complément, mais sûrement pas un palliatif !

S’il est évident, au regard des investissements consentis, que cette expérimentation pourrait conduire à une validation par le législateur, la CGT s’interroge sur le devenir du volontariat ainsi que sur les velléités d’imposer l’usage des caméras sous couvert d’une posture Sûreté ? Aussi, la CGT demande à la direction d’éclaircir ses intentions.

LA CGT ET LES ASCT ATTENDENT DES RÉPONSES !

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UNE RÉUNION SOUS LA VIGILANCE DE LA CGT !

Info Luttes

| Trains

Le 11 juin, la première des trois rencontres dédiées aux négociations sur la prime de travail des ASCT s’est tenue.
Ces discussions ont été obtenues grâce aux actions revendicatives initiées par la CGT depuis le début de l’année : DCI du 17 février et 14 mars, rassemblement du 27 mai et les actions de grève des 11 avril, 5 mai et 11 juin.

RAPPEL DU CADRE ET DU SENS DE LA PRIME DE TRAVAIL TRAINS

En ouverture, la direction a présenté l’objet de la réunion : description du mécanisme prime de travail, diagnostic de la situation actuelle, écoute des propositions des OS et enfin, calendrier en vue de prochains rendez-vous.

Après un rappel des mesures engagées conduisant à l’augmentation de la prime de travail ces 3 dernières années, la direction a partagé son diagnostic. Elle a ainsi décrit la structuration du mécanisme composant les 4 piliers de la prime de travail des ASCT (EA/AC/CR.S1 et CR.S2).
Par la suite, elle a indiqué les montants moyens bruts versés en 2024 pour un ASCT présent toute l’année et à temps plein : prime de travail comprise en moyenne dans une fourchette entre 540 et 610 €, décomposée comme suit (en mensuel brut) :

  •  EA (prime de travail accompagnement des trains) : entre 375 et 425 €
  • AC (prime de travail activité commerciale trains) : entre 80 et 90 €
  • CR.S1 (prime de travail activité commerciale renforcée S1) : entre 25 et 30 €
  • CR.S2 (prime de travail activité commerciale renforcée S2) : entre 60 et 65 €

En outre, les débats ont permis de mettre en évidence que la plupart des ASCT ne recevaient plus les 2 P5bis censés permettre à chaque
agent, un contrôle du calcul de paiement de ses journées.

DES PROPOSITIONS ENFIN ÉTUDIÉES ?
Les débats ont démontré que la direction avait enfin étudié les différentes propositions CGT, et notamment la proposition de fusion des éléments 3 et 4 dits S1/S2 dès 6h de travail avec alignement sur le taux le plus élevé issue du projet et de la pétition CGT. Pour la CGT, il est temps d’envoyer un signal aux 4 760 signatures d’ASCT et, par la même occasion, d’engager une première étape de simplification.

Dans le même temps, nous avons aussi pu mettre en avant nos revendications sur la forfaitisation d’une partie de la prime de travail (revendication +150€) via la mise en place d’une rubrique spécifique à la reconnaissance du métier Trains.

Si ces avancées doivent encore se concrétiser, elles sont le fruit de la mobilisation de tous les ASCT, quels que soient leur statut, territoire, activité ou affectation. La CGT poursuivra son engagement sans faille aux côtés de tous les ASCT afin de gagner la refonte et la revalorisation de la prime de travail.

Enfin, la direction réunira une nouvelle table ronde le 8 octobre 2025 avec, à l’ordre du jour :

  • L’approfondissement des pistes de travail identifiées lors du GT,
  • Le partage de l’impact des pistes étudiées.

Enfin, la CGT a proposé que la prime de travail devienne la prime métier trains, signe de reconnaissance du métier, transverse à toutes les activités et basée sur un socle de formation unique, y compris la sécurité.

LA CGT APPELLE TOUS LES ASCT
À DEMEURER ATTENTIFS ET
À POURSUIVRE LA MOBILISATION !

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UN PREMIER RENDEZ-VOUS SOUS LA PRESSION DE LA CGT !

Info Luttes

| Trains

 Le 4 juin s’est tenue la première réunion de négociation sur la prime de traction. Alors que cette table ronde est le fruit du rapport de forces construit début mai, la CGT était la seule OS à appeler les ADC à la grève pour mettre ces négociations sous pression. 

 UNE RECHERCHE DE CONVERGENCE POUR AVANCER ! 

Malgré une unité syndicale impossible à construire, du fait de divergence en matière de stratégie pour les uns et de revendications pour les autres, la CGT a tout de même pris l’initiative d’appeler les 3 autres OS en amont de cette rencontre. 

Cette prise de contact avait pour objectif de leur proposer une déclaration liminaire commune en tentant de trouver des points de convergence autour de la sécurisation et de la revalorisation des primes traction. Cette initiative aura permis de raccrocher SUD-Rail et d’exiger un premier échange sur la création d’une base garantie pour sécuriser la prime de traction. 

Les exigences ont également porté sur le calendrier et le contenu des prochaines négociations. 

UNE DIRECTION SOUS PRESSION 

Après un énième rappel des mesures déjà engagées en faveur de la prime de traction ces dernières années, la direction cherchait avant tout à entendre les revendications de toutes les organisations syndicales. 

Le mécontentement grandissant de ces derniers mois et les mobilisations des conductrices et conducteurs dans les dépôts et résidences ont permis d’obtenir certains engagements. 

Tous d’abord sur la nécessité de sécuriser davantage la prime de traction, la direction s’est engagée à revenir rapidement vers les organisations syndicales pour faire des propositions en lien avec les revendications portées. 

Elle reconnaît à demi-mot que le système de prime de traction ne répond pas complètement aux différentes réorganisations et aux évolutions importantes de ces dernières années. 

Concernant le calendrier une prochaine table ronde est programmée pour le 24 septembre prochain. 

D’ores et déjà la CGT appelle à poursuivre les déploiements pour gagner. 

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TGV-M : M POUR « MOBILISATION » !

Restauration ferroviaire

| Trains

La nouvelle architecture du TGV-M présentée en grande pompe par la SNCF (sauf à la corporation et ses représentants) a provoqué la sidération au sein des cheminots de la restauration ferroviaire. 

Ce nouveau concept, certes avec beaucoup de style, supprime purement et simplement la notion de restauration qui est considérée au demeurant comme l’accompagnement nécessaire au voyage des usagers. 

Salariés de la restauration ferroviaire, pendant que NEWREST, main dans la main avec la filiale de la SNCF (CRM- Services), avance, la division syndicale ne nous aide pas et risque de faire reculer nos droits. 

L’appel de la CGT a été ignoré pour l’instant. 

En effet, face aux incertitudes et aux défis affichés par l’arrivée imminente du TGV-M, les représentants du SAB et du SAT de la CGT de la restauration ferroviaire ont proposé à deux reprises à l’ensemble des organisations syndicales de participer à une réunion intersyndicale afin de discuter des problématiques liées à l’arrivée de ce nouveau matériel et d’envisager la mobilisation afin de faire entendre la voix des salariés ! 

Face aux enjeux, le constat est juste surprenant et incompréhensible : 

▪ CFDT et SUD RAIL n’ont pas daigné répondre à notre appel ; 

▪ FO a répondu présent, mais s’interroge sur le bien-fondé d’une journée d’action… 

Pourtant, nous le savons tous, les défis sont énormes : 

Les réunions au sein de Newrest et de Facilit’Rail n’auront aucun effet sur le sujet majeur qui est la conception de l’espace restauration et l’avenir de nos métiers. 

Il est donc essentiel que nous, en tant que représentants des salariés, puissions coordonner les actions nécessaires afin défendre l’intérêt de la profession. 

Rappelez-vous les mobilisations concernant notre intégration dans la branche du ferroviaire alors que gouvernement, patronat voulaient nous intégrer dans la CCN des bars-cafés-restaurants ou des cantinières afin de nous sortir du ferroviaire. 

L’unité des travailleurs est notre force ! 

Il n’est pas trop tard pour les autres OS pour nous rejoindre et mettre en commun nos analyses. À la CGT, nous sommes convaincus qu’une démarche collective auprès de la SNCF permettra à celle-ci de revoir sa copie dans le cadre de son devoir de vigilance et d’imposer des normes en tant que donneuse d’ordre. 

Salariés de la restauration ferroviaire, impliquez-vous pour notre avenir et rejoignez l’appel de la CGT à se rassembler le 12 juin à partir de 12h00 devant le siège de la SNCF Voyageurs Campus Voyageurs, Rue Camille Moke, 93210 Saint-Denis. 

L’appel à la grève permettra de montrer notre détermination à ne rien lâcher sur nos conditions de vie et de travail et dessiner un avenir à notre profession. 

TOUS EN GRÈVE ET AU RASSEMBLEMENT LE 12 JUIN 2025 ! 

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ADC/ASCT : ENSEMBLE DANS L’ACTION !

Info Luttes

| Traction

 À l’appel de la seule CGT, plus de 400 ADC et ASCT se sont rassemblés mardi 27 mai devant le siège de SNCF Voyageurs pour porter haut et fort leurs revendications métiers. 

Après le 11 avril et la séquence de grève débutée le 5 mai, cette nouvelle épreuve de force a contraint la direction à prendre des engagements. 

 C’est portée par la présence de plusieurs centaines de cheminot·e·s qu’une délégation CGT a été reçue par la Direction de SNCF Voyageurs. 

Lors de cette rencontre, la CGT a réitéré ses propositions concernant la refonte et la revalorisation des primes de travail ainsi que sur les conditions de travail et de commande du personnel. 

La force et la constance de la CGT pour porter des revendications solides et crédibles à l’appui du rapport de force ont pesé dans les débats. En effet, ce rassemblement intervient presque 3 ans jour pour jour après ceux de 2022 qui avaient permis de déposer des pétitions avec plus de 9 000 signatures d’ADC et d’ASCT. Les revendications portées étant les mêmes, la CGT est constante et cohérente : seule la satisfaction des revendications guide notre démarche ! 

La direction a renouvelé ses engagements vis-à-vis de l’agenda social, et surtout sa volonté de faire aboutir les questions de charge de travail, de commande du personnel et de refonte des primes de travail, avec l’objectif d’acter des avancées en vue des prochaines NAO salaires. 

Dans ce processus qui pourrait se prolonger jusqu’à l’automne, la CGT et ses militants vont poursuivre leur déploiement et l’élargissement du rapport de force, l’unité des cheminots pour gagner des avancées concrètes. 

Dans un cadre plus large, la CGT poursuit la construction de revendications pour accélérer la réouverture de négociations salariales, renforcer les métiers, gagner les volumes de recrutements nécessaires, acter l’amélioration des mesures de fin de carrière et regagner une formation professionnelle de haut niveau pour toutes et tous. 

Elle appelle à mettre les prochaines tables rondes des 4 juin à la traction et 11 juin aux trains sous la pression de la grève ! 

La Fédération CGT des cheminots, dans le cadre de la journée de mobilisation interprofessionnelle, appelle à agir massivement le 5 juin prochain par une grève
« toutes et tous cheminots » 

DANS TOUS LES ÉTABLISSEMENTS,
DANS TOUTES LES ENTREPRISES,
LE 5 JUIN, TOUTES ET TOUS ENSEMBLE ! 

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ASCT : AGIR ENSEMBLE POUR GAGNER !

Actions de juin

| Trains

Après la séquence de grève conjointe avec les ADC débutée le 5 mai dernier, la direction est contrainte d’ouvrir des négociations sur l’organisation du travail, la prime de travail des ASCT et annonce un rendez-vous salarial en septembre.

D’ores et déjà, la CGT appelle les ASCT à mettre ces prochaines échéances sous la pression de la grève le 11 juin prochain !

LE 11 JUIN, EN GRÈVE POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS SPÉCIFIQUES MÉTIER !

Alors que la direction entend vider et remettre en cause le métier d’ASCT, la CGT entend, elle, remettre au centre des débats une conception transverse du métier, avec comme élément central les 4S quelle que soit l’activité.

La stratégie de la CGT appelant les ASCT et les ADC à la convergence d’action a conduit la direction de la SNCF à faire des annonces :

  • Sur l’organisation du travail, une première réunion s’est déroulée le 29 avril en vue de lancer un audit sur le respect des roulements et de la règlementation du travail. La Fédération CGT, avec ses militants, réalise d’ores et déjà son propre audit en associant les cheminots des bureaux de commande.
  • Concernant la prime de travail, la direction s’est engagée par écrit à réunir3 tables rondes de négociations, dont une première dès le 11 juin.

Le 11 juin, la CGT portera la fusion des éléments 3 et 4 de la prime de travail actuelle avec un alignement sur le taux le plus élevé.

Les 2 rencontres qui suivront seront l’occasion d’avancer sur la visibilité et la reconnaissance de la technicité du métier à travers la création d’un nouveau pilier de notre prime de travail.

La ligne de conduite de la CGT est claire et sans ambiguïté, elle s’inscrit dans les suites de la pétition remise à la direction le 19 mai 2022 avec plus de 4 000 signatures.

La stratégie de la CGT a renforcé la nécessité d’une mobilisation de tous les cheminots, ensemble, pour gagner.

La CGT appelle à une journée de grève « toutes et tous cheminots » le 5 juin 2025 pour gagner notamment sur :

  • l’ouverture d’une véritable NAO salaires en 2025,
  • la refonte/revalorisation des primes de travail,
  • l’instauration d’une grille unique des salaires pour les cheminots statutaires et contractuels,
  • l’amélioration des dispositifs de CAA existants.

LE 11 JUIN : EN GRÈVE POUR NOTRE MÉTIER !
LE 5 JUIN : EN GRÈVE PARCE QUE TOUS CHEMINOTS !

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LES CHEMINOTS BOUSCULENT LA DIRECTION !

Aux cheminots des filières Trains et Traction

| Traction

C’est grâce à la stratégie CGT permettant de faire agir ensemble les deux filières Traction et Trains que la direction de SNCF Voyageurs a réuni deux groupes de travail (28 et 29 avril) sur les questions des commandes du personnel. Elle programme également deux rencontres sur les primes métiers (4 et 11 juin).

Alors que la direction fermait la porte à toutes discussions tant sur l’organisation du travail que sur les primes métiers, la pression des cheminots fait bouger les curseurs.

Rencontres des 28 et 29 avril sur la commande du personnel.

Pour la CGT, ces réunions techniques ne sont pas encore à la hauteur. Par ailleurs, la direction annonce faire appel à un cabinet extérieur pour identifier les problématiques rencontrées par les cheminots (planning, gestion des congés, commandes des roulants, IMC, métier GM).

Nul besoin d’avoir recours à un cabinet extérieur alors que nous portons tant nationalement que localement, tous les jours et ce depuis des mois l’ensemble de ces sujets.

Nos revendications permettent d’améliorer les conditions de travail et de vie, notamment sur les conceptions roulement et le volume en emploi nécessaire pour assurer la charge de travail.

Les experts du chemin de fer, ce sont les cheminots ! La CGT va poursuivre le travail en proximité afin de construire les revendications sur l’organisation du travail, au plus près, dans les résidences, dépôts et collectivement.

La CGT exige dans un premier temps :

  • La prise en compte du niveau d’effectifs nécessaire pour assurer la charge de travail,
  • La prise en compte des revendications des cheminots en charge de la programmation notamment en matière de formation initiale et continue,
  • La prise en compte des temps de parcours (pied, taxi, bus, etc…) en temps de travail pour se rendre sur les lieux d’hébergement en RHR,
  • Le respect des temps de repos à domicile et hors résidence,
  • La non modification des JS commandées en respect de l’accord d’entreprise,

Primes métiers, après le blocage de la Direction : exigeons des avancées !

La CGT revendique la refonte et revalorisation des primes de travail dans tous les métiers depuis des années. Nous porterons donc lors des rencontres des 4 et 11 juin, les revendications spécifiques des filières Traction et Trains. La CGT a bâti des projets concrets qui nourriront de véritables négociations qui doivent s’ouvrir.
La Direction annonce vouloir avancer sur ce sujet dans le cadre des prochaines NAO de janvier 2026. Elle est cependant contrainte d’annoncer des discussions Groupe sur la rémunération dans les prochaines semaines et en septembre. La CGT continue d’exiger, avec les cheminotes et les cheminots, l’ouverture de NAO dès 2025.

La Fédération CGT des Cheminots appelle les cheminots de la Traction et des Trains :
À élever le rapport de force à partir du 5 mai,
À mettre sous pression de la grève les tables rondes « primes métiers » des 4 juin (filière Traction) et 11 juin (filière Trains),
À s’inscrire dans l’action de grève « Toutes et tous cheminots » du 5 juin 2025.

Plusieurs métiers, une seule profession : CHEMINOTS !

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DÉCRYPTAGE DU DISPOSITIF, TOME 2

CAA ASCT

| Trains

Après avoir présenté, dans un tract précédent, les conditions de l’application de l’accord CAA, voici un éclairage concernant les revendications portées par la CGT dans le cadre de l’amélioration des mesures spécifiques pour les ASCT.

Pour la CGT, la CAA demeure une avancée sociale de haut niveau pour les cheminots. Le résultat de cet accord est à mettre à l’actif des luttes menées et de la pertinence des revendications proposées par la CGT.
Pour les ASCT, elle s’illustre par des nouveaux droits :

  • la CPA, devenue CAA, passe de 24 à 36 mois ;
  • elle est rémunérée à 100 % (CPA 75 %) sur la partie travaillée et 75 % sur la partie non travaillée ;
  • des droits identiques pour les contractuels comme pour les statutaires ;
  • des cotisations prises en charge par la Direction ;
  • la création d’un 12e échelon ;
  • la création d’un troisième niveau sur les classes 3 et 4 ;
  • la création de 2 PR supplémentaires sur les classes 3 et 4 ;
  • la transposition des droits d’accès à la CAA vers des filiales en cas de transfert.

Pour autant, pour la CGT, la lutte se poursuit. Ainsi, après avoir interpellé par écrit l’UTP (patronat du ferroviaire) afin que cette conquête sociale soit ouverte et partagée à tous les cheminots de la branche, la CGT entend faire aboutir toutes ses revendications, à commencer par gagner la prolongation de la durée du dispositif.

Alors qu’au niveau interprofessionnel, la CGT se bat pour faire abroger la réforme de 2023 et prépare de nouveaux rendez-vous de grève et de manifestation dans les semaines à venir, au niveau des cheminots, la CGT est résolue à récupérer le temps confisqué aux ASCT par les différentes réformes rétrogrades. Aussi, l’adoption d’une CAA ASCT de 78 mois demeure notre objectif.

→ Télécharger le tract pour voir le décryptage du mécanisme en approfondissant les 4 exemples repris dans le tract tome 1.

À COMPTER DU 5 MAI, LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE LES ASCT À AGIR PAR LA GRÈVE CONJOINTEMENT AVEC LES ADC !

PRÉAVIS CGT ASCT : PRV 250410 05 1 01 X – Pacific 28298.

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ASCT : TOUTES ET TOUS EN GRÈVE DÈS LE 5 MAI !

| Trains

À l’appui d’une première étape d’action le 11 avril la direction est contrainte de proposer des négociations.

La Fédération CGT des cheminots appelle à mettre les prochaines rencontres sous la pression du rapport de force.

Elle appelle les ASCT à la grève à partir du 5 mai dans le cadre d’une action convergente avec les ADC pour exiger une revalorisation de la prime de travail, l’amélioration des organisations du travail, de la commande et du dispositif CAA.

La Fédération CGT des cheminots poursuit le travail engagé depuis plusieurs années autour de la refonte et la revalorisation la prime de travail et sur l’amélioration des mesures de fin de carrière.

Ces derniers mois, cette démarche s’est intensifiée. Les courriers, audiences, DCI, les interpellations ont été nombreux et les actions en territoires se sont multipliées. Durant cette dernière période, les méfaits liés à l’utilisation des outils Score et Hastuce ont conduit la CGT à exiger des mesures correctives d’urgence.

Durant toute cette période, la direction a brillé par son inconstance dans le traitement de ces sujets.

LE CURSEUR DU RAPPORT DE FORCE !

Ainsi, il aura fallu le préavis et l’appel à la grève CGT du 11 avril ainsi que l’annonce d’une nouvelle séquence de grève pour que les intentions se concrétisent quelque peu.

Ces dernières heures, suite à une première réunion de conciliation ainsi qu’une DCI « tous services », la direction a entendu la CGT en acceptant d’accélérer son calendrier. Ainsi, une première table ronde concernant la prime de travail sera organisée dans la première quinzaine de juin et deux autres dates suivront à la rentrée. Les mesures issues de ces trois rencontres pourraient se concrétiser lors d’un rendez-vous salarial fixé en septembre.

Une autre table ronde consacrée à l’organisation du travail est programmée le 29 avril. Les premiers résultats seront portés à la connaissance des fédérations syndicales lors des instances métiers du bord.

Ces premières annonces sont à mettre au crédit du processus revendicatif engagé. Si les rencontres annoncées ne répondent pas encore de manière concrète aux revendications, indéniablement, le curseur a bougé. Désormais, seul un rapport de force massif sera en mesure d’imposer l’ouverture de négociations gagnantes pour les ASCT.

Dans ces conditions, il est urgent d’élever le rapport de force ! La convergence de cette lutte avec celle des agents de conduite est nécessaire pour être efficace et gagner le « tous ensemble » !

Pour la CGT, « toutes et tous cheminots » n’est pas qu’un slogan ! C’est pourquoi la Fédération CGT appelle tous les ASCT à s’inscrire dans la grève à compter du 5 mai !

La Fédération CGT appelle à la tenue d’assemblées générales le 5 mai pour évaluer le rapport de force, les avancées et définir de nouvelles étapes d’action.

DÉPOSONS ET FAISONS DÉPOSER MASSIVEMENT UN MAXIMUM DE DII À PARTIR DU 5 MAI 2025 !

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DÉCRYPTAGE DU DISPOSITIF

CAA/CPA ASCT

| Les conditions sociales

Le 10 avril 2024, à l’issue de plusieurs heures de négociations, un accord permettant la conquête de nouveaux droits aux ASCT fut conclu.

Celui-ci est le fruit des revendications portées par la CGT depuis septembre 2023.

À l’heure où la CGT dépose un préavis de grève national ASCT, où en sommes-nous ?

Les négociations autour de la fin d’activité des cheminots ont abouti à un accord signé par l’ensemble des fédérations syndicales, renforçant le dispositif de 2008 mis en oeuvre à la suite des signatures de la CGT, CFDT, CFTC, UNSA et SNCS. L’accroissement des droits gagnés est une réponse concrète aux multiples attaques contre les régimes de retraite. En outre, cela souligne la pertinence des négociations de 2008 renforcées par les différents rapports de force des derniers mois, notamment dans la filière Trains.

En effet, pour la CGT, le fruit de ces négociations est à mettre à l’actif des luttes menées. À travers cet accord, la CGT se félicite de l’adoption de plusieurs de ses revendications, spécifiquement sur la reconduction et l’amélioration du dispositif ASCT. En effet :

  • La CPA, devenue une CAA, passe de 24 à 36 mois rémunérés à 100 % (75 % jusqu’alors) sur la partie travaillée et 75 % sur la partie non-travaillée
  • Des droits identiques pour les contractuels et pour les statutaires ;
  • Des cotisations prises en charge par la direction ;
  • La création d’un 12e échelon ;
  • La création d’un troisième niveau sur les classes 3 et 4 ;
  • La création de 2 PR supplémentaires sur les classes 3 et 4 ;
  • Le transfert des droits à la CAA vers des filiales en cas de transfert.

Pour autant, la lutte n’est pas achevée. Ainsi, la CGT a écrit à l’UTP (patronat du ferroviaire) pour que des négociations s’ouvrent afin que le droit à la CAA soit transposable à la branche du ferroviaire.

Malgré les nombreuses charges médiatiques, la CGT est déterminée à effacer totalement les réformes rétrogrades que les ASCT subissent. L’adoption d’une CAA ASCT de 78 mois demeure un objectif majeur.

Ci-dessous, la CGT décrypte le mécanisme à travers 4 exemples* :

  • Isabelle, 35 ans, 2 enfants, ASCT depuis 2021 après avoir travaillé 10 ans dans le secteur privé. Elle est positionnée sur l’équivalent classe 2 avec 3 ans d’ancienneté.
  • Pierre-Yves, 31 ans 1 enfant, ASCT depuis 2015. Il est positionné sur la classe 3 niveau 1, PR 10.
  • Leila, 38 ans, 2 enfants, ASCT depuis 2009. Elle est positionnée sur la classe 3, niveau 2 PR 12, échelon 6.
  • Jean-Marc, 52 ans, 2 enfants, ASCT depuis 1997, a cotisé 6 ans au régime général. Il est positionné sur la classe 4, niveau 1, PR 15, échelon 9.

 

* Ces projections sont calculées sur les bases salariales de 2025, elles sont donc susceptibles d’évoluer au regard notamment de l’augmentation du salaire liquidable. Cependant, elles fournissent une idée générale des montants des pensions.

 

LA PREUVE PAR DU CONCRET !

LA CGT DEMEURE LE SYNDICAT DE LA FICHE DE PAYE !
À COMPTER DU 05 MAI 2025, LA FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS APPELLE LES ASCT À AGIR PAR LA GRÈVE CONJOINTEMENT AVEC LES ADC

 

 

PRÉAVIS CGT ASCT : PRV 250410 05 1 01 X – Pacific 28298 / PRÉAVIS CGT TRACTION : PRV250410 05 1 02 X – Pacific 28312)

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La vraie info - Le JT des cheminots

Dans les médias

23 mai 2025

Matthieu Bolle-Reddat, Conducteur de trains à Paris, Membre du secrétariat du Syndicat CGT des cheminots de Versailles

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